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REWBLI($JEDUSENEGAL
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MINISIERF,DEL'ENSEI@G%fE%TSUPERIEUR
INSTITUI'SENEGAWIS DERECHERCHES
ETDE LARECHERCHE SCIENTIFIQUE
AGRICOLES (1.S.R.A.)
^--------
----------
SECRETARIATD'FTATALARECHERCHE
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
SCmFIQUE FTTECHNIQUE
ETDE mHERCHES VETERINAIRES
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DIXIEMES JOURNEES MEDICALES DE DAKAR
25 - 30 JANVIER 1982
SANTE ET DEVELOPPEMENT
STRATEGIES DE SANTE EN SITUATION DE DEVELOPPEMENT :
LE POINT DE VUE DU VETERINAIRE
LES ZOONOSES ET LEURS INCIDENCES SUR LE DEVELOPPEMENT
Par Saydil M. TOURE
ISRA - D$artement de Recherches zootechniques et v6térinai~s -
Laboratoire naticmal de 1'Elevage et de Recherches vétérjna~,
B.P. 2057, DAKAR
REF. No 123/PARASITO.
DECEMBRE 1981.

LES ZOONOSES ET LEURS INCIDENCES
SUR LE DEVELOPPEMENT
Par Saydil M. TOURE (8)
R E S U M E
Les principales zoonoses entr&ent une baisse des productions animales
et des pertes par saisie de produits mal sains. Indirectemnt,il y a aussi
des pertes du fait des charges financières d'interventions prophylactiques
ou thérapeutiques. Chez l'Honme, les 1?épercussions se traduisent par des
déficits alimentaires et par l'apparition de maladies zoonotiques de nature
socio-professionnelle, ou qui sont tributaires de rmdes de vie., de mdifica-
tiorsdu milieu et de l'envirmnemmt, L'évaluation de l'impact socio-économique
des zoonoses doit être un souci permnent pour les épidémiologistes, d'où la
nécessité d'une bonne formation des médecins et des vétérinaix s sur la ques-
tion. L'éducation des populations est tout aussi indispensable. Quelques
recomrrandations sont dégagées de l'étude en vue d'une meilleure stratégie de
lutte contre les zoonoçes.
II?TRODUCTION
La notion de zmnose, au sens large, recouvre des situations différentes
dans lesquelles des maladies sont transtises de 1'kkm-r~~ à l'animal (anthropo-
zoonosesl ou inversenmt (zoo-anthmpomses). Cependant, à une terminologie
pouvant prêter 3. équivoque, il y a lieu de préférer le seul vocable de zoonose,
en le définissant clairen-mt.
Nous appellerons zoonoses, suivant en cela un comité d'experts de
l'Organisation mndiale de la Santé, "les maladies et infections qui se trans-
mettent natu?rellement des animaux vertébx-6 à l'F%xm et vice ~ersa'~ (12).
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(*t) ISRA - Département de Reckxhes zooteohniques et vétérinaires -
Laboratoire national de lIElevage et de Recherches vétérinaires
B.P. 2057, lXKAR.

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ti rhapitulation et la nomenclature des zoonoses font l'objet de mise a<
jour assez euentes (51 (7) (13) (16) (17). Les septièms Joucnges rhdicalcs
de D&w, tenues en janvier 1971, nous avaient donné le loisir de traiter
assez longuemx& des principales zoonoses parasitaires (23).
Toutes étiologies confondues, les zoonoses sont actuellerwnt très nom-
breuses, environ 200. Leur notire tend à s'accroître du fait de la pression
dhgraphique qui entraîne la colonisation de terres nouvelles ou l'urbanisa-
tion non maîtrisée. L'affinement et la prkision accrue des techniques et des
résultats d'analyses biologiques contrilxent 2 révéler, chaque année, de
nouWles zoonoses, surtout parmi les arbovirwies.
Bien que le nomhe des zoonoses soit très klevé, on admettra d'un point
de vue pratique, qu'une trwtaine d'entre elles, seulerrent, jouent un rôle
perceptible de par leurs incidences sur le développeront. k grand public,
particulih.~t
dans les pays peu développés, igwre très souvent le rôle
joué par les anixaux domestiques ou sauvages dans la trwsmission de certaines
mladies, et il est nécessaire de l'informer davantage. Il n'r3st pas dans
notre propos de refaire une mxwgraphie médicale sur les zoonoses, sur leurs
causes et leurs nnifestations cliniques,&s plutôt d'insister, en la matière,
sur des aspects socio-économiques et sur des interrelations écologiques qui
intègrent santé publique et développement.
