REFtBLIQUE DU SENE@& INSTIXJT SXNEWLAI...
REFtBLIQUE DU SENE@&
INSTIXJT SXNEWLAI SDERJXXERCHES
-----------
AGRICOLES (I.s.R.A.)
P R I M A T U R E
---13---1---
--------
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
DEXJXATIONGEKRAIEAL4RECHERCHE
EXDERECHERCHESVETERINAIRl3
SCrnflIFI~ ET TECHNIQUE
DAKAR-HANN
-m-m-m-
-=-=-
XWI'ENSIFICE.Tl0N
ET Si'ECIALISATION
DE LA ?RODlJCTION ANIMALli ?Y MILIEU RURAL
APPRoCE3E THEM4TIÇX DE MODE'IES D'EXPLOI'WTIQN -4NT
ELEVA% ET AGRICULTURE
J.P. DEKtS, D.GAUCIW 8 H.CALW
MAI 1976

- S O M M A I R E -
I- BOVINS
I- l - Analyse des spéculations
I- l - 1 - Descr@tion
em m-e
A- Schéma général ...................................
P. 2
B-Schémasp&iculiers
B/l - Elevage laitier ............................
P* 4
B/2 - Elevage naisseur ...........................
P. 7
B/3 - Elevage réeleveur
P. 7
..........................
B/4 - Elevage naisseur-&eleveur .................
P. 9
B/5 -E&ou&etypeI
P. 11
.............................
B/6 -En-bouche-type II ...........................
P . 31
B/7 - EYoblh
des animaux de trait .............
P. 11
I - l - 2 - Choix de la spéculation au niveau de l'éleveur
------------ -------_I---------_-_I______
A - Critères zootechniques ............................
P. 14
B - Conduite dutroupeau ..............................
P. 14
C - Dispmïbilités vé&tales ..........................
P. 14
D- Surface financière ................................
P. 14
E - Dispcnibilités en temps, matériel et personnel .... P. 15
F- D%ou&és .........................................
P. 15
1-2- !iNALEE DES INTERVENTIONS
P - ElevaE laitier
m-m- --mm---
A/1 - Par unité de variation . . . . . ..*...*.......... P. 15
P/2 - Action globale de tous les facteurs .
' " .tP. 16
considérés.
A/3 - cbnclusions pratique = choix des paramhres
zootechniques
l- Facilité d'.interventim . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 19
2 - Augmentation du revenu . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 20
3- Pouvoir de stimulation exer& . . . . . . . . . . . P. 20
par le paramètre choisi.
A/4 - Nature des interventions
l-Inventaire .**.....................*.....
P, 21
2 - Ummologie des interventions .,......... P. 21
/
. . . .

2
B - Elevage naisseur- &eleveur
-v-m- '-m.-.m---.s----.m---.--.-".
B/l - Paramares zootechniques à am&iorei . . . . .."....... P. 22
B/2 - Analyse par unité de variation ...........ll.,...., P. 23
B/3 - Action globale de tous les facteurs,
considérk.
1
-
WiurWcialisation au sevrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . P, 25
II - Co~rcialisaticm à 24 mois .,......,,.,..;.... P. 27
B/'+ - Choix des paramètres zootechniques
I- Gain obtenu lorsque les facteurs 5.........,.... P. 28
augwntent d'une unité
II- Pouvoir & stimulation exercé par le paramètre
choisi . . . . . ..*..*.......,......................
P. 30
III - Choix dumeilleurwramètre . . . . . . . . . . ...*...*..
P. 34
C - Elevage d'embouche
--M-s u---u---
C/l - Errïbu&e type 1 ;.............
C/2 - E&u&e de finition des anwux de réfoxme Type II P. 38
II-ITI'ITSRUMIN~S
II-l- KX?rONs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~..~...........
P. 38
-m--1-
11-9 - CHEVRES .*......*.................**..........*....
P. 42
----me
III - PROGF&ME D'INTERVENTI~ AU NIVEA1J LES LWI'ES EXPERIMENTALES
1 - Enqu&tes systématiques sur le hep-1 . . . . . . . . . . . . . . . P. 42
2- Choix des paysans chez lesq+ls seront appliquées les
bpéculaticns proposées
3 - Utilisation des fides techniques d'action
élémentaire
P. 43
. . . . . . l
.,... ‘ .,..........
l . . . . . . . . . . . . . . .
4- Suivi des actions surleterrain
4-l- Sur le plan technique
P. 43
. . . . . . . . . . . . . . . . . . l ..* . . . .
4-2- Sur le plan pénétration des actions ..,......... P. 43
élémwtaires et des thèms.
5- Recueil des informaticms
. . . . . . . . . . . . . ...*.*...*..*.. P. 44
6 - Retour des fÏ&KWk%ms
..a......*,..................
P. 44
CfXK!LuSIONS
P. 45
. . . . . . . . l . . . . . . . . . .
*
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
/
. . . .

3
i!HNEX 1 - Liste des fiches d'action élémntaire . . . . . . . . . . . . . . . .
P. 47
fZmentation du bétail
Conduite du troUpeau - Sélection
Pathologie - Hygiène
Pmductian
ANNEXE2
- Fiche de suivides différents-critères zootechniques
P. 48
l- Fiche év&wmnt
2- Fiche trimstrielle de suivi des femlles en
lactation
3- Fiche de suivi du troupeau elevé
4- Fiche a.l*tatim
5 - Fiche Pathologie
6- Fi&e de suiviéconomique.
mNExE3- I%dèle derapportmensuelsurles critères
zcote&niques . . . . . . . . ..*.....*...................
P. 57.

Dans le présent document le iaboratotie national de 1'Elevage et de Recher-
ches vétérinaires P&ente un travail de réflexion sur une politique détaillée et
cohérente d'intervention dans le domaine de 1'Elevage. Dans la masse de projets
voyant actuellement le jour au Sénégal et concernant le développement de l'agricul-
turc, l'élevage n'est certes pas oubli6 il es% même considéré comme nécessaire msis
il semble qu'il suffise de faire tiférence à cette nécessité pour que les problèmes
soient résolus. Le fait que jamais la m6thodologie à employa ne soit exposée montre
que celle-ci n'existe pas et explique que l'on ne puisse faire ensuite que des
constats d'échecs à ce niveau.
Ce document est une première approche de la politique d'amélioration de
1'Elevage. Les idées exprimées ne constituent actuellement qu'un canevas et par
conséquent peuvent être complétées, revues ou rncdifi6es c-te tenu de l'avancement
des recherches et de l'exploitation des premiers r&ultats~ Ce qui est k&pQX%nt
c'est de p&étrer le milieu avec un schém d'application qui permette de susciter
des r&ctions, de faire apparaître les problèmes. Ce n'est qu'en connaissant les
freins, les r&icences que l'on pourra essayer de trouver les solutions r6ellement
adaptées aux problèmes posés et aux n6cwités du développement,
Ce que propose le Laboratoire /une r&thodologie qui permet d'introduire
dans les projets de développement les différents thèmes d'élevage (ou spklations)
de la même manière et dans le même temps que l'on introduit les thèmes agricoles.
Les buts essentiels des recherches effectuées sur les Unités expérimentales
sont :
- d'une pwt de vérifier l'efficacité des techniques proposées;
- d'autre part de mettre au point les m@thodes d'introduction de ces thèmes techni-
ques d'élevage dans le milieu éleveur. Ce sont ces kthodes qui seront utilisable:
ensuite par les SociétCs d'intwventior,.
Telles qu'elles sont actuellement présentées les propositions faites concernen-.
le Sine-Saloum et plus particuli&ement les Unités expérimentales de 1'I.S.R.A.
Ceci toujours dans l'idée que les travaux tialisés rel&vent de la recherche
et que par conséquent, ils doivent être menés dans un contexte particulier acquis
à l'idée de progrès et dvintensification du moins dans le dorkne agricole.
Il est bien évident que les solutions techniques proposées dans ce milieu
particulier tant sur le plan géographique que sur le plan humain ne sauraient être
appliquées sans modifications dans les autres régions. N&nmks les sch&r~s d'en-
srnnbles et la m&hodologie mise au point restent valables dans tout le Sénégal.
La multiplication des 'vUnités expérimentales" ou d"'antennes expérimentales" devrai
permettre l'élaboration de solutions propres à chaque zone
Cette m&rialisation des idées des chercheurs en matière d'élevage vient
donc de la possibilité pour eux de désormais b&&ficicr des infrastructures des
Unités expértitales et d'avoir ainsi un moyen d'application en vraie grandeur
des nunbreux r&ultats de recherches disponibles accumulés.
En effet à cet égard on ne peut nier le fait que malg& des études importat
et qualifiées effectuées dans le domaine de l'élevage, peu de choses sont finalemer
arrivées chez l'éleveur hormis certaines mesures dvint&êt général, Par exemple au
S&égal, de nombreux forages ont été installés confor&ment à des résultats de tra-
vaux sur les pâturages, r6solvan-t en partie les problèmes d'abreuverrusnt ou les
modifiant. De même la protection du cheptel contre les grandes wladies est par-
faitemsnt et durablement assu&e,.Mais il apparaît que souvent ces mesures-;
et ont effectivement été prises sans la part-lclpatlon active des eleveurs.
. . /. .*.

-2
En fait il semble que dans le comportement de l'éleveur vis-à-vis
de l'animal, peu de choses aient été changées. Il n'existe pas d'action S@ki-
fique, orientée durablement, visant 3 améliorer globalement le niveau de
progrès de l'élevage.
Les efforts actuels des sociétés d'intervention donnent des tisultats
très intéressants mais ne relèvent pas d'une amélioration globale de l'Ele-
vage. A cet égard par exemple l'acceptation tranquille de la disparition du
troupeau au profit des seules vaches de trait cunme unique solution de progrès
dans ce domaine mkite d'être revue. En particulier l'amélibration genétique
semble très difficile à introduire dans cette méthodologie qui entraîne la
formation d'une poussière d'animaux isolés, et enfin interdit des spéculations
du type laitier basées sur une production assez impxtante dans une mêms
exploitation.
Certes le troupeau doit changer de physionomie mais cette modification
repose essentiellement-sur la nécessité de l'~intensification de la production
et en conséquence de la spécialisation de l'élevage. Le troupeau dort désormais
mire, c'est dans cette seule optique que l'élevage pourra jouer son rôle
sur le plan éconcmique.
Dans ce document on s'efforce donc de démontrer l'intérêt de la
spéculation animale en particulier sur le plan éconxnique, de dégager les
modalités d'intervwtion et enfin de définir de façon précise les thèmes
d'application à lancer sur le terrain.
1 - ANALYSE DES SPECUMTIONS POSSIBLES CHEZ LES BOVINS
1.1. Description
A - Schéma général
Dans un prunier temps une apprwhe globale a été faite dans laquelle
l'ensemble des spéculations possibles a été regroupé sur un même organ+znme
n"l).
Il en ressort 5 spkulations essentielles :
- Troupeau laitier
- Troupeau de naisseur
- 'lk-oupeau de rééleveur
- Troupeau de naisseur ré&leveur
- Troupeau d'embouche lui-m&ne divisé en 2 possibilités :
.
- embouche de jeunes
- embouche d'animaux de réforme plus âgés.
. . . / . . .

