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CYWXTERISTIQUES DE LA REPRODUCI'ION CHEZ
LE ZEBU ETUDIEES AU C.R.Z. DE DAHRA
J.DEkS ET A.I. THIONGANE
COM.JNICATION AUX VIII JOURNlEES MEDICALES DE DAKAR
(9 - 14 avril 1973)

I- INTR0lNcT10N
Les phéncmènes concernant la reproduction sont en général assez mal
~XU-WS chez les zébus africains. Le zébu Gobra du Sénégal n'échappe pas à_ce
fait et pourtant dans le domaine de 1'Elevage et de son amélioration, il est
nécessaire d'avoir une juste connaissance de ces phénom&nes,
L'étude de la sexualité a été systématiquement entreprise au Centre
de Recherches zootechniques de Dara-Djoloff aussi bien chez les mâles que
chez les falles.
Il est bien évident que les conditions d'existence du z&bu Cobra au
C.R.2, sont un progrk par rapport à celles rencontr&s dans la région d'ex-
tension de la race. Malheureusement, les données concernant la reproduction
chez les animaux en brousse sont extrêmement peu nombreuses et en fait sont
plutôt des estimations que ces certitudes. C'est poquoi les données re--
cueillies en station conservent toute leur valeur, surtout quîen principe les
a&iorations apportées aux conditions de vie ne sont pas telles qu'il existe
une véritable coupure entre les modes d'entretien des animaux.
La connaissance du déroulement de la vie de reproduction en particulier
chez la femelle est &cessake pour essayer d'agir sur les diff&ents facteurs
en vue de l'amélioration du rendement animal et en particulier permet d'envi-
sager l'utilisation de la technique de l'insérnirmtion artificielle, En effet,
cette ogration permet de multiplier le pouvoir de fécondation des Gles sélec-
tionnée, testés et entretenus dans les meilleures conditions possibles au
C.R.Z. de Dara, alors que les opérations actuelles de vulgarisation doivent
faire intervenir un nombre de taureaux beaucoup plus important, donc de valeur
moyenne plus faible et entretenus dans des conditions parfois trk précaires.
Dans ce rapport, l'ensemble des données actuellement disponibles sur
le zébu Gobra sera p&senté. Sur certains points, les connaissances sont solides
et basées sur de nombreuses observations. Sur d'autres, les observations syst6-
matiques sont récentes et par conséquc-sk les valeurs exprimées seront sujettes
à &Vision ou plutôt à réajustement au fur et à mesure de l'accumulation des
résultats,
II - LE MILJXU
L'influence du climat en général sur les comportements animaux n'est
plus à d&wntrer. Par contre, ce qui fait la particUlaritC des milieux dif-
ficiles et en particulier des milieux arides, c'est que le facteur climatique
n'a ws une influence nuan&e mais se comporte à certaines périodes cornne un
v&itable facteur limitant. Dans la r+ion écologique qui nous intéresse; les
animaux ressentent duremen-t: dans l'expression de leurs diverses performances
l'action météorologique.
C'est pourquoi, au seuil de cette étude., il convient de p&iser ces
divers facteurs, pour en apprkier les cons&q,uences sur les animaux pr&entés
plus avant.
î
Le climat du S&&a1 est du type tropical sec. Il existe au cours de
l'année deux saisons bien tranchées :
- une saison sèche durant de 7 2~ 9 mois. Les ifs les plus secs wnt
mars et avril.
- une saison des pluies durant de 3 à 5 mois. LES mois les plus pluvieux
sont août et septembre.
/

2
Le Centre de Recherches Zootechniques est situé à la croisée des
degr6s 14O5 de latktdde Nord et de longitude Ouest. La station climatique la
plus proche est celle de Linguère dont les caractéristiques sont reprkenta-
tives de celles de la zone sylvo-pastorale dans laquelle évoluent les animaux
tIi&ra.
Le Centre possède un petit poste qui permet de relever localement la
température, la pluvio&trie et depuis deux années l'hygrcmétrie.
&is ce sont les caractéristiques générales de la &gion (station de
Linguère) quiserontexposées.
101 Id température
Les températures moyennes sont élevées ; puisque la moyenne annuelle
est supérieure à 28*C.
Au cours de l'année, la température 6ninima et maxima) s'élève pro-
gressivement de janvier à mai. Ihtrant l'hivernage de juin à septembre, les
vents pluvieux provoquent un abaissement des maxima et minima. Après un nou-
veau main-m enregistré en octobre (fin des pluies), la température s'abaisse
réguli&wnen t jusqu'en décembre.
