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IXèJOURNEESMEDICALFSDEWWR
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15 - 20 JANVIER 1979
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0
PARASITISMEWTRO-INTESTINALCHEZ
LE
MOUTON DU SENEW
G. VASSILIADES 0~)
A- INTRODUYION
L1améliomtion de la production ovine au Sénégal est une nCkessit.é absolue
pour faire face à l"importantr. pénurie de viande de bouchwie, situation qui ne
peut que spaggcaver avec l'accroissement constant de la consomation nationale
et le faible rendement actuel des productions animales.
Parmi les facteurs responsables de la &diocritC de ces productions, le
parasitisme gas-hm-intestinal joue un des tout premier râles.
En effet, au Sénégal corrme ailleurs dans le mnde, "les parasitoses domi-
nent la pathologie ovine et bien souvent les panasites se développent sans entrave
en causant des épizooties meurtrières ou en diminuant le rendement peur une action
lente et sournoise'7 (5).
Le cheptel ovin et caprin du SénGgal, estk& pour l'année 1977 à2 766 400
têtes (3) dont 2/3 de mutons (d'apris DENIS) (6) mit environ 1 800 000 ovins,
n'est pas &argné -F ce fléau naturel et le parasil&me digestif y est depuis
kmgtemps mnsidiké ccme étant un des plus importapts obstacles 2 lga&lioration
de la production ovine, par ailleurs très iprouvée p plusieurs annees consécuti-
ves de secheresse.
. . . / . . .
----l--“-I--
-l--w-c- m-w--
--* ----y--w
(*) - I.S.R.A. - Mxmatoire National de IfElevage # de Rechemhes Vét&$&pes.
Service de Pamsitologie. B.P. 2057 - DAKAR @énégal).

2
Cependant,considé~ pendantlongtmrps ccmneunpmblèmdemindre impor-
tance par rapport à la pathologie bovine, peu de travaux ont été consacr& au
parasitisme gastm-intestinal chez les mutons du Sénégal. MOREL (15) dresse un
ler inventaire succint dans lequel il donne une liste de 7 espkes d'helminthes
b
rencontrées chez le muton et à laquelle on peut ajouter 5 autres espèces trouGk%
chez la ch& mis gén&alement commmes aux petits ruminants. GREIXIUT (12)
&sume les r&sultats de ses travaux menés au Sénégal dans un rapport de synthèse
traitant globalement du parasitisme des ruminants, sans mention particulière aux
pmbl&es du mxton. VASSILIADES (20) a r&aliséuneétudeconsac&e
à la&xxidio-
se des bovins et des petits ruminants.
Hors de nos Frontières, et plus particulièrement dans les pays af&ains
à dominante sahélo-soudanienne, C&%ET (4) traite de cette question en Mm&knie
02 la "grille Stmngles-Stmn&oides-Coccidies's
p&dcmine chez les petits rumi-
nants. T%E%M (18) indique la pr&xnce chez les petits rminants du Niger de
s&de Pammphistcmummicmbothrium.
GCULLM' (131, également
au Niger, mis chez la chèvre musse de Mardi, souligne que le pamsi%isme diges-
tif est constitué surtout de Stmngles sensu lato et de Coccidies. Mais c'est
surtout au Tchad que le travail le plus ccmplet a été réalisé par @ABER (9) (10)
puisqu'une impxtmte liste comprenant plus de 30 espkes d'helminthes a &é
établie en récapitulant les résultats ~rtant sur 5 682 autopsies de mutons pm-
tiquées ent??e 1954 et 1968 (10).
A ces publications, se sont ajoutees rkmment un certain mmbre de mp-
ports traitant de cette question qui était à lsorWe du jour de la dernière ses-
sion génémle de l'office international des Epizooties (2) (11) (8) (17) (27).
Au S&négal, le Service de Parasitologie du Laborwtoire national de lsEle-
vage et de Recherches vétérinaires de MKAR a cxxmncé en 1977 un travail consa&
à Ilétude approfondie du parasitisme digestif chez les petits mminmts, après
plusieurs années consac&es aux affections parasitaires bovines (23).

3
Ions le cadre de ce programmz, les études pox%nt conjointement SUI? l'in-
ventaire des espèces psxasites, leur répartition géographique et leur incidence
pathologique, de m?xrxe que SUT les moyens de lutter contre ces affections.
Le but poursuivi est, à terme plus ou moins long, d'abaisser le niveau du
parasitisme à un taux min+ 1, par des mesures de pphylaxie basées sur une
connaissance pticise de toutes les données.
B -METHODES DE TRAVAILETETATAc!TUEL DES RECHEIRWS
Le travail entrepris est basé essentiellement sur des enq&tes epidemiolo-
g@uw menées dans les différentes &gions du Sgnégal. Dans le cadre de ce travail,
une+znqu&e a 66 effectuée dans la &gion de Diourbel en féwier et octobre 1977
(24) (25). Une auQ?e &Me est actuel1emen-t:
corrmencée dans la &gion du Fleuve et
en Casarrance.
Par ailleurs, des observations partielles SUT la pathologie des petits
ruminants ont ét6 faites à l'ocoasion de diverses missions dans la r6gion du
Sine-Saloum (21) et en Casarrmnce (26) et 3 l'occasion d'essais théxapeutiques
(22).
L'enquête sur le terrain consiste surtout à effetuer des p&lèvements de
matières fécales, individuellement, SUT un gxand nombre d'aninwx, dans une figion
donnée. Ces prGl&zments, consex-ves dans une solution forrnolée, sont YIamenés au
Laboxwtoire de .IXKAR où sont effectuées des analyses coprologiques qualitatives
et quantitatives.
Au cours de ces enquGtes, les éleveurs sont interrog& sur la situation
et l'évolution sanitaire de leurs troupeaux au cours de l'année. De &me, des
renseignements sont pris au niveau des Services régionaux de lIElevage. Aux abat-
toirs, des observations sont faites au moment de la découpe des animaux et de leur
eviscération et, dans la mesure du possible, les viscères sont disséqués sur place
pour rkol-te dPhelminthes à des fins dpidentification spécifique, ce qupil nsest
pas toujours possible de faire à partir des analyses coprologiques.
.*. /
. . .

