Sknkgalaise des Recherches Agriçoles et Halieutiques...
Sknkgalaise des Recherches Agriçoles et Halieutiques - Vol. 1 - no1 - 1988
L’INTENSIFiCATION FOURRAGERE
ET L’IRRIGATION EN MILIEU TROPICAL SEC
.
Par
G. ROBERGE *
RESUME
L’auteur étudie les caractéristiques et l’étendue du milieu Tropical sec et ex-
plicite la notion d’intensification. Il passe ensuite en revue les principales
plantes fourragi?res cultivées au Sénégal en sec et s’interroge sur leur limite.
De même l’auteur examine les conditions d’introduction de l’irrigation, les
principales plantes retenues dans ce contexte intensif et recherche les limites de
cette intensification.
SUMMARY
The author studies the caracteristics and spread of dry tropical environment
and explains the notion of intensification. He then describes the main rainfed
forage crops in Senegal and questions their limits.
In addition, the author investigates the possibilities of introducing irriga-
tion, the most interesting forage crops for this intensive context and discusses
the limits of this intensification.
RESUMO
0 autor estuda as caracterkticas e a exten& do meio Tropical seco e
determina a noçâo de intensificaçâb. Depois, ele passa em revista as principais
plantas forrageiras cultivadas a seco no Senegal e inquere sobre os sens limites.
0 autor examina igualmente as condiç&s de introduçâ+o da irrigaçâo, as
principais plantas escolhidas neste contexte intensivo e pesquisa sobre os li-
mites desta intensificaçâo.
*Chercheur & lTEhtVT/CIRAD
- en poste B 1’ISRA - Diction des Recherches sur la Santi
et les Productions animales

19
INTRODUCTION
Le pâturage naturel reste dans de nombreuses régions du monde, la base de l’alimen-
tation des ruminants. C’est le cas en milieu tropical sec. La pluviométrie est alors direc-
tement responsable de la présence et de la production de ce pâturage constitué essentiel-
lement de plantes herbacées annuelles et d’arbres.
Les cultures fourragères herbacées sont limitées dans leur extension vers les zones
les plus sèches par la concurrence agroéconomique du pâturage naturel. En effet, lorsque
ces plantes cultivées ne produisent pas plus que le pâturage naturel, il n’y a plus d’intérêt
à les faire pousser. Cette limite se situe dans la zone de pluviométrie de 250 a 300 mm.
Dans cette région et au dessous de 250 mm seule la plantation d’arbres fourragers peut
offrir à la fois un appoint de fourrage pour les animaux toute l’année et une barrière ef-
ficace contre la désertification. Dans ce chapitre, nous n’aborderons que le cas des
plantes herbacées cultivées, les arbres fourragers ayant été traités par ailleurs. Les réf&
rentes expérimentales traitées dans ce chapitre seront prises au Sénégal.
LE MILIEU TROPICAL SEC - CARACTERISTIQUES ET ETENDUE
Le milieu tropical sec, au sens où nous l’entendons comprend deux types de climats:
le climat tropical sec et le climat subdésertique.
Le climat tropical sec qui comprend plusieurs sous types (1) a une pluviosité annuelle
de4OOàl2OOmmavec4à8moissec.
Le climat subdésertique a une pluviosité annuelle de 200 à 400 mm et une saison
fraîche qui se produit en pleine période sèche.
Ces deux climats forment des bandes transversales en Afrique aussi bien au Nord
qu’au Sud de l’équateur. On les retrouve sur tous les continents. Ils sont modifiés seule-
ment par l’altitude ou l’influence maritime.
NOTION D’INTENSIFICATION
L’intensification fourragère en milieu tropical sec présente plusieurs niveaux selon
l’importance des investissements demandés; en schématisant on peut en considérer 4:
Niveau 1: il s’agit de l’amélioration du pâturage naturel par des plantes fourragères
(herbacées ou arbres), avec ou sans travail du sol.
Niveau 2 : il s’agit de la culture fourragère proprement dite avec de faibles intrants;
cela comprend les actions suivantes :
travail du sol avec de faibles moyens (manuel ou culture attelée)
l
semis ou bouturage
l
9 fertilisation limitée.
Niveau 3 : c’est une variante du niveau 2 avec des intrants plus importants :
travail mécanisé
l
semis ou bouturage
l
fertilisation optimum.
l
Niveau 4 : à ce niveau s’ajoute la maîtrise de l’eau (irrigation) dont on comprend toute
l’importance en milieu tropical sec.

