INSTI~SENEGALAIS ?E REWRCE-iES AGF;TCOLES...
INSTI~SENEGALAIS
?E REWRCE-iES
AGF;TCOLES (I.S.R.A.)
.,.-s--w-
LAED~ToI;sE NATIONAL T;E L'EîX@GE
I$!i' DE RE;CHERCHES VUERINAI~S
E-P, 205~-IXKAR-HAYN
RAFFORT RECAFITULATI~ SUR LE SYNL?RO~~
FARAFLECIK'UE DU BJOUTOd DE CASAMANCE
ETAT DES CONNAISSANCSS : MARS 1984
Y. LEm33AN - A, i?IAX%
REF. No 37/VI??Q,
MARS 1984.

ETAT DES CONX4ISSAI~CES SUR LA PAFAPLEGIE DU MOUTON DE CASf'WCE
(Y. LEFOR33, il. NIASSE)
RESIJME
Ce document ftit la synthèse des diffkents travaux entrepris depuis la re-
connaissance de ce syndrom en 13asse Cascamance en 1975.
L'étiologie en demeure inconnue : de nombreuses hypothèses ont été envisa-
gées, mais l'origine toxique Parai[t la plus probable corr@e tenu des travaux
déjà effectués.
Ce &me syndrome semble déjà avoir été d&it dans d'autres pays : Kenya,
ma-na, Cate-d'ivoire, mais on n'est pas certain d'avoir affaire à une étiologie
corne .
Des recherches sont effectuées actuellement au laboratoire dans le domaine
des cha@pons et mycotoxines.
D2s lésions histologiques ccaractéristiques de poliomzlacie ont été mises en
&idence au niveau de la moelle Epini&.

INTRODUCTION
La prkente note technique a pour objet de résumer l'ensemble des con-
naissances acquises sur le syndrome parapG&ue du nouton de Casamance.
Elle a 6té établie dans le but de servir de base 2 toutes ztudes épizootiolo-
tiques ultérieures de cette maladie.
?JEFI'JITION
S,yndrome ataxique atteigant les ovins de tous âges et des deux sexes,
caractérise par une paralysie progressive des rfembres, sans autres symptômes
associés et évoluant le plus souvent vers la mort en 3 à 15 jours.
HISTORIQUE
Au Sénégal, la mladie est signalée en 1975 pour la première fois par
les services de l'élevage de Passe Casamce, mais ce sera l'année suiv,ute
que ?XIFDIN observera les premiers cas dans les départements dPOussouye o!-
de Zinguinchor (7). En fait, l'apparition de la maladie parat antérieure à
cette date : plusieurs anciens ag?nts du service de l'éleva,~ nous ont affir-
r& avoir obser& cette maladie bien avant 1375 nownt dans le &pârtemmt;
de @lingara.
Depuis 1976., elle a été signalee chaque année toujours dans la time zone
et toujours à la même période de l'année, entre janvier et .avril (1978, 197',,
1980, 1981, 1982, 1983).
Il est important de noter que cette maladie semble déjà avoir été &crite
à 19étranger.;
- Fn 19543 PL~OWIXHT décrit une paralysie du mouton au Kenya dont les
syr@&es sont très semblables à ceux observk en Casmance (13).
- 531 1976, un Syndrom ata?tique du mouton dénom& 99Ataxia Coll~~s~:n&om~~~
est dkrit &u Ghana.
/
l ,* . . .

- En 1978, appadt s,u Centre mtimal 0Xin de ?&mi en Côte-dDIVCiiF:,
~1 syn&ome paralytique assez sernbkxble 2 Cel_ui d&rit aG sh@d,
.
quj-. ? I '3
afPe&e ég&xEn-:-. 1 .qL:
faveur de saisons sèches p~rticu:Ll~remnent.eprouvnntes,
élevapp villageois du. Sll&‘&t et; &J centre du nays (J. b’?. !f@‘@?m : CO2!ll’:ii:- .
cation personnelle).
LOCALISATION'GEOGRAPHIQUE
AU SENEGAL
&puis 1976, la mladie n'a Gté sigxtlée qu'en Basse-~asamance et 15111s
.
particulièrement dans les &pativmxts de Z%gumchor et ~*O~SSO~~. E1l.e ?.
été sisalée dans les localités suivantes :
1976 : Madina-Kafil.le ; départxmt de Ziwinchor
&urofaye -B$inouke ; dépxrtemnt de Zi&nchcr
bx5.a Vd3f ; dé-artemEt d70ussouye
1978 : Ziguinchor a,gg~omka.tion
Dasslam ; d6p~artemznt de Zig&tichorr
1979 : Ziguinchor a,zglo&ration
1980 : Ziguintihor agg3.o&ration
1981 : E&&x&xa (ber,@ri.e Uni&f') ; département de Zi,guinchor
23x-G ; département de Zi~$nchor~
Ziguimhor aggloiré~ation
1982 : Zig.,&chor ag;rlor&%tioF
??kmghote ; départemnt de Ziguinchcr
Hyassia .: &partemrk de Zi@ktchor
1983 : Niagkss ; département de Zi:f&n.chor
Ebutoupa-Camaracounda ; d&&mïent de Ziguinchor
Z$@lChOr ag@o&ratiort.
. . . / . . .

