OFFICE INTERNAT1 ONAL DE~ ÉPIZ 00TI~s ...
OFFICE INTERNAT1 ONAL
DE~ ÉPIZ 00TI~s
Prophglaxie de la peste bovine
Nouvelle méthode économique de préparation
du viru’s-vaccin bovipestique caprinisé
sur boxf réagissant
P. MORNET, Y. GILBERT et R. MAHOU

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4 l,‘l’5hJlr’I,oI I)l? (:itl’l:\\Iws

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Or, I;I f-tlbvrc ;Ifl~i~ililtr
sIippor10 InaI la captivilE et (( s o r t 1)
eollvctl~ ~d&S qc)11 ;iïrivk ,ï 1 Y tahlr tlm affeclions la tentes
iprtcbirmoriic c l hroliïhn-priciirnniiic cn parliculieï [I:I). 1 1
fi agil là. *i l ’ o n cor~~sul~c. par rurmple. lca slatisliques d u
IahoraIoiw dr krtllako (Soudan franCais), d’un déchel. non
IlQg1igV?ilhl~.
piiisqllc. rn IWll~c IllOiS, Allï 8.670 ClliWIW Whe-
tth, 4 7 8 , soil 5,: p . 100. sonb merles avant l’inoculation. Et
c~pcndani In p6riodr ri’nhwrvntion wI rklnitr au minimum.
UIIC pcrk similaiw dr 5 p. 100 WI enrepifi;trt% A 1’ (1 Tndian
Vrterinar>. Rcwarch Tnstitllir IzaInagar H.
E n f i n , (Iucl~ucs iIllilllBlIN mcurerit tl’üffectioih illtercurfwl,
tri t*ntre I’irirtcirlnlior~ ct Ir iSil4TifiW.
1.a ~&w~[)(ivilG dos chi~vrns il\\1 virns caprinisé varie considé-
rahlerncnf s u i v a n t l a rwr. Ailtsi, CII A . 0. F., l a g r a n d e
chèvre du ~sahcl montxc unr Irllr ri%isfnncc a11 virils q~~‘clle w
préte mal ;i la production. On doii rrcotlrir ;)Il\\ pfllilcs chi*vre~
du eud, benlwollp pins seneiblrs. 1,~s nrolifa tir orllc r∈tance
ii’ont, p a s f36 élncidk T>a premikre, vivant dans Ics ~O~I~S où
la peste, bovine s é v i t ü 1’i:tnl enzootiqnc, possEdc-l-clle une
&sistance CC crypPique M de contact ou raciale? Des invesliga-
Cons ultérieures pcrrncltront, peul-&lrr d’y rFporidrc. Parmi les
caprins coneidér& comme le,s plue récepiifs, ilne forle propor-
tion nc pr&ente pas la r,énction I.liermiqw carnd6risliquc, qui
wristilric irClltPll~ITWr~~ Ir wnl critèrr valahlr dr l’iril’ctction
virale.
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13
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- 4 .

M O Y E N N E
DéCES
S O M B R E
P A R CAPRIX
SON
MORTS
,,AB(>RA’I‘OIRES
iCHATS
avaqt
t+ceptifs
mu éliminés
rrTrLts8s
de doses
inoculation
post-morten
produites
-Acheté / U t i l i s e
-1
BAMAKO
0.070
476 (a)
3 . 9 2 4
3.739.100
132
/
932
(1955 à 1957)
(5,5 %)
(45,3 yoj
l
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MUGUGA
!#.034
407 (a1
5.384
11..509.100 1 . 2 7 3
2.13;
(1954 à 1950)
(4,s %)
(59,6 :d)
FARCHA
Non
Non
NOll
Non
233
1 . 8 2 1
(195G)
ittdiqub
iudiqur:
indiqué
ittdiqué
( 3 1 %)
/