1 - ANALYSE SOCIO-EXXNOMIQUE DES ZOONOSES
FaiEl'analyse socio-économique des zconoses revient à étudier l'incidence
de ces maladies tant ckz les animwx que chez l'I%m, en mettant Ifaccent
sur les pertes subies soit dirwterrent, soit indirectemxt. C'est aussi relater
les activités mines qui sont à 190rigine de leur f*uence particulière.
C'est une tâche assez difficile parce qu'il n'existe que très peu de données
chiffkhs se rapportant à la question,
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l- INCIDENCE DES ZOQNOSES SUR L;ES PROIX..!CTIONS fiNIMfGES
Pour traiter de l'incidence des zconoses sur les productions animales,
mus citerons des exer@es n-et-tant en Elief certaines d'entre elles, étant
bien entendu que ces zoonoses ne diffèrent pas, dans leurs conséquences écono-
miques, d'autres maladies propres aux animux et qui entraînent, paxillemnt,
norbidité ou rrmtalité. Les zoonoses ne sont qu'une partie d'un grand ensemble
de manifestations pathologiques (la Patlmiogie animale) qui entraînent,sur lc
plan économique, des pertes par baisse de prcductionet,à la limite; par
mrtalité.
Dans la première situation, les baisses de production r&ultent prinoipak-
rient d'amigrisserrmt, de saisies dsorganes aux abattoirs et de limitation
nwr&ique des -troupeaux par troubles de la reproduction. Elles se traduisent
par une diminuticm de la plus-valw, donc des bénefices escomptés sur un
animal donné ou 1'ensenMe d'un cheptel. En cas de mortalité, par contre, il
y a anéantissement de capital. Très peu dcétudes sont faites, dans les pays en
voie de développement, sur les pertes selles résultant des différentes mla-
dies des animux domestiques. Quelques exe@es feront cependant saisir l'am-
pleur du problème. Nous évoquerons la Distomatose, la Cysticercose et la
Brwellose,
Les foies des animux atteints de Distomatose sont saisis, non seulement
à cause de la répupance que provoquent les organes parasités par les Douves3
rmis aussi parce qu'il s'agit de zoonose. EYI effet, la consomtion de foie
parasité ml cuit peut conduire, chez l'Home, à une fixation des Douves au
niveau du pharynx, affection connue sous le nom de haZzoun dans les pays
d'Afrique du Nord. Dans le cycle naturel de FasciuZa gigantiea, en Afrique au
sud du Sahara, il y a place à la contamination humaine et il est vraisemblable
que de nombreuses atteintes hépatiques soient le fait de ce parasite. Les
lmks, dans les aires de pâture marécageuses, sont atteints de Fasciolose à
des degrés très variables. Dans le nord du Nigeria, de 1973 à 1975, le taux
d'infestation par F. g-igantica était estimé à 65,4 % pour les bovins, 40,8 %
pour les mutons et 17,6 8 pour les chères (20). De façon générale, toute
la vallée du fleuve Niger est une zone d'épizootie. La Fasciolose atteint 19 4
des bovins dans certaines figions du Niger. A Niamey, 25 p.100 des foies étaient
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saisis en 1975 (24). Il y a une quinzaine d'années, les pertes r&ultant de
saisies de foies étaient estMes, au Sénégal, à 200 millions F CFA. Les
pertes actuelles sont de loin plus i~rtantes, proches du milliti en frarm,
A titre de co@m?aison, on notera que la Fktnce kporte jusqu'à
38 mi.lliards de F CFA de foie à l'étranger pour compenser les pertes r&iL-
tant de la Fasciolose (26). Et ce nYest pas tout. D'autres incidemes sont
peu connues, Sait-on, par exemple, qu'en cas d'infestation massive9 on trouver
des Douves dans la muqueuse utérine de certaines vaches et que, certainement,
il résulte des troubles graves de la reproduction ? Les charges financières
liées aux opérations de traitement et de prophylaxie de la Fasciolose sont
considérables. Il faudrait 300 millions F CFA pour traiter deux fois l'an
le cheptel du Bénin, pays qui, pourtant, n'a qu'une faible population de
bovins (26).
La Cysticercose ou Ladrerie msculaire entraîne des pertes mn moins
;mportantes. Cwtains pays connaissent des taux d'infestation inquiétants,
pouvant atteindre 50 % chez les bovins, voire plus. L'Ethiopie serait dans
cette situation, En Afrique de l'Ouest, les saisies de viandes ladres sont
mins Nquer?tes. Une enquête faite à l'abattoir de Rwt-E!met (Abidjan),
de 1976 à 1978, n'a permis de déceler que 0,8 % de bovins infestés pc711
Cysticezm~ bov-zk. L'Hydatidose serait plus fkquente (2,3 81, ainsi que
la Ladrerie musculaire du Porc due à C. ~eZZuZosae (2,5 SO) (11). Cependant
1'tihiIXXoocose à EC~~?WCOCCUS gmnu~oBuo"aun Cycle paI?tiCd.ier
en .@tiiqUe (6).
