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REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT
RURAL ET DE L'HYDRAULIQUE
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR LES
PRODUCTIONS ET LA SANTE ANIMALES
CENTRE DE RECHERCHES ZOOTECHNIQUES
DE KOLDA
MISE EN PLACE D'UN SYSTEME GENETIQUE
A NOYAU OUVERT SUR LE BETAIL
NDAMA AU SENEGAL
'
LE DEPISTAGE DES VACHES DANS LES
TROUPEAUX VILLAGEOIS
Par
Mamadou DIOP, Abdou FALL, Saliou NIANG
Atelier sur l'amélioration génétique des
bovins d'Afrique de l'Ouest
Problématique de la sélection et de la
diffusion du progrès génétique
(17 - 21 octobre 1992 - Banjul The Gambia)
Octobre 1992.

INTRODUCTION
L'amélioration génétique a toujours occupé une place très importante
dans les stratégies de développement de l'élévage au Sénégal. C'est ainsi
que fut créé en 1969, le Centre de Recherches Zootechniques (CRZ) de Kolda
dont la vocation principale était l'amélioration génétique du bétail Ndama.
Le programme de sélection sur le Ndama reposait sur un troupeau élevé au CRZ
et dont les produits sélectionnés étaient destinés à être diffusés dans les
troupeaux villageois. Le critère de choix des futurs reproducteurs reposait
sur la croissance.
L'efficacité d'un tel schéma de sélection et son impact sur la producti-
vité des troupeaux villageois se révèlent très limités. La taille restreinte
du noyau ne permettait pas d'avoir une sélection efficace (pression de sélec-
tion faible) et de disposer d'un nombre de géniteurs relativement conséquent
pour la diffusion dans les troupeaux villageois. A cela, il faut ajouter la
non prise en compte de paramètres de productions importants comme le rende-
ment laitier, et la non implication des producteurs dans le processus de
sélection.
Face à une telle situation, des réflexions engagées depuis quelques
années sur l'amélioration génétique au Sénégal et sa placr par rapport aux
autres stratégies d'amélioration de la production animale. Ces discussions
ont conduit à considérer l'amélioration génétique comme un élément de la
stratégie globale de développement de l'élevage, mais aussi à la nécessité
de changer les schémas de sélection en vigueur pour les rendre plus efficaces
et permettre une meilleure implication des producteurs dans le processus de
sélection pour mieux répondre à leurs objectifs de production (CNAG, 1990).
Le développement des systèmes génétiques à noyau ouvert (SGNO) a ouvert
de nouvelle perspectives pour la conception de schémas de sélection impliquant
les troupeaux villageois. CUNNINGHAM (1980) a décrit un SNGO sans inséminatior
artificielle ni transfert d'embryons, ni de contrôle laitier, applicable chez
les petits producteurs des systèmes de production de subsistance. La base de
sélection est constituée par les troupeaux villageoins qui fournissent les
vaches exceptionnelles à noyau élevé en station. BUNDOC et al. (1989) propo-
sent des procédures simples pour la sélection dans les troupeaux villageois.
. . ./ . . .

- 2
\\’
I
Le choix des vaches repose sur leur performance laitièer et leur fertilité.
-I_.
La mise en place d'un SNGCI sur le bétail Ndama a conduit à la conception d'un
système basé sur le dépistage de vaches exceptionnelle selon leur niveau de
production laitière (FALL, 1991).
L'application d'un tel schéma est actuellement en cours d'exécution dans
la région de Kolda (Sénégal).
1. LE SGNO BASE SUR LE DEPISTAGE APPLIQUE AU BETAIL NDAMA
1.1 - Les critères de sélection
Les caractères importants à considérer dans la sélection sont :
- la trypanotolérance,
- la production laitière,
- la croissance,
- la force de tractTon.
La trypanotolérance confère au bétail Ndama son adaptabilité en milieu
infesté de glossines constituant ainsi un caractère d'importance capitale que
toute tentative d'amélioration génétique chercherait à accro?tre. L'hémato-
crite est de plus en plus indiqué comme un indicateur du degré de résistance
des animaux.
Le CIPEA (1989) estime l'héritabilité de l'hématocrite moyen et de l'héma-
tocrite le plus faible à 0,64 k 0,33 et 0,50 + 0,32 respectivement. La corréla.
tion génétique entre l'hématocrite et la croissance est estimée à 0,70 * 0,42.
Ces résultats suggèrent que des progrès génétiques rapides peuvent être obte-
nus en sélectionnant sur la base de l'hématocrite (D'IETEREN, 1990).
L'accroissement des performances de production laitière ainsi que des
capacités bouchères des animaux permet de répondre aux objectifs de production
des agropasteurs. Le lait et la commercialisation des animaux constituent les
moyens essentiels de subistance et de formation de revenus monétaires. L'utili
sation de la force de traction de la Ndama est aussi un aspect important du
système de production.
. . .l . . .

