REPUBLIQUE DU SENEGAL --, ----------- MINISTERE...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
--,
-----------
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
-----------
SECRETARIAT DLETAT A LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
DAKAR- HANN
25%
PRIX DES SOUS PRODUITS AGRO INDUSTRIELS
AU SENEGAL
Par
GUY
ROBERGE
Ndiaga MBAYE
Octobre 1981
PRIX DES SOUS PRODUITS AGRO-INDUSTRIELS AU SENEGAL
Des sous produits de l'Agriculture et de l'Industrie existent en nombre
assez varié et quantité suffisante pour envisager leur large emploi dans l'E-
levage des Volailles et des Porcs, mais aussi des Bovins et des petits Rumi-
nants. Ceci n'est pas nouveau, et de nombreux sous produits agricoles, Paille
de Sorgho, de Riz, Fanes d'arachide sont déjà utilisées traditionnellement.
Depuis de longues années, le Laboratoire d'Elevage (Service de Physiolo-
gie-Nutrition) a testé de nombreuses rations prêtes à la vulgarisation. Les
problèmes qui se posent à l'utilisation des sous produits sont d'une part
leur disponibilité et d'autre part leur prix. Nous essaierons de donner des
références actuelles et éventuellement des évolutions sur deux ans.
I- LE PROBLEME DE'LA FORMATION DES PRIX
1) Cas du tourteau d'arachide
Les quantités de tourteaux produites sont paralleles aux variations de
la production d'arachide. La production de tourteau est en majorité exportée
vers la France et le Royaume-Uni. Les prix sont alors fortement liés auxprix
des protéines concurrentes (Soja). La fixation des prix se fait donc au niveau
mondial en fonction du disponible en protéines. Ces prix peuvent assez forte-
ment varier à l'intérieur d'une même année ou encore d'une année à l'autre.
Le prix actuel du tourteau d'arachide à Dakar TTC est de 46 Frs le kilo-
gramme contre 43 Frs en 1979.
2) Cas de la mélasse
La mélasse est le produit d'élimination des "masses cuites" après mala-
xage et essorage. On sépare ainsi d'une part les mélasses et les sucres roux.
Dans ce cas précis où la vente de la mélasse n'est pas comptabilisée di-
rectement par la CSS pour la rentabilité de l'affaire, le prix est fixé arbi-
trairement par l'industriel. Actuellement, ce prix est de 17 F à 20 F départ
usine, le cours mondial était de 22 F en 1979. Le transport de ce produit coû-
te très cher et l'on a intérêt à l'utiliser sur place. D'autres pays vendent
leur mélasse beaucoup moins cher ; par exemple pour le Feed lot de Ferkesse-
dougou (Côte d'ivoire),
le prix de la mélasse est de 5 F/kg. 20 F départ usi-
ne implique une unité fourragère à 25 F, seulement utilisable par les bovins.
. . ./ . . .
- 2
C'est donc tout juste rentable pour l'embouche bovine. Il serait possible de
baisser artificiellement le prix mais il ne faut pas décourager l'industriel
qui préfèrera se tourner vers d'autres sources de profit (transformation en
Alcool). Actuellement beaucoup de mélasse est simplement jet&par la CSS
(goudronnage des routes).
3) Cas des sous produits agricoles
Ce qui caractérise les sous produits agricoles : pailles de riz, sor-
gho , maïs, fanes d'arachide et de niébé, c'est leur variation saisonnière.
Vendus peu chers au moment de la récolte de 0 à 2,5 F/kg ils sont revendus
en Brousse à 9 F en Février Mars voire 16 F en fin de saison sèche. Les
prix à Dakar sont encore plus élevés. La SAED à fixé un prix de 2,5 F/kg
de paille de riz sur le champ pour 1982. Une étude menée par le Laboratoire
d'Elevage en 1981 (D. MONTANARY) montre que le kg de paille de riz rendue à
la ferme de Sangalkam, (environ 350 km) presséeen bottes serait revenue à
33 F/kg soit 95 F/UF. Il est inutile de souligner que dans la mesure du pos-
sible, les sous-produits agricoles doivent être utilisés sur place.
* 1 U.F. : en unité fourragère et l'équivalent énergétique d'l kg d'orge
ou de riz en milieu tropical. Il faut 10 UF environ pour faire
1 kg viande bovine.
-3
II - PRINCIPAUX SOUS-PRODUITS DISPONIBLES AU SENEGAL - LEURS PRIX
1) Les grains et issues de céréales
a - Les
-em- grains
-----
Les animaux consommateurs de maïs, sorgho, mil sont essentielle-
ment les volailles. Les quantités produites au Sénégal sont insuf-
fisantes pour nourrir la population et ensuite alimenter les fir-
mes d'aliments du bétail. Des importations sont nécessaires. Les
prix sont les suivants à Dakar Octobre 1981 TTC :
. Maïs
60 F/kg
(37 F en 1979)
. Sorgho
55 F/kg
(37 F en 1979)
. Mil
55 F/kg.
b-
Les issues de grains autres que le riz
__---_-__----- --------__--- ----_----
On ne trouve sur le marché que des drêches de brasseries et des
sons fins de blé importé. Il n'existe pas de transformation du
mil, sorgho, maïs, donc pas de sons. Par ailleurs les grands mou-
lins ne produisent pas de remoulage ou de farine basse de blé
*
mais seulement des son fins.
