Au %negal, l'affection demeure à 1'k.t...

Au %negal, l'affection demeure à 1'k.t enzootique, elle touche
essentiellement les chèvres et plus parement les mutons (4, S). Elle fraF>pt!
surtout les jeunes de 2 à lr( mis ct -cs pertes varimt selon les annijès. Son
existence est cwtainerrmt beaucoup p*iX ancifmne et 12 diagnostic de pastcu-
rellose ovine ou caprine, avancé fréquemment dans les ~appmts des Services
de l'Elevage, msque souvent un+ étiologie primitive à virus PPR.
Entre 1969 et 1974, plusieurs foyers sont étudiés (Thiès, Lin,mèrcY
Diourbel, Dahra): le diagnostic reposant sur les com&rmmtifs, les signes
cliniques, l'étude anatom-pathologique et les examens de laboratoire : pr&
cipito-diffusior- en milieu @osé, isolement du virus sur cellules d'@ith&
liw. rénal de foctus de muton de premikr~ explCantation à partir du sang, de
la rate, du rrw:....; :-;~a1 et ~CC; gang1 ; X-G trachée-bmnchiques. De plus, f&-
querrunent des pnemonie ou des pleumpneumnie à Pastealla multooida sont
observées.
__--_--_-~--.__-----^11__________1______------------------------------------
* : Chef du Service de Virologie du Lzbxatoire national de lf~levage
et de Recherches vC%kinaires (I.S.R.A.) - D$X&R - B.P. 2057
OI
: Chef du Ssrvice de Bac-lkriologie du Ttiboratoire national 3.e 1'Elevage
et de Recherches v&t&inaires (I.S.R.A.1 - J-JQ&J _ _s.p. 2~357

2
Dans le passé, en raison de l'extrême localisation des cas enre-
gistrés? du petit nombre de sujets touchés et de leur valeur marchande réduite,
l'attention des autorités vétérinaires nsétait retenue que d'une fason mxlérée,
et seuls les services de Virologie et de Bactériologie du laboratoire de ï3akar
consacraient une faible partie de leur activité à une maladie dont l'impor-
tance &onomique demeurait des plus restreintes.
Au cours de la saison des pluies 1974, le nombre des foyers sgest
soudainement accru et dès lors, le terme d'@.zootie pouvait être retenu pour
caractériser une cause de mortalité en pleine extension. Le Ferlo, la vallée
du fleuve Sénégal (Matam, etc... 1, le Sine-Saloum (Unités expérimentales de
l'I.R.A.T.1, la région du Cap Vert, etc... voient leurs troupeaux de petits
ruminants décir&s, parfois dans leur totalité, les jeunes payant le plus
lourd tribut. La fin de la saison sèche amène une certaine rémission, mais avec
la venue 6 .r: ;-:-'~y 75, une nouvelle flambée, dont les effets peuvent encore
être constatés, se ~mifeste.11 semble raisonnable de croire que la PPR ne se
cantonne pas k 11 Y-. -5 gauche du fleuve Sénégal et qu'au moins la partie méri-
dionale de la Hauritanie est à inclure dans la zone géographique atteinte
par la maladie. Au Sud, la Gambie est officiellement concernée.
La présente nrte se propose de relater les observations effectuées
et les rkultats des analyses accomplies au Lsbora-Coire de Dakar. En -riaison
des années de,&cheresse passée, le Sénégal est importateur de moutons. Sur
le mhé de la viande, le prix des animaux s'est considérablement accru.
Des études sont en cours pour améliorer le rendement de la production (em-
bouche). Aussi est-il souhaitable que, sur le plan pathologique, la PPR re-
tienne l'attention et qu'elle soit combattue avec
efficacité et persévérance
commune le furent les grandes affections : peste et péripnemnie, anciennes
entraves au d?rw*cppc~z.: .Y .Y -,.1-l bovin; d'autant que la possibilité d'une
prophylaxie m%.cr~le valable est dém?n,.r,k , -*l n'bw-ey, depuis 1969 (21, et
au Sénégal, depui:; 1970 (4).
L'élev,:ge des caprins, en zone sahélienne, fait l'objet d'âpres
controverses.
xc& d'avoir une action néfaste directe (broutage) et indi-
recte (émondage abusif effectué _~':r les, bergers) sur la strate ligneuse, la
chèvre demeure ,+our d'aut-es; sinon "lai vache du pauvre" tout au n-oins celle
des femmes et c.ies enfants (dans le Sine-Saloum, 80 p.100 des propriétaires
de caprins sor,t des ferranes:. Constituant un apport protéique et laitier non
négligeable , ?'espèce méri$e protection.
a. / . .

