PSI-Sénkgal / GM _. _- -._l-__- --- ...

PSI-Sénkgal / GM
_.
_- -._l-__- --- -I_. --.-----------.-. _.-_--_ ~--.--- ..___ -._- ____ ---.-. _ .-
._ _..
LL .--^.--..-
. . .
-_-, .L.~” II -x---1
Su;, i d\\h développement de la végétation ct de sort utilisatiou
p;tr le bétail après une inondation temporaire :
,. 1s tk casiers rizicoles abandonnés au wrd du Parc i., Djoudd
Août 1993
Christian COIWI4IJX (*)
-Mouleïd FALL. (*)
c ’ i I%i- knegal. RI) 230 Saint Louis --- tél (22 1) i? l 1 ^ 5 1 -- fax (221) 961 18 Q 1
si
ti l’&u& préliminaire sur l’élevage dans la zone périr kique du Parc Yaticbnal dei
1” ’ \\r’i;ll’i
iu Qould, l’atelier ZOOP 4 a retenu la propos on d’étudier la faisabilité
i$j,drarj! ;ue. zc,ot&hnique économique, foncière, sociale) d’u aménagement pastoral 5~ 1;~.
i trot,’ Es- ~Fourarate et ses environs) (Bremer, 1998) J.,‘objectF est de gérer une mini-crue
artificielle à partir des sources d’eau inondant cet espace afir; de faciliter l’installation
~‘HEII~ zone de prairies humides utilisables par les animaux pendant la saison Gche II
Y ;wit donc d’,attén?ler la pression du bétail dans le Parc en fawisant la mise c:n place ?C
‘_
r;-:iheu>: kologiques (( tampons )) dans la zone périphérique
Pour réaliser cette opération, nous disposons d’insuffkamment de références techniqwj
$“I ;\\i~~~!(.graphiqil~(;
Des &Ides de terrain complémentaires sort donc nécessaires a .arit !t:
pienre en place er développer des aménagements à grande échelle sur la zone Est eiu Parc:
II-clrnial!s. 19’18) Vous avons eu l’opportunité cette année de twvailler sur le même ,tJ-pe ,..k
Y !lieli stlitr à IlInondation partielle, après l’hivernage, de terres au nord du Parc du D,,ol;dj
4 .~.wr: de Débu.-Tiglx:tte) Au cours de cette étude, nous nous sommes intéressés
- RU sui\\:i de ia composition floristique de la lkgétation dans la dépression i:pres lt:
retrait de l’eau
- à la mecr:re des temps de pâturage permis par cette ressource fourragère
Pai~allèlement à cette action, un suivi du développement de la végétation et de wn
::~llisaticrn par Ic bétail après une inondation temporaire a été réalistie dans les casiers ei;ploitt;:<
px les animaux î l’embouche de Delta 2000 (Ross Béthio) . ceci afin de mieux appréhender- la
xstion (eau, temps de pâture, charge animale) de ce tvpe de parcelles en saison sèche (i;tw:ie! h
juillet 1999) et en milieu réel,
2

1 18s wfe,.vs floristrq\\i~s et Ic suivi de la couverture végétale ont été réalises <i paiyir dTiin
en.~ :.e !rnn-x.,clL i métho~ie décrite par Borjdet. 1978) mis en place pou une pcTioc.i:, ;,lldzt
T iio\\,:mhre 109: .déht du retrait de l’eau) à juillet 1999 (début de I’h: ernagt: !9::‘)) Ci~-
,:y?lerh ét:jityll j-i !cés .+!I- les 2 diagonales de chaque parcelle à raison d trentrt i:lc”u-? raie\\ t.‘i-
,I: !;a!: jec‘t C)I:? 1 pa:;++es ont été effectués novembre 1998, ,janvie* 1999. mars :Qc)9 :Ft
r:iai i9W
f%ra!lelement à l’enregistrement de ces donnees, nous avons noté la pr~~çw des
“11!7?1alI‘. V~I crtte rone. avec notamment leur nombre. leur origine, leur type et Itwr tc-nps le
>(iturqt”
1 3. t c.\\.rtlttrts
I ;i liguna 2 présente les classes de composition floristique (note d’abondarice
~~winarw) dt:\\ parcellec: étudiées; ainsi que leur couvert végétal (VS groupes de O ,I de G>’ n!.i i
( tas infitrmatic,ns wnt reprises dans le tableau 1 qui propose une typologie des 1 I.5 ~:tr~~ellw
