INSTXUTSENEGALAISDEREC~CHES AGRICOLES (I.S.ReA.1 ...
INSTXUTSENEGALAISDEREC~CHES
AGRICOLES (I.S.ReA.1
P R I M A T U R E
----L-I-
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LWXATOIRE ??ATIONAL DE L'ELEVAGE
TX%EiG$TIO~ CiX3W A LA RKCHERCZE
LT DE REC~IEXX!% VETEKNAIRES
XXENTIFIQU! Fil TECmIQUE
DAi44R-H&%i
--I-m.-
c---...Y
30 juin 1976

c
i

.-
L- INTRODUCTION
D&;lcppm l'&:va~c est une des préoccupations mjewes des pays
africains et les actions que cela n&essite sont, à juste titre, prioritaires,
surtout dans les pciys du Sahel, durement &muvés ces dernières années par une
très forte morta1i-t~ du cheptel,J consécutive à plusieurs années de sécheresse.
Dans le but 9 préci&nentj de développer l'élevage, I'Agmce m&icai-
ne pur le Dévelop-nt international (IJSALD) a confié à l'Institut &négalais
de Recherches agricoles (ISRK des 6tudcs sur les mladies du bétail dans la
r6gion de Sélibabi (République islamique da Mauritanie), concern& par un projet
d'am6lioration des @turages et des anbmx. Lz r6gion de Eakel, en République
du Sénégal, b?néficie d'un projet similaire et, étant donné sa conk$guï.té avec
celle de C6libabi dont elle n'est sép?r&? que par le fleuve S&&al, il est tout
indiqué que les m&nes enquêtes y soient menées. Bien qu'il traite principalement
des observations faites à Sélibabi et drans lac
LJ villages limitrophes, ce document
comporte donc des données sur les maladies parasitaires des bovins dans la &gior
de Bakel.
Une prex&e tourr&, &f~xtuée à Sélïb&i, en décembrn 1975, a déjà
fait l'objet d'un rapport pr6liminaire.
Les principales données qui y figurent
seront -repri,,
*c-ls ici ~U?S le détail et com@tées par d'autres, recueillies ulté-
rieurment.
ks ag&zmérations concernées par les enquctes sont définies ci-dessous
par leurs roordonnécs géographiques :
l- Selibabi .,.~ç...~Q 15O m -0 Ili" 20" N
120 00 - 120 2ov w
2 -- !k2?0-Koro *....-.0* 15" 00 - 15O 20' 7;
5 - Eakel . . . . . ..14O 40' -- 15OOO N
120 20'- P 40' w
120 20' - 12G40'W
3- r,émou oE.C...*.*:**
140 40'- 15" 00 N
i> - - Doundé . ..*..14O 15' _ 14O35'N
120 00 -' 120 2O'W
.
120 00' -= 1202O'W
4 - Yaghama pO.*,e..*.* 15O 20'- 15O 4O'N
lz" 40'- 130 00 w
L,::s tournks de prospction cktis CC~ localités ont eu lieu en novembre
et décembre 1975, f&rier et mai 1976. TLa région de S6libabi, en particulier,
a été visitée doux fois. Nous n'avons eu connaissCance qu'assez t?ardivment des
p&$nètres probables d'implantation des projets envisagés si bit--n que certaines
des a%glc&rations sont nettement situks en dehors de tus zcnes ; &La n'est pas
sans utLlit6 car, nécessairemznt;
des action- ccmpl&ntaires devrwt être menées
à la p?riphérie des centres d'~expérimentt;~tiorl retenus.
A d-tique étape de tournée, les troupeaux de bovins OY& été consultés
très tôt le matin ou au coucher du soleil. Le reste de la jour&e zst consacré
aux pxspedions entomologiq~ies dans les &tendues boisées pour déceler la présen-
ce dc @ossines.
,.. f
. . .

-2
'Ls visite des troupeaux mErporte des pr@vements de sang sur lames
et de fécès dans des flacons contenant un liquide conservateur. TLes animux
faisant l'objet de ces prëï&mznts sont d'abord examin& cliniquemnt et, lti
cas &zhéant, des pr6lèvemxts ccmplémnt.aizes sont pratiqués : ectoparasites,
némtodes dans les yam. D~ans chaque trmpeau, les échantillons sont divisés en
deux groupes : les aniwux adultes et les veaux
A~&S les dimmes récoltes sur les animaux3 les Diptères smt capturés
dans les paxs de s-tabulation et conservés dans l'alcool. Chaque consultation
est suivie d'une discussion avec les éleveum pour ssi.nfmer des maladies qui,
selon eux? affectent le plus souvent leurs ~~~ITWX, des pâturages que ceux-ci
ftiquerrknt, des mxints d'Eau, des contraintes qu'ils consi&rent cme mjeures
pour développer l'élevage: c-k,
Les prospections mtcmologiques em brousse n'ont ms été faciles 2
cause du mauvais état, voire l'absence de pistes. I@armoins la plupart des sen-
tiers ont e-té paxourusj avec de nombreux ar&ts aux points où la vé&tation
pouvait justifier un intéfit; en paxticulier le principal défluent du fleuve
Sénégal dans la tigion de Sélibabi, la riviere Khazra-Khom, a été suM sur une
grande partie de son cours (ic-l.ara-Khoro = Kara-Xoro).
Dans toutes ces enqu$tes,les équipes ont été acccmpa&es par des
agents des Services de 1'Elevage en poste ou par des guides connaissant bien
les &gions prospectées~
/Q-& ,s les diffé~m-tcs tournees, les prélèwments biologiques et les
récoltes
d'e&pwasitec L) ont été analysés au Laboratoire suivant des methodes
classiques en Rarasitologie.
Ce rapport traite principalmer& des parasites du bétail mais quelques
pages sont ccnsac-rées à diwzs probl&es dPox?re sanitaire et nu'criticmnel et à
des propositions pmr lutter contre les primipales maladies du b$tail.
II --
PRRASITOLOGIE
II>l,î.. PR0SPECT10NS SUY. LES ~GL0SS3XS
A-PKELMINAIPE
Les glossines, muc~~es diptères v&xxices de Tryapmmmniase, sont
considéties, à juste titre, corne un des pG.ncipaux facteurs ltitants pour dé-
velopper l'élevage en Afrique. On estime, eh effe;,qu'elles se répartismt
sur
une superficie de 10millions de km?, ce qui represente le tiers de 1.2 surface
du continent africain ou la xoitié des terres habit-ables si l'on exclut les
déserts, Partant, dans un projet d'élevage2 il est indispensable de savoir, plia
lablement à toute action dvenvergure, si des glossines existent dans me r&ion
et cm-ment en cmtr6ler les populatims.. Et c'est très cwtainemnt la raison
peur laquelle le contrat dgétude, lié au projet de développement zootechnique à
séribabi, explicite des enqGtes sur les glossines et les Trypanosaniases.

D'3dtan-x que, 2 enten&c- certaines do&nces du mnde pastoral, ia maladie la
plus fL&quente chez les bovins sah6liens est représent&~: par une entite nmbide
denmr&e 2aaso p-z les éleveurs. C'est ce concept de 3aas.o que la #.~part des
agents technique? d'élev::.~~.e -tmzduiscnt par 1~ mot Trypanosmiase. Cependant on
ne smrxi.t conclure 3 1' =xiste.ncr de TrypXLh,
T-,~~xiase dans une i&gion sans des
analyses pr6alables du sang les mimux et sars l'@tude du milieu où. ils vivent.
B -, P~OSPETIO~~S m YCXJLTATS
La -ecIlerchc de glossines dans la v&$tation a occupe une grande par-
tie des; journ&s passées LU~ lc terra&, le plus souvent entre 9 hewes et 18
heures. Pour c:e faipe, la plupart des pistes, dam les aires pmspectéesj ont et6
suivies en voiture, avec de miti&es ar&ts aux endmits 09 la véy;&ation pu-
vait p&ento,- plus oiL moins 2'irtétit, en Fappil--y? avec l'écologie des glossines.
Les circuits pz5m5paux coppe;;pondent a;ur j~ti;léraires suivants :
L~:ia parcours sor;t linéaires et cmpJFtent des arrêts p0.E prospecter
à pied sw des sections de lm-i,gueLLr; vmiaM.c suivant ia nature de la vé&ation.
3.z-s 15 cas pwt-ic,i!il
J'er de la -ivi&e Kara-Koro, défluent qui dérive
du fleme S$né;.& au sud de ~~!ab~u-GlI~.~~~~~k~~, les sections pms-pect6es sont con?-*
prises mhhz T-ar;i-T<&i (:.~~eiiage c.x::id&$ CaiLrlle pin-t de d&art du S&?a-KO~) et
EMly, à lYec.>t' de Sélib&i. ,c 'es? bsi 'que sont incluses dans cet itirhaire,
les ag&m&zt.5.rs de ?aédiam et Z;+ya, situéec; à proximité de la rivi&e, 2
lBest, sur la frontière maliem2.
Les prospections r,'ont ;~~IF& de deceler l'existeme de glossines,
ni en decmbre, +elqucz trois P::is ap&s la saison des pluies, ni en juin, fin
de la saisw sèche, pgil sS.~gizse dv la r6gi.z; de Sélibabi ou celle de %akel.
Toutefois cow~~mm-~t cette dmmi$::e, ?.3. wt i-mofiant de retenir que des glos-