3
La maladie est décrite en d6tails par HORNET et coll. (10). Il con-
vient de ~dri.ri:ing~~er *uiie forme surai,guE :
._
l'&olution dure entre 4 et 5 jours,
l'hypzrther& (40, 4î"), ïyûnorexie, l'tlspect frileux, le jetage nasal et
la diarrhée constituent les scu1.s si~Yges visibles. La mrt est en général
brutale.
Dans 1~ forme aigu3 3 lYCv21ution
se poursuit pendant 8 2 10 jours,
On retrouvz la. symptomatologi~~ ~&cGdente, mais souvent I.a dyspnée et la toux
traduisent 3. 'atteinte de l'apnç7,reii. .:~@.ratoire avec pneumonie ou pleuro-
2pLeGmnjLt2.
.f'Je.>
m:c crm.pJ.icaticns bnc-t&iennes. L'apparition d'u&cèEs au ni-
!
veau &s 'T,Y -2.1:; I
. ..' ._' ~erl i: pssïDïe maia Ta=. De mEme, peut-on noter l'existence
d'un enduit ~;xJ.~-c-'c~ sur la ~~T+AC-:.
Ls;im3igrissement survient puis la m-.; t.
I&i avortements sont nbservés C?KS les femelles.
&,s 1es foires qui évolueraient- sans doute vers la gu&ison, on
::nreEi,strc: parfois une fausse e"parf5sic'Y des membres, le dos des malades est
~.i~~ss~, Fm paison 2;~ conj-f&~; iî--.!laladic des forages" toujours présent dans les
::splts, les èïeveurs parlznt de .'f-iedio" (maladie des membres), les infir-
miers accusent ie botulisme., , 92s E:~ux en raies sont appiiqués de part et
d'autre de la colonne ver&brale.,. sans aucun succès, En fait, l'autopsie
C%I? GIS sujets dévale que In ?WITWY est dilats par une masse d'aliments dure
et très se&<?. -l.'atonis: dz lCa ~.?.nse entraTne une indigestion r>ar surcharge,
r.J'Où la dCk.rche anorwlc ! ii::? A 1.1 ,@$le abdominale, w de tels cas, la
constipa-tic:: &~pplp> 1~;; pèp'l ::
,L'*.
.* /
. .

