Colloque sur les Priorités de la Dans le ...
Colloque sur les Priorités de la
Dans le D6veloppement Economique
PROE,@t~S ACnJELS POSES PAR LES MALADIES A
DE L'OUEST AFRICAIE
P.B'XJRDIfJ
Docteur v$térinaire, Chef du Service
Laboratoire national de lFFlevage et
vétérinaires - I.E.Y.V.T. . D
RRSUF?E
-
-
Les maladies à virus dkimant le b6tail
ans les pays de l'Cuest..Africain
sont peu nombreuses, mais extrGmement importantes n raison des pertes qui en résul-9
tent pour l'économie de ces pays. Les plus import
ffections sont depuis
longtemps lîobjct d'une prophylaxie suivie,
'étendue des régions
d'élevage et de la faiblesse des équipes c h
r, elles sont diffi -
cilement jugulées. Parmi ces maladies on
La Peste Bovine
Depuis 1962, les pays d'élevage en Zorh?
ahélienne ont entrepris une cam.~
pagne conjointe de vaccination coordonnée 3 part
PC.lSo Sa réalisation est dfk
a lqaide financière du P.E,D. et de l'U.S.A.I.D.
l ’ e m p l o i de vaccins efficaces,
capripestique, lapinise et de culture cellulaire.
a fabrication de ces vaccins dans
de nombreux laboratoires rend nkessairc leur sta ardisation;
de plus, pour le vac p
cin de culture cellulaire dont 1"cmploi est maint
ant g&éralisé,
il serait utile
d'augmenter sa résistance 3 la chaleur.
Le succès de la campagne conjointe doi
outir 8. un contrôle de la peste
bovine et permettre une large commercialisation
viandes d"origine sahélienne.
Dans un premier temps, lPexportation peut se fai
‘5 partir des viandes assainies,
pour passer ensuite à. des viandes provenant de z
s indemnes. L'assainissement des
viandes par le froid ne permet pas de garantir d
tous les cas le bon état sani=>
taire de celles-ci, seul 1"assainissement par la
aleur offre cette garantie.
La création de zones indemnes pose un c
tain nombre r?e nroblèmes 2 résou,
dre :
'7 délimitation du temps pendant lequel la peste
ine ne doit pas être ohservee dans
ces zones
.= la vaccination des animaux dans ces zones avec
n vaccin innctivé
" la nécessité de vacciner les petits ruminants
mt dans cette zone, ceux-ci pou-
vant héberger dans leur sérum des anticorps ne
alisant le virus pestiquc, t6moin
d'une affection inapparente.
:- l'existence de ruminants sa.uvaqcs pouvant h6be
le virus pestique,
La Fièvre aphteuse
Elle est rencontrée dans l'r)uest--.Afric
elle sévit 5 l'état endémique
sous la forme d'une maladie bgnigne trqduisant 1
faible sensibilité des bovins. Ce:-
pendent, il est utile de prévoir une recrudescen
de la maladie en raison de l'am&
lioration de lqélevagc.

2
La maladie des muqueuses
Maladie peu connue er, Afrique d.e 1~C)uest
en rakon de SS ressemblance cli-
nique avec lr: peste bovine, elle peui prendre de 1 importance 5 18 disparition de
cette dernière. Il parait donc nécessaire ?$Etudie
la scnsihilit6 du cheptel et dQ3-k~
visager la p&p3-ation c7'un vwcin.
Le complexe maladies des wtits ruminants
- - -
Dcns ce sroupe on fioit t?istinquer 1~.
e acs Fetits ruminants., rencontrée
en Côte d'ivoire et au Dahomey ct 7nour 13qucl:Le
vaccin tu 6té mis .TU point et les
oneumopathies
des petits ruminants pour lesquel
l"5tiologic et l'êpidémioloqie
sont à l1 étUaf3,
1 p
>a este porcine africaine
TUle constitue un obstacle majeur <au d6
1opper"ent de l'élevage porcin,
notamment au SCnCgal.

PROFLFMES ACTUELS POSES PAR LES WLAD .S A VIRUS DMTS LES PAYS
DE L'OUEST~~AFRIC~~ R
t'
les maladies à virus d.&imant le bétail
ns les pays de l'Ouest-Africain
sont peu nombreuses.. mais cxtrëmement
importwltcs
raison des pertes qui en rC-sule.
tent pour l:&onomic $e ces pays. Les plUS i
s de ces emtions sont dwuls
longtemps l'objet 8"une nrophylaxie suivie,
oint de vue médical que sani,
taire, Mais en raison de Inétendue des r&i
e et de la faiblesse des 6-
quipes chargées de les enrayer,
t jugul6es. Parmi ces mela-
dits, on trouve la peste bovine
its ruminants. D$autres entités
virales, telles la fièvre aphte
sont connues mais
n90nt pas encore l'importance patholoqique des p
dcntes en raison du mode d'G1e.q
vage en Afrique de l'Ouo& ou de la faible sensi
xté des troupeaux: elles peuvent
parfois même prêter aussi 5 confusion, pour ,d.es
sonnes non averties, avec les
affections plus courantes.
