4 INSTITW~SDEmHwMEs e AGRIcoLEs...
4
INSTITW~SDEmHwMEs
e
AGRIcoLEs (I.S.R.A.)
MEMOIRE DE CONFIRMATION
Par Dr. Arma GUEYE('))
SERVICE DE PARASITOLOGIE
Nov& 1980
(WC) Labmdoire naticml de 1'Elevage et de Recherches v&kkahws"
B.P. 2057 - l%Km-w.

CURRICULUM VITAE
- Recxut6 au L.N.E.R.V., le ler janvier 1977
-Stagede2rmis~1'ILRAD(févr"mwws),pcurune&udesurlesr&tbdes
dediagnosticdestzypamsaniases
-Juillet1977 :obtentimdudipl8mdeIbctxxlatvé~~
-StagedespBcialisat~nenEMonologien$diobleetvétémnaireàl'ORSTOM
de sept- 1977 a octokve 1979 :obtentiondesdipldmes.suivarrts:
- D.E.A. ‘d'Eh4mmlogj.e n&icale et v&kGaim en juin 1978
-DipXh?ORSOMdfEhtcmlogier&dicaleetvét&inaire
-Auooursdecette fanration, jtaieul'occasicnd'effectuerdeux
s6jcn.m
(en 1978 et en 1980) à l'Institut de I%&cine tropicale d'Utrecht (Ibme)
.
quiseconsameaux~ies~
parlesTiques,mtamentla
CcYKlrime et les pu?qplaanoses
- stage à l'ICIF% en 1979 pour une étucie de l'kologie des Tiques, et des
techniquesd'&vage!eces&ariens
- De narremlke 1979 à ad!t 1980, stage à 1'Instiwt de Zcologie de -tel
pour une étude sur l'épidbhlogie et les métlmdes de diagrmtic des
~siosesarnsiquela~~tiond'~certificatde~rtOlog2e
atquel j'ai rhussi
- CIhdwr à l'essai du ler juin au 30 novemtn?e 1980.

TABLE DES MATIERES
---I-"-----l
1-GBWAKYB
a) la forme foudmyante
b) la form aiguë
c~laformfrmte.
II-REPARITrIQNQxmwIQuE
In-EPIm0m
aH.eshatesti&
b) le vecteur
c3 Maintien de la Riclœttsie dans la natm2
IV-DIAGNOSIZC
V-PERSPECïlMZcB:REXHERCXE!3
1-GEXRAWB
II-REPAKITMoN
-QUE:
III - EmmoTIoI13GIE
a)H3tesvertM
b) H8tes in-rés
c)L?sréservoirsdevirus
d) P&iodicit6 de l'apparition de la nraladie
l . ./ . . .

I N T R O D U C T I O N
~lapathologie,lestestsd'acaricidesoonsti~tlasecandeactivi-
tédansnompm~de
I?echdm. Nous présentons dans œ lI&mb quelques
r&ultatsobtenus lors d'exp6riemeseffecth6
surdesbovh debrégiondes
Nia..
.:.

I&re PARTIE : LES RICKETTSIOSES
t
I
*
. ..

- 3
LA 'CCMDRIOSE OU HEBM=
.
I- GENERALITES
Frwi~Rickettsiosewimale~
et&alemntlaplusgrwe,la
.
tIkAmmeestunetie
infectieuse,imculableetmna&agieuse,~~
une R s i e @wdria mminatium (UNDRY 1926). Elle tire son nom de Heart-
water d’une léeici cxiwctéristique, souwsnt observée a l'auto@!, c'est-a-
dixeucwp&karditeexsudative.E.lleestsp&if~~
&sIWinants,etelle
esttnanemiseparde8Tiqures.
c
b) &a--
l
C'estlaplus fréquente,elle débutepamme~ . Letableau
d-hi-q= est dominé par des troubles sm.rvwx chez le muton ou par une entéri-
te~lesbovins.Dese~~~peuvlentapparaîtreparfoisauniveaudes
partiesfinef3.
c) La fom2 fruste
- - - - - -
Apartunerhctionthemi.que,on~peude
signes cliniques. Cette
f0nne se te souverltparlaguériwn.
. . . / . . .

-4
.
certame sur les popiLati0ns des vecteurs et, par cons-t, sur l'incidence
delamladieetsonextensh
. . . / . . .

-5
Seloï~ NEXT2 (1939)jl faxhait amsidkr tous les Rmînants coum
x6captifs;seuleleursensibilit6est
susceptibleck~~~ Var&ions.
FWmile8 animwxckmzstiques,le~ Se&lf3 le plus sensible,puis la
Chi%e et le Boeuf, La sen&ilité du Chamau e8t suspect& par KARRAR (1960).
selon CURASSON et ELFY (19281, le Boeuf ~HZ. se.~& pas rkeptif en Afrique
de l'Ouest. KARRAR (1960) rmte,lms d'une $$zootie survenue auSowIan,une
gFande sensibilité des Ovins et Cagxrins taMis que les bovins vimtz côte à
&teaveceux~senbl.mtmmifesteraucunsigne.