La nébulosité est faible en général, sauf durant la saison des pluies
de juillet à septembre OÙ elle est tr%s élevée.
L'évaporation est intense, de l'ordre de 3,80 m à Linguère.
2O/ La pluvior&rie
La station de Dara se trouve approximative.ment sur l'isohyète 450 n-m,
La distribution et la quantité d'eau sont très variables d'une année
à l'autre et ces différences se répercutent sur le disponible fourrager.
Il faut noter d'autre part que m6me dans un espace restreint wmne la conces-
sion du C.R.Z., il y a d'une part des variations importantes d'intensité de
la chute de pluie d'un point à un autre, et d'autre part la possibilité de
chutes très localisées alors que le peint voisin ne reçoit pas d'eau.
En ce qui concerne la distribution des pluies, il existe certakes
années une période de sécheresse dite r~intercalairell
(exemple 1972) c'est-h-
dire qui intervient après une ou plusieurs chutes de pluies qui ont permis la
germination des graines pricoces. Cette sécheresse a pour conséquence la dis-
parition presque complète des espèces précoces et par conséquent un changement
très important de la qualité fourragère du pâturage.
3O/ L'hygwmétrie
L'humidité relative est faible sauf durant les rwis d'hivernage où
elle peut dépasser 60 p.100. Pour Dara, la moyenne annuelle est d'environ
49 p.100.
- --
40/ Les vents
Il existe deux orientations dominantes au cours de l'année :
- les alizés et l'tittan, vents secs qui se rencontrent de
novembre à mai.
- les vents correspondant à la musson (Ouestkhargés de vapeur d'eau.
. ./ . .

3
III - LEMATERIELANIMAL,:LEZEBUGOBRA
Le zébu Gobra est un animal bien muscle, subconvexiligne, longili-
gne, w&rique. Les cornes sont en lyre haute, fortes à la bzse. Leur
longueur peut atteindre 70 à 80 cm. La robe est généralement blanche ou lé-
gèrement frwent. Surtout chez les males, on trouve des bringures et des
charbonnures.
La bosse est développée surtout chez les mâles, en forme de bonnet
phrygien dressé ; chez la femelle,eY"e est plus petite et en forme de cône.
L'anhl est de grande taille : à 5 -. 6 ans. 1,22 m chez les femelles et
1,33 chez les mâles. La production laitière est faible mais suffit à peu
près au veau et surtout est susceptible d'amélioration. Le rendement bou-
cher est compris entre 50 et 53 p.100.
Les animaux sont entretenus dans des conditions aussi proches que
possible des conditions extérieures sans que les facteurs d'amélioration
tels que l'absence de surpâturage, l'abreuvement à volonté, la surveillance
sanitaire soient négligés.
En effet, chaque année, 1eCentrelibère uncertainncmbredemâles
issus de son troupeau pour les introduire dans les troupeaux des éleveurs
traditionnels, Il‘faut par conséquent que ces animaux conservent une bonne
rusticité pour pouvoir résister valablement aux difficiles conditions exté-
rieures, et donc & partir de 12 mois sont élevés uniquement en extensif
sans suppltitation autre que minérale.
Par contre, de la naissance au sevrage qui a lieu entre 6 et 7 mois,
les veaux reçoivent en plus du lait maternel, une supplémentation de 500 g
par jour et par tête d'un concent& titrant 0,80 UF et 90 g M.A.D. par kg.
A la fin de la saison sèche, les veaux sev&s reçoivent une suppléwntation
variable de 5OOàlOOO gdumêmeconcentré suivant l'avancement de la sai-
son, Pour tous les animaux, l~abreuvement est à volonté.
IL~S femelles sont rGgulièrement mises à la production vers 24-27
mis ; la monte est naturelle, libre, et jusqu'en 1969, il n'existait pas de
saison de monte. Depuis, celle-ci a été placée du 15 août au 15 décembre de
chaque année dans le but de regrouper les naissances à la période la plus
favorable de l'année, et d'essayer de régulariser en diminuant leur durée
les intervalles entre les vélages.
ks animaux ont été réguli‘erement pesés et mesu& suivant un
protocole mis au point par 1'I.E.M.V.T. : tous les veaux ont été observés
toutes les semaines de la naissance à 3 mois, tous les 15 jours de 3 à 6
mis, tous les mois de 6 mois à 2 ans, tous les 3 mois de 2 à 6 ans et
tous les 6 mois ensuite. Les observations effectuées sont le poids, le pé-
rimètre thoracique, la longueur scapulo-ischiale, la hauteur au garrot et
aux sangles, la longueur et la largeur de la croupe, la longueur et ti
largeur de la tête.
