Laboratoire National de Rechcrchcs Vét&inaires ...
Laboratoire National de Rechcrchcs Vét&inaires
Dakar- Hann
(Sénegal)
( Bobo-Gioulasso, 8 au 13 Avril 1964)
par S. Grctillat
Chef du Service d!Helminthologie
Laboratoire Nation,;zl de Recherches
V&tCrinaires
B.P. 2057
DAKAR
.
-c
-4

La troisieme conférence technique ùe 1'O.C.C.G.E.
qui s'est tenue à, Bobo-Diuulasso dans les locaux de la Chambre de
Corikerce du 8 au 13 Avril 19G4 , groupait 75 participants,pami
lesquels :
- les directeurs des services de. Gyclndes 3ndéi.;ies des pays de
L'Ouest africain aimi que leurs adjoints,
- les directeurs de hivers Instituts de Recherches , tels que le
3
Centre Kuraz à Bobo-Zioulasso,
l'Institut Pasteur de Lkdr,
h
L'Institut &rchoux (Leprolcigie), Bamako; 1~I.O.û.T.u. 9 Lmako;
.n
l'OIX.a.N,a., Dakar.
- ainsi qu'un certain nombre de reLTr<sentants de diverses organisa-
Mons intermtionales COLlliZlC: l'O,X.S., l'U.N.I.C.L.ï?,, et lrh,I.D.
Cette reunicn avait pour buts principaux :
I")- faire une ;nise au point et communiquer aux dil:érents represen
-tants des pays fr,-,ccopi~ones de l*Ou<st africP&219 les r&sultats
obtenus ainsi que le bilm des recherches en C3urs sur les diverses
endémies shvissant en Afrique de ltOucst: tubccculose, lèpre,
helminthiases ( onchoccrcose, filariose, bilhç.rziose) ,trypanoso-
-misse
9 p2luuisne, rougeole, viroses diverses, meningo-encephalite,
etc.,.,
20)- coordonner et centraliser les rvcaelohes et oxperimontdtions
dans les centres sp&cialises.
c
I 3O>- mettre sur pied ddns la mesure des crddits disponibles les
"d
progral;iLT;es
de ctimpagne de ïi:;7.sse ( ti&~-,isttige
_
pà~ met-hode de S~ZIO-
diagnostic 9 vaccination et ~vc~~tuelle~1~cn-t c~mpag~lcs prophylactiques
à effet-tuer sur le toryai ).

-2-
S1intégrant dans ce pr'ogramle, et comme tout
plan de grande envergure ne peut se cmccvoir sans que l'on dis-
-pose du pursonnel specialisê necessaire 9 un.2 séance de la confé-
-rente fut antiirsincnt consacrée au cha hitre de ltenseignemant
visant L la iorïnation de cadres africdins sptciaiisss.
%tdnt la base dc tout progm~;e di: pmphylaxie
collective, les ifieti?OcieS ct techniques d~infcrmation
pouvant être
utiles et efficaces en matière d'educdtion sani-LAire furent discu-
-tées longuermnt au cours de cette reunion.
Nous ne parlerons ici que des exposes techni-
-ques fuits du cours dc ccttie conI'ercl:nce et ayant trait aux mala-
f
-dies >arasitdircs humaines , et principalement
dux ess,iis conccr-
-riant la prophylaxie pdr destruction des vecteurs ,hôtes indC;rm6-
&
-diaires de ces maladies .
L
P.&.LUDIS&XEC
.Lut-te contre les mou-sitiques vecteurs à l'aide d'un
.-- .y..- .r L
1 - -..- _i- u.m .- -I
nouvel insecticide lc Dichlorvoa ( D.D.V.P.)
-.
Cc produit qui est tres volatil , a été
recemlent expérimnte CIUX U.,'3~L~. d,.,ns la Lutte contre les diptères
adultes ailés se trouvdn-t i,-;ns les habi,,<;itions.
Pou~ alun-tir la vitesse dlevaportition de ce
COZipoSé chimique, certnins
?roc*uits retards ont e,té ajoutes et
c'est le melange
dinsi obtenu qui a ete testé p,?r une équipe de
chercheurs du Centre r.,uraz de Bobo-Diouldsso
( Docteur Hiati;on et
Coll.) .
(Jcs
ess;is
ont e-te realists dans des villages
t
de LA région de Fnbc -Sioulasso
$3, environ un2 centaine do kilomètres
au Nord-Est de cette ville.
-4'
Lashabitations
6t;si~iî-t de daux types : soit