UILRBEX (1971 a) au con-
~a~la-~éMturelledesbovins.En~~l'insensibr-
lit6~ed~~?~0vînkn'estqu~la~6quenœ
d'uneiummi.t6acq~e,
.
CXU?,hJIl?Zinfectian~ dOeaWiananir;B*t&peutf&rmite
un
état i.Tmnitaixe uil.wbz 1931, !m.rz 1939, NEZTZ et ALExAma 1941, 1945
et1947). celaest~~parles~~uxpl~r?écentsckKARRAR
(19601,de
IWESSIS l970, et de m (1971 b).
Ooncernant leS nmaruaits GàUElgS, NEITZ (1933, 1935, 1937) d&mktn? la
YkeptiVit~delaDarralisque~~~usalb~)etdu
Gnou (Camchaetes
g$. Ap&s um infection w&,ces aIlimux n'ontr6v6l6aucunsyrrg-
t&necmqut?Q~t~,quoiqoela~
duvirusdanslesangeot
été diiacntrée par unz sub-uloculartfon à des rfmtons sensibles. cURASON (1928)
atemti4 aussi.,smis Munement, l'#wculation exp&hmtale do. Gib.
I
hapi3&& (-&~US scxiptxs~ #de la "biche cochon". Onpeut tippm&er
1’inBen8ibilité de oes animaux ~celledbziteparILEM3BAIIE
(1977) chez des
~~~et~bovinsa~~~~.~~nessmblepasliéCr
lref3p&ou$ larwx,mais @lmmtaufa.i.t quel*animlaeuounonuncon-
I
tacrti,mmhntavrxleglurahe~
I
. . . / . . .

-6
.

-7
nynphe et adulte, les tiques ont besoinde.se gorgersur 3Mtes : une
pWd’h&tese manifesteaustadeadulteetmobserveunpar&tism2
surun~~uçrédui.t&~~.
LthMevertéb&re@5senteunbmz4seruo~,s'il est capable de sugporter
unelongueînfection,faxwisantainsiunecontarrrinatianB
vwtuelledesvec-
te-. L'~téconf&&paruneinfectimà
R.mminantiumest une immité
àprQrPlltion*banirmwr
prhnissontdespxteursdegemxà.NElTZapu
détecterc!esgerares~un~~joursaprdsla
gU&iSO&tandusqUe
lIX!WEH et LESTOQUARD (1937) affiment que le %.ms" persiste au moins
105jaurs~LaguQiscaietqu'il~~~~lesoellllles~
tzM3iale.s. IIBQ&UE (1978) mpporte une infectiosit6 du sang 40 jours après
La~.Ainsilesaninram;àlasuited'~~ieinfectionaiguë,~tporteurs
ouvinrspendantLaielcngue~,quipeut~prr>longée~~~l'occa-
6i.m d'me rhfection.Cckte~&
l'infection, associée~umppulation
myemedetîques,est suffisantepourperp6tuml'enzootie.
~I>cbdidésvectetlrs~~ti~tlesecond~~irdelaRickettsie.
~~lalongévité~cfiacunedesstas~~jeûn:unanpourlalarveet
c@nzemispourl'adulte
( RADQWISON, 1970), le gexm est ainsi disponible
pendanttoutecetteptkiodechezynetique
infectée.D'autmpart,nEmrsiune
staseinfectéeseeprgtssur~animafrk~,ellenepwrj.'passoninEec-
tiosité. Ainsi1'absence de tmnsmissian izmnsovarienne est mgxnsée en partie
parlagmndelongévité
de latique,chezqui,sCxihla-lmmmissiontrans-
stadialesepmduît.
l . . / . . .

iMC!#XN (1931) &rit une tdmiqye si@.e de mdkemhe des cowbria SUT
desf3wtisclel'~desdif~vaisseaux.cefutla~~d@chow
pourlediagm&icdelaCbrdrhe,jusqu'8ceque~ (1945) ?Ix-mvat
tlM!~plusti,CO UYWmb?nt utiiis8e lmirrtenant, consistant en la mcher
chedes~~~iessurciws~is62cortex~mdieenMisseaux;
S5GEUER (1980) mtaupointunete&niquederécultede lan~~ti&eoé&&ïk
parle~occipital,oequipermetd'~~t~letriavail fastidieux
d'ouvertwx
de la boXte cxmime.
LaE%2hembdeRi~sia~~darlslesceuulss~~~
&lapamiintemedesgros~seawest
souvent décevante, d'apS!s RO@SE-
Urr (1953). Sur- 13 cas de la xd.adie, il n'a pu rwIztre en evidence le pamsite
qw 3 fois.TandisqueuI~'-~19?~~~laflabilitédu~~is du
cortex -.
