SECURI T E A U LABORATOI RE S T A G E F A O ...
SECURI T E A U LABORATOI RE
S T A G E F A O S U R L A P R O D U C T I O N D E V A C C I N S
D A K A R , D U 1 7 O C T O B R E A U 5 N O V E M B R E 1 9 8 3
P a r VIGIER M . , FI KRE Y. e-t LEFORRAN Y.
n
OCTOBRE 1983.

SECURITE AU LABORATOIRE
Par VIGIER M.*, FIKRE Y?+ et LEFORBAN Y.-
.
-- . . .._-. ___. “_ .__ __
.._ . . .
.
,_ .,“.
<.
INTRODUCTION
._^.
-
. .
"._.
. . _
Dans la sécurité au laboratoire, nous devons considérer la sécurité
par rapport au personnel et par rappct-t à I'env
.
. . . _.. -
ronnement.
,. ._ .-
Le système proposé par I'0.M.S. peur I'éva uation des risques definit
quatre groupes de ri.sques.
Risque
Groupe..- --' e-'i.ndi'vi due,
Risque pour
- .., .
l a commun,aut&
1
faible
faible
2
modére
limité
3
élevé
faible
4..
élevQ - .. élevé
- _
:
En rkalit6, ii n'a pas été possible de définir leur groupe dçapparte-
nance pour tous les germes et pour tous les pays ; une certaine liberté
.- .~._
. -. .
.-.
d'interprétation a été laissée aux autorites nationales, Ains'i la ~%'?je'-~'~'.-.""'
des rues entre le groupe 3, selon la classification américaine (accès du
laborai-oit-o
contrôlé ; hottes, air décontaminé) et dans le groupe 4 de la
classification anglaise (risque très elevé, maladie épidémique s&ère,
confinement renforcé).
Toutefois, on peut définir ainsi 19essentiel des dispositifs de
confinement microbiologique en fonction des degrés de risques.
..* / . . .
+W National Veterinaty Institute Debré-Zeit (Ethiopie)
% MAISONS-/',LFfiRT
(France) Mission vétérinaire française en Ethiopie,
#-#+k Laboratoire national de I'Elevage et de Recherches vetérinaires
B.P. 2057 - DAKAR-HANN.

Laboratoire or4inaire
Restreint au pcrs~nnel
Rlousos de travail ;
autoclave Farticulier
hottes tyne 1 ou 2
avec filtre IiEPA pour
les manipulations ;Jr-o-
duisant des a&rosols.
lavabos particuliers,
ventilation sCparGe à
toi<-,
isole et
type 3 ou scanhandra
décontaminaticn'des
Los trois types de hottes de s6curi-t6 bloloqique sont :
- les hottes de classe I qui sont des hottes aspirantes dont I'avznt est
ouvert pour le passage des mains ; el.les nrot6gent bien lPop4rateur
moins bien les objets ; elles sont pourvues de filtres de sortie d'air '

de haute efficacité ;
- les hottes de classe Il à flux dFair frontal laminaire, ouvertes pour
a
le passa~je des mains, protègent bien les objets à l'intérieur mais
. .
exnoscnt i"'Opg'rateur"lorsquvoII-j,'riet
de oroS‘ses nièces.dq&quipement,
des appzroi Is en mouvement (centrifugeuses) ; du chauffaqe ou si on crée
des dEplacements d'air dans la pièce.
l .
/
. *a.