Ilça.utres CtâS de paralysie du3 mouton nous ont été signalés, notmreht IX.;
CRZ de Kolda en dkembre 1982 (11; \\ et à Dakar sur des mutons Touabire (10)
*
11321s nous npavons pas de preuve qu’il sTa$t bien de 1s n%e mladîe qu’m
Rasse Casmce.
Il semit t&s înportant de pouvoir faire une cstimtîon des pertes ho-
nomiques w~s&s par cette m-&die en Cas,wance et 6ventuellemm.t aîllem3.
Aucune étude de ce tvpe n’a jusqu’à présent ét6 effectuée et il est donc tr&S
<
.I
difficile \\de se faire une idée prkîse de l’incidence éconotique réelle de!
cette maladie. Il est cepen&nt évidefit que les quelques dizaines de rmrts
récencés dans les différents rapports depuis huit ans est loin de reflètey
la réalite, la pluwwt des c3s n!~%ant pas simulés.
EPIlXMIOLOGIE
La rmladie revêt un caractère saisonnier certain. Tous l e s cas sigs-ilk
sorit apparus entre jarxier 4 avril donc en pleine saison skhe, celle-ci
slétalark dc novembre 2 mai dans cette zone de 3asse’Casamnce.
Dvallwe sporadique, e l l e tokhemtit essentielleri-mt l e s akm.w appa?
tenant ?i des troupeaux en divagatioll L--% se nourpissant sw les tigres pâtu-
raires autour des habitations.
&s carxhauy laissés cJans un enclos et recevant de la paille d9arachide
et de l~alirw:t serGer& mins souvent atteints (1).
Dz plus, le fait d’enfertir les mimam dms un enclos .après que la
maladie est apparue dans lXi tsouoeau stoppe sa dif.fusion aux autres ~a&naux
.
sily1s tom?“i n -n-5eeYi l’évolution chez les xkmux atteints (2).
La maladie ne touche le plus souvent qu’une partie des ahimux d’ur,
troupeau 6p32@3nt les autres.
i
. . ./ . . .

-4
Parfois cepenckant elle peut ,%ci~r toute une ber,*rie : c'est le c3.s
de la bergerie de llUNIC?F à Ba@l~@ en 19%. oi? 28 animaux sur 33 sont torts .
dans un délai de 10 à 15 jours. Ifs an1m3.x étaient nourris sur p&za*e aux
niento~~~ du villarze et co~-@émentés CI~ ,cg~~lés SA?$'WC3 3% g/j/al.
.
L9âge des Canimaux atteints est variable ruais les ameaux nourris cxclusi-
vem3-k 3. la mamelle semblent &3ar&s.
L'influence fCamiliale n9est pas établie : ParFois rn???e et agneau Emr.t
atteints dans ur7 tirez troupeau mzis d*&~tre fois seule la +re ou seul. l'a-
peau sont touchés par la. mladie.
L;3. maladie peut r&pparaitre! dans LV: n&~? trounew plusieurs annks de
suite : ce fut; le cas d'un troupeau de ZiFuinchor ~7 la ?z&&ie est app~K~1~e
en 1379, 1980 et 1982,
Dans. ce troqzau, une des brebis guerie en 1.380 a développé de nOuVf'rri.11
ia mladie en 1982 et a succombé. Son ameau ,ci,& 6~ 5 mois 2 également Eté
atteint la Gme année et a succombé. ~)es ~8s & mladie ont aussi ét6 obser-
vés chez des brebis gestar&%c et un cas d'avorte1~3t a été rapporté.
SYYPTOMES
La maladie clébute brusque?wlt sans aucun prodrow, on constate d*emblse
une difficulté dans l-5~ d&arche due 5 une incoordination des lilc3uvem3its. Puis,
au bout de 12 heures environ, llanir& tombe sur les ,&noux sans pouvoir Se
relever. L'appétit est conservg, .ainsi que la rwination, 12 températurr?
rectale est norrfale. Vws le 3è :jour, la pôralysie est totale, l*an.iwl reste
Cou~!l~ Sur ie côté. 4 ce stade oïl reim~ue des crises d'excitation prOVOC~l~éeS
par le bruit ou une ltii?re violente ; pen&nt ces czises, l'anir& est :11-4-G,
$3ale dans le vide et Bit du nwta@us. IX? te~&rature est nomle. La ;rx>rt
peut survenir en 5 5 8 jours. C,u~?lquw forr;cs l~~kes sont observees. Dans
ce cas, les anirraux se déplacent en rnmJg?Wt et continuent â s?aiins3ntw (12). i
La sensibilité des m3nlwes ':cstée par piq?$e est d'abord conservée puis,.
l'tim31 survit assez longte~s, eile tend 5 s'&ousser et 3 &ispar&tre (9).
Un. cas de paralysie wnc%u:laire a été oMer& (14).
.
.
/
.
1..

-5
qn Côte-dvIvoire, la ml.aCt,-i 1’ a été décrite de la mnière suivante :
c
slllévoluti~n est en &-&ml de tvne subaigui:, la teq&ature rectale restant
voisine de la normale, sauf en fin d9 evolution (hypothermie) et lors des
wises convulsives de la p6riode dvétat (poussées thermiques).
Les symptôms s’installent &-&alemnt ~ro~essivement.
L~a&ma1 atteint
pxG3ente me nette ataxie cinkiqu2 : demzche ml. assurée, d6placermn.t lSat6-
rai, rythme et mlitude des moumments d6fectueu:r. A. l’arrêt, l~anirral reste
caq.$ et nxmtre de plus en plus de dif,fî.cult& DOW yarder son équ.ilibw . Il
rrmche ensuite sur les boulets puis sur les genoux. Les chutes sont de plus
en plus .tiquerites.
‘Durant la phase dq état, les anirmux sont toujours en dkubitus sterno-
aba0miml puis lat&al, ce dwnier s îinstall.ant apr&s 24 ou 48 heures d’ho-
lution.
4 ce stade lîammrose est inconstarite et r=everSible.
La contraction tonique de certains groupes rmsculaires est f?réquente,
notament des mscles ext&kwes de lvencolwe (opisthotonos) et des mmbres.
Périodiquer7ent,
le s~yjct r&sente des crises cmact&istiques avec zo?:-
tractions cloxkyes des mmbres et nystagws. Ces crises peuvent êtx dW.en-
chées par manipulation du malade.
Notons cependant que lqhype?zsthésie
est inconstante ainsi que lqoTistho-
tonos.
La fonction dig633tive est en g6rGral arrêtée (sta.se), Cependant cert.ains
animaux‘ s qalimntent et s ‘abreuvent pendant plusieurs joum pow peu quq on
leur présente .eau et fouwaçrea sous les lèmes, La fonc,tion urinaire est
é@ment conserv6e.
La mort survient nnr~s f; 2 15 jours dq6volution, aprk une phase dqa?a-
.thie et d9hypothermie’f (J.K. MWERT, comunication personnelle) .
~,a similitude clinique entr+? les maladies observées en Cote-d’ivoire et
. .
au S6&@ est donc frapgntc. Il nous est cependant impossible d’affirmer
quq il s ‘agit bien de la même mladie.
,*. /
. . .

