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REP l!BL I QUE DU SENEGAL
“s.“““““““”
Pi 1 b! f STERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
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I
:KT I TU? SENEGALA I S DE RECHERCHES
AGRICOLES (i.S’,R,A.i
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DCFARTEMENT DE RECHERCHES SUR LES
WI0UCTIONS ET LA SANTE ANIMALES
“““I”“““““,
Lr’>V!>RATO t RE NAT I ONAL DE L s ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
B,P. 2 0 5 7
DAKAR - HANN
LA PHYSIOLOGIE DE LA REFRODUCTION CHEZ
LES RUMINANTS AU SENEGAL :
NI VEAU ACTUEL DES CONNA I SSANCES
ET PERSPECTIVES
P a r
Dr Mamodou MBAYE
R E F . No OlWZOOT.
FEVRIER 1988.

JOINT FAO/IAEL4 DIVISION
at ISOtcJ[>e and Rddiatlon Applications
of Atumlc Energy for Food and Agricultural Development
INTERNATIONAL ATOMIC ENERGY AGENC’Y
FOOD AND AGRICULTURE ORGANIZATION OF THE UNITED NATIONS
\\\\.~CRA~ltRSTR.~SSI.5. PO 130X 100. .A-1400 VIES~.% AISTRIA. TF.LLPHONt: (222,2360-O TELEX. l-12645. CXBLL. ISAI-OZt \\‘iLST..i
Première réunion de coordination de la recherche sur les techniques
d’immunodosage visant à améliorer La performance de reproduction
et le diagnostic des maladies du bétail indigène en Afrique
(Elément “reproduction”)
7-18 mars 1988
Addis-Abeba (Ethiopie)
Titre:“LA PHYSIOLOGIE DE LA REPRODUCTION CHEZ LES RUMINANTS AU -SENEGAL :
_ . .
NI VEAU ACTUEL DES CONNA I SSAKES ~-f PERSPECTI VES?
Auteur(s): Mamadou MBAYE
Résumé
Le Sénégal est un pays sahélien qui dispose d’un effectif animal important tant par
le nombre que par la diversité des espèces. Mais il se pose un problème de niveau
de production suffisant afin d’assurer une couverture correcte en produits animaux
de sa population en croissance. Dès lors, des dispositions adéquates sont prises
tant au niveau des services du dé+eloppement que ceux chargés de la recherche et
lesquelles se caractérisent par la mise en place de programmes intéressant I’ensem-
ble des aspects et des secteurs qui concourent à l’amélioration des productions
anima les.
A i n s i , en reproduction, des études sont prévues et portent sur le cycle sexueI,‘la
p u b e r t é e t l ’ a c t i v i t é s e x u e l l e , e t i n t é r e s s a n t e s s e n t i e l l e m e n t l e s r u m i n a n t s .
Leur exécution prévue au niveau des grandes zones d’élevage sera basée sur I’utili-
sation de la méthode radioimmunologique avec pour le moment le d 0 sage de la proges-
térone grâce au Kit de I’AIEA.
Les résultats attendus vont permettre un contrôle du cycle sexue
en fonction des
apports alimentaires et des problemes pathologiques, un diagnost c précoce de la
gestation e t u n e m e i l l e u r e u t i l i s a t i o n d e l ’ i n s é m i n a t i o n artific el le.