4
11 est nécessaire que des enquêtes puissent &re faites d'une part en
saison sèche, et d'autre part en saison des pluies ou %ive?xmgei', pour étudier
la variation saisonnière du parasitisme qui est gér&klement très importante chez
les petits mminants.
LES renseignements obtenus, les parasitoses observées, les parasites
r+écoltés et identifiés aux abattoirs, et surtout les rkmltats des analyses cop??o-
logiques permettent de dresser un tableau des principales affections parasitaires
digestives pour chaque région, puis pour llensemble de la République du Sénégal.
Ce sont les résultats des @ères enquêtes réalisées dans le cadre de
ce travailI joints aux données antérieures, qui sont présentés dans cette comrmi-
cation.
c - R?mJLTATs
Les prkipales affections parasitaires ejhlstm-digestives renconties chez
le muton du Sénégal sont la Coccidiose intestinale et des Helminthoses. Parmi ces
demières, les affections les plus fdquentes sont les Stmngyloses digestives,
au sens le plus large du terme, la Slxongyloïdose, des Cestcdoses dont la Moni&io-
se et des Trémtodoses telles que la Distomatcxze et les Paramphistomses.
Ces affections vont être passées en revue et pour chacune d'entre-elles,
il sem envisagé, d'une part, les diverses espèces respon~es inventmiées et,
d'autre part, leur f6quence, leur r&wtition géographique et leur incidence sur
1'6levage ovin.

5
I- LA COCCIDIOSE
---ww----v---
C'est inconîestablemnt la mladie la plus largement répmdue. @ns la
plt,l~~~? des &gions du pays, les pourcentages d'infestation varient entre 50 et
1OC p.100 et le degré du parasitisme est en gk&al assez 6lev6. Les rkiltats
des travaux en cours confiment les conclusions auxquelles avaient abouties des
recherches antérieures (20). Ces r&üLtats peuvent être r&um& ainsi qu'il suit.
Au moins 8 espèces de Coccidies sont rencon-tr&es au Sénégal. Ce sont par
ordre de fT&quence :
- Eimeria ninakolhyakimvae Yakimff & Rastegaieff, 1930
- E, ovina Levine & Ivens 9 1970 (E . arloingi chez la chèvrd
- E. parva Kotlan, Nxsy & Vajda, 1929
- E. ahsata Honess, 1942
- E. faurei Wussu & iuhrotel, 1902) Martin, 1909
- E. crandallis Honess, 191+2
- E. pLUida Christensen, 1938
- E, intricata Spiegl, 1925.
Ces espsces sont pratiquemnt toujours présentes, associées entrce-elles
par 2, 3, 4 ou Irlhe plus, chez un même hôte, et ce, en toutes saisons. Mais, si
leur pr.&ence est g&-&alemnt bien tolér6e qmnd l'hôte est en bmne condition,
l'équilibre peut être rompu par tout facteur susceptible de pmmquw une baisse
de l'état gén&al de lfanîml. (sous alimentation, carences, changement de &gime
alimentaires surinfestations, etc... 1. Des cas de Coccidiose aiguë apparaissent
alors et cela est fréquermr& observé en zones sahélienne et soudanienne où les
corKI$tions d'élevage sont très défavorables.
.*. /. . .