Toujours concernant la Côte d'ivoire, mais cette fois en mti&e de
Wucellose bovine, il est démntré que cette mal-adie diminue de 10 9; les
bénéfices annuels des éleveurs sédentaires, soit 150 millions F CFA pour
330 000 tgtes (4) (3). En comparaison, la Trypanosomiase entra.$.ne des pertes
rmindz-es (6 %, soit environ 90 millions F CFA). Au Sénégal, sur un cl-cptel
évalué à 48 896 têtes, dans le Départemnt de Sédhiou, la perte de produits
par avortemmt conduit,sur 4 ans,à un manque à gagner de l'ordre de 25
millions CFP!. (10). Si on introduisait
les paramZ?&es liés à l'allonge-
ment de l'intervalle en- les vêlages, à la fmgilité des veaux pr&mtur&,
à la baisse de lactation, à la gêne de loconmtion pour la traction; attelée,
on atteitimit des pertes bien plus élevées.
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in passant du particulier au général, c'est-à-dire,ici,d'une maladie
donnée à l'ensemble des zoonoses réelles, d'un pays particulieu? à des ensew
bles régionaux ou à une échelle cosnmpolite, et en additionnant tous les
effets des maladies zoonotiques, les pertes directes corrm les charges induites
d'exploitation,
nous atteindrions des somws astronomiques. A ce manque à
gagner d'ordre mr>nétaire se superpose celui, de nature alimentaire, qui affecte
directement les populations pauvres par mnque de protéines animles.
2- INC!IDENCE DES ZOONOSES SUR LA SAKR PUBLIQUE
Pour étudier l'importance des zoonoses en mtiè.re de santé publique,
on est nécessairement amené à abotier certaines manifestations pathologiçues et
épidémiologiques liées à ces types de maladies, mais surtout certains factews
socio-économiques et des faits strictement sociologiques qui tendent à induiwz
des particularités dans la pr&alence des zconoses selon les pays, les tigions
ou les pales de développement.
2/1 - Incidence des zoonoses en~a-thologie humaine et @.d6tiologie
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------ -------.m.------ --I----m w-i
chez lvHom, les &percussions des zconoses se traduisent indirecterrmt
par des déficits alimentaires k&mteition protéique)
et, directcmnt,
par des manifestations morbides réduisant le temps de travail, contribuant à
l'abaissemnt du lvespérance de vie et augmentant les coûts des interventions :
analyses biomedicales,
traitements et prophylaxie. Le manque de protéines
animales, singulièrement en Afrique noire, affecte beaucoup les enfants, les
mères qui allaitent, les vieillards...
Sur le plan pathologique, les zcxmoses les plus répandues cn milieu tropi-
cal sont les Salmnelloses. Nul ne &t combien d'infections salmonelliques
sont contractées par 1'Hom à partir de pmduits animaux, et le rkdecin ne
mit cer-tainerrp,nt qu'une pCartie de 18iceberg. Les sérotypes en circulation
sont si nombreux et si variables d-ans leurs effets qu'il est difficile de
recenser tous les cas. A titre d'exemple, des Ckudes antérieures faites au
S&&gal sur 1 042 ganglions de bmins avaient permis d'isoler 51 souches
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appartenant à 35 sérotypes différents (6). Plusieurs localités ou agglor&a-
tiom de ce pays ont laissé leurs norme à des sérotypes inédits (SuZmuneZZa
thiaroye, S. m.bao, S. pikine, S. tilb, S, joal, S. fass). La friiquence des
n-anifestations diarrhéiques en milieu tropical est largemnt tributaire des
Sakronelles d90rigine animale (S. dublirz, S. entetitidis, S. typhimurium,
S. puZZozwmgalZinarwn). Les occasions de contracter la maladie ne mmquent
pas* "La contamination des ganglions &sentériques signe celle du contenu
intestinal, donc celle des peaux, du rrà'cériel dPabxttage, des salles, des
instxwx?nts de boucherie ou de triperie, etc..., et, en définitive, de la
viande, avec toutes les répercussions sur la santé publique" (6).
Les Salxrxelloses constituent une zoonose cosmpolite qui n'epargne pas
les pays Ires développés. On est& qu'aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne,
il y aurait 2 p.100 de porteurs de gems dans la population.
Quelques autres zconoses mjeures rkritent aussi une mention particulière.