Dans le domaine de l’élevage, le souci des autorités du Sénégal est d’arrtver
(3 assurer une autosuffisance en viande, lait et travail pour sa population et
ceci en rapport avec la croissance démographique. A ce niveau, les parametres
de reproduction revêtent une importance indéniable, car conditionnent une produc-
tion précoce, de façon régulière et le plus longtemps possible des agneaux et
des vea’ux, baie des productions de lait et de viande.
Une maitt-ise de ces paramètres et celle des facteurs environnentaux qui les
influent ‘doit être envisagée en priorIté sur le plan national, et c’est dans ce
cadre que ssinscrit le programme “ana I yse des caractér 1 st iques .de’:ia ‘reproduc-
t ion chez les ruminants au Sénéga l’1o objet du projet 313/D-3/SEN. 4828.
1. SITUATION ET PROBLEMES DE L’ELEVAGE
Le Sénégal compte actuellement un cheptel relativement important qui se
compose de :
Bovins . ..~......~.‘...........2
200 000
Ovins/Caprins ..,.....,.;..,.. 3 000 000
Equins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
205 000 ’
Asins .*I..*I*...*...*.*....*~
206 000
Camell.ns ~.i.,...,....~.......
6

2
0
0
Porcins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
4
5

0
0
0
Volailles ,.........t......~.. 9 000 000
Ce cheptel représente un capital d9un peu plus de 100 milliards de francs
CFA.“

.’
.
La part de l’élevage dans la structure du secteur primaire prend de plus en
plus de I~importance et est passée de 19 à 29,7 8, ce qui lui permet dPatténuer
. .
les effets de la stagnation de 19agriculture.
La valeur ajoutée du sous-secteur avoistne les 42 milliards de Frs CFA.
Cet apport est essentiellement dû aux sous-produits tels que fa viande, le lait,
les cu’irs et’ fieiwx. II auratt été nettement supérieur si l’on y ajoutait ce que
l’on tire d e s benéfices i n d i r e c t s : comme la traction animale et lvengrais
animai.
<.
. . . / .*.

- 2
C’est un secteur qui joue un rôle cons Idérable dans I a vie de milliers dc
.Sénégaiais
: ruraux ,voire c i t a d i n s . LPélevage, longtemps considéré comme mode de
vie,. devient “une s p é c u l a t i o n ” , q ul i n t é r e s s e I’Etat, l e pasteur9 lSagropasteur
ou le simple opbrateur économique, qui ont des objectifs variés allant de la
s é c u r i t é ( s t o c k alimentafre pour Johomme e t l ’ a n i m a l ) e t l a satisfactton des
besoins des consommateurs urbains en viande et iait.
Or force est de reconnaTtre que les production,s animales demeurent un sec-
t e u r v u l n é r a b l e .
Cette vulnérabilité tient non seu ement à sa complexité, mais aussi à plu-
sieur5 contraintes non encore résolues
t-elles que :
.
- contraintes dPordresstructurel,
foncttonnel et organisationnel,
” ”
- contraintes d)ordre politico-économique et socio-économique,
- contraintes d’ordre environnemental,
- contraintes dlordres zootechniques (génétique, physiologique, nutritionnel)
et pathologiques,
Cette situation actuel le ne peut nul tement pas, permet re de réa l iser ou
d’approcher les objectifs de production qui sont ;
- pour la viande : devant les difficultés dvatteindre le’n veau fixé à 1 2 kg/heb/
an, i l e s t q u e s t i o n maintenant de :
. maintenir le niveau de consommation à son niveau actuel, c9est-à-dire
8 kg/hab/an ;

i de doubler Ivcffectif ovin ;
. d’obtenir une’ industrial isat ion plus poussée de Ivavi c u l t u r e e t d e ! a produ?
tlon porcine ;
L pour le tait
<’
? ma i nten i r
9autoconsommation en milieu traditionnel à son niveau g
. f avor i set-
“intensi’fication
en zones péri-urbaines afin de réduire les
importations de produi, t s l a c t é s p