II - LES HELMINTHOSES
-mu-.œ-w----m.----
II/1 - Les Némxtodoses
-*SC------c----
11/1/1 - Les Strongyloses digestives
v--------
------.wa "m----m
Ces affections sont les Helminthoses les plus ~quentes et les plus gra-
ves. Elles sont dues à des Strongles sensu lato, parasitant souvent en grand nom-
bre la caillette ou les intestins. A ce jours les espèces suivantes ont été identi-
fiées :
- Trichostrongylidae U!&chostrongylidoses) : Hamncus contortus (Rudolphi, 18G3>
Wamncosei ; Trichostrongylus colubrifox~Ùs (Giles, 1892) et T. axei (Cobbold,
1879)
KWzhostrongylose)
; Cooperia curticei (Rxilliet, 1893) et C. pectinata
&nsom, 1907) (Coop%.ose).
- Strrxwlidae :
Oesophagostcmurn (Proteracrum) columbianum Kurtice, 1890)
(Oesophagostorixxe).
- Ancyloston&idae :
Gaigeria pachyscelis Railliet & Henry, 1910 (Gaigeriose).
Les pourcentages d'infestation obtenus pour la plupart des espèces cit6es
ci-dessus varient généralement entre 50 et 95 p.100 selon les régions et les sai-
sons. C'est le cas rat-t pour,Haen‘ûncus contortus, Trichostrongylus spp. et
Oesophagostomum columbianum. Gaigeria pachyscelis est un peu &.ns ~quente
(5 à 40 p.100) tandis que Cooperia spp. est relativement plus rare, avec des pour-
centages d'infestation ne dépassant pas 15 p.100.
Une mention spéciale doit être faite pow? llOesophagostoxxxe modulaire
larvaire qui est, aux abattoirs, l'affection la plus fréquerirwnt rencontr6e car,
pratiqueawnt, un rnouton sur deux en est atteint, ce qui entraine la saisie des
portions intestinales touchées. Quelques nodules d'Oesophagwtcwxe ont 6té obser-
vés en localisation erratique, en particulier à la surface du foie. C!es %ystes"
de 2 à 3 nxnde diamètre, blar&-&tres, plus oumc>i.ns calcifi&, renferment encore
dans quelques cas une larve L4 %e.sophagostomifcxme'r kxzlnn MARDIEU wt), longue
. . . / . . .

de 2 500 microns. Ils ne doivent pas &re conforxdus avec des petits abcès pouvant
envahir une grarx3e partie, voire la totalite du foie et qui seraient d*origine
strictement ticrobienne. Dans les cas qui nous prkmupent, d'après l'étude faite
par le Service de Microbiologie (Dr. DQUI'PE), il y a des germes Gtmptococcus
bovis type Dl, d'origine intestinale
sans doute véhiculés au niveau du foie
*
par divers helminthes dont les stades larvaires effectuent des migmtions dans
l'organisme avant dpatteindre leur localisation finale, au stade adulte.
Au sujet de l'incidence de cette affection, GRABER (9) estime que les
"pertes directes imisibles't causées par 1'Oesophagcistonmse larvaire au Tchad
rgp&&e 2,4 p.100 de la valeur rmmharde du troupeau.
11/1/2 - La Strongyloïdose
--------
-----e-
L'espèce responsable de cette affection est chez le muton, corne chez les
caprins et les bovins, Stmngyloïdes papillosus Wdl, 1856) W&ditidae).
La Stmngyloïdose est 6galment une affection ix& r&mdue. Com les
Strmgyloses digestives, on la rencontre partout au Sénégal mais surtout pendant
la saison des pluies. En effet, cette maladie est caractérisée par une variation
saisonnière $33~ marquée, coime on va le voir plus loin.
D/l/3 - Les autres N&ka.todoses
-----I-----c--L--I----
11 s'agit dlaffecticrsde mimdre importance car -t rencontr6es et
sans gxxnde incidence pathologique telles que la Sla?jabinemse (Skrjabinem ovis
Abilgaard, 1795 - Oxymidae), la Trichumse U'richuris ovis @bilgaa&, 1795) et
T. g,lobulosa CV. TLinstow, 1901) - Trichuridae) et la Sétariose péritonéale
Ektaria labiatopapillosa) (Pmncito, 1882) - Setariidae).
l . . / . . .

ASSCCIATIONPARAS~ STRONGLES - SI'RONGYLQIES - COCCIDES
La Ccccidiose, les Strongyloses et la Strongyloîdose sont r6parties par-
tout au Sénégal, srms localisation pzrticulièuie, chez pratiquement tous les ani-
mmcporteurs sains oumalades chroniques.
Ces tmis affections constituent ensemble, un ccxnplexe parasitaire extrême-
ment pathogène, la maladie aiguë ou le réveil de l'infestatim se tmduisant, sur
le plan clinique, par des tmubles gasîm-entéritiQues, avec diarrhée aboutissant
~unétatdfan&nie
etde cachéxie. Lagmvitéde ce ccmplexepamsitaireestfonc-
tion des conditions d'élevage, elles mêmes liées au climt.
Dans le sud du pays, notamnent en CJasamnce, une bonne alimentation,
suffisante en quantité et en qualité, permet gén~mt aux animaux infestés de
r&ister assez bien à l'agression parasitaire. Cependant, ce pamsitism silencieux
ne doit pas &bx sous-estim& car, par une action insidieuse, il aboutit petit à
petit à lsaffaiblissement des animux et diminue leurs potentialités zootechniques.
Par contre, dans la mitié nord, en zones sahélienne et soud&enne, oii les condi-
tions d'élevage sont particulikment défavombles (longue saison sèche d'octobre
à juin et disette alimentaire), ces affections revêtent une plus grande gmvité,
en rappoti avec la variation saisonnière très marquée du parasitisme digestif.
Cette variation est un fait particüLièrwnent important en Afrique sahélo-
soudanienne (9) (11) (17) (2). Au Sénégal, elle a été étudiée, pour le mcment,
uniquement dans la &gion de Diourbel, en zone sahélienne (24) (25).
Les analyses copmlogiques quantitatives effectuées en février, puis en
octobre 1977 ont mntré qu'en hivemge les pourcentages d'infestation augmmkient
considémbl~t, comme cela apparait dans le tableau suivant :
.
.
/
.
“..