-4
D‘autre part ce &IIE? o~ganigrarixne montre les liaisons essen-
tielles qui existent entre les différents types de troupeaux. Il apparaît
ainsi la nécessité de la présence dans des aires géographiques suffisam-
ment proches de ces différents types de spéculations qui sont largement
complémentaires d'une part et d' autre part liées dans le sens de l'a&lio-
ration car les pro&sOreal.is& dans un domaine peuvent se répercuter sur
les autres.
Certaines options prises CT: pat+iculier qwn-t à l'âge des anin~~~
(au sewage, ~lil dressage, a l'enbouche
. ..> peuvent éviderrsxent être ar&na-
gées en fonction des nécessit"es du milieu socioéconomique et zootechnique.
B- Schémas particuliers
Pour chacune des sp&ulations envisagées une étude particulière
a été faite.
Bl - L'élevage lait&
----MI- --------".
L'6levage laitier est cwactérisé par une double production :
le lait et les veaux. L'o~~~~anigramme n*2. donne la physionomie de ce
troupeau.
Dans le domaine du lait : il apparaît plusieurs destinations :
- la part du veau : colosWum et consoïrwtion laitière pendant la I%&+ode
allant de la naissance au sevrage.
- la production proprement dite
- soit autoconsor&e
- soit utilisée sur le marché sous diverses foxmes possibles. Ces formes
différentes sont la conséquence des possibilités de vente et de
stockage,
Il faut signA+r) à cz px-opos que le prix de vente du beurre fondu
qui d'apr& les d-ires titi consowteur est trop élevé se r&èle à l'analyse
nettement insxffisant pour lc: nxcductew. Il faut pow un lait de 5,5 % de
natières grasses, 15,4 kg de lait pour fabriqlrer 2 kg de beurre. Actuel-
lement le kg dc %Y.XTX est vendu 3 625 F, en fcait il faudrait qu'il soit
vendu 770 F le kg pour équivaloir au prix de vente du lait frais (50 F)
soit 555 F au minimum la bouteille de 750 inl
En ce qui concerne la production du veau deux px-obl&rw se
posent sous lc même vocable
"sevrage ~&C~CC du pmdui?. Celui-ci est
en effet n&essaire pour permettre une production laitière cOrrecte,
.
.
/
.
0..

-6
Les deux problèmes &O~U& concernent d'une part le veau
d'autre part la vache.
- le veau
Il est nécessaire de sevrer prkocement le produit mis pour
que cette sèparation d'avec la I&X se passe bien, un régime approprié
doit être utilisé.
- Lavache
Les habitudes constatées montrent que la vache ne donne son
lait qu'en p&sence de son veau. La quantité consode par le produit
peut être tr& faible TX& cependant existe. Une recherche d'accompagne-
ment à ce sujet doit être programmém-6.
Sur l'organigrawn e sont consignées les différentes contraintes
nécessit&s par le bon fonctionnement du troupeau. Elles sont nombreuses
et seront reprises en détail dans des fiches techniques élémentaires,
Sur la mêrz figure apparaissent les points 06 interviennent
les prix pratiqués. I!ans ce domine des enquêtes sont nécessaires qui
permettront d'kaluer et de cons-trui~ un compg d'exploitation détaillé
pour la spéculation.
Le problème du fumier est evoqué. Etant donné que les paysans
actuellement ne ramassent pratiquement que les fanes d'arachide et quel-
quefois les tiges de mil il semble difficile de les conduire à rabaisser
la paille pour fai..r+z du fumier de type classique. Par contre il est
possible d'utiliser les pcMrettes
ou un fumier à base de fécès et de
dkhets de tous ~,cnrzs des activités humaines (Thyssé Kamr).
Le sch&~ montre enfin les opérations de s&ction à effectuer
qui se situent au nivotiu du troupeu de renouvelkwnt pour la plus gx-mxk
part. Cependant, en p~articulier au cours de la phase de constitution du
troupeau, on éli.Tiinera les Lar-Ammx dont la production laitière ne sera
pas augmentée PSY une L3mélioration sensible des conditions alimentaires.
En ce qui concexmz le troupeau de renouvellement ne seront conservées
que les femelks issues <es laitières les plus valables,
Tous les animaux sont &form& à partir d'un âge fixe tenant
ccrmpte du maintien des qualit& zwtechniques exigées dans le troupeau
(fécondité, production de lait . ..>.
Il est souhzitzble d'employer un taureau am%iarateur sup le
plan laitier dans 12 troupeau. Dans l'état actuel il semble que l'utili-
sation des tiles pakistanais puisse Btre envkagi:e.
. . . / .*.

-7
B2 - Elevage naisseur_-
L'élevage rkaiss~m- J :' pksentc de manière plus simple puisque
la seule production est 1, f:~~m. Ici il n'est pas question de production
laitike et pm ccnséquent l'accent swa mis sur la production maximale
de veaux. Il faut dire cependant qu'une production laitière m&lio&e
destinée uniqument aux veaux entraînera pour ceux-ci une meilleure cmis-
sance de la naissance au sevrage et ainsi les valorisera au -moment de la
vente effectuée au sevragee L'organi~amme no3 n-ont-m le déroulement de
l'élevage naisseur. Comme pour le troupeau laitier la sélection se fait au
niveau des femelles de renouvellemnt que l'on jugera SUT leur ascendance
et sur leurs performances .propres. Dans le cas du Sine-Saloum des taureaux
Cobra issus du C.R.Z. de Ikilwa devront être employés pour assurer une
a&lioration génétique rapide.
Une étude économique p&cise demande une connaissance détaillée des
différents prix pratiq&s.
L'élevage: naisr:em peut libérer ses animux soit chez un
ré-éleveur soit ckz un misseur fiéleveur.
Les r&foms sont envoyées chez un embouchew.
Sur le plan alimer:tai:re les veaux sont nomis 2 l'aide du lait
maternel avec une supplémritatiori xinérale obïigatoim et alimntaire
proprement dite éventuelle en fonction des besoins e.n particulier saison-
niers.
B3 - Rééleveur (orgar~~~amne no41
Cet élevage c-r-il.i.se des animaux sevr& mâles et femelles â.g&
de 6 - 8 mis, p~~vem:-~+- :1't=levages naisseurs ou laitier, En particulier
dans le Sine-Saloum La destinatim principale de ces animaux est la trac-
tion animale. N'oins ces animaux peuvent suivre d'autres chemins : vente
directe à un enïbouchew 2 l'âge de 24 mis, ou élevage intensif pendant
4 à 6 mis pour obtenti? des taurillons de 28-30 mis vendus à la boucherie
(N.B.: possibilité vaches remplacement). L'âge du choix se situe donc à
24 mis, le pourcentage d'animaux prenant chacune des 3 destinatiom possi-
bles dépendra de plusieurs? ~i.tères,
l- Politique d'enseM& cies lr.IY. (essentiellement pour la campagne des
bovins de trait)
2- Du besoin de liquidités du ré~leveur (dans ce cas vente dix-ecte à
l'unboucheur 1)
3- Disponibilités en temps et aliments de qualité permettant de créer
une valeur ajoutée suppl&entaire sur l'animal de 24 mois (file)
en l'élevant de façon ir?tmsi-:,f;:‘ pendant 4 à 6 mois
4- Principalemnt des p'~'ix. de wntc des ani.mux dans chacune des voies
susceptibles d'être empruntées par les ~animux de 24 mis.
.*. / . . .

- 3.1
B5 - Embouche type 1 (o~ganigrame no51
Ce type d'élevage spécialisé s'occupe de l'errïbouche d'animux
jeunes, niiles issus des troupeaux dc tiéleveur ou de naisseur &éleveur,
t
Ce type d'mbouchew pourra pratiquer un dressage pr&lable et vendre
des animaux dressés. 11 pourra aussi pratiquer une embouche intensive
d'environ 4 mis qui permettra de mettre sur le marché un baby beef
fini à 28-30 mois.
B6 - EMx+che type II ~or~igtxxrme n06>
Cette spéculation utilise les animaux de réforme provenant de la
traction animale, des élewges naisseurs et laitiers. Fn ce qui concerne
les bovins de trait ia source sera certainement faible car ces animaux en
g&&ral peuvent être comrcialisés tels quels lorsque llagropasteur
d&ire s'en d&amasser.
B7 - Pmb&~s des ziimux de trait
Le point essentiel concernant la traction animale en particulier
dans le Sine-Saloum est la difficulté d'appmvisionnemwt en animux aussi
bien X&X+ que femelles, les prix s'en ressentant bien entendu. Les be-
soins exp&&s pour le bassin arachidier pour la campagne agricole 76-77
sont, rien qu'en progmmne agricole (Pti,de 3427 paires de boeufs et
2044 paires de génisses, objectif qui ne semble pouvoir être couvert en
partie qu’au prix de 60.000 I ici paire de boeufs et 70.000 F la paire de
génisses (sans accessoires>.
Une aklioration de la fécondité des femelles et une diminution
de la -alité des veaux doivent pemttre de r&oudre le problème. Dans
chacune des spéculations envisagks l'éleveur a la possibilité de prélever
SUT son troupeau les animmx de traction qui lui sont nécessaires. Sans
faim d*e&ouche il pourm,ap& utilisation raisonnable de ces animaux,
les ccmmrcialiser à la boucherie.
1.1.2. Choix de la spéculation au niveau de l'éleveur
------------- I--------L----------______I_____
Le choix de la spéculation est basé sur un certain nor&E de
critères qui doivent être pmfaitemnt connuschez les éleveurs, Ces
critères sont relatifs :
1 - Aux donr&s zootechniques du troupeau
2 - A la conduite de ce dernier
3- Aux productions vegétales et leurs sous-produits
4 - A la surface financière de lpexploitation
5 - Aux disponibilités en matériel, temps et personnel
6 - Aux débouchés,
“..
/ .,,

- 14
A - Critères zootechniques
-
Ces points dc.i.vent être parfaitement connus dans leur état .actuel
(enquêtes zootechniqws prbises) et les résultats de la recherche doivent
pe?xr&tre d'augurer d'une m%%ioration raisonnable fonction des myens
techniques mis en oeuwe:
Age au pxxmier v&lage
Intervalle entre les v&ges
Sex ratio
Mortalité des différentes classes d'âge
Répartition des vêlages dans lPannéc
Durée et importarlce de lis3 lactation
Agemyen de&forme
Fécondit6
Pour les animxuc susceptikles d'3x-e embouchés, il faut connaîti
le gain mycn quctidier! esp&$
l'âge auquel on d&3-era l'embcuche
l'âge idéal et l.-. poids de mise sur le marché.
B- "Conduite" du hroupenu
Comte le mmtrent les divers organigrames relatifs aux différentes
spéculations,
il existe dans chaq,ue cas diverses options quant au devenir des
animaux. L'éleveur aura dcnc toute latitude pur choisir la finalité de
son élevage selon des critères qui lui sont propres.
C - Disponibilités vegétales
- -
Cherchant à intmdutie diverses formes d'élevage dans une région
essentiellement tournée vers l'aGgriculture, il faut nécessair&ne,nt con-
naître parfaiterrmt les pmduct~ons végétales r&iLisées sur l'exploitation,
- connaître les disponi?xilit&
u"r fciiages ou sous-pmduits
- cm-maître l'apport des cultures dans le revenu de l'agz%culture
- connaître les coûts des diverses pmductions.
D - Surface financière
Elle décidera en lande partie de la spéculation choisie. En
effet certaines spéculations d-dent quelques investissements en matériel,
équipement particulier zt a.chats d'aliments. 11 n'est pas interdit àe
penser à l'utilisaticn possible de prêts concernant soit la constitution
du troupeau, soit les achats de m-&iel. Ces @ts ou ces facilités par-
ticulières seraient réservés à 1'Qtablissemrrt &m élevage spkialisé.
. . /. ..,

