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t i\\lST I TUT SENEGALA I S DE RECHERCHES
AGRICOLES (t .S.R.A. 1
m.-*---w.---
LbBORATO I RE NAT t ONAL DE L ’ ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETER I NA 1 RES
DAKAR-HANN
C A S D E “PAR.ALYSIE” DE MOUTON OBSERVE A DAKA!?
Y . tEFORBAN
R E F . NR1OO/VIFO.’
DECEMSRE 1 9 8 3 .

CDMMEMORATiFS
Ce cas cliniquenous a Bt5 sir!nsI5
It= 22 novembre 19% par le Dr
Dumar BADJI de VETAFRIQUE qui nc?us a mis en contact avec le propriéialre.
II est apparu dans le troupeau da Mr. Poubcu bfamadou KANE demeurant à
Medlna Gounassc San-thé Yalla quartier ?idJiane LY à Pikine ; celui-ci
travallle 2 la SOADIP et possède un trcupeau d'une dizaine d'animaux Touabtre
qu'il entretient parfaitement : les aniimaux paraissent en parfaite santé et
sont dans un état d'entretien t-r-es satisfaisant.
Ils sont nourris avec :
- fane d'arachide
- épluchuresde pomme de terre
- dkbris de pain.
Ils sont rentrés pendant la nuit dans une petite case et passent le
reste de la journée dans un petit enclos devant la maison sous un nem;
(Azadyrachts indica).
La maladie est apparue dans le troupeau il y a 3 ens et 7 moutons en
sont morts depuis son apparition. Elle sevit surtout en octobre-novembre
et c'est le douxiéme mouton malada cette ann8e. La presque totaii-ti! des ani-
maux atteints sent morts maigre le traitement entrepris (sulfate d*at?oplne,
uroforminc, didropénicilline).
L'autopsie pratlquee sur certains cadavres
par le Dr BAD,JI a révélé la présence de néphrites. Selon le Dr Oumar BADJI,
I'origino de la maladie serait alimentairei
La maladie a a++&int des animaux de tws les $-es et des deux sexes dont
le p@re serait commun, celul-ci n?a pas lui-même H-4 atteint, II semble
cependant que les jeunes soient le nlus sr:uvent atteints,
. . . / ..*

cy CLlNlÇIUF-:
!'OBSEEVATION
LPanirial ,&s~rvG os-t un t+\\e de 5 mois, II @sente un2 impossibilité
à se tenir debw? depuis 6 jwrs rnciis r.:out cependant -;e lever soit sur ses
antérieurs,
soit sur ses pnst6ri~urs.
Son a~p&tit est conservi
et aucun Fu-tre syfwt%c ~:'est associé 21 cette
paresie.
Cet anim,zl ncus n Rt6 wnfiS par la proyriéfnire et n3us avens pu I'ob-
seruer penciant 1C jours au Isbnrntcir<2.
Il c7 r.zsu UT! trriitemwt à base de
vitamine Bl, BlL (St?OA) lc)? rnq vit. 21 !~C!C inj.?ctnhleh
1 000 mcg vit.612
par jour pendant 3 jcurs.
Strychnal Bl = Strychnal 30 mrj
(Pems)
vit,Bl
75 mn
. par jour iv:nd?nt 3 jour5.
Sa tamrBraturo rec-tsl 8 res-k normiols eux 2l~ntours !n 39'5.
A l * issue dc ce traitement, 1 P~nT;~~~: I cc- tizzt de nouw3u debout mais
présente 2u 36 jour une ;Irthrite 42 bou!ai ilcst&rieur,
Sel le-ci est i-rai t$e ?VGC
Phanyi-arthrite
5 ml p?r \\jour et antïbbo-
tiqun (Terramycine LA) pqw?rnt 7 j:jurs.
Czi?e Sri-hrite
&trrs&de nais nc: rlisy~rnit p?s c~mplètqment lorsque
l'animal est rendu 5 son pr?ori6taire 3;~ 106 jour d'observation,
LF in-!+-6-t de cette c:II:s3rvati2i:
clinique est en rapport avec le syndrome
"par.2lysie du mouton de Casamzncs"
d6cril-I r!Dns 15 ranport n" 23/VlRO, mai
1983 et les rapports pr&%ents.
Le cas clinique observ6 ?I n?irnr ayc!nf
6% c:I:IyIiqué d'unearthrite, on
n'est pas sûr d' avoir' affaire 2 un s,qndromc
Fureman-t "T"raly tiquu", ccmme
les cx observés dans la rGyinn ri,-, Liguinchor.
Cependant les descriptions f2iiC;s Erar 1161~7v~~ur & Far 1s C)t- BADJ I des
cas cliniques pr&!édwwwit observ?k rlzns, ct' +rrfi~lrwa~ n7ft font pas réfkence à
de tels ~hbnomènes d'~~rthrits ct .~IIevs sont assez sirni /sires à ce qui nous
a été donnd d*observer en Casarnr?nce an mai 1983.

..* / . . .

De pIus 10 carkt&re saisonniC?r ci-4 la rkappnritinn de la maladie tous
les ans dans 1~5 frihe trnL![?G ,u, f?i-! bie?n penser 3 un syndroma précédemment
décrit.
11 ne nzuc est r?ar; poFsihle de ,tirer des cnnclusions ? partir de ce seul
cas clinique, mr-is noiis -rvons l'intention de suivra: ce trnuoeau, Nczus pensons
que Ip61eveur sors d'autant 9Ius mo,iiviiJ psur nous signaler de nouveaux cas
que nous lui avens rencdu le premier . ,
?rimal guAri nlcrs O,UG ies autres malades
étaient tous mrrts au2aravnnt.
l I est ~rç!bab le qt.49 cz syndrome n'i2st pis Iir2i-G: 5 un seul élevage et
nous pensons éisrgir l'enquête S~i44rniolo~iciuz
sur 1,~s syndromes paralytiques
fibserv& sur le mcutcn au Ské~al, Cvdst dans cet yc?rit qu? nsus rapportons
cette ohservaticn,
Il est clair que I'étiolc7i~ dvun tel synrlrwe ~wJ-Î &tre différente de
ce1 la de la '"paralysie du mouton 3r Casamance" wiz swles les recherches plus
approfondies permettront dFécIatYcIr CB sujf.t.