9
Poumentag~d'infestation
Espèces parasites
ensaisonsèche
en hivernage
Haenmcus contortus . . . . . . .
47 p.100
95 p.100
Trichmtmngylus spp. . . . . .
45
90
oesophagost~
co3lIxibianum
20
95
Strongyloides papillosus . .
22
85
Eirrieria sppe a.............
87
100
Quant à lFintensit6 du parasitisme pxw l'ensmble YWongles - Stmngyloi-
des - Ccccidies"' il est en moyenne 8 fois plus élevé en hivernage qu!en saison
sèche ?
Ces éléments permettent de mieux compmxke l'épizootiologie et le cycle
annuel de ces affections.
En saison sèche, la Fopuiation parasitaire est réduite à un minimm, assu-
rant néawro& la pkennité de ltinfestation. Cependant, en fui de saison sèche,
du fait de lpaffaiblissemnt considémble des animaux, l'action de ces parasites,
m@me en faible nombre, peut devenir pr@mdémrrte et aggraver les effets de la
rmlnutrition. Inversesnent, cette milnutrition est un facteur favorisant l'extério-
risation des maladies parasitaires et micmbiennes. Quelques cas de rmtalité SUT-
viennent alox sans que l'on puisse dissocier la part qui revient au parasitisme
chrmique, à la mlnutrition ou aux infections microbiennes et viraies qTde sortie".
En hivernage, à la faveur de la temp&atme et de l%umidit6 élevées, les
helminthes et les Coccidies se développent très rapidement et de nouvelles infesta-
tions se rivalisent. Le taux du parasitisme sPél&ve alors consid&mblement~ prwo-
quant de véritables enzooties de Stmngyloses digestives, notament des cas
. . . / . . .

10
dlOesophagostormsc larvaire, de Stmngyloïdose et de Coccidiose aiguë, entrainant
une rxrtalité importante chez des animaux affaiblis par une longue période de
sécheresse et, par conséquent, inaptes à r&ister 3 cette agression brutale.
Il y a donc 2 périodes critiques : l'une en fin de saison sèche, du fait
de l'affaiblissemnt ext&m des animx, 19aut.ee, beaucoup plus sévère, en hiver-
nage, du fait de la recrudescence du parasitisme digestif.
II/2 - Les Cestodoses
-m--m--------w
Les espèces suivantes, responsables ties Cestcdoses rencontrées au Sénégal
à ce jour, ont été identifiées :
- Anoplocephalidae (Anoplocéphalose ou T&iasis) : Moniezia expansa (Rudolphi,
1810) et M. bemdeni @kmiez, 1879) (Wniéziose) ; Avitellina cerrkipunctata
@ivolta, 1874) ; Stilesia globipunctati- (Rivolta, 1874).
- Taeniidae (stades larvaires) :
Cysticercus tenuicollis (Cysticercose hépatico-p&itonéale), larve de Taenia
Pallas,
hydatigena
1766 (des Carnivorses)
-Echirmoccus ~lyrrrrphus Nydatidose), larved%?ninococcus granulosus
(Batsch, 17%) (des Carnivores).
Remont&es dans toutes les régions du Sk-kgal oc elle est tmnsmise, corne
les autres Anoplocéphaloses, par des Acmiens Oribates, la Moniéziose est la Cesto-
dose la plus fL-équente avec des pourcentages d'infestation de l'ordre de 5 à 25
p.100. G&ralemnt considérée ccmne une affection b&Qne, elle n'est cependant
pas à négliger, car, en cas de forte infestation, ccmne c'est souvent le cas au
Sénégal, elle peut déterminer des états dystmphiques graves pouvant affecter? la
rentabilité des productions.
. . . / . . .

11
Au Tchad, GFUBER (9) a mmtré ex~rimentalemnt qu'en cas de forte infesta-
tion par Stileçia globipunctata, la mrt peut intervenir en quelques jours ap&s
diarrhée suivie de fonte mmxlaire. Nais l'auteur ixxlique que ces cas sont rares
et que le plus souve&, comne au S&-kgal, ces Cestodoses entrainent surtout des
"pertes directes invisibles" ; celles-ci sont néanmoins estties au Tchad à 3,8
p.100 de la valeur marchande du troupeau.
Une autre Cestodose est rencontrée très souvent aux abattoirs, il s'agit
de la Cysticercose h&atico-p&itonéale, mis cette parasitose noa apparwment
aucune incidence grave chez le mouton, h6te intem6diaire pw Taenia hydatigena
qui parasite habituellment, à 1'6tat adulte, le chien et les Canidés sauvages.
D'ailleurs des cycles de ce Cestode se rklismt tout autour des abattoim de
brousse, très tiquent& par des chiens errants, qui se nourrissent de fragments
de viscères et de déchets d'abattoirs et absorbent ainsi des cysticerques adhérents
aux viscères saisis2 "jet&" autour des abattoirs : ScxILLHoRNvANvEEN&ouJNSusI
(17) font la même remarque au Nigéria et vont jusqu'à prkmiser la destruction
des chiens emmts dans la mesure il n'est pas possible de les traiter efficace-
ment. Mais, peut être, pourrait-on envisage simplement de fermer les abattoirs
aux chiens errants et de détruire d'une façon ou dkne autre les viscères saisis !
LWydatidose n'est apparemnent pas très ftiquente au SérGgal et personnelle-
ment nous ne l'avons pas encore rencontr6e. Ce~ndant sa présence est signalée chez
les mutons de la &gion du Fleuve par MOREL (15) et TRONCY (19) qui se réfèrent
tous deux à des observations consignées dans le rappmt annuel du Service de
ltElevage du Sénégal pour lsannée 1953 (1).
II/3- .&s Trémtodoses
contrairement aux affections précédentes, les P&&&oses sont confinées
en certaines rrégions du pays. Il s'agit surtout de la région du Fleuve, dans le
nord, principalement dans la zone du Delta et autour du Lac de Guiers et de la
&gion de Casarrmce, plus particUlièremnt dans le département de Kolda.Quel+es
petits foyers de faible importance existent également dans les *es (région de
-
'I%i&) et le long de la frontike garrkknne (Sine-Saloum et S%gal-Oriental~.
. . . / . . .