- 3
- l a h o t t e d e c asse ! Il est une enceinte complètement fermée avec des
gants scel 14s
dans
les parois verticales. Les ,hottes de type l I et I I I
sont pourvues d e filtres .d’entrée et de sortie d’air de haute efficacite
HEPA (Hight cfffciency particulate a i r f i l - f e r ) .
Actuel lement, on peut disposer d’isolateurs en .matière plastique à
pression négative permettant d’executer le maximum d’operations avec le
maximum de securi té, Ces i solateurs correspondent aux hottes de classe I I 1.
Les fi I tres dits “absolus”, de haute eff Icacité HEPA
représentent
un composant essentiel des hottes ri f I ux laminaire. L’efficacité retenue
pour les filtres équipant les hottes 2 flux laminaire est de 99,9982 %
pour des particules supérieures ou egales à 0,3 micron. Il est bon de
rappeler à ce propos que la qranulométrie moyenne des bactéri”es est de
1 ‘ordre de 1 mi cran avec une l i mi te i nféri eure de 0,3 mi cran et que ce I le
des virus habituel lemen-t manipul6s dans les laboratoires est comprise
entre 0,012 et 0,25 micron. Mais i I est démontre qu’un vi rus adhere le p 1 us
souvent à des supports d’une tai I le nettement supérieure.
Le phénomène d9ultra fi Itration sPavAre particulièrement complexe et
implique 5 principaux mécanismes :
I 9arrêt par impact ou par i ncrtie,
l ’ a r r ê t p a r i n t e r c e p t i o n , I’r7rrôt p a r d i f f u s i o n , l a sedimentation e t l a
déposition électrostatique.
Les caractéristiques de l’écoulement laminaire sont :
- v i t e s s e : 0,5 mGtre par seconde environ, pour un flux vertical
- pas d!échange ehtre les couches de fluide
- vi tesse dq écoul ement des couches pari: I I è I es : pas p I us de 20 $ d9 écart.
Ces quelques défi ni tions é-tant données, nous al Ions étudier les règles
de sécurité concernant p I us particul i èrement les laboratoires de production
de vacci ns.
. . /
. l . .

a) Les laboratoires de production de vac,cins peuvent être amen% ?: manipuler
des germes p&hogènes pour I ‘homm- ;
- production des vaccins proprement c’it avec des souches pathc?Anes
- I sboratoi re de contrôle - -tests avec des souches 7 I ei’nement
vi rulentes.
DP~-GI respect des règles de securi -t6 de tout laborstoi t-e ‘de
microbiologie.
b) Les 13boratoi t-es’ de production de vaccins peuvent btre amen& 2 manipuler
des microbes trQs contagieux : Fi&vre aphteuse, Newcastle . . ,
I I est n6cessai re de prothqer l “environnement en dehors du pcsrsonnel
I ui-même,
DPoù cr6ation de laboratoi re de houfe sécurité.
CI Les laboratoires de production de vaccins doivent disposer dz mat6riels
biologiques indemnes de qermes pathogènes.
D’où création de services spéciaux :
- Service de cultures tel lulaires .
Contrôle des IignRes cellulaires - des tel lules de première explantation.
- E I evage de vo f.ai I I es i ndemnes de germes spéci f iques pathogsnes.
Nous cfud i erons donc success i vement :
A- Les t-55 I es de s6curi i-6 +kAra I es, communes h tous
I aborato i res de
_.
microbiologie.
-8 - .Les bstiments ,et Gqui pements spkinux qui ctincernent I es lobcrsi-oi res
de production.
c- Les bâtiments et équipements spociaux permettant de prz@<?r les éle-
vages i ndemnes de Termes natho!l&es spéci fi ques.
l .
/
. ..*