-4
1 f &s%,pn, ,(je tyJIOsj>i->L; &QlS ?a r6~:i.m de Sélibabi nous semble normale
car les facteurs écolo;$quc os ne mmspor~dent C;E très peu à ceux pr6valent dans
17h&itat classiqwmen-t reco~nnu aux ~~OS~%ES. %h ces faCtW?s nOUS retiendrons
pri.ncipalemnt
la tx&rahx%~ l'hur~idit6: 2 luminosite et les caractéristiques
de la v@étation. sEl&!s qmïques especes de ulos~~es,~~~icULi~~ent Glossina
mrsitmo et G.tachinoide~~euvcnt sumiv~e dam des conditions sevkx?s de tem-
p&wture élfivée (myeme j~ournalï~Arc?, égaie ou supérieure C.7 X"C> et d'humidité
relative basse (10 4 1. 30 %1. Le climogra:xx~ thermo-hygro&Wique &ns la région
de Sélîbabi correspond a de,r conditions ~~:~-%&Es en fin de saison sèche et
fzxxnpmnet la survie des glosstiies. De pluL, 1.:. pb~vix&rie est aussi un facteur
limitant, quand les pluies sont irx$g..llièrcs ixL ~;uanti.té : les ~x&ipitations
oscillent en*o 20~2 Ircn et 703 Km suivx;'t les mn& et on admet l'isohygte des
500 IEI came ét~ant la limite nord de dis~ibution des ,@oss;i;~s~ avec cependant
quelqui? restriction. Lzt cïir~~~pxrr~e et 1x?,-: $uics dans la &gion de 2%libabî,
hier! que 6alisant des conditiorïs sév&res, ne sont pas cependant absolvent krcan-
ptibles avec l'existent-: ?e GIxsim xtorsi-kms. Ce q.~i, ici, est vraiment dcfa-
vorable à 1' espfjcc, c ' esT la ?%.ble dzn&~~6-la vegétation et l"insolation.
La &g&atior, est celle de la zone sahelo-soudanienne, De tyle semi-
aride, elle :xt arbustive, quelqu&k arbor6e. Les arbres sont constitués
surtout pa.32 des épineux, avec pr6dcsninaxe de Zalanites aegyptiaca et d'Acacia
(Acacia flava, !Lm.ddima), disséininés dans une strate herbacée. ks rassociations
plus ou moins àenses dDarbl?es 2 cimes jointi~~es, simulant une forêt claire, sont
rares et on ne les trouve qu'au Riveau de quelques thalwegs.
Ii ri+y a p3.s de galerie riverai22 le long de la rivière Kma-Korc :
ni s sa jonction avec le fleuve SÉné&, c3.u sud 2.e Khabou-GuidiY encore mins
au nord-est, autour des flaques tisi&elles d+:: ce cours d'eau à Ekmly et à
Eaédiam. Tout au @us tmuve-t-on L3 quelques rares associations de Ziziphus
3nucmnat~, Acacia nilotica M. qurlquefoiv Mitral inermis. Par endmlts, sur
un versant ou 1.'au??ê%?km-Ko~02 on rxte aussi -elques Jpupments de pal-
fiers dom Rvphaene thebaica), nIais it: :Jus souvent les berges sont totalement
d&md&?t surplmbe~t uneY3i.lée slus
_
ou moins encaissée.
T&s genéralemmt? la v&étation obser&e ne fome pas &ran contre
le rajjonnem9t :;CL-&e 2-k il :: a t&s peu d'ortire.
T~U ces faits six& ~~icuiïkez~ent defavorables à la sumie de glos-
si.nes ,dar~s les &gxns pmspec~:ée.s autour dc Ciélibabi. Au dmeumnt, 2 notre con-
naissance, aur.!r~e neentioz Le &mxx de gïossines n'avait &é faite dans ces
.rxGgions, n~ttemnt situees au nord de li.xLte dr, distribution qui leur est clas-
siquement assi<Tée. Cette lixitc coms;~ndait, avant les an&es de sécheresse,
3 la latitude de 14O40' nord2 su sud de Eakel oc le cli+r~ogra~m~ themo-hygmktric
et la végétation etaient cxmpatibleo avec 1 raxistcr,ce de Glossina morsitans
submorsitans,
TLes dates auxquelles les lxexi&es enqugtes ont été faites (novembre
1975), soit quelque trois rh>is ap&s la saison pluvieuse, ne sauraient, à notre
avis, constitua? une cause d'erreur, si l'on tient compte du fait que, là o2 il
y a des glossims, celles-ci pex&stent assez 10-s après les pluies en se
confinant pm~essivement autmr des pc.kts d+eau à mesure que la sécheresse
avance.

-5
Il y a une correlation assez nette entre l'absence de glossines
et l'absence de Trypanoscmiase chez les bovins, ou tout au mins l'ex,W*ême rare-
té de cette mladie. En effet, les analyses faites SUT ces animaux ne r&&nt
qu'un seul cas UYypxmorrka vivax) S~T 292 prélèvements. Il n'est pas p0ssible
de Pr&iser la provenance de l'animl positif ni cornent il a contracté la
maladie : en l'absence de glossines, quelques animaux dans un cheptel peuvent
être trypanosc&s si la rmladie est introduite par un animal ayant vécu dans une
zone infestée ; la transmission dans le troupeau est alors a.ssu&e r&m&wm&
par des Diptères, s&res que les glossines, notmnent les Stcmxyinae~ les
T&ax&e et les Hippoboscidae.
11-l-2- VECTEURS k%%WQUES POTENTIELS DE TRYPANOSCFWSE PAR TRANSMISSION
NON CYCLIQUE
la transmission non cyclique de Trypanosofids9,
encore appelee trans-
mission méxnique, se produit lorsqu'un Arthropode h&na-tophage, gén&&msnt un
Di~t&e, pique un animal infecté chez lequel il pélève l'agent pxthog&e et,
tres peu de temps après, en pique un autre, non infecté, auquel il 17inocule.
Ainsi de nombreux Diptères sont des agents potentiels de transn-ission
mécanique de Trypanoscmiases animales.
Une attention particulière a été accordée aux Tabanidae lors des
pmspections-faites dans la savane, en parcourant longuement CW mares :
lmtament Hel-Bas&Leyya
et B&diane (à l'est, car& no11 ainsi qu'à Samba-
Kanclji (nord-ouest, carte n"3). Aucun Diptère de ce gmupe nia été capturé. Il
est toutefois très probable qu'il en existe et que les populations en soient
abondantes pendant la saison des pluies. En effe$de très ncmbrem Tabanidae,
appartenant aux espèces Atvlotus ~agrestis et Tabanus taeniola, ont été captuks,
il y a quelques années, le long d'une piste longeant le fleuve Sénégal au nord
de B&el.
Les Diptkes des autres familles n'ont pas, de même, été ticoltés
dans la savane.
Les seuls ptisentantun inté&.tappartiermentaux Stcm&.nae et aux
Muscidae qu'on trouve dans les enclos et les parcs de stabulatinr : en particu-
lier Stcmxys calcitrans Geoffroy, 1764 et Lypwosia minuta Bezzi, 1892. Ces f
mouches hktophages peuvent assurer une tmnsmission~iquc de Trypanososruase 3
mis il na faut pas exag&cr cette possibilité dans les conditions écologiques
qui prévalent à Sélibabi.
II-l-3- MOUCHES VECTKKES DE TBEIAZIA
Les Diptères appartemxt a~ genre Musca sont pr6sents dans les enclos
de stabulation mais leur nmbre est peu important en saison sèche. Citons pxin-
cipkknent Musca sorbens ïJieèemnn, 183C; qui est l'hôte interm&GG.re de Thela-
lazia rhodesi Kksmret, 1827). Des études faites antéri,eur~mrt- au mato*
-Elevage de Dakar, il ressort que ces lmuches, les femelles uniquemnt~ hé-
bergent des larves de Thelazia, mais à un faible pwrcentage : 0,41 à 0955.

LES populations de M.,corbens sont habituellement i?rportantes pendiu?t
la saison des pluies et diminuent ensuite.
11-l-4- P~oP?JNREs
Les pux du bétail ne :zonstit!!ent pas un parasitisme rrc1jeur. Ies
anirrawr qui en hébergent sont peu ncmbreux et il s'agit principalement des
veaux. L'infestation est légi-re, le plus souvent, sauf dans quelques cas excep-
tionnels, Une seule esp&e dgAnoploure a été I-écoltée : Linognathus vituli
(Linnaeus, 1.758). Il semble que les veaux de race Zébu maure, à robe fauve,
soient plus infestés que les veaux zébu peul, à robe claire.11 nous a été donné
d'observer> à Soufi, une Phtiriase très massive sur un veau à mbe fauve, main-
tenu en stabulation permanente dans un enclos près d'une case ; d'autres
présentaient aussi une infestation marquée : la promiscuité et l'imnobilisme
jouent très certainement un file dans l'intensité du parasitisme.
II-l-5 - TIQUES (IXODIDE)
Presq-e tous les animaux des agglmerations visitées ont des tiques.
Celles ci- appar tiennent surtout au genre I@alomTba :
Hyalomna impel'catum Schulze et W-ilottke, 1930.
- Hyalm rufipes Koch, 1844
- HJ$XIM truncatum Koch, 1844
Les localisations le plus fréquemment observées sont ; les marges de
l%lXls, les rrwnelles ou le scrotum, le périnée, le fanon.
H.impeltatum est assez xérophile et se distrime entre les isohyètes
200 et 700 mm. Ses larves et nymphes se trouvent sur les rongeurs tandis que
les adultes vivent sur zebus, moutons, chèvres, drcmadaires, chevaux, sans
grande spécificité.
H;rufipes, distribué entre 250 et 1000 mm, a des stades imnatures
sur oiseaux et rongeurs sauvages, tandis que les adultes se trouwnt sur les
grands animaux.
H.Wuncatu~ a une écologie et une biologie comparablesy mis est un
peu plus hypphile.
Le rôle de ces tiq-lces
1 Q- dans la transmission dt.? E?abesios? est imprécis.
On sait seulement quielles peuvent transmettre une forme b&igne de Theileriose
(Theileria mutans) et certaines Rickettsioses.
Il n'en est pas de même pour
s ]Qch, 1844, es$ce
qui transmet la Piroplasmse due à Bah
mals qu'on ne trouve qu'en
de rares exemplaires, en saison &che,
des r6gions ~XVSJX&&S.
*LZS -récoltes effectives de Eoophilus à Sélibabi
-
et à E!akel ne porh~& que sur
quelques bûvins et un J2heval.

-7
II-IL-PAEGWTES MJ SA.%
11-2-l- PROTOZOAIRES PfVWITES DU SAN
Cc;mne indiqué précéci~~ments les pr&&zments de sang se rapportent
à 292 aI-6ï-M~~; et chaque cas comporte la lecture d'un frottis et d'une goutte
Cpiisee e Les m$mes examens microscopiques permettent l'étude des Zicrofilarioses
(vide infra>.
A -* TRY?fiNOS~S "T TRYPANOSO-ZLIISES
Des analyses effectuées au Lïboratoire, il ressort que les Trypanoso-
miases animales ne constituent pas un problk? rrajeur dans les rsgions visitées.
Fh &fet seuls deux ani.mux jyS%mrCent une infection, l'un par Trypanosoma vivax,
esp&e pathogène, l'autre pz? Bypanosoma theileri. Les deilx b&es appsrtxnnent
/ .
au même village : Soufi à l'est de Selibabi..
T,vivax est transmise par les glossines suivant un prxessus normal
d'évolution cyC&pe dans la trempe mais, des différentes especes de Trypanoscxnes
dont les glossines sont vectiîces, c7est la seule à deborder la limïite de distri-
bution des tsétsé. i"ri introduit, pour expliquer ce fait, la notion de transmis-
sion non cyclique par des Di@re,Q hématophages autres que les glossirzs. Pour
qu'il y ait infection sui-van-t cette nxAalit6 il es*; nkessaire que des animaux
porteurs de Tkypanoscmcs proviennent de,c Agions 2 tsétsé et soient une source
de parasites pour les animaux demeurk dans leur terroir,
L'&aluation d'.z riscuc d'infection est difficile en ce qui concerne
Sélibabi. Cela tient à l'impr&isior-! dans la @ographie des glossines au sud
de cette région. Si l'on peut affirrwr avec certitude qu'il n'y a PS de glossi-
nes dans l.e territoire de iz &pblique islamique de Mauritanie, par contre rien
n'autorise une telle affimtion concerncmt: le sud de sa frontière d'avec la
République du Mali, con;-titu&e pxr le Kara-Koro. Les cartes de distribution des
glossines en Afrique, établies par W.PCFïS en 1953, font remonter les glossines
jusqu9au quatorzi&w parallsle tout au plus, mais elles comportent des G-tendues
non explor6es. Celles réalisées par A.RUXWBACH en 1961 ne donnent g&re plus
de précisions. Sur la base des cartes de kgetation observ&es,il nous p??ît
juste de dire que la tigion de S&babi est assez loin des gîtes 2 glossines du
Mali.
Il n'en est pas de rn?m de l'autre &té, à B&el, OG le risque de
Trypanosomiase due à T.vi.vax est élevé puisque les glossines peuvent remonter
jusqu'à 15 lu-n de Bakel. Des %~fections dues 3 T.congolense ont &ne été &x&a-
,
t6es dans cette localite avant les <anr&es de secheresse.
Cju'il s'agisse de S6libabi od de B&el, il n'est pas exclu que des
b&-s h&ergent dc temps à autre mosoma evansi, par%ite hjbitucl du
Dromadaire Qmelus drzkedarius)
; ia parasit&ie est alors très faible et
l'infectim peut pass@ J-napque.