IV - RESULTATS DES OBSERVATIONS ET MESURES
IV-l- COMPOSANTS DU NIVEAU DE E'ECONDITE DU TROUPSAU (13,17)
IV-l-l- Age au ler vélage (4)
L'âge au ler vélage est un facteur important du niveau de fécondité.
Chez les femelles Gobra, en brousse, le premier veau est obtenu entre 4
et 5 ans, 66 p.100 des femelles ont vêlé à 4 ans et 89 p.100 à 5 ans (2,111.
Au C.R.Z. de Dara,l'âge moyen calculé sur 534 données est de 1.365,6 + 24 j.
soit environ 45 mois. Les femelles sont donc peu pr&ocee, et on peut-cons-
tater qu'il n'y a pas d'amélioration sensible au niveau de la station ;
ceci provient certainement du fait que les conditions d'entretien des ani-
maux, bien que meilleures, sont encore volonta'wement proches de celles
mon/rrrh-&c
3 lfcwi-i;miO~m

Un certain nombre de facteurs en relation avec cette donnée ont
été étudiés. Ce sont les suivants :
1) Age au ler vélage en fonction du IX& de naissance de la mère
2) Influence du sexe du produit sur l'âge au prwkr village.
3) CorSlation entre l'âge au premier vglage et le poids du produit:
obtenu.
4) Influence de l'âge au ler vélage sur les intervalles entre les
vélages.
Les résultats sont les suivants :
1°/ L'influence saisonnière est importante d'une part sur la croissance,
d'autre partsur 1'Qvolution pondérale des animaux adultes. Il était par
conséquent intéressant de savoir si cette influence de la saison sur le
dévelopyt de la femelle pouvait avoir une consgquence sur la date de
de son entrée en reproduction. Les calculs effectués ont montré, qu'en
myenne, la période de vélage n'intervient pas. Par contre, il existe
une différence significative entre certains mois de l'année (janvier et
avril). La cause de cette différence n'a pas été élucidée.
2O/ L'influence du sexe du produit n'existe pas sur le facteur considéd.
3O/ Il existe une corrélation positive entre l'âge du ier vélage et le-
poids de naissance. du veau. En fait, ceci est d0 au de& de maturité
pondérale de la mère. Les veaux de génisses sont toujours plus légers
et le poids des veaux augmente lentement au fil des gestations pour
être JMxinaan versla 4ème gestation.
4*/ Il n'y a pas de relation entre l'âge au ler vélage et l'intervalle entre
le ler et le 2ème vélage. En effet, dans certaines races, précoces, il
est vrai, la femelle qui vèle trop tôt, met plus longtemps à récupérer ses
possibilités physiologiques de fécondation. Et par conséquent, l'inter-
valle entre le ler et le 2ème vélage est plus long que la moyenne. Chez
le Gobra, ce phénomène n'a pas été mis en évidence, car l'animal n'est
pas précoce dans les conditions d'élevage traditionnel et que m&a un
vélage un peu plus prkoce~ dans les conditions naturelles n'a que peu
d'action sur le déroulement ultérieur de la vie de reproduction. Par
contre, entre l'âge au ler vélage et la moyenne des intervalles entre
les vélages ultérieurs (2 à 81, il existe une relation significative, ce
qui permet d'utiliser le critère âge au ler vélage pour avoir une idée
des qualités de reproductrice de la femelle.
IV-1-2- Intervalles entre les vélages (5)
Durant la vie d'-me femelle, le nombre de veaux produits est d'une
grande importance sur le plan de la productivité du troupeau. B* que
l'intervalle entre les vélages soit wie durée englobant plusieurs phénomènes
successifs (durée de l'intervalle entre vélage et premikre saillie fécondante,
du&e de la gestation), il constitue en lui-même un critère intéressant de la
fertilité des femelles.