12
Cette répartition Est lice à la plfésence, dans ces &giom, de points
d'eau pmmnents qui h&ergent des colonies de Mollusques Gastémpo&s des g-s
BùLinus (B. forskalli, B. senegalensis, B, gumei, B. jousseaumei), Biomphalaria
03. pfeifferi) et Limnaea (L.natalensis) intervenant dans le cycle évolutif des
princi~ux Trémrtodes responsables (7) (23) (26).
A lyheure actuelle, les espèces suivantes ont été identifiées :
- I'asciolidae :Faciola gigantica Cobbold, 1885 (Distmtose)
-Di.moelidae: Dicrccoelium hospes kxxs, 1907 (Dicmcoeliose)
- Paramphistomtidae : Pammphistomm micx&otIxkxn Fischoeder, 1901
(Parmphistcmse)
- Schistoscmtidae : Schistosom bovis Ekmxino, 1876) Echistosormse).
Ces Trkmtodoses, mis surtout la Distomatose et la Paramphistomse, qui
sont les deux T&.mtodoses les plus fréquentes, sont rencontrées chez les mutons
dans les &gions p&-citées, mais chez peu d'animux et en petit rmïbre. En effet,
au stade actuel de nos enquêtes en tout cas, dans ces régions pourtant très favo-
rables au développçmnt des Tkmxtodes, ces affections sont peu fkéquentes avec
des pourcentages dJinfestation nettement inf&ieum à 10 p.100, alors que chez
les bovins ces pourcentages sont de l'ordre de 30 à 60 p.100 (23).
A ti-&e dlexmple, aux abattok?s de Kkkla, en novembre 1977, bX3 poix-
tages d'infestation suivants ont étg enregistrk (7) (26) :
Pourcentages d'infestation par :
mtes Ncrnbre d'ani-
Ktmx abattus
%%!!Y-- S. bovis I
D.homes
Bovins
43
48,83
20,93
79,06
ovins
17
05,88
00,oo
05,88
CaprinS
35
oc,oo
ofwo
02,85
i
. . . / . . .

13
Comnent expliquer que dans une même &gion et j. la I&IIE période de lsc&e
une telle diff&mce existe quant à l'infestation par des Tr&&odes selon que
l'on a affaire aux bovins ou aux petits rumimts ? S'agit-il. d'une meilleure
&sistance dir mouton (et encore plus de la chèvre) vis-à-vis de ces helmi.nthes ou
bien existe t-il des différences dans le mode d'élevage traditionnel (gardiennage,
points d9abreuvment pxticuliers, etc. ..) qui font que les petits ruminants
s9infesteraient moins fr6quemnent que les bovim ? Cette question est très impor-
tante pour la m&trise de la pathologie pamsitaixe ovine et mérite une attention
particulike. A ce sujet, GRABER (11) émet 19hypothèse suivante : chez le mouton
F. gigantica (ex$6nentalement~ provoque une Fasciolose aiguë car au cours de
leurs migrations dans le parenchyme h6patiquee les douves imatwes sont ext&me-
ment traumatisantes et la mort de l'anirml. survient dans les 40 à 50 jours sui-
vants
19infestation.
11 en r&wlte que les mutons ayant con-tracté la Distorrkatose
mwrent avant que les douves adultes ne se soient installées dans les canaux
biliaires, ce qui expliquemit les faibles taux d'infestation relevés dans les
abattoirs du Tchad. Cela pourrait s'appliquer également au S6n6gal mais dans ce
cas, la mrtalité des mutons en zone infestée serait suffisanmx&impoxQntepour
ne pas passer inaperçue puisque, compte tenu de ce qui se passe chez les bovins,
envimn 50 p.100 des mutons seraient touchés ! or rien de tel n9est observé chez
les mutons dans les régions où sévit la Distormtose bovine.
Toujours est-il que dans ces conditions, sans négliger le *le joué par
ces affections, on peut estimer, du reins dans l'état actuel de nos recherches, que
19incidence des T&.rrModoses est peu importante, en tout cas sans cmmne msure
avec le rôle d6préciateur qu'elles jouent dans la pathologie bovine.
. . . / . . .