DIAGNOSTIC VIROLCGIQUE
,
Les pr$&errmts sont soumis à deux tests, l'immnodiffusion en
milieu gélosÉ et l'îsolem~nt sur cellules rénales de foetus de mouton.
L'immnodiffusion m& en oeuvre la technique classique d'Ouchterlo-
ny, en boîte de Petri, appliquée à la peste bovine (intervalle entre les cu-
pules : de 5 à 7 mn.>. Le s&mn hyperimmun provient de lapins inoculés avec
une suspension du virus vaccinal bovipestique (aclche RPOK/BK 70 passages de
PLOWRIGHT et FERRIS), cette suspension étant clarifiée par centrifugation.
L'antigène est un fragment de rate, de ,ganglio?.lymphatique ou de parenchyme
'. ::.
pulmonaire offrant des lésions de pneumnie au.stade d'hépatisation rouge.
Les lignes de pr&ipitation apparaissent en 24 à 48 heures à la temp&ature
de 2OYZ.
En ce qui concerne l'isolement, les cultures cellulaires sont uti-
lisées de préférence à l'inoculation à la chèvre bien que l'extrême sensibili-
té de l'espèce naine des la,gunes soit reconnue. En 1962, GILBERT et MONNIER
(8) ont mis en évidence la replication (5~ virus sur cellules rénales de foetus
de mouton. Depuis 1969 (21, le virus PPR est isolé plus ou moins régulière-
ment à partir de sujets malades. Mais il es-! impératif de disposer d'organes
frais, bien conservés sous glace, issus ;- '-mimaux en hypetihermie marquée et
malades depuis 5 jours au mxirmm. Son utilisés : le mucus nasal, le sang
hépariné, les ganglions lymphatiques, la rate et le parenchyme pulmonaire pris
au niveau d'une lésion de pneumonie au stade d'hépatisation rouge.
Le sang hépariné demeure une heure en contact avec le tapis ce11u-
laire. Le meus nasal, recueilli par écouvillonnage, est mis à diffuser dans
une solution de Hanks-Laye antibiosuppl&entée. Cette solution reste en con-
tact avec le tapis pendant une heure.
Les ganglitms lymphatiques, la1 rate, le parenchyme pulmonaire sont
découpés puis déposés dans une solution de Hanks-Laye, dans le rapport d'une
me d'organe pour vingt de solution,
Après broyage et centrifugation, on inocule le surnageant. Le con-
tact avec le tapis dure une heure, puis les cellules sont rincées pour éviter
les effets toxiques. k milieu d'entretien classiquemnt employg est la solu-
tion de Hard~s-Laye à 3 p.100 de sérum de veau. Les lésions cellulaires appa-
raissent en* 8 et 15 jours selon les souches de virus.
. ./ . .

5
ments
sions
JEnts
le de
- bact&ics Gram em : Pasteurella multocid-., me A3 (indole t> 6 galac-
tosidase -)*, Pasteurella hemolytica (indole -, @ galactosidas-
-1 (121,
deux souches offrant les c?aractèrea &-&raux de ?.hwolytica (indole -> mais
B galactosidase - ont 6t6 obtenues. L'&tudc de la constitution antigénique
de ces 2 souches par électropho&se en gel d'acryla~idr effectuée par
PlIIFSEN~ (1,II.lf.V.T.) a mon-6 qu'elles ,-.'-y~i!z.parcntaient par leur schéma de
structure protéique au genm: Pasteur.:1.1~~:.
.Xilcs doivent donc ëtre momenta-
nément classies com Pastau?rlLa. sp. Ces ?stirella atypiques sont 2 rappm-
---
cher des "aerog-nie P?steur:li,a-iik or~anisms"~ rencontrés chez le ~;:;ri: par
Mc. ALLISTEP. et CAR%F: (9) et 4:: wir: tir; isolées chez des lions maintenus
- captivité (EXEX1J, communi::at.i.r- \\~:rb7~ -
,,,!. L'isclcmcnt de souches nou-
velles r&èle une syst&tiquc plus complcsc3 du 3~~3-ii'; Pastemlla. Il est J