Il en est ainsi du Charbon. Bien que les publications de cas hunxins soient
rares, il y a souvent des contaminations individuelles ou collectives par les
bactéridies du charbon (Bactez+ium anthxacis) à partir d'ankaux malades,
inconscie~nt manipulés ou conso~~~&,ou de produits conrme les cuirs et
peaux fourmis par ces aninaux. Il y aurait annuellerrent pres de 9 000 cas
humains de Charbon. La manifestation scus fourre de pustule cutanée est plus
courante rrais les grandes septicémies tragiques sont quelquefois observées
sur plusieurs sujets à la fois, à la suite d"une céré~nie fanriliale où un
boeuf malade a eté consoIIpné. Dans la premiere situation, l'homme, par ses
contacts avec les anin-aux et le gibier, est plus touché que la fem (21).
La vaccination anticharbonneuse du cheptel absorbe une partie ixiportante des
btigets de prophylaxie vétérinaire,
On assiste actuellemnt, en Afrique noire, à une recrudescence de la
Tuberculose hurraine. Cependant les cas anin-aux restent peu fréquents, sauf
dans certaines régions d'Afrique centrale où. la Tuberculose bovine est plus
souvent diagnostiquée,

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I,a Bmcellose semble,de I&IE, poser rmins de problks chez le Noir
africain. Il nPy a pas de Mélitococcie pour le mrrmt. Les souches identifiaes
de BmceZZa abortus botis n'affectent pas tellement 1'Hmme. Une étude faite
au Sénégal, dans un dispensaire de Sédhiou, indique un taux d'itiection
brucellique de 4,s p.100 pour la période de 1978-1979 (10). Les manifestatiors
cliniques restent équivoques, confondues souvent avec celles du Paludisme ou
d'autres affections fébriles.
Parmi les maladies dues à des virus7 l'exemple de la Rage est classique.
CeYnalqui r+ard laterrew? n'est toujours pas rraîtrisé, mis nous n'en
parlerons pas, préférant attirer lsattention sur l'incidence de zoonoses tout
aussi inquiétantes mis peu connues du public en tant que telles : la Fièvre
jaune, les fibres hémrmgiques, les encephalites.
La Fièvre jaune est encore d'actualité puisque ces derniers mis, toutes
les 6quipes &dicales du Sénégal ont éte mobilisées pour juguler une 6pidér;iL
dont le point de départ est certainement une infection à partir de rkervoir
sauvage. Ces dix dernières années sont apparues des fièvres hémorragiques
dues à des virus corrm Lassa, Ebola, Ma.rburg,qui constituent un danger de plus
en santé publique. Les animaux en constituent des réservoirs : huit souches
de vims Lassu ont été isolées de 3 espèces de Rongeurs captu&& dans des
habitations villageoises (27). Quant aux eméphalites potentielles, elles
sont peu connues. Le Virus de la Forêt de Semliki a été mis en &idence au
Sérkgal à la suite de cas d'encéphalite kquine autour de bolack (18).
Toutes ces mladies nouvelles imposent de nouvelles charges en mti~~ de
dépistage, quarantaine, recherches de troyens de lutte.
Certaines zoonoses cosmopolites ou transcontinentales conme la Grippe
demeurent pr6occupantes.
Là aussi, les pertes financières qui résultant de 1~3
mladie sont considérables. Il est prouve que le Porc et le Canard sont des
réservoirs et des transporteurs de virus grippal nocif pour lpHom - Ainsi
67 % des canards américains seraient infectés. Le virus soviétique HINl,
disparu depuis 1947, a été identifié chez un porc, en bance, en 1977, avant
de r&ppar&tre chez 1'Hom (1). De time,le virus HSWlNl de la &ippe porcine,
identifié dans une épidémie survenue en 1976 aux Etats-Unis, est apparenti à
celui de la pandémie de 1918. Tout le monde sait qu'en cas d'Gpid&ie grippale
des millions d'heures de travail sont perdues et beaucoup de personnes agées
OU débiles meurent. Une lutte efficace doit nécessairement tenir conpte des
infections animales.

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En Afrique et dans le Nouveau-Bonde, des maladies à Pmtozoajres com
le Paludisme, la Leishm.niose et la Trypanosomiase ont des composantes zoono-
tiques qugon ne saumit négliger. Plusieurs centaines de millions de personms
sont exposées à ces maladies.
On ne saurait faire une bilan exhaustif du rôle des zoonoses en pathologie
humaine. Clest pourquoi nous nous lin~iterons à ces quelques exemples, en SO&.-
gnant, emmre une fois, qu'en plus de priver le développement de k-as valides
pour trwailler, ces maladies entr&nent de lourdes charges liées aux analyses
bio&icales, aux frais de traitement, d'hospitalisation ou de quarwkaine~
et enfin à l'effort de recherche,
2/2 - Influence de facteurs sociologigu~s sur l'é~idémiologie des zoonos53s
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- ---.m------ -------- 1".----w11m-..---
Ekeaucoup de zoonoses sont étroitemmt liées à des activités humines et
onpomait, 2i leurs propos, adopter une classification faisant intervenir
des facteurs sociologiques, en distiny-t, par exemple, des zoorioses profes-
sionnelles, dc?s zoonoses familiales, des zoonoses de comautés othi<ques ou
religieuses,
des zoomses de loisir ou de villégiature, etc...