- Prix :
Drêche de brasserie :
2 F/kg frais
DAKAR TTC
environ :
10 F/kg sec
Sons fins de blés : 13,4 F/kg sans compter la
consigne du sac.
c - Les sous-produits de rizerie
_---w-_-w -------_-------_--
Actuellement les sons et les différentes farines de cône (3 pas-
sages) sont mélangés à Ross-Bethio et dans les autres rizeries.
Prix départ Usine :
8 à 12 F/kg
TTC
Les Nyagasses (Balles + son), dont la valeur fourragere est nulle
ou peut
monter à 0,27 F UF selon la proportion
de son, sont ac-
tuellement gratuits. Il s'agit d'un aliment de lest pour Bovins.
* Ces sous-produits existeront à moyen ferme.
-4
2) Les sous-produits de la canne à sucre
Ce sont les bouts blancs (0,47 UP), les bagasses (0,12 UF) et la
mélasse (0,80 UF). Il n'est possible de se procurer que la mélasse actuel-
lement qui vaut 17 à 20 F départ usine de Richard-Tell.
3) Les pailles de céréales et de légumineuses
a - Céréales
--------
Leur valeur énergétique est plus faible que celle des légumineuses
Mil (0,36 UF) ; Riz (0,33 à 0,40) ; Sorgho (0,30) par kg MS.
Comme nous l'avons vu leur prix varie au cours de l'année de
2,5 F/kg à la récolte à plus de 16 F/kg en fin de saison sèche.
Ces sous-produits doivent être utilisés sur place.
b- Fanes de légumineuses
----------- ---------
Ce sont surtout les fanes d'arachides et de niébé. Leur valeur
fourragère est respectivement de 0,43 UF/kg MS (stockées après
battage) et 0,60 UF/kg MS prix variable comme les pailles de cé-
réales. Actuellement les fanes d'arachide à Kaolack valent 5 F/kg
soit environ 6,3 F/kg matière sèche.
Ces fanes ont tendance a perdre leurs feuilles au cours des dif-
férentes manipulations ce qui tend à réduire dans le temps leur
valeur fourragère.
4) Sous-produits des oléagineux
a - Tourteau d'arachide
__-__--------------
Sa disponibilité dépend bien sûr de la récolte. Pour une produc-
tion d'arachide de l.OOO.OOOde tonnes,on produit 1 500 000 T de
fanes 191 000 T de Coques et 321 500 T de Tourteau.
La valeur du Tourteau d'arachide sénégalais est considérée comme
excellente,
elle varie selon le mode d'extraction de l'huile mais
se situe entre 0,95 UF/kg à 1,20 IJF/kg MS et 400 à 500 g de MAD?
Sa valeur est de 46 F/kg à Dakar 1981 TTC. Ce tourteau est en
grande majorité exporté.
* Matière Azotée Digestible.
-5
b-
Arachide Coque
----------- --
C'est un aliment de lest sans valeur énergétique ou azoté. Acheté
avant la pénurie 2,5 F/kg, les huileries ont refusé de la vendre
l'an dernier à moins de 18 F;en effet, en raison de la pénurie,
les huileries l'utilisaient comme combustible. Elle valait alors
selon leur dire, 18 F/CFA/kg et devenait inutilisable pour l'Ele-
vage.
c - Tourteau de Coton
-----e-------m---
Une production de 66 000 T de coton graines donne environ 15 à
16 000 T de tourteau, sa valeur fourragère est de 0,82 à 0,85 UF/
kg et 350 à 400 g de MAD. Il est vendu actuellement à Dakar TTC
1981 à 40 F/kg.
d-
Graines de coton
----------------
Les graines de coton appartiennent à la SODEFITEX qui les vend
actuellement 12 F carreau usine. En fait elles reviennent à 20 F
à Sangalkam. Mais si plusieurs projets d'Elevage s'intéressent à
ces graines de très bonne valeur fourragère (0,7 à O,8 UF - 70 à
80 MAD), la majorité de la production est destinée à la tritura-
tion pour obtenir de l'huile.
Nous n'avons pas de renseignements sur le tourteau de Palmiste
produit en Casamance.
5) Sous-produits d'origine animale
a - Les farines de poisson
-_------------- ------
Les farines de poisson revêtent une grande importance au Sénégal.