- 5
A - REGLES DE SECURITE COMVUNES A T@US LARORATOI
RES DE
MICROBIOLOGIE
*. _ .
,.,
. ..-.
I - Dl SCIPLI NE DU PERSONNEL
LVaccès de tous les laboratoires de production devra toujours être
.
contrCil0.
Lo contrôle sera dsautant p I us sevère que 1 e personnel sera
suscepti b I e d9être contami ne i ul -même (souche pathogène) ou source de
contami nation de I ‘envi ronnement (Fi èvre aphteuse) ou des vacci ns (trans-
port d’une souche .na.n d.ésf..rab.ie...dans
les services--de production). Nous
devons savoir que le personnel du laboratoire pose des qroblèmes spéciaux.
i I peut se déplacer à I ‘1 ntérieur ou à I 9extérieur du iaboratoi re. I i est
par là un véhicule potentiel dPagents infectieux.
Cette dissémination peut se produire de trois façons :
1 - Par contamination de surface, r190ù résulte un transport mécanique
d’agents infectieux
2 - Par inhalations d’nqents infectieux à partir de I’environnement
tels
que les b-tables d’où i F
résulte que des.germes sont piégés par les
voies nasales, Dans le cas du virus aphteux, le virus ne se multiplie
pas mai s i I est pass i vement transporté dans I es voi es nasa les pendant
, 2 4 à 4 8 h e u r e s .
CartaIns taboratoi res demandent à leur personnel de ne pas avoir de
contact avec ~ I es espèces animales domestiques sensib les durant 7, jours
après leur sortie du laboratoire.
t
3-
infection active du personnel de laboratoire à la su ite dP une contami-
nation accidentelle avec des agents pathogènes responsables de zoonoses.
Les personnes peuvent excr&er le germe en cause et constituer un
risque pour d’autres hommes ou animaux avec lesquels i I s seraient en
contact.
La règlementation
de 1 ‘accès a’u laboratoire du personnel s9ackompagne
de .mesures très strictes en ce qui concerne I ‘ob I igati‘on ou non du
déshabi!.!nge, le port.de tenue adéquate, I’usaoe des douches de savons
germicides, etc... .
. . /
. . . .
.<. ,..

..
~
< ~ ,
I.

~
- Le transport de boissons, de manger,
l ivres dans les zones contomi nées,
sera rEy I @mente. f I pourra être i nterd i t dans I es pi èces ou sont traites
I es germes pathogènes. Tout le mat6riel sortant.de ,ce,rtai.ns iaboratoi res
(ex : fievre aphteuse) devra être décontaminé (autoclaves, chambre à
gaz.,.).
I I - *REGLES CONCERNANT LA DES I NFECT 1 ON,
LA STERI L I SATI ON
1 - C%i nfection
- Quelque soit I e type de I aboratoi t-e,
a v o i r tou,jours à sia d i s p o s i t i o n l e s
solutions. {jermicides adéquates paur la desinfection des pai I lésas et
s o l s .
- Les b%ti ments doi vent être conçus ,le tel le façon que les ef f I uents conta-
mines puissent être desi nfectk. Dans les laboratoires ordinaires où
tous les eff I uents ne peuvent être decontami ries, proscri re les issues
dans les sols permettant le depar t accidentel di rectemsnt dans les
éqoûts <le tnati Eres contaminées,
- Le nettoyay;e des sols sf: fera avec des serpi I lières moui 1 leos téventuel-
lement avec des solutions germicides).
- Dans le> laboratoires ordinaires, les salles peuvent être 66sinfe c i-ées
per Cies 26rosols germicidcs. Dans les laboratoires de haute sécur i t é ,
peuvent 8tre employées les vaneurs de formol ; sont u-i-i I isk IIUSS
les
i iquides (solutions de soude et hynochlorites).
Fa i re attent i o n : s’il y a eu lavage avec u.ne solution dPhypochlorite
(eau de jwel ! pu s desinfection terr,linaIe au formol gazeux, il peut y
a v o i r formaticn d ether b i s chlore-m6thyI q u i e s t u n carcinogène pulmo-
naire. Eviter I’e mploi simultane de chlore’et de formol,
A ce sujet, nous vous renvoycns PLI tres bon expose de J. WNNOO :
risques pour le personnel lies ? I ?emploi de produits désinfectants,
décontaminants et antiseptiques dans les unités anima’l’es.
. .
/
. l . .