Quant a Trypanosoma theileri, c'est un parasite cosrrûpolite, considér6
cm peu pathogènr ou pas pathogene. Il est certain qu'une h&multure du sang
des an%rwx consultés aurait permis de trouver ce trypanosome chez un grand
nombre dkimwx.
T.evansi comme T.theileri sont trarsmissibles par les Tabanidae.
B - IYGESIOSE
Une seule Dabesicse retient l'attention chez les bovins saheliens :
celle due à FQbesia bigemina (Smith et Kilborne, 1893). La fréquence des cas
obserks au microscope est faible dans tous les troupeaux visites : 3 à 7 p.100
Babituelknent cette Wesiose est chronique chez les z6bus de nos
&gi.ons et le, pomentage des infect6s latêntr (infection cryptique) est beau-
coup plus élevé que îw 22 révèle l'enqu&e Gpizootiologique : une splenectomie
déclencherait un accès de Dabesiose chez la plupart de ces animaux. Infection
chronique donc, an&niante~ mGs non mortelle habituellement.
-.
Cependant il est -'Jnpn?tant de ret& que des accès aigus peuvent
se manifester chez les animaux 2 la suite de malwtrition accusée ou dc maladies
interowrentes. De tels accès surviennent surtout vers la fin de la saison sèche.
C - THEILERIOSE
Il s'agit ici d.unti Theileriose b&igne due 2 Theileria mutans
?I'hei.ler, 1904). L'étude microscopique rév& 4 à 8 p.100 de bovins infect&.
Les rr&nes remarques faites à propos dt? Babesia s'appliquent à la Thcileriose
ouest-.africaine qui (-7r,,t une infection &?GïZGe et cryptique chez la plupart
des bovins.
D s.. ANAP'WS?:OSE
LsAnasplasmose est classée p-mai les Frotozooses sanguines bien que
son agent causal soit en tialité une %ickttsie. L5 première enq&te faite à
Sélibabi donne un pcw~cntage d'infect& &$ 2 12. Anaplasma ne d6tmine en
général qu'une r&adie Gnigne dans nos r&ions,mais elle:e& *te.
II-Z-Z- MICROFIUGRZS DtJ Si%%;
ih cctiain nombre d'animaux h6bwgen-t des microfilaires à &~Kz.
L'identification prkise de ces microfilaires, en l'absence des formes adultes
n'a pas été possible. LZ prk&ale espi?c e de Filaire donnant chez les bovins
sahéliens des microfilaires à gaîne est Setaria labiatopillosa Gliss~ndrini,
1838) qui est localisée dans la cavité pwltoneale. Le mode de transmission de
cette Filaire est encore mal connu et certains auteurs inc&njnen-t les stwxes,
d'autres les moustiques.
Alors qu!aucunc Microfilariose n'avait été observée d:ans l!enquête
men6e en décembre 1975 à Sélibabi, par contre les observations faites en juin
dans la m$me Agion révèlent 18 p.lC0 d'ranimaux porteurs de microfilatics.
. . . / . . .

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k premier tableau figurant 2 ïp;nnexe indique les parxites du sang
dans les troupeaux des différents villages visitk et les ficéquences observées
chez les veaux et les adultes.
X-3- FARASITES DU TR&XJS DIGESTIF' : J9XKNlXES ï2 COCCIDIES
Les rkultats mention& ci-dessous traduisent le parasitisme gastro-
intestinal par Helminthes et Coccidks sur 12 seulc 'base d'analyses coprclogi-
ques, Il ne nous a pas é-6 possible de faire des rkoltcs d'Helminthes dans les
tueries de villages car très rares sont les animaux abattus : quelques uns par
semaine. Cependant les analys es en labcratoire donnent une id& précise sur le
de@ de pasitisme pz les diff&nts genres d'Helminthes. Les oeufs d'Hel.mi.n-
thes et les oocystes de Coccidies sont &tudi&3 après isolement par flottaison
et sédimentation,
11-3-l- HBKWIRES
Dans chaque troupeau des ntil&w.1ents de f&ès sont pratiqués sur les
veaux et les adultes sépar&ent et, -en plus, quelques pr6lèveïnents collectifs,
constitués par le m&nge dans un mkrte pot des selles de plusieurs animaux,
s'y ajoutent v comparer l'infestation moyenne dans les différents troupeaux.
Les analyses sont standardisées pour obtenir des rksultats cxxnpar&les,
Pour chaque flacon, il a été pratique plusieurs lectures coproscopi-
ques pur d6ncxnbrer les oeufs, les identifier 5-t: calculer les pxwoentages de
fréquence des différents genres rencontrés.
Le total des oeufs comptés sur deux pr+$arations, llune faite à partir
du culot de centrifugation, l'autre 3 partll- de la méthode de flottaison, donne
l'indice global d'infestation (1,G.I.). Les oeufs sont déterminés ensuite et
comptés, genre par genre, lpour obtenir l'?ndice
-
spkifique d'infestation (I.S.1.)
L'indice global d'infestation est ainsi la somme des différents indices sp&i-
fiques. Les détails des &sultats d'analyses coprologiques figurent dans les
tableaux en annexe. Ils sont &sumés ci--dessous et ccxrmentés en conséquence.
A - Les Helminthes parasites des bovinsj déterminés aux cours des
enquêtes à Sélibâbi et à Bakel, appartiennent aux classes et genres suivan* :
- Haemonchus
Trxhostrongylus
- Oesophagostcanurn
- Cooperia
- BJ.nostcmuln
-",
- Stron~s$~des
-' Trichuris
CESTOlM
- Xoniezia
- %&Giïlezia
. . Schistosoma
" Paramphistgnes

E- Ia coproscopie ne permet pas une identification sp&.fique. Il
est peu probable cependant que les espkes pr&entes chez les animaux soient
différentes de celles d&ennin~es au St?&@ et dans les pays sah~liens en
général. A titre Indicatif nous citons ci-apr&s les ncms des espkes reoonT;.ues
ccmne étant parasites des bovins de nos Ggions, en limitant la liste aux gewes
rencontrés à Sélibabi et à Eakel.
Haemonchus placei (Place: 1893) Ranscx~, 1911
Haemonchus contortus (Rudolphi, 1803)
Trichostrongylus colubrifermis (Giles, "1392)
Triohostronpylus axei (Cobbold, 1379)
Oesophagostanum radiatum (Rudolphi, 1803)
Cooperia punctatâ (v. Linstow, 19r37)
. I
Cooperia pectinata (RXISCU, 1307)
Runostors;ur phlebotcxwm (Railliet, 1900)
Strongyloides papillosus (fi7edlY 18561
.Trichuris globulosa (v. Linstow, 19011
CESTODA
- Moniezia benedeni (Maniez, 18791
- Moniezia expansa (Rudolphi, 1810)
- Thysaniezia ovilla (Rivolta, 1878)
TREMATODA
- Schistoscxa bovis (Sonsino, 1876)
-..
- Paramphistcxnes
C - Ces I-Ielminthes ont un pxswir pathogene variable suivant les
cspkes de parasites, 1'2&e et l'État physiologique des animaux. TLes genres
Haemonchus, Trichostrcngylus,
Oesophagostomwt, Cooperia et %r~ostcmum provoquent
des Strongyloses au sens large. Il est malaisé de determinwTxdi.té naturel
le qui revient à chaque genre crar le poïyparasitisme est in r&$e et un même
animal héberge le plus souvent quatre 2 cjnq espkes diffkentes de N&atodes
du tube digestif. %is il convient de <2ont;idérer à part le genre Strongyloides,
bien souvent assoc% aux autres et qui, ‘2 lui seul, peut entraîner chez les
veaux une Argxillulose mortelle dans les mois qui suivent la saison des pluies5
d'octobre à déc&re.
La trwsaksion de ces Né~~todes d'anixal à animal se fait par les
oeufs mbryonés qui souillent le 53 et <lui scx& avalés, sauf wxr le genre
Strongyloides don-t les larws SC trouvent dans dQn eits tr&s humides (bue
autour des collections d'eau, des puits et kx*~.~es> et gui, traversent la peau,

- 11
Les Ccstodes sent peu f-réquents~ Les genres trouvés, %niezia et
-
-
Thysaniezia n'infestent que quelquesa anin2iux2 Ces T$aenia supposent comme
hôtes intermédiaires de petits Acariens cribates p&sents au sel, sw-les
terrains de parwurs.
$elques Tr&Wodes cnt 6t6 trouv& et il y a des incertitudes quant
à la raison de leur présence ii Séli.b&.. Eh effet les hôtes interm6diair-w des
Schistoscmes et des Paramphistw~s SOT~ des rrx~llusques de collections dseau
permanentes (lacs5 marigots) et ces -ir&at,cdes ne devraient pas être fréquents
dans des rjgi<xs sèches. Il est p0k.ble que les animaux positifs proviennent
des terres inondables le long du fleuve S6négalo
D- La frrjquwcc ccmpx+Ze du parasitisme gastrw4ntestinal fait
'
ressortir des différences entre les veaux et les adultes :
l- Le ~lyparasitisme est dû à un plus grand nonibre d'espèces chez les veaux
que chez les adultes.
2- L'infestation est plus sévère chez lc+s veaux que chez les adultes, en ce
sens que pur chaque espkc de parasite le mnbre est plus élev& chez ceux-là,
ce qui se traduit par des valeurs sup6rieures de l'indice global dPinfestaticx
et de l'indice spécifique d'infestation,
Ces diffkences ne sont pas nivelles par les variations saisonnières
et on peut les expliquer par une meilleure pr&nunition des adultes à l'égard
des FKlminthes.
E -- En comparant les rkuïtats obtenus à Sélibabi et à Bakel avec
ceux connus d'autres régions du Senégal, on constate que le parasitisme gastro-
intestinal sévit avec moins dPintensi-té, Cela tient en partie au fait que les
enquêtes ont été menées en saison sèclle (de décembre à mai) et qu'il y a
r@qessicjn du parasitisme pend.ant cette @%de de 1'année. L'infestation obser-
v& en mai dans la &.gion de Séli?xbi est relativement modérée. D'une façon
&nérale, ifintensité du parasitisme dans les $gions sahéliennes, caracl&isées
la sécheresse et la chaleur de pst-hivernage, est atténuée par les al6as du
d&eloppernent des oeufs d“IMminthes au sol, du fait de l'action stérilisante
des rayonnements solairw3 et de la temp&ature elevée. Toutefois, pendant la
saison des pluies, il y a très certaiw~ent un parasitisme d'attaque, cgest-
à-dire une auyentation 3~ l'incidence du parasitisme, comme c'est la règle
en d'autres contr6es J écclogie similaire.
ï
“*
y,,:
parasitisme chez les veaux est assez élevé à Zénégue&ure
en mai et c'est sans doute puce qde la-
Cr3 andux sont confinés à un mG-w point
dfab~euvement qui manque dshygi&e.
i; ..- Les diffbentes ~qu%tes n'ont pas perxis de mettre en 6vidence
1'Ascaridiose. Cette affection n'est coutxnte que chez les veaux de quelques
jours 2 quelques semaines car l'infestation est néonable. Il n'est pas exclu
que dc -t&s jeunes veaux pxkentenl l'&xxt5dicse à certaine émtie de Lgan.r2k.
Yais le risque nous s-le faible puisque les VFK+KZ~ consul- s=t niipptives.
a.. / 0..

