4ème R é u n i o n d u G r o u p e ...
4ème R é u n i o n d u G r o u p e d’Experts FAO/OiE
de
la péripneumonie
(15-20 mars 1971:
9
VALEUR DEL’XMMIJNITE CONFEREE PAR LE
f
VACCINS ANTIPERIPNEUMONIQUES
LYOPHILI.:ES
J.ORUE
(X) e
t
M.P.DOUTRE (Xx.
A la suite des recommandations de la RÉunion
des Experts de la PBri-
pneumonie bovine tenue à Khartoum en février
1967 et des possibilités de
cr8atian
de campagnes inter-états
de vaccination contre cette maladie, le
Service
de Bactériologie
du Laboratoire NationcJ
de lIElevage et de Recherches
vétérinaires
du Sénégal a mené au cours des
années 1967, 1 9 6 8 , 1 9 6 9 e t 1 9 7 0
une série d'expériences
destinées à apprécier la
valeur de l’immunité que con-
féraient des vaccins lyophilisés préparés à partir
des souches KH 3J (86ème
p a s s a g e ) e t Tl (44ème p a s s a g e ) . C e s s o u c h e s o n t ,+-té rapportées
de Muguga lors
de la seconde réunion des Experts
en 1964, des “banques-stock” ont étc consti-
tuées au siège central de
l’I.E.M.V.T. et dans les différents laboratoires
africains gérés par cet
organisme.
2.;-
L’emploi des vaccins contre la péripneumorie
bovine sous forme lyophili-
,i
sée a retenu tout particulièrement l'attention
en raison
des avantages présen-
tés compte
tenu des conditions prévalant dans l'Afrique de l'Ouest (2 à 3
mois
à 4 4OC, un an à - ZOOC, facilité d’utilisation .eur le terrain).
Le detail des travaux
effectués et les rée-ktats
obtenus ont fait
l’ob-
jet de deux publications parues respectivement
dons le Bulletin
de l’Office
International
des Epizooties (1) et dans la Revue d’Elevage et de Médecine
vétérinaire
des Pays tropicaux (2), aussi n’en donnerons-nous qu’un compte
rendu succinct
dans les lignes qui suivent. Au cours du premier semestre
de
1971 se terminera
une experience,
commencée en 1370, qui se propose
do déter-
miner la valeur
de l’immunité qui s'installe
à la suite de la vaccination avec
u n v a c c i n l y o p h i l i s é m i x t e p e s t e b o v i n e (souche culture cellulaire
RP OK BK65)
péripneumonie bovine (souche Tl rendue streptomycine-résistante).
Les animaux
vaccinés avec
ce vaccin mixte sont Eprouvés
en mâme temps qu’un lot de bovins
immunises avec le mutant streptomycine-résistant
de la souche Tl obtenu par
le Service
de Microbiologie
du siège central de 1’I.E.M.V.T.
Dans tuutes ces experiences,
les animaux vaccinés ont été éprouvés en
utilisant la méthode de mise en contact étroit décrite pour la première fois
par las auteurs australiens.
Cette technique, devenue classique, consiste à’
mettre
en présence, dans une enceinte close de
volume restreint,
un lot d'ani-
----------------------------------------------------------------_-------------
(X) Directeur
du Laboratoire
National de 1’Elevage et de Recherches
vétérinai-
res du Sénégal,
(XX) Chef du Service de microbiologie de ce
rnern? laboratoire.
J
2
maux témoins non
vaccinés et un lot de bovins infectés expérimentalement par
voie endabronchiquc. Pour que l'exporience
soit concluante, il convient qu’en
fin d'expérience les bovins
intubés et les temoins non-immunisés succombent
de péripneumonie alors que les animaux vaccinés résistent et présentent à
l ’ a u t o p s i e u n a p p a r e i l i n d e m n e d e t o u t e a t t e i n t e p é r i p n e u m o n i q u e .
Tous les tests ont étE effectués dans un bâtiment spécialement aménagé
à cet effet dans la ferme
annexe du Laboratoire
à Sangalkam. Ses caractéristi-
ques ont été données dans les deux publications citées en rgférence. Les
ani-
m a u x u t i l i s é s a p p a r t e n a i e n t t o u s à l a r a c e N’dama, r a c e a f r i c a i n e d e taurins
particulièrement
sensibles à le maladie naturelle et aux réactions
locales
p o s t - v a c c i n a l e s .