LA PESTE BOVINE
Depuis 1962, les pays d'élevage en zon
ah$liennc ont entrepris une cam-=
pagne conjointe de vaccination qui se &Place d?
en ouest. Cette campagne coorz
donnee à partir du PC.15 a d6but6 au Tchad et s e
roule maintenant au SCnégal; elle
a pu être entreprise grke à lPaide financizre
d
a Comaune& europcenne et des
Etats JJnis et a abouti dans les pays 06 elle se
ine 2 un contr6le réel de la
peste bovine. Sa réalisation est due à l'emploi
moyens mat6riels importants et
à l'utilisation de vaccins eff
lapinisé et de culture cellu=e
laire pré73aré sur reins dl
d e c e dernier vaccin, maintenant
f$néralis$,
est dû à ses
de sa pr&paration en
grande quantité et ii son
particuli$rement senL>
sibles. Prépar au d6but dans quelques centres
ccin de culture cellu j
laire est actuellement fabri
nationaux. Dans ces
conditions,
il serait souhai
ses qualitk3, d'impoG-.
ser une standardisation des
rôle, et de fixer un
titre minimw au-dessous du
té9 Dans cette 0pti.z
que quelques grands centres
accins fabriqués dans
une région donnée.
L'emploi du vacci
coûteux, non pas en
raison de son prix de rcvie
ais nar la nEcessit6 de le conseri
ver et de le transporter SO
imnosera aux cours
des mesures conservatoires. 1aissFes 8. la char
des Ftats s.pr$s le déroulement de
la C~ampagne conjointe, des dgpenses éle&es.
?
pallier à cet inconv&ient Gcono:
mique, des recherches sont en cours dans les 1~
ratoires C?c: l'J.E.W.V.T.* pour
augmenter la ther?w-*résistance du virus, nc,t
t en incorporant au vaccin certains
sels minbraux (19%).
Le succès de la camrwwe coniointe do ilt <aboutir à un v&itable contrôle
d-e la peste bovine. Ce fait est-d'une grande po tée Economique Tour la commercia.
lisetion des viandes d'origine sahélienne+ les ays importnteurs se refusant à in=
traduire des animaux ou de la viande provenant e pays où lc peste slvit à l'état
en&ique ou même des viandes provenant de ré
Ù la Fronhylaxie
médicale se fait à l'aide dcun virus vivant m
-

2
Pour ré~onh3 à 4.e telles exipnces, c?eu sEries rlc mesures peuvent être
envisagées, l"une bas& sur 1"assainissement des v andes suspectes qui n'est en soi
qu;un palliatif, l'autre ax6e sur l.3 création i?e z ries b.-d.emnes où les ~~im~~x ne
seraient im.muni&s que par lvutilisation d.'un vacc n inmtiv~* Cette fiernière mesure
fait logiquement suite & la campagne conjointe,
L'assainissement 4es -~i.+?,ndes pestiqucs
ou est l'ob,jct d.F&tudes sui-
vies Eans les laboratoires iie l’Z.E.FI.V.T.,
herches ont $t? entreprises
sous l'égide fie lFC.I.Re avec l'aide financi
ComLiwnaut6 6conomfque euro 1
p&nne,
Une -prep&ière exp$ricnce zvnit pOUY
dies la persistance du virus
pestique dans ies vinncles réfri&Ges
3u.x sensibles ou vaccinés, Les
r&sultats obtenus ont montré (lPG5) d’une part qu la conservation en chambre froide
pendant 8 jours pr&é?6e de maturation,
revenant c1'animnu.x nestiques
ne suffisait pas & inectiver le virus et dlautre
la vaccination 2 l'aide d"un
vaccin inactivé ou vivant ne pouvait +wantir dsn
tous les cas 1"essainissenen-t
des carcasses issues d'animaux vaccin
Un autre travail A 6té fait pour dkfini
les ccnc?itions ~‘!~nsssinisscment
des viandes pestiques par la chaleur (136'7). Il e
r&sulte qye lTassainissement peut
Gtre obtenu dans des morceaux de viande (3e 4 3 5
g enfermés sous fiouble enveloppe
plastique et plong6s dans un bain-marie à ~PC à ondition c?4ntteinAre la tempi'jra=
ture de SO°C au centre des morceaux.
ogique complémentaire .a mont&
que ces viandes conservaient toutes les quali~tés
equises nour la pr6paration de
boeuf en boîte.