2 0
Bien entendu, les productions en matière sèche s’accroissent avec l’intensification et
pour une pluviosité donnée. Dans le cas d’une pluviosité de 1000 mm, on peut passer de
3 tonnes de matière skche au niveau 2 a 30 tonnes de matière skche au niveau 3. Si ces
résultats techniques sont effectivement intéressants, il ne faut jamais oublier que la pro-
duction fourragère est une production primaire destinée à être transformée en lait, viande
ou travail.
C’est de cette transformation que dépendent les résultats économiques attendus et le
meilleur résultat économique n’est pas toujours lié à la plus forte intensification.
LE PATURAGE CULTIVE EN SEC ET SES LIMITES
PRINCIPAUX FOURRAGES CULTIVES
Généralités
Les cultures fourragères en milieu tropical sec ont fait l’objet de nombreux travaux
par exemple : au Sénégal depuis 1950.
Néanmoins ces travaux ont ete conduits parallblement sans nécessairement de liens
entre eux.
Les objectifs de recherches ont toujours été de trouver des plantes fourragères adap-
tées à une region précise, voire une topographie locale, ou encore de répondre à des pro-
blemes précis d’alimentation du bétail (ex. rations pour vaches laitieres, embouche bo-
vine, etc.. .).
Méthodologie
Elle repose dans tous les cas sur la constitution d’une importante collection de gra-
minées et de légumineuses essentiellement d’origine africaine. A partir de ces collec-
tions qui groupent de 250 à 600 plantes, on en sélectionne une vingtaine (généralement
d’espèces différentes pour répondre aux questions posées).
La problématique générale est la suivante :
trouver des plantes pérennes pour constituer des “prairies permanentes” (zone de
l
800 à 1200 mm).
9 trouver des plantes annuelles susceptibles de rentrer en rotation avec des plantes
vivrières ou industrielles (toutes zones).
introduire le maximum de legumineuses pour économiser l’azote et ameliorer les
l
sols (toutes zones).
. essayer des associations graminées-légumineuses, toujours dans le but d’écono-
miser l’engrais. Ces associations peuvent être purement fourragères ou mixtes (alimen-
taire et fourragère) (exemple: Sorgho x Ni&é).
Principales plantes fourragères
Les principales plantes fourragères étudiées sont présentées au tableau 1. Cette liste
n’est pas exhaustive. Elle comporte seulement les plantes expérimentées sur lesquelles
on a des resultats sûrs.
Rendements
Nous ne citerons que quelques cas caractéristiques donnant une idée de potentialités
de chaque zone:
* Zone de 250 à 400 mm
Le Niébé (Vigna unguiculafu). Avec cette plante, on peut espérer de 4 B 5 tonnes de
matière sèche sous 330 mm. Il sera récolté en foin à la fin de la saison des pluies.