La~~mkthodédediagnosticduvivarrtdel’animslestlasub-~-
timàdes ruminants sensiblestelsqué lebbutcrkoulaCNv~~.C'estme
r&Ao& odkeuse, et elle demande du teqs.
queleshnnd'rrmmwX hypemmm n'a pas d'effet protecteur. Du PLEISSIS
(1970), en se fondant sur l'absence d'arttiaxps humxwx dkelables a l'iml-
nofi-œnce irldwae, a3nclutqw21e~antiaxpsnej'2uent prW&kmmt
pas unr61esignificatif&~~ la&fenseirmimita~.Letestd'~tij.naticn
en t&c mis au point par RI!XE Cl962) pour 1'Anaplasmxe et appliqué au dîag-
mstic'delaCbwd&separlSEMXUW
et BLMWUIIP (19761, ne fait que cmfb
œquelesp&c&knts auteurs mt&jZi amst&,a samir lemnquede Sp&ifi-
cité des antî0xp fcm5s lors de la z$actim B l'înfectia~

a
- 9
.
V-PERSPECTIVES DE RECHERCHES
Ehse~f~aux~auclesplus~s,la~~e~survie
(peut&re%ltiplhtion) delaRickettsieencul.ture
cellGlaireestckî3
jour8 bJCC&VAN 84 UILENBERGsouspresse).AudeBdecettepMode lescul~ ,
nesontplw3viables.
11estindispensableded6teminer
l'influence&cha-
/
cundespaxmhxsbio~q~pouvant~tianner
lar&&tedecesculimxs 1
1
Iz8es8ai8 dediagmstic: s&ologiq~seso~tsold& jusqu'ap&ent,
pardesB~~1~~1'ignoMncedaris~~~eonse~,ccricemant
la natuxe de 1"3.nmnité&veloppée lorsdel~infectionBCmdriannninarrtium.
~s'accarde~~ractue~ementl'hypothéseàela~~~~e~la
Yi&ztion ~~.IR6effortsdevraierrttendriealorsbladém3ns~ion
delanaturecellulajre&ce-tie
i.mmi~.Ainsi~~enca8&8uccè8,
appliqwr le test cutd dan8 le diagnostic.
l
?
Id priorité 3 lz~&le on doit s'atteler,est la m@er&e d'unetithode (
dmmmhtmn
1’
.
efficace.Laméthobedel'infecticar8uiviede~temerrtn'est
i
pas appliwble~ unegrande échelle,dt~lan6cessit6
demttre aupoint
i
i
d'autrw&thodes.
C'estlaseule solutionr6alistepourlapmtectiondes
ani-
mauxsensiblesen~d'~tie,carletraitenrentindividuelestsarvent
taxrkif,etdansles conditions ac-hklles d'élevage ilestillusoimdewoüioir
se~d'unef~&finiti~destiquesvectmces.La~isat~&e
cesessaisd' imnhsatim sera encore beaucoup plus facile, si on réussit au
p~lableIss~~sdelaRickettsiein~~,oulepassagesUrdes~~
I
de~~.Dansla~i~de1'2tpp;licatiandel'imnausationàgrandf
échelle,ile8tnécessaire
d’&tablir lasimilitudeouladisparité antigéniques (
/
/
. . . ,..
I

- 10
.
errtrelesdi.ffé~~SOUCheSde~lil.
ALEXNER (1931) et KARRAR (1960)
ontremarqu5medif~ant~~parfoisf~le~dessouches&
leurpays respectif. VANWINRXHOFFet
aes ml- h3cxts prtsse) d&mn-
lIm?ntparmutie imdt~cmiséecoaplète~des~duNigeria
et deuxsomhs d'Aî?iqwduSud.
Ils n'cmtobamk aucune difféémtigé-
lIiCp*1eS c2qanhm dans le ce.meau,le~etlestiq~.~nous
sempossibledeccaçarw
l'mti&ni.cit~ de ces souches rCg&kms et sud-
afmo”ine6 avec celle des ses s&w que mn3 &zchrmS.

LA RICKETTSIOSE GENERALE BOVINE
OU EHRLICRIOSE BOVINE
--w---m---
I - GENERALITES
Selanlesdescriptionr;Mpportéesparles~f~tsauteurs,la
.
l
~~bovine~Ehrlichiabovisrev&tdepuisl'infectionimppmmte
jusqu%mcmmifestaticms
cliniques d'oxxkw nerveux, des W &&s
UXNXlDl et -AlU), 1936 ; GIRARD et ROUWXDT,
1945 ; IUOCHE, 1965-1966:
OIlpE?UtObS-:
-uneforrne~:~eSài8j.~synVt8prrrleplus~~~iqueest
le sigmdel*weille.
&ur5tamkùkim. L'uneoules &uxoreilles peu-
verrt&xzatteinks,el.les
sontgmfl&setmbattueslelmgdelarégion
parotidienne. La t&e est penchk sur un a%! et agit& fr+mment;
. . . / . . .