Un dernier point restait à. &laireir,
ncernGant la multiplication fies
bactéries aérobies et .anaÊrobies au cours du chn fage, Dans un travail ri-cent (1968)
il a 6t6 mont& que pour des viandes manipuli5es
n s de bonnes conditions d'hygiène,
les bact6ries aérobies diminuent tandis que :Les
se multiplient légèrement
& la surface des morceaux mais à un taux parfait cnt compatible avec les exigences
de l'hygiè-ne alimentaire,
La création de zones in?!
Gale à laquelle il est né=
cessaire d.?abcutir si. lîon veut CO
originaires rk l?Afriquê
de l"Cuest, Si les rf;sultnts de 1
ettent Z'envisager cette
initiative avec optimisme,
création de telles zones
pose un certain nombre C?c problsmes :
l”/ Pour répondre aux exigences +.es -ays ccnsom
eurs, il est nkessnire que dans
ces zones, la Peste bovine n'ait pas et6 obs
6e penknt un certain temps,
6 mois ou même 1 an.
2'/ Les animaux introduits dans cette zone c?oive
être vierges de tout virus pes 1
tique vivant, yatho$ne ou non,
t6 de vacciner les snimaux nouvel
lemcnt introduits à 1" iide d'un vaccin inact
6 et de leur faire subir une qua
rantaine. Au sujet de ce derni
< mont& (3@8) que les bovins
immunises à l'aide d'un vaccin
6 2 partir de pulpe de rate et
de ganglions soumis 2 un contact
ques ten?s ?Fri;s, n’hgbcrgent
plus le virus r?,ans leur m-gais
s son introduction. Cette étude

3
devra être reprise en utilisant un wccin innc i iv6 :>rGpari: à nwtir de culture
cellulaire. Pour être efficace, ce vaccin hvr
contenir le maximum de pnrticu
les virales. Des études sont d6jà entreprises
ans ce sens on essayant d'augmena
ter le rendement des cultures cellulaires par
'emploi de milieux hyyotoniques,
dOagcnts tensio-.wtifs et d.3 enzymes prct&lyti E .ues.
3O/ Les enquêtes ~pid6miologiques faites chez les
tits ruminants du S&&a1 (1968)
révèlent la prEsence dvanticcrps neutre.lisant
virus pestique dans leur séxum
dans des proportions de $0 p.100 en zone dfen
ic et de 15 & 20 ~~100 dans des
zones indemnes de -este. Ces anticorps sont %i
le t&oin d"une affection à virus
modifié :l.ciapté aux petits ruminants , tel le v
s de la neste des petits rumi.
nants (PPR)? Ce virus rourrait il retrouver s
irulence originelle et les
petits ruminants ne pourrsient .ils nés cnnsti
r un réservoir en zone irdemne?
Ce point serait & étudier aussi dans des zone
colwgiquement
semblables et si
les &sultats sont identiques, il serait souh
able de vacciner les petits ru-
minants dans les zones indemnes.
ho/ Les ruminants sauva~:es peuvent aussi héberger le virus pestiquc, leur présence
peut poser des problèmes lors de la cr&tion
zones indemnes, mais d'une ma.2
nière moins aiguë que pour les petits ruminan
en raison de la rcgression de
la faune sauvage en Afrique de IlOuest.
En conclusion, il est permis de dire
l'heure actuelle, la -peste bovi-
ne est en régression en Afrique de l'Ouest à la
e de le. campagne conjointe de
vaccination dont les résultxts doivent être con
6s par la stricte application
des mesures conservatoires. Dans ces ccnditions
our permettre la corrrmercialisa.-2
tion des viandes 3 destination de peys libres d
il est n6cessaire soit
d?assainir les viandes? méthode qui n'est qu'un
if, soit de créer des
zones indemnes, m&thode souhaitable mais qui do
compte des problèmes écologi-,
ques existant actuellement et nkessiterc
ic s&ère axEe sur l'emplci
drun vaccin inactivé, co~--&tGe wr des mesures
LA FIEVRE &WTFUSE
Virose universellement r$andue,
la fi5
e aphteuse se rencontre aussi
dans lTOuest4fricain>
notamment en IImitc-3~
l~?tat endÊnique
sous la forme d'une maladie bEnigne,
son et nPeffectant que
très peu le potentiel ~conomiquc du cheptel.
elle n'est même nlue
signal6e dcyuis de nombreuses années.
dite est-il dû au fait
que les types de virus aphteux renco
e ont un pouvoir nathcg;i;ne amain-'
dri ou bien à la faible récentivitc des bovins a
icains? Toujours est dil qu'il a?pa.
raît n&cssaire de faire liinventaire des tyPes
virus ?phteux existant en Afrique
de lPOuest et de prévoir une recrudescence de la aladic en raison de l'amélioration
de l'élevage bovin.