-- 12
Nous n'avons pas rior pïus eu connaissance de cas de Cysticercose,
due aux larves de Taenia saginata mis il est probable que cette affection
existe dans les localités visitees
et que lsHome soit porteur du taenia
adulte.
11-3-2 - CCXXIDIES
De même que ~WP les IKLminthes, ?a nlupz,~ des mimaux, 1s particu-
lier les veaux, hébergent des Ccmidies., 'im e.$&es suivantes ont é-te iden-
tifiées :
- Eimeria bcvis (Züblti, 1908) Fiebiger? 1912
- Eimeria cylindricata Wilson, 1931
cv
- Eimeria auburnensis C1-i~istensen et ?mter, 1939
- Eimeria zurnii (Rivolta, 1373) Martin, 1909
Le parmitime est latent mis il Feu-t devenirs aigu 5 la faveur de
déséquilibres nutritionnels ou d'mtres facteurs physi-thologiques. Quelques
animmx de la r6gion de IJakel pr&mtaient LUY? forte infestation m fêvrier.
La Thélaziosc oculaU,tzl a St& fx6<~uement obserwi:e. Elle est due 3
ul-l JQ&a-f.~<~ sp~~~~.~~~x~
: 71lelazia rhodesi 0zmzret; 1827). On trouve ce ver
---.P-.. --. -
dans le sac conjunctival des ~~IX. Le rmbro de parasites est variable, cuvant
aller de 1 CU 2 par oeil jusqu'2 Flusieurs dizaines. Un seul oeil peut être
infesté ou bien les deux. Les -~asitrs y sont soit 3 l'état lzirvai~e, soit à
l'état adulte. TLmr p+seme dûrloa
7%~ 1~:; veux m-traîne une irritation se tradui-
_
sant par me conjonctivite et un larmiemïrt. Le rml peut &oluer jusqu9à la
kératite superficielle, es cri cas de corzplication par infection surajoutée,
jusqu'à la panc$talmie, mis le fait est rime9 !Jn très qand ncmbre de veaux
sont porteurs de Thelazia : 3 titre d'exemple 23 p.100 2LDiala et 41 p-100 à
Kou&a Ndao, en d&e&re.
Le pourcentage d'izfesiWion est x-axi.able et il est lié au nombre
de muches, hôtes interm6dia: ~CZS C~I parasite, pr&entes dans les enclos de
stabulation. Ces muches sont stiout de l'cspkce Yusca sorbens, habitu&ll&
-trGs abondzantc en hivernage. La Thelaziosc peut cependmt être observée en
toutes saisons.
II
Les Mycoses des boVir~3 sont assez f~~~~quentes et il 52 faut ws en
rdrdmiser 2. ? ixiçortance . Fzmni les adultes, rares sont les animux atteints, mis
les veaux le sent assez souver;tt La naladi.~- revêt une forme 'tinigm sous fome
de Teigne ,tondante, due 2 de.: cwpèces dc I~!i.cz:-os~~m ou de Wichophyton. Chez
!cs veaux en particulier m &smvE dans ccrtans izmqeaux des lésions hyper-
kémtosiquesau niveau de la t?;te, Quela;Les rares veaux ont une Acti.zcm;~ccse
IXCX.~~~ Si lcc circonstmces smt fwombles ces Mycoses peuvznt s'éterdre
ckns 'A.n troq?eau et revgtur
d~?S fox-xes L~avcc chez les jm.1~~5~

L'invento~.~~e darne 'un nombx <.onsiderable d'agents pathogènes, de
nature parasitaire. Il est certa"
uI que tous ces pzeasites constituent un facteur
limitant peur developper les productions animales. La. mortalité par parasitis-
me n'est pas évd.uée avec certitude. Les 2ï-h~~~ meurent de parasitisrre aigu,
en particulk~ quand le terrairi indivirtircl est déficient. Cela est f&quent
chez les veaux, avant 1"âge diun an , qui souffrent de carences alimwitaires
sévères. Cette forte .xxtali-té des veaux doit 2re attribuée, sur le plan para-
sitaire; aux divers S*ngles:. aux Anguillules (genre St~~loides)et aux
Coccidies. Pas& l'âge d'un an, 1.~1 pr&i~5.tic,n aidant, les parasites perdent
dc leur pouvoir débilitant par 3iminutFor Ge leur no&xe. Les animaux sont alors
des porteurs chroniques. Tous les a.nim~~. Survienne q.ue1qu.e d&équilibre phy-
siologique, de queïconque nature, alors il ~~7 a &faiblissement des dëfenses
i.rwx&aires, réveil et exacerbatfvn titi p=casitisme latent. A cela correspond
Un s*, caract&isé par Wl a~;lai~~+ssement de plus en plUS %.33$léj lv~;inemies
1'~adynamie. Les bovins ~~U:S cet état swffkse?t de ce que les éleveurs ,app&lent
le Daaso, parzzsitl?lII# chronique à plusieurs caiises possibles.
--
Dire que les m21adies ;xrasitnires rev&ent en Afrique tropicale une
plus grande im~xrtance qu 'ailleurs d?a.ns le monde est exact si 1'01: considère
les effets sur les a.ixi32aux, mi!.Ls i-exact en considération des espkes de para-
sites et de i'intensité du parxitisxe. &s maladies sont particulièrwlent
accusées ici du fait de la malnutrition des bGtes. Ce sont donc les ameXora-
tions du milieu, les bonwa pratiques d:élevagc sur le @an aliwntaire qui
contribueront lc plus à r6duire les cons~~~que~ces &fastes du parasitisme.
III - MALADIES .I2TRES :'::X PARASITAIRZS
Flusieqrs 12lew3rs nous ont signal& dans la tigion de SG%babi, une
certaine maladie aigu% qu vils d&xment Auguvoeisis : l'animal atteint, apparem-
n\\ent en tr& bon état le matin, peut mourir au cou& de la journée ; il prkerrte
une claudicationj puis des sigr$es epileptifomw ; il tcP;rbe foudx&, p%ale
et aenise scans produire de jetage nasal ou 'cuccal, La maladie survient pendant
la saism des pluies.On ne saurait se prononcer avec certitude sw son é&lc&e
mais les signes cliniques font penser 2 une Rickettsiosc ou Heart-water, due à
Cowdria ~kanti~. Le dia,Tlostic exp4rimental de cette maladie est malaisé :
-
il faut que les ag3t
. .
s ~&tr$~lalpp-
sur $ace 32-t.,,,_.,
r~ncient les animaux dans le::;
deux hews qui sui~wit leur mort -"
t--t fasx.xt- des frottis à partir des méninges
et de t'endothC.lim wscüïaire pour ~lyses cx laboratoire.
Id3 vecteur ~eccn~-~u da Cowdria.~ikirianti___ ___ __- --1-- _
iegatum, qui ne fi:;ure cepcmdant ps dans les &hantillons rappor-
i et & Ba.kel. L!'absence de cette tique à l'époque de nos TWMXW-
tiOW pt S'expliqueF par sa biolo~;ie c-t son ecolôgic.
- -
- r---r--

- 14
A. mriegatm
- ?abL-ioius, 17% Y& UT, cycle 2 m,is hôtes. Les larves
et les nymphes sont tres
.
ubsc@stes et
. *-.
~mTsiteI?t SUSSi bien les petits
animaux que les gxmds mWeres. Les adultes, pw contre, ne vivent que sur
les fgvrids x3rm-iif&cç. Les stades immhrrcs, larves et nymphes, sont sensibles
à la sécheresse mis peuvent résister contre elle par we nyz@-0se préimginale,
sui-Jie d'une mue doxm.nt des adultes qui attendent ciiüls les crevasses du sol
ou sous les racines jusqu'5 r3:1: que les conditions du miiieu s'~amGliorent, En
zone sahélo-soudanieme: oc il tozke mins de 1.2CY: mn de pluies mnuelles, avec
plusieurs mois de sécheresse, il n'y a qu'une seule &n&ation annuelle
O'R. variegam : les aduT%--?s a.p~zmisset?-it: en ~gxmd nombre au d$.but des p?emi&
res chutes de pluies et Ieur populatim est n&irrkale vers juillet-30%; puis
il y a régression entre seWx33bre et oatsbre. Les larves apparaissent vers le
milieu de ï'hivernage, avec-un maximum entre novemb?x et janvier ; les nymphes
existent entre décembre e-i .avril. Four toutes ces raisons il n'est pas surpre-
nant de n'avoir pas trwvé cette tique sur les &&B lors des grospeetions
faites entre décembre et &Jmt juin,
Le Chk:-:rbon bactéridien fou Fièvre chartinneusc), dû à hcteridim
anthrwisj survient, au dire des agents du service de l'Elevage, de temps à
autre, dans certains vil.&es. Nous n"avoiils p-2s constaté de foyer de Charbon
au cours de no3 enquêtes+
III - 3 - BUIUIJIS~E
C~ertai;~~ ani~wx peuvent ?tre frappgs de Botulisme (Clnstridium
botulinum) . !Vous avons :JA.~ observer <:A<,n quelqw circonstance un bXcrcquant
les os d'w cada>,-re. T.7, p;y7_f& ,j--cr; 1 de r-3+
.+.a dans les &gions visitées est à
m?me d'augmenter le norrbr~: de cas de cktulisme si ces rorgeurs viznni3ntà wk
dans les puits. C'est :-ùssi kz grand d,aTgl:r pur les populations huwines.
III - 4 - S-iTE~~IcosE
12 Streptothricos~~
due 2 D~wm3tophilus congolensis, n'a 6-G que
rarement di.z~gnostiq&e sur les anirruux. Les cas seraient plus fr&lwnts en
hivernage.
CONCLUSION SUR LEZ PVUDIES INF'ECTI~SES
La pratique de la vaccination, d'après les informations recueillies,
est bien établie. Cependant des progrk sont nécessaires car nombre de maladies
bzct&iennes ou virales nc sont pas éradiquées. En ce qui concerne la &gi.on
de $$l&&i-, 13 ?esta bovine et la Péripnwmmie peuvent posw des prcbliir:rics
si l'éradication n'est: pi+s absolue dans 1'ensez-U~~ du pays et la pratique de la
vax5nation annuelle :rst indispenuu~le. I? y a lieu de lutter aussi, au Sênégal
comxe en 'lauriLkxk, contre les Ri.~!cettsiose~,, les foyzrs spradiques dc Charbon
et & i.?ot~Cis::.;r.~ cmi-tpe la W?>
c . ..c-ptothricos0 et enfin contre les z~or-tements,
vmhemblablemen~ csus&: :3;72 la l332u~ellos2.
.D. / 0,s