: !I;dieeL st’lon leur groupe et leur classe Notons que plus la valeur du groupe est +le- & pli15
1 ) couv~.~rt végetal est important De même., plus la valeur de la classe est &!~Ge P~:IS i:t
~rrwlle eqt riche tn graTinééS Cappétées par les troupeaux) Aussi, les parcelle< C!C, ~..!a/xe: 1
r! Ij et les groupes 3 :t 5 sont les plus intéressantes quant à leur potentiel i~wrr-sgibr X
I cintrari’>. celle\\ des clahke5 1 a 3 et des groupes 1 à 3 wnt peu attractives pour le I..lera,’
I :I composition fil II istique des parcelles est détaillée pour chaque parcelle er In- CY- 1
(* 1 ces casws rvlcol~ Y n &Gent plus cultkés depuis 19% cn raison d’une salinité trop C~C\\ CC IC paw
l:‘zntre CI is seront courefois ;t nouveau exploités cn hkemage 1 WO Des travaux dc réhabilitation .Ic,, C; 1311.~ ,YI
L! ailieurs été réalisés en mal 1999.
3

! ; ~~~~H);,/I/~ [I , ,~lotl~i .ss: I’~s~we \\.?gvfaie la plut intsressantc: sur le ~~!~II: fou~ra,.i-i di:.
‘. :.il,~\\*ei; ,, pr&T :c\\ <jarl’, ’ 1 ‘;)nt: Elle est biw appétée par le bétail. presentia ion-. ,jt’lri. ,::lei;;
.1! :rl~ntai~~ ava;! 4:: flom: .on, cul)pot-tc 12 su~pàtura~gc et g-aine abc 7darn;;;eIlt ‘\\tda b41:, tili\\.
.:i*tti‘ L‘I
a- ‘,:i’t: ar.ri hl’e reitc i?eu produiti~~e Compte tenu de sa dtx-isi.é, on ~AI~ c~.;tiri -3, M
i>i !Mie! 2 1 - 2 tc ;?nes ;i$,.- xatitiws sL;ches (\\lS) produites par bec, ire et par ai17 (‘1‘~ :IXI~J
!‘1c’3) S iCh3nt 5;u‘lirl zéxr m a u r e ou gohra. d u ,r.p~ de ceux p$:lrwt ces parceiica In;&,c
~1‘ ,.jr(\\ll <
kg & ‘LIS
jour. une parcelle d’un hectare d’Flchi[wchloa serait ::tiiistxl
<ii !>tiUler nsment pai un troupeau de
.!
291 a 100 tètes Or, le tableau i montre C]llr: Se’.ik, 1”
y:iltyl!r~,
rcl:réwntant mi>ins de 20 ha. possèdent une densité d’EchirocXoa compatit~:n 111: ,,
:J: rendc,ntnr supérlwr à ! t MS/ha#‘an Compte tenu de l’effectif préuent sur la zone. 1’ p.jr.:ii:
3cia diff .:ile d’utilise les ressources fourragères au delà d’un mois C;C p%ura ;c
En outre, on ;‘:: L.e qu’au cours de l’étude, le pâturage de la z~,)rw n’a é i’&l i~tl’d.1 l?lOis?
*!i nover:rh; e 10%
tr8.xipeaus reprjsentant environ 450 bovins l:t IOC (xtira lui-llinanrs
ii11 ins et caprins) ét :nt présents
- les bovins (1 -l têtes) de Makhtar FALL de 10 h à 14 h,
- les bovins ( i i5 têtes) de Maderbi DIAW de 10 h à 14 h
- les bovins (70 têtes) de Mouhamédine FALL de 10 h à 14 h
- les bovins (3 1 têtes) de Mantala FALL de 9 h à 12 h
-~ les bovins ( 17 têtes) de Charles GERARD environ 3 heures par jour
I Ici; petits rumin 1r7‘ (centaine de têtes) de Déby et Tiguette de Q heures a !.I 11 .:IU ::s
-2~ delà du rnols d\\b novembre, le pâturage s’est limité en dtlcembre au passa\\:t: rapide
II,% al:im tw. mtarnment ceux de $1 F.Al ,I., Inrs de leur départ et de leur retour VC: b1 d ‘ai!trc:\\
wnes réc.emment exonderc; En outre, les graminées, ou du moins le peu qu’il en ~r\\*~t.,~;t, or::
+,hé à cette période et p+entaiemt une \\raleu! alimentaire médiocre. En janvier ci C:I “Gl~,~ies
!e< troupeatix etaient 91 les parcours post-culturaux des casiers de Déhy-Tiguct;c ct, p,~,
~~~nséquent: absentç de la Tor~e Ils n’ont fait leur réapparition que courant mars. ~;:liqt~er,ler;,:
pour un transit vers les parcours au nord du Parc du Djoudj
* rt.commandatIons pow.!.-gestion d’une-inondation
-~--.