MALADIE DES MUC,UEUSES
Encore assez peu connue e n
la maladie des muqueuses
dont les syml-3Gmes
sont voisins r!e 1
risque de nrendre une certaine
importance à 1s suite de la campagne
en pnrticulier, en

Afrique centrale (1967) cù de trcn nornbrcuses ruTtu
s d'irz!unitE observ6es chez les
animaux vaccinÉs firent suspecter son existence‘ fa
confirmé i'ar l'isolement du
virus au Laboratcirc
de Fc,rt.=L~amy (1$&7). Si, du FG
t de vue 6~izoctologique~ les
bovins de race z6bu sont 7%~ sensibles, il n'en est as de &%.e pour les taurins
et notcr9~ent la race Nk33-.r!0
c
L7attention 3es divers services de 1'Fle
e ?oit donc être attirée sur
la pcssibilit6 dc son existence et sur la n&essitP
au cas 05 de frlquentes rup
turcs d"immunite seraient c;bser&es chez les bovin
accinfsZ d"envoyer des ?rslès-,
*
veisents aux laboratoires en vue du dingncstic
diff6
nticl. Cette recherche devra
être nkessairer-.ent com.n,1?3Ze ?n.r une enquête s6rcl
iquc Tour 43terminer In sensi 2
bilitc' des bovins 8 cette rîalac?iG., dans un? r&Sion
elle 3 3-Z identifirk.
Dans le cas où cette c,ffec-tics-? sGr?.ii; c
le ,d7cxtensionp il dcviendrsit
mke nécessaire d"envisapr la ~r6paration d'un vac
n vivant 3 Fartir de la souche
attAnu6e C 2k V.
LE COWLEXIY %UADIES DES PETITS RTJMINAHTS
Il est fréquent d'observer de nombreux c
de mçrtalit6 chez les petits
ruminants avec une recrudescence p3nd.nt la saison
Gide ou la saison des pluies.
Les 6leveurs et même les p-ofessirnnels ncn averti
ttribuent ces pertes à la neste
des petits ruminants (PPR). En fait? sous ce nom,
cachent c"iverses affections
cknt la symrtomatolog+e est voisine et dent le dia nstic d.iff+rentiel se f$ait pr
un examen n&ro?sique approfondi suivi de tests en aborntoire. Le t-lus souvent, du
moins au S&.&~al, il s 'agit de weumc+thies dont
tiolo.gie reste encore ? démon
trer"
La peste des petits ruminants existe en
e d'lvcire et au Dahomey où
elle a e-té d&rite en 1942.
Elle est due dPaI&s les recherches fait
à Dak.ar (1956, 1362: 1967) 3 ii
un virus Festique ada~t6 aux petits ruminants.
s5vi au S%&el entre 1956 et
1962 en provoquant des pertes tr?s ici:~ort~ntes.
s cette ldrte, elle n$est ::lus
rencontree d,ans ce pays, Sn disparition est elle d
à une ncuvelle att&nwtion du
virus qui ne povGquerait T~US chez
nts qu'une maladie inanparente
dont le témoignage serait la nr<senc
ralisants dans le s6rum de ces
animaux (1968). L"ensemble de ces faits tendrait à
rouver que dans les conditions
naturelles le virus pestique est ca-r?.able de subir
s mut3ions Jans le sens ii, 'une
att&-tuation~ rien lie s 'c'~)-Gse È la pcns6e qu'une m
ation inverse nvest las impossi
ble.
