FIEBUBLIQUE DU SENEGAL 14INISTERE DU DEVELOPPEMENT...
FIEBUBLIQUE DU SENEGAL
14INISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
..tT3STTTUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
@;&.A
AGRICOLES (1,S.R.A)
-tif
. A ._
s
.I-.j-.-..,iT...Iil <~
'LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
'
44
/
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
BP 2057
_DAKAR ':' HANN
ETIOLOGIE DES KERATOCONJONCTIVITES DES BOVIDES
RECHERCHE DE P'.!ORAXELLA CHEZ LES TAURINS NDAMAS
DU SENEGAL
I- OBSERVATIONS REALISEES EN SAISON SECHE
Par M. KONTE

ETIOLOGIE DES KERATOCONJONCTIVITES
DES BOVIDES
RECHERCHE DE MORAXELLA CHEZ LES
TAURINS NDAMASDU SENEGAL
1 .* OBSERVATIONS REALISEES 15N SAISON SECHE
Par M. KONTE
I N T R O D U C T I O N
La kératoconjonctivite s:observe de façon constanto ULÎ:~ -Cos
animaux domestiques2
en particulier chez les bovins. Un coup ::7+:i7
général indique que ces manifestations cliniques semblent r:..vëtir
une incidence plus marquee sur las bovins du sud du pavs (sons
soudanienne et soudano-guinéenne, biotope du taurin Ndaw.) yu.: .i;r
ceux du nord (partie sahélicnne du Sénégal. biotope du z?b~~ :;~~~;~a).
Ces faits dFobservation appellent l'analyse de l~+tîolo~i.,~:
apparemment multifactorielle.
Les facteurs sont :
n.
soit infectieux (à Bactérie, à Mycoplasme, a Rickettsff:: 01.1 :;
Virus),
.w.
soit parasitaires (3. filaire ou h Thew),
'= soit carentiels (avitaminose),>
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soit mecaniques (grains de poussière, brindilles diverses,.
irritation par les insectes, etc,..),
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- soit chimiques (brûlure par 13air chargé de particul ~ c. ’
‘. ,.‘Y~:
vapeur d’acide sulfurique, photosensibilisation après. t.S~,?it.- ?grnt
a la thiodiphénylamine, etce.,),
Le pronostic est en général plus ou moins favorable pouz; ï::j
majorité des affections engendrées par ces divers agents, <.Yi:g::n a
dant, un cas pathologique est a redouter :, la keratocor-ij C:K; Llvi’i;~
i n f e c t i e u s e , Elle e s t c o s m o p o l î t c , conta@.eusc, spécizS.le 2.:
‘!J c: ‘.
vins, inoculable. Le pronostic economique en est tres SP::...
d 1.1.
moins dans le contexte d’un elevage moderne, intensif 01.: .~~I-I:‘L
intensif (3). Les difficultés rencontrées dans son étuds ~2.~~2 1. Lt:
dire à WILCOX (5) qu?‘;en réalité, la kératoconjonctivitti l!~!f’:.a:
tieuse des bovins n’est ni une entité clinique, ni une eitii, 1
étiologique, et que si son caractère infectieux est évidr..?it,
1.: ::
agents incriminés sont multiples, agissant soit en salit ::rj::,‘,
soit en synergie*’ 0 L’agent bactérien impliqué au prcmizr ~II G .:,,t
Moraxella
- (3) o Est--ce le cas au S&égal, ou est-,ce que p?.l:t.:, ;
d’autres bactéries, proches ou éloignées, sont déterminantes
CPest l’objet de notre étude qui intéressera dans un prei,kicr t,G;fips
les taurins Ndamas, en 1986, et plus tard, dans un deuxi!. .: :l’-.
les zébus C+obra, en 1987.
Nous pensons qu’une tellc étude se justifie dans 1~ Y~~.~,.~~~;;,.~
.i 1.
où la nouvelle politique de 1 p Elevage s V oriente vers 1 intc;: 1:;. 1. f’:L,-.
cation des productions animalesf dont le corollaire est 1. ~!i.n~~?~:::<~nc-
d9une pathologie de circonstance0
Ainsi p chez les Ndamas, 1 Y étude, sera menée en deux i;l’!:i,.,< ‘5‘ _ 31x
cours de la saison sèche d’abord (janvier - mai 1986) ou i;!~c:or- ;-::-~:e
ment les manifestations cliniques su‘ atténuent ou m$me s 1 c:stoi;,;~~--.:, 9
avec cependant persistance du &erme dans le site, puis en S<$i ::;I>:I
des pluies (juin -’ septembre 1986) où les symptômes son4; on ~.,l;i.:l=
cipe exubérants (31, en rapport avec les particularités SiJi.:;:,.:ml.c!..~~
logiques D