temDoral&
~ontmne nous l’avons; precisé ci-dessus, les parcelles les plus intéressantcb pwr ,i:
+ruraqe des animaux s(\\r!t celles O<I I:<‘hitwhlon c*olot~r est dominante Une vingtaine. C?i
narcelles du site énldié prerentenf cette caractéristique (parcelles des classes 5 ut 6 <i di:,
srcwpes 1-1 et 5, tableau 1 i Slais, e?les sont réparties quasiment sur l’ensemble du parctllairc
Peur une remise en eau maitrisée er une gestion raisonnée de repousses herbacées et appétée.,.

2 1.n csemple de gestion de pâturages d 1
osiers après inondation temporaire :
Delta 2000 à Ross Béthio
l (1 rizerirb FIelta 2000 située à Ross Héthio, dans le DeltU csntral du fleuve Cénégal.
i’.!~ewi!ie dep?lis plusieurz années ses activitks en développant un aielier d’embouche bnviw
c it~terne elt ba.56 SU~ la valorisation du son de rit. I ws-prodilit du décorticage dl! padd)
~iistri%‘2 a de Jeunes bovins (2 à 3 ans), généralement de race nla-irc ou croisée emhw~ch&
w.wdan f .a 0 mois I ‘apport de fourrages est assuré une grande partie dé I’am&: [‘bar le
Yhra~c des hrrbrç du ACri (hivernaye jusqu’en janvier) et par 123 paille de riz (notamment de
,lrli l-21 ii mars) Ilais. a partir du mois de mars, les parcours d’hivernage ont quasiment
ii<parll et 11: sti)ck de paille se reduit rapidement Aui;si, jusqu’au retour des premièrtbq I&~I:;
iilillct’ le ireytinnnairt: du troupeau utilise une autre source de fourrages 1~s r(‘p(:us.,c”
Qerbaci es génerées par une remise en eau de casiers rizicoles non exploités
1 I: parceilai-e se compose de 14 casiers, de superficie variable. pour un total ;ie ‘1 1
w33w.. Ifigurt 6 i Sur ter, quatorze parcelle<, nous avons noté de janvier à juillet 19Q“i
I e\\oluiion de leur composition floristique en fonction de leur gestion (p”turaye.
!londat w7 tewipo?aire) Cc travail a été realisé à partir de la méthode des rIansectb+ dkcritt
>récédcmment 3 passages ont été faits janvier, mars et juin 1999,
- le5 per!odes et les temps de pâturage ainsi que le nombre d’animaux. utiIIsant ieb
parcours,
- les dates de remises en eau et leurs modalités

( .3i111nt pi, L:I-
I‘Lwde précedente au nord du Parc du Dioudj. le,; parceli es Q.I:C
~+r:~it;’ iweq >.:r I ‘abondance!3orninp.~ce de glamintks (appétées par le k-ail! {elon .j c as;,’
tt 1:x lc Ir c011~~ erlure t,-z-etaIe selen 3 groupes Les parcelles le- plus intéressante< 8~; :w:nt de
.rie de ieur qualit@ i‘ourragère sont celles de la classe 4 et du groupe 3
J- 11 janl:lt:r
1999 les espèces végétales présentes sur les parcelles provien;lent du
fe\\‘eloppemen! du* la ~egétation après les pluies d’hivernage trias d’inondation temp>rairt
irtiticii: -si IA‘espèce dominante est Echumhloa ~~110ncr El’ est très abonclante SILJ lec
.-arcel!C. 2. 5 6, 8, 10 et 11 et., dans une moindre mesure. sur
; parcelles 1. 7 et 9 Elle est
. ~ihll? ,t prwnte sur les parcelles 13, 13 et surtout Ii mais
ile y est minoritaire lace aux
:\\‘pt’Ja ‘es (‘E:S trois parcelles sont plus humides mais e tlement plus salées que Jtts
:.:!t;cé~ rites II en est de même pour les parcelles 3 et 4 II la végétation. a dciminant-e
cypéracées O, est beaucoup moins dense (plus de 50 % de sol nu).