14
D - CONCLUSIONS
En conclusion, au stade actuel de nos recherches, la situation du parasi-
tisme digestif des mutons du Sénégal peut être résumée ainsi qu'il suit.
Pour ce qui concerne les esp&es parasites recens&sau Sénégal, par compa-
raison avec l'inventr&e établi par GRABER au Tchad (9) (10) (11) qui peut &re
considéré ccrrme très complet, les espèces les plus comwnes, pour la plupart pan-
africaines, sont représentées au Sénégal. Il s'agit de diverses espèces de Cocci-
dies, des Smngles digestifs sensu lato, des Anguillules (Strongyloides),
de
Cestodes Anoplocephalidae, et de Wéatodes classiques tels que Douve, Paramphis-
tomes et Schistosame.
Quelques espèces n'ont pas encore été trouvées au Sénégal mis leur p&-
sence est plus@!%able car on les rencontre chez les boxins et dans les pays
voisins. Il s'agit des Paramphistomes des genres Calicophoron, Cotylophoron et
Carmyerius, des Cestodes Anoplocephalidae Stilesia he@i.ca et Thysaniezia ovilla
et de Cysticercus bovis rencontr-é parfois chez le mouton. Bunostonwn trigonocepha-
lum n'a jamais été encore identifié au S&-&gal, de m$me qu'Avi.tellina woodlandi
Bhalerao, 1936 et 3 espèces du genre Cxmyerius : C. graberi G&tïLlat, 1960,
C. papillatus G&illat, 1962 et C. parvipapillatus Wtillat, 1962. Ces trois
dernières espèces sont peut être erx%miques à la région tchadienne pour n'avoir
jamais été observées ailleurs en Afrique.
L'absence, ou du wins l'extrême rareté des Strwgles pulmxaires sensu
stricto, a &é maintes fois remwquée en Afrique sahélienne (16). MOREL (15)
signale quelques cas de Dictyocaulose du mwton à Thi&s, Kaolack et Saint-Louis
d'après des observations rapportées dans le rapprt annuel du service de 1'Elevage
du Sénégal pour l'année 1953 (1) prolxblement sans que les parasites en cause
n'aient é-te étudiés spkifiquement. GRWEX (9) (10) a trouvé au Tchad Dictyocaulus
filaria et D. viviparus rrais chez des moutons importés d%rope et D. filaria une
fois seulement sur 5 000 moutons autochtones autopsiés (11). Il existe toutefois
des migrations larvaires dans les poumxs qui peuvent entraîner une *'pseudo-bxwn-
chite vermineuse" et favoriser le développement des mladies microbiennes.

15
Par contre, '&ichostmn&us
colubriformis et T. axei que lpon rencontre
courament au Sénégal., au Niger (131, au Soudan (81, au Nigk4.a (17) n'existent
apparemmnt pas au Tchad (9) (10) (11) chez Le muton.
IRs rechemhes en cours conduimnt sans doute à co@&w ce premier
inventaire et peut Btre à la découverte d'espèces nouvelles pour l@Afrique de
l'Ouest.
Signalons à ce sujet que les mutons de la plupart des pays tempérés,
contmimnent à ce que l'on pourrait cm&, h&ergent une plus gmnde va&t&
d'espèces pamsitess les genms Dyctiocaulus et Pmtostmngylus &mncho-pneu-
nie vermineuse), Ostertagia kaillette), ~mxtodirus (intestin g&!le) et Chabextia
(gms intestin) &nt rares, voire absents, en Bique SahGlo-soudanienne. Il
conviendra d'y penser dans le cas dvimpxtation d'animux en provenance de pays
tmpér& afin de prendm les mesures nécessaires pour, err@chw que de nouvelles
espèces, à la faveur d'am&agemnts particuliers et de conditions biocllmatiques
sp&iales, ne viennent allonger la liste déjà trop longue des parasites sévissant
au Sénégal.
Concemrant les affections provoquées par ces parasites, les Stmngyloses
digestives, la StmngyloElose, la Coccidiose, et à un de@ n'oindre, le Téniasis
et la Distomtose, peuvent être considéties ccmne les principales maladies parasi-
taires gastm-intestinales affectant les mutons du Sénégal.
L*asscci.ation Stmmgylose, StrmgyZoXose et Coccidiose, uniformknent
distribuée, constitue un complexe pwasitaire t&s pathog&, sans doute responsa-
ble des enzooties meurtrières constaties chaque année, surtout en hivernage, dans
la mitié nord du Sénégal, en zones s&élienne et soutim, là oii les conditions
d'élevage sont particiiXi&men t défavorables.
Dans la rmitié sud, une bonne alimentation assure aux- me cer&&
capacité de &&stance à l'a@ession parasitaire, en dépit d'un taux de parasitis-
mi2 élevé.
. . ./ . . .