- 3
- pour les oeufs :
. assurer une consommation de 52 oeufs/hab/an ;
- pour le miel et la cire :
il est visé la couverture de la demande nationale grâce 8 une modernisation
des outils, une am6lioration des moyens d’extraction et de traitement.
:
Dans- la réalisation de ces objectifs de prcductlon, la recherche a’un rôle
important à jouer, car, sur la base des stratégies de d6veloppement de’I*élevage,
elle devra s’interroger sur les éléments de la maîtrise des facteurs concourants
au meilleur fonctionnement des systèmes d’élevage dPune manière générale ou de
l’animal en particulier ; et proposer les techniques les mieux adaptées pour
obtenir la‘levee des contrainfes,, et à un moindre coût. La réflexion engagée
. . ..-
a permis Ifadoption de programmes de recherche dont un concerne~sv~.%na’tyse des
.._..
caractéristiques de la reproduction chez les ruminants au Sénégal’!.
II. NIVEAU ACTUEL.DES CONNAISSANCES EN REPRODUCTION CHEZ LES RUMINANTS
ET PERSPECTIVES
Les études exécutées utilisant les techniques du palper transrectal,
de la
détection dos chaleurs et la spermiologie chez les taureaux ont permis les résuI--
t a t s l i m i t é s p o r t a n t s u r :
- la détermination des paramètres de reproduction : annexe 1
- la caractér~sation,du,sperme de zébu gobra : annexe 2
- la.conservation du sperme-bovin : annexe 3..
En plus,des études ont été réalisées sur la synchronisation de, I*oostrus
chez la femelle gobra qui a montré un excellent comportement avec un taux moyen
d’induction et/ou desynchronisation supérieur à 80 p.100 $GA,,,spirales, implants,
.”
l u t a l y s e 3. Ces dernières-études ont été menées dans le cad,re:d*une maitrise do
la méthode d’insémination artificielle comme support,de,la diffusion du matériel
génétlque animai amélioré obtenu en station.
. . . / .e.

- 4
Or, grâce à dc nouvelles méthodes dPapproche,
de grands progrès ont éte ré?
Iisés dans la connaissance des probl$mes dc reproduction des ruminants dos pa'fs
développes, on Afriqut3 de I)Est et en Inde, On comprend alors la n5ccssité di6iu-
dlor de la manigrc la plus completa possible
les phénomènes de reproduction chez
les ruminants en milieu tropical sec en prenant on compte /os trois composantes :
comportementale,
ovarienne et hormonale ; o les-mômes modulées selon la saison2
l'alimentation, la pathologie,
Ces connaissances plus approfondies doivent permettre dtaboutir à une meilleur;
maftrise de est aspect essentiel de la gt?st on du troupeau aussi bien en élevage

traditionnel qu'en élevage intensif,
Ill. ANALYSE DES CARACTERISTIQUES DE LA REPRODUCTION CHEZ LES RUMIt\\IAt\\ITS
AU SENEGAL
3.1 ea 3bjectifs
Les objectifs
de ces études si: dofinissent comme suit :
1 - Elever le niveau de conna,issance sur la physiologie de la reproduction ~Ri?z
les bovins et ovins, il s'agi-i- plus précisémment de :
..-
- déterminer lYâge d'apparition des premieres manifestations.sesueIIos
chez
le mâle et la feme!le et cerner tous las facteurs pouvant affect-or cet $2,
- suivre Igévolution de IPactivit6 sexuelle pendant une année et do'détermi-,
ner le niveau des hormones scxurlles
: Tostosterone et Lt-i chez le taureau
et le bélier,
- connaltre le cycle oestral et les ph0nomGnes hormonaux (pic de LH et cine-
tique du taux de progestérone) chez la femelle zébu gobra, Ndame, Ia'bre?bis
pcul-peul, Touabirp,et DjallonkG; pour une maîtrise rationnelle de la ropro-
duction,

- suivre IPsctivité sexuelle pendant toute une année et pendant la période
post-partum, pour une étude complete de la cyclicite des animaux et pour
une meilleure compréhension du post-partum, déterminer Ic! moment favorable
<
à la mise à la reproduction ou à une intervention sur le cycle ovarien.
.,Y
.
.
/
.
..O

- 5
2- Assurer une augmentation de la productivité numérique des bovins et des ovins
par une maîtrise des paramètres de reproduction (fertilité, âge au premier
*
.:

vêlage,
intervalle entre vêlage).
)