Ce premier document rend compte des résultats enregi?t.:-L:.-
CL lfîssu de la première phase,
Le second sera consacré aux études effectuées pendant l.*i-!.E.-~
vernnge.
MATERIEL ET METHODES
Animaux
Il s'agît de betes de race Ndama, la seule adaptse (3 c.': CJ:J~
maine bioclimatologique du sud, Sénégal.
Pour chacun des six départements que compte la régior; wtu
pelle de la Casamance, 4 a 5 troupeaux sont visités. L C? s yl- $ j, + v -, s
ments sont effectués uniquement sur les animaux présentant 42s
symptômes caracteristiques
: kératite, kératoconjonctivit::, C~V,,
jonctivîte, ou simplement, larmoîement intense avec ~llOt~~.l~iI1G'i~~, 3 <.
Au prealable,
des informatîons sont recueillies au;l?h G:...
eleveurs,
en manîere d'épidémiologie
analytique sommaire
1
-. i..,>,Z
.i . _ . I
aux catégories dfanimaux touchés: aux circonstances diapr,w-( GI -‘L!-
d*évolution et de disparitîon des manifestations cliniqu:::.:c
Matériel de prélèvement
Il se compose essentiellement dgun écouvillon du com:~-:r:c:>
stérilise et placé dans un tube à essai sterile bouche i_tu i;oOan
cardé ; d'un bouillon nutritif ordinaire enrichi en tryF:;(:r;: ct
en sérum de cheval, comme milieu de transport 2 d'un réc:hriu4
modele camping-gaz et dgacccssoires divers.

Milieux de culture
Pour l'isolement et lîidentification
dPespèces de 1;: :c‘;,:r!i.:ile
des Neisserfaceaev nous avons sélectionné les milieux suivants _I
gélose nutritive ordinaire, gelose au sérum de cheval, g@loi:~~ ::IL~.
sang de cheval, sérum coagule,; Nous avons en plus utillsd iii3e pk-
que AP1 (RPI '- 20 E) pour une i$tudc précise du profîl '~foc?Q.~~:f<:~uc~ 0
Méthodes
- Sur le terrain
Sur l"ariima1 contentionné, on effectue un écouvillonn,:;~
du
cul-de-sac conjonctival des deux yeux, séparément. La présr+n:.:.J: CL'
lïabscncc de vers parasites du genre Thelazia est notez (.Y'!.
Sous la flamme du camping 'gaz, lv ecouvillon charg6 d.:? l..~n:-:
est séparé de sa tige aux ciseaux et reçu directement dr:ns un I;uQe
contenant le milieu de transport et dventretien. Le tube :;st recoud-
vert de papier aluminium par dessus le coton cardé9 et mnînttinl1 k
la température ambiante (autour de 28°C) sur un portoire
*= Au laboratoire
Les milieux de transport ensemences sont placés ,G l'itu~~.:
réglée a 32°C (température optîmum do culture pour Moraxella'~ ;)i.;'i-
----- - '
dant 24 heures.
L7isolement puis la culture en souche pure sont effcctuAs sur
gélose-sérum, et lPidentiffcatîon
nécessite les autres mîllcux
solides, la gélose au sang notamment, ainsi que les plaques 31,
La bactérfoscopic est essentielle dans ce processus d;i\\ic~iti-
-
fication,

- 5
.-
RESULTATS
Observations cliniques
Tous les troupeaux visités présentent, à des degres d:.vors,
des symptomes,
malgré la saison, mais en géneral la proporv:i,31:
dFanimaux atteints est assez fnbble (3,7 p.100). J. NICOLLET :5
W. BUTTIKER,, en Côte d'ivoire (4). sont parvenus aux memcs conclu3
sions. La symtomatologie est multiforme.
Le tableau ci-après répertorïe les signes cliniques o:,serves,
Il ressort de ce tableau que dans le département do Ziguinchor
(Niaguis), toutes les formes cliniques sont présentes et que 'Ls
morbidité (4,5 p,lOO) est relativement importante. Ccttc; I--I~ .1~::r-,t:.2
homogénéité de la distribution est notée aussi a Oussouy:: i1:u.i "., Ta.“<
L c .L . I-
che le plus fort taux de manifestations cliniques ('7 p.lW>, :;?.tï3i
qusa Sédhiou où cependant les formes débutantes prédomfntintI et ïes
jeunes particulièrement touchés, quelle qu p en soit 1 y étioloF:i,2 pf3.r
ailleurs.
Dans le département de Kolda/ l'incidence est plus marqwi'~
chez les jeunes,
Vélingara est la zone où existe le plus de kératites, s:irtout
chez les veaux. A noter quoau moîs de novembre 1.985, les c~'i~-:~ur;:
de cette localité avaient signalé un foyer de kératoconjolïcsYivft:1s
l~contag~euscs"Z ayant touché plus de 50 p.100 des jeunes r6pw:$is
dans plusieurs troupeaux du village de Baty. Les lésions auraient
régressé au sortir de l'hivernage ; des guérisons rapide:. ?ursient
été obtenues grâce 8 une application locale de sucre en poudré dans
lgoeil malade,
*
Par ailleurs, il faut noter quyen général les troupeau, sont
massivement infestés par las tiques et que les hémoparasitoe:.s
.2 t
les helminthoscs digestives sont fréquentes.