.A lgautopsie aucune lésion ~33croscopime poumnt être rappo&e 21~~
ms points ii&mma.r6ques au niveau des m5ninges (nk%Mies) ont été
obsemés une fois. Yur ce r&xe animl on notait me périca4ite exsudative
,associee à i.me lé,&3 de&nérescence :hepstique (9).
9% 16sions nârasit,aires d~~esophagostomse ont mrf‘ois éte observk
au niveau des Intestins, de nwSrne que? la pr&ence de ?%niezia (lb).
Les ~tiff&ents cx.wc?ns histolc,~iq~x% ef+'?ctués r)m 1~ ï$.boratoire d'An?-
ternie pathologique de 1’Ecole &térirair- dv:,lfort (Pf PAFDDI) sur le systk?
nerveux dvatkmux atteints ont ~66l.6 o
- un oe&rne et une hyperthémie de lvenser&le du tissu nerveus
.
- lvdxence àe tULIt :~rocessus;~~l~~~tojse
(las de mnchon oérivascüLair2,
ni dpamas de newonopha,Rie)
- une coloration acidophile et un? chrmatolyse des cellules de Purkinje au
niveau du cervelet, témoiflant du développemnt d’un processus d@rati?‘ (2)
- des lésiom de pcal.iornalacie sym%riq:es au niveau de la moelle : ,%siOhs
de d~~&n&wence de la substance kgzise (cornes supG.ewes) avec nombreu-
SPS. ce111d.t~~di> spumusee. Ce demicr type de 7.6sim (poliomlacie) avait dé.jà
éts observ6 SUT des ovins présantant l-es ~Gycu?s symptôws au Kenya er. ?%3
(5) (6) (13). Ces Smes lésions de polimalacie qui ont 6o;alemnt ét6 obszr-
vées chez des porcs m-&entant des sy@&es de narnlysie au Etats-ITnis en
19%. Lvetiolotie de cette paralysie porcine a pu 8tre élucidee : il s’a!&-
sait dvTme intc:xica.tion par le sélenim: (II).
Tn Côte-dvIvoire, les lésions histolofi.oues suivantes mt 6% d&rites :
- “p&sence de foyers de dérr&itisati.:r?
asswi6s 2 une ~mii.$ration
dans la substance blanche de lvwbre cC%%?lleux et des 1&ksphkes cf~&-

braux
- pr6sence de quelques foyers de v~m,~iisation de la substance blanche
- congestion ;m-iny~?e et encéphalitique non assnciéc à des 16sions de tJPne
inflarmatolre
- pis d’inclusions cellulaires caractéristiques d’une infection virale”.
I
(I(/ii.

-7
ETIOLOGIE
.
E-l @wld
Côte-dvIvoire
pu être confimEe.
Y~JS allons d'abord passer ~1 revue les différentes hyoothèses avm&es
et les recherches t-mryespmdantes mt;-?y&.ses ~3.r Sén6nl pluis nous pmlerons
plus ra,pidertMt des étiol~,$es envisa~?-6es
en C?tc-dlIvoire.
l- 035gine infectieuse
- Eactériolc~~ie : tous les exmens bacté+iolcgiques ont 6té négatifs, ,y
comris 1~ .rmberche de Botulisme effect& à partir du foie
- Rickettsioses : la Cowdriose neut Etre responsable dr3 syrq+%m?s nomeux
mis les exmens de fmttisg de cnrtex etfect& ont toujours et6
négatifs
- Virologie : dos inoculations de diffërents ormnes (mtc, @.nglion,
tissus nerveux) prélevés sur des rimutons sacri~fiés ou ,mrts ont été
effectuées.
Ont 6té Incculés à mrtir des organes :
. des cultures cellulaires : cellules de l&e ex@.antation de rein de
mouton, cellule de li,z?3% (Vero, PWK)
. des souriceaux, par voiz intra-&&brale et intea-+ritonéale
. d?autres ms..&ons par voie sous-cutané et intra-veineuse.
Tous ces exmens se sont r%%s négatifs.
.
2 - Origine carentielle
a) Cuivre
-----
%ZS f.Aux de cui.We relativment. f,îlbles ont bté mis en évidence &,ns le
foie de certains ovins malades (30 au lieu de 103 PPFJ).
.<
/
. . . a..
* *

V%i23 CeS ITx!%es eXa,IInS prELtiq&S
sw des foies pr&v&s aux abattok.9
de Dakar et Ziguinchor &$lont ~C+XIIC?~~ quelques taux trk inf&ieU-s 2 la
a
nortile tant sur les foies de Daka,~ que: de ZiJruil~chor. Cn 9.3 peut d@nc nppor-
ter auzune coxlusion concernant ï9éventuelle carence en cuivre
b) Z i n c
--Y._
. L-es dosa.gs de zinc cnt x+v;jilé de s taux nrmmux chez les nalades coma
chez les anirm~~ sains (2).
3- Wralysie 5 tiques
Cette ?mladîe décrite S&OI$ en A.fYique de &?!kt semit comme des pas-
teurs peulhs au ‘S&+al. Cependant IL~2~ Ganimux mlaïes ne- p2missaient t3a.s
particulièxmnt infest& pm les tiques ( Il! ) ,
4 - Origine toxique
31 raison des caract&es épidérrjolo$ques de la mladie, on a pensi=- aux
plantes et d~onc 5 une intrxica.tiw d90ri~ne vé&tale.
a) Plantes fcu.rE&res toxiQueS
__--c------------cc---- - - -
2uelques plantes t35ques ont été décrites par des ClevWrS peu& (IL4 > (7),
- mrlabals (Ebetero~o~n qmxcpii) ny exîstcra?.t pas en C.asamce, trx:icit~
doûteuse
- &&rmadji (Lotus, arabicus) n7 existerait oLue dans les vall$es inondées ,
pemistertit pendant toute la saism sèche, dome des tmubles nerveux
avec des tremblemkts et de la para.lysi~~
- ~gq‘mgxl : plu?tc voisine du som$o (mil.} donne c-ii-s coliqu2?s et de la ~Ci-?V’rc ’
- ndisxri
. (Einebra Fetroflexa et T~ichmerm rmX.is) : plante & zone i:?ondée.
entra%mnt la mrt en 24 - 48 hvurcs
- tou3pér6 (W%iLis terrestris) : pkxke du Nnrd Sér-$i,l, voisine de 1’ ara-
chide, fruit et feuille très toxiques
- Rmssa I&&l. (iTi,ritaria lormiflora) : plante ,-amomte, n’existeI’%it W?
pend.ant 1 s hivernak-.
. . .
+** / ‘..,