21
Le mil: le mil cultivé comme fourrage sera récolté en fin de saison des pluies pour
ensilage. On peut espérer de 3 a 5 tonnes de matière sèche (r&ultats obtenus à Dakar par
l’auteur).
* Zone de 600 à 800 mm ’
Cencherus ciliaris :
de6a 9tdeMS/an/an
Eragrostis superba :
de9à13tdeMSJhafan
Panicum coloratum :
de 9 à 12 t de MS/ha/an
(résultats obtenus au C.N.R.A. Bambey par P. NOURRISSAT) (8).
* Zone de 800 à 1200 mm
Pennisetum purpureum :
31 t MSiha/an
Panicum antidotale :
29 t MS/ha/an
(Birie Habbas: IRAT Casamance) (2).
Les facteurs de rendement
Ils sont nombreux et dépendent ou non de l’intensification.
l La pluviomhrie
Les exemples précklents montrent à l’évidence l’importance de la pluviométrie sur le
rendement.
l Le travail du sol
Ce travail a d’autant plus d’importance que le sol est plus argileux. En sols tres sableux
(région de Dakar), on a observé sur ni&& que le rendement était indépendant du travail
du sol . Par contre en sol plus argileux une preparation soignée, identique à celle effectuée
sur une plante vivrière est indispensable.
l L’époque du semis
Elle est déterminée en fonction de ce qu’on veut faire de la plante : si on veut installer
une plante pérenne, il faut la planter le plus tôt possible en saison des pluies.
Au contraire, si l’on désire récolter une plante annuelle, dont on connait la longueur
du cycle en foin après la saison des pluies, on aura peut-être intérêt à la semer plus tardive-
ment en saison des pluies.
l Les façons d’entretien
Le binage est un facteur essentiel de lamussite de la culture fourragère. A l’installation
d’une culture, 2 binages à 15 jours d’intervalle sont fréquemment nécessaires.
l La fumure
Elle a pour but de corriger les carences (frt?quentes notamment en phosphore) et de
permettre un bon développement de la plante.
Le principal facteur de croissance pour une graminée est l’azote (12). Nkanmoins, on
ne doit jamais perdre de vue le coût de la fumure, souvent rédhibitoire en pays tropical,
en raison du prix tres elevé des engrais.

2 2
Les limites du pâturage cultivé en sec
Ces limites sont de différents ordres : techniques, humains, économiques.
9 Facteurs techniques
La pluviosité décroissante limite Kextension des plantes fourragères, comme nous
l’avons déjà dit, car leur productivité devient inférieure à celle du pâturage naturel. Par
exemple, un niébé ne produira gu&e plus de 2 t/MS sous 250 mm de pluie, alors que le
pâturage naturel peut faire aussi bien dans ces conditions.
L’absence de graines disponibles gène considérablement la vulgarisation. Des pro-
ductions de graines en secteur paysannal peuvent pallier cet inconvknient. L’installation
des fermes semencières devrait cependant y être associée.
l
Facteurs humains
Plus la saison des pluies est courte, plus les hommes doivent travailler dans un laps
de temps réduit. Bien entendu dans ces régions, le temps sera consacré en prioriti aux
cultures vivrières.
Par ailleuis, “cultiver de l’herbe” n’est pas dans certaines r6gions présent dans IeS
mœurs habituelles de l’agriculteur. C’est un obstacle psychologique de première impor-
tance que peut cependant combattre l’intérêt reconnu de la culture fourragère pour la
conservation et l’amélioration des sols.
l Facteurs tkonomiques
Ils jouent un grand rôle dans la prise de dkcision de l’agriculteur. Comme nous
l’avons dit, il faut toujours savoir a quel type de transformation on destine la culture four-
ragére. Dans certains pays, les bas prix (viande surtout) découragent l’effort de produc-
tion.
Malgré ces obstacles, la culture fourragère en milieu tropical sec s’Ctend et est même
réalisée comme une monospéculation dans certains pays (Australie).
LA PRODUCTION FOURRAGERE EN IRRIGUE ET SES LIMITES
Généralités
Lever
la principale contrainte du rendement, tel est le but de l’irrigation. La maîtrise
de l’eau combinée aux autres facteurs du rendement (fumure) assure à coup sûr l’optima-
tisation des rendements des cultures irrigukes. Nous sommes bien entendu dans le niveau
4 de l’intensification. De même que pour les recherches en sec, les recherches en irriguée
ont 196 guidées par deux facteurs : soit dans le but d’aménager une région (cas du fleuve
SénCgal) où l’eau est abondante, soit encore r6gulariser la production fourragère dans
une région limitée pour la production en sec en vue d’une rentabilisation par une S~&U-
Mon intiressante (transformation en vue de la production laiti&re autour des grandes
villes).
Méthodologie
Elle est voisine ou compl6mentaire de la production en sec et vise plus particuliè-
rement à r6pondre aux questions suivantes :
l
trouver des plantes #rennes pour constituer des prairies permanentes
l
trouver des plantes adaptées à la saison sèche froide
l
introduire des graminées pour une meilleure transformation de l’eau (3)