L'intervalle moyen calculé à partir de 1.254 observations est de
473 jours + 8 jours, soit environ 15 mis et demi. 11 faut par oon&quent
attendre en moyenne 5 à 6 mois pour que la femelle Gobra vêlée, soit de
nouveau fécondée. Ceci est le résultat obtenu en station. En brousse, cet
intervalle est classiquement de 18 mois, mais lorsque les conditions cli-
rratiques sont aawaises, ce qui est le cas depuis quelques années, l'inter-
valle devient plus long jusqu'à 22 mis (2,111.
/
. . . .

5
L'analyse de l'intervalle obtenu en station montre que dans seulement
39 p.100 des cas, il est inférieur à 395 jours (soit 13 mois) et dans 44 p.100
des cas, infkieur à 456 jours (15 mois>, ce qui est une performance t&s fai-
ble. Les raisons évoquées pour expliquer la longue dur& des intervalles sont :
1) La pr&sence permanente des taureaux dans les troupeaux, ce qui entr&ne,
à cause de saillies trop prkoces, une diminution de chances de fécon-
dation des fa&les.
2) Les causes alimentaires quantitatives, qualitatives.
3) La lactation.
Divers facteurs ont été éttiiik dans leur relation avec les inter-
valles entre les vélages. Ce sont les suivants :
11 Intervalles en fonction du mois de vélage
2) en fonction du sexe du produit
3) en fonction des performances du produit précédent (effet de la lacta-
tion et de la gestation)
4) en fonction de l'année
5) en fonction du nw&o de vélage
6) liaison avec le poids du produit obtenu.
Les r&il.tats de cette analyse sont les suivants :
1) Il n'existe pas de différence significative entre les différents rrK&s
CFOO5 = 1,31 4 1,801, Cependant, on peut noter que dans l'ensemble, les
valeurs des intervalles les plus importantes se rencontrent dans la p&
riode de fin d'hivernage et de post-hivernage.
2) Pas de différence significative,
3) Pas de corrélation pour l'effet de la gestation, c'est-à-dire pas d'in-
fluence du poids du veau de rang de vélage n sur la durSe del!inter-
valle à n + 1.
Pas de corrélation pour l'effet de la lactation, c'est-à-dire de
liaison entre le poids au sevrage du veau de rang n sur la durée de
l'intervalle n à n + 1.
4) Entre les différentes années, la différence est significative, mais il
faut signaler que les vélages jusqu'en 1969 se produisant toute l'année,
les femelles n'étaient pas placées dans des conditions similaires. L'ins-
tallation de la saison de monte permettra de cerner mieux le problème.
5) Les différences entre les moyennes d'intervalles sont très significati-
ves, Du ler au Sème intervalle, il y a une diminution t&s nette de la
valeur des intervalles (19 p.100). Ensuite, il y a une légère rwnontée,
puis la valeur se stabilise.
6) Il existe une OorrGlation positiv0 et significative entre lrintervalle
du vélage n au M%age n + 1 et le poids du prcduit obtenu. Plus l'inter-
valle est long et plus la femelle a la possibilité de reconstituer ses
réserves et de mener à bien une nouvelle gestation.
IV-l-3- Installation de la saison de monte (6)
L1analysed'uncertainncanbrede
facteurs dont :
La répartition naturelle des vélages
/
. . l .

6
l'évolution pondérale des :mères
l'évolution pondérale des produits
l'intervalle entre les vélages
la mortalité des produits en fonction de la période de naissance
l'organisation et le anode d'entretien du troupeau,
a permis de ~ttre en place une saison de ente située du 15 août au 15 dé-
cembre de chaque année.
L’intérêt de la saison de monte est très important car elle prmet
de regrouper pendant une seule période l'ensemble des naissances. Ainsi les
anhux seront-ils tous placés dans des conditions identiques, ce qui est
inportant par exemple dans le dcmaine du testage et de la comparaison des
taureaux. D'autre part, les opérations telles que les vaccinations, les
supplémentations,
les sevrages peuvent être appliqués toujours à la m&ne
période et en un nombre minimun d'opération.
Cette saison de morite est appliquée depuis 1969 à I&ra et actuel-
lenient 91 p.100 des naissances hr1OOnaissances 1972) ont lieu pendant la
saison de ente. En effet, m exemple, en 1972, 9 naissances ont eu lieu
en dehors de la saison pvam&e en ,raison du faible nombre de parcs a la
disposition des anhux, donc de leur proximité, donc du passage par les
mâles des clôtures pour rejoindre les femelles.