- 12
III-~
“ar’- HT)tes -
L'esp&cesensiblepiwexcXll~BEhrlichiabovis
estl'espècebov~
chezquisemaniféstEntalafois~~~Ertlanwlnlie.~~~~est
6galewntdceptif,mis ilestdns sensiblequeleboeuf GWATIENet
LESOQUW, 1937). RIOCI% <X966) a décrit au Séndgal une rickettsiose g&é-
raleduFbm,oausée selonlui~Ehrlhhiabovis, et il affixmquel'in-
fectimlatenteestpossiblediezleRmz.
SelonDcNFaIENet~
(19431,dans laRidcRttsiosegc'nQaeduPorcyles Rickettsies sere~uvent
.
aussibiendi3nslesm#wcytesqUedans~@SCe~uleS~
es. Pour
l'infectica décrite par IWXXE chez le Rxc, les élbents ridcettsiem sont
.
~~~dansles~es,oomneEhrlichiabovis.poUrplusde
~~,ila~tfallurCSalis~~~p~ssiQn~auboeuf,et
..* / . . .


- 14
.
typed ~imnaù-t~~~~~u)lcsRicloryttsiosesestuneinmrnnutéde~-
tien, c'est+dh une i.mmM cA.nfectie~.
Le sujet pS&mi reste par-
teurdegernrs(~etuEsroQuARD, 1937; PARRCE, 1943). L'accès aigu
estsuividlune~persis~du'~'ldansl'~,aumoins
lO~iSS@lOn-et~ (1937). Cette infection fzhmnique peut
ama!itxe&spériodes
depmlifémtimidug~lors destmssoudemla-
dies intBes.
LVétud$sh &ptivitg et de la sensibilité des RlJlh3ntS SdUVdgeS
,
permettrâit & mdifier peut- les limites actwlles de l'$&démiologie,
qu*onaplutôttendanceà
focalkerdanslecxxclerestreintdes
animaux
-*.
L~infect~chmniquedcmstiqueouhen~l~ sauvageconstitue
.
dom le l6seJ.wiroiivientse~
Aa~guiestleswndmaïuon
de la c!lwne épidé3niologique.
Depuis les tmvaux de IXXWTIB et m (1936 a, 1936 b), la
oonoept~~ralementadmise~~~lerraintiendesEhrlickia~les
populatic#rsixodidiennese.stk~detransminsion~~.Cette
~tibn~uLtedes~~~sun1'Yuxxllatianauns~debroyats
delarvr?s&~.~LATREILLE,1~,nxueillies~la~ture.Ils
a~t~Ehrlidriacanisl'infection~~e~siennequis'en
suivit. La
validité& telles conclusions doit être remise encause,carcesrrrênrrs
auteur‘s etPLustardPEI;TMWet~~~~~l~l'infection
du
chien et des tiques par Rickettsia comri et d'autms agents rickettsiens.
WINGet PHILIP (1966) ainsi que GIWOVES et mllabmtem(l975) furent
incagablesder&liserlatmnsmission~~
d%hrlichiacanis.
Larecherdzed'meinfectiondesovaims
par SMlYX et collalmmtews (1976)
a été r&gative. MAC L;MID (1936) -W chez Ixcdes ricinus la tmnsmission
transs~ed'EhrliChlElphagrxytopki;lia,esp2rcep~d'Ehlichiabovls.
Ilmteque l'agent pathogène persistechez lastase adultemb2si lanym-
phe se w sur des ilmimaux 16fmctaires. Selon ses observations, les tiques
a jeOnsemblentper&eleurinfectionaubout
ckl4mis.

- 15
r(esprîn&ales ép~rrapporteesenAfmqueocciderrtales~~-
nentà lasaisondes pluies,mmmtohabondentles
Tiques (Oet
XXBSEZOT 1945 ; RIOCHE 1966 ;). RIWE mte également au Sénégal quelques
casenfévrier
aumnmt&l'~simdes~esd'~lyarma.Ainsi
l'apparitiondelamaladie~~ideavecla~~~l~~ti~de
Tiques atteignentleurpic etoùles animux, à la suite de longs mis de
sousal~titim,sorrt àbout de force. L3lnisèrephysiologique des anirnzw,
associéeàla~ser#3ed'une~e~~àlvecteurs,dansuneaire
d'enzactie,constitwnt&s
cwxrdj;tkms suffisantes pourl'explosiondela
-.
IV-DI&NOS!t'IC
A l'exception du "si.gw de lfod.lle", l'Eh&chiose bovine ne pkxm-
tepasdesynptbmespatho~~~évoqueràeuxseulsla~~e.