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Au total, on enregistre un mauvais état gén&al chez ~~i~:r;;:;,:~
dYanimaux malgré la persistance d?une bonne valeur nutritfx:; dç.:::
pâturages naturels,
De lPavis géneral des elcvcurs, les manifestations dz !<i>iJ'+to,-,
conjonctivite ont surtout lieu en hivernage et touchent csscrrtielie-
ment les jeunes. Cependant des cas sporadiques existent toi:t 1:
long de 19année.
Un nombre important de bovins adultes présentent und ~?;XC-; ;Y!.
cation cornéenne permanente, Il n'est pas rare non plus qu,! l.<.z
veaux déjh atteints fassent des rechutes multiples.
LPassociation kératite La thélaziose est souvent notéc,
Bactériologie
-.
Lvobjectff premier de ce travail est de savoir si oui 91.: Y!:?,;
la keratoconjonctivite infectieuse des bovins existe ail S:.n&;;:l.
et dans l'affirmatif, si Moraxella bovis est l'uniqui: aT;cnt. IJ+-i:,-jr
minant, comme i 6st affirmé dans la littérature (3).
L*analyse bactériologique des prélèvements noa, ti &JCb II jii(J'ljG:~,t ~
révélé une moraxulle, memc si z,::rtains foyers de kéracon.1 r!nct 3.v 'ite s
revêtent une allure contagieuscfi Cependant, entre autres gc:':,~i::;
classiques de cette niche écologique, une bacterfe de 1::. I~L!: :ic.
famille que Moraxella est révél4e
3 il s'agit de lVesp&co Ac::ix:;»-
WI - - "."I._._
bacter calcoaceticus vair,
lwoffi,
- - Ce diagnostfc est établi C:i;
collaboration avec le service des Collections de lvInstîtuL Pagtrlur
de Paris.

Un bouillon de culture pure de ce germe est utilf.s*>... if::..: 1.’ L:
veau et 12 lr;pin (métis Papillon) on instillation sous -C:.I: Io;:cl:.;;.\\:rlle
répétée, sous un volume de 0,2 ml, Aucune lésion OCCUlc?~!eP;.. Y: i-,1,
pPOVGqUé~2 e
De m&ne, une injection intra-abdomir~ale de 1 ns1 c ,: r::
culture totale de 24 heures chez la souris blanche rcstr: '2I, ' ' i y -.
i.iL
effet.
DISCUSSIONS---
Llessai de mise en évidence de Moraxella n‘a pas G :-> CL. -:.:; ~.;z,,L?t ,
Est-ce a dire que les taurins Ndamsdu Sénegal sont refr:
II s ) cJ p
I."J :,
aux moraxelloscs, ou bien que notre technique dqisolement ;:*::s%
révélé inadaptée ?
La première alternative do notre inquiétude trouver:: ïQ;!c:,nse
a travers les résultats de la prochaine campagne dVhivorna;;r. , ,'uI:rlt
à notre technique 5 c'est celle de lPEcole pastorienne (C:ou:~s I::I~
titut Pasteur de Paris, 1383) 2 s 6 appuyant essentiellement BIY 3:::
bactérioscopie, mais aussi sur la recherche de l'oxydasc~
<jC 1.1
catalasc-
de l'hémolyse,
du besoin en sérum3 de la liquéî:.ct.icl~!
du sérum coagulé, de la réduction des nitrates.
J. NICOLLET et Y6 BUTTIKER (4) ont mis en oeuvre les .m>-int.s
cléments de diagnostic pour isoler Iaoraxella nonliquefacicnti
---- )
li;loraxella bovis et Neisseria catarrhalis.
--11_.P
Nous avons douté un moment dos qualités de notre mili::!. GI
transport. Pour lever ce doute:, nous avons pensé faire uil i-d: ~k:rn~.r.;
cernent direct sur le terrain m&me de géloses au sang, 1;~ r!-su"":..!;
est que toutes les boftes se sont révélées illisibles du .;:.:.A ; 5 VX!
envahissement systématique par dos germes banaux, les D::-z.li.~;
<-_. XL. _. ._.". .L. .'
en particulier. Nous sommes donc revenus sur notre protoc~?.. in i
tial d'isolement, vaille que vaille,