lIebut mars 1999, les parcelles ont été exploitées par les animaux sans remiw en ~“i5l.i
i,nific atiw tit: celles destinées au pâturage (tableaux
._
2 et 3) II en résulte un app.auvrIcwm~nl
I_ weral des parcelles a\\‘ec notamment la disparition d’Echinochloa (espèce annue’lc’ J A:S
: ::pera&es, peu appétées. persistent néanmoins SUT les parcelles I 5, 6, 10. 1 1. et i 3
Yli-iuin 1999, apres une remise en eau conséquente des parcelles pâturables fi:- mai CT
-phut uii. on constate une reprise sensible des espèces fourragères sur l’ensernbie du
:!:jrcell jire à !‘t.. .xception des parcelles 3 et 4 Ces espèces sont F,‘chimchkoa CW/WI mi5 aussi
i ‘imo.\\r I pipcl une légumineuse très appétée par le bétail (photos 1 et 2) 1.11 p’ *d\\iction
~~kndante de L,emencec d’lkhinochloa lui confère ainsi une qualité certaine en :‘Llr’ jc wln
adoption et de sa diffusion
* gestion des parcelles
i t- tableau 2 présente le calendrier de pâturage des parcelles utilisées par les arilrnauy a
i ~mtw~h~ de Delta 2OW .lusque fin mai. on constate une absence de gestion raiso,ln:;e des
~wxl l :s ’ t” heryer conduit en et’fet It:., aninlaux en parcour-‘; ;tmtinu sans rotarion dea
par-cellX.:s 1 es 1. asiers qui ne sont pas exploités par le bétail sont uniquement ceux oct :~pZs par
des cir’turec d:: rente En revanche, à partir de fin mai, c’est-à-dire après la rernisl, en Eau
(tablea, 2 1 II: berger adopte une tout autre attitude T>es parcellec wnt menées en roi%tion\\ 2
par 3 I -roupes de parcelles sont ainsi constitués 1, 5 et 6 ,, 7, 7 et 8 : 10, I 1 et 1 ; J eh
6


(‘2 rythme de rotation semble trop rapide et ne permc’t pas une repousse con~en,~ble ii0
~~:;irlt:es (m~r~im:~m dcx 3) jours de repousse) En outre. il empêche toute remise en C:I~ dt !;)
$.i -celIt apr-es ia ortie des animaux Ceci eçt dû essentiellement au nombre d’anim;ru~. tl~~~
‘4, ;’ p.lr :app;‘rt ;KIK ,;urt’i?ces disponibles (ixharge instantanee de 33 têtes à l’hectare pw ic
;weniier bloc)
I :I (9~ C~:I! CC~~TCC~~;I~T I,I gt-:<tton de “eau. nous n‘avons note qu’une wle rcnjis, cn cal
.:~~ll~‘rn\\!rlt i.i7’l4’(perlt~ 1 ,f.11 wr It!s wrfaces pàturables, t:n mai et début juin Son clt~t -~~.;I~I~ 3~.
i ,Y cc’:! ,ibl< SUI- la repc’..rise d’herbacées app&eLj (fïj;urc 7 et photos 1 et 21, nous ne :YNI\\OI~~
i:;i‘ ri.‘i rettcr 11 atwncs d’inondation temporaire en mars. prévu; mais non réalisée c ;’ >;II
‘I~CI.=. ,r.:rait permis d’appréciel- ‘Y repousses cn saison fraîche.