Ilyatmegmn&msse&4anceaveclaMdriose,aussibienaupointckvue
cliniqueque lMcin& kmde dediagnosticle plus sOrest lamise enévi-
dence~inclttsions~t~iquesmrrdesf~~isde~,oud'~~in-
tes d'n (fig.2). Dans 1'FMlichbse bovine les auteurs s'accotient à
~~la~tédes~~icaìsdanslesang:pé~~~~~pendant
la pIlase f6brile WITH, RISTIC, 1977) . . . Id ponction des poumms ou du foie
offreplus dechmced'obtentiondemnocytes
panmités.
Pwrum &udeépizootiologique,tiestnécessa~
defaireappelà
lashlogieafinde diagmstiquerles infections etétablirlapr&alence
delaRickettsiose. Lafixationducxm@mznt~urrait~~
uneméthode de
diagnostic. Lam%hodfz la plus z-&andueactuellmt
estl"-fluorescen-
ce i.ndbmte qui a été utilisée par RISTIC et ses collaborateurs (1972) pour
1'Ehrlichiose canine.
Cepencht,toutes ces méthodes séxologiques nhessitent des quantités
suffisantesd'antigène,que seule une culturie intitm de larickettsiepour-
mit fournir. La culturwz dfEklichia car& dans les mmcytes a été réussie
par NYINXI lhz(1971). Il est ainsi permis de supposer qu'il serait possible
d'obtenirunemltiplicatim
d'Ehrli&iabovis dans des mmcytes invitm.
. . . / l . .

- 16
La réalisation d'un tel objectif facilitekit gmnckmmt le sé~tic
& 1%hrlicb.iose bovine.
Plusieurs points restentmcore 3 -concernant cette Ricket-
siose. L'épidhiologie dans son ensemble nhessite des investigations aussi
bienauniveaudelax$xwtitiong6ogxyhique
auSérGgal,qu'auniveaudes
diff&xmts amyosants ducycleépi~~~q~. La d4Zmmtmtion des espèces
jouantuntile effectif dans latxmsmission,smunepriorité *les
thèmes de recherches. On aumégalemnt3 pr6ciserchezle vecteursilfin-
fection se tznmsmt d'une stase a une autm ou si elle est mintmue au
coursdesgk&&ianss~ssivesparpas~~en.
D3ns lamesure dupossible,il semitint&xssantde
connaître le
tile que pmrmient jouer les animaux sauvages dans le mintien du Virus"
dansla~~.cette~peut~fac~t~,sil'cnmetaupburtdes
techn.iquss de-tic pI.us sensibles, n3tammnt par la sérologie. Grâce
au test de fixation du corrplhnt et b 1"3JralmofluoreSœnoe indirscte,
ai amîvempmbablementà mtelbut. @endmt,il faudmitauprhlable,
r&ssUrles cultures de ces rikkettsies invitmdansles cellules monu-
clées. L'avantage de œs cultures c'est qu'elles sont plus économiques, elles
offkentplus decellules infeot&setellespemrttent
d’kviter l'entretien
del'~~~sur~~~~.Laculhtreinvi~dimslesmsrto-
cytes a &6 rhssie pour Ehrlichia ca&. L2t mise au point d'une technique
pourla~tiplicationdes
Ehrlichiabovis invi-tm estthkwiquemntpossi-
ble, sionsebase surlasimilitude & labiologieckces
deuxespèces.
La rf&Dxise de la culW de ces agents rickWtsiens ouvrira les hori-
zons sur UzyI nouvelle forum de lutte o3ntm cette zomose, c'est-à-dire la
ptiquedel 'imxmisation des animuxtrh sensibles en zone d'enzmtie.
Cettevaccinationpourraéventwllerfmtse faire selon 2 procédés :
- infectionsuiviedetrai~tàlaphasefile,
- ou une jmmmisationàl'ai~ de souches peupathgènes ouà virulence
atttie.

- 17
R$WETTSXOSE OVINE
OU EHRLICHIOSE'OVINE
.w-----ew-
Aupoirrtde~ieclinfque,elleestcaracté_mskeleplus
souvent,parune
&ulutimtr+s mpideetfatale
(SQiULZ1939). Jks axùmuxqui&aientappa-
rwmmtenbonétatlaveille 60Pit~~snrìrtslem3tin,parEois~to~
sepasseendéKIx-en~(~,
1942).Onnotecicemonrerrt~
trmblmts, l'animal a les yeux exxbit&i et une texp6rab.m de plus de 4lOC. )
Des~~iespewentég4LQlwlntsenrnnife~~.Dansd'autrescas,onaune
:
6v0luticmmins brutale,l'animlpx&enteunaccès
pamsitaireettk~qw
2Luipeutiitxleauividtuneirzi~~1duaaïirple,avec~~~e~~
(WNATIEN et Lzzmqwa, 1937).
t l,
A l'autopsi~les lésions susceptibles d'êtm ?zenconds sont de l'hydm- \\
j&icaMe,l*~n3x,ltascite, uneh&mmgie & l'en&ca&2 et de
l'+karde,delacmgestionetdel'oed&dup0umn.