Les zoonoscs professionnelles sont celles qui fkppent l'adulte dans
l'exercice de son métier. Il est bien connu, par exemple, que les vétérinakes
et les éleveurs souffrent plus souvent de Ekwcellose que d'autres professions.
Les zcmnoses dites agricoles sont t&s nonlbreuses dans les pays en voie dt:
développement où la population rurale: constitue la majorité (60 à 90 %). La
Leptospimse, la Schistosomiase et plus g&-&alement les zconoses hydriques
frappent un grand nomke de riziculteurs,
tandis que la !kypanosonûase et la
Leishmaniose se déclarent devantage chez les forestiers. De I&IW, les bergers
contractent assez souvent la Gale sarcoptique et la Ikxlexose cutat-ke.
Les professions de tameur et de cordonnier exposent à des infections
diverses. Au Wyen-Orient, l'habitude d'assouplir les peaux .avec des cmttes
de chien enim$ne une plus grande tiquence de l'Hydal.idose-chez les ccmkrr
niers (17).
Les zoonoses dites fmiliales ont des degr& de gravité très variables.
L'animl de compagnie, corme le Chien, le Chat, peut être 3 l'origine d'afL.:c-
tions apparemnt bénignes, tel que le parasitisme cutané à Zama Rî&Y2YZS,
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dû à w A-@lostcne de Carnivore, ou au contraire graves, telles que la
Toxoplasrmse et 1'Hydatidose.
Les abattages familiaux d'animaux mlades pu-
vent être lourds de conséquences, corrm nous l'avons vu à propos du Charbon.
&+ jambon trichiné a aussi fait des victimes dans les familles cwames,
Certains pupes sociaux, du fait de leurs croyances religieuses, peuvmt
être plus souvcrk atteints par cetiaines zoonoses ou, au contraire, épargnés.
Ainsi, les TurIcana, peuplade d'éleveurs L'9 vivant au nord-ouest du Kkya, sont
plus frappes que leurs voisins d'Echinococcose à Echinocoxus g~~anuZosus cm
leurs coutumes religieuses exigent que les rmrts soient livrés aux chiens
etauxcarnivores nécrophages, ce qui perp&ue le cycle de ce parasite, Les
populations msü!msnes ou juives n,3 contractent pratiquement pas le taeniasis
à Taenia s~2iu.m ni la Trichinell.ose, du fait de l'interdiction religieuse de
consomrlaviande de Porc.
Les habitudes aliment&res ont leur importance. La fréquence de consomw
tion de foie peu cuit est à l'origine- nous l'avons vu, de l'affection dénox-
mée ktsoun en Afkique du Nord. Ailleurs, corme chez les peuples de la F%er du
Nord, la consonmtion de harengs crus entra&e une Anisakiose due à Anisaki~
mtit2m, Des situations similaires existent en Etire-Orient où CZomrchis
sinensis, parasite de Poissons, est tr~ansmis aux populations.
L'habitude de chasser et de manger des rats ou d'autres rongeurs sauv-+s
peut être à l*o~igine de graves fièvres hémorragiques qui, il y a. dix à quinze
ans, étaient des zoomses rkconnues. La consomnation de reptiles divers et dc
serpents entt-a$ne le parasitisme humain par des stades titures de Rm&--
phales Comm ArmZZZifer amriZZa-tus. Dans ces situations, c'est la cueillette
prtitive de protéines animales, faute d'autres sources, qui est le facteur
favorisant.
Les zoonoses de loisir ou de vill&iatm tendent à augmenter avec le
towism nor&sIp.. Nombreux sont actuellement les touristes occidentaux qui
retournent dans leurs pays avec des maladies exotiques dont certaines sont
des monoses. Ia plus grave est certainement la Maladie du someil due à
~amsom rhodesiense, contractée lors d'un séjour dans une &Serve de
faune en Afkiquc de l'Est. La chasse au phacochère peut être à lrori.gine
de Trichinose (25).
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La mobilité des populations peut résulter de circonstances par contre
dramtiques : épisodes de sécheresse qui déversent des populations dDagricui.-
teurs dans les grandes villes, dislocation des familles rurales et excde de
la jeunesse, insécurité du fait de guemes civiles qui poussent à se réfugiw
ailleurs. Cmtaines zoonoses sont nettement favorisées par de tels évkmts.