La présente
note a pour but de résumer brièvement les travaux effectués
e t l e s r é s u l t a t s o b t e n u s . Résultats qui nous ont conduit à retenir la souche
Tl (44ème passage) dans la préparation
du vaccin lyophilis6 préconisé par le
Laboratoire de Dakar pour l'Ouest africain.
L
A- VACCIN LYOPHILISE PREPARE A PARTIR DE LA SOUCHE KH 3J :
1 - V a c c i n u t i l i s é :
I l r é s u l t e d e l a l y o p h i l i s a t i o n d ’ u n m é l a n g e à v o l u m e é g a l d ’ u n e culture
de Mvcoplasma m.vcaides souche KH 3J (86ème passage) et de mist dessicans (xl.
La composition du milieu de aulture résulte des travaux
effectués au Labo-
ratoire de Fort-Lamy
(milieu F66, rapport présenté
0 la 3àme Réunion des Experts
de la péripneumonie
bovins FAO/OIE/OUA) et de ceux des chercheurs australiens
du CSIRO.
Pour la preparation
du vaccin, on utilise une culture de 72 h.
AU cours
des dernibres 24
h., les ballons sont portés sur
agitateur magnétique.
La répartition
se fait sous un volume de 5
ml. par
flacon type pénicil-
l i n e d e 2 0 m l . A u m o m e n t d e l ’ e m p l o i , le contenu de chaque flacon est reconsti-
tut? avec 20 ml. d’eau distillée froide
(20 doses vaccinales). Dans ces condi-
tions, le titrage
du vaccin par
la méthode des dilutions donne un rGsultat
qui
s e s i t u e a u v o i s i n a g e d e 10’ unités viables par
ml.
2- Test d'immunité :
,
Le test d'immunité a été réalisé
en mettant en contact étroit :
I
.
1 1 b o v i n s v a c c i n é s par
voieEoU6-cutanée, à l a c ô t e , a v e c 1 m l
de vaccin KH 3J lyophilisé reconstitué (jour Jo)
A
A
(xl
: Actuellement ZI Dakar,
seul le lait écrémé sec est utilisé comme support
de
lyophilisation dans la préparation des vaccins lyophilisés contre
la péri-
pneumonie bovine.
.-
--
__ r
3
.
II bovins inoculés par voie endobronchique (jour J,, + 14)
après
anesthésie au chloral intraveineux, chaque animal reçoit
une
injection intra-trachéale administrée
à la sonde d’un melange à
parties égales
de : broyat
de lésions pulmonaires péripneumoni-
q u e s , d e l y m p h e p é r i p n e u m o n i q u e , d e b o u i l l o n coeur-serum.
*
1 1 b o v i n s s e n s i b l e s ( t é m o i n s n o n v a c c i n é s ) .
La mise en contact a eu
lieu un mois après
la vaccination (JO + 281,
elle a dure 72 jours.
Pour les trois
Lots d’animaux, l’évolution
sérologique
(agglutination
sur
lame, f i x a t i o n d u c o m p l é m e n t ) a eté s u i v i e c h a q u e s e m a i n e . T o u s l e s a n i -
maux morts
ont Bté soigneusement autopsiés et des ensemencements des ganglions
trachée-bronchiques
effectués. Ne figure dans la présente
note que le devenir
des animaux vaccinés.
Sur 11 bovins vaccinés en vue de réaliser
l’expérience :
. 1 meurt le jour
de la mise e n c o n t a c t , sans présenter la moindre
atteinte de péripncumonie.
, 5 succombent naturellement
dans des temps variables, 4 n'offrent
aucune lésion péripneumonique (x); par contre,
un animal présente
34 jours après la mise
en contact,
u n s é q u e s t r e peripneumonique
d’où Mvcoplasma mvcoides est isolé par culture.
. 5 sont sacrifiés en fin d'expérience
: sur
ces 5 bovins, 4 rEvé-
lent b l’autopsie des poumons indemnes de péripneumonie. Par contre
le dernier montre
deux séquestres p6ripneumoniques d'où M.mvcoides
est isole par
culture.