f n mai
début juin. pour arroser 7 7 lia, près dc IS 000 nr’ ont étti pompés (tatnlc‘tu : 1
,:>it I?I~‘s dc Z OtX) I~I’
’ ha A titre de corn,);t-aison. une cult:lrc dc riz de wntlr’-~aisi~l
:lecessl!e une ii-:iyation de 10 a 15 000 mi J ha
I I lame ii’~<~u était de t-ordre de 10 a 15 cm au n,Jximum Le temps d’inondation etai*
>:: !;?Cl’\\ rnne de trlic; jours i-9 saison froide et de -’ iollrs en saison chaude Ce terril,‘ plus cor~r
-wlte d’une é\\,aporatioal plus importante en saison chaude
I ,3 gestion en rotatii
des parcelles semble &re à privilégier (tableau 4) D’ wrd parce
:! ;‘lillc permet la repouz
des herbacées et la remise en eau des parcelles s: < gêner It’
‘,itliraie des animaux 1:
induit également une prise de conscience pour le bs ;et dan5 la
>cition de sw: stock fi r-rager Ainsi, pour Echinochloa, un retour sur ch; ue bloc 1de
.~~r~ll;~s est souhaitable ious les 20 jours En deçà. l’éleveur perd en quantiti de t’ot:rrn,gc
~oduit Au delà, il perd sur sa qualité nutritionnelle
I a charge animale doit être raisonnée en fonction de la superficie totale des patcelleb
.wrw. en eau et en fonction d’&entuelles autres E;ources alimentaires (paille, sous- nrr~duitc
~!~;ricolrs, parcourt de saison seche) La productivité de ce type de pâturage est en effet
-clnrivcment faible (1 à :1 t MS’hai’cycle), ce qui limite de fait le nombre d’animaux p:w~;anr !,
‘:.(“j: :-,cc& Néanmoins,, le surpâturage n’est pas un problème direct pour la pwsistanct:
: ‘f’chiirochloa, espèce annuelle à cycle court et à for? potentiel semencier.
1 e coût de l’irrigation (g,az-oil et entretien de la pompe), de l’ordre de 5 000 F.!ha pal
. >;cle. semble raisonnable lors de la remise en eau Il faudrait cependant lui ajointer ~inr’
::i(i&mion faible à chaque sortie des animaux pour favoriser les repousses ou d’autw
,.crminations .\\ raison d’une consommation de 500 m3 d’eau / ha à chaque sortie, Ic .:oût SUI
Y! moi, (juin et juillet période de soudure) s’élèverait à environ 10 000 F/ha C’ettc somme
teiativc+ment faible comparativement à la redevance payée par les riziculteurs (60 0 ii’r F/ha\\
iwaît ,;uff-san~mcnt importante pour proposer à l’éleveur de Delta 2000 d’autre,; wp&cc~.
fourrag,èrcc plils prodllctives t e l l e s q u e Hrachiuricr rmtica, Chforis gi!Y~~~~tr oil F’uFlic un:
mlr/mwn
r’cilendant, pour ces dernières la gestion sera plus fine comparativemer 1 ;i CZIIC
:1’F:chiwchloa et le COI~~ d’installation sera nettement plus élevé Quoiqu‘il en soit, :in ,alwi
~wnoriiqw <‘impose avant toute mise en place de cultures fourragères, sachan1 q~i’elEei
seront !nt&.ersrlntcs uniquement dans un objectif de production (viande ou lait)

3. Discussion - Conclusion
I ;i Premiere pratl:juc nt: peut fournir qu’un twrra-e d’appoint en tin d‘h?\\~e;xn~;~:
.*lt)/?rc
.nweni$re ! L,+ ;ltiantités produites sont faibles et la production en saiwn ~:1che P<;I
:’ clxistarite Toutefois son coût est nul
1 il WCOTiiit! pratiq*~2 correspond a II:I premier niveau d’intensification Elle r;ccr:ssite la
>> .,i’ en place j’uni: pomyx et de 2anaux fi-wtionnels Elle permet la production, relat ?vcrnlh*11
! &:~>IV de t’o\\lrrayr: ; eli Sal$on sèche Comme nous l’avons indiqué ci-dessus. la gestion de \\Y
ri:w:-a-c re<te a wr gxxsière et ne nkcessite i,as un suivi pointu T,e coût de cette pratiqile ;W
,..- f’:irdre de l 1 CCQ Fcfa 1 ha L’efticacitti de cette pratique reste cependant aléatorre en
! !nction notamment de la qualité du sol (Peyre de Fabrègues, 1994)
II est pcxihle d’augmenter la productivite de cette dernière en pr;,pos,mt une
3,??elior;-:Con
flori<iique du couvert v& ‘ta1 C‘ette technique est décrite par plucleurs~ auteurs
1 ‘espèw s&&alc prix, ilégiée est J :~~holr~.~ rohustrrs et, dans une moindre mesure
i. f’iri +r/lr~~rii rnrrf! :.YI I c:sp6re introduite) jeux techniques sont indiquées LA première c(wisti-
i i!re MI~~ implantation d’wlats de SOL~ ie dans une eau peu profonde ou en crue lente faute ’
:,i~oi le4 boutures courtes sont noyée et incapables d’atteindre l’air libre ou sèchent a\\nec-
I :trait d,:s eaux (Monnier. 1993 Audru, 1990) L’implantation peut être faite sur les raies (1~
q ws solage a\\ec un écartement de Im * Im en début d’inondation (Boudet, 11’90) f ;
‘- wrtdt eït
L
rktlistk
.