La production sénégalaise pourrait être de 40 000 T environ en
1983 (15 000 T en 78-79). La valeur de ces farines est variable
suivant le mode de fabrication. Elles sont utilisées essentiel-
lement pour l'élevage des volailles et des porcs.
Le prix actuel est de 120 F/kg contre 105 F en 1979.
b - Farine d'os
----v-----w
Fabriquée par la SERAS ce produit vaut actuellement 50 F CFA/kg
Dakar TTC. C'est essentiellement un complément minéral.
. ../...
-6
6) Produits divers
D'autres produits peuvent être trouvés sur le marché, mais ils n'ont
qu'une importance économique réduite. Nous les citerons pour mémoires :
cassette de manioc, déchets de fabrication du concentré de tomates (SOCAS
prix 22,5 F/kg brut), poudre de coquillage, coprah séché, patates fraiches,
etc...
III - PROPOSITIONS ET CONCLUSIONS.
Il existe un important déficit de la balance commerciale du Sénégal
du fait des produits animaux (en 1976 ce déficit était de 1 600 k F CFA
pour la viande et 2 100 M F CFA pour les produits laitiers). L'utilisation
rationnelle des sous-produits agro-industriels permettrait de combler en
partie ce déficit.
Il est difficile de fixer les prix de ces sous-produits qui dépen-
dent de nombreux facteurs :
. La valeur intrinsèque du produit : 1 kg de tourteau n'est pas
------------------ ------ ------
équivalent à 1 kg paille de riz.
. Espèce animale en cause
-- -------------------- : on achètera de la farine de poisson à
un prix élevé pour les volailles alors que chez des bovins on
voudra payer un prix plus faible.
. La disponibilité des aliments
------ ---------------------- : si plusieurs sources protéiques
se trouvent sur le marché, on sera prêt à payer moins cher le
tourteau d'arachide.
. Le prix des productions animales
__- _-_----- ------------------- : à un prix donné un aliment don-
né sera réservé en priorité à la production la plus rentable.
. Selon les prix d'autres productions :
__-------- _------------ ---------_
si l'on impose un prix trop
bas au bénéfice de l'alimentation animale à la mélasse, le fabri-
cant peut être amené à faire de l'alcool ou à exporter. La coque
d'arachide ne peut être payée qu'à sa valeur technique pour l'ali-
mentation animale, c'est à dire un prix voisin de zéro, alors que
sa valorisation énergétique est beaucoup plus forte.
. Selon des suiétions commerciales et industrielles impos&espar les
----------mm ------------------------------------
matières de base qui sont les coûts de stockage, de transport.
. . . .
/ l . .
-7
. Peut-on fixer une échelle de prix ? Cette tache revient au Comité
National de la production animale. C'est une tache très comlexe.
Deux points de départ sont possibles : ou bien l'on part du prix
de la viande et l'on fixe arbitrairement une valeur à l'énergie
la matière sèche et la matière azotée et par addition de ces va-
leurs on a le prix de l'aliment simple, ou bien l'on part des
différentes productions animales, de leurs prix à la consommation,
des différents coûts de production et en fonction d'autres ali-
ments du milieu naturel (pâturage), l'on fixe un prix maximal à
la production pour l'aliment de complément et pour l'aliment com-
plet.
. Une tentative d'échelle de prix avait été donnée par la mission
"Mongodin-TACHER" en 1979, elle figure en annexe. Elle est basée
sur la valeur intrinsèque du produit principal exporté : le tour-
teau d'arachide.
Enfin il faut agir pour une meilleure utilisation des sous-produits
l
qui influera leur coût. Une des conclusions du séminaire sur les
sous-produits agro-industriels (DAKAR - EIMV 21/09/81), était
celle-ci :
- Utiliser les sous-produits locaux les plus riches (mé-
lasse, tourteau) en évitant les exportations alors que
des céréales sont importées en quantité. La devise est
pour l'élevage "plus de tourteaux, moins de céréales".
. Pour mieux utiliser la mélasse, il serait judicieux d'annexer au
lieu de production une ou deux usines chargées du mélassage des
sous-produits agricoles (pailles de riz, fanes, etc...).
. Il faut rapprocher les lieux de production et de consommation :
constitution de Feed lots, de petites fermes d'élevage autour des
huileries par exemple.
La plupart des sous-produits étudiés ne peuvent à eux seuls couvrir
les besoins nutritionnels des animaux. Leur utilisation implique, la mise
au point de formules permettant de la valoriser.
Le L.N.E.R.V. a depuis plusieurs années, travaillé à la formulation
de rations incorporant les sous-produits agro-industriels. Ainsi des ra-
tions d'entretien, d'embouche, de complément de production laitière, ont
. . . / . . .
-8
été testées.
par le service de Nutrition. Nous allons en citer quelques
unes dont la formulation tient compte du lieu géographique et du type de
production.