L’évolution de ces animaux est résuméedans le tableau 1.
./.
.
_----------------------------------.
-----c-------------------------------------
(x) :
La disparition de ces animaux est consécutive aux conditions particuliè-
rement sévères
du stress
qu’impose le confinement. Ces accidents proviennent
du fait
qu’à l'achat, les animaux
ne sont pas toujours homogènes et que les
s u j e t s p l u s p e t i t s , p l u s f a i b l e s , n e p e u v e n t s ’ a l i m e n t e r convenablement.Ecart6s
des mangeoires,
ils se couchent et meurentaprès avoir
été piétinés.
T a b l e a u 1 -
-
-
Evolution des animaux vaccinés (KH 3J lyophilisé)
L
a p r è s l a m i s e e n c o n t a c t .
]Nhe de jours
après/ Jo + 28 ~JO +% 42 1 Jo + 59 IJo + 71 ~JO + 7 5 /Jo + 82/ Jo+891 Jo+951
i
1
1
*
I
0002
;Cése
i?
PB
I
l
LPB
I
0003
sacrifié
absence
LPB
----l
sacrifié
0896
absence
LPB 1
: mort présence des lesions de péripneumonie bovine.
C o n c l u s i o n : L'expérience contact destinée a apprécier la valeur
de l’immunité
conféree par
un vaccin lyophilisé préparé a partir
de la souche KH 3J un mois
après la
vaccination montre :
l/- Qu’une immunite certaine
s’est d&veloppée chez les sujets vaccinés
(7 témoins morts
de péripneumonie présentent
des lésions volumineuses
des plus caractéristiques,
aucun vacciné n'offre
des lésions d’une
telle importance).
2/- Que cette immunité est loin d'etre totale,
2 bovins présentent à
l ’ a u t o p s i e e f f e c t u é e , soit après la mort naturelle, soit après
abat-
tage,
des séquestres
de la grosseur d’une pomme d’où M.Mvcoides est
isolé par culture.
Au contact d’animaux infectants, deux animaux por-
teurs chroniques ont ainsi 6té crEEs.
./.
5
3/- Que seule la rep&tition des vaccinations, au moins tous les 6 mois,
peut entraîner l'installation d'une immunité valable au sein
des
troupeaux.
B- VACCIN LYOPHILISE
PREPARE A PARTIR DE
LA SOUCHE Tl :
1 - Vaccin utilisé :
Il r6sulte
de la lyophilisation d'un mélange à volume égal d'une
culture
de Cm.vcoides souche Tl (44ème passage) et de mist dessicans.
Le milieu utilisé est le même que celui employb dans la préparation
du vaccin lyophilisé KH 3J. Les conditions de culture sont également identi-
ques, de m&me le mode de présentation.
Le vaccin reconstitué, titre
par la méthode des dilutions, contient
environ 10' unités viables par ml.
2- Test d'immunite :
Trois
expériences contact ont été r@alisEes. Elles avaient pour
objet
de determiner
la valeur
de l'immunit& :
. 3 mois après
la vaccination,
. 7 mois et demi après
la vaccination,
. 14 mois après
la vaccination.
Ce choix peut paraître
curieux, en realité, il résulte
de la diffi-
culté de pouvoir SE: procurer
des animaux, destinés à devenir
infectants ou
à servir
de témoins, à la date
voulue. Le protocole initial
prGvoyait la mise
en route
des 3 tests : 3 mois, 6 mois et 12 mois après la vaccination.
a) Vaccination du troupeau d'expérience :
50 bovins N'dama ont été vaccines (1 ml. de vaccin reconstitué
inocule à
la c8te) et conscrvk à la ferme
de Sangalkam. Ces animaux
provenaient
du Sénegal Oriental.
A la suite de la vaccination, environ
50 p.100 des animaux ont
prÉsenté
une réaction
locale au point d'inoculation qui ne dépassa
jamais la taille de la main. Aucune de ces réactions n'a prGsenté de
caractère
envahissant et n'a nécessite
une intervention thérapeutique.
Ce qui laisse supposer que les N'doma du S.Gn&gal sont moins sensibles
à l'inoculation sous-cutanée de la sauche Tl que ceux de Côte d'Ivaire
(3).
./.