6
Les atteintes étendues du parenchyme pulmonaire, dues à l'action
bactérienne, favorisent la rrmt de l'animl dans les foms aiguës de la
maladie.
Depuis 1974, aucun mycoplasme n'a été isolé des lésions rapportées
au laboratoire (E?acto PPLO-agar additionné de 20 p.100 de sérum de cheval dé-
complémznté).
Appareil digestif :
La recherche de Salmnella (-prk enrichissement en bouillon sélé-
nite) dans les ewx&ents n'a donné aum? &sultat. Par contre, la présence
quasi-constante de Pseudomnas aerugimsa parmi la flore bact&ienne (Gram t,
-
entémbactéries diverses, anaérobies, etc . ..) a été constatée sans qu'une
@m%arkce particulière y ait été portée.
DISCUSSION
La P.P.R. demsure actuellement la maladie virale la plus meurtrière
du Sénégal. L'épizootie dzbuta pendant la saison des pluies 1974, et depuis
cette date, on note l'extension de l'affection.
Jusqu'alors,
en r&ion sahélienne,la PPR sévissait à l'état spora-
dique avec des poussées de xxxudescencc i1961, 1965, 1970). La faible valeur
économique des petits ruminants, et tout particulièrement des caprins, limi-
tait la prophylaxie médicale à des actions ponctuelles conduites par le Labo-
ratoire.
La diminution du troupeau bovin, conséquence des années de séche-
resse, a valorisé les petits rwfkmnts, d'où la rkcessité, pour les agents
des Services de lIElevage, de mieux connaître la maladie et sa pr&ention.
Le concept de pasteurellose, très ancien, a retardé l'identifica-
tion sur le terrain de la PFR. Les :ynptômes respiratoires, souvent pr&ents,
entretiennent la confusion. La pasteurellose n'est qu'une complication pos-
sible mis non absolue.
Le cliricien doit suspecter la PPR lorsqu'il note une maladie ext&-
mmmt contagieuse, 3 mrtalit& élevée, survenant surtout chez les jeunes,
. ./ . .

7
avec comme signes dominants : lÎhyp~rtlwrmie marqu&. 3 le jetage, le larmCe-.e
ment, l'étern~~emwt, puis i-J toux, la dyspnée et enfin l'ent&ite aiguë, rapi-
0. : nt déshvdratante, q.ui pr&cSde CI~ peu la mort. 1~5 test üe p&.ApitO-diffbi-
<
~.
: -...
- L!> exécuté au laboratoirr, wec des prélèvements bi,n conservés (rate, ,g(an-
@h-s lymp~L3t iqucs 9 poumou) permet la rapide confirmation du diagnostic cli-
n i q u e l
Le diagnostic differentiel doit &i.mincr :
- l~echtyma contagieux
: oz dorrincnt les 16sions p6ribuccales croiîteuses,
- la variole caprine : caracterisfie par des pustule; au niveau de l'abdomen,
-
- la clavel& : spécifiqie au muton, avec COIT~E si?ye patho,gnomonique
l'rxistence de nodules sous-cutanés~ fermes a la pCalp;-,tion, au niveau de la
te:te et de laApwtie Cantérieure du ccrps,
- la ri&cttsiose C&e :
- - -
provoquec par Xckettsia ovina: transmise par les
tiques sahéliennes du genr+ J4yaloma et Eoophilus. File frappe, dans un
troupeau? les plus beaux sujets ou évolue sous fom subaigue en 8 2 10
jours. Les naïades p:?!sentzt de 1 Tas-thénie 9 de l'Canorexie, de la constipa-
tion, de l'anaigrisscment, des signes nerveux épisodiques et finalement
succombent. A i'zutopsie., ascite, hydrothorax et hydrop&iccarde sont ob-
servés. L'agent causal est mis en évidence dans les mnocytes sur frottis de
sang pêriph&iqu~, Cette rickcttsiose a ét& constatée cette ?année au S&&
gal (3). La Heartwater (Co&ria ruminantium)
sévit drans les zones à Arr&$orra
et offre des signes cliniques et &cropsiques sembiables. Seul l'examen Ce
frottis de cerveau et ~'w.%x&K~ penwt la diff&enciation,
- la p@uropneurwnit- des chkvTes c‘i l+yco~plasma mycoides capr,ac inconnue jus-
qu'alors au SGnégal,
- lTa coccidiosa et les hcLminthoses~ qui ag,pavcnt ie pronostic.
I,Ow.DIIJ, I.AJFzNT i-t TI13c:HE (2, 4, 5) ont r&Lisé la prophylaxie
&dicalc 4e la PFR au Dahomey9 (20.000 anir‘~;~> e-t zu Sénégal, (essais de
laboratoire puis 5.000 têtes +zs tigions d:: T%es et de Diourbel).
Le vaccin *est celui utilisé dans la lutte? contre la peste bovine
(PR) (culm sur &pith.GlLLL- rdnal Cie foetus de veau de la souche dz FLOM?IST
et XiifiIS au 7Sme passage). Les conditiorls d'emploi demeurent presqw iden-.
tiques : 1 ml. Irr la. suzprL-n::iGi.i? ~constituée c:n eau ~istill.ée ou sérum phy-
. ./ . .