- 3
L'objectif d'accroisement de la force de traction est ici prétendu tenu
en compte dans l'amélioration des capacités bouchères.
1.2‘ - Le schéma de sélection
Le schéma de sélection (figure 1) repose sur :
- le dépistage de vaches exceptionnelles dans les troupeaux villageois de
base et à les transférer dans un noyau de sélection élevé en station pour
leur mise en reproduction avec des taureaux connus ;
- le testage en station des produits issus de la reproduction des vaches
exceptionnelles ;
- l'utilisation des animaux sélectionnés issus du testage dans les troupeaux
villageois
II. LE DEPISTAGE DES VACHES EXCEPTIONNELLES
2 . 1 - Principe
L'opération de dépistage est menée chaque année et consiste à identifier
des vaches avec de hautes performances laitières dans les troupeaux villageois.
Une population de base de 10 000 reproductrices élevées dans quelques centaine:
de troupeaux est ciblée. A chaque passage dans un troupeau, l'interrogation
des éleveurs permet de détecter les meilleures laitières selon leur propre
jugement. Cette évaluation devra être validée au cours de passages suivants
durant lesquels les quantités de lait collectées sont mesurées par les techni-
ciens. La correction des valeurs observées selon des facteurs de variation
pertinents s'impose en vue de comparer les vaches d'âge et de stade de lacta-
tion différents au moment où les observations sont menées. Cette opération est
conduite à la période correspondant à celle des vêlages qui sont naturellement
regroupés en Haute Casamance durant la saison des pluies.
. . . / . . .

Figure 1 : Schéma de sélection
Phase de la sélection
Troupeaux de base
Dépistage
-
l Vaches exceptionnelles
Transfert
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----
---
---
\\1/
Noyau de sélection
Reproduction
ti
t
Futurs reproducteurs
0
L
H
H

cn
t a
Tes g e
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- 4
Un choix définitif est porté sur 50 vaches qui seront introduites en
station selon un contrat de pensionnat passé entre le CRZ de Kolda et le
propriétaire de la vache (voir annexe). La synchronisation des chaleurs et
la monte naturelle avec des taureaux connus seront appliquées. Après diagnos-
tic de gestation, ces vaches seront retournées à leur propriétaire.
Le dépistage est une méthode peu coûteux de contrôle des performances
dans une large population de base pour palier à l'absence d'un système de
collecte de donnée sur une échelle étendue. Il a en outre l'avantage d'aug-
menter la fréquence des gènes majeurs dans le noyau si le caractère recherché
est déterminé par un gène majeur de faible fréquence dans la population de
base (DEXFLE, 1990).
Cependant, la méthode présente quelques contraintes et limites du point
de vue de la précision des informations collectées. La première de celles-ci
est d'ordre théorique : la comparaison d'animaux provenant de troupeaux diffé-
rents et par conséquent ayant évolué dans des conditions environnementales
non similaires pose problème. Le zonage de la région permettrait de résoudre
en partie ce problème sans l'éliminer totalement.
Le dépistage peut être opéré en une période où les meilleures vaches
d'un troupeau ne peuvent pas être jugées sur leur production laitière (femelles
taries). Des passages répétées augmenteront les chances de tomber sur des
femelles exceptionnelles et lactantes.
Le nombre de mesures à effectuer pour valider les informations fournies
par les éleveurs sur la production laitière déterminera en grande partie la
durée et le coût du dépistage.
La correction des quantités de lait mesurée est rendue difficile par la
' diversité des facteurs de variation et le manque de données.
,
A cela, il faut ajouter les contraintes pratiques liées au travail sur
3 1 ' le terrain qui nécessite une bonne planification et une coordination efficace
des activités.
. . . / . . .

- 5
2.2 - L'application de la phase de dépistage
La mise en place du schéma de sélection décrit ci-dessus a démarré dans
le département de Kolda au mois de juillet 1992. La démarche préconisée dans
ce dépistage s'appuie sur cinq étapes successives :
.
- le choix des zones cibles ;
- l'information et la sensibilisation des producteurs sur le programme ;
- l'identification des vaches et le contrôle de leur niveau de production
laitière ;
- le classement et la sélection des vaches exceptionnelles ;
- le transfert des vaches exceptionnelles en station et leur mise en
reproduction.
2.2.1 - Les choix des zones cibles
Le choix de la distribution de la population de base devra tenir compte
de deux facteurs : la densité animale et l'influence d'autres races.
Les zones à haute. densité animale sont les plus indiquées pour le dépis-
tage. Elles offrent plus de change de détecter les femelles performantes par
unité de surface.
Les zones où l'influence d'autres races est présente sont évitées.
C'est le cas de la zone limitrophe avec la Gambie où on trouve un nombre
élevé de zébus.
Les zones retenues correspondent aux arrindissements de Dabo et de
Dioulacolon (figure 2). regroupant au total 8 communautés rurales. L'effectif
bovin est estimé dans la zone considérée à 88 800 têtes.
. . ./ . . .