Le nombre de personnes rmmcées de Trypanosomiase est passé, en quelque dix
ans, de 35 millions à 50 millions,
Tcutes les maladies que voilà, quOelles soient apparemant bénignes ou
au contraire très gaves, ont des incidences directes sur le développement
parce qu'elles affectent le potentiel humin. Bien souvent, elles sont le
reflet rr&e d'un itat de sous-développemnt. Il importe donc de connaître
parfaiterrent leurs causes premières, leur écologie, leur dynamique, pour les
m?triser en appliquant des stratégies approIkées de développement.
II -RAFRXTSENTFXZOONOSES ET'ACTIVITESDEDEVELOFPEMENT - QUELQUESASFECI'S
ECOLKIQUES
Du fait de certaines activités de developpemnt, un grard nombre de
zwnoses ont tendance à se perpétuer et à se &pardre, et nG9t-e à se manifester
là où elles étaient inexistantes. Parmi ces activités on retiendra priricip~ale-
ment : les industries animales et l'utilisation de prcduits ou de déchets
provenant des élevages, les cr&tions dv6tablissements d'élevage ou d'agricul-
ture, l'urbanisation non contrijlée et la colonisation de terres nouvelles.
l- Industries ariimles et utilisation de sous-produits d'élevage
Ia création d'abattoirs industriels a comre principal objectif de traite2
de gr&es quantités de viandes dans des conditions d'hygiène pouvant assurw
la sécurité de la consormnation, On peut affirmer que les viandes dangereuses
à consomrm ne sortent pas d'un abattoir où le contrôle sanitaire est fait
sérieusemt. k traiteront du lait par pasteurisation ou stérilisation offre
la m%e garantie de sécurité au consormmteur. Néamins, malgré toutes les
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précautions prises, certaines maladies zomotiques peuvent se répandre dans
une population à partir de produits d'origine animale, en particulier les toxi-
infections à germes salrmnelliques ou staphylocciques. Les risques sont plus
grmds dans les pays peu développés qui manquent de myens de contrôle sani-
taire des denrées.
Les contaminations sont encore fréquentes avec les abats qui ne subissent
pas, en milieu africain, de traitements industriels appropriés et qui sont
vendus dans un circuit parallèle non rr&trisé par l'inspection sanitaire. Les
cuirs et peaux, les cornes et autres sous-produits entraînent aussi des risques
pour ceux qui les mnipulent.
De façon générale, la situation est loin d'être excellente dans les
abattoirs africains, à l'exception de quelques gra&es unités de production.
Les petites agglokrations ne sont dotees que de tueries rudimentaires qui
entretiennent aux alentours une pollution inacceptable,par l'entassemnt de
déchets et de contenus de panse, Ces dG$3ts mlsains sont visités par des
rats, des carnivores errants, des charognards, ce qui contribue à disséminer
des germes et à entretenir les zoonoses.
Une autre source de contamination par des d&hets d'animaux est constituée
parle fumier. Les techniques pexmettantd'assainirle fumier ne sont pas
bien connues (22). Le plus souvent la future organique est épandue directemmt
dans les champs et les jardins mraîchers,contribuant certes à augn-enter la
fertilité, mis aussi une certaine pollution fécale propice à h dis-ion
d'oocystes de Coccidies et d'oeufs d9Helminthes, si ce n'est de ms plus
dangereux.
2 - Etablissements d'élevage et zoonoses
L'élevage extensif,dans les conditions sahéliemes,favorise moins certaines
zoomses que les pratiques intensives. La teA3dance actuelle à la sédentarisa-
tion et le confinement d'un grand nombre dfanimux dans un espace r6dui-t
posent le problèma d'un encadrement sanitaire rapproché, faute de quoi une
mladie donnée se répand très vite dans un troupeau, à partir d'un cas humain
ou animl. C'est le cas de la Tuberculose qui pourrait ainsi toucher un grand
nombre de bovins, d'autant plus que les cas humains sont encore très f%quents
dans certains pays africains.
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L'absence de latrines en-&etier?tun ':p&il fécal*' par défecation humaine
&ns la nature. Que les bovins d'un grand ranch aient l'occasion de pâturer
sur des terres souillées par des oeufs de Tuexia sag6zata, et c'est la
Cysticercose qui risque d'atteindre un grand nombre d'anirraux.
On ne saurait réussir une form plus élaborée d'élevage par intensifica-
tion que si l'on adoptait, dans nos pays3 toutes les règles que dictent une
écologie particulière et des comportenmts humains non mins pmticüliers (15).
Les ranches seront mis à l'abri de la faune sauvage, les a.nirmux recevront
tous les soins sanitaires requis, le personnel sera lui-tirrs n%%icalemnt
surveillé et recevra une éducation appropriée.