- 15
E - Disponibilités
en temps, mat&iel et personnel
Comm nous l'avom vu prkédemt les cultures sont très déve-
lop$es dans cette zom et sont grandes consomnatrices de temps, personnel
et matériel. Il sera donc nécessaire de déterminer les temps à affecter
à la conduite du troupeau, de m&e qu'une partie dfs personnes actives
qui devront plus particulikmnmt, sinon uniquement, s'occuper de la
spkulation animale. (InporQnce dt-s fermes dans ce domaine, mkxnisation
des cultures d'où. diminution du &sonnel affecté aux cultures).
F - Débouchés
Ils in-txrvicnnerit au niveau Ventes ) d,antiw
khats
m ni wiw
vente du lait ou des produits dérivés.
Une étude des d6bouchcs dmandera la connaissance des acheteurs éventuels,
de leur Apartition g&~gm~phiquc en rapport avec la zone d'influente pos-
sible de l'éleveur consider6.
Ces débouchés devront donc être étudiés dans l'espace, mis égale-
ment dans le temps. Ce critère 'Y.xmps" permettra de choisir par exemple
soit un étalement il 0~: naissances, soit un groupage des vêlages.
Il faut envisager me colkboration avec la SERAS dont le rôle est
la commmialisation des différents produits animux. Il est nécessaim
que les productions des agmpasteurs
tmwent une comxxcialisation
sans histoire à un prix r&némteur aussi bien pour les animaux destin&
à la boucherie que pour la production laitière ou de dérivés du lait.
1.2. Analyse des interventions
A - Elevage laitier
A.1. Analyse w uni-te de V<ariation
La démrohe utilisée a consisté à examiner les différentes
caract6ristiquc.s zootechniques les plus import~antes de manière à détek-
ner leur part d'actio:l pi~pre dans l'x&lioration de la production. Lt?
Fer travail a iite ff
e
tu'
ec, e au sujet du troupeau laitier. Les facteurs
survants ont ét& pris en considération et leur valeur de &$a&- a~m&iée
d'après les diversecJ enquG?tes effwtuées dans la Agion (CXRA E&U&+,
SODEVA).
Age au pder Glage (1) 4 - 5 ans
Mortalité des veaux
(2) 1s %
Taux de naissance
(3) 60 %
Production laitière
(4) 2 R
..* /
.*.

- 16
Ces facteurs ont 6-6 modifiés théoriquement de la facon suivante :
(1) . . . . . . . . ...3 - 4 ans
(2) ..*..II . . . . 10 %
(3) . ..a.*...*. 70 %
(4) . . . . . . . . ...3-R
L'effet de ces wdifications apparaît au tableau no7 qui donne
pour chacun des facteurs considék seul le nouveau gain obtenu. Le trou-
peau utilis6 est de base 100 vaches adultes.
A.2. Action globale de tous les facteurs considé&s
En fait lsüction ne peut porter sur l'un ou l'autre des facteurs
précedents dissociés par conséquent c'est leur action globale qu'il faut
considérer.
les Ssultats des wriations mupant un ncmbre croissant de para-
&-&s apparaissent sur le tableau n08. Les résultats de l'action totale
sont donnés à la figure nyciS
ACTION DE 3
ACI'IONDEl
183 200
Soit une contribution en % du gain total de
l- 14,39 % pour l'âge au premier vT-l.agc .
(- lard
2- 3,77 % pour la mortalité de 0 - F mois
(- 5 %)
3- 23,56 % pour le taux de naissanrc
(+ 10 %)
4- 46,73 & pour J& production lktit$t:
ct1li-d
5- 11,s Ltrparrr ltinteraction entrz L%J 9
facrteurs lorsqu'ils agissent ensemble.
. . . / e..

- 19
Il apparaît en 5 un gain suppl~mentaïre dû à un phéno&ne de poten-
tialisation ksultant de l'action conjuguée des différents facteurs consi-
dérés.
A.3. Conclusion pratique
En conclusion il est poss.ible de se demander quel paramètre
zootechnique: aaliorer en premier lièu.
Pour r+ondre 2 ~+kf:. question il faut raisonner à 3 niveaux :
l- Faculté d'amélioratior~ de C'Y param&re
2 - Augmentation du rewnu apport& par l'amélioration de ce para&tre
3- Pouvoir dc stimulation des autres paramètres susceptible d'être exercé
par le para&tre choisi.
1 - Faculté d'arklioration
-.-.
Pour comparer les 4 pw;w&tres zootechniques retenus, il faut
considérer une am&lioraticn lslitaire du param&tre, c'est-à-dire une varia-
tion de 1 % du chiffre di:: bas:: (chiffre utilisé pour constituer le
troupeau de base 100 femelle::: adultes). Cette variation correspond :
- Pour l'âge au premier vêlage à une akliora-tion de X,4 jours.
- Pour la mortalité des jeunes de 0 - 6 mois à une diminution de 0,15 %
- Pour le taux de naissance à une augmentation de 0,s %
- Pour la produckivité à une augrwntation de 0,92 litre (soit 20 ml ?>
En première approximation nous constations +c le taux de nais-
sance est le facteur 1~: plus difficile 2 am&iorer. Pour pousser plus loin
cette comparaison, nous envisageons uw augnwnation de 20 % de ces 4
para~&tres, cela signifie :
- Un gain de 328 jours quant à ï'âge au premier vêlage
- un taux de mortalité diminué de 3 %
- un taux de naissance augmenté de 12 %
- une production lai-ti&e awnté de 0,4 R.
Il semble que l'&lioration de 0,4 II de la production laitière
et celle de 3 % du taux de mortalité soient asse2, aisement réalisables, et
que par contre le taux de naissance et l'âge au premier vêlage le soient
plus difficilemt.
*.. / . . .

- 20
2 - Augmentation du revenu
- - -
En consid&-ant CW:;:IJ prCk6demnt une augmentation d'une unité
pour chaque paramètre, on peut comparer les apports budg&taires induits
par chacune de ces variations.
Age au premier SIage
9.160 F
PIortalité à 0 - 6 mois
l-441 F
Taux de naissant
20.979 F
FVoduction laii.tj?: 1.
11.900 F
La cclmp;ïraisw <::7 :‘ CT@.~ et *diate 9 2 paraStres sont mis en
évidence par ce calcuï "..-Y 1n de n:?issance et prcdwtion laitière.
3 - Buvoir de stimulation exercé par le paramètre choisi
-
D'après les 2 paragraphes prkédents, 2 para&tres zootechniques
ont été mis en ividence : le taux dc naissance et 1-i production laitière,
qui semblent avoir la plus grand? in-1
.-uence sur l'augmentation du revenu
et être les plus aisément mis en place. Il fait maintenant choisir celui
qui a le plus grand pouvoir stimulant sur les 3 autres paramètres.
Dsaprès le tableau n"8 nous pouvons déterminer, en choisissant
un facteur fixe, l!apport des 3 autres.
MorkLi.té
I
I Production
h =%4.00G /
A rep&sente la différence entre la valeur du gain quand les
2 facteurs agissent conjointemnt et le gain apporté quand le facteur gardé
,
fixe agit seul.
Naissance
A= 316.000
-"\\
ler vêlage
h = 183.000
I ?%rtalité
-..-.w--- ---,'
48.000
/
I Production1
1--.-41.1-
A= 547.000
/-
ler vêlage ~_
A= 216.400
. . ./ . . .

- 21
On note in&diatement que la production laitière est le facteur
le plus sthlmt vis-à-vis +s 3 autres, Ccsnme d9apr& ce qui pr&&.k il
est 6galcment lc plus facïlt3 6 réaliser et l'un des plus intéressants en
/
tant que majorant du revenu 3 ,sembl.e qu'il soit bon dker l'intervention,
dans un premier te3nps
sur la productivité des anirnxx,
Le second para~&:x qui, associé à l'amélioration de la production
laitière perwktra d-'ohtenir le résultat le plus intéressant, d'après le
tableau n"8, concerne le tctux de naissance. Fn continuant ce raisonnement
par le troisième param&-~~~, on peut mettre en évidence le facteur Age au pre-
nier Slage.
En r&u-rk, l'intervention doit chercher à a&liorer les 4 para&-
tres zootechniques retenus : ci; affectant un ordre de priorité à chacun
d'entre eux.
1 -\\Production laitière 1
2 - Taux de naissance
3 - Age au l" vêlage
4 - Mortalité des j:xnes ::,Y ii-6 mois.
Il apparaît donc u! ordre d-c: priorité dan:; les essais d'améliora-
tion projetés. Cependant 1~ fait qu'il existe un? interaction importante
entre les différents facteurs (potentialisation dr:s rkultats) et que les
moyens d'&lioration utilises agiront sur l'ensemble des facteurs il vaut
r&ux les programner ensemM::. Le seul renseigtwmnt d'importance est
l'apparition nette de la necessité d'augmenter 13 productivite des animwx.
/
A.4. Nature des interventions-
1 - Inventaire
Il n'est pas question de faire ici une liste exhaustive des
moyens d'intervention . C--pendant les grtis t%mes retenus concernent
classiquement l'alkentation, l'am&!.ioration génétique, de l'habitat, des
conditions d'hygiène, la maîtrise des problèmes de pathologie ..,
2 - Chronologie des interventions
.
. ..v
L'intervention essentielle est l'alirwntation car c'est elle qui
très rapidement visualise les capacités réelles des animaux. Une packxf3n
.
sera évidcrrment respectée : mais le pr&Jable est 1a v miné-
rale ; ensuite pour l'am&.ioration des conditjmx alimen-tatis il faut
prévoir dans un premier temps une supp&menMtion de plus
en plus complète des p%x.rages l'i&al en particulier pour l'élevage laitier
Ctznt le zéro gr~zing qui d-e 6videmmer-k des quantités d'aliments
beaucoup plus considérable>-.
. . /. ..*

- 22
Il est d'autre part nécessaire de comnencer des le départ aussi
1'amQioration génétique par l'utilisation, dans le troupeau,de mâles de
qualité supkieure, ceci pax:s que cette a&lioration est une oeuvre de
longue haleine et dant Ses premiers r&ultats par exemple sur le plan lai-
tier ne seront visïDlcs qu'au bout d'environ 4-5 rannGes lorsque les filles
entreront en lactation.
La constitution du troupeau doit être la conséquence de l'amélio-
ration alimentaire. En effet compte tenu de l'alimntation de faible
valeur distribuée il est di.fficil.e cie faire un choix rigoureux. La premièx
sélection reposera donc sur le choix des at-kmux dont les capacités laitières
suivent L'xÉSlioratior alimentaire. Le niveau peut &re relativement bas
mis il est inutile de 2onswver des animux dont les possibilités de pro-
ductivité sont corr$Aées pa.xl me alimentation minimale. Banc la &form
reposem sur l'étude des performances enregisties.
Le deuxième niveau de sélection interviendra au niveau des génis-
ses de renouvellement qui semnt choisies en fonction de leur ascendance.
Les questions relatives à l'habitat ne se posent au départ qu'en
ce qui concerne la tnsite 2 laquelle on associe les problèmes d'hygiène,
ensuite le zéro grazing nécessite une stabulation permanente et donc un habi-
tat plus spécialisé.
Le problème des r&erves se pose dès le départ pour la
supplémntation des p?,twag.es et s'intensifie avec l'apparition de l'alimen-
tation à l'auge.
B - Elevage naisseur - RéGlevew
Bl - ParamStr~ zootechniquesa ar&liomr
Las paramètres zootechniques entrant en jeu et susceptibles
d'être a&lior& sont les suimnts :
i - Age au l" vêlage (facteur 1)
- Taux de naismnce (factew 2 >
3 - Mortalité
3.1. Des jeunes jusqu'au seÿrage 6-8 mis (facteur 3)
3.2. De 6-8 mis à 24 mis (Facteur 6)
3.3. Du troupeau de renouvellement
3.4. Des adultes reproductrices
4- Gain myen quotidien
4.1. Ik 0 à 6-8 mis (fonction de la production laitière) (fa- &]
4.2. Ik 6-8 mis à 24 mois (factew Fj)
/
,..
l *.