1) Pour la Région du Cap-Vert où les produits les plus disponibles sont :
les sons de blé, le tourteau et la coque d'arachide. On peut proposer pour
l'entretien la formule suivante :
coque d'arachide
30 %
son de blé
4 7
FI
carbonate de chaux
2
sorgho
2 0
s e l
1
Une telle nation présente les caractéristiques suivantes :
90,8 % MS, 0,55 UF, 65 MAD, 7 g Ca et 6,8 g de P.
Au prix actuel des sous-produits, c'est à dire :
coque d'arachide :
18 F.CFA le kg
son de blé
:
l3,4 F.CFA le kg
sorgho
:
55 F.CFA le kg.
La formule F1 reviendrait en comptant 10 % de frais de fabrication
à 26,28 F.CFA le kg.
Avec un prix de la coque d'arachide raisonnable c'est à dire en rap-
port avec sa valeur nutritionnelle réelle, la formule FI pourrait revenir
à moins de 25 F.CFA, prix à la portée d'un éleveur moyen.
Nous avons incorporé du sorgho. Ceci peut nous être reproché, mais
nous pouvions difficilement équilibrer le rapport MAD/UF sans apport éner-
gétique.
On peut envisager l'incorporation à la place du sorgho, de la mélasse
mais les frais de transport risquent de supprimer les avantages que l'on
pourrait en tirer.
Toujours pour la région du Cap-Vert la formule d'embouche suivante
peut être proposée :
. . ./ . . .
- 9
coque d'arachide : 40
mélasse
:
15
son de blé
:
2 8
F2
sorgho
:
1 0
tourteau
.
.
5
carbonate de chaux : 1,5
s e l
:
035
soit par kg : 88,2 MS,
0,57 UF,
66 MAD,
5,4 g de Ca, 4,4 g de P.
Prix du kg de F2 serait égal à : 24,127 F.CFA soit moins de 20 F.CFA
si la coque d'arachide revient à son juste prix.
Une troisième formule pour la production laitière peut être proposée :
P 100
coque d'arachide
: 37
mélasse
:
15
F3
son de blé
: 40
tourteau
:
6
carbonate de chaux : 2
soit 86,6 % MS,
0,55 U F ,
75,3 MAD,
7 g d e Ca e t 5,4 g d e P . avec un
rapport MAD/UF = 135.
Cette ration testée dans les unités de promotion laitière a donné
satisfaction.
Malgré le prix de la coque à 18 F.CFA, Fg couterait 20 F.
CFA soit tous frais compris moins de 25 F.CFA.
2) Dans la région du Fleuve où on peut trouver de la paille de riz, de
la mélasse et de la farine de riz on propose une formule d'embouche :
paille de riz
:
5 0
mélasse
:
15
FL,
farine de riz
:
31
urée
:
1
carbone de chaux
:
2
s e l
1
soit 86,9 % MS, 0,58 UF,
61 MAD,
7,s g de Ca,
6,2 g de P et MAD/UF= 105.
Le prix de cette ration serait de 8,53 F.CFA. Même en ajoutant de
frais de fabrication, des taxes et une marge bénéficiaire, le prix attein-
drait difficilement 20 F.CFA.
- 10
Pour la production laitière on peut envisager l'incorporation de
tourteau d'arachide.
Cet exemple de la région du Fleuve est valable pour la Casamance
où on rencontre les mêmes sous-produits, hormis la mélasse.
3) Pour les autres régions du Sénégal la gamme des sous-produits dispo-
nibles, permet la formulation de nombreuses rations.
On voit avec ces quelques exemples qu'une réglementation ou mieux
une moralisation des prix des aliments du bétail, permettrait un début
d'intensification de l'élevage sénégalais.
Les prix pratiqués sont parfois sans aucune relation avec les va-
leurs nutritionnelles des produits. Le cas de la coque d'arachide est le
plus patent.
Les prix proposés dans la première partie de l'étudedannentuneidée
de ce qui pourrait être raisonnable.
P
A
N
N
E
X
E
1
i
,
.
- 12
**
ii
Extrait de Mongodin TACHER "Les sous-produits agro-industriels
utilisables dans l'alimentation animale au Sénégal".
Colonne 4. : Prix d'échelle fondés sur le tourteau d'arachide.
1979
!rix théorique
Produits
Cours
:Ours mondial
1979
1979
'AKAR 1979
Tourteau d'arachide
43,5
53,0
43,5
M a ï s
3 7
26,4
22,0
Gros son de blé
11,5
3 0
24,6
Son fin de blé
12,6
2 8
23,0
Remoulage moyen
3 3
27,l
Remoulage blanc
14,6
3 8
31,2
kêches de brasseries sèches
690
3 5
28,7
Farine de cône
820
Mélasse de canne
15,0
22,0
18,l
Tourteau de coton
3 3
4 3
35,3
Tourteau palmiste
23,5
3 3
27,0
Farine poisson 65 %
105,o
102,o
83,7
Farine poisson 70 %
105,o
112,0
92,0.