Iw.;s considérons ~ 4f: $.us p que l'etude brcmatologique 3e la x&eur
des pâturages est insuffisante p;rr elle-mâne si. l'on ne sait pas coQ&n ~I*~ani-
roux s'alimentent sur ces $Iturages et pendant c~ombi~n de temps.
tifin, ltan&vse des eaux d'~~~xw..wt~rr*t, la mesure des ~~uzntl.tés
journalières ~absorbées
et- 1-s rechfxches sur l!? tra16.t hydno-min&al s2ii-t: aussi
àfaire.
Le pésw?t r.,3pport ne saurait donc avancer des données JE~. 'connues
pJl..p en faire iui- b&ce ~~~~applic&xion. 3-s recherches ont éte faites sur Z@alti-
tation et les cxwnces rmin&~~lcs des bwiw en zone sylvo-pastorale au Senégal
et cllcs furent su?,&s d";:pplicaticws : supplémentaition minérale des 'bovins de
la r&gion de L~&~gar~ Des appl.ications stixilaires ~xwrront être fA.tes 2 ?&eI. e-t
à sélib&i après des recherches pr&l&les, Celles-ci sont d'autant plus neces-
saires que la nature du sol nsest pas la mêrie et qu'F7 y a certG.nement des
diffgrences sur le ~l.an de:: interrclations "sol - piante - animall~, entre ce
qui ,-évaut~&n s 7e Fer10 5t 1.3. situation à SGMc~i.
L F &jqjn&~cr~ 621 -fGk n! cscl-& p:r; 12s caxnces alimentaires, nc:tam-
CtQlt les aVrit3Xh:Si?:S
; ~X:TTil= celles--ci lïavit3Cnose A Semble .mxtTlt;?~. Cri fin
de saison sèche et se traduit par une kératite chez quelques animaux~~ wis
l'affection, nous dit-on, dis-par6.t d& qx repousser l'herbe verte. Lez <:utres
avitaminoses et 1~s carences minérales, de nature indétermî.&es, sont incontes-
tablement agr&es p=~ le prasitisme ., notaient chez les veaux qui sorti souvent
rachitiques.
Les pZtwagcs do la r;iigion de S&libabi ct de Eakel devaient per-
mt:ttre de mener *un bon élevage extensif en ~am6lioran-t les pratiques ~stoxales.
Les problèmes pos& par l'abreuvem-r~t dolvent txwver une s<Aution urgente :
forages, puits. L,s:+@culture villageoise est à développer : elle est médiocre
car les terres ne sont pas bcr~ifi~es apres chaque culture ; elle prwd au sol
peu ou prou nais ne 3.~5 restitue ~iqueznent rien. On peut dire qusen dehors
des chaum::s, l'~,&cultuy?1 n'a- C&E IX% peu de nou~il~~re aux arxIw== -
Quelques pe sujets wo&vat ccdxiries
fois du son de sorgho quand ltixrs
~r%%ires 15-5 trouvent débiles.
.
.
/
.
.a.

.z- 16
v - AilTRES CONSIDERATIONS
De nombreux él~veu~-~.~, intexog& au sujet des fauves, ont reconnu
l'actim pr&d&rke de ceux-ci sur les bêtes, principalement les lions et les
hyènes. Qtioique 1~s pertes si=bies du fxit des anix~~~ sauvages soient certaine--
ment minimes, si lVon considbrr toutes les ~xrtres causes de mort-alite du ck@el,
il faut malg& tout le:; évitér. Les diff&rexts services s'occupant de la faux
sauvage utilisent des apGits u~;:oisonn& 3 quand les pertes subies par les &leveurs
sont intolérables.
I?l-& $?Jv.rldes ) et de tr& loin, sont lez; menaces de destruction de
la v&étation Fr les criquets et les rats. De tout temgx3, ceux-ci ont constitué
un danger, mais le seuil de destruction semble dépasser les limites acceptables.
Il y 8 souvent des .%ux de bxx~se et, à l'heure actwlle, il est
particuli2rement diffiF7i-Le d'en limiter la prop3.gation du fait de lsinexsistence
de pare-feux et d'un r&ezz d'alerte et dc_ 1u-t.t~.
.
.
%LY, en fin de +V -
-mte ) ii nous appzraît cependmt que la tigion de
Sélibabi et celle de S&el. Sor;t très propices à l'élevage extensif bien que de
ncmbreux probl&nes s'y pose& qui constituent actuelkmnt LPZ entrave. Ces
problèmes sont d'or&% sanitaire (parasitisme et maladies infectieuses) et
nutritior-inel (carences ? determiner, dEa:u% dPabreuvement) c Tout bien pesé, ces
tigions ne zmraient ?tre a:ralifiéP
-22 de mlsaims pur l'élevage et il est
possible d'akliorer consid&ableïxnt la sitwtion actuelle par des actions sa-
nitaires et une zootechnie approprige, parallèlement 2 lséduc&50n des hmes.

TABLEAUX SUR LES RESULTATS D'ANALYSES
-I-I-
-

- 17
PARASITES DTJ SANG
SEUXABI
Veaux
1 1
--mL.__-_-
Adulwz
O S
0
0
0
0
0
0
Veawc.
09
0
0
2
0
2
0
SELIBABI
-
-
Adultes
05
0
0
0
cl
0
0
-
-
-
VeawC
10
0
0
1
0
2
7
0
ZEll~UE
-.-w-e. -
PEUX
Adultes
10
0
L
f-i
4,
0
1
0
..--*-
ZNEGüE
VCZklX
1s
0
0
0
1
0
6
.---".----
--
1 /
-
-
I Adultes I 09 I
1
I
1
L
I
2
I
0
l
I
0
I
KOUMBA
VeaUX
1 7
I -
f
IWAO
Adultes
08
0
0
'<.'?
1
0
CJ
-
-
.a-- -...j ..” m--e
-
Veaux
1 3
,';
0
0
0
0
0
TOURIME
-
Adultes
07
0
0
0
1
0
2
-
-
.--
--111
Veaux
QS
0
0
TESTAI
I
0
0
0
0
-
-."-- *....---
_.
Adultes
ci5
0
0
Q
0
0
1
-me-.. 1.1
".. .

PARASITES DU'~E&?G (suite)
- 18
$kmb~ de cas positifs et nombre d'animaux examinés)
.
.
MiCTQ-
?GccEpos
s-
1-L!&ies%-
Localités
Groupes
Ehbesia -Theîlena &naplasm filati S
dYige
Yombre ma VlVK aIeri
-
-
.l
Eg!GGi~
Illutans
0
I
0
1
0
I
3
2
I
0
I
1
I
2
Veaux
10
0
:':
0
Adultes
10
0
0
0
i:
--t--+-s
VeaLLX
07
0
0
0LoLDou
Adultes
10
0
0

PARASITES DU TUBE DIGESTIF
- 19
-..,-..,----
SELIBABI : VEAUX -
DECENBRE 1975
NO
I.G.I. 3
Espèces parasites
I.S.I. 1
1
147
Huemonchus
76
Ttichostrongy Zus
29
Oesophagostomum
17
Coopetia
7
Bunostomwn
1 1
Total Strongles
130
---------- --------c EZmetia
17
,,,-,,,,,---,----------------
*------I-L
3
290
Huemonchus
162
Trichas trongy Zus
20
Oesophagostomum
12
Burlostomwn
20
Total S-txxy$e.s
214
Strongyloides
12
m----Is..--- w----.w-I--
EZmeria
-------------_------yI_______
64
----I---"LY
5
114
Haemor.chus
71
Tdchostron,qyZus
7
Oesophagostomwn
13
Coopetia
17
Total Strongles
108
strmgy Zoides
4
.----e-m-- mI--------
Eimetia
_---_------1---.-1--1---------
2
.-I-L-....---
12
7 0
Eimetia
--------------------__u_
7 0
e-l----
--------- ----m-m
.--------- .-------------------_----------
--c----
m-------c
Il
239
Haemonchus
138
Trichostrongy lus
19
Oesophagostomum
12
Goopeka
18
Bunostomwn
7
Total Stmngles
194
strongy Zoides
3
3
Eimeria
42
Y_
Nota
(*) Vide su ra : pge 9
les définitions de l'indice global
-T---J-
d mfestatlon (I.G.I.)'et de l'indice spécifique d'infestation
(I.S.I.1
Les chiffres se rapportent à des animaux pris individuelli3ment
(1, 3, 5 etc) ou collectivement CL, II, III etc.)
.., /
.,.

- 20
SELIBABI : ADULES - DECE!%W 1975
NO
I.G.I.
Es&es parasites
----.---_-l---l-lY-l---11-
I.S.I.
-.m-------
8
1
Cooperia
1
Total StronpJes
1
----------
_--------l--l-----______II___
I---Y----”
---l^l---w
14
8
Haemonchus
5
TrichostrongyZus
1
Cooperia
2
Total Strongles
8
-------m.--
----------
1 - 1 - - - - - 1
15
3
Haemonchus
1
Oesophagostomwn
1
Cooperia
1
Total Strongles
3
--
-
-
-
-
1 7
Haemonchus
5
Trichas trongy -Lus
1
Oesophugostunwn
1
Cocjperia
6
Total S-trongles
13
-
Eimetia
4
-..- ---- _..... -. ..--
.---
-------Go ---=G
ZENEGUE-?EUL, - DEJXMBRE 1975
VEWX
III
38
Haemonchus
Trichas trongzlZus
Oesophagostom
Cooperia
Total S-k-oncles
10
Yoniexia
28
=zzzzLzvmQYIv--
ADULITES
Iv
5
Haemonchus
Trichas tronpj lus
Cooperia
Total S-trongles
--- ---- - -< ---__~_ -
-

- 21
DIM..A : iE&JX - DECEMBRE 1975
NO
I.G.I.
Es@tes parasites
I,S*I.
54
16
Haemonchus
1
Oesophagus tomum
2
Cooperia
2
Total S-h?ongl.es-
5-
StmmgyZoidm
11
--I--_--I--------*-U--------~-.
.---------
.----.m--.--
.II.e.CC.m--m.--
65
99
Haemonchus
14
Trichostronqy lus
7
Oesophagostomwn
2
Total Strongles
23
-
Strongy Zoides
53
Eimeria
23
-------------.--------___I
--w--w--
.---.w--m.,
~--^-----
71
106
Haemonchus
65
TrichostroncryZzds
8
Oesophagos tomum
11
Coopetia
12
Total Stmngles
96
-
Thysaniezia
8 *ilr
EimerYia
2
--------. .------l--ll--------_l_l ,------.m*
I------B
72
24
Haemonehus
7
Trichostron~~Zus
3
Oesophagostomum
1
Cooperia
7
Total Strongles
18
-
Strongy Zoides
2
Eimer-ia
4
--------
--------. .LI.~.II-Y--I--------I----
.--I...--,sm
I
73
3
Haemonchus
Cooperia
Total Strongles
w
."
-----II-
.------------1--_1------
*m.------m
-----m-w.
v
202
Haemonchus
108
Trichas trona tus
18
Oesophagos tomwn
14
Cooperia
18
Bunos tomum
8
Total Stmngles
166
Strongy Zoides
28
Eimeria
6
(MI Organes pwutérîns de Thysaniezia

.- 22
DIALA : i%DUL,TES -DECEMEBE1975
I.G.I.
Espèces parasites
I.S.I.
-
11
Hasrnonchus
6
Oesophugos tomum
3
Coopeti a
2
Total Strongles
1 1
.-----------1---1-------
-
s - - - I - Y - -
w”e--y--
. “ - - - - - - -
4
Haemonchus
2
(VII)
Oesophagostomum
2
Total Stmngles
4-
1---M-1
,---w---I
. , - - . “ - - - -
V I
27
Haemonchus
2 4
Trichostrongylus
3
Total Stmnglcs
27
.-------------------_-II
------II
-ew------
.U------U
VIII
4 1
Haemonchus
2 4
Trichas trongylus
7
Cooperia
4
Emos tomum
6
Total Strongles
4 1
-
- _ - - , -
--I_------ - w . - s - - - - . -
---- -- - - - -
SOUFI : VEAU- DEXYXBRE 1975
-
-
- ----
8 1
392
Haemonchus
3 2 4
Trichostrongyïbs
3 6
Oesophagos tomwn
22
Cooperia
1 0
Total StronEles
3 9 2
--------*
-------.
-1-1---1
90
1 5 0 4
Haemonchus
932
Tri&os trongy lus
2 0 6
Oesophagostomwn
2 0 4
Coopetia
1 6 0
Total Stron~les
1 5 0 2
Strongyloides
--------.
--^---1---1-------------.
-----u--I
-------”
I X
2 5 4
Haemonchus
3 6
Ttichostrongyks
1 6
Oesophagostomum
6
Cooper-fa
2 8
B4w.ostomum
8
Total Strongles
1 6 0
Eimeda
-
-
.i
-.------_