- 23
5 - Problèmes liés au dressage
5.1. Age optirwm et sexe
5.2. Dressage p?xjpreme~-&t i!.it
6 - ?t-cduc-tim laiti&e
Comtaires
4.1. La supplhentation du veau a lieu à partir de 3 mis? car à partir
de cette $&Ode la prcducticn laitière de la mhe est Jhsuffisante
pour satkfa~ire les besoins du veau.
5.2. Le dressapi xra effectué soit 'par
- l'éleveur lui-&Srw
- un organisme sp&ialisé (ce qui pose le problème du coût de cette
opération).
5.1, Sexe des ~xnixaux dressés - hblème du choix des femelles destinées
au dressage. Ttipport idéal entre ferrullles dest%-&es au troupeau de
renouvellerrwt et fmllcs desti&es au dressage.
B2 - Analyse par unit6 de variation
1 - Age -u permier v$lage
Le fait d'avancer l.'âge au premier vêlage des falles reproduc-
trices de l'élevage naisseur de la classe 4-5 ans à celle de 3-4 ans, permet
de m&tre dans le circuit des femel3.e~ repwductrices tous les ardmaux de
lâ chsse 4-5.
Donc le total. des anirrwx reprwhcteurs devient 100 (adultes de
plus de 5 ans> + 10 (4-J ans) = 110
Les wtres facteurs n'ay3n-t pas varié, on a donc
110 x a,60 zz 66 ~leaux n&
soit à 6 mr>is : 66 - 66xG,15 = 56 veaux vivants à 6 mis soit
un gain de 5 veaux. A 21~ !wis ce gain est de q veaux,
Soit en valeur : à raison de 200 F le kg, 80,GOG F de gain à 6 mois et
122.4CX3 F à 24 mois.
..* /
..*

- 24
2 - Taux de naissance
Le taux actuel a une valeur de 60 % , les interventions proposées
Fc;ur le naisseur-&éleveur doivent permettre comne pour l'élevage laitier
de &aliser une &lioration dE 1C %. IZe ce fait le taux de naissance esp&$
swai-: de 70 %.
Soit un wxxbre de vczux &s de 100 x 0,7@ = 70 veaux
Vivants à 6 mois - (70 x 0,15? t 70 - 59
Dcac un gain de 8 veaux et x.1 gain de 6 adultes (24 mois)
Soit en valeur 8 x 80 x 100 -. 128.000 F à 6 mois
e t
6 x 180 x 170= 183.6OC F à 24 mxis
3 - mortalité de 0 ?i 6 mis
Elle se situe actuellewznt aux environs d.c 15 %,a est raisonnable
de penser qu'aprh LUI~ a&lioration des conditions alimentaires et des
seins apprtés aussi bien 2 L=x I&X qu'au veau, on puisse faire baisser ce
taux de mortalitd pour l'amener à 10 %.
Sur 60 veaux II&~ il y aurait à 6 mis (60 x 0,lO) t 60 = 54 veaux
soit un gain de 3 veaux et de 2 adultes.
Soit en valeur : 3 x 80 x 200 = 48.OOG F à 6 mois
2 x 180 x 170 = 61.200 F à 24 mis
4 - Gain myen quotidien O-6 mis
Le G M Q actuel des jeunes de O-6 mnis est d'environ 344g/j, avec
une a&lioration de l'alhc~~tation des &res en lactation on peut espérer
une augmentation de ce G M Q l'amenant d 450 glj., soit un poids à 6 mis
de 99 kg. et un gain de 19 kg par vz,w de 6 mis (3.800 F par veau)
et pour 36 aniniawc un gain de 36 x 3800 = 136.800 F
et ~7 +in de 19 kg par adulte de 24 mois (3.230 F par -te)
et pour 29 animux un gain de 29 x 3230 q 93.670 F
5 - Gain rrnyen quotidier! - 6-24 mis
Sa valeur actuelle est faible 184 g/j7 il semble possible dans
de meillwres conditions C;c: conduite du troupeau de l'amener à 300 g/j.
Soit un gain de 64 kg par a~imzl de 24 mis.
Si la vente se fait à 150 F le kg le gain en valeur wt de
64 x 150 = 9.600 F par anirral vendu 2 24 mis.
Soit pour les m anGnaw AZ 6 à 24 ïasis SI.IscqKBles d ‘3~~0 -dia
à la somme de (29 x 9600) = 278.4UO F

- 25
6 - Mortalité de 6 à 24 rwis
-
Elle est égale a 18 ? cnvimn actuellement (som de la mrtalité
6-12 mis + rrmtalité 12-24 mis). 11 semble raiscmnable d'envisager une
diminution d'un tiers soit 6 %, le taux de mortalité de 6 2 21 mis deve-
nant 12 8 soit un gain de 3 animaux de 24 mois,
,et' en valeur de
3 x 150 x 180 = 81.000 F.
7 - production laitière
.II-
h pmdu&-iGn 1 ;s.‘-‘- ’ ’
,.ll.le-Pe Gtant entièrernen-t. conson&e par le veau
l'amélioration de ce cri-&x x peut C?tre Chiff&e coma pour les 6 facteurs
précédents. Mais il serait irrtéressarrt de connaître l'impact d'une, améliora-
tien de la productivitG dm r&res sur :
- la croissance dr: lC.iKSJ -'iduits
- la mrtalité.
B3 - Action globale de to!_rs les facixurs consid&&
I - Ccamercialisation des C&xtwx 2 6 mis
-
-_I_-
1. Facteurs entrant en jeu
Ils sont au nombx de 4 ;
- Age au ler vêlage
(1)
- Taux de naissance
- Nortalité O-6 mis
- Gain moyen quotidien
0 ? 6 mis (4).
2. Contribution m v;!:.: m de chacun des facteurs - Valeur de
-_-1--m
l'intenactien
2.1. Contributim ci.~ ~~i~is~c~ dz:; facteurs
--. "--
- Age au ler y:?ktge
80,UGG F
- Taux de naissance
128.GW F
- Mortali"j-5 2-6 mois
M.GOO F
- G.M.Q.
C--G mis 136.800 F
.-
Total
392.800 F
2.2. Valeur de l'ixter:xtio~
l---_l_
Le gaL? obtenu ~Lorsquc 1~ 4 facteurs pr&&demnent cités intw-
viennent conjointewnt est égal i 493.200. Lé facteur interaction a donc
la valeur suivante : 493.200 - 392.8oc) = 3.00.400
“1 Interaction = I.OCl, 400 F
3. Contribution (en % du gain total) de chacun des factews
.*. /
. . .

-27
Facteurs
I
% tctal
I
Age ler vêlage
X,22
ïaux naissance
25,95
Mortalité O-6 mis
9,73
G M (2
O-6 mis
27,74
------
INTERACTIW
20.,36
Deux remrcyes s 'imposent à première vue
a- Le coefficient d'intemction est tr& important, il représente envimm
1/5 du gain global.
k! - Les 2 facteurs les plus impotiants sont le G M Q de 0 h 6 mis et le taux
de naissance, qui m?pr&errtent à eux deux 53,5 % du gain global.
ZI - COMMERCIAL,IW'ION DES ZUMAUX k, 24 MOIS
1 - Facteurs entrant en jeuI-
Ils sont au notim de 6 :
- Age au ler vêlage
i l !
- Taux de naissance
(2)
- Mortalité de 0 à 6 mis (3)
- Gain rcoyen quotidien O-6 mis (4)
- Gain myen quotidien 6-24 mis (5)
- Mortalité de 6 à 24 mis (5)
2 - Contribution en valeu? de chacun àes facteurs - Valeur de l'jnteractim
2.1. Contribution en valeur des facteurs
- Pge au ler vêlage
122,4OL
-
- Taux de naissance
183.600
- Mortalité de 0 à 6 mis
61.200
-GMQdeOà 6nmis
93.670
-GMQde 6à 24mis
278.400
- Mortalité de 6 à 24 mois
81.000
-
-
Total
820,270
2.2. Valeur de l'interaction
Le gain obtenu lorsq.ue les 6 facteurs interviennent conpurtemnt
est ggal à 1.252.680 F. Le facteur interaction a donc la valeur suivante :
1.252.680 - 820.270 = 432.410
Interaction = 432.410 F.

3- Contribution en % du gain total de chacun des facteurs
-
-
----_- -,
Facteurs
% gain total
Age ler vêlage
9,77
Taux de naissance
14,66
Rxlxlité O-6 mois
Lé,89
G.M.Q
O-6 mois
7,48
G.M.Q.
6-24 mis
22,22
Mortalité 6-24 mois
6,47
I INTEZACI'ION
Le coefficient interaction a une Valeur&s -ante, car jJ.
xep&sente plus du tiers du gain total.
Parmi les 6étudiés .> les facteurs
taux de naissance et G.M.Q.
6 à 24 mis apportent la plus grande contributicn Zi llaugmntation du
revenu.
EY+- CHOIX DES FACTEURS ZOO'TECB!UQUES
- -
1 - G&IN OBTENU LiORSt$X LFL FACTEURS AIa!EBRENT D'UNE UNITE
1. Valeur de l'unité d'augrmtation de chacun des facteurs :
-
1 - Age au ler v?l2ge : 1 mité = 16,4 jours
2 - taux de naissance :
= 0,60 %
3 - Motialitg O-6 mis:
= 0,15 â
4- G.M.Q.
O-6 .mois:
= 3,44g/j.
5- G.M.Q.
6-24 mis:
= 1,84 g/j,
6 - Mortalité f-24mis:
= 0,18 %
2. Augmentation du revenu lorsque les facteurs augmentent d'une unité :
2.1. Commrcialisation à 6 mis
l- Age au ler vêlage : 1 unité cf 3,587 F
2 - Taux de naissance : lunitg +3 7.711 F
3 ~- Mortalité O-6 mis : 1 unité +-+ 1.441 F
4- G.M.Q.
O-6 mois : 1 unité ++ 4.357 F
17.096 F
Gain obtenu quand les 4 facteurs zi&sent ensemble :
1 veau pesant 99 kg q
19.800 F
D'oeil la valeur de l'interaction = 2.704 F
. . /. ,..

- 29
La cmparaison deac divers facteurs est im&.diate, le taux de
naissance est le facteur le ;Jltis intéressant à ar&liorer, le second facteur
est le gain rmyen quctidierL.
La détermination du poument~ge d'augmntation du Evenu global.
auquel correspond l'augmentation dgune unité de chaque fac-km donne les
résultatg suivants.
Valeur de l'unité
Facteur
Augmentation du
revenu %
Age ler vêlage
1694 j
3.587
0,73 %
Taux de naissanc+z
17960 â
7.711
1,56 St,
Mortalité 0 à 6 mois
0,15 %
1.441
0,29 %
G.M.Q. 0 à 6 mois
3744 g
4.357
0,88 %
YllfERA~ION
2.704
0355 %
Total
l
l 19.800
4,Ol %
2.2. Corm-wcialisation 3 24 mis
.- .--
1. Age au plier! vêlage : 1 unité - 5.489
2. Taux de naissance : 1 unité- 11.060
3
4 . Mortalité
G?M.Q. de d e 0 à 6 mis:
imis: 1 unité
-unité ++
- 1,838
2.983
c = 28 . 22, - F
5 . G.M.G. de
6 à ?4muis : î unitCS c-+ 4.419
6 , Mortalité d e 6 2 24xois: I unité ç-+ 2.432
Gain obtenu quand ces G facteurs agissent enserrble
0,81 adulte de 24 mis pesant 263 kg (x1 = 39.35Q F
D'où la valeur de l'ixteraction = 11.129 F
On rmmrque irrkdiatemmt le SXe joué par lsinteraction qui reprhnte
prk du tiers de l'augmentation du :xvenu cr6ée par lsintervention.
(x NB, 0,81 car 1 veau en plus ne donne que 0,81 adulte de 24 mis).
Le rôle impxtant que joue l'interaction e'expfique pex, le fait que
l'adulte de 24 n-ois bénéficie des a&li.cratiorsappmtées aux crS.tkes zoo-
techniques D~US directement liés au veau, corne le G.M.Q. de 0 à 6 III&+ et
la mortalitd pour cette même classe d'âge.
.*a /. . .