9
-3-
des cases construites cn ter-c adobez d~pouvucs O:c fenêtres, type
d'habitation Bobo, soit Gcs cc?.ses Peulhs, en paille, beaucoup plus
aérées e-t -wntilées.
L'insecticide fut C;iS,JO:;h Cidix des evapora-
-tturS fil un ïli~&èlê st.d,nc:àrd ( p&its r~si;rvoirs oylindriques) à
environ 5C centimètres du plafond de l'habitation . 11,s Lurent
installes a raison d'un. ~.v~~IL~~LuI- pour 13 5 14 mètres cubes dans
les cGscs en terre,
et d'un evaporateur pour 3 L 4 metres Cubes
dan:3 lLs habitations ea -aille.
ds 4 mcis z31viycn en slison scche et de 2 ,,_oi:2 r?n sdison des piuies
dans ï.Gs CLSCS peu ventilées du tysc 13c;bo. Lins 1~s habitations
Peulhs pdr contre, ce-t Ce re,.isTiünce n'a eté que de I mois.
:
BU geint de vue pourctintdgti de ,:iortalite chtiz
*
,a
les CAnoph&lia vecteurs 9 12s cinc;rchdui;s ont noté une mortdlite
ccrrigee liloycnne beaucou? plus élovee dans Los L)a&ies hautes
de la .,,,aison que d,zns les par-titis basses.
LJ'autre pA?t, lc Dichlorvos est surtout
efficace en saison s$che s alors que 1~ sison dus pluies est
ce112 C!e la ~~ullul*tion maximum tics moustiqws,
Dtiutrcs cssJis ont cts untreL~ris pour deter-
-1Aner la c~nczn-tï;atio> .,inimum
3, utiliser Lns l'egan~age de
--,
a_I-i-*-j-
D.D.T. sur les murs dos habi-ktions au cours ci23 c3~pagnes de
--m
-
-
-
prophylaxiti zntipalustre . Ces travaux ont Lte realises 2~ la
dei,, 2nde
do l'Or&nisdtion i'Aor&i .l.; Ge ici San-te par des chtrcheurs
la construction de cases ;sièges 9 identiques a colles de la
c
région ou avf3it lieu lto~~p~rimentation.
Lo personnel utilise ycur cc-t-l-e opération,

.
-4-
couchait dans Izs wses pieges,
et servtiit d'appât 3ux mou3tigues.
Ls mous-tiques en-traient librement le soir par
les GuVeYtUïeS g le ~nzti.n,
leur sortie é-tzi-t can~lis&e vers un
sys-gfiye ingénie~~x de czp-turti placé le long des liiurs. Ils c;taicnt
dénombrGs en Lzorts, LII~-sl>dc;s et surviv&nts.
O5ICHXURCCSE
-J)e jJl‘& g-0 s trdvaua $,c recherches ont e-té
*
réalisés par les cl.icrcht:urs du Centre Llur~z9 sur lt&pid&iologi.e
*
de llonchoesrccse
huiLai.ne tin :
--zone de for3t tro^icc:le hu~llide,
--zone de savane guineenne,
-zoni; &e stivünc scucL2nienne.
En ccnclusion,
il a étfi d&niontré quo les
‘c
vdriLtic,ns des f,;cteurs bio-ecolbgiques
ont une influence cssen-
-tic 'le sur l't$pidénAol~~gie de I'onchocercosc
. Chacun dtis fdcteurs
. W’
envis-3;ri;S SuIfit & crk13r
‘b
d'une zoiie k l';zutre des difftrences

c
-5-
.‘
consioérables~ C'est ainsi que la hduteur des eaux, les crues
subites ou proi;rktix-sives des cours d'eau où SC; trouvent les gîtes,
ont un; importance encriac 3ur le tdux d'cnZi,i.,ioitt- local.
T!oute onquGte 6pidéi1iiologiyue vakble ne *peut
êtxe effectueo qu'en .-Le-mn-t compte de l'ecolcgie &u vecteur qui
i;st fonction ~2s princip-iux pi,ints suivants :
- variations an72uelies 6-e ïa population,
- variations de l'âge myen du vecteur en
tendnt compte du rapport
feriellas pares
connaissant les
femelles nullipares
probabiliths
de duree de survie
et partant le potentitil dc trans-
-mission 06 cetw popuL\\tion.
-e vtirL3tions annuelles de .L'dice dtextcnsion,
s
surtout v,,kblos dcns la region de savane guineenne.
v
Cés etudeg necessitent au prealable ïd connais-
-sance soigcuse de tous les getcs larvaires existant dans la
region ct cijci AUX diflerentos epoquos do liantnec.
Jiyai2.t eté IlODXié rapporteur pour la qutistion
des bilharzioses, nous iLonnons ci-joint le rapport que nous avc,ns
pr&\\c;n-b& 3, cette conf&cnce.
Ce r a p p o r t
compre’na s i x
r/c ints :
- Eilhdrziose humaine
- Bilhzrziose animale
- Vecteurs hôte-s inttrmc:dL~ires
- Nature i!es gîtes 5 mollusques
- Therapeuti,;ue ( molluscicidcs,
en pjrticuïior zirame)
-'C
- Cr3mp~~~,-gt~s tin cours du S,.negal et campagnes projetées pour 19114
au Senegal
l y
- Education sanitaire.