8
siologique, injecté par voie sous-cutanee,
à tous les animux âgés de plus
de deux mois, en fin de saison sèche, iipoque de rémission de la maladie,
La vaccination,pratiquée dans les foyers d'individus en incubation,
apparaît décevante. L'immunité nécessite15 jours pour s'installer.
Le choix du vims vaccinal PE3 repose sur l'existence des rapports
sntigéniques étrcit,= du virus PPR et PB, établis en 1956 (10) g puis ca-db-
&s en 1962 et 1959 (3 et 2).
Le virus PPR est-il un virus PB adapté aux petits ruminants et dé-
pourvu de pouvoir pathogène pour les bovins ? Tous les essais de transmis-
sion tentés à Dakar (10, 2) mntrent que zébus et taurins réagissent très
faiblement à l'inoculation du virus PPR. Absent du mucus nasal et des selles
(2),le virus se rencontre uniquement dans le sang 48 heures après intmxluc-
tion sous la peau des bovins.
Des chercheurs indiens, NARAMNASWWY et WMANI, en 1973 (11) puis
RAMANI, CHARLES et ?UWACBANDM1, en 1974 (15) rapportent de graves foyers
de "peste bovine" chez les petits ruminants du district de krnataka et iso-
lent un virus beaucoup plus pathogène pour le mouton que pour le zébu et le
buffle. RAO, DEVI, RAMACHANDW et SCOTT, en 1974 (161, dans le district
d'Andhara Pradesh, rwttent en évidence:, à partir d'ovins malades, une souche
à virulence élevée pour le rrouton et rmyenne pour Le buffle. Ces mêmes au-
teurs, ainsi que BANSAL et JOSHI (1) en soulignent les bons résultats obtenus
par l'utilisation du vaccin PB de culture cellulaire dans le contrble de l'é-
pizootie sévissant chez les petits ruminants.
Si l'on compare les travaux des auteurs africains et indiens, l'iden-
tité des deux affections étudiées apparaît, nais la virulence des souches ouest-
africaines pour les bovins semble plus faible que celle des souches indiennes.
Ce fait illustre une fois de plus la variabilité bien connue du virus de la
peste bovine.
Laboratoire national de 1'Elevage
et de Recherches vétérinaires
(I.S.R.A.)

Lzs auteurs rappmtcsn-!: I'appsition d'une important, C.,izootie dc:
peste des ='etits nijxi~ant~~ :a S6négal. lors de la saiscn des pluies 1974.
&Puis r,&te dt:-kc; 5 J..- ~--.!..xlii:~
provoque d2.s pertes consi+%-ables dans diffé-
rentes ré$ons du .~:y:?. L'~G.pLd&r~ologie et l'aspect clinique, les techniques
& vi~lq$e J&(~s e1-i r‘..xryc 1221 .s
. .
le diagnostic de routine > les sompl.~catxxls
d'origine microbienrx scjrjt ;~J&~it+~~ ~ En raison de La valeur comrciale ele-
vée des ovins et des caprins, la n&ss.itC! d'une wtion prophylactique effi-
cace, menée en temps voulu (fin de saison s&he) est sou5gnee. Le diagnostic
diff&ntiel est facilit$ par le recours au laboratoire.
The authors repx-t an important epizooty of pseudo-rinderpest of
snall ruminants which brokc out in Sene,gal during the 1974 rainy season.
Since the losses caused by the diseasc are heavy. ~.
~~L~;~miol:ogy and clinical
aspects j virological methods employer? in the routin, :Lxgnosis 9 bacteriol.o-
gical complications are described. 3-1 a~ecount of the t-ii@ commercial value
of sheep and goats, an efficient prophylactic action must be carried out at
the right time of the year iend of the dry season). I)ifferentiel diagnosis
is made easier xith the heip of tiw laboratory.

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