',;/.
3- Maîtriser une biotechnique en reproduction qui est I'ins6mination artificieiiti
et son emploi pour une diffusion à grande echelle et rapidement du po-tcntie:
génétique am&liorateur obtenu en station.
4- Initier at former le personnel technique aux techniques de reproduction.
3.2 *- Matériel et méthode
3,201 - Etude du cycle sexuel
a) Les animaux
-..-----m--v
5 vaches gobra, 5 vaches Ndamap 5 bwbis pcui-peul, 5 brebis Touabirc et
5 breb i s fijal i onke ds rnernti âge, 5 boute-ewtrains (2 t auroaux et 3 bél ier51 vont
$tre utilisés dans cette étude. Ces animaux recevront la morne alimentation durr::jt
tout I1essai.
b) Mothode
--e--s..
Les brebis vont etre synchronisées par la méthode des éponges vaginales
(chrono-gest)
: pose et retrait a 15 jours d'intervalle et injection de 686 ijl
de PMSG
u retrait des éponges.
Les vaches seront synchronisées par la méthode des prostaglandines (Fstrwwte)
2 inject ons à 11 jours dgintervalle,
Le boute-en-train va servir pour la dctection des chaleurs qui apparaissent
,2 à 4 jours après la.deuxigme .injection ou le retrait des éponges et jnjcctions
de PMSG.
Les pr&lèvements de sang commencent au cycle suivant le premier cycle indcrt.
. . . / ec.3

Les pr@.ièvements pour le dosage de la progestérone
Dans le but de suivre la cinétique du taux de progestérone plasmatique, i!
sera procédé à des prélèvements journaliers pendant trois cycles oestraux cons?+
cutîfs.
Toutes las femelles seront saillies au troisième cycle et il sera reai
isé
un prélèvement hebdomadaire pendant 3 mois pour 13 vache et 6 semaines pourl a
brebis.
Technique
- 10 ml de sang seront recueillis au niveau de la veine caudale ou de la jugu-
iaire à iYaidc d'un tube vacutain,..r
qui sera aussitôt mis au froid.
- Dans l'heure qui sui t, le prélèvement doit C tre centrifugé et 1e piasma recuí i !Ii
dans un tube à hémol yse muni d'une étiquette
portant les mentions suiv.antes
:
espèce animal, nurnéro de Ifanimal, date.
- Congelation et stockage en attendant son envoi au laboratoire do dosago.
Prélèvemont pour le dosage de la LH
Sur un cycle oestral, I@on va faire par vache, des prélèvements toutes IL::
20 mn pendant 4 jours : du 188 jour du cycle oestral au 216 jour. Pour ia bri:bic.
le rythme de prélèvement est Ic mGme, mais le début de I'opGration devait st:
situer au 146 jour jusquPau 17è jour (3 %jours),
En raison du nombre important de prelèvemonts,
il est prévu de cathéteriser
une jugulaire.
Le sang recueilli sur tube héparine,
subira le m$me traitement qtio prEcCdaci-
ment, mais il faut ment ionner en plus sur If5-t i quetto, l'heure du prelèvemtint.