Malheureuseme&, la climatologie ex&&emen-t mauvaise des dernières
années n'a pu permettre de mettre en évidence les bienfaits de l'opératic.%
IV-2- AUTRES PROBLEMES EXUDES
IV-2-l- Durée de la gestation (14,151
La du&e de la gestation est étudiée depuis trois années au C.R.Z.
de Dara QCI les saillies d'une part et d'autre part les vilaes sont relevés
systé3wtiquemen-t.
La dur&e actuellement déterminée sur 183 observations est de 293
jours t 2 jours.
La du&e n'est pas significativement différente selon que les produits
obtenus sont des mâles ou des femelles (F = 0,471.
Les données selon le pexe se présentent c-e suit :
Nombre observations
Moyenne
Intervalle de confiance
IV-2-2 Age de la puberté chez les femelles (14,i5)
A l'occasion de l'étude du rythme des chaleurs et de la p&?iode inter-
oestrale, les jeunes falles sont placées dès 12 mis avec un mâle vasecto-
misé chargé de détecter les chaleurs &entuelles. Les résultats sont encore
tis peu nombreux (26) mais suffisent à reconnaître le manque de précocité
de la femelle Gobra dans les conditions naturelles. Eh effet, l'âge moyen
auquel sont suivies les premières chaleurs est de 26 mois, ce qui corres-
pond aux observations sur l'âge au ler véfage.

7
Ce nxSque de précocité peW-être élimin6 si la femelle bénéficie
d'une alimentation correspondant à ses besoins, L'expérience d'ex-&iorisa-
tien des potentialités géné&iques des femelles a permis de rrr>ntrer que
l'âge au ler vélage passait de 1077-L 99 jours à. 900 $ 26 jours, soit une
fi$féy de 6 mois environ. Ce pont sera repris dans un prochain chapitre
-
-.
.*
IV-2-3- Etude des chaleurs (intervalle - durSe) (14~5)
L
Depuis le début de l'année 1971, toutes les génisses nées au C.R.Z.
sont placées à partir de 12 mois dans le troupeau d'étude de sexualité, Les
Meurs sont détectees à l'aide de deux taureaux à p6nis dévié selon la
m&hode de ROMMEL (196o)aLa durée moyenne calculée sur 150 observations
retenues à ce jour est 21,5 2 0,5 jours.
Un problème intéressant concerne la question de la p&enni-té du cycle
tout au long de l'année. 11 s'agit de savoir si les chaleurs présentent une
interruption saisonniè.re, Les données en notre possession sont encore en
ncmbre trop faible pour procéder à une analyse systématique ; on peut ce-
pendant, en examinant la fréquence des chaleurs observées en fonction du
mois, avoir une idée sur la physionomie du phkxmène.
Sur 150 observations effectuées, on s'aperçoit qu'au cours de l'année
il n'y a pas d'interruption de la vie sexuelle des femelles mais on note
cependant une diminution de l'activité durant la fin de la saison sèche. La
période d'activité la plus intense est observée aux mois d'août et septe%!bre,
ce qui confirme les données obtenues par ailleurs, à savoir l'époque mucirrale
des naissances (juin et juillet (6) aussi bien au C.R.Z. qu'à l'ext&ieur(2-11).
Une seconde p&iode d'activité est cbser&e mais incomparablement moins
intense en finmars - début avril. Elle est due probablement à des tiifioa-
tiens de l'alimentation animale (cf. montée de la sève et renouveau de la
végétation arborée à cette époque).
En ce qui concerne la dur6e, on distingue la période prwoe3trale,
durant laquelle le taureau suit la femelle et tente de la saillir sans que
celle-ci accepte : cette @riode dure entre 9 et 10 heures pour 75 observa-
tions. Les manifestations d'inquiétude, d'essais de saut sur les autres
femelles apparaissent plus tôt,
La duke de la période oestrale pendant laquelle la fer&& accepte
la saillie dure en moyenne de 5 à
~Aeurës (75 observations).
Enfin , A nombre de saillies acceptées par la femelle au cours de
l'oestrus est très variable. La moyenne est de 4,8 saillies mais les extrêmes
relevés vont de 1 à 23 sauts acceptés.
Les chaleurs sont très peu visibles chez les animaux c,wrants ; par
contre chez les animaux supplémentés soit en totalité (lot d'extériorisation),
soit en matières minérales seulement (30 g/j/tête de phosphate bicalcique
puis à volonté sous forme de pierres à lécher) les manifestations classiques
de l'état de nrt sont beaucoup plus fr6quemnent signalies.