I
Les premiers a de lamladieont&émpportés dubassinméditermnéen
Cttnquie, Azghie) par m et IXlWTB4 (1936). En 1939, elle fut décrite
parSCWLZenAf%ique
duSud. Parlasui.te,CWASS@J
(1941; 1942) observe la
u&tdieauS&égal surdes&tisAstm?can-Mmre
import& de lakku&anie.~u
cmrsd'examns
~itologiques,Ebrlichiaoti fut 3rencontré quelques fois
auNigétioif il estcmsid&6conmnonpatk~~gène
(LXF'LMGetlI,E$D~
1977). La Rickettsie de l'Afrique duNord, égalemnt, ne poss&le qu'un pouvoir
~~~~ti~tfaibleetcaur;epeude~~alité.
Lapx4kence à Ckyland'unerickettsiese&lable
à E%rlichiaovinaaét6
rfmtimméeparSWXIWD&etJ~
(19671, mis fson identit6 r&lle rtzste
à établir.
. . . / . . .

C1est~ affectimqti serhleassez sp&ifiqueaubuton,les Bovins
et les caprins n'étant pas affectés WBULZ, 1939).
b/- fQ)te invertébré
L'identitcc des Artlxmm vecteurs nkt pas cmnw, le seul objet
d'&udss~mtn?port& demxraactuellement:l'~tevertéb~,enl'oc~
lePbutcmLr!r6lebe~irque pcmmaht jouer les Owins est dû a l'état
& prhamitim que leur cx3nfère me infbctim antérieure (PARROT, 1937). Selon
m et llOM!DB (1936), 28 jours aurmins après la fin de la réaction
themique,des Rickettsies sontencorevisibles dans le sang. Cetétatdep&-
mnitimpeutégalemntSizemi.senévi~cepar 1aspXhctomiequie~
une rechute.
kpWlh?CkS A&mpodesvwteursdemmeentier,caril
faxhi
d'um partidtmtifierles espbes jouant, r6le dans le cycle épitilogique,
d'autmpartbluci&rlaqgesthck ladurhdeleurinf~nencas de cm-
taorcination.b.découvertedutyFede~sionquise~echezl'arthro-
. . . /
I
. . .
1'

- 19
Les sujetspos6îbles ckI>BcherdlE?s
!
ont déjh été zibods cbn6 les
l
paragraFhesp?r6c&ents,etonpeutles~sunw,ainsi:
j
cVhmînationdes
espkces ~~Set~~dele~écol~,
- réalisation de milieu de cliI.ture paul Eiu?li.chia csvira,
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25 PARTIE : TESTS D'ACARICIDES

TESTS DE DEUX ACARICIDES
LE DICROTOPHOS ET T;E: DIAZINON
I)es tests destinés 2 évaluer l'efficacité et la rémanente de deux
acamcides : le dicmtophos (4) et le diazinon (*) ont ét6 effectués sur
des trmupea~ élevés en milieu paysan dans la z6gion des Nîayes. Selon le
prvtocoleadopté,ChaqueproduitseMtestépenc~tLa
saison sèche et pen-
dantl%ivernage. Onaumainsiuneibée sur les effets de ces ixcdicides
sous des cmditims étmlogiques différentes et sur les niveaux d'infestations
quiconnaissent&s~~~oarssaisonni~.Acause&certaines~n~-
tes, chacun de ces produits n'a 66 test6 qu'une fois, au mis d'octobre 1979
et en septe&mz 1980.
X/ -Evaluationdudicriotophos
a/- M&&ielet m&hode
----a------
L~alftaasroudi~t~estuncomposéo~~dontladénomina-
ticm chimique est le 0,~dimhthyl-0 (2-dim6thyl car?mmyl-ldthyl-Vj.nyl)
+lOSpbt@.
Ltamrîcidees-t cmnditi& en petits flacons de 1OOuil de mrxentri à
lOOp.100. Al'usage il estdiluk a une -Wti.on de OpSp.100 soit 10 ml
& produit pour 20 litres d'eau.
Ies bovins utilisés pour le test sont aunor&= de 298. Ce sont des
Di.akaré adultes de 2OOkgenvimm,ils
scntr&artis dans 3 villages de la
région:Diaksao,GuendoufetNiague.
Le trwitemnt s?est fait par pulvkisation mnuelle et a nkcessité 17@
litres de dilution.
M cci@xge des tiques est fait avant la pulvérisation. Les tiques sont
ensuite di!bonbrées Gheururs et 24 heums après le traitement. Les contiles
de ~smteffectues
au4è jour.
. . . / . . .
~------------------------I-I-------~-----~--,--,--,,--,--,-
-d--s------
(+) Dicro;tophos sous la c%$mhattin d'Ektafos et diazir-m sous la dkmmination de
I
Neocicbl,pmduits de CIF&+GELGY.