23
Le deuxième point mérite d’être développé. Dans une région où il existe une saison
sèche froide, les plantes tropicales subissent un ralentissement de croissance considé-
rable : on a pu observer à Dakar sur Panicum maximum des ralentissements de crois-
sance allant de 200 kg de MS/ha/j en juillet B 50 kg MS/ha/j en janvier, les conditions
étant maintenues par ailleurs (fumure, irrigation). Les causes en sont les faibles
températures nocturnes ainsi que la diminution de la photopériode.
Deux parades peuvent être trouvées à ce phénomène :
augmenter la fumure azotée. Le graphique suivant est assez clair sur ce point,
l
US (t / ha)
Ng r16OkgNIha
Croissance du Brachiati mutica en saison sèche froide - 1980

24
introduire des plantes tempérées ou méditerranéennes ou encore des
plantes
l
africaines des hauts plateaux.
Principales plantes fourragères irriguées
Ces plantes sont indiquées dans le tableau 2. Elles sont assez diverses et on remarque
en particulier des plantes de climat guinéen qui donnent de très bons résultats en milieu
tropical sec sous irrigation.
Rendements
Pérennes
Panicum ma.Cmum
30 à 50 t MS/ha/an en essai
20 a 30 t MS/ha/an en grande culture
Brachiaria mutica
16 (i 25 t MS/ha/an en grande culture
Annuelles
Maïs fourrager
7 à 10 t MS/ha a chaque cycle en saison
chaude.
Sorgho fourrager
35 t MS/haJan
Mil fourrager
6 a 7 t MS/ha/cycle en saison chaude
Niébé
5 t MS/ha/cycle en saison chaude
Saison froide Ray grass d’Italie
10 à 15 t MS/ha en 6 mois
Luzerne
16 t MS/ba en 6 mois et 4 coupes.
Tous ces résultats ont et& obtenus à Dakar de 1979 à 1984.
Probleme de l’eau en milieu tropical sec
L’eau est le facteur fondamental du point de vue technique et économique. Deux
sources principales existent : soit des nappes souterraines qui peuvent être à des profon-
deurs diverses, soit des fleuves.
L’irrigation à partir des nappes est chère : il faut foncer un forage (environ 200 000
CFA jusqu’à 30 m dans la rkgion de Dakar). Il faut ensuite avoir un bassin de reprise puis
un système d’irrigation. (4)
Le calcul a montre que l’eau puisée Li cette profondeur revenait à 40 F/m3 au bassin
de reprise et environ 90 F/m3 rendue à la plante.
L’irrigation a partir des fleuves est beaucoup plus économique et l’on rencontre des
coûts de l’ordre de 10 F/m3 d’eau rendue B la plante.
Le système d’irrigation le plus adapte aux plantes fourragères est l’aspersion. Mais

Tableau 1 : Plantes en sec
250 à 600 mm
8OOà12OOmm
6OOà8OOmm
.
Andropogon gayanus (limite)
Andropogon gayanus
Andropogon gayanus
1 - P&ennes
Cenchrus ciliaris
Chloris gayana
Cenchrus ciliaris
Cenchrus setigerus
Brachiaria ruziziensis
Eragrostis superba
Panicum maximum
Panicum coloratum
Digitaria pentzii
Pennisetum purpureum
Cenchrus ciliaris