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SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
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AGRICOLES (I.S.R.A.)
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
DAKAR- HANN
25%
PRIX DES SOUS PRODUITS AGRO INDUSTRIELS
AU SENEGAL
Par
GUY
ROBERGE
Ndiaga MBAYE
Octobre 1981
PRIX DES SOUS PRODUITS AGRO-INDUSTRIELS AU SENEGAL
Des sous produits de l'Agriculture et de l'Industrie existent en nombre
assez varié et quantité suffisante pour envisager leur large emploi dans l'E-
levage des Volailles et des Porcs, mais aussi des Bovins et des petits Rumi-
nants. Ceci n'est pas nouveau, et de nombreux sous produits agricoles, Paille
de Sorgho, de Riz, Fanes d'arachide sont déjà utilisées traditionnellement.
Depuis de longues années, le Laboratoire d'Elevage (Service de Physiolo-
gie-Nutrition) a testé de nombreuses rations prêtes à la vulgarisation. Les
problèmes qui se posent à l'utilisation des sous produits sont d'une part
leur disponibilité et d'autre part leur prix. Nous essaierons de donner des
références actuelles et éventuellement des évolutions sur deux ans.
I- LE PROBLEME DE'LA FORMATION DES PRIX
1) Cas du tourteau d'arachide
Les quantités de tourteaux produites sont paralleles aux variations de
la production d'arachide. La production de tourteau est en majorité exportée
vers la France et le Royaume-Uni. Les prix sont alors fortement liés auxprix
des protéines concurrentes (Soja). La fixation des prix se fait donc au niveau
mondial en fonction du disponible en protéines. Ces prix peuvent assez forte-
ment varier à l'intérieur d'une même année ou encore d'une année à l'autre.
Le prix actuel du tourteau d'arachide à Dakar TTC est de 46 Frs le kilo-
gramme contre 43 Frs en 1979.
2) Cas de la mélasse
La mélasse est le produit d'élimination des "masses cuites" après mala-
xage et essorage. On sépare ainsi d'une part les mélasses et les sucres roux.
Dans ce cas précis où la vente de la mélasse n'est pas comptabilisée di-
rectement par la CSS pour la rentabilité de l'affaire, le prix est fixé arbi-
trairement par l'industriel. Actuellement, ce prix est de 17 F à 20 F départ
usine, le cours mondial était de 22 F en 1979. Le transport de ce produit coû-
te très cher et l'on a intérêt à l'utiliser sur place. D'autres pays vendent
leur mélasse beaucoup moins cher ; par exemple pour le Feed lot de Ferkesse-
dougou (Côte d'ivoire),
le prix de la mélasse est de 5 F/kg. 20 F départ usi-
ne implique une unité fourragère à 25 F, seulement utilisable par les bovins.
. . ./ . . .
- 2
C'est donc tout juste rentable pour l'embouche bovine. Il serait possible de
baisser artificiellement le prix mais il ne faut pas décourager l'industriel
qui préfèrera se tourner vers d'autres sources de profit (transformation en
Alcool). Actuellement beaucoup de mélasse est simplement jet&par la CSS
(goudronnage des routes).
3) Cas des sous produits agricoles
Ce qui caractérise les sous produits agricoles : pailles de riz, sor-
gho , maïs, fanes d'arachide et de niébé, c'est leur variation saisonnière.
Vendus peu chers au moment de la récolte de 0 à 2,5 F/kg ils sont revendus
en Brousse à 9 F en Février Mars voire 16 F en fin de saison sèche. Les
prix à Dakar sont encore plus élevés. La SAED à fixé un prix de 2,5 F/kg
de paille de riz sur le champ pour 1982. Une étude menée par le Laboratoire
d'Elevage en 1981 (D. MONTANARY) montre que le kg de paille de riz rendue à
la ferme de Sangalkam, (environ 350 km) presséeen bottes serait revenue à
33 F/kg soit 95 F/UF. Il est inutile de souligner que dans la mesure du pos-
sible, les sous-produits agricoles doivent être utilisés sur place.
* 1 U.F. : en unité fourragère et l'équivalent énergétique d'l kg d'orge
ou de riz en milieu tropical. Il faut 10 UF environ pour faire
1 kg viande bovine.
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II - PRINCIPAUX SOUS-PRODUITS DISPONIBLES AU SENEGAL - LEURS PRIX
1) Les grains et issues de céréales
a - Les
-em- grains
-----
Les animaux consommateurs de maïs, sorgho, mil sont essentielle-
ment les volailles. Les quantités produites au Sénégal sont insuf-
fisantes pour nourrir la population et ensuite alimenter les fir-
mes d'aliments du bétail. Des importations sont nécessaires. Les
prix sont les suivants à Dakar Octobre 1981 TTC :
. Maïs
60 F/kg
(37 F en 1979)
. Sorgho
55 F/kg
(37 F en 1979)
. Mil
55 F/kg.
b-
Les issues de grains autres que le riz
__---_-__----- --------__--- ----_----
On ne trouve sur le marché que des drêches de brasseries et des
sons fins de blé importé. Il n'existe pas de transformation du
mil, sorgho, maïs, donc pas de sons. Par ailleurs les grands mou-
lins ne produisent pas de remoulage ou de farine basse de blé
*
mais seulement des son fins.