- 29
b/- Ekwltats
--m-e--
Ils sont portés sur le tableau1
1
I
Nbre de Nkx de tiques
Nbm de tiques
mm &ntdle de 3Srra-
Villages
-
I bovms I avant traitement ]mrtes 6Haprès tagede
rmce au 4è jour.
l izt?aitmt
mrtalitéap&sttitemnt
I
Nbrede
!i rhfes
tiqzs
zations
A
B T A H T
r&nfes-
tantes
A= 264
ilenhlf
7 7
1590
819 2409
1369 819
2188
w,82 % H ~451
29,68 %
----+--
A = 142
1 103
1 6421
37211.0141 588 / 3 7 2 1
9601
9'+,67 % H = 177
31,46 %
1
I
I
!
!
!
!
!
IT = 319 1
1
r
A = 156
NIA=
118
843
3 1 8 1161
784
318 1102
94,91 % H = 447
a,93 55
T = 603
A=Ar&lycmmi
H=Hyalarmm
T=lWaldestiques
LE pourcentage des r&nfestations est calc& parrapport aurmkm de tiques
comptéesavantletdtemnt.
Avantletmitemmt,on dénombre sur l'ensemble des animux des 3 vil-
lages y 4584 tiques caaqpsées exclusivement d'A.variegatum (3075 C?et 0) et
de Hyala truncatum a-9 d'et 0'.
6heures aprhletmitenient,
4250 tiques sont mrtes. La mrtalitii
survenue dans qes 3 villages varie de 90,82 % à 94,91 %.
24 heures ap&s le traitement, toutes les tiques sont mrtes.
. . . . / . . .

II/ -Evaluation du diazinon
a/- !4&ériel et n&hode
----I-----------
LeHéocidol ouchlorwréthi~estunurgano~s~réde &mm.ination
chimique 3(4-chloru-2-~~yl-~yl~-l,~~#yl thiourée.
Il est conditionné cri fCLacmde1OOnil. de la solution a SOOg/l. Sur le
termin,ïlestdiluéàmism
de 30 ml pour 10 litzxs d'eau, soit une
concen~tion d'utilisation de 0,18 %.
4OIkiab& choisispmni.lesarkimuxlesplus
infestés sont divisés en
2 lots de 20. Le premier grwpe est celui des témins, et le second sert au
test. LES 2Obovins sont traités parpulvérisathnm3nuelle
enprenantsoin
demuîllertoutesles
parties ducorps avec lasolutiond'acaricide. l%ur
tout le test 120 ml de Nhoci&l et 40 litms d'eau ont été utilisés, ce qui
faitummyemed'envimn 2 litresparaniml..
Avant le traitement, les tiques sont cwrrptées sur les 2 lots. Après le
tmitment,un amptagequotidienesteffectuépendant6
jours,surles ani-
maux traîtésetsurlestémins.
b/- Rihltats
-cIcI---
Lestiques vivantes dénonàrées sont portées surletableau2,tandis
quele gruphiquenms indiqu8l'évolutim&s
infestations sur les 2 lots àe
bOv;ins.
Tableau 2
Nbm de tiques mJ*
2kj
ws
avanttmite- Ly
.
3è j. 4èj. 5è j. 6è j,
IIIMt
.
TélTQin
1825
1897 1966 2150 1951 1859 1776
1
Sur les 20t&nains et les 20 bovins tMités,m apu déncnrbrer respecti-
vemnt pw? chacun des gmups 1825 et 1827 tiques avant le lx-ait-t, ce
qui fait une myeme de 91individus parbovin. Cetteabondmce des ectoparw
sites est ame d'une plus grande diversité des espèces. On observe
.*. /
.,.

-.. -* Lot témoin
- Lot trait6

- 32
la- d'A.variegatum,deBoophilus .'&colomms,deHyalom~~~trunca~
etdeplusieurs espèces de F%ipicephalus. L5sMdyCsnmS et les Hyahm sont
cependant les espèoe8 -es.
En se &fht au gmphique, m constate que 1 'effet léthal ne se
manifeste pas d'eh&. La mrtalité n'est que de 55 % aprh 24 heures, elle
atteint une valeur de 86 % au 3k jour. Audelà de cette périmie jusqu'au
sèjour, le po~tagedela~~seraaint;ientau-dessus de 80 %. Cette
&bticm est de 82 % au 4è jour, de 80 % au 52 jour et de 82 % au 6è jour.
LIEkt&os nmifeste &s la 6è heure une activité acaricide assez net--
te qui devient crxnplète au bout de 24 heures, avec une mxtalité de toutes
lestiques. lax6Rlmmm est par contre trb faible. Dès le 45 jour,nalgrG
le faible niveau du parasitisme en cette pS.ode (en myenne 15 tiques par
bovin), les &ux ~truuvent un w de 3Gnfestation de 30 % à plus
de 5O%,Cequiest unhandiCap~lfUtiliWthdeCet&eidedmsles
mnditicmsoQsontélev&
ce6 Rwins &sNLayes.