- 23
SOUFI :fADK.Z?S-DEmE 1975
NO
I I.G.I.
Espkes parasites
I.S.I.
96
78
Haemwchus
58
Trichostrongyzus
8
Oesophagostomwn
6
. I.-.- --.- -..Cooperia
6
Total Strongles
78
-
7.. --p---1---
-- --_
--a
KOUMBA NM0 : VEAUX - DECEZBRE 1975
101
53
Huemonchus
26
Trichostrong~lus
6
Cooperta
18
Total Strongles
50
-
Eimetia
3
--...---m
.-------
----_--------I--U--.-----~
w..w-----
102
105
Haemonchus
74
Tr&?hostrongyZus
9
Cooperia
22
Total Strongles
105
-----mm
Huemonchus
6
Oësophagostomzrm
1
cota1 Strongles
7^_
Strongy loides
1
----m--w....
.------w.-
1----------1---1-------.
-----mm-
106
1 3
Haemonchus
6
Cooper-fa
4
Total Strongles
1 0
Eimetia
3
----w---
-----wI
--------I----_UII--Y---*
-w---u-
107
52
Haemonchus
16
Oesophagos-tomwn
Cooperia
176
Total S-trongles
3 9
-
Eimeria
13
-----w-w-
.-------
.---c---------------_---CI
- - - -

K0l.JB.A NDAO : VEAUX - DECEMBRE 1975 (suite>
- 24
NO
1.6.1.
Espèces pamsi-tes
I.S.I.
108
5
Haemonchus
3
Oesophagostomwn
1
Total Strongles
. .
4
Eimeria
Y-
1...-1-.,>1-
.----s-m
.-----II-Y--_.---L.---II--
,---w---
109
68
Haemonchus
23
TzckhostrongyZus
18
Oesophagostomwn
8
Cooper&
1
Bunostomum
2
Total Stmngles
52
-.
Eimeria
16
-.~*----m-
.w.----.--,
,-------------U-I-.--..",---
~m.".---I-
110
2c
Haemonchus
8
Tr-ichostrongy Zus
3
Coopetia
2
Total Stmngles
13
-
Eimer-ia
6
Schistosoma
1
---e--m.-
.--.m----,
------"-----1---1------
--...-..-u
111
6
Haemonchus
3
Oesophagostomwn
2
Total Strmgles
5
Schistoscma
1
v--I---- *-w11---.
----_1------1-1--11-_--
--.-.-m.-u-
112
34
Haemonchus
12
Trichostrongy'lus
4
Oesophagostmum
6
Cooperia
5
Bunostomum
7
Total Strongles
34
-
---w---e
-..m-----.
-------
113
19
flaemonchus
9
-mlnchostrong@us
1
OesophagostcKnwn
3
Cooperia
4
Bunos tomum
2
Total Stmngles
19
-
.-----mm
-------.
--m---w
.
.
/
.
03.

- 25
KOUPiBA+JDAO : VEAUX (suite)
- - -
---~ ~~-~-
1.G.I.
Espèces pasites
I.S.I.
.--
114 18
Haemonchus 5
Oesophagostcmum
2
Total Strongles
7
E7Imeria 11
o_1___111___1__11___----~--------------------------~
115 30
i%emonchus
Oesophagastomum
5
Cooperia
9
Total Strongles
24
-
Ez'rmmetia
5
TZhhwYiS
1
_- .--. -- ..--_-: - -i----~~-~~~~=~~Z-.-..--~‘-----=.~
KOlME!&NDAO : ADULES - DECEMFXE 1975
120 3
Haemonchus
3
Total Strongles
3
----------cc----I-_-1_______1_1_________----------~".
X 56
Haemonchus 49
Tricho&ong.yZus
2
Otzxwphagostomum
3
Cooperia 2
Total S-trongles
56
XII
46
Haemonchus 30
TrichostrongyZus
6
Oesophagostcm.un
6
Coopetia
4
.

Total Strongles 46
-
. . /. .*.

Fb.rce3ltcge.s d'infestations chez les veaux en décembre 1975
e
---1-.-1-- ----u---------------------*_--------___I__________
Haemonchus sp : pr&ence chez 100 p.100 des veaux
TrichostrongyZus sp . . . . . 0.. SO,86 A'-
-99 -
Oesophagostomum sp
. . . . . . ..7a926
-tv-
,tt-
Cooparia sp . . . ..*...........73.91
. ..99 “..
-99,
Bunostomum sp . . . . . . . . . . . . . ...21.73
-VV-
-“W
StrongyZoides sp . . . . . . . . . ...30.43
,'f-
,99-
Eimer-ia spp
,.....,..........60,86
-9t-
J,
. Parasitisme ccmp& entre veaux et adultes : décembre 1975
w.--Iu----y-..--- -------------------,,,,-,,,,,,,,,,,,,,,,--
$Qèces identifiées
VEAUX
AIlXJLES
Haemonchus
t
t
Trichostrongylus
+
t
Oesophagostomum
t
t
Cooperiu
t
t
Bunostomum
t
t
Strongyloides
t
Trichuris
t
Moniezia
t
Thysaniezia
t
Schistosomn
t
Eimeria
t
. . ./ . . .

- 27
TOURIME : WAUX -MAI 19'7‘6.
bJO
I.G.I.
ESPECES PAEUGITES
I.S.I.
5
19
Bwmonchus
10
Gooperia
9
Total Strongles
19
-
.-.m------------m--- ---------------.*----------------.
6
5
Strongyloides
5
I---------Y_---Y-----~.---------~-------.------------~.
7
16
Strongy Zoides
13
E<meris
3
.--IIY--------------------"-------------------------.
8
0
. négatif
0
---------------C----L---------------------------------.
9
18
StrongyZoides
18
.-I-----------L--I--______CI___CI___U___------------~
10
20
StrongyZoides
----_---~ -$-2L
_,---
TOUFUME i ADUL,TES - MAI 1976
1
16
Haemonchus
8
Trichas trong-y Zus
6
Cooperia
2
Total Strongles
1 6
-
----------w---------________I__I_y__Iu__-----------.
2
4 2
&emonchus
2 6
Oesophagostomum
8
Ttichos trongy Zus
5
Cooper-Ca
3
Total Strongles
4 2
----------------_--~_____u___I
-,-- -.. .yII-Iu------------
3
9 6
Haemonchus
72
Oesophagostomum
1 1
TrZchos trongy -Lus
9
Cooper&2
2
Total Strongles
94
-
Moniezia
-------c------------__l____l____________------------
4
a3
Haemonchus
6 1
Trichostrongylus
9
Oesophagostomum
7
Cooper-Za
3
Total Strongles.
80
-
Eimer$a
3

- 28
TESTAI : VEWX - MAIS 1976
-
-
NO
I.G.1,
Espèces parasites
S.S.I.
2 1
2 0 4
Haemonchus
162
Tr-îchostrongy Zus
2 0
Coopetia
1 2
Oesophagostomwn
1 0
Total Strongïes
196
EZmeda
8
---.--U-------._-“-l-I_____<_____CII____I
------ ---------
22
38
Haemonchus
22
Cooperia
12
Tri&os trongy Zus
4
Total Stmngles
3 0
-
-----------------.--
--------------------_____I______
23
sa
Haemonchus
54
Coeperia
7
TrZchosCwngylus
7
Total Stmngles
68
-
-----1----------1--1------,~.- ----1Y-I-I----------_---
24
7
Haemonchus
4
Ttichos trongy Zus
2
_Total stro~les
5
EZmetia
1
-_---II-I--I----.---LI-l----------------.---------------.
25
11
Haemmchus
6
Ttichos t-rongglus
2
Oesophagostomum
2
Coopetia
1
Total Stmngles
11
-
-1----1-1...-1------- -I--I--I-.-IU--""---L-------------
27
29
Coopetia
15
Haemonchus
12
Total Strongles
27
-
E&etia
2
-----R-------V------1__I___I_U__________-----------
29
162
Haemonch?
108
BichostrongyZus
1 0
oesophagos tomum
1 0
Total Stmngles
128
Eimetia
..* / . . .

- 29
TESTAI : 'ADaTES - HAI 19'76
NO
I.G.I.
Lspèces Fasites
26
3
Cooperia
Haemonchus
ToXL Stronp&
-.--...--
--...-w-1- .-II_-----I-----Yl-m.*.------------
28
2
Haemonchus
Trichas trongy 124s
Total Strongles
1------- . . . . . ..-----
30
44
Haemonchus
Coqetia
Uesaphagosi;fw4m
Trichas trongy lus
I Total Strongles
“ENEGlJH34uRE : EAUX - HAI 1976
31
93
Haemonchus
65
TrZchostrongy
Zus
16
Oesophagos tanwn
9
Cooperia
3
Total Strongles
-.
93
-
---------- p.ms-.-..h.m- --- --.---._-ll^-.-l...--.--.-~~-----------
--e---u
32
228
Eaemonchus
152
Coopetia
38
Tr-ichos trongy lus
18
Oesqhagostcvum
16
Total Strmgles
224
.-
w-------w... ------a..--- Eimetia
^-I------------,--I-.-----l--_.--
4
-w-----I-c
3 3
83
Haemonehus
68
Trichostrongylus
9
Coopetia
6
rotal s?ztmIgles
83
---1..--.m-"..d>
e--,------.- 1..-------^^-11-._ I_ -1,--- 1---I---u -----l-e..sn
34
302
Haemonchus
228
Trichas trongyhs
22
Oesophagostomwn
20
Cooper-ia
18
Bunostwnwn
4
Ib-tal Strongles
292
EZmer-in
1 0
-----m-1 ---------- ----1-----------1----
PC
35
312
Uaemonchus
'---244'"'
Trichas trong~rluc
32
9esophagostomwn
18
7ooper4a
14
rota1 St~or@es
FI'__.... -.a
308
I

- 30
ZENElrGUE-MAURE : VEAUX - MCII 1976 (suite>
- - -
No
I.G.I.
Espèces -sites
I.S.1,
-I_
I"-
39
140
Haemonchus
120
Tri&os trongy lus
16
Cooperia
2
Total Strongles
-
138
E~mer-ia
2
---w-w--
.--I---M- I---II---l.-II--U-I------I-.
----a.--
40
43
Haemonchus
25
Cooporia
8
Tmkhostrongy Zus
6
Oesophugostomum
4
rota1 Strorwles
43
-------..a.
---c-m.--c-
--1----11
41
220
Haemonchus
164
TrichostrongyZus
24
Cooperia
12
Qesophagostcmwn
8
Total Strongles
208
Einkwia
12
wmmI-----. -----e--q-<
_-I---Iy--I--II-----_----------
v-----...--
42
240
Haemonchus
192
Ttichostrongytus
24
OetX@W$pS$OTRUm
24
Cota1 Stmrdes
240
.--.m-----m
--."m.------,
I--------
43
416
Haemonchus
358
TrbhostrongyZus
22
Oesophagostomwn
22
Cooperia
14
TcMl Strongles
416
---",-s.--r.
-1------11
-----I--w
44
980
Haemonchus
776
Trichas trong-y lus
44
Oesophagos tomum
16
Cooperia
12
Bunos tomum
8
Total Strongles
856
Eimerda
124
-s.-----I-.
m-s.------- ------------s----------------
----B-m.-”
45
1020
Hawnonchus
616
Oesophagos tomum
204
Trichas trongy lus
184
Total Strongles
1004
Eimezda
16
.--w-----w m---------
w--------
.0. /
.
.
.

