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L +EWRLIQUE DU ?$iNXAL
SEMINAIRE SURLE DEX'ELOPPEXENTDES
BELiEGAT?tON
GENERALE A LA IY%i-ERm
SCIEkTIFIQUE ET TECWNIQ~
PAYS DU SAHEL - DAKAJVFEVRIER~975
CENTRE DE RECHERCHES ZO&XCJ%JIQUES
DEDAHRA-DJOLAFF
Dir/A.K.
/j/OTE D E
P R E S E N T A T I O N
,
-ETUDEm:SELECT'IONDU ZEJXJPFUL SENEGALKK (GO%A) -
Am&ioration gén&ique du bétail bovin local par
la dif-iusion de reproducteurs sélectionnés.
INTRODUCTION -
La population bovine du Sénégal a payé un important tribut à la séche-
resse de 1X2/73 puisq.u'elle est passée de 2.615.000 en 1970 à 2.200.000 en 1973
dont 1.700.000 de zébus peul sénégalais et Djakoré plus 500.000 Taurins N'Dama
environ (Source : Direction Nationale de 1'Elevage).
Le berceau du Zébu Cobra se situe, pour des raisons hla fois écologique
et historique, dans la moitié Nord du S&-&al, en zone Sahélo-soudanienne (du 14ème
au 17ème degré de latitude Nord), encore appelée Ferlo ou zone sylvo-pastorale,
Le climat y est caractérisé par une faible pluviométrie (200 à 400 m/m) avec des
précipitations irrégulières s'étalant de juillet à Octobre. La moyenne mensuelle de
lFhy&ométrie oscille entre 30 et 35 p.100. La moyenne annuelle de la temp&ature es'-
de 28°C.
La végétation arborée et arbustive est à base d'acacias, de combretw
et de guiera.
Les_&urages sont &&ralement composés de gramin6es fines dominantes
(eragrostis - Schoenfeldia - Aristida - Ctenium etc) et de légumineuses (Zornia c-k).
Les eaux superficielles s'évaporent ou s'infiltrent -tri% vite dans le
sol après les pluies ou parfois donnent naissance à des mares temporaires ou des
"Séance" au niveau des bas-fonds ou des vallées fossiles.
Les eaux souterraines alimentent la nappe phréatique (puits de 80 mf.
L'existence de la nappe maestrichtienne (200 m> permet le forage de puits profon+
essentiellement destinés à l'abreuvement du bétail.
. ../2
+ Séanes = Mot Ouolof : puits en entonnoir, peu profonds, non maçonnés.

.
2 -
C'est dans ce cadre @ographique, en plein coeur du Djoloff, que se sitw
le Centre de Recherches Zootechniques de %HRA où l'on pratique depuis une vingtaine
d'années la sélection du zébu C;obra.
D'autres travaux y sont mene,'c concernant l'am&ioration de la race che-
valine par insémination artificielle à partir d'Etalons importés ainsi que des études
sur la chèvre rousse de Maradi.
Cependant, ne seront abordés ici que :
- Les travaux poursuivis sur le zébu Gobra en station.
- Les repercussions de la sécheresse sur l'élevage en station - Solutions
de redressement et suggestions,
- La diffusion de reproducteurs sélectionnés en milieu rural,
- Les perspectives d'avenir.
1. Le Centre de Recherches Zootechniques de &a-Djoloff:
IIistorique - Infrastructure - Equipement personnel d'enc&rement.
1.1, Historique
----m-e
C&e en 1950, le C.R.Z. était réduit à un haras-jumenterie destiné à sélec-
tionner et croiser les races chevalines locales avec des Etalons pur-sang importés
par la méthode de l'insémination artificielle, Cette o@ration qtii a fait ses preuv-s
nc cesse de se dkelopper au grand profit des naisseurs et des amateurs du cheval.
En 1953/54, démarrent les recherches de sélection du zébu peu1 Sénégalais
(Cabra) avec la mise en.place de la beuverie
de plusieurs parcelles de pâturage
clôtdes et de prcs de contention dotés de bascules @se-mail.