IV-2-4- Etude de l'involution utérine (14,151
Parmi les composants du niveau de fécondité appréciés par l'inter-
valle moyen entre les vélages, la durée de l'involution utérine constitue une
constante qu'il convient de connaître.
Pour ce faire en 1972 les utérus de toutes les vaches Gobra ont &é
syst&natiquement et r6gulièrement palp%
deux fois par semaineaprès lepart.
~/

8
La durée de cette involution calculée sur 83 observations est de
29 + 1 jours, chiffre qui correspond assez parfaitement aux données recueil-
lies dans les autres races.
La période d'involution utérine constitue une partie de la "période
de service" qui est l'intervalle compris entre la parturition et la nouvelle
fécondation. Elle est constante et par conséquent la dernière période à
analyser est celle comprise entre le retour à la ncmale de l'utérus et la
nouvelle fécondation, la durée de la gestation étant connue.
Chez le Cobra, cette durée est donc environ de 150 jours soit 5 mis.
C'est durant cette dernière période qu'interviendront tous les obstacles à
la fécondation, hormonaux .(en pa&cxilier lactation) et nutritionnels.
IV-2-5- Essais de synchronisation de l'oestrus
La syxhronisation de l'oest~~us doit permettre
- la *vision de l'oestrus
- de rendre celui-ci plus appwent
-de rendre possible l'insémination simultanée d'un groupe important
d'animaux.
Trois essais ont jusqu'à prkent été pratiqués au C.R.Z. de DWRA.
Les deux première ont fait appel à l'utilisation de la Norethandro-
lone pendant 10 jours avec des injections de valérate dioestmdiol le premier
jour, et de F?%G le dernier jour.
PMheureusemnt l'opération s'est soldée par un échec sur le plan
de la fécondation. Les raisons en sont probablemnt :
- la jeunesse et le manque de pticocité des femelles
- l'alimentation précaire dont elles ont pu bénéficier.
- l'inexpérience des opkateurs chez ces animwx
- les effets propres dus aux oestrus induits.
Les chaleurs ont été syst&iWiquement contrôlées dans leur apparition
par l'utilisation d'un taureau à pénis dévié selon la technique de ROMMEL.
70 p.100 des femelles ont éte synchronisées ; 48 + 8 heures ap&s l'amêt
du traitemnt.
Lorsque l'I.A. est pratiquée à la 60e h. 65 p.100 des femelles sont
en chaleur depuis 12 heures ce qui normalement constitue le bon rmmsnt pour
l'insémination.
Le 3ème essai a été pratiqué à l'aide de m&hyl-6 a acetoxy - 17 a
progestemne (Specia - Fax%&a11 qui s'administre par voie orale à raison
de 180 m par jour pendant 18 jours. Les résultats sont beaucoup moins in-
téressants puisque seulement 44,5 p.100 des femelles ont été synchronisées
de manière détectable par le taureau, en moyeme 43 heures (39-50) après
l'arrêt du traitemant blocant. Le traitement par voie orale donne donc des
r&ultats moins valables que ceux obtenus par voie parentale mis présente
l'imnense avantage d'une plus grande fac%--té d'application pratique.
Les travaux dans ce domaine vont être activement poursuivis.
La synchronisation clinique paraît donc d'application relativement
difficile du moins avec les produits exp&imentés jusqu'alors.
Mais il faut signaler et nous l'avons vu dans les chapitres Pr&é-
dents que le milieu naturel se charge d'une synchronisation qui pour n'être
pas regroupée dans un laps de temps très court n'w est pas miqr) effective,

9
En effet, ilexplosion des capacités de fécondation des animaux
après l'hivernage traduit bien l'action très importante du flushing
alimentaire qui s'applique à l'ensemble des vaches dont une forte proportion
est fécondée durant une période courte.