- Prix :
Drêche de brasserie :
2 F/kg frais
DAKAR TTC
environ :
10 F/kg sec
Sons fins de blés : 13,4 F/kg sans compter la
consigne du sac.
c - Les sous-produits de rizerie
_---w-_-w -------_-------_--
Actuellement les sons et les différentes farines de cône (3 pas-
sages) sont mélangés à Ross-Bethio et dans les autres rizeries.
Prix départ Usine :
8 à 12 F/kg
TTC
Les Nyagasses (Balles + son), dont la valeur fourragere est nulle
ou peut
monter à 0,27 F UF selon la proportion
de son, sont ac-
tuellement gratuits. Il s'agit d'un aliment de lest pour Bovins.
* Ces sous-produits existeront à moyen ferme.
-4
2) Les sous-produits de la canne à sucre
Ce sont les bouts blancs (0,47 UP), les bagasses (0,12 UF) et la
mélasse (0,80 UF). Il n'est possible de se procurer que la mélasse actuel-
lement qui vaut 17 à 20 F départ usine de Richard-Tell.
3) Les pailles de céréales et de légumineuses
a - Céréales
--------
Leur valeur énergétique est plus faible que celle des légumineuses
Mil (0,36 UF) ; Riz (0,33 à 0,40) ; Sorgho (0,30) par kg MS.
Comme nous l'avons vu leur prix varie au cours de l'année de
2,5 F/kg à la récolte à plus de 16 F/kg en fin de saison sèche.
Ces sous-produits doivent être utilisés sur place.
b- Fanes de légumineuses
----------- ---------
Ce sont surtout les fanes d'arachides et de niébé. Leur valeur
fourragère est respectivement de 0,43 UF/kg MS (stockées après
battage) et 0,60 UF/kg MS prix variable comme les pailles de cé-
réales. Actuellement les fanes d'arachide à Kaolack valent 5 F/kg
soit environ 6,3 F/kg matière sèche.
Ces fanes ont tendance a perdre leurs feuilles au cours des dif-
férentes manipulations ce qui tend à réduire dans le temps leur
valeur fourragère.
4) Sous-produits des oléagineux
a - Tourteau d'arachide
__-__--------------
Sa disponibilité dépend bien sûr de la récolte. Pour une produc-
tion d'arachide de l.OOO.OOOde tonnes,on produit 1 500 000 T de
fanes 191 000 T de Coques et 321 500 T de Tourteau.
La valeur du Tourteau d'arachide sénégalais est considérée comme
excellente,
elle varie selon le mode d'extraction de l'huile mais
se situe entre 0,95 UF/kg à 1,20 IJF/kg MS et 400 à 500 g de MAD?
Sa valeur est de 46 F/kg à Dakar 1981 TTC. Ce tourteau est en
grande majorité exporté.
* Matière Azotée Digestible.
-5
b-
Arachide Coque
----------- --
C'est un aliment de lest sans valeur énergétique ou azoté. Acheté
avant la pénurie 2,5 F/kg, les huileries ont refusé de la vendre
l'an dernier à moins de 18 F;en effet, en raison de la pénurie,
les huileries l'utilisaient comme combustible. Elle valait alors
selon leur dire, 18 F/CFA/kg et devenait inutilisable pour l'Ele-
vage.
c - Tourteau de Coton
-----e-------m---
Une production de 66 000 T de coton graines donne environ 15 à
16 000 T de tourteau, sa valeur fourragère est de 0,82 à 0,85 UF/
kg et 350 à 400 g de MAD. Il est vendu actuellement à Dakar TTC
1981 à 40 F/kg.
d-
Graines de coton
----------------
Les graines de coton appartiennent à la SODEFITEX qui les vend
actuellement 12 F carreau usine. En fait elles reviennent à 20 F
à Sangalkam. Mais si plusieurs projets d'Elevage s'intéressent à
ces graines de très bonne valeur fourragère (0,7 à O,8 UF - 70 à
80 MAD), la majorité de la production est destinée à la tritura-
tion pour obtenir de l'huile.
Nous n'avons pas de renseignements sur le tourteau de Palmiste
produit en Casamance.
5) Sous-produits d'origine animale
a - Les farines de poisson
-_------------- ------
Les farines de poisson revêtent une grande importance au Sénégal.
La production sénégalaise pourrait être de 40 000 T environ en
1983 (15 000 T en 78-79). La valeur de ces farines est variable
suivant le mode de fabrication. Elles sont utilisées essentiel-
lement pour l'élevage des volailles et des porcs.