16
k&ns Mquentes, la Moniéziosc, que l'on trouve également partout au
S&égal, et la Distomatose qui, avec les autres T&wtodoses ne sont rencontrées
que dans les &gions oa les conditions écologiques autxxisent la r&lisation de
leurs cycles éwlutifs (présence des tillusques h&es intexmédia~s), c'est-&
dire, surtout dans la Agion du Fleuve et en Casamance, revêtent une importcmce
IIK&&XZ IIELS ne doivent pas être négligées pour autant dans les progrwmes de
prophylaxie.
Compte tenu des rwywthémpeutiques
wdernes actuellement disponibles,
il est d'ores et déjà possible d'enireprendre des actions r&gionales pour r6duire
l'action néfaste du paxasitisme gastro-intestuul qui représente un des plus
gr~,&s obstacles à l'am6lioration des productions ovines.
Ces actions doivent comprendre un txaitement antiparasitaire judicieuse-
ment choisi et appliqué selon un calendrier précis qui tienne ccxnpte de la fluc-cuJ-
tion saisotière du ~itisme. A cela doivent s'ajouter des mesures d'hygiène
et surtout une altitation suffisante et bien équilibrée.
Ces reccxrmwktions sont fort bien exprk&es dans cet adage "alimentez
correctement vos anirrwx, ils se défendxwnt mieux contre les parusites et les
micr&es et ensuite soignez p droguages et vaccinations pratiquées a Lxx escient
et comctement?' (in CRAPW) (51.
-

17
B I B L I O G R A P H I E
1) - ANONYME (1953) - Rapport annuel 1953. Service de l%Ievage et des indus-
tries animles. Territoire du Sénégal, 448 pages.
2) - ANONYME (1978) - Epizmtologie et contr?3le des parasites gastro-intesti
du muton au Niger. Ecole des Assistants et Agents techniques de
IfElevage. Niamey (Niger). XIXème sess
1'OIE. Paris, 22-27 mai 1978, rapport
/
3) - ANONDE (1978) - La situation sanitaire et les &tkdes de prophylaxie
/
appliquésau Skégal pendant I'annge 1977.Direction de la Santé et
des Productions Animles. XLVIème session &&&Le du comite de l!OIE
Paris, 22-27 mi 1978, rayport- nO436, 12 pages.
4) .- CABARET (J.1 (1976) - Note sur le parasitisme do aux N&mtodes et aux
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(Mmritanie), Rev.Elev.%d.vét.Pays trop., 29 (3), 221-226.
5) - CRAPLET CC!.> (1964) - Traité d'Elevage rmderne. Toms IV. Le mouton. 3ème
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S> -DENIS (J.P.1 (1975) - s'LqQlevage ovin au S&-&galsg in journées techniques
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7) - DM (O.T.1 (1978) - Notes actuelles sur les Trkmtodoses et leurs hôtes
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Dakar,
13 pages.
81 - ELSA (A.M.) & EL BADAWI (K.S.1 (1978) - Epidémiologie et contile des para-
sites helminthes des animux au pâturage au Soudan (avec référence
particulière aux mutons et aux bovins~. XLVI&te session g&éraIe du
comité de I'OIE. Paris, 22-27 mi 1978, rapport nmis, Y pages.
9) - GRABER (M.1 (1965) - Helminthes et helminthiases faisant obstacle à l'amé-
lioration de la pmduction mine en République du Tchad. Rapport:,
kboratoire de Farcha (I.E.M.V.T.1, Fmt-Luny. Rép. du Tchad, 162
pages l
101 - GRABER CM.) (1969) - Helminthes parasites de certains mimux domestiques
et sauvagcss du Tchad. Bull. Epizoot.Dfs.Afr., l7, 403-428.
11) - GRABER (M.1 (1978) - Parasites et parasiQoses de lvappareïl digestif des
mutons du Tchad. XLVIème session r&raIe du cotité de llOIEm par%,
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,.. /
. . .

1 8
12) - GRETILUT Ci.1 (1969) - LB principales helminthiases des animux domstiques
au Sénégal. Rapport, Lab.nat.E.lev.rech.vét. Dakar, avril 1969, 49 pages
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13) - GREXTUAT (S.1 (1974) - Rappoti ~1iminaire sur des essais de traitement
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15) - MOREL (P.C.1 (1959) - Les Helrrxinthes des animwx domestiques de l'Afrique
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16) - PERREXJ (P.), MOREL (P.C.) & I[TARD (J.1 (1975) - "Table ronde sur la pzrtblo-
gie des petits ruminants. Pathologie infectieuse et parasitaire" g
Journées techniques 'qwction anim&.e'q (15-19 septembre 1975).
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17) - SCZZLLBORN VAN VEEN (T.W.) & OGUNSUSX (R.A.1 (1978) - Epidemiology and
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session générale du comité de 1'OIE. Paris, 22-27 mi 1978, rappor;f"
nOlO6, 12 pages.
18) - TAGEX-KAGAN (P.1 (1977) - C&rtribution à l'&ude de lgépid&miologie des
principales Trémtodoses des animaux domestiques dans la r@i.on du
Fleuve Niger. Rev.Elev.méd.vét.Pays trot., 30 cl), 11-18.
19) - TRONCY (P.M.) (1968) - Echincmccose-Hydatidose dans le bassin tchadien.
Thèse doctorat &tb?inaire, 157 pages. "Au manuscrit" - dépôt légal
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20) - VASSILDDES CG.1 (1969) - La C!idiose Zntest~e des mminants dcxnestiques
au Sénégal. Epidémiologie, répartition g&graphique, importance écono-
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21) - VASSIGIADES CG.) (1974) - Rappwt SUT' une mission effectuée dans les Unités
expérimentales de 1'I.R.A.T. au SineGaloum, à Thyssé-Kaymr, sakorone,
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Dakar, 14 pages.
. . . / . . .