-9
'Fard ls3 diff%~ntes pl*mtes citées prir les pasteurs aeulhs intemo,&s,
aucun3 ne semble exister d'~a?c mnïère certaine dans la zone où sevit la
t~ladie. Les syrrntôms rapportés 3ar les éleveurs ne sont 99s ceux que l'on
observe en Casmance. De plus, aucune des plates citees n'est connue pour
donner des sises garalytiques tniques, sauf rjeut-être Lotus arabicus,
b) Arbres
--w-w..
- Feuilles et fruits (bais violaeges) de l'a&me appel6 :
Sarinça (en créole portugais)
Kourdiendien (en ?%m.difigue)
Koula~k. (en diola) cite nar les éleveurs de Casamance (14)
- Feuilles de P?orinda : cette plante ,fi-mnt le Sélénim a été sumec-
&e Eh3 1% dmSgf?S de &l&iw: effectues n'nnt 93s mis en évidenr,e
dé taux très élevk. De plus., des mutons nourris +ndant deux
SerminGS avec cette plante fi*ont pas w6senté de si@&s pa,tholc&-
quC?s (2).
Nous pchsons cependant, comte tenu des r&ultats de l%istologie cow
rru@qué~ pw le Frof@sseur P.AR3DI gen 3.983 (lésions de -oliomlacie au rLvea,u
de la imelle) que l'gtude concerwk lvintoxi.cation par les plantes &léni-
phkes doit être reprises. Vne étude pédclo~ique devra Etre faite avec dosw~3
des ~diffkents clémmts dont le @lenim, le cuivre
le zinc ainsi qu'un
inventaire complet des plantes mtentiellemnt sél6niphè~s. Parmi, celles-ci,
on &mrkit suspecter certaines es$Zxs de Nentunia et de Vxi.r&. (3).
Il faut aussi savoir qu'une :xa&ie seulemmt de la plante peut êtm
.
séléniphère.
c) Gaignons et Qcotoxines
.m -s---v-- ----w---
.<
._
.
2-l a pensé à l'ergotisrrxa nromqu6 par des chazpi,~nns clu genre Claviceps
appartenmt au prrouw des Ascowcètes (2). Ces champimons infectent les
fleurs et les épis de cétiale particulièrement le riz et. les gr&nées. Il
existe deux es$res de Claviceps : Claviceps mm>urea.et Clwiceps paspali.
..* /’
. .. ,:
:
,.

- lr,
Ces champignons contiennent des -,lcalcfdes et des &rivés de l'acide
lyse~+que dont les ~~rinci~aux sont ?.O er~*tarnine et 1 s ermtitrine. LPinC%ica- s
tien ~mvoq&e par ces substances est &erale*nt chronique, elle est. ~mvc;-
quk o<a~ 19ingestion continue de ~~titc quantit6 de chmi~ons absorbés
'
avec les plantes contaminées. La naille de rG.z sur laquelle vont piiturer les
animux a.pi% 18 r&olte en décembae - ,j antier Tournait être ïnzrimir16e.
.
La mladie se traduit par de la diamh~~e, des boit.mies, une r:-zdeur des
articulations,
un x?froidissemmt et une insensibilit6 w%3 une gangr%ie des
extrénti 6s.
Ll intoxication aimë se traduit, par we I?;h7erexcilxbilité, une iccord.ina-
tien rmsculaire et des cofivulsions.
Les essais de Xise en &idewe & claviceps dans le riz et les g+raminécs
de la ZOïE oii sévit la mladie ont ét6 rGg3,tii‘s (2).
?a? contre, un ,md no74we d9autres chami,mons (17, es+kes) ont été
16s en 6vidence à partir de prëlèvemnt JC nane s tq'arachide avec lesquel.lTes
étaient rmwris des animux mmts de parapl6&?. ries souches de char&,mms.
font actuellment lPobjet dvune étude mycolo$ique et ~cototicologique.
cln r-marquera que les conditions ciimtiques et atmosphériques de cette
zone de Tasse Casamnce (hy,morS%rie Gl.ëv3e) sont nart-iculièrement favw:Mes
au d%Rloppemnt de la flore fum;ique , In tmp6mtur-e .mtimle de cmiss~nce
de la plupa& des rmissiaures état; 4.z 211, - 25OC. Ee plus, les conditions de
récolte, d.e Wkitemnt et de stocka@ des alkm-its distribu% aux animm: et
pakticuli&cment dos fanes dv am&hide 9 sont aussi extrêmmnt favorables à la
prolif+ation de ces wissisures et a.ut~s chz~iFmons d'oc la possibilité
d'une contmination de ces aliments par des inycntmines.
F,n C!&+-d91voire, les étiolo@x les plus diverses ont de X?&IE été c?rwi-
.
sagees :
- YJécrose du Cortex par carence m vitamine BL,des effets b-n%ques cya11t
6té obtenus avec las tmitemnts à base de vitamine du groupe B
.
- carence en olim-Clément s et en r%@ésim : les &E%@S san~+ns de Cu, Zn,
K, Sa, P'& et Na e.ffectués SLP ,dees rmirm~ux sains et sur des malades nvwt pas
xk en &idence de diff&ence, les taux étant cr;nsid&& corne nomux dans
les deux gmupes