Le rassemblement de faune sauvage dans des réserves pose des pmblèms
similaims. Ils pourraient &me s'accentuer avec les pratiques nouvelles
d'exploitation continue des animaux sauvages. Les maladies de ces animaux,
certaine.s d'entre elles inapparentes et bien tolérées, pourraient passer à
des animwx domestiques et m%e à l'Hom, sous une fom plus grave.
A une échelle plus réduite,il y a les parcs zoologiques. Si des bêtes
y sont introduites sans les précautions saKi.tXkes requises, elles pommmt
propager certaines zoonoses.
Les établissemnts d'agriculture (fermes, hangars, silos de stockage, etr)
doivent faire lPobjet d'une surveillance attentive. En pmticuliw,les rongeurs
serontd&mitscar ils entrent en concumence avec 1'Homme et les animaux
domestiques,en prélevant une très grande quantité des récoltes. Il y a p&s
de 2 000 espèces de rongeurs dont la plupart constituent un danger potentiel
par leur synanthropisme. Outre la conscmmtion de produits de récolte ou le
ravage des cultures, ces rongeurs sont des rkervoirs de maladies (Peste,
Typhus murin, kptospirose, Arenavirus des fièvres hémrragiques) (9).
3 - Urbanisation incontrôlée et établissemnts humains
Toutes les villes africaines connaissent des problèmes de croissance trop
rapide. Trop souvent de nouveaux quartiers s'étendent à leur p&iphérie sam
viabilisation préalable des termins et sans les conmdités n&cesstis tels
que les édicules sanitaires. Très vite il se crée une promiscuité entre les
. . /. . . .

- 13
habitants et de nombreux animaux synantkropiques : rats, souris, chats sau-
vages, chiens erwants et des animux d'élevage familial (volailles, mutons).
De nomkwx arthropodes vecteurs se développent : punaises, poux, puces,
moustiques, etc... Toutes les conditions sont fiunies pour que se transnettent
certaines zoonoses. Fort heureusement, les prog$s de la 6decine ont permis
de diminuer l'incidence de naladies graves qui, à d'au-kes époques, auraient
causé de grandes épidémies ('Qphus, Peste). Mais tout danger n'est pas écarté,
tant que certains animux seront dans nos villes (19).
4 = Colonisatiori de terr% m%welles et modifications du milieu
Sous l*effet de la pression dérmgraphique, on observe de plus en plus une
tendance à l'occupation de terres nouvelles afin d'augmenter les superficies
cultivées. De lar&memmière,onpmède àlacréationdebarragespour
prodti de l'énergie et irriguer de vastes superficies. D'où il résulte des
mxiifications du milieu et l'entrée en contact de 1'Home avec nouveaux
systks écologiques constitués de biocénoses particuli.ères (2),
L*cccupation de ces terres nouvelles comporte souvent une phase préalable
de débois- qui n'élimine pas tout à fait la faune d'insectes vecteurs
et de petits vertébrés. Il est possible9 alors, que les populations nouvelle-
ment installées ccntractent des zoonoses, en particulier des arbivomses qui
se mnifesteront par des fièvres d'origine indéterminée. Les cras de
Leishmaniose pourront aussi augmenter là@xistent les vecteurs et les réser-
voirs naturels. Ainsi, les especes de Leislnnmia identifiées chez l'zk>mrrt3 et
le rmibre de CE~S cliniques augmentent, singulièrement en Arkrique latine, à
rreswe que les grandes forêts néokopicales sont colonisées.
En afiique, la déforestation conduit à occuper des Li&res de forêts
ayant des populations de glossines aptes à transrrettre la Maladie du somil
et la Ttypanosomiase anin-de.
La pénétmticn dans des forêts vierges,grâce à des routes nouvelles,peut
entm53er les &JE~ conséquemses générales.
Partout, singulièrement dans les pays sah&liens, les modifications du
milieu par création de barnages à des fins d'irrigation sont susceptibles de
favoriser les zconoses d'origine hydrique com la Schistosorniase, la Fascio-
lose et la Filariose de M?%ine (due à Dracuzcdus mdinenais). Avec les canaux

- 15
Cependant, dans nos écoles de santé, les zoonoses ne font pas l'objet, a
nom cxmnaissance,dlun cours individualisé ni m%w d'une citation r&apitulü-
tive. Il est souhaitable de consacrer un enseignement spécial de plusieurs
heures à la revue des zmnoses, aussi bien chez les médecins que chez les
vétérinaixes. On mettra l'accent sur les zoonoses pamsitaims qui sont
souvent néconnues. Un tel enseipemnt pex-mttrait de faire face efficacemnt
aux vandes zoonoses qui freinent le dkeloppemnt. Il est tout à fait conce-
vable qupil y ait des cours post-universitaires consacrés aux zocmoses.