.
*.
-6-
K la de,iLande de plusiwrs pdrticipdnts à la
confërence,
ce rapport fut completé par un protocole d'envoi de
prelèvoL:iznts pour diagnostic biologique de bilharziosc génïto-
urinaire P et cle -wdt&riel ( ,:ollusc~~~s) puur idcntifictition et
mise é1-i élevage de bulins vcc-tours , hôtes intermediaires.
C'est ainsi que les prè,,A.crs jalcns d'une car-
-te é~)i6~LiOIC,iijU~
des bilhdrziostis dans 1'Gutist Africain pourront
6trc poses .
Reunis en cormission restreinte, les re?rescn-
-tants des Gr<,nues %ndenies ont El%is le voeu que dos prospections
sur llepide~i,ioI.ogie
des bilharzioses,
Id déter:UX.tion
des gîtes
et de ICUY LilpOrtdIlCe f soient rtalisécs en Côte B'Ivoire et en
"
B&U-tk-Vol-k? . Le Service d'9elmintholcgie
du kboratoire de
Recherches Vet&rindires de Dakar serait presucnti pour effectuer
ces travaux Pin Ii364/ debut 1965.
AV. 8ujtt du fin~nccinent C:C ces enqu$tes, le
Directeur oo 1'Iustitut de Lcdocine Vétérin.;ire Les Pays Tropicaux
ainsi que li: Zircctsur du Laboratoire ITj~~-kio~~~l de Recherches
Vi;terinai2cs de Likar tievront Ctre cont4ctés p;-lr les tiiffercnts
Etats desiî;int fAire eTlectucr des recherchas sur 1'epidi;n~iologi.e
de ces bilharzioses.
Konsiew le Kedecin General Richet s'est
engage j -fdire 12s dti;:..rchi;s nLcessaires pour i)rtivo;iuer la ,i:ise e:~
route d'un cert;iin nml;!re de ces enquêtes, les bilharzioses
hum-.ine ( v~sicdli
c-t intestinale) et animale pïescn-tant un trés
haut taux dlendemicité dans la plupart des Etats contrôl&s par
l'C.C.C.G.Z.
-c

. .
-7-
Rapporteur :
s. GR22rILLAT
Service d'Helmintholo~ie
Laboratoire National de Recherches
Vetérindires de Ddksr.
A. BILFLIRAIOSES ~XJïYi~-LINES.
1. Re~?rtition géographique des principaux foyers prospectes
y reconnus à l'heure actuelle
a. Bilharziose vésicale :
Au Senégal :
C'est la région de Haute-Ctisamdnce (Koldd) qui présente
au Seneg~l le plus haut taux d'endomicit6 bilharzienne
ILeS
sondages fdits depuis ces dernières ànnêes parmi les eniants
des ecoles de Kolda montrent que 70 2~ So;it0 d'entre eux prësentent
des oeufs de schistosomcs à eperon terminal dans leurs urines
.
3.VCn
chez 40 à 5077 d'entre eux,
b9
une 6mission de sang en nature
à 1~3 fin de Id miction.
Lé pourccn-tage d'adultes atteints de bilharziose clini-
- que est plus difficile à établir, ces derniers se dLrobdnt
lors des enquêtes <:pidemiologiquea en fournissant des reiiseigne-
mcnts érroncs lorsyufils sont questionnes.
3 1 iAutres foyers
d'importance plus reduite sont situes
cn Bossu Czsamdncc ( region ülOussouye ec de l:ignona)
iiu Senégal oriental (Tdmbacounda), ci3 sont principale-
-fiïmt les pasteurs transhumi-nts qui sont atteints de bilhcirzio-
-se génitu-urimire.
Les environs Ue Kédougou presentent CLL petits foyors.
Il on est de mL^me dans LA p:rti& du Sen&g;-il Situ&e le long de
la frontière nord de ï3. Gmbie en al+,.cnt du Sine-Saloum(Kaolak)
En cc: qui.concerno cet-ta dernierc région où beaucoup
de points d'eau sont plus ou moins saumâtres, la G-partition
do la bilharziose vésicale est calquée sur celle de& inares
dlcau douce, certains villages étant très fortement atteints
alors que d'~utr,s situe.~,
"1. qutilques kilomètres ne 1~ sont que