. .
Force nous e s t a l o r s , dcj conc.2ure, pour l’heure, S l~S.n;3is. ’

tente de kér;ltoconjonctivite infectieuse a Moraxella d:lns l$: WC!.
Sénégal, liée probablement à unt? rGsistancc intrinsèque ch .!~I&L~B
sénégalais vis-à-vis des moraxellzs et a des facteurs é~r)Icjjyi-;.::~.~,:
peu propices au développement de ces germes. Cette hypotiiL.:L-. i .-.:..; :
3. confirmer ou a inffrmer après la prochaine campagne,
Quel rôle peuvent alors jouer les Acinetobactcr dans L~,:.~:,~.,:l-:~i
tion de ces syrnptomes,
Habituellement 3 ils sont considGrGn CGiiU’!<:
étant des germes saprophytes ou pathogénes potentiels, Ceux que
nous avons isolés sont dépourvus dc tout pouvoïr pathogené: du
point de vue expérimental, et leur culture en milieu artIric5o;
ne révelc aucune toxicité,.
Apparemment 9 Acinetobacter ne serait pas à liorigirw d’ujP~~
kératoconjonctivite. Cependant, dans la mesure où il est ‘i..i:w~vC:
astiocié 3. des kératites, à 1:exclusion de tout vers paro.nlt;
(trois fois avec une kératite focale, deux fois avec unr: J:<j];.J,i,f.~.t::
diffuse) 3 une tentative df explication peut aller dans ~,LI-~.~:~Y. r:-: " 2. -ec--
L
tiens possibles, au moins 0
a) Acinetobacter ne provoquerait aucune lésion de la cors ::; L- I:i..:
observée étant le seul fait d’une irritation mécanlr>.r _ !. . _ -:
(par les grains de poussière, les brindilles diverses. l:..s ii-,-=
s e c t e s - e t c . . . ) et parvenue au stade pathogénique do 1; op(~,cîf2~...
cation,
Cette modalité expliquerait les Pvrechutes multiples’* observées
dans les troupeaux et exclurait la mise en jeu de mécanismes
immunitaires. En effet, dans l.os cas de moraxellosco 02 #existe
une immunité, la maladie sevit surtout chez les jeune:; c..:t les
veaux déja atteints ne la contractent plus (3).
1 .

b) Acinetobnctex serait devenu pathogène sous 1’;Inf’lucnce Gt; I:‘IC.
teurs Gîvers, notamment des rayons UV:, comme c J est lc C<c.; ;:.-c. ::
les moraxelles non pathogènes (1).
Cette hypothèse pourra ëtrc vér9fiée en soumettant 125; ;; !.: :i. 1; 12. y’ e s
in vitro B une irradiation ultrcz.violette.
Liexpéri Ci? C .: iS i.? y;‘;,:.
meneo plus taXl. Pour l’instant 1 seuls sont en jeu ?-:.!s :“Y sol.-“ires
On peut aussi incriminer 1 Faction traumatisante d::s :)o~:rsi.~:a,:s
sur la cornée quï permettrait la penétration de bsctGrLc:o
,y-1 c..: 1.
malement inoffensives ( 3 > o
c) La kératoconjonctivite obszrvée pourrait 6tre d’ori:,:~~..,.. ‘L^Ii:‘,; ,t
tsfennc-
ce qui cXpliqUC??22ft lc caractére contagieux dt, oi.;%3,iv~s
foyers mais dans ce cas nous n ÿiz,urions mis en &VidC?i7C.<: ,.,.I,I~.. 3-c
stade prc ou post-4onJontivftc granuleusei puisque c:: c:.r’ I_ tii:r,
princeps i-1: a pas été observ6, Les études B mener dune ~2 SI:::S
tendraient a retrouver les inclusions intra,..-cytopl;~s!lïic~:?:-:i.;
3,~
niveau do la conjonctive (3).
d) La kératoconjonctfvite observee est le fait deautres I~,:;,fl:., .’ ..::
adapteos CI. l’oeil, agissant zn Solitaire ou en syncirgi,
YY ‘t_
qui expliquerait en partie l’allure contagieuse de I 1 i Jf : y’ I, : ,f., :!,: ,: : 1
en certaine période de l’ann&e (3) e
Il faut not:?r que la richesse des pâturages naturels L.,.,L:!s ;.-..tte
zone tendrait a reJeter une origine carcntielle (avftaminoscl ,:1,.
c e symptome-