3.2.2 - Etude da i*activitG ovarienne saisonniere
a) Les animaux
--.m1--em.--.m
IlO vaches gobrd, 10 vaches Ndama, 10 b r e b i s poui-peui, 10 brebis Touabire :.i-
10 breb is Dja i lonké, seront;utiiisées
avec la môme alimentation et les mêmes
. .
conditions dv6ievage durant i-ou-te I’expGricnce.
.b) Méthode
-----WL
Lssctivité ovarienne sera jugée par ii? nivei;u de progest&onc plasmatique.
Des prélèvements hebdomadaires seront üffoçSu& pendant 1.2 mois. Les techniques
de prélèvements et de préparation du pr6ièvement seront identiques 3 ceii~s ci”r&s
précédemment
: sang recueiiii dans un tube hGparin6, centrifugation, étlquogu
puis congélation du piasmz recueilli dans des tubes à hémolyse portant toutes
l e s i n d i c a t i o n s ,
3,2.3 =- Etude de l’activité ov3riennependant
a) Les animaux
----------w
30 vaches gobro, 30 vaches Ndama, 15 brebis peu i-peu I P 15 brebis Touabi.re ;:-
15 brébis Cjaiionku vont participer à cetko Hude.
Ces animaux’seront clssez homogènes en Bge et poids selon l’espëce et la t-i!: *u
ils recevront la même alimentation durant toute la durée de ieBtude.
b) Méthode
----w-w.
II sOagit d’éttidicr la cinétique des hormones tprogcst6rone e t ir7 proIectinc1
par une série de prGi&oments,
de suivre En rnarnf3 temps les modifications anato-
miques au niveau des ovaires et enfin do procéder à la détection des chaleurs.

,
-8
Cin&tique des hormones : progestérone et prolactine
- Pour la vache, Ics prGi&ements vont dcmarrer 8 jours spres le vêIag& et SC
feront au rythme d'un pr6lèvemen-t par semaine ; pour une dur6e de 90 jours.
- Pour la brebis, les prélevemont s vont débuter sussit6-f
aprbs I'ngnelage et ::II
même rythme quo chez la vache, dur& 60 jours.
Les techniques de prelèvemcnt s et do pr&paration sont identiques à colles
citees précédemment : sang recueilli dans un tube héparine,
.- Centrifugation - Etiquetage puis cong&lation du plasma recwilli dans dos
tubes à hemolyso.
Etude des modifications comportementeies
Deux lots de vaches et trois Oots de brobis vont Stre consituCs et IPOtudc
des modifications du comportement se fera à lvaide dc n6les devik et do fcm?l!<:;
androgCnBis&s, avec en plus, un contrôle bi-quotidien,
Etude des modifications morphologiques de IPovaire et de I~utdrus (chez In vact::
-- :-
- Examen syst3mntique de toutes les femolles deux fois par semaine
- Examen obligatoire de toutes les femelles suspoctGes en chaleur,

Techniaues utilisées
- Fouille vaginale pour étudier la porm6abilitc du col D
- Fouille transractale pour Etudier :
e les modifications de l'ovaire,
. les modifications de I*utérus,

- 9
3.2.4. - Etude de la pubet%
a) Les animaux
m....mm-------
Ils sont répartis comme suit :
. 4G vclles âgées de 6 mois : 20 gobra st 20 Ndame
45 agnellos âg$es de 4 mois : 19 poul-peu!, 15 Touabire et 15 Djallonké,
l
en lot homogène et recevant une marne alimentation.
b) MBthodo
--I--P-
bt) dosage do la erogostérone dans Io sang
...< ^
-w-w 1-----1e .m- ..-------w----I--e-me
Pr&ièvements : - Chez la vol le, tous les 10 jours un
pr6lèvement sangufn sera effectué,et ceci à I'Zgc de
30 mois
- Chez !rs agnellei : il sera réelis
un pr6ièvement de sang chaque semaine et ceci jusqu'à
l'âge de 12 mois,
Les techniques de prélèvements et de preparation du prElèv&menr seroni
identiques à celles citées prW2domment.
.:
b2) Détection des chaleurs
--------I--_P_‘_---____
Les animaux seront rgpartis '3n deux lots et dans chacun des lots, dsux
techniques vont être appliquées.
- La survci
lance discontinue avec deux grandes périodes dPobservafion r
7 h et 15 h.
-a Lqutilisa
Ion dPtin "souffleur" ou q9boutc-en-train" mun is d'un licol marqueur
type Rhin Bali : mâie d&vié dans un lot, une femelle ondrogénéis& dans I'autr+.
/
. . . . . .