- 30
On détermine ensuite le pourcentage d'augmmtation du revenu glo-
bal auquel comspond l'augmentation d'une unit6 de chaque facteur.
Facteur
Valeur de l'unité
Augmentation du
Critères
revenu en %
zootechniaues
Q.mnt i-té
F. CFAk
t-
Age ler vêlage
lb,4 j
5.489
13395 %
Taux naissance
ii,60 %
11.060
28,lO %
Bxtalité 0 à 6 mis
cl,15 %
1.838
5;18 %
G.M. Q
6àS mis
3,44 g
2.983
7,5i ?j
G.M. Q
6 à 24 mois
% 34
_L. )
g
4.419
11,?3 %
Mortalité 6-24 mis
0,18 %
2.432
6,18 %
IRERACIION
/
-
1 11.129
28,78 %
100,00
On remarque qw? !wme pouw la comrcialisa-tion à l'âge de 6 mis
le facteur prkkminmt, I;I~. (2 par+- le phenomke d'interactions est le taux
de naissance. Ensuite vip:i::, hi' l'âge au p&er velage, et le gain mym
quotidien de 0 à 6 mis.
Les paragraphes ~:-&$&mt:~ ~ms ont permis dc mettre en évidence
certains pam&xes qui i~~~~~iei~tant ~.l!unc: unite pemttent dYobtenir l'aug-
rrtentation du revenu la :!l!uc tiLtt5rmsmtr.
Il nous faut mintenant déterminer
quel est le facteur qui 5xwo.1.; le i31-ip
,,-cLJ gmnd pouvoir de stimulation sur ces
w-facteurs.
1 - Cmmsrcialisation d E. mis
.---
Nous pouvons d5ixmxine~, t-ii choisissant un des facteurs constants4
l'apport des 3 autres (A ?ep&sente la différence entm la valeur de gain
quand les 2 facteurs agissent conjointment et la valeur dti gain quand le
facteur gax& constant&t seul):
Taux de naissance A = 144,000
Mortalité O-6
A =
48 D ooc!
_----_-.-..~
G.M.Q. O-6
A = 15 5 . 'mj

- 33
Age le vslage A = 96.000
..--
--
Ikxmlité O-6 i?i = 64.OOG
-
-+ TAUX DE NAISSANCE : 128.000
G.M.Q.
O-E I?
=187.90@
-.
Age Ier v$lage -4 = 80,030--.-
Taux naissance A =144.000
+ MOFtTALITE O-6 :
48.ooO
-*--
G.M.Q. O-6 misb =148,2Oi: - -
Age le vêlage A = 94,i730
Taux naissance A
178.200-.
i- 2,M.Q. O-G WTS : 3.36.800
Mortalité O-6 A
59.4cg
D'après ces r&xl.tats on peut d&tmminer ais&mt l'ordre à adopter
pour les paramètres à am&crw. II. serble que ce soit le gain rmyen quoti-
dien de 0 a 6 mis qui ait le plus grand pouvoir stimulant.
Par ordre décmissan-k de pouvoir stimlan-t on note :
- Gain rmyen quotidien dc i! 2 5 mis
- Taux de naissance
l-
- Age au ler vêlage
- Mortalité de 0 à 6 m-L::
i -
2 - Commx&l.isatiori. à 34 mis
Le raisonnemnt -st- k &me que pour le Fagraphe précédent
Tauxdenaissance
A :: 2:4.2$0
-. - ..-.. ."--.
Mortalité *6 A= 62.. 200
. .-_- ..-- --.- _
G.M.Q. O-6
A= xs.59~
---...
G.M.Q.
6-24
h= G3.520
Mopt&i-té 6-24 A = 91,800
-.-
Age le32 vêlage
A= 1!,3.000
..-.
Mortalité @-6
A = '122 ,400
-.-..--
G.M.Q.
O-6
A - :46.880
-+
TAUX NAISSbNCE
: 183.600
- - - -
G.M.Q.
6-24
_
A= 422.270
- - - -
Mor%alité 6-24
A= :53*oco
- - -
Age ler vêlagg
A= 122.400-
Tauxnaissance
A= 244.800 I
G.M.Q. O-6
A= lOC.130
G.M.Q. 6-24
Q= 337,280
-c MoRTALITE+6: 6J.m
---
Mortalité 6-24
A = 122.400 1
.a. / ,.,

-34
Age ler vêlage h t: 135.320
T aux naissance A = 236.810
-
-
Ikrtalîté O-6 A = 57.6ÇO
.-. ---
+ G.M.Q. 0-6 : 93.670
G.M.Q.
6-24 1 A = 315.529
w-v .---
Mortalité 6-24 A = 346.290
- - -
Age ler vêlage A = 203,040
---e--w
Taux naissance A = 327.47i1
I-il-------I.
Mortalité O-6 A = 120.080
+ LXQ, 6-24 : 278.409
-e-m.----
G.M.Q. O-6
A q 13fJ.7F'<.l !
- -_.--
Mortalité 6-24 A = < 0 -...-
Age ler vêlage A = 133.%OO
---*
Taux naissance A = 255.6OC
------.. /
1*-i-& 0-6 A = 102. K!O
+ I~ORTALITE 6-24 : El.000
I
G.M.Q. O-6 A = 353.960
-v.--m
G.M.Q.
6-24 A = 43.4.4@
-----
Ces résultats ~m?r:t?ttent COTMIE pour la corrmemialisation à l'âge de
6 mois de détermber UT~ ordre dans le pouvoir de stimlation des di.vet-s
pammètres vis-a-vis des ai.ri~es k&m.wmnt conjointement.
- Taux de naissance
i
- Gain moyen quotidien Ci--E mis
- Gain rmyen quotidien 6-24 mois
(?m wdre décroissant de pouvoir
- Age ler vêlage
stim.ïLant~
-- Natalité 6-24 mis
- Mortalitk O-6 mis
1 .I
III - CHOIX DU MEIL,LJS" RW&? TE
Le meillew pw&tre est celui qui sera arklioré en premier, ou
tout au mS.ns qui sera le mvélateur priéférentiel de l'amélioration. Il
devraêtre
. aishent améliorable
. susceptïble d'augmnter nettement le revenu
.
. capable de stimukx les autres paran&tres zmtmhtu-
ques.

- 35
1 - CorrPnercialisation à 6 mois-,
D'après tout ce qui prhède il s&le C~A: deux ~~~EJI&XYZS se
distinguer& nettement: ti plus intéressant S~I&& le gain moyen quotidien
de 0 à 6 mis, puis vient ensuite le taux de naissance.
Ces dewr pxw&res étant facilement am&lior& par l'instauration
dans un premier temps d'une supplémentation minérale équilibrée, puis d'une
supplémentation des Tp?iturages adéquate î cebiétant valable pour la n-k-e com-
me pour le veau.
Il ne faut pas oublier un dernier pzzzrhr~ qu'il est difficile
de quantifier dans le cas de l'élevage naisseur, à savoir la ptiuction
laiti&e des &res. Eh effet 1.1.. est bident qu'une aklioration de la pro-
duction laitière des mhes SC r$ercutera de façon certaine et importante
sur le G.M.Q. des veaux de 0 à 6 mois,
En ce qui concerne l'amélioraticn du taux de naissance une inte
vention au niveau génétique est à étudier. Il serait intértksant d'hrtro-
duire dans le trou~au un zéniteur aklioti, permettant l'&lioration
des paramètres: croît des jeunes, production laitière et taux de naissance.
2 - Commialisation
2 24 mois
-
-
-
brsque l'on choisit ce type de spéculation 2 types de para&res
se mettent en évidence, tcu% d'abord le taux de naissance, ensuite les
deux croîts quotidiens, de 0 ,i 6 nmis Et de 6 ;ji 24 mis. De ce fait les
rerfarques faites pour le cas de la commercialisation à 6 mois sont égalerûent
valables pour cet autre type de comrcialisation. Il faut égalemzt penser
à l'amélioration de lsalimentation des canaux de 6 à 24 mis, en rwtiona-
lisant cette dernière par une utilisation plus efficace des sous-produits
et produits disponibles sur l'exploitation, dc même que par l'achat de
certains aliments de ccmplémnt : (tourteaux, graines de C@on, voire
urée).
y
. . . / . . .

- 36
ELEVAGE D'EMBOUCHE
Facteurs intervenant
. G.M.Q.
. Age de tiforme des animwx m?l.es et femelles entrant dans le cir-
cuit* Plus l'age de Aforme est p&coce, plus il aura d'anirraux
enizwrt dans ce circuit.
. PoS.ds des animwx 2 l'entie
l
Prix de vente et d'achats
. Mortalité
Svstèmes d'embouche
LR systèsw est différent selon le type d'anhux rentrant dans le
circuit. Ces aniriwx peuvent être :
l- des vaches de réformes venant
. du troupeau laitier
. du troupeau naisseur
2- des an.irraux de traits &formés
Ce qui constitue l'embouche de type II
3- des animux de 24 mois soumis à l'abouche intensive ou à la prr5mtion
au dressage. C'est l'embouche du type 1.
En conséquence il existe 3 types d'etiouche, dant 2 sont regroupés
chez le même éleveur, (tous les animaux de &fom>.
Elle concerne des animwx issus du troupeau de réélevage et de ce
fait âgés de 24 mis? et dont le poids vif wwie selon la nature de l'inter-
vention pratiquee dans cet élevage.
* Si pas d'jn!zervention
P.vif = 180 kg
91 Si intervention au niveau
P.vif = 199 kg
des jeunes de O-6 mis
d Si intervention au niveau
P.vif = 244 kg
des adultes 6-24 mois
* Si interventi~ conjotite
P.vif = 263 kg
O-6 et 6-24 mis
Ces animaux sont destinés soit- à l'embouche intensive qui les
&nera à l'âge de 28-30 mois, âge auquel ils semnt abattus, soit au dres-
sage en vue de la traction aniwle.
. . /. ,..