1961/62,date d'introduction de la chèvre rousse de maradi au C.R.Z. en vue
de son étude et de sa diffusion au S&égal,
1963 et 1965 : Intrwluctioti respectivement d'un noyau de zébus pakistanais
et d'un lot de zébu Guzera provenant le premier de la Tunisie, le second du Brésil.
Objectif : Ckation d'une souche mailleure lai.tière que le zébu local par
la &thode du croisement continu,
1973/74 : Dknamage de la sélection du Gobra par testage sur la descendance
et par insémination artificielle.
1.2. Infrastructure et éauipaent
-----------------i--il,,
- Superficie : 7.000 ha environ
- 19 parcelles de pâturage de 150 à 200 Ha séparées par des Jpnts creux
- 6Okm de clôture
- 1 forage autonome pour la grande concession
- Des baeiments techniq,ues et administratifs
- Des parcs de traige - contention et vaccination
- Des bascules pèse-b&ail etc...
..,/3

.
- 3..
1.3 Personnel d'encadrement
----------------.-
- Deux docteurs vétérinaires zootechni+,ns
- Quatre ing&ieurs des travaux d'élevage spécialis&
- Une vingtaine d'agents techniques et infirmiers vét&inaires.
Au total, une centaine d'employés travaillent dans la station.
2. Matériel animal
Le zébu peul Sénégalais (GobraI tout comme le zébu Toronké du Mali
seraient originaires du Fouta-Tof?o (D@artement de Matam) où ils seraient introduits
vers 1859 lors des guerres religieuses d'El-hadj 0mar.
La souche Gobra ou "Goboura" aurait été entretenue en premier lieu au
Djoloff par l'ethnie peu1 Djinguel.
C'est un animal de robe f&quemment blanche parfois bringée avec des
muqueuses noires.
A l'âge adulte, il est généralement d'un bon gabarit et mesure en moyenne
de 1,25 m à 1,40 m au Farrot pour un poids vif de 300 à“400 kg.
Les cornes sont en lyre haute chez les femelles. Le Zébu Gobra a de t&s
bonnes aptitudes pour la &production de viande et la traction animale.
Il est rustique, répute_ grand marcheur mais assez sensible à la trypanos~-
miase,,ce qui limite son aire de dispersion dans la moitié Nord du pays.
Il existe un noyau pur de cette race au C.R.Z. d'environ 700 sujets dont
350 vaches 150 taureaux et taurillons et 200 jeunes et génisses. Les effectifs
varient en -friction des naissances cessions, tiformes et morts.
3. Etude et sélection du Zebu Gobra pour la production de viande :
3.1, Méthode de sélection a@iguées e* Performances zootechniques.
-_--------------_----
me --_----"------------________I ---
3.1.1. De la selection massale
------_------_--------
3.1.1.1 Des femelles Gobra
Ces animaux identifiés dès la naissance sont suivis du point de vue pon-
déral et statural de la naissance à l'dge adulte. Mais leur jugement définitif
repose sur le gain quotidien moyen de 0 a 6 mois de leurs 3 premiers descendants.
Les seuils de sélection sont les suivants :
Age et poids vif moyen des
produits en Kg
/
Lots
10 semaines
6 mois
Sélection 1
57
97
Sélection II
51 à 56
91 à 96
Réformes
50
90
. ../4

4 -
Au plan de la reproduction, les critères de sélection sont :
- Ld pr&ocit~ sexuelle
- L'âge au ler vélage
- L'intervalle entre les vélages
3.1.1.2. Des males Cabra
Le choix des males est plus sévère car sdulement 30 p.100 sont retenus
contre 80 p.100 chez les femelles. Voici les cri.tères de jugement des taurillons
adoptés :
Croissance pondérale et conformation
Mâles
Naissances
10 sem.
6 mois
12 mois
18 mois
24 mois
10 %
24 kg
70
122
160
254
304
20 %
22 kg
62
106
138
220
287
I
3.1.2, 1 Du testaoe des mâles sur leur descendance
- -----L--------------I---I----
-u---w--
Cette méthode, mal& ses exigences, offre l'avantage d'être plus précise
et plus valable au plan gén&ique que la première.