Le prix actuel est de 120 F/kg contre 105 F en 1979.
b - Farine d'os
----v-----w
Fabriquée par la SERAS ce produit vaut actuellement 50 F CFA/kg
Dakar TTC. C'est essentiellement un complément minéral.
. ../...
-6
6) Produits divers
D'autres produits peuvent être trouvés sur le marché, mais ils n'ont
qu'une importance économique réduite. Nous les citerons pour mémoires :
cassette de manioc, déchets de fabrication du concentré de tomates (SOCAS
prix 22,5 F/kg brut), poudre de coquillage, coprah séché, patates fraiches,
etc...
III - PROPOSITIONS ET CONCLUSIONS.
Il existe un important déficit de la balance commerciale du Sénégal
du fait des produits animaux (en 1976 ce déficit était de 1 600 k F CFA
pour la viande et 2 100 M F CFA pour les produits laitiers). L'utilisation
rationnelle des sous-produits agro-industriels permettrait de combler en
partie ce déficit.
Il est difficile de fixer les prix de ces sous-produits qui dépen-
dent de nombreux facteurs :
. La valeur intrinsèque du produit : 1 kg de tourteau n'est pas
------------------ ------ ------
équivalent à 1 kg paille de riz.
. Espèce animale en cause
-- -------------------- : on achètera de la farine de poisson à
un prix élevé pour les volailles alors que chez des bovins on
voudra payer un prix plus faible.
. La disponibilité des aliments
------ ---------------------- : si plusieurs sources protéiques
se trouvent sur le marché, on sera prêt à payer moins cher le
tourteau d'arachide.
. Le prix des productions animales
__- _-_----- ------------------- : à un prix donné un aliment don-
né sera réservé en priorité à la production la plus rentable.
. Selon les prix d'autres productions :
__-------- _------------ ---------_
si l'on impose un prix trop
bas au bénéfice de l'alimentation animale à la mélasse, le fabri-
cant peut être amené à faire de l'alcool ou à exporter. La coque
d'arachide ne peut être payée qu'à sa valeur technique pour l'ali-
mentation animale, c'est à dire un prix voisin de zéro, alors que
sa valorisation énergétique est beaucoup plus forte.
. Selon des suiétions commerciales et industrielles impos&espar les
----------mm ------------------------------------
matières de base qui sont les coûts de stockage, de transport.
. . . .
/ l . .
-7
. Peut-on fixer une échelle de prix ? Cette tache revient au Comité
National de la production animale. C'est une tache très comlexe.
Deux points de départ sont possibles : ou bien l'on part du prix
de la viande et l'on fixe arbitrairement une valeur à l'énergie
la matière sèche et la matière azotée et par addition de ces va-
leurs on a le prix de l'aliment simple, ou bien l'on part des
différentes productions animales, de leurs prix à la consommation,
des différents coûts de production et en fonction d'autres ali-
ments du milieu naturel (pâturage), l'on fixe un prix maximal à
la production pour l'aliment de complément et pour l'aliment com-
plet.
. Une tentative d'échelle de prix avait été donnée par la mission
"Mongodin-TACHER" en 1979, elle figure en annexe. Elle est basée
sur la valeur intrinsèque du produit principal exporté : le tour-
teau d'arachide.
Enfin il faut agir pour une meilleure utilisation des sous-produits
l
qui influera leur coût. Une des conclusions du séminaire sur les
sous-produits agro-industriels (DAKAR - EIMV 21/09/81), était
celle-ci :
- Utiliser les sous-produits locaux les plus riches (mé-
lasse, tourteau) en évitant les exportations alors que
des céréales sont importées en quantité. La devise est
pour l'élevage "plus de tourteaux, moins de céréales".
. Pour mieux utiliser la mélasse, il serait judicieux d'annexer au
lieu de production une ou deux usines chargées du mélassage des
sous-produits agricoles (pailles de riz, fanes, etc...).
. Il faut rapprocher les lieux de production et de consommation :
constitution de Feed lots, de petites fermes d'élevage autour des
huileries par exemple.
La plupart des sous-produits étudiés ne peuvent à eux seuls couvrir
les besoins nutritionnels des animaux. Leur utilisation implique, la mise
au point de formules permettant de la valoriser.
Le L.N.E.R.V. a depuis plusieurs années, travaillé à la formulation
de rations incorporant les sous-produits agro-industriels. Ainsi des ra-
tions d'entretien, d'embouche, de complément de production laitière, ont
. . . / . . .
-8
été testées.
par le service de Nutrition. Nous allons en citer quelques
unes dont la formulation tient compte du lieu géographique et du type de
production.