.
*.
-8-
très 16~&rcment ou pas du tout.
11 en êst de m%.inc QOUT' la p-:rtie Gu Shn&gal ri?préEcn
-tée p.ir le bas- SdlOwii ( Fcun&iougne/Sokone)
et pour 1~ Sine
prcpaxnt oit (FJtik) s
lhns ld region de Dak<ir et ùe ,Thies, on ne trouve
que Lic petits foyers bien localises mis o& les taux d'cnde,,icite
sont pCLrfois 6lcws (50 B bO$) parmi les i:nidnts et les adolescents
Dans le nord Aenegal, 1~s foyers sont beaucoup
plus rar:,s et limitc;s 5 quelques villdges 2721; environs de Saint-
Louis ~?~OC cepontLdnt quelques îlots importdnts ,Iut,our du L,,c do
Guicrs.
I?l~s zu 5ud, les environs de Djourbel presentent
queliAucs foyers.
22 rLsuiiié, cette 4!'Lection ilarasit.,iie s'etend
pr,r-ti. Uem3nt sur 1' tillStiiii’tiIY
=u SCncgal $L ltexca:~tion ce2enC:nt
d'une ';.jaTlde littorale si-Gwc i;ntre la route Dùkdr-St-Louis,
la
*
v8llee du II.ut-Fleuve 9 Nlatam,
Thilogne et toute la partie nord
du Ferlo. Quelques rares cas ayant e-té dé2istés en ïiL<zi 1963 p;~r
le Dr. Becquet ddns 10s villages üu suti de 3ake1, serait indemne
I
do bilharziose vesiwle, toute la r&gion ai?pelée "zone des fora-
-g;Qsi'
où les eciux de surface sont pratiquement inexistantes O
Les plus grc,s foyers son-l- situes sur le pluteau
de TClglnt, IYlassif de l'r,i'fole, Hs:.;dba, Sclibslby, Atar ainsi que
Néma .
IA ragicn d-, Gas Z'ïeuvc ( Rosse, Lac Kkyz) ne
présente qu 'und tr$s IL-.ibii: endemicitF.
Kaedi et surtout lui vallee
du Gorgol sont tres fortement infestés.
‘cl . Eilharziose intestinale.
Au Sené&; 9 cette helninthi~se n'est heurcuse-
-ment qu\\-J: tres geu rel,: n6ue.
H l'heure actuelle, dans 1:) région de Thiès, on
ne connaît que li: petit foyer de P.,ndèno et quelques cas cnt et&
signdlts &US le Lùs-Saloum.
-*
Par contre, en BdSsc3-Cds,m~~nce
et surtout en
ILiUte-C.-i Si-1KL?llC~
(
ROlCci ) 9
des cnyu$tos seric~ses~montrent
que
4r
SChiStELii!hJ mdc.soni
bxistc 7 r:L.::is est qu,:nd m$me 2ssez rare . Il
en :;st dc; mese a Kédougou et ddns stis environs.

_ .,
._ - ._ ..^_ _ -_._ - _
-- -- - ,
-,
-
3uidéiiiolc,~. ic
i-.-
Nature h.Gs parasites en cduse
- -
-
-
-
XilhdrziosL vesic,l,; humLins ct bilharziose ùes Ruminc:n-Ls domes-
D
-tiques .
En 1962 Gt cn 1963
rrj
__.. -.
--- --

.
.
-ID-
Zn ofict, l'vtude Les ÏGI’iLiS lc;trvti.i.ros chez lc
i~iolïusquc~ voctour, Lt 1,s essais d'infostation exp$riliLtillt<;tle
de
rmlinznts mufs 5 ?,::rtir de scuchos hu:.,inos, n:ontrcnt que dms
c;;ttc :;n..:yti.; de 1'Luest &fric;,ln 9 ce n.'; st pas Schistcsonia
&l~~.ddtO'üiLUil
qui
I-
zst en CAUSC chez l'ho;,l;:ic, et Schistosoms bovis
chez .Lz ruLAn;n-t, mais Schistosoïlza cursssoni 9 azsitc co.~munï
1 ' hoiiti;io ot aux mi:iin~nt's domesti~;utis.
.--
3,s travt~ux actuellement en cours B 1~ F.::culte de
Xedccinc de Dakat, et dont il né ~lil Lst :-ar semis de cormuniquer
les pr[;Azrs resultdts, confiment ceux que nous avons obtonus
ces tic-ux dtirniéres i-:mr;es en montrant que la bilharzioae vésicale
humine au Sene,,;! tsst cliniquwlent et anatomo-patholo~i~~uuaent
diff'er,Y-;Llte de 1~ bilhzirziose clzissique & SchistcsoLm huematcbium
-
Eilh>rziose intcstindle
-.
L'agent c,37~s~l est au S:nGgal, le ol3ssiq-w
Schistcscïm iiia-soni
rl
. .
Bilharziosc vésiwle hulll,:inc et schistosorniase des ruminants
I_p-....- _Y_--- _~--.-.
d.tomstiqut;s.
.-. - .-
Les dOlï.USqUCS vecteurs ap;~4rtieimcnt au genre
3ulinus smsu stricto, ceux du genrcPyrgo?hysa
( Bulinus
z?skali
3. senugdhensis)
n
quoique signales CO~I~~~ hotes intome
-c.&ires ~ou:.~ibl~s,
n'o%%-j,,ais ete trouv&s infestes dans les
gîtes nl3ture1s et les uss,.sis 6'i.nfesti.,tion
experimentale se
sont toujours soldhs ~kr des echecs.
--,Bulinus truncatus>Lohlfsi
: Plateau du Tagant, ?&~ssif de
L-i 5 aba T Ti\\,jidja 9 meria )
-v
- République Islamique de
XG:uritanie.
Tous COS bulins
sont de bons hôtes interm&di..;ires,
cc~crndant les dtiux tiernicrs sont ,pluS rcceljtifs que le prc:?nicr,

.