En outre, elle peut servir aussi bien en station qu'en milieu rural.
Cependant pour être efficace, le propeny-test doit s'appuyer sur la méthode de
l'insémination arti.ficielle quitte à compl@ter celle-ci le cas échéant, par la
rrwnte naturelle,
A Dahra , l'expérience de pretestage de taurillons Cobra a déma.r& en
1973. D'ores et &jà , 3 sujets seront choisis chaq.ue année en fonction de leur
. _ _
performance ponderale et mis en testaqe par insémination artificielle. Cette derni-
ère phase a commencé en Aout 1974.
3.1.3 Performances pondérales du Zébu Cobra sélectionné
Comparaison avec les tout venant d'&.evaEe traditionnel.
Talbïeau n"l.
. ../5

Tableau n"I
C.R.Z. M-IRA
Elevage
Traditionnel D6but
1962
1972/73
L+2~xpérimen--
Poids adultes
mâles
300-400 kg
500-600 kg
700-750 kg
660 kg à 4ans
Poids adultes
fenellec
200 - 300 kg
300-350 kg
350-400 kg
450-500 kg
Poids naissances 1 17 - 18 kg
19 - 20 kg
26 - 28 kg
Poids sevrage
65 - 70 kg
100 - 110 kg
110 - 120 kg
130 kg
Age ler vélage
De 4 à 5 ans
60 mois
45 mis
36 mois
31 mis
Intervallesentre 13-22 mois
16 mois
14 mois
31 mois
v6lage
Taux global mor-
talité
20 %
5,23 %
2à4%
Taux de naiss.
50- 55 %
77 %
86 %
93 %
R$artition nais- 53 o/
43 8
53 %
sance Juin à Aout
0
Rendemeny&y~-
48-51 %
60 - 62 %
Indice de compa-
cif35
1,25 2 1,50
2,68
Indice de gras
0,5 à 1,5
1,5 à 2,8
3.1.4. Influence de la secheresse sur le comportement du
-------1--_--------------------------------------
troupau de sClection - Difficultés rencontrées et
-mm- ---------------_----_I_II_____yII_______----
solWions apportées,
La moyenne pluviométrique du C.R.Z. de Dahra Gtait de 520 m/m jusqu'en
1969, ?Gs ces dernières années, elle est torrGe à 300 m/m/ Seul le nombre de jours
de pluie et 1'bw-t moyen entre les pluies diffèrent. Ces derniers facteurs de vari-
ation déterminent dans une large mesure, l'importance des pâturages naturels.
Or les paramètres de production du troupeau dépendent principalement de
l'envi.roMement, &LI potentiel $&tique et de la gestion.
Crest pouxwoi l'on constate dans le tableau no11 aue mlgré la très
faible pluviomi;trie de 1970 (209,5 m/m, la plus basse depuis 1941 (204, 7) les
excellentes conditions alimentaires du bt<tail dues à l'hivFaB1969 (778 m(m),
ont permis d'obtenir ( leS meilleures performances zootechnques de ces dernleres
années.
. ../6

6 -
Depuis 1972, le titail de la station et à plus forte raison celui du
milieu ext&ieur, a et-6 particulièrement éprouvi; par la sécheresse, malgré toutes
les mesures de redressement prises, concernant notamment l'apport exceptionnel de
paille d'arachide, d'aliments cnncentfi et de condimen$s min&aux.
Tableau n"II
I
1969
1970
1971
1972
1973
Pluviom&rie
m/m 776
209,5
276
274
253
Taux de mortalité enp.100 ensemble
troupeau Gobra
2
5,54
2,93
632
Taux de naissance en 2.100
80
43
49,65
SO,63
Poids à la naissance (kg)
- Mâles
28,l
26,4
1
23,s
26,lO
--Femelles
25,6
23,9
25,2
24.07
Poids &-sevrage (6tibir3) (k$
--Mâles
100,4
11203
118,l
122,s
- Femelles
88
107
111,8
110,5
Cessions de Ggniteurs Gobra
3
225
_ J.0
31
Taux d'exploitation "a
(cessions + Réformes)
15
16,64
13,76
10 .-
En station, l'abreuvement a lieu sur place et à volonté. Les animaux
n'effectuent pas les tr& longues marches que connaissent leurs congénères du Ferlo.