IV-3,. INFLUENCE DE QUEUJUES FACTEURS SUR LES PARAMETRES DE FECONDITE
IV-3-l- Influence de la saison et de la nutrition (7,8)
Ces deux facteurs ont ét6 regroup& parcequ'en fait sont indissolu-
blement liés. En effet, les diverses variations saisonniÈres observées s'ex-
priment essentiellement par une plus ou moins grande disponibilité alimentaire
aussi bien eur le plan qualitatif que sur le plan quantitatif et ont des
conséquences physiologiques très importantes. Sur le plan de l'évolution
pondérale des ankux adultes, il a éte menti que des variations saisonnières
kportantes existent. Ces variations peuvent atteindre jusqu'à 20 p.100 &
poids des animaux si l'on compte le Poids de ceux-ci au cours des mois les
plus fwwbles (novembre décembre) et des mois ler.plus d&favorables (juin
et surtout juillet). Il a e-té ~montré aussi que la vie de reproduction a une
influence inportante sur cette évolution pondérale (9). En effet, les pertes
de poids les plus sensible s sont enregistrées pour les femelles vêlant au
Cours du Premzr et du deuxième trimestre. A la fin de l'année, seules les
vaches vêlant aux troisi&e et quatri?? trimestres ontun poids supérieur à
Celui qu'elles avaient au début de l'année.
De même au niveau de la croissance, l'effet saisonnier se fait forte-
ment sentir, elle est véritablement en dents de scie et suivant le ~~)is de
naissance, les résultats pondéraux aux différents âges sont très variés (8).
Cette évolution saisonniers de la vie des aniz-wx se rerh?ouve au
niveau de la &Partition des naissances ; celles-ci, ccznptabilisées depuis
1955, ont été réparties Par mis. Les résultats apparaissent sur le tableau
nO1. Aux mois de mai, juin et juillet, ont lieu environ 46 p.100 des nais-
sances. En 1968, les saillies ont été suivies pendant toute l'année et les
Fsultats pr&ent& au tableau no2 oorroborent ceux du tableau prkédent,
a savoir que les mois d'août, de sePttire à novembre sont les plus propres
2 la conception -(6).
bis Nombre p.100
Mois Nombre p.100
1
153
5,56
:
0 6
4,87
2
228
8,29
3
232
a,43
3
1
0,81
N
1 8 3
6,65
4
1 5
12,19
5
321
11,67
5
9
7,31
6
473
17,20
6
9
7,31
7
464
16,87
7
5
4,06
8
243
8,83
8
6
4,87
9
159
5,78
1:
26 23
X8,69
10
9 1
3,30
21,13
11
9 2
3,34
11
20
16,26
1 2
111
4,03
1 2
3
2'4
Yotal 2.750
100
TO-kil
Tableau no1
Tableau no2
. ./ . .

10
Le caractère saisonnier des saillies fécondantes est donc très net
au niveau du troupeau, Sans qu'il y ait semble-t-il un ancestrus
.
saisonnier
véritable, on assiste cependant à une véritable explosion des possibilités
de fécondation au rmnent où les femelles ont retrouvé un équilibx?e physio-
logique correct après le début de l'hivernage.
Les différents composants de :La féconditj p&&dement traités dans
ce rapport ne seront pas repris en détail dans l'optique de l'étude de
l'influence saisonni&e, mis on peut rappeler que la saison et ses cons&
quences nutritionnelles agissent au niveau de l'intervalle entre les vélages
au cours de la même année et d'une année à. l'autre, sur le taux de fécondité
et de sevrage (67 3 81 p.100). (7).
Pour vérifier l'action du facteur alimentaire sur les performnces
pondhles des femelles Gobra, une expérience a été menée visant 2 élcer
ce facteur limitant en distribuant à un lot de 28 femelles un concentr6: équi-
libré distribué à volonté depilis leur naissance (14,lS).
Les femelles ont été placées Zï la reproduction accunpagnées de lots
t&ins non supplémentés en janvier et ioût 1970 soit à un âge rmyen de
18 et 24 mis respectivement.
Les premiers r&ultats concernent l'âge au pmzmier vélage. Tls sont
les suivar& :
Lots supplémentés l 96 p.100 des femelles ont vêlé (1 femelle stérile
.
maintenant éliminée à 4 ans et 3 mois) - à 925 et
940 jours.
Lots tbins :
100 p.100 des femelles ont vêlé à 1.100 et 1.260 jours.
Le gain est donc conséquent. Il faut noter qu'en moyenne, on a
intérêt à placer les femelles assez tôt à la reproduction rrb%e chez les animmx
nm supplémentés. Cette opération permettant de gagner une année sur la pro-
duction de certains animaux.
En ce cui concerne l'intervalle entre les vélages, les hultats
s'énon~aat cxmne suit :
Lots supplémentés : 100 p.100 des femelles avant vêlé une première fois
ont eu un second veau, et 45,4 p.100 Un 3èi~e veau.
Intervalle 1 - 2 = 384 jours
Intervalle 2 - 3 = 351 '
Lots témoins : 83 p.100 des femelles ayant eu un veau en ont eu un se-
tond et Op.100 un troisième.