à w-tir d”une inondation temporaire avec une irrigation une Foir j?ar-
c,amaine et un drainage 31 heures après la mise en eau La hauteur de la lame d’eau r”euw:ie
?::f< 10 cm 1. e r.zndekent de la parcelle neut alors atteindre 16,7 t MS / ha / an wlon Rohwic
( 1994)
1 ;i -ection des parcelles amsi obtenue est relativement simple parce que ,\\i~orcrh~tl~c.~
f .h stti * ;uppor-te le surpâturage Le fourrage est disponible après l’hivernage et à chac!~x:
r .mise r*n eau de la parcelle I-a diffkulté réside toutefois dans le coût de la mise T ~I:Ic.F
( ~+uc snlaue
c et main d’cxwvre importante) et dans la fourniture de boutures
Sc+)n Audru (1990). cette technique peut être complétée effkacement par la piantar;nn
&’ ~UVI~I ~/k)ti~ 11 CI de ,, l&~ropti/irrm /crt/yvude,r, en particulier sur les diguetteq et en !wrd~rrc
des canaux
I t- quatri&e niveau d’intensifïcaticw correspond à la mise en place de p&u,rayec:
y:‘tmanc*nts sur ia base d’espèces introduites semées telles que (‘hloris ~spyct~~o, .!‘LuI/L~v~~~
wr.Y’/mwn
ou !+whitrr~,r mrrtica L’irrigt;w se fait à la raie une fois par semaine avec un
rirainagcb dans /es 24 heurts La lame d’eau ne dépasse pas 10 cm Les rendements sent dk
! ‘xdre Ile 20 t:ha!an. si les sols ne sont ni snlés ni trop lourds (Roberge, 1994) SUI des sols
f+&. c!ti les résultats sont les plus probants la demande en eau est toutefois plus important-e
Pjr ailleurs, la gestion es;t heawoup plus fine sur ce type de prairies permanentes Ces plantes
:i I‘excq:ption n o t a b l e d e Rruchicrrirr m~~t/w, supporte difficilement le surpàtur age I .a

t nfi;;. 1:. clernie; nIL.eau d’intenslticatiw es
zprésent :‘ par les cultures tiw 3gc”w
: pli!.’ 2 al-achi;!c. wrghc~\\ Plusieurs itinCrair>f tech;,i+es serf. ckcrits par RobcrgS: t 19 -11
‘-‘lies :kiv:nt kre conïidérées comme ter.‘: autre culture de contre saison II f5:1t ;‘rai
~nriwqucnt qu e!lcs puis xt ètre rentabilise ec ,)Y- l’eic\\,age (lait ou viande) au .I&,.s li\\m:
iur: x.; dernilwi: Ce ty;pe de cnlture est. ; 1’h~,1, L actuelle, cy.uasiment absent de !;i z~:ot~r3 ‘1
“e<ceytion de\\; ;‘?r-celles de rente destinév CI. (‘2 mmtation tturnaine t es ;;rrimau\\ urili~411:
a!ors les fanes de culture
Ilans le C:adre d\\i projet GTZ. l’une de.