- 37
1 - EMBOUC& INTENSIVE DES ANIMAUX DE 24 MOIS
Cette embouche dure de 4 à 6 mis, et tend 2 amener les animaux ù un
poids d'abattage de 270 kg, soit un gairi moyen quotidien de 700 g/j.
Actuellement on peut estimer que de tels animaux ont un G.M,Q.
d'environ 400 g/j.
L'étude du gain en poids obtenu g&ce à cette amélioration du
G.M.Q. entre 24 mois et l'abattage app~araît au tableau suivant :
Niveau d'amélioration de l'élevage naisseur-réeleveur
Poids à l'abattage
S,S
Amélioration Am%oration Ar&lioratior
Amélioration du GYMQ 0-Gmoisdu GMQ 6-24m. G.M.Q O-6
et 6-24 mois
Poids à 24mois kg
180
199
244
263
Zge G.M.Q. Poids
228
247
292
311
,
)-..-
.--
WI 42
28 Valeur
1 45.600
49.400
58.400
62.200
rsis
Poids
264
283
328
347
700 g
Valeur
52.800
56.600
65.600
69.400
- -.-
Poids
252
271
316
335
Valeur
50.400
54.200
63.200
67.000
---
Poids
306
325
370
389 -'
-
- - - -
Valeur
61.200
65.000
74.000
77,800
t.
Les 2 encadrés-représentent :
- pour le premier (en haut à gauche). La situation actuelle
- pour le second, le but à atteindre
L'a&ioration obtenue entre ces deux ext&mités est aiséwnt mise en
évidence car on obtient un gain de 161 kg de poids vif, soit en valeur
32.200 F CFA par ‘animal abattu si l'abattage est pratiqué à 30 mis et
119 kg soit 23,800 F CFA, pour un abattage à 28 mois.
. . /. ..,

- 38
Ce type d'embouche concerne les femelles issues des troupeaux
naisseurs ou naisseurs -rééleveurs et des troupeaux laitiers. Ces animaux
ont un poids vi? 2 la tiforme d'environ 320 kg. Le but de cette op&ation
est de faire,gagw environ 700 g/j à ces animaux pendant environ 2 mois.
Soit donc un poids vif à l'abattage de 360 - 370 kg.
En ce qui concerne les animaux utilisés pour la -traction et attei-
gpmt l'âge de la tiforme, il ne semble pas nécessaire de pratiquer une
telle embouche : en effet ces animaux, convenablement nourris pendant leur
carrière, atteignent un poids et une qualité de viande suffisakts au mcment
de leur abattage,
3- P?ZlX'S RUMINANTS
3.1. Moutons
Actuellement au S&nGgal l'essentiel des travaux consacr& aux
problknes de l'elevage est relatif aux bovins. Peu de choses ont été faites
à propos des moutons et cependant cette espèce a une grande importance pour
l'approvisiannement en viande du pays.
En dehors de son i.ntér& propre, l'a&lioration des résultats de
l'élevage ovin peut avoir une grande incidence sur le plan rrkthodologie
générale dans le domaine de l'amélioration animale. En effet tout effort
d'intervention chez les bovins demande pour être visible un temps assez
long. Chez les moutons au contraire, même sur le plan génétique, les r&ul-
tats sont plus rapidement visibles. La démonstration de l'intérêt des
mesures proposées peut ainsi être plus aisément faite.
Comne chez les -bovins de nombreuses spéculations sont possibles
mais elles se rapportent essentiellement à la production de viande.
Gn peut distinguer deux temps dans l'am&kation de la production
ovine :
* lè temps des actions à CC~? terme
A - Eknbouche des animawc tout venant qui conduit à la production :
Soit du mouton de Tabaski
Soit du mouton de bc.~xheri.e courant.
B - Amélioration des condition,: d'entretien
Elle porte sur l'ensemble du troupeau en insktant plus particu-
li&ment sur femelles adultes et jeunes. L'action sur les femelles adullxas
augmente leur prolificité, leur lactation etc . . . et donc la qualité de leuxw
produits. Chez les jeunes femelles cette action alimentaire conditionne l'âge
au premier agnelage et l'ensemble de leurs qualités futures.
Les jeunes animaux mâles doivent être mis très rapidement dans des
conditions d'embcuche qui permettent dans un laps de temps réduit de les
conduire au poids de carcasse conranercialisable recherché sur le march'5.
. . ./ . . .

- 39
+ 2è temps des actions ii moyen et long terme
Ce sont essentiellement les opérations de sélection. En fait
elles sont ii moyen et long terme dans leur but, mis elles doivent être
conduites d&s le dépmt si l'on veut obtenir des &sultats mpidemnt
visibles.
Les spéculations possibles
L'embouche du mAon destiné à la boucherie courante et a
fortiori du mouton de Tabaski ne constitue qu'une action ponctuelle qui
n'améliore en rien l'élevage ovin. Ces opérations ne sont que des valori-
sations des animux à un moment donne,
Ce qui doit être proposé donc en priorité aux éleveurs c'est
un certain ncmïbre d'actions plxs ou mins intég&es visant à ar&liorer
la productivité du troupeau global. Nous retrouvons là le point B du
chapitre précédent.
Le diagramm no 7 dome une idée du dérm.lermxt de la vie du
troupeau. La destination de tous les animaux non retenus pour la repmduc-
tion est la boucherie mis au lieu d'emboucher des animaux de 12-15 mis,
l'opération pxtera sur les jeunes rrâles essentiellement dès après leur
sevrage. Il s'agit d'obtenir des animaux commercialisables le plus t6t
possible aux poids habituels du marché c'est-à-dire en myenne
13,s kg chez les peulh-peulh et
16 kg chez les Touabire.
On peut noteY, sur le diagmme n"7 les différentes interventions
à prévoir sur le troupeau : a&lio~ation génétique, alimentaire, de
l'habitat, soins et vaccinations, castmtion.
Lie point sélection est extrêmemnt important. . C&
cette
sélection est faite chez l'éleveur lui-même. En effet en ce qui concerne
les bcvins les animaux distribués chez les 6leveurs ont en général été
mal utilisé&car n'ont pas reçu les soins et l'usage qu'ils r&ritaient.
Ceci est probablement dû au fait que ces ani.mux aux besoins sup&ieurs
dans tous les dmines n'ont pas trouvé l'environnement technique correct.
Dans la nouvelle méthodologie présentée le paysan doit pmtici-
per de façon active au processus d'&lioration de son troupeau. Cette
participation permt en outre d'assurer plus facilement le tmnsfm des
diff&.nts résultats obtenus en station. Elle lui permet de plus d'être
prêt à recevoir et à intégrer dans son élevage non seulement Les innovations
techniques mis aussi les anhux reproducteurs très ar&liorés qui pourmnt
lui être cédés par la recherche ultérieurement.

-
b---------+élection 1 J
Alimentation
a
-
*
i
1
:I
i
] /;
i
i
IAgnelage N / !
f‘ --"..,,-.. ^ -..- T
/
! I
t
"-e.-. . .._" . ...". -.--
t- "" ._. " - : ..". . - " ” “-l..._- i
-l
j
j
Réfywme
1
!
/
pe C. --.“.w,-
--“.“.“II”““-.
I
---?
1
!
,.."- .".. ----w
B&ouche râle
Tabaski
t _ . ..-. "....... - -.--_i
‘i
.i’+ _T.....d__ -+
\\
L-"q"a.m--"
i
(
, i
il
-. Y -..- P . ..-.-..-.-.- 1
Embouche
I
------Y
classique
i
Elevage Ovin
I
1
<..--.--- r -.... ". --.." ^_" l

- 41
l- Les différents types d'embouche
_II..-
Cette séparation en embouche classique et ez&~uche de rMles de
T&a&i est es.seni&llemer& lige aux probl&nes de d&bc>uch&. En effet
ller&ouche classique devra Etre en L-,
wure de fourxix aux abattoirs un
cept& -type de carcasses tout au long de l'anr&, tandis que l'embouche dé
&les pour la Tabaski. peu-t être qualifiée de co??jcmuti;~elle, De plus 1:‘s
animux destin& à être embouchés ne sont pas les :r;&zes dans les 2 cas"
LVanimJ. de Tabaski doit
tipondxe aux crit&es suivants :
- posséder au mins 2 dents adultes (soit 15-18 mois)
- ne pas être cas6
- avoir la queue et les c-ornes intactes
- il doit être gras, de préférence hlnnc et porteur dc lunettes noires.
2 - S&ection
Elle se situe à 2 niveaux :
". au niveau de la constitution du troupeau de renouvellement. Les femelles
qui seront ixtroduites dans le troupeau naisseur seront sélectionr&m
.
selon lv.=.scendanc:e et les performances prw'px%s.
Pour la première sélection or: dewa consid&er les performances
propre de l'animal et de ses collateraux, ainsi que la répnse à l'm&
lioratiox de l'alimentation enregistie chez les parents.
- Au niveau du troupeau naisseur 05 les femelles seront écLa&ees plus ou
mins tôt selon leurs performances et celles de leur descendance.
3- Soins et ~a.ccinati~r~s
- - - -
Il est é.vidmt. qJe ce -typz d'intervention s'adresse à toutes les
classes d'âge, ct sem avec la suppl&tentation min&ale l'intervention de
départ.
Les interventions
-
-
Elles revêtmt les m&zr.ts formes que &.zz les bovins et elles sont
appliquees dam la n7êm.e ord~:. Les r&giws al*tti en particulier- pzxU?-~
rat être étudiiis de fa~cx; d?taill&e g&ce! ,-XIX exp&iences déjà ?ffectuees
au Laboratoire.

:
Pour pkvoir appkier l'impact de ces interventions ilfaut sui-
vre de façon détai.llÊe plusieurs troupeaux en particulier Gmoins. En
effet les param&res zootechniques ne sont pas ccnnuschez le mouton et par
conséquent des enquêtes doivent nécessairement être effectuées ad niveau
des Unités exp&.mentales pour les app&cier. Les par&Ws les plus utiles
à connaître sont ceux cci:~!cernant la reproduction (âge au lè agneaage,
fécondité, prolificité, avortements . ..I. Lo wrtalité, la croissance.
.'.
D'autre part le problème de l'â.ge et de 1'oppMité de la castraticn~.des
jeunes &les peut faire l'objet de recherches d'accompagnement,
‘.
111.2. Chèvres
'.
Des,mesures importantes ont 6té pri ses à l'encontre de la chèvre
rendue responsable de nombreux rn6faitp3.sur la vegétation. Cependant cét
animal est extrêmewnt utile et il est pr6férablo de modifier son made
d'entretien pour r&ondre de nombreux @?oblèrnes, On en revient par cons6-
qtient aux m&nes.propositions que prhédenment d'intensification et de spé-
c+3lis&ion. Pour cette espke seule la spéculation laitière est applicable.
Les sch6mas pr&us pour les bovins peuvent être utilisés pour l'&eva@
laitier caprxn,
.
'+IXE à FITGJJOS dCS moutons il est diff icilede chiffrk l@impact
des interv&tions car les connaissances sur les,parw&$%s~~zootechnique~
concernant les caprins sont des plus sorsnaires. AuSi C&i&3 chez.los- ovk-~
l'étude de ces parar&tres constitue donc une n&essité. L& Suivis &wmnt
donc concerner aussi bien des anir~ux t&c&s que les animaux'.expérimentaux~
:. .
..‘” , .
IV< I ~~'D'~~:,~~TLi-~?~ !,TT PiIVE!AU DES UK'I'ES EXPERIlENI'&DS
.-A-. -___--
1 - Enquêtes. &st&ratiqws~ sur la cGptc1
- -.
Pour avoir des i&ks approfondies sur ls61evag~ dans les Unités
il est nécessaire d'effectuer des enquêtes exhaustives pour Pr&iser en
particulier les paramètres zootechniques les plus importants qui consti-
tuent les critères 2 suivre dans l'application des spéculations. Ces
enq.uêtes sont d'autre part très impor-kantes à faire pour établir des compa-
raisons avec les suivis antérieurs et à effectuer sur les troupeaux et
les animawr.
Zn effet dc no~r!k~?ux enquêtes ont été effcc~dës au Sénégal sur
les troupeaux rrais sans qu'on puisse r6ellemen-t v&ifier la véracité des.
r&ultats obtenus. L,'unité constitue donc un terrain priJil$$ de comp$
raison et A la limite dt~~ff~ne.ment des techniques d'enquêtes.
2 - Choix des paysans chez lesquels seront appliquées les spéculations
proposees
Il est difficile de definir des critères de chc-ix. Le Pr!emier
semble cependant être la volonté du paysan de collaborer avec Ist;rse3rzrhe
danscedcmaine; ~-3suite il est nécw que 03 pdp3~ psdde un rcatx~2
d'animaux suffisant lui appartenant en JJ~JJRW il semale PQUT le mm&
/
;
,. ,<

‘.
r*./.*.