Intervalle 1-2 = 403.
A la lumière de ces données, il apparaît corrm certain que la femelle
Gobra, lorsque son mvimnnement devient propice, possède une précocité très
correcte et des intervalles entre les vélages inférieur à 395 jours, ce qui
constitue une excellente performance. Cette expérience permet aussi de mm-
trer que lorsque les conditions alknentahs mises à la disposition des ani-
mux sont normales, l'influence saieonnière disparaît et ces femelles sont
fécondables, et fkondées,quelle que soit la période de l'année envisagée.

IV-302 - Influence de la production laitière
La produ ction laitière intervient au niveau des intervalles entre
les vélages. Les analjwes effectuées a ce sujet mntrent que si la lacta-
tion n'intervient pas sur le plan quantitatif du fait des capacités laitières
trk faibles des femelles de la race, elle intervient certainement sur le
plan qualitatif, par sa seule présence, qui agit sur le rétablissemnt de
la fonction ovarienne. En effet, tant que le veau est sous la mère (sevrage
entre 6 et 7 mois+ en rmyenne)La féoondaticn ne se produit pas. Il est pro-
bable d'ailleurs que là aussi, l'influence nutritionnelle soit le facteur
uausal essentiel du phénomène (7).
V - QEL@JES INFORMATIONS SURLESW~
Actuellement au C.R.Z. de Dara un certain nombre de jeunes mâles sont
Cédés à des éleveurs locaux afin d'a&lîorw la production moyenne de leurs
troupeaux. Malheureusement, la demande est assez forte et par conséquent la
qualité myenne des reproducteurs cédés, d'ailleurs non testée sur la descen-
dance est d'autant plus faible que le non-km d'anirmux cédés est plus grand.
C'est pourquoi llimplantatîon de 1'I.A. doit être une &ocwtion importante.
Il convient donc de dresser des tics pour la monte. Les opérations sont en cours
et ne prkmtent pas de diffîcult& essentielles mis à part le fait que
ces mâles ne semblent pas posséder une ardeur particulièrement remzquable.
Actuellement, une dizaine de taureaux est drem6e.
Les projets en oours comistent à effectuer un pr&estage des jeunes
animaux qui ocmprend une étude de leur capacité de croissance à moindre
frais, une étude de leur spermtog&Gse et un dressage conoomitant.
Les résultats actuels concernant le sperme rkolté sont les suivants :
pH
6,l
MurtïLité
4
Volume (ml)
2,40
Concentration
1.300.000
Amm3lies (%)
8
t+XtS
(%)
10
Réductase (mn> -) l,3
CONCLUSIONS
Les données concerkant la reproduction sur le zébu Gobea permettent
actuellement de se faire une idée assez prkise de la vie sexuelle des
femelles.
Il apparaît très nettement que :Le canportement de ces animaux est
très fortement tributaire des facteurs bioclimatiques dont l'action se tra-
duit essentiellement au niveau des disponibilités alimentaires qui à leur tour
oonditîonnent les réponses physiologiques des animmx. La reproduction fait
pwtîe des activités productives qui sont réduites lorsque les possibilités
alimentaires qualitatives et quantitatives se trouvent réduites.
Par con-, si l'animal se trouve placé dans des conditions norsmles
d'existence, il extériorise des possibilités tout à fait remarquables sur les
/

1 2
plans de la production de veaux et de viande.
C'est-à-dixe que les opérations de sélection effectuées sw ces
animaux peuvent se poursuim sans apphhension, mais aussi qu'elles doivent
obligatoiremen t s'accompagner d'une iPrnéli.oration du cadre de vie W.imenta-
tion etabreuvementenparticulier~.
RESUME Dans ce rapport, il est tenté de faire le point sur les diverses carat-
téristiques actuellement connues de la reproduction chez le zébu Gobra.
Sont analysés successiwment 1"âge au ler vélage, l'intervalle entre
les v&.ges, les problèmes posés pw l'installation d'une saison de monte,
la du&e de la gestation, l'âge de la p~%ert$, les chaleurs (intervalles et
du&e), l'involution utérine, le problème de la maitrise des cycles oestrims.
L'étude de certains facteurs influençant la vie de mmmduction tels que la
saison, la nutrition et la lactation est ensuite abor&e. Enfin, on donne
quelques informations mr les mâles.

1 3
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