C O N C L U S I O N
Moraxzlla bovis n'est pas isolé dans la partie sud du B<k+~;:::l,
biotope du bétail Ndama, pour-cette période sèche de l'annc:;,
Par contre, Acinetobacter calcoaceticus var. lwoffi
-
-
- - est mio
en évidence sur quelques uns des animaux presentant dos affectlons
occulaires, graves ou bénignes, Cependant,
lv expérimentat1orr ni:
lui découvre aucun pouvoir pathogène bien que certaines nssouiatlon
étio.-pathologiques plaident pour le contraire.
Les manffestations clinfques-
au cours de la saison sè~hc:
sont relativement frequentes et variées dans leurs formes>
R E M E R C I E M E N T S
Nous remercions M, WAGENER du service des Collcctfons de l.Ins,
titut Pasteur de Paris pour sa contribution dans lDorientnt:!:n::. d:.:
diagnostic bactériologique.
Nous tenons aussi B remercier les Docteurs vetérinairt-!s lin: 1.Ia
KANE et Ibrahima DATT, chefs de services régionaux de Zfgui:lcilor czt
de Kolda, respectivement, ainsi que les Docteurs vétérinaires
Mamadou MBAYE, Directeur du Centre de Recherches zootechnlçuce (:
Kolda, et Cheikh BOYE, chercheur au C,R.Z. de Kolda, pour l':>:O?-
qupils nous ont apportée dans 1' organisation pratique de not.~l,
mission.
Nos remerciements vont aussi à 12ensemble des chefs de s(;rvices
départementaux pour leur aimable collaboration.

- 12
L9auteur cherche a determiner l'existence de la kératoconjonc-
tivite infectieuse a Moraxella bovfs chez les bovins sénégalais.
Une première campagne a lieu en saison séche, A cet@ cffct, un
échantillonnage est fait couvrant 16ensemble de la zone dCelc.:rag;3
naturelle du taurin Ndama, correspondant aux régions sud du :jays*
Les prélèvements sont effectués uniquement sur les animaux porteurs
de kératoconJonctivite
ou de larmoiement intense avec photophobïte.
L'observation clinique fait état dcune symptomatologic multiforme,
affectant 3,7 p.100 des effectifs, Lvanalyse bacteriologfqua ne
révèle à aucun moment Moraxella bovis ; par contre Acinctobacter
---.... --.
est mis en evïdence dans 8,g p.100 des cas cliniques ; le pouvoir
pathogène expérimental de ce germe est étudié, Ce résultat négc:*tif,
compensé par ailleurs par la découverte dPun germe voisin. est,
discuté en fonction de lvétio~~pathologie des keratoconjonctivites?
ainsi que la signification de l'isolement de Acfnetobacter.
----
B I B L I O G R A P H I E
1 li. HUGHES (D.,E,), PUGH (G.W,) and McDONALD (T.J.) =- Ultraviclrt
radfation and graxella bovis in the etiology of Bovine Infoe-
tious keratoconjunctfvitis. AmO 17, et. Res, 1965, (26);.
13314338.
2- KONTE (Mo) - Traitements expérimentaux de la Thélazfose occuc-,
laire des bovins en Basse-Casamance./ Rapport de missfon dans
le département de Ziguinchor du 23,5.1972 au 5.6,1972.
LNERV, Dakar, 1972.

- 13
3 .-a LE CAN (J.) -' Les affections à FIoraxella des animaux,
Thése Doct. vét., Alfort, 1971, no 79.
4
- NICOLLET (J.), BUTTIKER (W.) CO Observations sur la kératocon=-
jonctivite infectieuse des bovins en Côte dgIvoire. 1 -' Aspects
microbiologiques. R&v. Elev. Méd. vét. Pays trop., 1975:. 28
--
(2)
115~~124
:
o
5- WILCOX (G,E,) - Infectfous bovine keratocongonctfvftfa
: a
revfew. Vet. Bull., 1968, 38 (6) : 349-360.
-