INSTITUT D’ELEVAGE ET DE MEDECINE VETERINAIRE DES...
INSTITUT D’ELEVAGE ET DE MEDECINE
VETERINAIRE DES PAYS TROPICAUX
REVUE D’ÉLEVAGE
ET DE
MÉDECINE VÉTÉRINAIRE
DES PAYS TROPICAUX
Valeur de l’immunité
conférée par un vaccin mixte
antibovipestique-antipéripneumonique
lyophilisé
préparé à l’aide de la souche Tl (S-R)
par M. P. DOUTRE, J. CHAMBRON et P. BOURDIN
Tome XXV (nouvelle série)
No 1 - 1972
VIGOT FRERES, EDITEURS
23, rue de I’Ecole-de-Médecine, Paris-VI”

Rev. Elev. Méd. vét. Pays trop., 1972, 25 (1): l-14
Valeur de l’immunité conférée par un vaccin mixte
antibovipestique-antipéripneumonique lyophilisé
préparé à l’aide de la souche T 1 (S-R)
par M. P. DOUTRE (*), J. CHAMBRON (*) et P. BOURDIN (**)
RESUME
Au cours des années 1970 et 1971, une expérimentation tendant à
apprécier la valeur de l’immunité conférée par un vaccin lyophilisé mixte
antihovipestique-antipéripneumonique préparé à partir de la souche Tl -SR
est menée au Laboratoire national de 1’Elevage de Dakar.
En matière de péripneumonie, la méthode dite «de contact », mise
au point par les chercheurs australiens, est retenue. L’épreuve infectante
a lieu 9 mois après les vaccinations ; elle consiste h éprouver un lot de
bovins vaccinés avec le vaccin mixte et conjointement un lot témoin iden-
tique immunisé avec la seule souche Tl-SR. Aucune différence dans la
qualité des réponses immunitaires antipéripneumoniques n’a été observée
et aucun des animaux vaccinés n’a succombé à la péripneumonie.
En matière de peste bovine, le taux des anticorps neutralisants a été
suivi dans le temps et une épreuve d’infection par une souche de virus
pestique pleinement virulente a été effectuée en fin d’expérience; aucune
mortalité n’a été enregistrée. Dans ces conditions, il est possible d’avancer
que le vaccin mixte préparé à partir de la souche Tl-SR garantit un état
f
de protection antipéripneumonique convenable d’au moins onze mois
(durée totale de l’expérience) et une immunité antipestique égale à celle
attendue du vaccin de culture cellulaire.
En ce qui concerne la réaction locale au point d’injection et la réaction
sérologique postvaccinale, la souche Tl-SR semble posséder des qualités
intéressantes qu’il importe de vérifier sur le terrain.
En 1970, PROVOST et collab. (4) publient
souche Tl-44” passage. A la suite de l’utilisation
dans la Revue d’Elevage et de Médecine vété-
de ce vaccin, l’installation d’un état de protec-
rinaire des Pays tropicaux les résultats de tra-
tion d’au moins un an semble garantie. A la
vaux commencés en 1966, relatifs à la mise au
même époque, un ensemble d’observations
point d’un vaccin mixte antibovipestique-anti-
amène les chercheurs à reconnaître que les
péripneumonique utilisant un mutant strepto-
qualités immunogènes de la souche Tl sont
mycino-résistant de la souche KH3J (KH3J-
supérieures à celles de la souche KH3J, tout au
SR). A la même date, deux d’entre nous (2)
moins aux titres 10” habituellement rencontrés
rapportent les conclusions d’une série d’expé-
dans les vaccins lyophilisés (ceci sera confirmé
riences effectuées dans le but d’apprécier la
ultérieurement lors de la 4” Réunion des
valeur de l’immunité conférée par un vaccin
Experts de la péripneumonie bovine FAO/
c
anti-péripneumonique préparé à l’aide de la
OIE/OUA tenue à Paris en mars 1971). Il
apparaît alors plus logique de préparer ce vac-
cin mixte, dont les avantages d’utilisation sur
(“) Laboratoire national de l’élevage et de recher-
le terrain sont incontestables, à partir d’un
ches vétérinaires de Dakar-Hann, B.P. 2057, Sénégal :
Service de bactériologie.
variant streptomycine-résistant de cette souche
(**) Même laboratoire : Service de virologie.
M. mycoides Tl-44” passage obtenu par PER-
.
-l-