.c.ti tes affichées est de gérer une lakkcruc
:i;t;fici+:lle à partir des sources d”eau inondant iti zc _ afin de faciliter l’installation d!.: prairie\\
k:mides D’une part, elles permettraient de limitl les incursions des troupeaux à I‘inkr~ec~
,:II Parc: en servant de zone tampon avec cet espacL proté& D’autre part, elles f%urrxi:aienr :.H:
C:.IIra#e de qualité utilisable par les animaux en saison sèch:
4 la lecture des différentes options présentées ci-t.~~~~;US, il semble souhaitable rfe
6\\-:y3oser aux ékbeurs ct aux autres acteurs de la periphb,rie du Djoudj I’ensembie de CC’>
* i.ini~~ues. afin de tic pas limiter leur choix a une ou deux 1 ri!t ques Elles pounaient leur ?trc
,l .<wtées da.ns des casiers de démonstration (*) dont ils a1 rilient la responsabilité arIn de Ics
%t sibi tiser notamment aux coûts d’investissement et itu:,L problèmes de gestkn de I;i
!; ;‘,ource Il faudra alors privilégier certaines pratiquei en fcl!ction de paramètres t\\chniqi\\e:;
cif ‘igtGflOITliqueS mais aussi économiques, sociaux et fonciers
Des propcsitions concrètes pourront être faites lor: d: l’atelier GTZ de fin d am.lw
$~en:bre ! 999) avec !‘établissement d’un programme de 1 rsi:ail pluriannuel
i *I .1 localisation; de casiers abandonnés sont theoriquement envisageables
d I’Esi 3c
IMy i :NI notw etude a été menke cette année), au sud de Fourrarate et à l’est de Diad~an; .:
i)ans t’es del:~ dernier:. cas, la prise d’eau se ferait dans le Gorom, ce qui pose le i~robl~!;~i
les eal.ix de drainage des casiers de Houndoum qui 4. ront déver&es

Bibliographie
21;13NIER J F’ i ,19::.
Pro# ds d2\\sloppement de I’Clevage dans le Trarxa VU!:~ !rrter:~rificat:~Ir~
I :iwzigèr:: Campagnt 100
?Q Rapport annuel AGETA, Rosso. Mauritanie, juillet 1 W? .*. ’
Pf ‘r’RE. de FAURE(;i
.) B BI!SSE F ( 1994) : Etude de préparation du programme int$
.: du iI&xx,.
‘i’r;u-~~;~
‘~~lalmtanl~: Rappor
~1. GIR iD. lIontpelher. Fmncc. Septembre 1994 6.I p et annc
RC )BERGF G I 109-I
SemI-intensification de la production fourragère au Sénégal p wstaiiraiion k
1 rzhcres .t de par,,ours en ValICe du fkmx Sénégal Rapport final. CIRAD-EMVT Maisons- Il for! Frxw
cfçcembrc IWJ. -IX p
.l’r )I.!RRAND J F‘ ( l’l”.; ï i L‘élex&c dans la kvolution agricole du Cik& ruptures ct wnt inuit6 Thrhi:<.<
&Etat. ürriversk de Paris XII. (‘réteil, France 415 p
10

Liste des tableaux et figures
I‘,!ti’<itll I
[lombrè de patelles par clame et par groupe
‘1.;+blcau 1 alendrw de pâturage des parcelles de Delta 2000
‘1. iblirau .; <alendricr de i’emlw en eau des parcelles de Delta 2~~00
I*igure I p3rcelia L I c ;fes ca’siers abandonnés (zone ht de Dcb>,)
I::j;ljre 2
t:lasser ‘Jr composition tlo:.lstique dey parcelles et ~ou~ctrture ~LT$: ‘Tale ;:y~
? aovembre 1998 (casiers Déby\\
Figure 3 couverture végétale en janvier 1999 ! casiers Déby)
F tgre 4 couverture végétale en mars ! 999 (casiers Déby)
Figure 5 couverture végétale en mai 1999 (casier Déby)
Frgure 6 parcellaire (parcelles pâturéec par les ar :naux de Delta 3000)
F‘:g~rc 7 évolution tloristique des parcelles pâtr <es par les animaux de Deita LlQOO

2 1
34.