S'appuyant sur ces For&es, il sereit sc' r,itable de poursuivre les recher
ches sur la peste des petits ruminants en pwticul
Pays c-ù elle est en..,
tore observce? C&e d?Ivoire et Dahomey. Wtwwent
il fauirnit faire dans ces --ays
une enquête sErclogi
s ruminants au virus
pestiquc et si n&es
e vaccinnticn de ces aniwux. Le
vaccin R iti mis au
une large ZkhclleO
Un second point reste .Z Flucider :
pic?fniolo,+e des
pncumopathies des Fetits ruminants,

5
Ces animaux9 dans L'Ouest. Africain,
Dendant la saison fraiche
dqaffecticns pulmonaires (pneumcnies, bronchop
et ?1~=-03e~onies) u.uL
certaines annees , sont les causes d?une mortal
rtante. L7F$tinlogie de ces
l e
prophylaxie est impossible
.
pneumopathics étant inconnue ?i l'heure actuelle,
et il en r&ulte des Tertes &onomiques sensib
cnséquence 9 un sujet fie
recherches a 6t6 6labor6, visant B 6tudicr les
e
l"/ Recherches étiologiques
Essais dqidentification,
ltés dans des fsyers
infectieux,
de 1"agent patho$ne res:onsablc de ces
insistant tout Dar.;,
ticulièrement sur le r6le aue Fourraient jouer les
ckettsies ou les gros virus
pneumctropes dans lv6tiolcgie de ces maladies.
2'/ Recherches 6yidémiGlGqiques
Elles ont pour but de dénombrer les foyer
03 s6vissent ces affections,
ainsi que de cGnnzître l'extensicn et la gravit;: de
a maladie. Les recherches de
l'agent 6tiologique aboutissant, ces enquêtes pourr
t être ;3cubl&s par des enquê=
tessérologiques,
3'/ M6thodes de lutte
La connaissance du micrGorqsnisme
resrons? l e de ces affections permettra
Eventuellement par des recherches de laboratoire,
les moyens p-ophycl
lactiques et th&a>eutiques
les plus efficaces,
LA PESTE PORCINE A?'RIC.KU'TE
311e 9 dCcir$ les gros Clevn,gcs Fortins
Sénégal entre 1959 et 1960:,
elle a Continu$ à s&ir à l"iitat end<mique jusqufen
964, DcFuis cette date, elle
nia plus é-t6 signalée en raison de la discariticîn d
gros trcuyeaux. L'infrastructure
actuelle du laboratoire de Dakar ne ??ermct
d'envisa
r de recherches sur cette affec
tion, d"autant @us que d'im~ortnntes EquiTcs, :nG
ent en Afrique orientale et en
Espagne, y consacrent twt leur temps, Il est n6a
ns essentiel, dans lPSventua-
lit6 d'une relance de 1;élevage porcin, de tenir
te de son existence et de ti=
rer parti de +US les travaux actuels et futurs r>
es & combattre cette maladie,
t

6
BIRLIOGRAPHIE-
ROBIN (P,) et BOURDIB (l?.)(1966)
a lbte sur 1 ?ac
m, du sulfate
r?e magnésium et d.u chlorure r3.e mg&
.
adapté iiux cultures cellulaires,
I.E.M.V.T.(1965) -- Recherches sur lî persistance
i
rÉfrigérées povenant de hovins ,attein
I.E,??.V.T.(1967) =- Laboratcire national c7e 1'El~
sultats de lPex$rience VP/VB concerna
tiques par le chmffaqe m.~ bninmarie.
I,E,M.V.T. (1968) i Labomtoire nstionrzl de 1'Ele
logie des viades Chauff$es dans le bu
liminer le virus de la peste
bovine, Rappcrt préliminaire.
BOURDIN (P.) (1968) id Durée de l'élir~in~tion c?u
nisés avec un vaccin inactivG,- Rev.El
BOURDIX (P.) et BERKARD (G.) (1968) - Aplicdic
cinétique ;i. la recherche des anticorp ne
bovine chez les bovins, les ca-grins
e t
trop+ à paraître.
BOURDIB (P.) (1966) 'I L?borsl,cire national 2e 1'
BOURDIV (P.) et %e ?!ONWER~CfQlBON (<T.) (1967) .1 NO
vaccin imetiv~ contre la peste équine, -
GARDADJ3NXC et LAId%?JF (19'rZ)
.. E+prt rnnuel i!
LAURENT-VKFI'IER (A. ) J%.e (1967) - Asgects 'biologique 4e 13 rwlti~lication du virus
de In? peste des petits rminsnts
d'Ctuc!es sup&ieures de zûnloeie.
MORMET (P.), ORUE (Jo)
: GILBJ-FT (Y.), TEIERRY (Go)
sow Ekxladcu (1956) - L,2 peste
des petits rminmts en Afrique cccide
la peste bovine. Rev,Elev,~~ed.vét,P~y
.
J?ROVOST (A.), ROGEL (Ko)? BORFEDOII (C.) et
queuses en Afrique centrale, observntions
liniques et +izcotologiques.
w'II
Rev.~lev.K??..v~t.Pays trop., g, 27 h9
GILBERT (y.1 - Laboratoire naticnnl Ce l'r