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Figure 2 : Les zones ciblées par le dépistage
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- 6
4.2.9~ - L'information et la sensibilisation des producteurs
Cette phase a consisté en l'information des producteurs sur le programme
de sélection et de débattre avec eux l'ensemble du schéma conçu en particulier
sur les aspects sensibles tels que le transfert des vaches indeitifées et
l'acquisition de leurs produits pour le testage.
Ces entretiens avec les éleveurs ont permis de réviser le contrat de
pensionnat des vaches qui était élaboré et de considérer la possibilité pour
les éleveurs d'envoyer les produits issus des vaches en testage au niveau de
la station tout en gardant la propriété de ceux-ci.
2.2.3 - L'identification et le contrôle du niveau de production laitière
Dans un premier passage dans les troupeaux, les meilleures lalitères
du troupeau sont identifiées sur la base des informations qualitatives four-
nies par le propriétaire. Seules les vaches allaitantes et sur lesquelles des
mesures pourront être faites sont considérées. Un seuil de production de
2 litres par traite (celle du matin) est retenu pour juger une vache comme
bonne laitière.
Les informations recueillies sur le troupeau et sur les vaches identi-
fiées (voir fiches 1 et 2 en annexe) permettront lors des deux passages sui-
vants de mesurer en deux jours successifs la production laitière des sujets
retenus.
2.2.4 - Le classement et la sélection des vaches exceptionnelles
Les vaches ainsi repérées sont classés selon leur production laitière
corrigée en fonction de plusieurs facteurs de variation : le numéro de vêlage,
la saison de vêlage, la saison de l'année où le traite est effectuée, le stade
de lactation... Il est important de corriger les performances brutes observées
de l'influence de certains facteurs environnementaux en vue de comparer les
animaux sur la base de leur mérite génétique.

- 7
La correction des performances va suivre une procédure multiplicative
avec laquelle un coefficient de correction CC..)
est déterminé pour chaque
I-J
classe i d'un facteur j.
La première étape de la procédure consiste à faire une analyse de variante
de la production laitière avec un modèle statistique intégrant plusieurs fac-
teurs. Cette analyse portera sur les performances laitières des vaches faisant
l'objet d'un contrôle laitier régulier par le CRZ de Kolda dans les troupeaux
villageois. Les moyennes sont estimées pour chaque sous-classe d'un facteur
donné.
Le coefficient de correction est :
C
U
ij
= X.j
U
= moyenne générale
X.j
= moyenne de la classe i du facteur j.
La performance corrigée est le produit de la performance brute et du
coefficient de correction.
Cette procédure de correction peut être appliquée pour les facteurs de
variation tels que la saison de vêlage et le numéro de vêlage.
Le stade de lactation est un facteur déterminant de la production lai-
tière journalière. En principe, les femelles entre 2 et 3 mois post-partum
sont ciblées dans l'opération du "screening" qui doit avoir lieu par consé-
quent durant la saison de vêlage. Ce premier "screening" va se dérouler en
une période différente de celle des vêlages, les vaches seront en conséquence
à des stades de lactation très variables. Même si on retient seulement les
femelles dont le vêlage a eu lieu au cours des 5 derniers mois, il sera
nécessaire de procéder à la correction de la quantité de lait mesurée en
fonction de stade de lactation.
. . . / . . .

- 8
Un coefficient de correction est déterminé pour chaque mois de lactation
en utilisant les valeurs des paramètres d'une courbe de lactation de référence.
Le coefficient de correction Mi pour le mois i est :
Mi=+ o u
i
.
Y
= Production laitière journalière de la lactation de
référence
- Moyenne générale
Xi = Production laitière journalière au cours du ler mois
de la lactation de référence.
La production laitière journalière moyenne est le produit de la produc-
tion laitière journalière brute et du coefficient.
Les performances laitières corrigées serviront à classer les vaches. Le
choix des femelles devant entrer dans le noyau de sélection portera sur les
50 premières de ce classement. Une attention particulière sera aussi portée
sur les performances de reproduction et sur la mortalité des veaux. Les vaches
ayant de faibles valeurs de ces paramètres seront exclues du classement.
2.2.5 - Le transfert des vaches exceptionnelles en station
Le transfert des vaches se fait selon un contrat de pensionnat passé entre
le propriétaire de l'animal et le CRZ de Kolda (voir contrat en annexe). La
durée du séjour en station sera de 3 à 4 mois pendant lesquels la vache sera
en reproduction avec un taureau connu.
Avant le transfert de la vache, un diagnostic de gestation est effectué.
Seules les femelles vides sont acceptées en station. Le diagnostic pourra être
réalisé par palpation rectale ou par dosage hormonal.
Des mesures sanitaires sont également appliquées pour déceler d'éventuels
cas d'infection telle que la brucellose.
La monte naturelle avec synchronisation des chaleurs est appliqwk. Un
diagnostic de gestation est effectué avant le retour des vaches chez leur
propriétaire.
/
. . . . . .