*
6
“4
La presque totalité
des sujets immunisÉs a offert
une r6action
1
sérologique d'intensite variable
selon les individus (2).
b) Valeur de l'immunité 3 mois après la vaccination :
L'expCrience a éte realisée
en mettant en
contact Étroit
15
bovins vaccinés depuis 3 mois, 15 tÉmoins sensibles et deux lots suc-
cessifs d'animaux infectants comprenant respectivement 15 et 12 bovins
les animaux du premier lot ayant
succombe trop rapidement
de pkripneu-
monie, une contamination insuffisante etait à craindre.
L'Evolution
sérologique
de tous les animaux a été,
comme à l'ordinaire,
suivie
chaque semaine. Les observations
ont duré pendant 94 jours après la
mise en contact. A ce moment tous les bovins survivants
ont été sacri-
fies.
L'évolution des vaccinEs s'est deroulée
ainsi : sur
15 animaux
vaccines, 3 ont succombd
en cours
d'expérience sans que l'examen
I
post-mortem ne revèle la moindre
lesion pulmonaire.
Los 12 bovins
vaccinés survivants
ont Eté sacrifiés
(95éme jour) aucun d'eux ne
présentait la moindre
atteinte pulmonaire
et N.mvcoides n'a pu être
b
isolé
d'aucun gnnglion trachée-bronchique,
Les resultats sont figurés
dans le tableau 2.
./.
Tablcou 2.- Evolution des animaux vaccinés (Tl lyophilisé), (test d'immu-
nité 3 mois après
la vaccination).
P.I.
: poumon indemne.
Ainsi nu bout de 3 mois, l'immunité confbrge
par le vaccin 1yophilisE
Tl est totale.
c) Velcur
de l'immunil 7 mois et demi après
la vaccination :
-..
15 bovins vaccinés ont EtB utilisés dans cette seconde phase de
l'exp&riencc,
tes animaux furent groupGs avec le même nombre do thmoins
et d'intubés.
Les observations ont é-ht: arr2tEes 95 jours après
le d&but
J
./.
-
rl
de la mise en contact (abattage).
L
Les 15 bovins Vaccin;s ont survku aux conditions sevères
du con-
.
finement. A l'abattage, ils offraient
à l'autopsie un appareil
pulmonûi-
re
indemne de toute atteinte pulmonaire et Pl.mycoides
n'est isolE d'au-
cun ganglion trachgo-bronchique.
Sept mois et demi après
la vaccination à l'aide du vaccin lyaphilisé
Tl, 15 bovins mis en contact pendant 95 jours avec dos animaux infcctonts
ont pr6senté après
abattage un appareil pulmonaire intact. Au bout do
ce
temps, L'immunite conféree par
la vaccination est totale.
d) Valeur de l'immunité 14 mois après la vaccination :
Cette troisième phase a groupé
10 bovins
vaccin% depuis 14 mois,
10 témoinr
sensibles et 15 bovins infectants. L'évolution sérologique
des animaux a éte suivie comme lors des expériences prkédentcs (2).
Les observations ont EtE arretees 96
jours après le d6but de la mise en
contact.
Sur
les ICI bovins vaccinés, un est mort
de péripneumonie 63 jours
après le début de la
mise en contact après avoir priTsentE
une évolution
sérologique traduisant l'existence de lésions,
Les 9 autres
ont etg sacri-
fiés apr&s 96 jours
de contact infEctont , 7 révèlent
un appareil
pulmo-
naire
indemne, un présente
des adhérences pleurétiques
au niveau de la
paroi costale, leur origine
semble fort
ancienne et la péripneumonie
n'est
pas à
coup sûr en cause, le dernier offre un séquestre encapsulé de la
grosseur
d'une noix. Les ganglions trachéobronchiqucs de ces 9 bovins
ensemencés,
ne donnent aucune culture
de M.m.ycoides. Les resultats sont
prbstintEs
dans le tableau 3.
.
./.
+
9
*
Tableau 3 - Evolution des
animaux Vaccin&s (Tl lyophilisé) (test d'immuniti:
I
14 mois après La
vaccination).