Le Néoci&l n'a nmifesté le mximm de son efficacit& qu'au 3è jour
cmrespondant au parzisitismz le plus faible chez les ixximux traités, tandis
qu'au J&E n-mm.nt,sur les tGnrS.ns, on a le pic d'infestation. En an&ysant ks
cou&es, on note une faible rhfestation à partir du 4è jour, et elle se
&tî.ent ainsi jusqu'au 65 jour. Sur les témins, on note une diminution pro-,
gmssive destiques,dhepmhblemntà ladéfixationdes individus gorgés.
Appliquésurdes surfaces inertes, le Néocidol mifeste une activité
hdicide pendant 15 jours (LJ et al, 19761. La &mmce de ce wt: en
pulvhisation sur des bovins titenus dans les cmditions trandition&les
d'&Lew, c'est-à-dire exposés ;i toutes les interies, est relativemt
faible. La amcwtration de 0,18 % que nous avons utilisée, n'a pas ent-r&-&
une mrtalitg complète. &S résultats cCXIfh?mnt peut-être les observations
effectuées par WIKHO (19571, a SMG.I? que La Chaleur et la lutni& solaire
&duhnt llefficacitk et la toxicité du produit. selon LEGS (1956) par contre
la @kkisation du Nhcidol à l'étable dxme pmtiquemnt un contile &SO~U
de8 tiques 2 me ctmcen~tion de 0,OS %.
. . /. .*.

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C O N C L U S I O N S
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dememtenA.frique de
l'ouest et en Afrique cerrtrcale de grandes inamnw5,mpascbnslesens
d‘une~de~urexistenoeniaisacausedupeudedwuléesd6nton
dispose sur leur épidémiologie,
leurprkvalence etleurincidmce
kxmomique.
Cette inciclenceécowxniq~estdifficile
3 établir faute d'évaluationdes
pertes engendrées par ces rmladies. L'apprkiation de laprévalencebute
jusque-là sur des difficultks de d@mstic. Il est possible d'appliquer des
m5tlmcies s6mlo&ues dans Larechmck des lmxces de l'infectionriclcetksien-
m. ktestde la fixationduocxq>lGmntetl
'imnow>fl~r@scence indticte
sermt pmtioables pour les IEhrlichioses dcaitunfz -te de la réaction
imrunitaireest&~tureh~.Dmrsla~ixree,lesanti~~jo~t
un x6ler@i.geable dans les défenses immitzims,et ils ne sont pas utili-
Sable~ Qns l'-tic. 11 serait intksant de vérifier la nature
cell~decette
inmmité, afin de pouvoir &aliser des tests cutanés.
A l'exception de la (kwkkxe, toutes les autres Rkkettsioses r&ri-
tentqu*onélucicklepmblèma
deleur@ansmissionparlesTiques.
Si dans
l'Ehrli&icsebovine,on
a&$ s-6 certaines e~p&x?s ccmrrepouvanth~-
berger le "virus", pir contrce dans 1'Eklichiose ovine, on n'a sncom3 incri-
lTki&aLacunn:espèce.
Nous cxxktms volont ai.remntdepar1erdans
CerrErrp~ des Pzimplas-
mses,autms zocmses dont les Imdidae sontvectem.Cel.ane
signifie pas
qu'elles sont sans inportartce écorxmique, au con*. Leur diagwstic
n'est pas f%qwnt,paxcequed'unepart,les
animmx,&leurjeuneâge,
S'blUMkhnt &dti@lIEnt COT~~ Oes afft?&h ; d'a~tr!e w, pdPce qu'il
yaquelquefois descxmfusiomavecla'Ikypmosomiase.
Ces deux entités
patho~~~s~nttraitéesen~~casavecles~substances,

ainsi
on ne sent pas la n6cessité sur le terrain, de les didrguer. lhs anhux
sensibles i&wduits dans des zones d'enzmtie à Pimplasrmses,pourraient
.
Bt s'y maintenir sans 1’iJ2tervention tmp 5iouvent fatale des Ricket-
tsioses. Ilesttzgentdetrrxnrerune
SolutionZi cetépineuxpro$lèsne. La
M
decxxlverte d~uneméthcxle d*inmmisaticm pxrc$acune desmaladies à Ricket-
Sie+n1 ot2amene la CYIrwdriose, l'EhrlicM.ose bovine et I'Eh?liChiOse
..* / . . .

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OV+ fawrisemit le d&8loppenmt de l'élevage et l'intmdwtion de races
pluspmducti~,~ malhcurwtsementplus sensibles. Cette ixmmisation
néassite des qwtités suffbantes d’tmtigaie qm W la &Site de la
cul~invitr?odu~oulepas~surdesaninrawde~~oirepwr
ll!lient offrir.