- 3.1
botulism : les essais de traiterncnt avec les sérum antibotuliniques ont
été décevants
intoxications par des plantes ou des lipeux arbustifs contenant des alca-
&OTdCS
ou des saponosides :
. Moriti Zu&da ( rubiacées)
.
Mere$z’mi@mtha (emhorbiacées)
.
Conopharytgia dW;r:&sima (opocyna&s)
.
TabQknaemofr&ne crassa (opocynacées)
‘.
. So Za?nm
torvum f solanacées)
‘Lcmkific? camma (verbenacées) .
l
Les p?iturages à Rrachiamla’ <ont aussi été incriti6s : on a pensé à un
certa,ik mm?nt que les sympt&e~ obser&s pouvaient être dûs au développement
d’une missisure sur les feuilles de Era&i&a mtim tcmbées au sol a>rès
@obroyage (LANRAIS E. - Cmmunisation persomelle) ,
Une hyperglycémie a été not& cka les animux mlades, sans qugon
sache SP il S * agit d’une cause ou ds une conséquence de la mladie.
- cha~ignons et ~cotoxines
- contamination des eaux d’abreuvewnt
- conttinaticn des aliments d’appoint par des ,maines toxiques (Seneçon
.Ckotalaria) ou des dérivés nitr&
- intoxication par des ~lucosides cyanoc$n6tiques (épluchures de manioc cru,
riches en PCN)
- alimntati:X f?éséquil.ib2&e avec aliEnt riche en K et mtière pr&iSr,\\le
et pauvre en Yg et en amidon entraTnaht me “t6tani.e de nutrition” selon
le Pf. L-U de .l.‘Ecole v6térïnaire de Lyon.

- 12
DIAGNOSTIC DIFFERENCIEL
Si Ce s~drc~e repr&ente effectivement une er?tité pathologique & part
'
entike, il y a lieu de le distingm des autres naladies~connues pouvant
.
prG33nter des fcm3es nerveuses et des paralysies. Parmi celles-ci, il faut
citer :
1 - LL~ Cowd&se
..<
. . . . .
Ii. sPa$t drune maladie lar~p$&t distribuée en Afrique et pouVmt se
traduire pw delac symptô~s nerveux et a ?a phase terminale gar un décubitus,
Son é-~lutiori est le plus souvent ncco~ag.$e de f?i&m mais elle peut aussi
parfois évo.luePde manière apy,rétique. Au CM3 de F&mi en @ke-dgIvoire, ofi
a pu mmtre~'qu"un certain nombre des cas cliniques f$%m&3 6tzient ~$3 à
la C~wdriose (di&mstic confirm5 gaz' le Labmatoim). Les cas cliniques
obsem6s au CRZ de Solda ~mrm,ient aussi étre dûs à la Cowdriose. La ps-
senve de tiques: (Am3Z~mm~) sur. L:r?
np 3.imu.x est ~1 élkient dvr,rientation.
Une.baln&ation hebdomadaire des ~anirmux ainsi qu"un traiteront !4 base de,
t6trscycline pemettent de ,jupdl?r cette ?zUMi.e et ainsi de faire le dit.-
gmstic diff&enticl avec le s3ymdrome qui nrus intkesse.
2 - ,Iltaxie enzfiotique ou Sway Eack
3 - ~séquili~~,'rrétabolique
lié à la gestation
- Lié 5. me carence en calcium ou à un déséquilibre nh'mphocalcique :
hypocalc6mie de m.rturitim pouvant se traduire nar une paralysie et
-
appcXmk%uli; dans les heums qui suivent la mise-bas
- Toxémie de gustation ou ac5tor&&e : cette mladie mparaît seulement *
., 3 la: fin de la ~station !:?t peu,+ se tra,duire nar des troubles de l'e-
quilibr>e,de l~m~m~~e,
de la prostration. Un des cas rappotié en
Casamnce (14) (maérison am+s avortement) pourrait &re expliqu6
par cette étiologie.

- 13
4 - Side ou r~1adi.e ‘du m.WCle bl:mc
Cette rmladie se trari~tit ~~-.'ïjmrcJi par une mi&m Ce la d&twche, ll,e.ni-
ml mwant ensuite rester en-décubitus mm rmvoir se relever. Cette rrals-
die serait due 2 un déséquilibre nutritionnel~li8 à l'allaitement maternel
et se traduisant nar me nmf'onde a,lt&a.ticin 1s muscles (mladie du cuscle
blanc). Elle &,teint les :mzkm,ux a croissance sanide et ess~entiellement ceux
nourris à 112 rïmelle. Elle rr'eat ms décrite en Af&jue à notre connaissance.
5 - Entérotox&ie
Cette mlaCie provoquée 9.w les toxines de ,r'ifférents
CZosttidiwn a.f~ecte
surtout les a,neaux à 11en,~aisst32ent ; elle se 'traduit nar des troubles
dkestifs et nerveux mis la mrslysie nvest @Mralement nas le s~t~m
dominant.
6 - Arthrite
Il spagit d'une inflamtion des articulations qui devkmnent c'haudes
et douloureuses, ce qui r)eut entrXîner des difficultks ambulatoires, mis
15 encore, la paralysie n'est pas le syr-ptôm dor&mnt.(rl noter aussi que
l'athrite peut faire suite à la par(alysie, du fait du décubitus prolon&,
(deux cas observés à Dakar &cem-mt).
TRAITEMENTS
1~33 tr&tem32ts sujmnts ont ete essayés en C&e-d'Ivoi.re :
- Thimine : effet b&&fique à haute dose sur les apeaux
- DiurGtique et Lantihista2-kique : acc6lèreraient le mm32ssus de &cuj-&ation
lorsquvils sort associés à la thiarrine
.
- Sulfate de mg-nésium saturé en IV : effet bénéfique 2% -ense-t-on 2 l'ef-
fet détoxif&t de la solution 1vpertonioue
- Solution isotonique de frlucose,
tiacl ou sulfate de mgmésium : aucun effet
b6nkique
.;
- Vit&ines et clifn-éléwnts : aide à la convalescence.
. . ./ . . .