. .
--

--_._

--.


.
I
_
__---.-

-
-
.
-II-
ce qui cxpliyuérait on partie les diffërenccs consta-tecs d,ms les
taux d+end&micité de bilh~rziose animlo dans certïdinos regions,
Xlh.Arziose intestimie hmdine
- -
Un seul ïllollusqué vecteur au Senégal et dont certaines
souches lowles ne sont que ~,eu ou non receptrices, ce qui expli-
-quw,;it en partie la ;&titesse des foyers reconnus à l'heure
actuelle,
biomghalaria pf_-ifferi gaudi .
Cl.
Kares seiai-p~rliidllCrltes ou p
-
emanentes,
1) avec ve&tation aquatique representee principL:lcmnt
par
des nenuphars 9 des lotus et quelques grauiin&es aqu,3tiquos,
l?ond v~scux.
c
Sënegal oriental, regiorsde Thiès, do Zjourbel, de Kaolak,
de BLtsse C~sm~nce, du Bss Salourn, du Sine, du Bas Fleuve;
vallée du Gorgol, Kaedi
ol
2) presque sdns ve;ét&im. aq-mtiqu.. et avec fonce rcc:ieux.
Gu&ltaa
du pl&oau L!n Ti',lgant et du massif de lfLis~aba.
b, RLmigots & fond mseux dont le lit presente des bas-fonds restant
en eau en
--Y .s.
sa-ison sEshe et où l..lom aquatique est reJresentée
piir dës nénuphars.
.-w-- -.
- Ouest et Nord-Est de Tal~;bacounddp region du nord de ld
frontiere
gmbiennc ( marigots dfilucnts de la Gci~~lbie)
- Region de .~OSSO.
c. gvièrcs ou marigots permanents.
- Haute-Cdsamance
Le biotope id&1 pour le bulin 4tm-t constitué pclr une esu
cdI;iize ~r~oycnn~ment oxygénkc et ch;irgee en nztières organiyuus,
dcins unr3 rivière ou un mrigot sernlanent, les gîtes sont situes
lf= lc;ng des rives &ns les crir,ues oh le cour..,tnt est pratiquement
nul et 05 la veg5tation a;luatique plus ou :;!Oins nonse, offre des
su $Ports aux mcllusques,
-z=
En ce qui concerne Biomphdlaria-pfcifferi
gaudi , vecteur
de Sch. .,m-,soni 9
-p--.--
cc gastéropode vit dans des eaux beaucoup ylus
b,'
claires ot oxygénees quo les bulins . C'est pour cette raison qu'on

-I2-
11C 1~ trouve que dans ccrtains Canclux d'irrigation ou l'e~iu
consta.tikïient
rcnouvelee est ciairê et bien aéree ( gîtes de Thiés-
E'dndène), ou en rjvierc (Kolds),
CU dans des marigots perm;hi:;ents
iLL;;vk;ns do.Koli;,l, ré.cTons du Sud->st do Velingara, ct -etits
-0 1 ,., .,
b b CLU iizokolo-Kobg) et corkins petits ruisseaux du bdwsin
de l.-, AkJ~;!ngu .
Nous t'irtins bYifiQ:LWxcnt qu'k l'heure 3ctuellc, c'0st
soit l~.:,nthiomaline,
soit l'Association anthiomaLinc-sclistomide
qui SQL-~ utilisees LLI %n. cal dans 1~ tr.+iteiLient des bilharzios;s.
rgcius Ligr:,icris CLponodnt qu'une cx;3erimentntion est
on cours au i.::borstoir:; de Z2cc'n~rchnes vétdrinclirzs avec un nouvel
antibilj--,j!,rzicn dc ~L~couv~~‘-~c rcclnte. Les ,-Ssr;is çnt :;jye fdits
sur 5C ovins et c4;rin3 infestes IElSSiV&lient, les contrôles
dfefficaci-t& du prctiuit etdnt pratiques pdr autopsie.
LCS pl?clilie~~S resultats
sent tï$s zncc,ur3.gednts.
LC: c:x.>érimen-Ltion sur Iumincnt domes-ti:luc, h?te
nol.-121
^Yuf du .3drC7Ztt
;
< s' ') a e-tt re;3lisee @Olî'Lliie test prelimin,.;irc ,3vant
essai C?ICZ l'hoi~i~iie .
hu point cl<. Vue lutta ~~utimollusqu~s, nous Lisse-
--