2 - Annuelles
Mils
Digitaria um&olosi
Mils (souna)
Sorghos
Mils (sanio)
Sorghos (sanio)
Niébés
Sorghos
Niébés
Stylosanthes
Maïs - fourrage
Panicum coloratum
3 - Légumineuses
Clitoria ternatea
Centrosema pubescens
Stylosanthes hamata
Macroptilium atropurpureum
Stylosanthes guyanensis
Stylosanthes humilis
Stylosanthes hamata
Stylosanthes hamata
Stylosanthes humilis

2 6
bien souvent aubord des fleuves, on ne peut pratiquer que la submersion. En ce cas, ter
taines plantes résistent moins bien à la submersion que d’autres : c’est le cas du Panicum
par rapport au Brachiaria mutica.
TABLEAU 2
Principales plantes irriguées expMmentées au Sénégal
P&ennes
Pennisetum purpureum” Kizozi” , Pennisetum
purpureum
Panicum maximum (500
clones)
Brachiaria mutica
Panicum coloratum
Centrosema pubescens
Stylosanthes hamata

Leucoena Leucocephala
Annuelles
Maïs fourrager
Sorghos
Niéh4
Soja fourrager
Dolichos lablab
Mil sanio
Mil souna
De saison
Eleusina coracana
sèche froide
Chloris gayana
Melinis minutijlora
Ray grass d’Italie
Luzerne
Sorghos
Association
Stylosanthes gracilis + Chloris gayana
Gram. - Lég.
Brachiaria mutica + Centrosema pubescens
Ni&& + Sorgho fourrager (cycle)
Stylosanthes gracilis + Eleusina coracana

27
Les quantités d’eau à apporter varient en fonction de la localité. Dans la région de
Dakar, un apport de 12 000 m3 d’eau/ha/an est suffisant. Sur le fleuve Sénégal où les éva-
porations journalières sont plus fortes, les quantités varient de 12 à 18 000 m3/ha/an (6).
Il s’agit bien entendu de quantités optimum. On peut également conduire les plantes
fourragères en restreignant l’apport d’eau (afin de l’économiser) en “semi-intensif”. Cela,
bien sûr, réduit le rendement. Des études vont être réalisées sur ce sujet car la valorisation
de l’eau par les plantes fourragères reste largement du domaine de la recherche.
Les limites de la production fourragère irriguée
En dehors des facteurs que nous avons développés pour les plantes cultivks en sec et
qui gardent ici toute leur importance, il faut insister sur les facteurs économiques: produc-
tion primaire intensive (eau, fumure), la culture fourragère irriguée ne se justifie que si la
transformation en lait ou viande est payante. La situation de l’irrigation par rapport aux
marchés potentiels (grande ville) revêt ici une importance particulière.
CONCLUSION
Ainsi, malgré l’importance toujours actuelle du pâturage naturel, les plantes fourra-
gères cultivées apparaissent comme complkmentaires de cette spéculation. L’intensifica-
tion se justifie si la transformation valorise correctement la plante cultivée. Parmi les
contraintes a la vulgarisation, les facteurs techniques sont les plus faciles à lever et notam-
ment le facteur production de graines. La constitution d’unités spé&lisées (paysanales ou
industrielles) est bien souvent la clef de la vulgarisation.
C’est pourquoi, nous pouvons raisonnablement espérer que la relative marginalité des
plantes fourragères aujourd’hui disparaîtra dans un proche avenir.
BIBLIOGRAPHIE
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INSTITUT SENEGALAIS DE
RECHERCHES AGRICOLES
CAHIERS D’INFORMATION
LES GRAINES
FORESTIERES
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A L’ISRA
( Récolte 1987)
J. ROUSSEL
ISSN 0850-8798
VOL 2 No 1
Janvier 1988