- 31
zmGuE-MAURE- : vEAux - MAI 1976
.--
NO
I.G.I.
Esp&cês parasites
I.S.I.
46
339
Haemonchus
206
Oesophagostomum
68
TtichostrongyZus
6 0
To-tXL Strongles
334
Ei.metia
5
" _____I___..__--I -----..-------------__YI__II__I__I--..------~.---
47
178
Haemonchus
142
Trichostrongylus
20
.Oesophagostomum
12
Total Stxw@es
174
BG7iiria
4
" _____l-__..-l--. * _--_ -..-- -I---------IYU.~----Y_-Y-------..----------
48
44
Ccope.ria
26
Haemonchus
18
Total Strongle~
44
-
.-..-
- - - - -
-S?T-- _- ..-- ~-- ---- --^...- -.-A-----.-
ZENEGUE+&JRE : ?ilJJL,ES -MAI 1976
w.---
36
?C
Id
Cooperia
54
Hamonchus
12
TtichostrwqyZus
4
Oesop72agostomum
4
Total Stron&es
74
--
-
Eime~*ia
4
.__I______.I___--_----..--- -I---------_-"*I.-----------..----------
3 7
1
Haemonchus
1
.---------,---_1._-----...--------------------~--------..---------,-
38
232
Haemoidus
178
Oesophagostomwn
28
T~LzhostrongyZus
24
Bunostorman
2
Total Stiwles
232
.--ll-l--l..-YI-------..-----.~--,---------------------..---------~
49
34
Haemonchus
3 0
TriehostrongyZus
4
Total Stron@e~
34
-
-___. - -----_-_---- l---..-------l---l-------.----------..----------
50
4
Haemonchus
4

- 32
Espèces Fasites et purcentages d'infestations chez les Veaux HAI 1976
-Y w-m-- m-------I--- -------- ----U-----~___---ll-------------.------~~--
Ilaemonchus préswk chez
82,74 p.100 des veaux
TrGchostrongylus -"-
71,42
,f' -
OesophagQstomwn
,“,
57,14
-.f!-
Coopetia
.*f' -
57,14
3..
stpowy z0iaQs
. ..t'-
14,28
-tt-
%l.mostomum
,fl,
07,14
."'l."
Eimetia
-11."
50
,tt-

3 3
KIDIRA : VEAUX - FEVRIER 1976
-
-
I.G.I.
Esp&zes parasites
I.S.1,
19
Haemonchus
Tx4vhostrongylzcs
Oesophu~ostonmm
Cooperia
Total S-h-ongles
- - - -
13
-
Strongyloides
5
i
---...------
Eimetia
1--1------------1--1-_111--------
1
--------osmI
104
Haemonchus
24
Trichostrongylus
11
Oesophagostomwn
2
Bwzostomum
4
Total Strongles
41
-
Strongy loides
1
Afoniezia
62
------,----------_“~.~-_________
---------s
3
2
Haemonchus
2
--------------------_____I____ ---------.
4
5
Haemonchus
2
.im.os tomum
1
Tcutral Strongles
3-
Eimetia
------1-o11-1-------_---I--------
2
m-e-w-111.
m------I--
5
Twkhostrongylus
1
Bunostomwn
1
Total Strongles
2
E?me&u
2
=-.-.--...-
-~-----.---I-=~ -.-----.--- -..--._
-
KIDIRA : ADULTES - FEVRIER 1976
-1-
6
---------
2
H a e m o n c h u s
I
1
2
.-C-e.--l-- Y------I"--------------- ------su
7
0
né&atif
.
-----II-- .-------- .IW -----1.~,~,---~,-----.~-1
.-m..------
8
3
Haaonchus
--------- .-1------ .-------------._---.-------
9
0
négatif
1...-1----- I“---l---w .-I-I--I--YIII.Il--_,.C-II--
10
0
negatif
I

BELLE : VEflUX - FEVRIER 1976
I.G.I.
Espèces p3msiteu
I.S.I.
1 1
0
négatif
_----Y--I.--
.I--U-----lll-----l ."ll.--PI-----.
12
4
Cooperia
13
4
Huemmehus
Coopetia
Total Strongles
Strongy loides
-I--_.--.-I---U--W.I_._,..I-I--II-.
------=m----
14
Eme.&i~
2
--M-M------
,----I---Y-I_YI.III--.~---------.
15
ûesophago.stomzun'
Zimeria
---- -.--- -- --.--_._-__:
--.. E.-‘--. ...-:-~------:~
-=:. ~-- .__- _----_-
BELLE : ADULTES - FEVRIER 1976
16
0
négatif
------------------.-.---------- *-w------11
négatif
18
1
Cooper&2
19
I
0
négatif
---------- ---------.
20
11
Haemonehus
5
Coopetia
6
Total Stmngles
11
1
- .-.-----..---.
--.-.-

----.--..

--
-----vzI

- 35
NO
I.G.I.
Espèces parasites
I.S.I.
21
2
Haemonchus
2
_____--- u -..-------,- -I..IIUYO---*“-------.-------------..----------
22
4
Trichas trongy lus
1
CoopemZa
1
Total Strongles
2
t
Stirongy loidos
1
Eimetia
1
----------“.----------..*-----------------------------..----------
23
756
Strongytoides
116
ESmeria
640
---I---Y--._----------..-------------------------.----..---------~.
2
---IY-----..--I---IU--..--------------.--Y.----II--I--I..-Y--------
DOUNDE : fDULZES - FEVRIEX 1976
26
0
négatif
_---------..--------_I_____I____________--------.~----------------.
27
2
Huemonchus
1
TrichostrongyZus
1
_---------..----------.-----------------~,,----.,--------.----------.
28
0
negatif
_-ll-_-_--._---IYI-I~-.--------------------------.~---..---------.
29
0
negatif
----------..--------_I_I_U____III__L_I_I---.----------..---------.
30
0
négatif
----
-_-----.I.
- -----.--
-._- -
-.----.- ------__
.o. / . . .

GABOU : VEAUX - FEVRIER 1976
- 36
-_I_ -
--
-.-._.I_
NO
I.G.I.
Espèces panas-i-tes
I.S.1,
31
8
Haemonchus
2
Cooper&z
3
Bunostomum
3
ro-tal Stronglcs
8
l...---l---.a
-u---l--s.l
.-.
I.^_.-,--Y---l..-i.Y."_.".<IU.C.Y-I^I-.UIYI-
-
---a..-.sY--B
32
1460
Hamcnchz~s
168
Tr~chastron.~ZuG
146
Ckso~hagostomwn
42
BUnOStQl~~~~
,. . .
22
rojal. Sp2ongles
378
Stpongy Zm:dm
8
?4oniez&2
174
Elhe2Ga
900
-----s--m.-
-----.-,*--- I--.,---.-.-.-l-l----Y-....-
--D.------- -------w-w
33
1285
Haemcnchus
2
TxCchostrongyZus
1
Oesophagostomum
2
Total Stmngles
5
Eimetia --
1280
1-----e.---
---------- -------------------_u----------
w--.m----,-,.
34
587
Haemonchus
119
TtichostrongyZus
14
Oesophagostomum
26
Bunos tomum
7
Total Strongles
66
--
StrongyZo<des
3
Moniezia
.a
18
ECzetia
500
.--------- "--1-1---- --.-e.-.~.. ---l---l---U--~--I--DL.---
.---".-".,n--
35
238
Eaemonchus
25
TrichostrongyZus
8
Oesophagostona
5
Total Stmngles
38
-
Eimeria
200
-
---.-
.- --_-__ -_ .-_
- -
--.-_I_
.*. /
..*

- 37
CAB@U : k1wLTES - FEvRm 1976
Espèces parasites
-------~m--
1
---------a
1
---..a...----..
----------
0LlxDou : VEAUX - FEVRTEX 1976
41
12
Haemonchus
2
Eimetia
1 0
_--_- -----
..--- -------..----------------.-----.--------..----------
42
20
Haemonchus
1
.E<meria
19
_________-__-_ HI -__-- - -..- - --_---- L--I-I-I"".._----------.-----------
43
2
Haemonchus
1
COOp+
1
-___--1---_1---------I~II-I-U---C---I--I~------------II-C-----U-
44
14
Eimeria
14
____---_--____--------..-----------------------------..----------
45
6
Eimeria
6
_----
__-._----_ _-_._ ___
--------&ri
OLOLDOU : ADLJLtTEs - flvRIER
I
1
I
46
1
Haamonclius
a
---l---r---..r----u----.---l---.---'-----'
47
1
Haemonchus
1
-I ------- - ..-- . ..---..a ----. ------l------.-Y_.U.-L-IIC--I_-------C---LICI
48
5
Haemonchus
4
Cooperia
1
- -------_-._------.----_ "---- ----,- -I- ----,--.-* L----------"--I--n----1_
49
3
Haemonchus
3
--_---__--..l---__--l-. s-I -o--u----I-I-y-I- Y- ---- ---I-.-----I----
50
2
!??%chostrongyZus
1
Cooperia
1
-----c----L--
-__.._
-
/
. . . DOO

- 38
EAKEL : VEAUX - NOlJlXS?E 1975
-. -...
-II_
1 . p\\, .T,
Esphes imisitcs
I.S.I.
, ---* -
-
---e
e-
23
280
Hcwmoncks
78
Ttichostronm lus
20
hsophagos tom
20
C00pePiCJ
16
Total Strongles
-
134
Strongylc-':?~~s
. .
6
Et3~ema
140
---------
B.^"-------- ."----U----.~--OR-----I_YU ----.
.--.v------.
24
660
Hasmonchus
142
Tri &OS trong;y lus
72
iZ&sOphagos5mum
234
Cooperin
136
Total Str:ongles
584
- -
Strongy Zoidczs
76
------I-S --..m---.m--.- . . -I_.-._-l_,l------l--------~.--. .--------.
25
164
Hasmonchus
42
Trichoza trongtllus
24
Ocsophagos tomwn
56
Total Stiqles
122
Strcncry ZoidGs
4
EimerZa
38
------s-m .---e----- _----I----U-.YC.I-I-----------.
------Bey,
26
21
Haemonchus
6
Bichas trongy lus
2
Oesophagcwtomum
2
CoopePia
9
Bunos tomum
2
Total Stmngles
21
-
-----w--- -1-------- -I-------UI--I....~--.----------.
.----U-U-./
27
530
Haemonchus
36
Tz6chos trongy lus
4
Oeaophagos tomum
6
Coopatia
14
Total Stmrgles
6 0
-
Strongy ZoidGs
10
E-imeKa
860
_, --
-.---F--P---. ..___

- 39
BMEL : ADULTES .- NOvEdBE 1375
I.G.I.
Espèces parasites
I.S.I.
11
,Jaçm~nchus
5
TrichsstrongyZus
1
Oesophagos tomum
5
Total Strongles
11
-
.-c---------
.--I-----.s.s
16
Ilaemonchus
7
Trichas trongy lus
3
Oesophagostomum
5
Bunos tomum
1
Total. S-trongl~~~
1 6
-
.----“w--11-
*-I-----w.--
24
Zaemonahus
15
Ttichostrongy lus
2
Oesophagostomum
7
Total Strongles
24
.-------.---
-
.---------"
142
Eaemonchus
122
Trichas trongy lus
6
Oesophagostomum
12
Total Strwgles
140
Parwphistomes
2
.-..--------
26
Haemonchtis
12
TAchostrongy lus
8
Oesophagos tomwn
4
Cooperia
2
Total Strongles
26
-
l . . / . . .