- 43
difficilement possible: =lq;+pliquer des mesures impératives de type zootech-
nique dans Wi troupeau i-:llectif. Les observations actuelles semblent montrer
que les possibilités dv%-kervention seraient plus faciles dans des troupeaux
de création ticente.
En cc li CCVX~IY~Y. ?a taill.e idgale du -troupeau elle doit CO~RS-
pondre surtout au d&& XX possibilités alimentaires de l'exploitation
agricole support. Si 1~2 paysan desire augmenter la taille de son troupeau
productif et augmenter sa productivité il sera alors conduit à modeler ou
remodeler son exploitation agricole à la mesure des besoins de ce troupeau,
voire à créer de nouvel1 es cultures à usage animal comme les cultures four-
ragères. C'est dans ce sens que l'on arrivera à une véritable intégration
de l'agriculture et de l'élevage e+L non à une simple juxtaposition de
~Yrères ennemis" sur une même exploitation,
3 - Utilisation des fiches techniques d'action élÊmentaire
Ces fiches sont &ïbor& par chacun des services ccmp&nts du
Laboratoire. Elles sont &digée s d7une manière simple et accessible de
msnière à être parfaitement utilisables par les agents de terrain.
Chacune d'elle traite un point pzrticülier dont la liste actuelle,
non limitative, est donnee plus loin.
Si les actions pticonisées sur l'ensemble des fiches sontappliquées
on se trouve au but % atteindre nour la soéculation concernée. En fait ces
différentes actions élémcntairesAsont
regkupees en thèmes de plus en plus
complexes résultant de 1'inMuction progressive d'autres actions
élémentaires.
4 - Suivi des actions F~I:' le terrak
- - -
Ce suivi se fait de 2 façons
4.1. sur le plan technique
Des fiches de suivi ont et6 élabor6es (voir en annexe> qui permet-
tent de suivre de façcn détaillée l'évolution des résultats au niveau des
différents critères zootechniques : production laitière, évolution pondé-
ride . . ‘
4.2. Sur le plan p&tration des actions élémentaires ou des thèmnes
Lvexpérienre en mztikre de -vulgarisation animale rapprochée est
peu développée. Aussi la f;içon de présenter les actions à entreprendre
pourra être tiifik et am&iorée au fur et à ml3surc de I.'avancement des
travaux. La tisistance à un thème pzrticulier dont ivapplication semble
nécessaire put amener 2 r%Léchir de façon plus approfondie sur sa néces-
sité, ou, si celle-ci s'avère justifiée, sur son mode de présentation au
paysan ou au vulgarisateur.
. . . / . . .

h
- 44
5 - Recueil des i.nfom-&ions
-y..-.
Les différentes dcmn~es recueillies par les agents du terrain
sont regroupées au niveau de lîunite de direction du projet Unité expéri-
mental du Sine-Salem sous la form d'un rapport rrtensuel dont le Adèle
est donné en annexe.
Ces raypwt s kensuels sont collectés au niveau du Laboratoire, où les
résultats sont ventilés dans un fichier cenlzal.
6 - Retour des informations
-..-
Un certain norpbre de donr&s sont traitges im$diatement et un
document d'informtion retourne aux agents de termin qui peuvent faire
part des résultats du ou des mois prkédents et des suggestions qui CD
ont z-&sulté.
Les autres données, plus g&&ales, ne feront l'objet que d'une
mise au pin-t annuelle.
. . /. ..,

- 45
co??cUJSIoNs
La methcdolcgie d'intervention proposée est nouvelle et par
conséquent si le principe semble ne pas devoir subir de modifications
dans l'application, il est fort possible que de nombreuses façons d'in-
tervenir doivent être revues et modifiées. Cependant il est important
d'essayer car les moyens jusqu'à pr&ent appliqués n'ont pas apporté
tous les resultats qui33 avait pensé pouvoir en attendre et en conséquen-
ce le ccmpztement des paysans vis-à-vis des animaux comme on a déjà eu
190ccasion de le soulif;iner, ,n'est que peu modifié.
Dans le prkent document on a voulu montrer que la voie
d'amélioration de l'élevage passait par une intensification et une
spécialisation des activités, que dans cet esprit la production animale
devait être considérée au m&te titre que les productions agricoles déja
sur la voie de l'i.nte;&fication,
Mais le wkur des activités étant d'ordre éconanique, une
analyse des gains en animaux et des gains financiers a été faite, per-
mettant de montrer que l'application des mesures proposées pouvait
apporter une augmentation substantielle du revenu du paysan.
On a évidemment noté que les facteurs d'zmelioration ne peuvent
être tous internes à li~xploitatior~. Ceci introduisant la nécessité d'une
certaine dépense préalable à effectuer pour gagner sur les rkultats
ultérieurs. Ce point serait un obstacle important au d&narrage des spétJu-'
lations, Cependant il faut avoir pr&ents à l'esprit les diffi&Lt& au
départ et ensuite les résultats obtenus sur le plan agricole. L'utilisa-
tion des engrais par exemple a été longue à s'implanter mais actuellement
dans le cadre de l'unité expérimentale 102 kg par hectare sont employés.
Et cet engrais a kté acheté par le paysan, ce qui prouve que celui-ci
est prêt à payer *une certaine sorrme pour bén6ficier d'une plus value
sur la ~oductivité. Il devrait être prêt par conséquent à faire un
effort pour l'alimentation en particulier minérale de son cheptel.
Le paysan sait donc où se trouve son intérêt et si la
d&onstration de l'efficacité de l'innovation est faite on peut espérer
une acceptation progressive des différents th&nes proposés en matière
d'élevage et par conséquent un véritable dkarrage de l'amélioration
animale au Sénégal.
l . /
. . . .

- 46
On remwquera l'absence d'une étude concernant les volailles.
Il serrible en effet qu'il faille envisager dans un ~emier taps une
action purement pro@lactique. En effet chqx année les élevages de
volailles sont déc&&, ce qui est une &s raisons impcx-tantes du prix
excessivement élevg dc ces anhaux i3u sein de l'uni-@. L*autre élément
ayant contribué à l'élevation du prix est la qualité des anirrwx métis
obtenus par diffusion de géniteurs améliotis.
Ces facteurs induisent donc un prix artificiel et élevé. Il
semble donc que dans cxs conditionp3 il soit difficile de proposer une
spéculation pour 1aTielle un certain investissement est requis autrement
qu'à titre d& dhrtonstratiorl~
Lorsqw les éleveurs seront xxw3rés sur le
sort des volailles qu'ils auront mises en place, les prix reprendront
probablement une valeur plus raisonnable et une politique d'intensifica-
tion de cet élevage pourra alors être proposée.

- 47
ANNEXE 1 - Liste des fiches d'action Gmentaire
Cette liste, non exhaustive, ne donne qu'une id& des diffémn-
tes actions proposées pow l..,~~t-k3 interventions. Les fiches elles-mêmes
feront l'objet, lorsqu'un nombx suffisant en aura eté élabofi, d'un
document particulier.
Alimentation du bktail
généralit& sur I.'alimentation du bétail
Besoins des animaux
Valeur nutritive de quelques aliments
Principes de rationnement
Alimentation du troupeau naisseur:
AEmentation des faelles laitières
Alimentation des jeunes de la naissance au sevrage
.
. Récolte de la fane d'arachide
Récolte de la paille dc> mil.
Alimentation des jeums du sevrage à la vente
Ccmnent utiliser le tomteau d'arachide
Ccmment utiliser les graines de coton
Ccmnent utiliser le tourteau de coton
Cment faire les réserves alimntaires (temps de travaux, personnel,
surface de stockage, matériel, problèmes de tramport,
Alimentation du taureau reproducteur
Cament pratiquer le sevrage
Canment emboucher les jeunes animaux
Comrtent emboucher I.es anirmux de tiforne
Conment doit on abreuver les animaux
Cmnent utiliser rationnellement le @turage.
Cotiuite du troupeau -- S&ection
Ccmnent constituer son troupeau de production
A quel âge doit-on r&fomer les femelles (critères, coût de la
vache inutile)
Pourquoi et comment mrquer les animux
Pourquoipeserles animaux
Pomquoi utiliser un 1-61 amélior6 pour saillir les vaches du troupeau
Pourquoi et cornent doit 9gevrer les produits des vaches laitières
Pathologie - Hy&I+ne
'- CLcmnent obtenir un lait hygiénique
- Qua~d et cmment doit-on vacciner les anirmux
- QuarzI et comment doit-m déparasiter les animux
- Comm-& doit-on fabriquw du fumier
- Ccmnent fabriquer un Smx3ge
- Carnnerrt utiliser le lait de la ferme.

- 48
ANNEXE2 - Fiches de suivi des diff&exts critères zootechniques
Ces différentes fiches appellent quelques cornentaires.
1 e- Fiche événement
Les événements considé&s dans cette fiche sont les suivants :
- Naissance
- Mort
- Don
-Vente
-Achat
- échange
- Avortement
- Mort-né.
Cette fiche devra Gtre remplie le jour même de 1'événm-t.
On ne rempliera que les colonnes qui se rappmtent à l'événement considéré :
- Naissance : no, no du père, no de la r&re, sexe, date,
- Vente
: no, no du père, no de la &?re, sexe, date, bénéficiaire,
prix réel, cause.
En ce qui CcJncwnz les prix ils sont soit rééls soit esti&
(don, échange). Dans ce derniw cas le px9x est indiqué entre parenthkes.
S'agissant de l'origine, il peut
*
s'agw du troupeau ou de l'extérieur : dans
ce cas il faut essayer de préciser cette origine.
2 - Fiche trimestrielle de suivi des femelles en lactation
Cette fiche tri.m.strielle porte une pesée effectuée en début
de trimestre, des résulix<s du contiôle de lactaction sur 24 h, et la date
de tarissement;~$%%$ peut &r--ib précise ou simplement indiquer le mois
d'arrêt de la lactation Ue la femelle considérée.
3 - Fiche de suivi du troupeau élève
4 - Fiche tUmntation
Cette fi&> pemwt d'avok une vision précise des conditions
alimentaires du troupem. E1lc s'adresse à des lots d'animaux aui dans le
...~~_ __
cas des jeunes peuvent regmuper des rrâlw 2-t des femelles. En& Cpu w
l'ktat physiologique les ar,imxx peuvent Gtie :
- NS : non sevrés
- s: sevrés
- PL : femelles pleines
- VD : femelles vides
- FS : femelles suitées
.
.
/
.
.e,

- 49
5 - Fiche patholog&
Tous les év&ments sont inscrits au fur et à mesure de leur
arrivée. Dans le cas d'une maladie les colonnes 1, 2, 3, 4 e-i- 5 sont utili-
sées. Dans le cas d'urne vaccination w sont les colonnes 1,2,3 qui sont
remplies.
6 - Fiche de suivi économique
Cette fiche semestrielle est remplie mis après mis. Elle est
en liaison directe avec les fiches de suivi sur le plan agicole.