:
.
-13-
-rons
de côte COmdC trop onQrc;ux, non efficients, ou irrealiaa-
-bles, 1;s moyens biologiques et hydrobiologiques
pour ne retenir
que la lut-te p4r tics pro:i.uits C.kimi~u~S.
H ce jour, seuls quatre prOGUiG3 antimolluSqueS
sont
utilises ou à l'essai sur grande échelle.
Ce sont le pcntachlorophén~~te
do scude, le Bciyer 73
ou Zaylucide, 1'ICI 24 2~3 et le zirdme ou diméthyldithiocarbamate
de zinc.
zn effet,
1L sulfa-tc de cuivre est pratiqucncnt abandon
-né parceque instable oans les eaux alcalines et chargees en
mtj&es
Gq$xli,U~S .
les sels de baryum n'ont pas encore, à notre
CO' L-naic;-
L -
Z,nce, été utilises sur le te-rain.
L'hydroxyde de cuivre qui promettait beaucoup9 prescn-
-te lt3s iilé~~is inconv5nients que ic sulfate de cuivre.
yuunt à l'hqualin Shell (Acroleine), il tist si dnge-
c
-reux que seul5 des spocialistes inunis de scaphandres prctucteurs
p3uvcnt. SC i)e:rmdttre de le rér,nndre Qns les gîtes & assdinir.
rc.
Ecus p.,.sstirons Sous silence, les trois premiers
i~ollusciciC.as les plus ccurdm~ent
em;jloyés pour nc pdrlcr que du
zirame don-t 1Lz pouvcir dntiïfiollusques a ëte teste et determine
au LZ:bclutoirC de 9echerchcs vétérin.ires de Dakdr en 1960 et 1961.
Dcguis lors? cn collaboration avec le Service dos
GrancTes zn&mies de ca?r;:,r 9 plusitiurs campagnes pilotes ont et6
re3lisées d~iis les gîtws A bulins du Séntgdl Oritii?tdl ( marcs ut
marigots) et en H~ute-C~s,,;Llznce en rivierr: ( Koldc: et Dianha-
L la ri ) .
AU total, 13,500 kms de biefs dc: riviere ont é-te
tra i-tc. s ail?:- i que 14,5LO kms de .adrigots et huit mdres periaanentes
ou svmi-p~r.liianenti: s ,
2054 kilos dti zirwme ont 6th rëp3ni:us soit A la main,
in parcour~:?s les bords i;u gîte, soit à bord d'une omb,:rc<:tion
I&@re ot plci-bc9
le protiuit r:t,nt disperse soi-t & la min, soit L
ll-,ide d'un diffuseur construit à cet cflot et permettant de doser
le moliuscicide.
Le produit employé est prc-sente sous forme d'une IToudru
**
micrcnisée CL ctcwite OP25 à 0,3C (suivant 1~ fabricant) et dont
IGC$ dt-r p-?:-ticules cnt un diamètre inferiGur A 40 ,~~icrons, dont
50s
d'entre elles on% un di,niètre inf'ericur à IG microns.
La solubilité maximum de cette poudre dans l'eau est
de 60 % 65 mg/ litre.

-_.
_.
-14-
Utilise a raison do 1 5 & 3 p.p.m. ( psrtiës par
million = gram~s -gdr métre cube ri
le zirame tué Bulinus ;;uornei
&iomphi71::ria gfeilzeri gaudi 1 a;-isus sp. ,
is c~.ill~udi 9 Bulinus senc;+3lcnsis
,,CEeopatra
on -24 â 3-77TiEiis et
anistes adanso-
- - -
ri en 2 Q 15 jours.
Il est stable d.sns les eaux de 2H sup.rieur a 7, c.if-
-fuse 'bien ddns li;s gîtes tres encombrés de plantes aqwtiquzs,
est detif ,likï~e ckns le s .,liilieux tr3 S ck~rgés en matières organiques
n'est p3s detruit pLr lks _r2iiyOIlrj ultra-violet et 2rcsente une:
rélxAntinc2 pr;Atiquo Oc I5 ?A jû jours.
Il d;rtruit en 24 heures lss pontzs de mollusques.
Il nL presc:ntc ducune toxicite gcur l'homme et 1~s
a rLim2 ux 6. ~;IL& ,s “i, i quz s
. Lks eaux truitées pauvsnt être utilisees
sdns risques d'intcxiwtion.
. -"~lrieureusement, il est comili~. ,tGUS 1cS mGliusCicides
..
va%ablCSy toxique
peur les poissons 9 quoiquc peur certaines espCccs
il soit s.:. ris dkngcr 9 mEac -Jour les alevins .
L
Resultats obtenus
Au Yenegdl oriental ; deux mares traitées au ziràme
on déc<mbre 156I et nove;ïlbre 1962 ont kte debjrrasstes de leur
faune mX~l,icrologique ( contrôles faits en octobre 1963).
Un bis-f de marigot de 3 la;ls ko long trkite au
zir:.ne ( rG;;ion PTord-Est de Tambacounda) en novembre 1962,
prtscnt:it En octobre 1963 une CLensi-té m~l,.cologique de I'bulin
pour IG in2 de surface alors que lors du trtiitei';cnt, cc-Ce densi-l-4
êttAit ao 25 à. 100 bulins p,;;r mktre carre.
Un contrile fait tout rocC:iikent vn mars 1çs4 $L
Kolda et dc:ns ses environs montre une tres nette diminution de la
,
densité m~l~cologique dans les biefs trnitc.s. ( 1 à 2 bulins yr
ni2 de suri..;ce 3lcrs qu'en lfiars 1963 lors de l'ê~an?.age de zirdme,
on trouvait 20 a 50 bulins par m2).
-b
- Une opération antimollusqws en avril-mai 1964
en r<gion de Kolda et do Di,inha-&lC~ri ( E!kute=&samance)
- urie dutï,o opération &-ns cel:t,:ines mares et mari-
gots du Sen;gAl en novcmbrc 1464.