-
I
- 14
!)iff&ents tra.itermTtscr& aussi et é essayés au Sénéqkl :
- Uri trG.temnt de ckux semaines ,%vec Strychnal W?. en commG.& associé à C!.es
*
vitamines du pmme 3 (vitamines 31, 312 SIFO4) en injection nous a mmGs
1
de ~&$.r un bélier, le tmitemnt ayant étC institué r?C;s lvt~pparïtiori
des
prmiers sy1yM?-es (9).
.
of-2 m?rkz tt-&tepxmt xyj.onné -ay les amnts du service de lvEleva~ de
Zi?$mhor a 6palem?nt p?m6s d'~ljt&.r &s résult-nts sur le terrcti-n.
11 est si,gmlé que la Strychine <a iun effet bkiétique BtlS le trai.teIE?~t
des intoxications au L%lénim 3 condition d~intervenir'av~lt le stade para-
lytique (3). P"ais la Stmchine GL ,
~sf- aussi cynnue pmr amir un effet b&-kti-
que sw des ti3
Q mdmmes namlvtiques
,, _
d.voripincs ~diverses,
- Qeux essais de s~~lémWwtion
en cl~ivre, associés.:-. 3 une 7erfusion de chlo-
rure de Calciw ont amzi-6, dans 1u.n cas, I-x-e a&l.iora.tion très provisoin?
suivie mpiderent d'une rechute.
- Un skm gluccsé, p2lyvitaririné,
associé à lV?iex2mi~e (diurétique) aurait
don& des r&wltats (14).
PROPHYLAXIE
LL'étiolopie nvayant pas éte clarifiée, il est bien sûr difficile de
pr&miser des rresures de prophylaxit! specifiques de ce SynWlre.
- En Côte-dvIv4re "un champment de &;rirm alir%~td~ (exclusion feS
pâtura@S à Brachia&z, exploitation larhp de savane natwellep bonne conplE-
rfientation alirwntôire et min&ak) a entraîné une ra+!k disparition ik
l'affection" au niveau 'du 040 de B?oumi.
- Cette constatatim r>eut êt;re reprise wur 1E: SénGp.1 57 le fait de
prohiber les p$itura~~s sur lesquels la maladie est m~)ame semble le plu:;
souvmt en limiter l'incidence.
- La. distribution d'une cow)léwntation yinemle partit recormandab1-e
a
(pierres à lécher) mis :zucune information sur l'ef,ficacité dvur;e telle -o-
nhylaxie n csL->
'-t actuellemnt disponible2
celle-ci n'ayant jamis été essayite.
. . ..,
. . ./ . . .

- 15
- L ?adj onction à l%Lircntation à titre pr&entif de vitmines associées
à la strychine en très f'aible quantité pourmit, à notre avis, e^tre bé&fique,
vu les résultats thérapeutiques obtenus avec' cette association.
Ceci pourrait être essayée sur le termin.
CONCLUSIONS
Ce rapport récapitulatif, qui se veut aussi exhaustif que possible montre
llincertitude qui règne actuellement, quant à l'étiologie de ce syndro~.
On -peut cependant tirer les conclusions provisoires suivantes :
l- Il ne sPa&t sans doute pas d'ur, syndrom ,&o~~~phiquemn'C litité au
terrktoire séné&ais.. Ce type de,syndrom a été dkrit au Kenya, au
Ghana et en C%e-dlIvoire sans qu'on puisse cependant affimr qu'on a
affaire partout à la Iiiême étiologie.
2- Les essais infructueux d'isolement .de gm-m? ainsi que les r&iLtatS dcS
examens histologiques ef?ectu& tant en Côte-d'Ivoire qu'au S&&a1 sem
bleraient écarter l'hypoth&e infectieuse.
3 - Ies examrs histologiques effr-,ctui?% en 1983 par le Pf. PkRODI de 1'Ecole
nationale v%&inaire dTl\\lfort ont mis en évidence des imges de polios-
lacie. Ces ~~?TE?S lésions ayant d6ja ét6 observZes au Kenya sur des mutons
pr5sentan-t; les ri&33 syn@Am3, nous pensons que les syndromes kenyans et
sén6galai.s semient les rGms. Ces 16sions de poliomlacie ont @té aussi
obsemks aux Ftats-Unis chez des porcs pamlysés, intoxiqués par le sélG-
nium. L'hypothèse d'intoxication des ovins par des plantes séléniph$es
doit donc e"tre envisa$e et les recherches dans ce sens doivent être
reprises.
4 - Les travaux erkrepris sur la possibilité d'intoxication par des chami~mons
ou des m.ycotcxines doivent aussi Gtm poursuivis ainsi que toutes les
investi~ati0r-s concemmt les plmtes toxiques.