2- St+1 l isation
- Faire en sorte que ia progression des produi’ts danqereux jusqu’à I ‘auto-
clave soit bien suivie, qu’il n’y ait pas croisement des produits souil-
les et st?riles dans le cas des production de vaccins.
.
- Faire en sorte que les nroduies 3 nutoclaver soient mis dans. des r&i-
pients bien identifiés. V&if Fer le fonctionnement’ des autoc.laves.
- Certaines s-t&1 I isations chim iques telles que celles 3 lgoxyde dvéthy I ene
peuvent Btre dangereuses ; i I faut un personnel ~campétent; .
I I I
)”
- REGLESCONCERNANT
LES MANIPULATIONS COURANTES
Les principales causes d’accidents sont :. (M. BARME)
1 - Manipulation des animaux
. PiqQre accidentelle
. Séparation de I ‘aigui I le et de la seringue pendant une inoculation
. Expulsion de la bulle d9.ai r sans précaution.
.
.
,
Prévention
. Manipuler avec pr6cnution
Uti I iser des seringues type Luer-lock
l
.
Anesthésie des animaux
l
Uti I isntion eventuel le des hottesde sécurit6
l
. Faire ventiler en nression n$ative les an-imal-eries infectees par
un inateriel potentiel lement dangereux.
2- Manipulation cuitut-& tel lulaires
- Cultures primaires : contenant des virus adventices dont certains sont
dangereux pour 1 v homme. Le risque est particulièrement important avec
les tel lules d’oriq.ine simienne : Virus F3 ; Marburg, He-rpesvirus-
Tamarinus, Pox-virus Simiens, SV 2.3 (adénovirus) SV40 (papovavirus). En
,.
.
ce* qui concerne tes tel lules de premier-e imp’lantatîon d’origine animale
(bovin, ovin) que vous aurez à uti I iser,
le. risque est surtout important
pour la contamination des vaccins.
.
.
I
. * .
/
.
.
.

- 8
- CulturL:s cellulaires lnoculctes
: !)ar ;-les souches pathogenes. Danger
diinoculation par bris de verre et inhalation.
,
Pkvention
, Hottes de securite
, Pr:>scrire lPutilisation de tubes avec bouchons en caoutchouc
. Vaccination du personnel avec contrôle des anticorps.
3 - Manipula-tien des oeufs embryonnés
o Dc7yer associé à I'USFICJF! de l'aiguille, de la serinque, a l'aspira-
tion d la pipette.
% Ecoulement .accidentel du.--I.iqui.de.nIlantcfldien.sur
la f.-:ce extérieurs
c!e la coquille.
Prévention (ex : Newcastle)
,..
* Soins dans la manipulation
X Port de lunettes.
4 - Manipulations diverses
.
1) Emsloi de la pipette
,,Ls.~.m....--,--..-L,,a.-
- Ne jamais aspirer à lo bouche
- Utiliser la noire ou les ngitateurs rotatifs pour les dilutions.

.
- Vkifier le bouchage des flacons
.
- Eviter la casse des tubes. Interposer un liquide antiseptique
vntre le tube à centrifuger et le pot métallique
- Utiliser les hottes classe.. LJI-,..faire attention aux courants
dPair +-verses dûs 3 la centrlfu~ation.
3) Faire attention aux appareils producteurs
d'aérosols
"_---------_-""_-I--I_
--.mw.mm-
--_------_"----------
Soufflage de liquide par une pipette, sortie de l'air d'une pompe
à vide, broyeurs 2 hélicè, broyage au mortier, traitement aux ultra-sons.
- Utiliser des hottes, des masques, si nécessaire.

- 9
4- Lyophi I is?Yi%n .- .- . _
.-
- - -----*-y.--
- Ccntamination du sublim-teur en particulier du condensateur et
.
.I
.t.-...~&- le.,-g.lace de
..<._-. condens:>tion.
-.. ,.
- Rupture accidewkelle du récipient contenant le produit sec
dispersion de fines particules contaminantes.
Nous terminerons en insistant sur le fait que dans les laboratoires
de production et de contrôle des vaccins, on connaÎt les agents patho$nes
que 190n manipule et qu'il est possible de pratiquer une prophylaxie médi-
cale par Ir, vaccination du personnel expose ; ceci réduit les risques en
ce qui concorne le personnel. On peut 3jo.u.ter la vaccinatioa contre le
tétanos.
B - QUELQUES REGLES EN CE OUI CONCERNE LES LABORATOIRES DE
PRODUCTION
Dans les laboratoires de production, nous avons donc à prothger, le
personnel,
les vaccins, les milieux... et l'environnement.
La protection du personnel, nous IPavons amplement traitée dans le
chapitre précédent : règles de sécurité, hottes de skcuritci.
I- LA.PROTECTION CONTRE LA CONTANIiMTION DES VACCINS ET MILIEUX
La protection contre la contamination des vaccins et milieux sera
?ssurBe :
_
1') Par des.équipements spkiaux
- SalleS'st@riles U.V.
- Hottés'à flux laminaire
horizontal
: filtration des milieux
ou WWtical sans protection spéciale
- r6~artltion rlas vaccins
- tout0 manipulation non
dangereuso pour les opérateurs.
.
. . ./ . . .