*
Nbrc de jours
après la
mise
7
14 21 28
35 42
49 56 63
(u
rr1u.J
Y1
Yb '
en contact
I
No des animaux
P.I. i
vs 12
I
v512
P.1
!
v509
P.I.
v533
P.1
V38 B
P.I.
v513
P.I.
.s
1
vs31
%
v517
i
V582
t
Ainsi 14 mois après
la vaccination, l'immunité n'est pas totale, sur
10
animaux
éprouvés, un a succombé de péripneumonie 63 jours après le
début de
la mise en contact, un prgsentc
un séquestre
encapsule minime et les 8 autres
peuvent i?trc considérés
comme indemnes de toute atteinte de la maladie,
Les résultats
qui viennent d'être
énonces permettent
de garantir
une
,
immunité d'au moins 1 an à la suite de l'immunisation de bovins par
le vaccin
lyophilisé Tl, prcparé
dans les conditions retenues par le laboratoire
de
Dakar.
c- VACCIN MIXTE PERIPNEUMONIE - PESTE BOVINE :
Les animaux qui sont actuellement éprouvés
ont été Vaccin&s avec un
vaccin mixte péripneumonie bovine, (souche 51 streptomycine-résistante
fournie
par le Laboratoire du siège central de 1'I.E.M.V.T.) peste bovine ( souche RP
OK BK 65).
./.
lû
.
L e v a c c i n e s t pruparé
e n a j o u t a n t à 9 p a r t i e s d ’ u n e c u l t u r e d e 3
*
jours
de M.mvcoides, obtenue
dans les conditions prkgdemment dccrites,
1
f
partie
d’une suspension de virus
vaccinal cultive sur
gpithelium rbnal d’em-
bryon
de veau.
Le lait EcrEmé sec est utilise comme support
de lyophylisation.
La repartition se fait
sous un volume de 5 ml par
flacon type péni-
cilline de 20 ml. La reconstitution
est effectuee au moment de l’emploi avec
40 ml d’eau distillde froide (40 doses vaccinales).
Dans ces kondititns, le
titrage
du vaccin per
la mcthode des dilutions donne entre
10 et
10 unités
viables de M.mvcoides par ml. et 103~5 DICT 50
unites virales
vaccinales par
m l .
(minimum reconnu : 102,s DICT 50).
L'experience en cours rassemble
15 bovins vaccin0s avec le vaccin
mixte décrit ci-dessus, 15 bovins vaccines avec la souche Tl streptomycino-
résistante,
15 bovins sensibles et 18 bovins infectants. Elle durera environ
3
mois.
CONCLUSION GENERALE :
Les rÉsultats obtenus au cours des expériences dGcritcs
ci-dessus
ont amen5 le Laboratoire de Dakar à recommander
l’emploi du vaccin lyophilisé
Tl dans 10 vaccination des troupeaux de l'Ouest africain.
Aucune réaction vac-
cinale locale de caractère
envahissant n’a jamais,jusqu’à ce jour,été rencon-
trée sur les
zebus,
les taurins
(N’dama) ou métis taurin
du SL:nBgal ou de
Guinde. En Côte d'ivoire, par contre, il
semble qu’un faible pourcentage d'ani-
maux vaccinEs ait dt5veloppe une réaction willemsienne au point d'inoculation
nécessitant une intervention therapeutique (3). Il convient donc de retenir c
comme impérative la nécessité de toujours contrôler sur un nombre restreint
d ’ a n i m a u x l a possibilite d e r é a c t i o n p o s t - v a c c i n a l e a u p o i n t d ’ i n o c u l a t i o n
avant d'utiliser
la souche Tl dans une campagne g&néraliséc et ceci
tout parti-
culièrement avec les taurins. Néanmoins, il apparaît
que la garantie d'immuni-
té
que procure cette souche constitue un avantage considérable qu'illustre le
chiffre des commandes pass&es par les utilisateurs ces
deux dernières
annbes :
1968
1969
%nfignl
507.980
Mauritanie
Côte d'ivoire
43.600
Guinde
16.200
N i g e r
225.000
Haute Volta
285.000
212.000
Dahomey
82.500
L i b e r i a
2.000
Zambie
200.000
R E F E R E N C E S / ( 1 ) DOUTRE,(M.P)-Bull.Off.int.Epiz.,l969,
7 2 , 103-129.
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1970,23, (21,
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