23-1 conclusion
, CI~)*,-G bi2n i'utilication
ra-
-tionncllti dos moliuscicibcs
qui reprGsc;ntcr: le Lrinci?::l moyen
6~; lut-t; cop,tyc l,2 bilj-przic;se .@nlf,o--urin,,.irs du S&n&gdl et en
."
. .

-IX-
d
-A)-
UXINZS
- -
C'est uniquement les dernik-:s centimètres cubes do
fin tic lziction ( prés,.;ncc de sang en nj-ture) qui doivent Gtre
prf9tveLs,
CÙ~ ce sont eux qui contiennent les oeuis du pzrdsitc.
Il est conseille, lorsqu'il s'agit d'enfants, de
les f:iiri-: courir è-t sautor av,nt dfcffzctu~r le prelèvement afin
de "&~crc~her 11 le maximum L'oeufs sur 10 point do tomber d<ins
la lui:lièrc vesicdle.
Gcs flacons do 250 cc. cnvirin, c;n verre
gc;~sl()-~ 9
j l,-.rge
5oTt les plu3 pr.AGi.ciUCS pour rscu;.illir ces fin9 de
inic-ticn ( IC ~r61SVc;l,iL,n-tS Lnviron pdr c>zquz flacon ).
11X LLzive;n-t 6Ztre p,-,rf~ita~lLent secs
ceLa pour
éviter lds risques d fticlüsion des oeufs ;3n cours Cie voyage.
Il est nkctiss;irv
&c Ill,-:intonir
les urines au i-jyn-js
( 20 a 25O) pend&nt tcut 1~ tr,lnsport. N c;r;t Gf'f;f-, il suf2i-t
d'ontcuror 1~s flacons par des chiffons ou dos sgcnr;es fortement
ilnm~i'~ee~ deret.u.

1
-Ii'-
--p)- Envoi de mlterieJ fixé pour identification de l’esp@ue.
Le fixation des gastéropodes d'eau douce est
une o;3cration essentielle, et doit Ctre la plus rapide e-t 1~ plus
coiii-1Zte possible
si l'on veut eviter LA putref,,ction des orgttncs
les plus ~~rofonuu ( CClUiTlC.LLC~,
tortiilon), aont llex.;iLl,en est
inuis~~ensable ~GUT llidentificstion
de l'espèce.
x cet effet, uni; fixation uniquement par
ltalccol
est insufiisc:nte
Il est conseille Léo proc~dor comiï~e suit :
- diviser las pr&lêVk>&ntS de iaOlïuSqu~ï;S en trois lots :
a/- S?G C LilLllS
de petite taille ( jLunc2ss ou espèces de taille
reduite (2 ô, 3 mm. de ciiametrc total),
.
b/- speciiiiens i;ti tâillo moyenno ( 3 3, 5 ~;id. 66 aia,ll&tre)
4” s~cciïttens de grdnde taille (au-dessus de 5 mi. jusquI&
u
1 cri.)
- laver k l'eau c.l.,ire les différvnts 1Ots.
- jotcr les ~~01:~ tusques d~n.s l'eau bouillant,:, et 10s y laisser :
- 3 à 4 ScconCcs pour le lot a/
- 4 9 6 seconûes pour le lot b/
- 10 à 12 seconLes piur le lot c/
- mcttrk les rfiolluuqutis dans ll~lcool A
. ,..'.
900 ( tubes avuc étiquette
in-ceriL.:ure
etablie
iu crayon ct papier ou $3, l'encre de chinti dvi:c
liw, Ce reColte,
date 9 nom du rkcoltcur)
_ fL;iL=e
suivre ou ddj(:indro une lichtide récolte ,ivec le i:Li.A~i~~~l de
Cétzils ;3os5iblos : nature, situ&tiom du gîte, densitk àcs mollus-
ques, etc...
- stabstonir d'tinvoyer des rfdhsquc s dc.nt Lz. coquille es-t .,.-unie
d'un oqercule (G;?wcules), qui n'ont .r~xr*l-
,,il in-ter-, t: au geint cie
vuo 6p~deLoiogie des bilhGArzioses.
- 20)- L;nvLi de i!~ollu~es
.w-,-
vivants p
--..
our mise en
,-,-
élovdga
au luborstcire
-
-
4
Le transport de rnolïusqucs vivan-ts demùndC~nt de
gr.ndes -récautions,
le Scyvice à'j$~lmint~~~logi~ 6~1 La~;jcr.fL'~cire
de R6Ch:Ji~CheS v&térinJ,ires &e Y&B R
% i
boîte Postale 2.05T9 tient
gj, 13 Uispositicn des personnes desirokses de lui envoyer d-es
souches, des
ez~bdllage~ et dss flacons de prëlôvcments
s?écialc-
4nen.t -rép,rés a cet ef:.et, .3vec un Grctocole annexe.