19
22) - VASSILIADES (G.1 & TOURE (S.M.) (197.$- Essais de tmit~t des Stmngyloses
digestives du muton en zone tmpicale p le Tartmte de brantel.
Rev.Elev.méd.v&.Pays trop., g (41, 491-489.
23) - VASSILIADES CG.) (1976) - Affections parasitaires dues à des helminthes
chez les bovins domstiques du Sénégal. Note de synthèse. Rapport,
L&.nat.Elev.rrech.vét. Dakar, octobre 1976, 59 pages.
24) - VASSILIADES (G.1 (1977 a) - Etude des affections pxasitaires dues à des
helminthes chez les animaux domestiques du Sékgal. Petits rmimnts,
Rappoi?t sur une mission effectuée dans la &gion de Diowbel du 21 au
24 février 1977. Lab.nat.Elev.~wh.vét. Dakar, avril
1977, 12 pages.
25) - VASSILIADES (G,) (1977 b) - Etude des affections parasitaires dues à des
helminthes chez les ankmx dcmestiques du S&&gal. Petits mminants.
Variation saisonnière du parasitisme. Rapport sur une mission effec-
tuée dans la Agion de Diourbel du 10 au 12 octobre 1977. L&,nat,ETev,
rech.vét. Dakar, novembre 1977, 10 pages
26) - VASSILIADES CG.), DIAW (O.T.1, ALBARET (J.L.1 & DUFOUR CC.1 (1977) - Rapport
pr&iminaire sur une mission effectuée dans le départmt de NiAda du
8 au 19 novembre 1977. L&.nat.Elw.rech.vét. Dakar, décembre 1977,
9 pages.
27) - VASSILIADES (G.1 (1978) -Note sur le parasitisme gastm-intestinal des mu-
tons du Sénégal. XLVI&ne session @%k-ale du coxnité de 1'OIE. Paris,
22-27 mi 1978, rapport nO116, 10 pages.

20
RE SUME
Les principales affections parasitakes gastm-intestinales rencontrées
s
chez les mutons du Sénégal sont la Coccidiose intestinale et des Helminthoses.
La Coccidiose est la maladie la plus r&andue et le niveau de l'infesta-
tion est souvent tr6s élevé. G&éralement bien tolétie, elle peut devenir mortelle
quand la résistance de l'animal est abaissée.
Pami les Helminthoses, les StmngyILoses sensu lato qui regrwpent les
Trichostmngylidoses C'ikichostmr~lus spp., 'Haemmcus contortus, Ccoperia spp.),
1'Oesophagostomse (Oesophagostomum columbianum) et 1'Ancylostomse (Gaige&
pachyscelis), et la StmngyloXose &mxgy~Loides papillosus), sont les affections
les plus f%équentes. Associées à la Coccidiose, elles const5~ ermt&~4 un
complexe pathogsne qui sévit dans toutes les &gions du Sénggal et dont I.a w&$
est fonction des conditims d'élevage. C'est donc surtout dans la mG.tii, nord du
pays, où les animux, anr~indrîs par une loqwe saison sèche, r&istent mins bien
3 lvagression parasitaire saisonnière liée 21 la saison des pluies, que ces mla3iee
sont les plus meur?Aères.
La Fkmiéziose Woniezia spp.) est ~galment rencon-triée
partout au Sénégal.
Bien que nrkns f&quente que les Nfkmtodoses, elle ne doit pas &re sous-est%&e.
Les T&mtodoses sont localisées dans les r6gions où existmt les hôtes
int&diaires
des espèces responsables, c'est-à&.re surtout dans la région du
Flmve et en Casamance. Parmi elles, cvest :La Distmtose (Fasciola gigantica) qui
est la plus importante, mis son incidence, sans être négligmble,smble faible
cmparée à la Distomtose bovine.
Compte tenu de ces premims r&sultats, i& est possible d'sdes
actions régionales de dépamsitage susceptibles rl)'a&.liorer
rapidement la LUC-
tien ovine au Sénégal.

- 13
221 '- WANDm (J.G.) - Pncumnia of sheep in Kenya. - 1. Ektcterial and parasitic
pneurmnia. - Bull. Epizoct. Dis, ARP.: 1967, 15 : 245-258.
--
23) - WELLS U?.W.), SIW (J.M.), RUSYï'ON (X.1, GILPIOLR (N.J.L,.), 'THOMPSON (D,A.>
The effect of vaccination with a parainfluenza type 3 virus on
pneumnia resulting fmnl infection with parainfluenza type 3 virus
and P~steurella henmlytica. C' J. Camp. Path., 1978, 88 (2) : 253-239.
-
24) - WOODE3INX CM.1 EkCtexr - Rxblems of listeriosis. - Leicester Univ. J?ress,
1975.