- 10
2") Par le reSpect de certaines rbgles de skurit6
Nous ollons illustrer ceci par quelcjues exefnl~s' :
3
Laborhtcire de production comprenant plusieurs d&p3rternents de
prcdu~tion avec des services communs
Au laboratoire de Debr&L eit, nous disposions rie bâtimontc qui
noéta en-i- p7s prhus pour un6 product-ion de vaccins 5 clranda khel le ni
pour uno production diversifih, Nous avcins pu toutefois 5tallir uT: circuit
respectznt les prificipales r+les duI, sCturitA au moyen des 3rtifiws
suivants :
1) Crfkticn d'une zone propre : où aucune culture de c\\ermns n'?ur?! lieu.
- Service cultures cellulaires
""""""-""""-""""""""_____IIc
: ce service important proclull- toutes
tes cellules nécessaires d la production en flacons roulants. l i peut
faire un contrôle efficace des cultures de Dremi6re explar?tation
t
des .l.ign6e.s ce! lulaires.
.
- Services laverie - 9tGparation C*!es milieux :
"""""""""""""""""""L""
"""""""""""""""""""
pt+parî+tion i!!Y""DYItér
,J
el
st6rlle et des milieux.
La verrerie, les milieux de cultures, les cellules, etc... oi7 ?rove-
nance do ces services, arriveront aux diff?rents f$partements de pro-
dtiction par un couloir propre où ne circuleront que les produits non
souil 16s.
_.
..",,
._-._
.
. . .
2) ~6;Jartei?~.t% de production (zone ccntaminée)
.
- Service de production des vaccins bactériens : tout le
""""I-""""" """"""""""""""""""""______L1____
rn7t6riel
conta-
min6 st;rû st6rillsé avant soi7 entr<be 5 13 laverie (cou loir sou;
lé).
.
Ne sortiront de ce service p par le cOul~i"'ï'~~%ptG,
que les vacc n s
.
inzctivrk répartis.
Ne rentreront par le couloir propre que la verrerie st6ril+, les mi-
lieux, J fe;3u distillée Qventuelkment nécessaires,
La surface disponible de ckL0 service étant actuellement faible, pur
des raisons de s@curitG,des rbgles strictes ont é-t& 6tablies dans la
programmation du travail.
. . . / l . .

- 11
Les diffkentes productions se font alter~nativement
et non simultane-
ment.
Pour les vaccins inactives, nous avons prévu 15 jours successi f s de
production et 15 jours successifs de répartition, pour supprimer la possi-
bi Iii-é de confusion entre vscci ns inactives et non inacti.vés, La progres-
sion des différentes étapes, culture, i nactivation ne doit pas comporter
de croisement.
- Service production des vacci ns vi raux
-e-----m
---_“----_“---L--_------~---
Dans ce service divisé en deux sektions (vaccin pour grands animaux,
vaccins aviai res),
ne sont prodyi ts que des vaccins 3 vi rus atténué.
, Les cet lules,
les oeufs embryonnés (oeufs IOSP) arrivent par le cou-
loi r prcpro.
Les vaccin5 à répartir seront envoyes après les contr8les nécessaires
(pureté,
identité, titrage) à la salle d.e lyophi lisation, Les autres con-
t r ô l e s : i nnocui té, immunité sont effectués au servi ce de contrôle des
vacci ns,
Un autoclave particul lot- est prévu pour la stéri 1 isation du matériel
soui I lé qui, après un premier lavage, pourra emprunter le couloir propre.
. . .
3) Service ly6phi I isation
._..
Au laborai-oi re de Debré-Zei t, ce service est commun -les vaccins arri-
vent par le couloir propre-.
- Une sal le de répartition stéri le (U.V. 1 communique, par un sas avec
un “couloir de lyophi I isation” si-et-i l isé aux U.V. Les lyophi I isateurs se
présentant seulement par leur face antgrieure (ouverture de la cuve du
subl imatcur, tableaux de contr6le).
. ..” . .._.
Les amGl iorateurs à apporter sont “:
- l igne de repartition en encei n-te stéri I e
- ou plus simplement hotte à flux laminaire vertical ouverte sur deux faces.
. . /
. l *.