_ . _-, _ .-
_ _ __
.
.-
-18-
Y
DE BGBO-
-- *..----.
Nous .3 v 0 ns profite de deux jours disponi-
-blet3 dVdilt le débUt SC 1,~ corif'erence pour ol;;,cteur quel-
-ques cnquCtes
,~;.~1,~colo~i~.,ut~s
sur le ttii'rdin ddns la re-
gion de Lobo-Gioul..-,ssG:
*
Les borc.s ilmédiats
cd cc: Lie fùngeux sont en-
-vahis p;:r LIS jLnes ct o.es graï;iinves aquatiques . Nous

n'avons trouvé sur ces rivvs aucun ~~ollusquc. PC21; contre,
ü,ns l'epctissc Iiore 2qudtiquz qui s'etend jusqu'a 50 ïn.
dos bords ct qui est cbnstituee pdr dts utriculairss, des
nénuphClrs,
Ces lotus, etc... nous avons ;3u r&oolter de très
nonbrcuses planorbcs, e-t d'as~,."'r-iz no,?h7yLux bulins et Hnisus
--.-
fixes sur les tiges
ic ces pï;--lntes a environ 50 B 80 cm3
de pro:cnl;eur ; les pi-inGipc;ux gîtes ét3n-t situes L 30/41
ïlEt%C S
7 7
des BO%ûS . CES jreleveïnents de ;ilclluS~iui;s
fixes
dons lsalcool ont Cte ral_Lonés au Labcrdtoire de ..Lkar, 2our
identification.

L.
B
-1g-
bluics alors que punoant la saison sdcha 3 cc cours d'eau ne
pr& s enA 2 de loin in loin yuc; des ~<AS-fonCs tr?'s vaseux,pou-
-vant at-keindrc quelques céntuincI:s Cie metres C;e longueur sur
quelqws dizdinas dt: aètrtis dé largeur ct se-ares par do
hauts seuils, corrLsgonLjnt B des parties dc, biefs des::éch&s.
LOI-S ii& notre visite, l!e.~~ etait stagnante z-t sa -!JrofondGur
n'exc6cait pas 0,5G d, A 1 m. ïki v6gGtation aquatique est
constituée pdr dc no;:Coreux nkuphars , sur lesquels nous
trouvons une dr',:ndi: quanti-t4
de Bulinus (
-.-
sensu
- -
stricto)
-
et de Limn~~s ( Lymnaca nstzïensis)
-
-
Ikns 1~: village de Suntidcugou, Ce nombreux enfants
sont ati;cints d'hknaturie bilharzienne (Statistiqutis des S,rvici7rs
dc Santé) . Il y a lieu de noter ca outre quo le proiil du lit de
r
ce mzri,ot est trks aplati.
La crue s'ét&l~ lar,-e;wnt sur ses bords
lcrs da 13 sdiscn Cos 2luics 9 créant ainsi des terL,Ains de parcours
@YL
"k douvesst7 conc.itic;ns idédlos par l'infcstation
des ruminants de
la région qui sc;nt glus ou mcins atteints de fasciolose,
Les ti;ol_.uSques recoltCs furent rarLenes à Bobo-
Dioul2LLsso et aiss&qués peur examen et détermination
des fornies
ldrvdires pdrabi-Lnt lëurs crUanes internes.
ea
Chez Lymaea nat+lcnsis ,nous avons retrouvé des
formes 1:3rvaires de Pasciolci giganticà
chez Ii$ des exemplaires,
56;s environ des Bulinus sensu stricto h&bcrgeaient
des cerediTes monoccrques ,
10% des furcocerc3ires
des Strigeides
et
15% environ des for;ries larvdires de Schistosomcs.
Un lot d'environ 5C bulins et 20 limn&es vivants
*
on-t 5ti rdikenCs 5 Ak3.r ;Tour mise on élevage.
C'
I!&i., 1964.