Du fait de la protection des pâturages et des arbustes contre les trou-
peaux en divagation, au moyen de clôtures et de pare-feux, ils bénéficient de tout le
le disponible fourra-w de la station.
Cependant, malgré ces conditions relativement favorables, la pénurie de
pâturage devient préoccupante. Elle entraîne une baisse constante de la productivite
du troupeau (croissance, taux de fécond&fion, intervalle entre les vélages etc...)
et ce, mal& l'effet de sfilection sur le b&ail.
Pout atténuer ces inconvénients, l'accent a été mis sur le taux d'exploi-
tation du cheptel concernant notcamment les cessions de géniteurs et réformes de-
femelles stkrilcs ou agées.
En outre, la sup@mentation des jeunes et femelles en fin de gestation a
G-té syst&atique
s-6 oublier bien sGr la couverture sanitaire de llensemble du
troupeau contre 1e botulisme, la peste, la péripneumonie et les parasitoses chez les
jeunes .
. ../7

- 7 -
Siagissant des &serves fourragères, elles n'ont pas étg faites depuis 1-4-i9
1969, faute de rendement suffisant des pâturages (200 à 300 kg de matiêre sèche en
moyenne à l'hectare). Cette situation si difficile nous a souvnot obligé d'acheter
de la paille d'arachide du Sine-Saloum. Cependant, ces mesures d'appoint ont beau-
coup contribug à l'effet de la croissance comoensatrice des jeunes ainsi qu'à la
limitation du taux de mortalit6 entre 2 et 6 p.100 contre 20 p.100 en moyenne en
i=levage qaditionnel.
Les effets de la sécheresse ont ceuendant été bien 91~s s&ères pour le
b&il des pasteurs ainsi que les géniteurs skiectionn&s issus de Dahra.
Le programme de diffusion de ces races en a éte bouleversé:
4. - Ami:lioration gkn&ique du bétail local par la diffusion de reproduci-
teurs sélection&.
Cette op&?ation a démar& en 1965 dans la R&ion, du Fleuve. Elle consi::-:*,
à placer des reproducteurs du C.R.7,. dans des troupeaux modèles en vue de l'améliora&
tion @nétique de ces derniers,
La stratégie de diffusion est basée surle principe du noyautage progres-
sif des principales r&ions d'élevage de Zgbus : (Fleuve - Diourbel - Sine-Saloum).
Tableau no111
Effectifs
Jbre de produits
R$$.ons
de géniteurs
qorts
lxistants
déclarés
placés
Gles
'emeUes
- Diourbel
a0
14
66
183
181
--Fleuve
15
15
- Sine-Salourl
35
13
22
186
177
I
I
I
Totaux
130
42
88
369
358
p
Remarque:
Le nombre de produits a&lior& déclarés est très en dessous
des estimations. Avec le manque de moyens logistiques, les contrôles de descendances
ont été peu suivis et les Eleveurs si préoccup& par les problèmes de la sécheresse
avaient fort à faire quant à la conduite de leurs torupeaux.
En estimant à 5.000 le nombre de vaches couvertes par an pu 100 géniteurs
sélectionnés, à 1-15 p.100 le taux de naissance et à 22 mois l'intervalle entre les
vélages et à 20 p.100 le taux de mortalitG chez les jeunes, on évalue à environ e
9.000 jeunes, la progénit:?e des péniteurs considér&.
. ../a

a -
Pour un sex-ratio* de 50 p.100, environ 4500 veaux serviraient au bout de 4 ans
de nouveaux reproducteurs.