- 12
b) Laboratoire à production unique
Si 12 production es+ suffisante, i 1 ns-i- possible de ~rhOir,dGs labo-
ratoires de production pour chaque vaccin. Nous avons 9-t-é awrî~~s d propo-
scr la construction de tels laboratoires dans le cadre du %ti::nai Vateri-
naty I ns-r-i tuto.
II est possible de respecter le principe de zone propre si- C!c zone
cont3 ni m612 r;n pt+voyant un large couloir pour la zone pronrc: et un couloir
réduit !?c(!r la zone contaminee avec 13s hottes apnropriks 3 chaque zone.
Les diff6rentssopérations,
ensemencement, inactivation c)li iqon, réparti-
tion, Iyophilisation ou non, capsulation, bouchage, doivent SC fai re dans
un sons unique, sans croisement dans le couloir.
Ainsi Ics principales règles ds sécurite seront respectées.. Pour les
laboratoires produisant des vaccins 2 souche ati%nuée,
aucune souche pathe
gène ne rJevr?
6tre introduite dans ces laboratolras. Pour tous les labora-
toires de ;~roduction, les laborstoires de contrôle utilisant les scuches
virulentcs et pratiquant l'inoculation aux animaux devront 6-i-i-c: iY!Ioignés
du lieu dt? la production,
II - t/'\\ Pf?OTECTION DE LPENVlPC)NNEM31T
LaboratGires de hau+e skurit6 : les laboratoires de haut-~ skuri-te
sont des laboratoires nrevus pour 1'~ msnipulatinrr dvagonts. paf-hoiènes
“exo~i qtJt?s??
absents dans ies pays d9implantation du'laboratoire.
*
Les iaboratoiras
vé-%rinaires, de pr6duction de vaccins uti!isant des
souches virulentes très+contaqieuses (ex : fièvre aphteuse) ont des carac-
.
t5ristiques se rapprochant de ces laboratoires.
- Les principes g&-&rsux de tels Isboratoires (voir rapport IEWTI -
Principes oenéraux pour la construction d'un laboratoire htanci-ir de
haute s8curite (P.C. LEFEVRE).
- zone'non contaminée :
- sot-vi ces admi ni strati fç
- services techniques
- animaleries (avant inoculation)
. . . / . . .