106 107 109 113
Classe : x = somme des notes d’abondance des graminées
Groupe : y = % de sol nu
classe 1
x < 0.5
groupe 1 : 80 % c y
classe 2 : 0.5 < x < 1 .O
qrwDe 2 : 70 % < c
y 80 %
classe Y ? (j.-x< 1.5
groupe 3 60 % c <
y 70 O/u
classe 4 : 1.5 c x c 2.0
groupe 4 : 50 % < c
y 60 %
classe 5 : 2.0 c x c 2.5
groupe 5 :
y<50%
classe 6 2 5 < x
Tableau 1 : nombre de parcelles par classe et par groupe

n’ parcelle
15103 au 23/03 24/03 au 30iO4
au 18105 au 28iO5 au 16/06 au 23/06 au 30106 au 06107’
?#i%kG/ ,
/,’
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
I
_l-~.
--~
nombre d’animaux
32
34
34
34
45
45
46
46
46
46
46
Tableau 2 : calendrier de pâturage des parcelles de Delta 2000

__^_.-“. __--..,“._“_.~._ II_.” --__--“.---“_---<-- --
-
-
-
-
-
~--
- --------3
[
.-- parcelle
1 2 6 - j a n v
17-févr
0 3 - m a r s 1 uJ Ll ,k-03 j
19-avr
j
14-mai
1
30-mal7
OSjuin
1
l
*
- -_.~.
1
1
-T
*
/
*
1
I
*
/
*
/
*
/
3
I
#
1
#
I
----Y
---t---~‘+ *
i
i
/
1
*
1
1
/
/
l
1
1
I
I
~..
I
I
*
*
t --“4
1
I
l
I
/
*
*
I
I
1
L
i
/
i
,
_-* _... _-
--i
7
*
*
*
*
*
*
1
A
*
*
1
*
I
*
l
*
I
*
-4
9
I
#
l
4n
*
II
*
i 2
#
#
13
*
14
#
#
surface mise en eau
11 ha
1
0.9ha
7.7 ha
2.7 ha
2.6 ha
3.6 ha
7 7 ha
7 7 ha
qté carburant
20 I
I
20 I
20 I
100 I
30 I
20 I
50 I
40 I
qté eau pompée
3 300 m” 1 3 300 m3
3 300 m3
16 500 m3
5 000 m’
3 300 m’
8 250 m’
6 600 m’
Tableau 3 : Calendrier de remise en eati . .
,-l’es Delta 2 0X
*
remise en eau pour le pâturage
#
remise en eau pour la culture (riz, maraîchage)

r----- --- -
.._-~-..-l--------.--r-~ ---.- --_-- .-_ -- .
date
1
c
;tvril ou mai
niai ii juin
Lourant juin
fin de saison sèche

?--
3
0
x-- 0
C- 0 Y-
~---Ï
Q:
%---
-- T 0

-----

--. i..-
/

!. j
.:
,.<

:

1
..........
........
_‘


.i

rri r-
+..’
<.

‘. -:-0-l
i u-l
Y. ,(o.:.;.:
0
%
&-q. r‘.:.:.:
cg::
.
.
/

;’
L

h. 1. r.:: L
3. /’ fi-.- r-
:. ..- :
t
4-l y. t’.n‘. :
!
,’
t--
0
43:
---A a.. or: ..<<<

‘.

‘<

:.
:‘I

:
-_ 1 1 p 0 a N
I 1

-I N
z.-. N.
y< N’ F-..
2:: ,.. .‘ ,:j
z+.
2:
:#.‘;;j
x-.. t i3
:

-.. i(


*.F



.,!
.t-. ‘Y :: li
.:
‘.
:::
:
il
:j
-i
.!
1,
I ::/
!
-.-w
II- 0
0 ln
-7
!

-.i
i
!
! /
/
r---
/&
I
!

FVosoDis
~lonlpe \\; >
chamtw
gardwn
Ez
réseau de canaux CI-.-!
ïiguw il parcellaire (parcelles pàturges par les animaux de Delta ;LI::S
Légend Jle la figure 7
C!XZX:
x = moyenne de !a note d’abondance des graminées par parcelle
classa 1
xc05 classe 2 : O.%x<l 5 classe 3 : 1.5<xc2.5 ; classe 4 X:~C’
groupp : y = % de sol nu par parcelle
maraîchage