- 9
III. ORGANISATION DU TRAVAIL SUR LE TERRAIN
Le travail est réalisé conjointement entre le CRZ de Kolda et l'Inspec-
tion Régionale de lIElevage.
Il repose sur une organisation à trois niveaux :
- une équipe de base constituée par quatre agents des postes vétérinaires
effectue la visite des troupeaux villageois pour la collecte des données ;
- une équipe de supervision constituée par 1'Inspection d'Elevage et le CRZ
contrôle l'exécution du travail sur le terrain, la vérification des données
recueillies et leur montée au niveau du CRZ ;
- une équipe de coordination du programme basée au CRZ se charge de la centra-
lisation des données, de leur traitement et de l'appui sur le plan matériel
des deux autres équipes.
. . . / . . .

- 10
CONCLUSIONS
L'application d'un programme de sélection à noyau ouvert dans le cadre des
systèmes de production au Sénégal nécessitera beaucoup d'élaboration. L'expé-
rience en cours dans la région de Kolda sur le bétail Ndama permettra de défi-
,
nir les contours d'u SNGO basé sur le dépistage bien adapté au contexte de
l'élevage local.
L'étude menée devra conduire à préciser l'estimation des paramètres géné-
tiques des caractères sur lesquels portent la sélection et ainsi de réajuster
les activités du programme au fur et à mesure que les informations utiles
deviennent disponibles.
Pour rendre plus efficace le système de sélection mis en place par une
diffusion plus rapide et plus large du progrès génétique réalisé, l'insémina-
tion artificielle et/ou du transfert d'embryons devront être introduits dans
le programme.
L'implication des éleveurs et des structures d'encadrement de l'élevage
dans le système peut constituer un cadre privilégié pour introduire d'autres
stratégies d'amélioration des productions animales pour accompagner l'amélio-
ration génétique.

- 11
REFERENCES CITEES
1. BUNDOC (O.L.), SMITH (C.), GIBSON (J.P.) (1989)
A review of breeding strategies for genetic improvement of dairy cattle un
developing countries.
Animal Breeding Abstracts, 1989, Vol. 57 n"10.
2. CIPEA (1989)
Rapport annuel 1989.
3. CNAG (1990)
Amélioration génétique des espèces animales domestiques au Sénégal.
Définition d'un cadre général.
4. CUNNINGHAM (E.P.) (1980)
Methods for recording, evaluation and selection in adverse environments.
FAO/UNEP Technical Consultation on Animal Genetic Resources, Conservation
and Management. Rome.
5. DEMFLE (L.) (1990)
Report on breeding and genetics (Genetic improvement of trypanotolerant
livestock in west and Central Africa).
6. D'IETEREN (G.) (1990)
Le réseau africain du bétail trypanotolérant coordonné par le CIPEA.
Bulletin de liaison sur le bétail trypanotolérant, n"2, décembre 1990.
7. FALL (A.) (1991)
Application d'un programme de sélection à noyau ouvert pour l'amélioration
génétique du bétail Ndama.

1
T)ans l e c a d r e d e l a m i s e e n o e u v r e d u pragramme d e s é l e c t i o n
g é n é t i q u e à noya!-I Ouvert, l e CRZ d e Solda e n v i s a g e l a m i s e
e n r e p r o d u c t i o n , e n s t a t i o n a v e c d e s t a u r e a u x connLts? d e
‘/ a c ) ‘) e 5 i _ c
2 sxbip5
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p t-ad’t i t_, s é j o u r n e r o n t a~( CRZ p e n d a n t u n e d u r é e d e t r o i s (3)
+I q\\.iatre (4) m o i s a v a n t d’etre r e t o u r n e s à l e u r propriP-
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G c e t e f f e t , l e CRZ d e Kolda e t M o n s i e u r . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
dl-! village d e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . communau té rfura 1 e de. . . . .
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Article 2 :
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Ar-tic-le ‘ 7 : L e CE?! d e Solda p r e n d r a e n charge l e s f r a i s d e
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t r a n s f e r t d e l a v a c h e du v i l lage a,u CRZ e t d u C R Z a~(
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A r t i c l e Y : L e C R Z d e Kolda e s t t e n u d ’ e n t r e t e n i r ccinvena-
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