1) Pour la Région du Cap-Vert où les produits les plus disponibles sont :
les sons de blé, le tourteau et la coque d'arachide. On peut proposer pour
l'entretien la formule suivante :
coque d'arachide
30 %
son de blé
4 7
FI
carbonate de chaux
2
sorgho
2 0
s e l
1
Une telle nation présente les caractéristiques suivantes :
90,8 % MS, 0,55 UF, 65 MAD, 7 g Ca et 6,8 g de P.
Au prix actuel des sous-produits, c'est à dire :
coque d'arachide :
18 F.CFA le kg
son de blé
:
l3,4 F.CFA le kg
sorgho
:
55 F.CFA le kg.
La formule F1 reviendrait en comptant 10 % de frais de fabrication
à 26,28 F.CFA le kg.
Avec un prix de la coque d'arachide raisonnable c'est à dire en rap-
port avec sa valeur nutritionnelle réelle, la formule FI pourrait revenir
à moins de 25 F.CFA, prix à la portée d'un éleveur moyen.
Nous avons incorporé du sorgho. Ceci peut nous être reproché, mais
nous pouvions difficilement équilibrer le rapport MAD/UF sans apport éner-
gétique.
On peut envisager l'incorporation à la place du sorgho, de la mélasse
mais les frais de transport risquent de supprimer les avantages que l'on
pourrait en tirer.
Toujours pour la région du Cap-Vert la formule d'embouche suivante
peut être proposée :
. . ./ . . .
- 9
coque d'arachide : 40
mélasse
:
15
son de blé
:
2 8
F2
sorgho
:
1 0
tourteau
.
.
5
carbonate de chaux : 1,5
s e l
:
035
soit par kg : 88,2 MS,
0,57 UF,
66 MAD,
5,4 g de Ca, 4,4 g de P.
Prix du kg de F2 serait égal à : 24,127 F.CFA soit moins de 20 F.CFA
si la coque d'arachide revient à son juste prix.
Une troisième formule pour la production laitière peut être proposée :
P 100
coque d'arachide
: 37
mélasse
:
15
F3
son de blé
: 40
tourteau
:
6
carbonate de chaux : 2
soit 86,6 % MS,
0,55 U F ,
75,3 MAD,
7 g d e Ca e t 5,4 g d e P . avec un
rapport MAD/UF = 135.
Cette ration testée dans les unités de promotion laitière a donné
satisfaction.
Malgré le prix de la coque à 18 F.CFA, Fg couterait 20 F.
CFA soit tous frais compris moins de 25 F.CFA.
2) Dans la région du Fleuve où on peut trouver de la paille de riz, de
la mélasse et de la farine de riz on propose une formule d'embouche :
paille de riz
:
5 0
mélasse
:
15
FL,
farine de riz
:
31
urée
:
1
carbone de chaux
:
2
s e l
1
soit 86,9 % MS, 0,58 UF,
61 MAD,
7,s g de Ca,
6,2 g de P et MAD/UF= 105.
Le prix de cette ration serait de 8,53 F.CFA. Même en ajoutant de
frais de fabrication, des taxes et une marge bénéficiaire, le prix attein-
drait difficilement 20 F.CFA.
- 10
Pour la production laitière on peut envisager l'incorporation de
tourteau d'arachide.
Cet exemple de la région du Fleuve est valable pour la Casamance
où on rencontre les mêmes sous-produits, hormis la mélasse.
3) Pour les autres régions du Sénégal la gamme des sous-produits dispo-
nibles, permet la formulation de nombreuses rations.
On voit avec ces quelques exemples qu'une réglementation ou mieux
une moralisation des prix des aliments du bétail, permettrait un début
d'intensification de l'élevage sénégalais.
Les prix pratiqués sont parfois sans aucune relation avec les va-
leurs nutritionnelles des produits. Le cas de la coque d'arachide est le
plus patent.
Les prix proposés dans la première partie de l'étudedannentuneidée
de ce qui pourrait être raisonnable.
P
A
N
N
E
X
E
1
i
,
.
- 12
**
ii
Extrait de Mongodin TACHER "Les sous-produits agro-industriels
utilisables dans l'alimentation animale au Sénégal".
Colonne 4. : Prix d'échelle fondés sur le tourteau d'arachide.
1979
!rix théorique
Produits
Cours
:Ours mondial
1979
1979
'AKAR 1979
Tourteau d'arachide
43,5
53,0
43,5
M a ï s
3 7
26,4
22,0
Gros son de blé
11,5
3 0
24,6
Son fin de blé
12,6
2 8
23,0
Remoulage moyen
3 3
27,l
Remoulage blanc
14,6
3 8
31,2
kêches de brasseries sèches
690
3 5
28,7
Farine de cône
820
Mélasse de canne
15,0
22,0
18,l
Tourteau de coton
3 3
4 3
35,3
Tourteau palmiste
23,5
3 3
27,0
Farine poisson 65 %
105,o
102,o
83,7
Farine poisson 70 %
105,o
112,0
92,0.