- 13
- zone contaminée
- l a b o r a t o i r e s p r o p r e m e n t d i t s
.
- bureaux
- animaleries (animaux. inocules).
Les b$ti ments de I a zone contami n& sont étanches et à pression nêga-
tive. On emploie généralement ur gradient de pressions negatives (schéma
P.C. LEFEVRE) .- Les pièces “?ronres”
ayant une pression supérieure à tel le
des pi Etes I es p I us contami nees,
les karts de pression pouvant al Ier de
6 à 24 mm dveau.
.,<.-.
.
En Austral ie, pour I e “Austraiian National Animal Health Laboratory”,
_ _. .._
on a applique le principe de la bo?te dans la boite (voir schema).
Des sas spkiaux pour I ventr@e des animaux ou du matériel sont prévus
(désinfection aux U.V. ou aux vapeurs de formol). L’entrée du personnel
e s t coni-rôlGe : deshabi I lage, douches, savons germicides.
Il faut souligner que le système de filtration de l’air ainsi que
celui du traitement des effluents liquides sont les deux piliers dPun
laboraki re e-tanche sur I esquel s repose toute I a crédi bi I i-l-6 de ce I abo-
ratoi i-2,
On arri ve à des systèmes de pl us en p I us sophistiqués.
- Fi Itration de I vair d’arrivée. sur fi l-ire HEPA, double fi l trat.ion à .la
sortie, plus incinération de l’air dans certains cas.
- Traitement des eff I uents :
. soi t tra i tement ch i mi que,
. soit traitement à la chaleur,
. soit les deux.
Au loboratoi re de Debré-Zoi t, nous avons créé un petit laboratoire
étanche qui a des défauts en particulier dans le gradient des pressions
néga t i ves p qui utlise une simple fi Itration de I ‘air sur HEPA, et pour
I a ‘décontsmi nation des ef f I uentsp
utilise le chauffage par résistance
. . ./ . . .

- 14
6lectriqu2.
11 nous donne satisfaction dans IPensomble et nous .ï'p2rmis
de rkliser .dG;:; tests d?immunitC sL:r 10 fi?vre aphteuse et 1;: poste équine
avec unG i?;:,nne skurit6.
II nous pet-me-ttra peut-Gtre de lancer un petit
laborzt~~irc de production dé vaccin asti-aphteux (cultures cellulaires en
suspensicn) G des conditions acceptzblcs du point de vue s3curl -i-c <!j-
.&onomie (voir schgma).
c - QUELZIJES RFGLES DE SECURIT, c EN CE CiUt CONCERNE LES ELEV4GES
INDtE<NEC, DE CERMES PATHOGENES SPECIFIQUES
Li; ?robI&me de tels élevages vous sera traité ailleurs. %US nous
bornerons
2 rappeler les problhmes fondamentaux de constructiar:.
- II faut proteger lvGlevage des contaminations ext&rieures, 3ablir
un gradient de pressions positives, CV. HEINE propose par :?xemp!~+ une pres-
sion pnsi-i-ivo de 15 mm Hz0 dans la pièce des animaux, une charte de 5 mm de
pression entre cette piece et Is couloir propre, une chu-l-o nouvcllC de 5 mm
entre cc corridor et les douches, une derniére chute entre IX dcuches et

lvext~riour.
Des '7~8 rri &-es ' seront institu6es pour le personnel, le mat%riei, les
aliments. C:aris de tels Rlevaqes,
SE: posent' les problgmes
de
st:'riIisa-
tion ou ~);ic-tilurisation'des
alirrents, de lPcau de bo sson.
- iiu I::!;watoire
de Debré-7eit, nous c\\vons seu w!ent eu ?I ?tud ier l'in
l'install*~tic8r
dvun Elevage de volclilles
(lOSFI SPF
NO~; ix0 ns eu deux propositions df61cvages :
.
- un Glevage en une seule unit6 : comprenant d'une ilart des iso-
Inteurs et des box d'6lcwago ;
- un 6levage en deux unités distinctes :
une unité produisant des oeufs du type A sous isola-leurs,
l
. une unité produisant des oeufs du type 9 en parquets.
..* /
l . .

- 15
CONCLUS I OV..
.-_.
Nous na prktendons pas avoir trait6 tous les problèkes de sécurité.
Dans la bi bl iographie ci-jointe, vous pouvez trouver des informations
plus complètes et très intéressantes sur drautres dangers ; produits
chimiques, 6lcctricité... Nous avons voulu attirer I vattention sur le
fait qupen Afrique, dans les labor3toi res de production, i I est néces-
sai re
d’$tre ambitieux ; on peut rentabi I iser (en ies adaptant) des
techniques modernes indispensables à la progression de la qualit des
vacci ns et à I a progression même des sciences vétéki nai res.

8 I E? L I 0 G R A .i3 H I E
SECURITE AU L.QORATOIRE
- t:i\\i"Vl
a \\ tJT@i (J Iv'
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