- 40
PA.RASITES IDEBTIFIES EZ POURCENTAGES DvIIGJZjTATIONS
1 - Sans Bakel hission de féwier 1976)
m-,
ider!-cifiées
Espèces
---...--
AlxJLTES
60 p.100
Hciem0YlC?hLLs
40 p.100
36
Ttichos tmngy ha
8
32
O6?SOphUgOf3tOl?ll.UZ
0
24
CoopePia
16
24
Bwlos tomum
0
32
Strongyloides
0
12
Woniezia
0
68
L?im&a
0
II - avec Ek&eJ. (mission antérieure : novembre 1975)
Espèces identifiées
ADULTES
66,EG
Huemonchus
50
46,66
Trichostrongykis
23,33
43,33
Oewphagoaton
16,66
33,33
Coopeda
16,66
23,33
Bunostomum
3,33
40:
Strcmggloides
0
1p ...
iV0niezia
0
0
?
Parwnphistomes
3,33
66,66
E-Zmeria
0

- 42
LUTTE CONTRE LES MALADIES PARASITAIRES
Les indications ci-dessous pcrtent sur une ganme volontairement
limitée de médicaments, compte tenu de l'e&rience personnelle du r&lac-
teur de ce rapport. Elles ne traduisent pas un parti pris pour les &dica-
ments cités et n'excluent pas la possibilité dYutiliser d'autres médicaments
non cités. Les traitements antiparasitaires sont à baliser au n&ns deux
fois dans l'année, pendant et après l'hivernage, au mieux quatre fois, tous
les trois mis.
l"> Strongles sensu lato : médicaments pe.r os
Thiabendazole : 100 mg/kg
Tétrwnisole
: 10 à 15 mg/kg
Pymn-tel
: 15 à 30 mg/kg
rîrbendazole : 15 à 30 lngkg
&:nbendazole :' 20 à 35 mg&
2O) Strongyloides en particulier
Thiabe&azole : 100 mg/kg
3O) Tr&atcdes
- Schistosomes
: difficile et on&eux.
Metrifonate : traitement étalé sur 3 semaines, de 60 mg/kgà 12Omg/kg
Nitridazole : 25 mg/kgpar jour, pendant10 jours
- Douves : genre Fasciola
Nitroxynil : 20 mg/kg
Bithionol sülfoxyde ou Bitin-S : 40 mg/kg
Rafoxanide : 7,5 mg/kg
- Paramphistomes en particulier
Bithionol sulfoxyde ou Bitin-S = 40 mg& (agit aussi contre
certains cestodes de lvintestin).
4O) Cestodes
Niclosamide : 75 à 150 mg/kg.
SO) Némxtcdes des yeux
- Rxsibilité d'utiliser des collyres renfermant des anthelminthiques
- Mais il vaut mieux administrer par voie générale certains &s
anthelminthiques cités dans la lutte contre les Strongles : T&xwni-
sole, Morantel.

- 42
6O) Ccccidies
Traitement difficile et aléatoire
Quinacrke = lOmg/kgpendant3 jours
Amprolium = 105 mg/kg pendant 4 jours
Cozurone (marque dép&ç) = secundo artem
7O) Nécessite de lutter, sur les animaux, contre les tiques et les autres
ectoparasites
: pulvérisation collective par insecticides divers ou
administration dPinsecticides syst&iques . ne comprcxs&tant pas la
valeur des productions animales. Prztiquer aussi la rotation des pâtu-
rages.
8O) bitte contie les xxches dans les &bables et enclos de stabulation :
très nombreux insecticides utilisables.
9:) Lut-te contre Babesioses
Aceturate de Diminazène qui est en même temps un excellent
txypanocide:3 ,5 à 7mg/kg, Dl.
10°) Trypzwxomiases
En cas de risque,utiliser l'acéturate de Diminazène. Il n'est pas
nécessatie de recourir à des trypanopréventifs si les anirrwx ne quittent
pas leur terz-oir pour aller dans des forêts infestées de glossines.
MALADIES INFECTIEUSES
l") Rickettsioses
En cas de moin&e suspicion de Cowdriose, administrer la arlorté-
tracycline par voie I.V. (Aurécanycine) : 4 à 5 mg&.
2O) Continuer à pratiquer les vaccinations contre les grandes épizooties
du bétail jusqu'à leur érwlication totale. Agir dans les foyexs de
Botulisme et de Charbon. Cette dernière &adie ne saurait poser plus
de problèmes à Sélibabi qu'il n'en pose ailleurs.
. . /. .**

- 43
ALIMENTATION
Les animaux s'abreuvent, dans de nombreux cas, une fois toutes
les 24 heures ; quelquefois 2 fois par jour. CPest insuffisant dans une
région où il fait très chaud mais l'adaptation des animaux à ce régime est:
remarquable.
Les longs parcours pour arriver aux diff&ents points d'eau sont
à éviter.
Sur le plan purement clinique la principale carence à combattre
est celle due au manque de phosphore. L'aphosphorose est une des causes
indirectes du Botulisme. Les besoins des animaux en phosphore sont importants.
La carence en phospho& est assez courante chez les animaux laissés en piitu-
rage extensif sans autre apport alimentaire, et ce, quelle que la région
d'élevage. Dans beaucoup de parties du mwde, les sols sont pauvres en phos-
phore et il faut les iunéliorer par des engrais. Bans le foin conscxmé par
les animwx, il y a souvent manque de phosphore et au-dessous de 0,2 p.100
dans la ration il est nécessaire d'en apporter en supplément, par exemple
par un mélange de sel et de poudre d'os. Pour les veaux il y aura lieu
rj"équilibrer le rapport phospho-calcique afin de combattre le rachitisme.
La pert&&ation de lvhérr&opoïèse et l'anémie consécutive par la
desttxction des globules rouges devront Gtre soignées par apport de fer et
de vitamines (C, D, B 121, de cuivre et de cobalt.
Enfin l'avitaminose A de fin de saison sèche sera compensée par
apport de carotène mais, plutôt que d'administrer des &dicaments, on devra
ptiférer les cultures irriguées donnant des fourrages dfappoint.
Ces quelqu~considérations générales sont 2 même d'anaéliorer
certaines situations, en quelque région que ce soit, mais dans le particu-
lier, il faudra lFanalyse précise des données et un calcul des apports
nécessaires.
Nous remercions tous ceux qui, au cours des
différentes enquêtes , nous ont aidés dans
notre travail : agents de l'élevage? guides>
interprètes 9 la mission USAID à Sélibabi et
les éieveurs qui ont chaleureusement accueil-
li et patienment accepté nos consultations.

/-Y N N E X E II
MESURES SANITAIRES ET RECOMMANDATIONS
m-1-1

SYNOFS IS
Increasing aG:&L production should be considered as a major
priority in African countriess mainly those lccated in the Sahel& area
which has suffered fmn the drought for many yenrs, together with a high
mortality of cattle. In connection with projects aimed at improvi.ng posture
lands and cattle breeding, the United States Agency for the International
Developrnent has gmnted studies on animal pathology in the Selibabi ares
(Mauretania) and Dakel (Senegal). These studies were perfomed by a team of
the National Laboratory for Animal Husbandry and Veterinary Research, Dakar,
part of the centers ruled by the Senegalese Institu+e for Agricultural
Researches .
Field survey in Selibabi and in Eakel was done during the dry
season, from November 1975 to end of May 1976 and each prospection was followed
by laboratory studies.
Areas covered by the prospecting team are indicated in six maps as
follows :
1-Selibabi, Z-Koro-Koro, 3-Gemu, 4-G@mma, 5-Bakel, 6-Dounde.
Prier to the begining of ary important breeding project in Africa,
South of Sahara, i-1: is necessary to determine wether the selected points are
located in Glossina infested areas or not. After many linear fly-rounds in
the Selibabi area, it is concluded that there are no tsetse-flies there,
certainly because the ecological factors are extremly severe for Glos&a
species. In fact, in the past time, there bas never lz+een any record of Glos-
sina in the Mauretania. The other biting flies are scarce during the dry
season and the Trypanosomiasis risk is very low. Only one case was fomd
(where Tqpanosom vivax was involved) in one animal at Soufi, east of se-,
Concerning Senegal, Glossina morsitans submrsitans, hadbeen
captured before the dmught in places locatsd 15 to 25 km south of Bakel, and
other biting flies, minly Tabanids, may have large populations. Howewer, during
the actual survey neither Glossina nor Tabanids were detected. In addition, no
case of Trypanoscmiasis was found among the cattle in the B&el area, but the
risk is still to be considered as high in normal situation : T.vivax and
T.congolense had been previously identified amng the cattle in Bakel.

Entcmological studies indicated presence of Musca sorbens which is
a vector of Thelazia rhodesi, a Nematode worm parasite of the eyes* Calves
are more affected by ocular worm infestation than the adults.
Most of the animais harbo&ticks, mainly Hyalcxx-rm species and
a few Boophilus. Tick borne diseases are to be considered more often as
chx?onic and cqptic infections, caused by Bebesia bigemina, by Theileria mu-
tans or by Anaplasma.
it is suspected that acute heart-water cccurs during
the rainy season and kills some animal.~.
Other ectoparasites
were determined, parasiting anim& at a
lesser extent, for instance lice of the genus LinognaWLausing Phtiriasis
among calves.
Fungal diseases may bc important, mainly lumpy jaw Actincmycosis
and some Dermatcmycoses.
The laboratory analysis of feces indicated that almost ail the
animais were infested by several speciee of Helminths and of Coccidia. Infes-
tation of calves, always higher than that of adults, is one of the causes
of high mortality among them. The species involved belongtodifferent genera
which are mainly : Haemonchus, Trichostrongylus, Oesophagow, Qo&ria,
Zunostcxnum, S-k-ongyloides. The latter~ydetermine acute lethal disease on
calvcs during the rainy season. Other Helminths were identified but they
are of miner importance, except microfilarial infections,
Parasitism of cattle is the most conspicuous debilitating factor
in the prospected areas. Diseases caused by mites are often chronic and
they are characterized by a loss of condition, which state is callcd Daaso
by the cattle owners. TO this indigenous word is often given the meaning of
Tqpanoscmiasis, but there is no reason why i-t should be.
The other affections that may occur among the herds in thc
Selibabiand Bakelareas are bacteriitl,andvirusdiseasesand,~~mu5t~
eradicated by vaccination practice.
0.. / .m.

There are certainly minera1 deficiences but, when dealing with
such a problem, it is important to perÏorm reseaxhes on value of pastures,
number of cat-tle per heotCare, time for grazing and to analyse water and hay
at different seasons together with the bloxl of the animais. One striking
fact is the lack of Wells and drill-holes, muinly in the Selibabi area,
Such :II. Si!tuation leads to concentrating anim& in scme grasslands and over-
stockjng in them, while other places ~a.re aixndoned.
There tare many factors which.make cattle breedlng stagnant in the
visited localities but it should be stated that the lcands are suitable for
extensive breeding and high improvement of productions, provided sane néces-
sary actions <are made on animais, on the nature and on men living there.