.hsés. :
- 50
Nom de l’enquêteur o
Troupeau no :
Unité expérimentale de :
Nom propriétaire :
Village :
I -_I---
I
I-
-7
--
No du
No d e
Prix réel:
Zvènemenl
NC
père
la mè
Sexe
Dat
Origi
Bénéficiai
OU
Cause
estimés
- -

- 51
Nom de l'Enquêteur :
ANNEE :
-
-
Unité expérimentale de :
Troupeau no :
Village
:
Nom propriétaire :
1 FICHE TRIYESTRIEILEDE SUIVI 1
I DES FEMELLES EN LLGCTATION I
MOIS
N" de la
femelle
Pesée
début
t @es-
E
=-;I=
-
-

MOIS
Pesée
1
I
Production lait I Date 1 Production lait
Date IProduction lait 1 Date
go de la début T j ournalièr
I
de
femelle irimes- Soir
atin
Total taris-
-
-
- Lre
sement
7
-.-- - - - - -
--l--
_I
-1
+
1
--
+
-
-t

Nom de l'Enquêteur
:
ANNEE
Unité expérimentale de :
Troupeau no o
Vil laqe
:
Nom propriétaire
l FICHE DE SUIVI DU TROUPEAU
ELEVE
, Fi0
,
P E S E E S
M E N S U E L L E S
Sexe
Date
Poids
43e
Age
P E S E E S
naissar sevrage castra-
ianimal
naissarr naissar
ce
c e
tion
1
2
3
4
5
6
7
8-_I-
,
-
1
/
t
'--.
-
ï
-

:
.
--Il
L-_-I --"

-
--
/---
1
t-
-^-
I
..-
!
I
--
--
-.
I
._
I

-

54

- 55
Nom de l'EnQuêteur :
ANNEE :
Unité expérimentale de :
Troupeau no :
Village
.
.
Nom propriétaire :
---
PATHOLaGIE
VhCCINATIOXS
---.
--
raitements
Date
ymptnmes observés
nterveritions
Résultats
accinations

t
M O I S
INTITFLE S
Achats produits vétérinaires
Aliments achetes
Coût aliments Produits
Achat animaux
Gardiennage ?
- -
Achat matkiel (Glevage)
Aménagements locaux
-.---- -_-__ -..
--.__- -.--_ -.- --- _-~~~--_--.
TOTAL LiEPENSES
Quantité produite
Quantité vendue
Vente animaux morts
Vente animaux vivants
de
Cuir et peaux
Lebours
Parcage
-
Gardiennage
i

- 57
ANNEXE 3 - Modèle du rapport mensuel sur l'étude des critères zootechniques
Ce rapport I11e=p
IL3~t.L permet d'envoyer au Laboratoire très rapi-
demer;t après leur recueil une série de données sur le plan zootechnique qui
doivent être traités rapidement et dont les résultats semnt mis à la dis-
position des encadreurs et des &veurs. Les progrès réalisés cri. particulier
grâce aux améliorations apprtées sur le plan alimentaire pourzwnt ainsi
être suivis d'une rranière précise.
Les autres fiches détaillées seront envoyées au Laboratoire
lorsqu'elles seront entièrexient rfsnplies et feront l'objet d'un traitement
annuel.
On #xnploiera un rapport rwwuel pa22 espèce animale.

Date de la Rkapitulation
I RELEVEMExsuEL
I
l- FICHE l3YTHOLKIE
-.----.-.--
-_<--. ,._.- --
ç=-;-.p
=T-=sl-
-
-
D de
D A T E
raitements
:ympt?nes
Diagnostic
R&ultats
1 'Admal
Interventions
Vaccinations
zscz--.--

- 59
2- FICHE AIXLES
3 - FICHEELUES
--zzzz
---
-
T-F!roduction lait/jour -rclate de Pesée
arisse-
'?LYdmestx
bu?
Iattii
Total
tent
-
- --.

- 60
f &ix estimés en-tre
4 - FICHE m
parenthèses
q" de
q" du rJ" de
?rix
l'ani-
$re
la
Sexe
?éels
ml
&re
ou
CAUSE
st.im~
*
-
-

----l- - 61
5 - FICEE ALIUXBTION
------n=
Régime de base
Cc.mplémentation
Sexe
Classe
d';lge
Nombre physiolo-
Quantité Nature
Qllantt
I
I
6 -REMARQUES - SU~STIONS
-
-
_-.--_-~

INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (ISRA)
I----m-..--------
j
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
DAKAR-HANN
i I.
w=-=-
d
ç11Ii
ADDITIF EXPLICATIF
AU PROJET "UNITES EXPERIMENTALES"
-=-=-
Juillet 1976

ELEVAGE LAITIER
I- Situation de 1'Elevage -
.
Dans la structure d'exploitation utilisée comme base de départ
le nombre de femelles reproductrices (classe d'âge 4 - 5 ans) est
égal à 100. Lesfkmelles destinées à remplacer des reproductrices
réformées sont au nombre de 10. (classe d'âge 3 - 4 ans).
Cet élevage est caractérisé par une double production :
- lait
- veaux (commercialises à 6 mois).
Du point de vue zootechnique, nous avons considéré que 4 para-
mètres essentiels étaient susceptibles d'Gtre améliork, à savoir :
initial
après inter-
vention
Age au ler vélage . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nr
100
110
(équivalent au nombre de reproductrices
Taux de naissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . T
60%
70%
Mortalité de 0 à 6 mois . . . . . . . . . . . . m
15%
10%
Production laitière . . . . . . . . . . . . . . . . P_
2 1.
3 1.
I
Le tableau page 17 rend compte de l'augmentation en quantité
(litres de lait et veaux supplémentaires) et en valeur induite par
l'amélioration d'un des 4 facteurs. Le tableau p.18 rend compte de la
même opération mais en considérant l'association de 2, 3 ou 4 para-
mètres améliorés.
II- Explication des calculs conduisant aux tableaux p. 17 et 18
Le point de départ du calcul est le nombre de reproductrices
Mr, à partir de ce chiffre et connaissant le taux de naissance nous
calculons le nombre de veaux nés dans l'année (et par la même le nom-
bre de femelles en production).
Nombre de =
Nombre de femelles =
r,J
veaux nés
en production
Ar x T
Considérons séparément les
2 productions de l'élevage
laitier .
*
l- Le lait -
Nous connaissons la production laitière journaliére P, et la
durée de la lactation = 6 mois = 180 j. La production laitière totale
est donc :
'Tot&le = Nr x T x P x 180 litres.
/
l . . ..*

- 2
De cette production il nous faut retrancher la consommation
du veau jusqu'au sevrage. Dans le cas de l'élevage laitier le sevrage
1 L doit être très précoce (8 jours normalement), La consommation du veau
est donc égale à :
c veau =NrxTxPx8.
D'où la production laitière réellement commercialisable. .(.sans
tenir compte de la consommation familiale).
Pcommercialisable = Ptotale - Cveau.
P
N
com. =
rxTxPxl72
En ce qui concerne le gain en quantité, il faut. considérer la
différence entre la production initiale c'est-à-dire sans amélioration
des paramètres
zootechniques et la production obtenue par modification
d'un ou plusieurs paramètres.
e.
Le gain en valeur s'obtient en multipliant le gain quantitatif
par le prix de vente unitaire du lait, soit 50 frs CFA.
2 - Les veaux -
Nous avons pris comme élément de comparaison entre le troupeau
témoin et le troupeau amélioré, le nombre de veaux vivants à 6 mois.
Dvapr&s ce qui précede,
nous connaissons le nombre de veaux nés
= N x T. Connaissant la mortalité sévissant entre 0 et 6 mois, m ,
noug en deduisons le nombre de veaux commercialisable à 6 mois, soit :
N veaux 6 mois = Nr x T (1 - m).
Le gain en quantité est obtenu comme pour le lait en faisant
la différence entre le nombre de veaux de 6 mois obtenus après interven-
tion sur un ou plusieursparamètres et celui obtenu dans le schéma initia
Le gain en valeur s'obtenant en multipliant le gain quantitatif par le
prix de vente du veau à 6 mois, soit 16.000 F. (animal de 80 kgs vendus
à 200 F CFA/Kg.).
. . /. .*.

- 3
ELEVAGE NAISSEUK
i :1- Situation de I'Elevage- -
Nous traitons le cas de naisseur réeleveur, mais le cas de
.
l'élevage naisseur s'en trouve par là même &SO~U, il suffit de ne
tenir compte dans ce qui va suivre, que du volet vente des veaux à
6 mois.
La structure de l'exploitation est la même que pour l'élevage
laitier précédemment Gtudi.5,
à savoir 100 adultes reproductrices (4 à
5 ans> et 10 femelles de remplacement (3 - 4 ans).
D'un point de vue zootechnique nous avons considéré que 6 para-
mètres étaient susceptibles d'être améliorés,à savoir :
‘:1:‘i”’
s
I Age ler velage
a,
(-)Nombre de reproductEicesNr
100
110
s-l a2 Taux de naissance . . . . . . . . . T
60%
70%
v-Ii3 ho@
. ,
2:
$i Mortalite 0 - 6 mois ,..... m
15%
10%
.
kg;
fi: G M Q
0 - E mois
&
344 g
450 g
$'2
a)
Mortalité 6 - 24 mois
M
GMQ
18%
12%
&
G - 24 mois
G
184 g
300 g
Les tableaux figurant
aux pages 31 et 32 chiffrent en quantité
et en valeur ifintensité du gain obtenu en fonction du nombre de para-
mètres améliorés.
II - Explication des calculs conduisant aux tableaux p. 31 et 32 -
l- ~ommercia1isatj.o. des animaux à 6 moi=% -
-.---
Le nombre de veaux nés est Nr x T.
Le nombre de veaux vivants à 6 mois = Nombre de veaux
sevrés = Nr x T (1 - m) = Ns.
Initialement (sans intervention) NSi = Nri x Ti (1 - mi)
N ,T
m peuvent être ameliorés, d'où la nouvelle valeur Nsf
du nombrg de'veaux sevrés, fonction du nombre de paramètre améliore.
Le gain en quantité est donc
. . . . / . . . .

- 4
En ce qui concerne le gain en valeur, il nous faut tenir
compte du poids de l'animai commercialisé. En effet Ic gain en valeur
créé par l'intervention se décompose en deux parties :
%
l- Gain de veaux
2 - Gain de poids
des veaux nés dans le troupeau base 100 de reproductrices
(troupeau initial).
Soit Pi
= 80 kg (si GMQ 0 - 6 = 344 g (j>
pf
(
-
= 45OgCj)
l - l : Si GMQ de 0 à 6 mois non amélioré (Pi = 80 kg.)
Gain en valeur =
(NSf - ??Si) Pi-l P vente/kg
f
._
l - 2 :
Si GMQ de 0 i 6 mois amélioré (Pf. = 80 kg
Pf;
99 kg
Gain en valeur :(NSf
I
- i\\TSi)Pf f NSi (Pf - 'id' vente/kg.
veawsupplé-
gain de poids
mentaire
du troupeau
de veaux
2- Commercialisation des animaux à 24 mois -
- _-__ _II_.--,
- -:=- -
On considère le notire de veaux sevrés N
et d'après la
mortalité M entre 6 et 24 mois, on en déduit le n mbre d'animaux de
8
24 mois (NA) commercialisables
(indice (1) signifiant
sans
int
erve
ntiOn)
- -
en explicitant NSi on a :
d'où le calcul d'un
certain
de paramètre amélio-
rés. Soit N
le nombre d'animaux de 24 mois commsrcialisables après
interventio a: le gain en quantité s"exprime donc par :
NAf
- NAi
,
..a / .
.
.

- 5
Pour? ce qui est du gain en vahx.w, 4 cas.
.
2 -1: GMQ 0 - 6 non amélioré
: Pi = 180 kg
.‘. .a
*
pf = 199 kg.
Gain en valeur = I(NA, - !{A;) Pf t
1,. .
aniiaux de 24
mois supplé-
du troupeau
mentaires
de base
2 - 2 : GMQ 6 - 24 mois amélioré: 'i = 180 kg
pf = 244 kg
Gain en valeur = -&Af - T'IA$ Pf t NAi (Pf-Pi)
P vente/kg
/. .
1
".S
2 - 3 : GMQ non amélioré Pi
180 kg
Y
Gain en valeur =
NAil P; P vente Kg
.-. 1
2 - 4 : GMQ 0 - 6 et 6 - 24 améliorés Pi = 180 kg
pf = 263 kg ST."
Gain en valeur =
?$Ai) Pi t NA, (Pf - Pi) P vente/kg
-.l