- 10
Les signes de chaleur
Signe moyen : le chevauchement et I9 immobilisation au chevauchement
l
. Autres signes :
le relèvement et te fouaII.lement de la queue9
l
. le reniflement et le léchage de la vuive,
. Ivougmentation de la froquonce de s mictions et les meuglemen ts ou IL3 hFlr?x::i-
BESOINS EN MATERIEL
14 000 tubes vacutainer héparine
16 003 tubes 6 hëmolyse avec bouchons

2 000 aiguilles
Chin-bal! = 10
Porte-aigui 1 les = 5 bol-les de 20
G glacières de 30 litres

2 300 sachets en plastique pour les pnipers rectaux.
En plus, il est nkessaire d*avoir :
2 centrifugeuses pouvant prendre 30 tubes
6 glacières pour la conserva-t i
prt5lèvements avant la
centrifugation
2 congélateurs mixtes :gaz o-t
ique.
NB :
-
Le protocole sera exécuté dans Doux Centres différents et éloign&, d'où
la nécessi-tG
dPavoir dans chaque Centre
- 1 centrifugeuse
- 3 glacieras
- 1 congélateur mixte.

- 11
3.2 - Remarqws
- Dos recherches sont prévues t!t conccrncn-t IvWude ds la sexualité chez 1~
mâle, mais tJcxécuticn se fera ultéricurcment car actuellement IvAIEA ne
dispose pas de Kit pour la testostérone.
- Pour le L-H et la Prolactine, l'absence de Kit ne permet de prc&&sr 3~ dosage
dans f9immédiC?-t,

,,,,
,,a
Annexe 1 : Psramètres de reproduction chez les femelles bovines ot ovines sEnégalai.ses
Paramètres
Taurin Ndama
Zébu Gobra
Apparition des premikes chaleurs
26 mois
Age à la lkrc mise-bas
39,8 F!I 8 mois
1 334 p 55 jours
739,s 2: SO20 jours
18,s + 0,8 mois
933 2 46 jours
chez des animaux CII
alimcntûtion
intcn-
s ive
.
Intervalles $ntrc mises-bas
435
t 3.6 jours
473 i 8 jours
341,9
307 k 14 jours
Durée moycrtnc du cycle sexuel
21,5 & ü,Sjnurs
Durée dc l'oestrus
14 à IG heures
Moment de lkovuletion
28 - 30° heurt.
après début oestrus
-.
Taux de d&ertion des chaleurs
. femelle mdrug~h9is&2
tu,3 p.100
. pate colorie Tel Tail
72>7 p.100
. taureau boute-on-train
38,s p.100

,
Annexe 2 : Caractxkistiques
du sperme
Volurr~c par kjaculat
Concentration
900 000 A 1 000 000
Taux dtnnomalics
Pourcentage dz viv

Annexe 3 : Quelques donnfes sur la cmwrvatio!~ du qerme bovin au Shégal
1. A Iqétûi- iiauido
1.1 - Milieux utilisés
A, Dilueur australien (Nagasse)
,,.. _
Phosphata disodique ,Oe-,GOOeOOO,..,,a... 1,7 g
Phosphate modopotassique 00"OEO.00....~.
0,7 g
Sulfate dc soude anhydre auorra.$a....,. 0,8 g
DC?Xt?-OW
(conserva-t ion de 1s scmencu à la tcmpératura ordinai t-0)
B. Dilucur 131
Solution iait en poudrs OQ.O.I..OI.O.... 70 ml
Jaune d'oeuf .,,~OI.~.~~..O~~,O,..‘.....

20 ml
GlycGrol
..,~.,,,,1,.CV*O*~~.~~.~...~~.~
10 mi
C. Diluour Dil
1,2 - Résultats
(a) diffCrence non signiticativc
(b) différence signif icstiviz,
/
l .* **o

Annexe 3 (suite)
2. A IFétat congs@
La congé lation est f«itc en granul6s (milieu laiciphos 470? avw les
rcwJltats (fa ibles) suivants :
Pourcentagizs
vivants
.-e<--