- lb
PROPOSITION *DE E'ROTOCOLE D'ETUDE DE LA XALADIE
Cette étude devra co~rend~ un volet 6pid&Xiolorifly.E )~OU? lequel des
'
fiches dPenquête s sontnroposées : enquête au niveau du trouwau : fich?
troupeau et enquête sw un ~mimal : fiche individuelle (mdxles de fiches en '
annexe). Les modalités de distribution et dlutilisation de ces fiches de\\ront
être précisees par le #moupe de tmmi.l.. Cetteenqu%c devra 83% le plus lm.~
possible en Casamce (Haute et ~c~~13~
+T~ C~U-EIIIC~) f% 0ri 3~~+~~~él;-lerfent recen-
ser tous les cas de przra1ysi.e ovine :~pp2raisscmt ailleurs au Sén+al.
Lors de lPapparition de la mladie, une tiche individuelle devra êtm?
remplie notant l'évolution chronologique de la rmladie qu'elle soit natuzlle
ou ay& traitewent, et ceci jusqus6 la mrt ou la m&ison de lr~anirml.
~Une autopsie cor@&e des canim2x mrts ou abbatus 43~3 &ze faite &a-
que fois que possible. k docummt~ir;titulé : "note sur la techïniq~e d'alntop-
sie et de pr@Evemnt chez les petits rmkmnts destinée aux agents sw le
terrains9 LNERV, r6f, no 4O/VIRO, juin 1983 powra semir de g~&Yle pow ln
pratique de lpautomie. Chaque autopie fera l'ob,jet d'un comte rendu p~%is
celui-ci pourm être fait en utilismt -la *'fiche d~autopsie et de p&lèvnnnlt"
établie pour le -progmme Petit "irn&mnt (cn annexe).
Outre les prélèvemnts habituellemfit pmtiaués, le système nerveux centraI
seri prélevé dans son intépalit9 (encéphale + melle épinière) et placé &.nS
du formol ü 10 $* Des flacons E m6l&emnt cm3tena.t le foml à 10 7 pour-
ront être 3.aezis aux a,m3Ycs conccmcs. L1encéphale sera n&lev& daris sw inté-
gyalité de rr6m que la melle.
Pour ce qui concerne llétude toticoln~@que sui correspond à l'hypoth,Pse
étiolo~&.~e la plus probable, des r;5ssions pluridiscinlinaires ccmpre3Uit Iv1
sp6cisliste des. plantes toxiques,dewont être e.ffectuées à ,diffr;rentes
pé*io-
des de lqar&e (p&iode de p~&.mle~X +e 12 mladie et hivernage). TU3 irwen-
t,aire XXi~)ll?t &s diff6rentes pl3rAkX ~c3mtiellemnt toxjques devra alors
6323 &es&. Cel]a+ci seyy-mt pr6l..w$~es,p(~u~
examn et f?es .%udes expérkren- '
tales 3e toxicité SUT nvin oowmient alors \\&re SiteS.
2
Des %udes @k?oloKiques devm-k compléter l'étude botanique.
DeS rCmions r?ériodioues de voupe d. 'etude de 1s mladie devront êtl%
tenues F'%guli&m3lt FOI~ $ol?i~?nter les rechercks en fonction des &sult?.ts
izikëtius (15 1.

-, 17
1 - 3OURDIN (P.), SAGN,n (7%) - qFt7p0rt SUT des cas de na,ra~~~L3je des yeti.ts
.
yuminmts en FFGS~ ~asam~~e. 3 pio juin 19%.
. .
4 - xmSS(JN .(L,H,), COLW (R?I.-), STuAirI; (B.P.) et coll. - Pamlysis in
,S&e &~e to focal SptPial PoliO~l?Ci2
: possible seleniuii toxicosis
.Vet. Pc2th,; 20 : 265-273 (1983).
-
5- INNES (J.R.?".), PLOWI,GFFC (X) - Fcxd symtr+xl
~cliomlacia in sheep
in.Kenys. J.lTeuWath Exp,NeFol (1955), 14 :
.-
185-197.,.
6 - Il3TNRS (J,R.I"'.), SAINDERS - F-)c~~s~~~~s&-R~ wdimmlacia of shee-
in Kenya. In coym+ative neuropatholog; : nn. ho+617.
:
7 - IC!RKH@O (J.) - La &tmmco+e .s&$-plaise traditionnelle - Pl33tes fi?i-
cinales et toxiques, 1973.
8 - LEmm c?.c.) - Rmgnrt de tission à Zipinchor du 27 avril CLU ler rmi
1981 - LNERV, réf. no 77/VIFO, rrai 1931.
9 - LEFDRBAFT (Y.), LANDI1I.S (E.) - Rpport $e mission sur 13 pa.ra&de ?u mu-
ton 6e C~zmnce 6u 22 au 23 awil 19?3 - IN!T?TT, $f, no 29/VIRD, mj 83.
. . . / . . .

- 18
11 - LEmm (Y. > - Rannort de Fission à Xc;lda et '~ySSé-~VUl.T du 15 TU 1.8
novetire 1983. REF‘. no 107/VIRO, dhmnbre 1983.
12 - 0Lsa (03.) - Selenium in plants as a cause of livestock poisoning
in : effects of poisonous nlants on liveshxk.
Keepler Ed. Academic Press, qew-?ork, 1978 ': ~3. 121-1'33.
13 - PLowIIGIfl (W, ) - Payalysis ot sheep in Kenya due to focal symtrical
spinal poliomlacia. Vet. Res. 56 : FG-27 (lP54).
-
14 - sxslA (7%) - Rapport de mission er! Eusse Casmmce sur des cas de pra.mlys%
du mouton du 7 au 8 avril'1932 - I.NERV; ~51. no 58/VIRO, mai 1982.
15 - sow (R.S. ) 9 NEAYJ! (K) - Co~te rendu de la rh.i.on du groupe de..tm.vail
SUT le mouton en date du 23 ,juillet 1983 - L?W,RTr. ZoOVE3'ID/ISRA.
- , . .
16 -‘WJltSSE (J.), l3ERIA.U (J.P.; HENRY (Y.; P?lBION (Pfl.) - Cas clinique :
synfizom nerveux avec rmrtalit é ,îssocié à une carence en magn6sim chez
des ovins. Le $&nt v%&inaire. VO~. 14; nO.57, sentembre 1982.
17 - V!Ql HOUWEL,IhT~ (C.D.) - Selenimn in animl feeds. J. hn. Vet. I@i!. F~oc*
17c; : 298-200 (1980).
r
/
. . . . .