C'est dire l'importance grandissante que revêtlQ$ration diffusion de
geniteurs. Les éleveurs s'y int&essent partirlulièrunent et les demandes annuelles
dépassent très largement le disponible. Exemple : Ré,qion du Sine-Saloum:
- Nombre de demandes de géniteurs en 1974 : 67
- Continpent pr63u : 10
- Soit 14,77 p.100 des besoins.
A soüliqer enfin q.ue l'acquisition d'un g&iteur est assortie d'un con-
trat de cession et du payement d'une taxe de location annuelle de 2.000 Francs CFA.
Cette somne symbolique expliq- le caractke subventionne1 de l'opération eu égard
aux investissements aue necessite la production d'un raceur Gobra (SO.000 F CFA
environ>.
Cependant, compte tenu de la conjoncture konomique actuelle et du principe
de la partici$ation responsable, les 6leveurs devraient apprkier à leur juste
valeur, les efforts consentis par 1'Etat en matière d'am6lioration &-&-tique du b&
tail bovin.
LIère de la watuit6 des erandes actions aero-pastorales du type prpphy-
laxie collective, insémination artificielle, op&ration fenaison devrait être dépas-
sée, maintenant que la d&nonstration est faite de l'efficacité de ces méthodes.
5 -' Perspective d'avenir
L'op&ation diffusion de Réniteurs sélectionnés accroche les pasteurs car
les produits qui en sont issus se sont ri;,v61i-s nettement supérieurs aux ténmoins.
Toutefois, les éleveurs devraient arriver à faire eux-mêmes la sélection de
leur betail, non pas sur des bases empiriques ou affectives mais à partir de critères
scienti.fiques accessibles. Pour cela, il faudrait une assistance technique très rap-s
prochge, dans le cadre d'un programme pr6cis d'appui de la recherche à la production
animale dont l'opération diffusion de eéniteurs serait le premier maillon.
Cependant, une contrainte de taille subsiste dont la levée s'avère indis-
pensable pour toute r6ussi-k en matiGre de gX.t+ue appliquée. C'est le facteur en-
vkonnement et alimentation, Cette affirmation trouve son illustration dans les nom-
breuses mortalit6s constat6es parmi les reproducteurs plack en milieu rural, en par
ticulier au cours de I.a sécheresse.
En outre, les facteurs de reproduction des femelles Utilis&es sont facilement
inhibes par la sous-alimentation. Dè? lors la contribution concrete et soutenue de
l'éleveur, de l'Etat, voire de l'assistance etrar@re, s'impose.
Elle permettrait le cas éch&nt, de consolider les avantaqes acquis, de
promouvoir le d&eloppement de 1'Elevaoe si fortement éprouvé par la sécheresse et
enfin de déboucher probablement sur la pratique des m6thodes avanc6es d'amélioration
génétique par l'.insémination artificielle à l'instar de la station de Recherche
ZootechnicVues de l?AHPA.
. ../9

-9-
COKLUSION
La recherche zootechnique constitue un atout majeur ponr le développement
de l'ti,levaTe dans le sahel, L'action sur l'animal est plus que jamais nécessaire au
rament de la reconstitution du cheptel décim6 par la skheresse. Les potentialités
gén&iques du zébu Gobra ont été ext&iorisées à Dahra.
Les aptitudes bouchères de cet animal sont execellentes. Cependant l'am&
lioration du train arri&c nécessitera encore beaucoup de travaux. Le‘progény-test et
l'insémination artificielle devraient permettre d'y, arriver sous réserve de disposer
de moyens suffisants.
NéarLrnoins, on ne le dira jamais assez, toute tentative d'amélioration
gén6tique non assortie d'une action am6lioratrive du milieu et d'une assistance rap-
prochée de l'&leveur, serait vou6e à l'échec. Sur ce plan, l%ydraûLique pastorale,
la conservation et l'a&Xioration des @turases, la participation effective du pas-
teur au dkeloppement de son b6tail resteront d~ter&nantes.
Dr. El-hadj GUEYE
Pahra - septembre 1974
Région de Recherches v&érinaires
Dr;Papa I Tk3IONGANE
et Zootechniques
Directeur du C.R.Z. de DAT-IRA.