Les x&thodologies en mtière d'enq&tes épizootiologiques et 6pidémîolo-
giques devraient être mieux rm?trisées, Le diagnostic des zoonoses peut être
difficile et il faut, presque toujours, le secours des laboratoires spécialis&
pour identifier avec précision les espèces de parasites, les sérotypes de
bactéries ou de virus, et savoir s'ils sont spécifiques à des vertébrés donnés
ou, au contraire, commns à plusieurs groupes, Les recherches aussi seront
encouragées afin de nurttre au joint les meilleurs réactifs de laboratoire,
donnant des résultats fiables et constants.
Bien souvent, l'évaluation socio-économique est négligée dans l'étude
des zcxmoses. Il est par conséquent recorrmndé d'inclure cette évaluation
dans les activités de santé publique vét&inaire. Ce point ne sera pas dévelo2-
pé ici et nous renvoyons, pour ce qui est des méthodologies d'approche, à
des propositions fornwlées antérieuremmt par des experts (14) et dont quel-
ques unes sont reprises en annexe de ce court exposé.
L'education du'grard public est à renforcer par un dialogue plus f&quent,
notanmnt avec les populations rurales, sur les dangers des zconoses.
Une stratégie de lutte pourm spinspirer des quelques recomrmndations
suivantes.
IV - QUELQUES RECO~ATIONS EN VUE D'UNE MEI- STRATEGIE DE LUTTE
CONI'RE LES ZOONOSES
l- Faire en sorte de ne consonmr que des produits animmx préalablement
inspectés : création d'abattoirs adéquats, modernisation de ceux qui
existent, renforcerrmt des équipes d'inspection ou de contrôle de la
qualité des denrées alimentaires.

- 16
2 - A&liorer les pratiques d'élevage afin que les pertes de protéines
animales soient le plus faibles possibles.
3 - Formr spkialemmt en matière de zomoses les professions rkdicales et
para&dicales afin qu'elles puissent intervenir très efficacement dans
la lutte contre les zoonoses.
4 - f&liorer les techniques de diagnostic des zoonoses et standardiser les
tictifs biologiques utilisables chez l%om et chez les ani.rmux.
5 - R6aliser assez souvent une évaluation socio-économique des zoonoses et
agir contre elles en pleine connaissance de cause.
6 - Accorder une haute prioritg à
la lutte contre les zoonoses profession-
nelles, les zoonoses rurales en particulier, afin que les populaticms
valides remplissent parfaitemnt leur rôle de producteurs.
7- Eduquer les populations dans le contexte actuel de vulgarisation des
soins de santé pKmxi.re s,en donnant aux zoonoses leur juste place.
U- Inforn-er les visiteurs étrangws, en prwenance de l'Occident, sur les
zoonoses qu'ils peuvent contracter lors de villégiature en Afrique noire.
9- Prévoir les effets adverses possibles des modifications du milieu à des
fins de colonisation agricole et lutter efficacemnt contre les zcmoses
d'origine hydrique ou sylvatique.
10 - P&&riser le développeront des villes et des &iblissemnts humains et
lutter contre la pollution fécale et la prolifération d9Canimux synanthm-
piques
iraésirables.

- 17
SUMYARY
The main zoonoses induce a significant drap in animal production and
also other losses whenever unGholesome animal prcducts are seized. Indi-
rect tisses result from financial burden related to prophylaxis and teat-
ment. The effects of zoorxxses on mari appear as nutritional deficits and
the occurence of diseases which may have been socioprofessionally acquired
orthrou~ livinjzpatterns,
andior changes in the environment. The evalua-
tion of the socioeconomic %-qxct of zoonoses has to be permanently done
during any epidem.ioloFical survey and, therefore, medical doctors as wall
as veterinarians must receive a high trainin~ on that topic. The education
of populations is also cuite necessary. Scme recommandations are. included
as &delines for a hetter strategical apprcach to control zoonoses.

- 18
B I B L I O G R A P H I E
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A N N E X E 1
Rase d'analyse
l Fonnulationde la strw-hre et
de situation
de la.dynamique du problèm
/
-#
Etuse d%alwt~ I
Evaluatmn des options -: optimalisation
pEId po3itiques
+
.
Analyse coût-
FVogywmation
avantages
linéaire
SOCiaux
1
4
Phase de décision
gestionnelle
Phase
d'exfkution
,Exécution et collecte
'. des données cm 36mltan-t I
Phase d'analyse
s'il Y a lieu 2.
de la politique,

effets du pxqgm-m de
, Avantages intangbles
lutte
1
Inconvénients non
Gzofks intangibles)
I
- c-ili&s
!
-
l
-
-
-
-
l Avantages intangibles lt
Fktmitde: sdris ~$3 rq7p0* tictiq~es Oit@, 1975, no 573, page 78.