l’inoculation. La Gaciiorr générale ent peu nrarqu+. hien ~IIF
l’état d’entretien des animaux ne aoit pas excellenl-.
1,a température redevient normale vers le septikmr ,~OIIK OII
le huitième jour suivant l’inoculation.
‘Cous les animaux tic révèlent, crrsuilc r6.sislarll.s ? 11fw ino-
culation virulente de peste bovine.
9,~ t.it.re du vaccin paraît, d,éjI:1 satisfaisarll, ~G~~‘IIII \\<VIII
fournid, en moyenne, 400 gr. dc: ptdpc: (rate (11 gilll~lil~llS
broyé”-) représent.ant 100.000 dosrps vacrillales (en SC fondant’
-.
sur cetAc u n i q u e rxpérie.ncc: qtti Il’ilVilil I>iW altciril IC tmiil1
final).
‘I’AlxE.\\ 1. I 1
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NO
DOSE
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9 . . . . .
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11 . . . . .
0,004
1 2 . . . . .
0,004
1 3 . . . . .
Témoin
11 . , . . , Témoin
fa) Les doses indiquées rorrchpondent au poids d’organe\\ fr:siç (rais ri.
ganglions) entr:int rIans la composition du vaccin.
Toue ces zébw. sauf dem non rbceptXs! offrent uri~ r&w
tion thermique nette. débutarit du troisième au ~quatrihme joui
après l’inoculation; la températurc, redevient, r~o~~nale ci ,ï
?‘jours plus tard.
P a r cour$quent, chaque gramme d’~rga~tc I’1’;1is ttr \\~a11
sans bcwx réagissant, ;i l’inoculation de vil~ll+vac~c~ill Iwvi~-
p&iquc caprin&6 rcnfcïme, a p r è s lyophitisalic~ii. I)tiis de
260.000 doses minima vaccinales, pour 10 zébu.
Un veau fournit 400 grammes au moins de pulpe de rate e.t
de ganglions. ~t:prtSnctll;llrl rlc>tlc- 100 ruilli0ii.s do tlows *linirrlil
vaccinales.
c) Le même titrage répété a donné des réaultal,$ identiques.
Cependant. une différence d’un logarithme est enrc~gistrtie lors-
que la première dilution est soumisr Sh une brève wrrlriflrpa-
tion avant, préparation de+s dilutions suivants.
Un millilitre de vaccin composé à parties égale de pulpe
d’organes (rate et ganglions) et de eang contient donc. après
Iyophilisntion, 125.000 dos~,,r;
rni,nima vaL:cirialcs poiir Iv
I. ----A-


E M P L O I DANS Lh PR.\\TlQIJE.
1,~ rlombrr tlt! doses jusqu’i~ci produit Ct Dakar g’éli:\\c ,:1 :
1.956 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
491.300
ll3h7 I;nnri;ow :. mnm+..mL...-\\
cl-1 ne.fi


- 13 -

- 14-
e) L’allure régulière dc la courbe thcrmiquc des bovins non
inoc&& (‘) et l’intensité de la réaction fi:,brile suivant l’ino-
culation garantissent la précjence de viru% rhez l’animal (( don-
neur H. T,e rkquc d’insuffisance .tTu tilrc est donc mininlc.
f) Enfin, la te 1
c mique elle-mémc de pri:paration du vaccin
est, considérablemcni simplifiée : lrs manipl~lalio~ls sonl rPd\\li-
tes au >Strict minimum, puisque, aprhs broyage, Ic prodnit OSI
rEpnrti direct,emcnt co ampoules sonm~iws c>nslii Ir :I 1;1 tlcwic*-
cation et scelléas sous vide.
A ‘titre d’exemple, ,si n o u s cnvisagcons~ 1a ~~XIII~~~ icui ~II
vaccin nécessaire pour toute 1’A.O.F. (“). +soil 4 millions de
dows par an, en utilisant soit des caprins dal16 les conditions
du laboratoire de Bamako, soit, des veaux, If> c*nÎ~b dcn ;I~lirnaux
Ilkessaires fS’6lhVWilii com~pari~tivcmerlt à :
Bmmako :
40 vralix ii 10.000 fr.: jsoit . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . .
400 .OlNl
C%**

- is -
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