EXQ,UETE EPI?W~IOLO.GIQUE : .YICHE TROUPErlU
R.
A reqQir~ pour chaque trome-,u au us
cein C.u~uel la mladie est recmmue (3~
suspectée. p l'extinction du foyer, 'f&oumer cette fiche acccrtqagm& des
fiches indivic?uelles
2 : %. le Directeur, C!H, BP 53
KOLDA (ETte Cctsmnce).
.
E)cpEDITEUR : Nom, service, qualité :
.
Date de la prmi&eobsecmtion. : .
,
..
..
.-
.
TFWPEAU : Nom du ~r~+&ai~e OU du g%%stionnair? du bTTqx2.U :
Ethnie:
.,
Villa.* :
Corfmn&5 r&&ïe i
.'
Ept.
:
Effectifs du troq%iü (par mde d'-éleva@)
Nature et origine des alimznts distribu& :
Le troupeau a-t-il subi rkemnt des modifications au niveau
- de sa conposition (ent?%e dvanirmux ?)
- du ,ga.rdiennap ?
1 - du pâturage 3
- de l'abreuwmnt ?
- de lqal&ntation distribu& 3
..,
_..
*.a / . . .

--
Paf32 2
Le tromeau est-il zn contact avec d’aukes tromeau.x Y k~uels, dans quelles
circonstances 2
Ces trouneaux smt-ils atteints 3
Avez-vous connaissance de l~Oexistence de la r6Ladi.e &ns d tautres trumeaux
du village ou de, village voisins~ ? (rr&isw)
Intementions sanitaires pratiquées sur le trnunesu depuis un an (date, nature,
observations)
..
_
_,
M3RBIDI’IE i X3RTALITE (Syndro~-e paraplé,kque)
.
.-.
FJo&re
Effectif
Yois
]‘j~&+ CL~ bJc&p d e ‘Nombre
totd. du
/Année
d’ axma-
tromeau
rition
1’ +&ode
malades de mots
d F animux
gU&iS
ovin
<...
. .
.,
.
_
. . _
Des traitements avaient-ils été tentès 3 Lequel
qyi ,? avec quels
rkmltats ?
Comnt,aires
.
.
_
.-
EPISODE PAI’HOLOGIQUE AmI,
1’
.. I -.. -.‘.‘.-’
Date du dEbut de l’&isode en r,ours :
Nombre total de rmlades obscrv& demis cette date :
dont mrts :
guéris
:
actuellement malades :
abattus dVurgence :
Préciser le sexe et 19â_F? des animaux mrts ou abattus :
D&rivez. ci-dessous le déroulen-ent de cet éy&sode, d.epuis le dgbU+J, en
précisant: le sexe et l*Zge des mieux, et le nu&ro des fiches
corresporidantes
.*. /
. . .
. . . . . .

PROGRAYYE DsETUDE DJJ "SWRO% PARAPLEGIQUF
DJJ P%XJToN DE CX3WA.NCE"
IsRA/DE?T.7,00~m
Q-J PWP 1
ENQUETE EPIDEWOLOGIQUE : FICHE INDIVIDUELLE
1.
A req.lir pw tout animal atteint ou susnect de la maladie, de time
quvune fiche de trourmm T .
III
A lvextinction du foyer, mtourmer le tout
ii 19&rtzsse suimnte : Mr. le Directeur, CRI, - FP 53 K3L;D.A (Hte Ca.samnce>
.-...
I.
,.__
._. <,
.
.,
._
_
. . . ...” ..-_. I-l.-...._- .._.
. EXPEDITJZUR : NO~V, service, qualité :
Date de la mmrière observation :
.
EXEVAGE: Nom du nmxiétaïre de'lv~animl ;
Ethnie ':
Yillrtge :
CorfmuI-l~uté rura1.e 0
Kwart. :
Mode d*Blevape*: Elevage de mise
.%mbu&e .de....~ase. Extensif ,traditiorm
..-.. -._ .-- ,._,.__. - ..-.-.- -_ _.
Extensif+ar&i.o&
Vodeme
En ville
Conduite au pâ.turap': Diva@cn
Gardienm~
Pu niquet
Pâtwages clôtur+s
Stabulation
oemanente
Abreuvemmt de saison sèche : type de noint d'eau :
distançe (1~) :
Rythm dvabreuvemnt :
Distribution d'aliwnt": 0ci - non
Si oui, ~rkiser natu=, quantit6s,
oriEr;ine :
Distribution de nrink-aux': Fierre 2 lécher
Sel autre p&naration
Rien
Observations :
_
.ANIMAL :
Es&ce : ovine
autre (p&ciserj
Race ou type p$nétique :
Orif$.ne (date dFent&e) :
Sexe* : Mâle
Castré
Femelle
Age (mis, années) :
Dentition : DL 2D
4~ 6~ 8~ u
Etat d'entretien': I3m
Mo yen
!Y!KltiS
Cachectique
Ar&&%%ts pathologiques et traitements :
Parasites externes (ixpxtmce, nature, répartition) et liaisons cutanges :
* Fntourer la bonne r+onse.
. . /. ..,

1
-.
-
-.
-
_--. ..~ - ~~
_-.--_
---.-.
.-
-
.

.
.
.,.,,
.
.
.
. ” -... -. ,... I. .
-.
.
<.
_
,,.
,,_

<. . .._
.
_.
,^.- . .
-< ,..
.-v.-, * . ..-.
.<...,.w .<
.<

Page 2
L
atteint ? Si oui, péciser le lien ce parenté :
_
IJne fiche a-t-elle-%é~~i-&-rplie pour cet ;z-ri.~l 3
Auh-es obserwkions :
‘1.
,..
.
,.
Suivi de lg~volution de In r&aIic
A poursuivre jusqu'à la guérison ou 1~ mort de 19.xxinl
Cop3ortem3-h de 193xirral, symntô~s et signes cliniques obser-
Date
vés ou ~appx%f% par le prcywi.étaire. EtG.1 des interventions
'pratiquées;
.


<
Date
timu~ atteints, guerisons, rmrts, interventions, etc...
Cotissez-vous le nom de cette flaladie
3 (pour ies nom vernaculaires,
g3Sciser la langue)
Quelle en est la cause 3
Quelles en sont les qrincipales caractéristiques 3
Existe-t-il un traitement ?
Observations diverses :
, .
.__
-
.._
Comnentaires de l'enquêteur :