REAU en 1968, a 1’I.E.M.V.T. à Alfort, et
indemne de péripneumonie et où les vaccina-
appelé Tl-SR. II restait à déterminer la valeur
tions n’ont jamais été pratiquées. Les achats
de la double immunité antipéripneumonique et
sont conduits cn liaison étroite avec le service
antibovipestique conférée par un tel vaccin
de YElevage du Sénégal qui organise les cam-
mixte préparé avec cette souche Tl-SR.
pagnes annuelles de prophylaxie du bétaiI. Tous
La présente publication a pour objet de
les animaux ont été achetés au cours d’une
décrire l’expérimentation effectuée à Dakar
unique tournée d’achat. Tout risque d’erreur
dans ce but au cours des années 1970 et 1971,
par utilisation d’animaux déjà vaccinés anté-
en utilisant l’épreuve par contact (technique
rieurement contre la péripneumonie est ainsi
australienne) rendue plus aisée par l’expérience
écarté.
acquise au cours des trois dernières années.
1. VACCINS UTILISES
Le protocole adopté est le suivant :
- Pour la péripneumonie deux lots d’ani-
Culture de TI-SR
maux sont constitués. Les animaux du premier
La souche Tl-SR a été obtenue à partir de
lot (15 bovins) sont vaccinés à l’aide d’un
la souche Tl n/44, par la méthode des dilutions
vaccin lyophilisé préparé avec la seule souche
terminales, au moyen de trois passages en
Tl-SR; ceux du second lot (15 bovins) le sont
milieu liquide contenant de la streptomycine à
à l’aide du vaccin mixte lyophilisé (Tl-SR, sou-
des taux progressivement croissants; elle cultive
che bovipestique de culture cellulaire RP OK
très normalement dans des milieux contenant
BK65). Ce protocole est dicté par le souci de
1 mg de streptomycine par ml.
déceler l’existence d’une différence possible de
l’intensité de la réponse immunitaire due aux
La composition du milieu de culture de
Mycoplasma du fait de la présence du virus
M. mycoides a été précédemment décrite (2).
vaccinal pestique dans le vaccin mixte.
Qu’il nous suffise de rappeler que pour la pré-
paration des vaccins péripneumoniques, on
Les vaccinations ont lieu le 22 avril 1970.
utilise une culture de 72 heures à 37”. Au cours
Approximativement 9 mois après (16 janvier
des dernières 24 heures, les ballons sont portés
1971), les animaux des deux lots, ainsi que
sur agitateur magnétique.
ceux d’un lot témoin non vaccinés, sont éprou-
vés par mise en contact étroit avec des bovins
Virus vaccinal pestique
infectés expérimentalement. Les animaux vac-
cinés sont abattus 81 jours (lot Tl-SR) et
C’est une suspension de virus vaccinal (sou-
u
118 jours (lot vaccin mixte) après le début de
che RP OK BK65) cultivé sur épithélium rénal
l’épreuve.
d’embryon de veau pendant un temps variant
de 5 à 8 jours (en moyenne une semaine).
- En matière de peste bovine, le titre des
anticorps neutralisants des animaux immunisés
Prkpuration et Iyophilisation
avec le vaccin mixte est contrôlé tout d’abord
à l’achat, puis un mois après la vaccination et
Le lait écrémé sec est utilisé comme support
encore au début et à la fin de l’épreuve de
de lyophilisation. Pour le vaccin Tl-SR, 450 g
contact. Avant l’abattage, ces bovins sont
de lait en poudre sont ajoutés à 10 litres de
éprouvés en même temps que deux bovins non
culture de trois jours de M. mycoides.
immuns par inoculation d’une souche virulente
Pour le vaccin mixte, une partie de la suspen-
sauvage de virus pestique conservée au service
sion virale est mélangée à neuf parties de la
de virologie.
même culture de trois jours de Tl-SR : 450 g
Tous les animaux utilisés au cours de cette
de lait écrémé sec sont ajoutés à 10 litres de
expérience (animaux vaccinés par les 2 vaccins
mélange.
simple ou mixte, témoins non vaccinés, animaux
PROVOST a déjà souligné, en 1970, la
devant assurer la contamination) appartiennent
nécessité d’une parfaite synchronisation des
à la race N’Dama, race de taurins africains
cultures du virus vaccinal et des mycoplasmes.
particulièrement sensible à la péripneumonie
Cet auteur a fourni un plan détaillé de produc-
bovine. Ils sont âgés de trois ans environ. II
tion de ces deux constituants et il semble inutile
convient de souligner qu’ils proviennent tous de
de revenir sur cette condition évidemment pri-
la région de Kédougou (Sénégal oriental)
mordiale.
-
2
-

La répartition des vaccins se fait sous un
corps enregistrées chez les 5 autres ne dépasse
volume de 5 ml par flacon type de pénicilline
La dilution au l/lO.
de 20 ml. La lyophilisation est menée dans les
conditions habituelles.
.- La montée des anticorps fixant le com-
plément est plus sensible chez les animaux
Reconstitution, titrage
vaccinés avec le seul vaccin Tl-SR. Trois
il
*
semaines après la vaccination, 5 d’entre eux
La reconstitution est effectuée au moment
présentent une sérologie négative mais 8 autres
de l’emploi avec 40 ml d’eau distillée refroidie
fixent le complément au l/lO, 1 animal le fixe
(40 doses vaccinales). A ce moment le titrage
au 1/40 et 1 autre au l/SO.
du vaccin par la méthode des dilutions déci-
males donne plus de 108 unités viables de
Dans l’ensemble, les bovins révèlent une
M. mycoides par ml et lO”J DICT 50 unités
montée d’anticorps fixant le complément beau-
virales vaccinales par ml. Ces titres sont satis-
coup plus faible que celle observée lors de
notre expérience précédente avec la souche
faisants puisqu’il est désormais admis qu’un
Tl-44” passage.
vaccin antipéripneumonique préparé à partir de
la souche Tl doit titrer au moins 107 unités
viables par ml pour être actif, et qu’en matière
de virus vaccinal pestique le titre lO”g” DICT 50
3. PERIPNEUMONIE BOVINE
constitue le minimum retenu par les experts (*).
EPREUVE D’IMMUNITE
Le principe de la méthode, le bâtiment uti-
2. VACCINATION DES ANIMAUX
lisé, l’alimentation des animaux, ont déjà fait
l’objet de développements (2), aussi ces sujets
Les animaux sont vaccinés le 22 avril 1970
ne seront-ils pas abordés dans le présent travail.
(1 ml de vaccin reconstitué, inoculé à la côte) :
24 bovins sont immunisés avec le vaccin Tl-SR
3.1. Intubation des animaux destinés
et 27 avec le vaccin mixte. Ce nombre dépasse
à devenir infectants
la quantité nécessaire à la constitution des lots
La constitution de l’inoculum, la technique
utilisés lors du test proprement dit. Il tient
d’infection par voie bronchique, l’évolution des
compte des possibilités de pertes toujours pos-
animaux, ont été précédemment décrites. Nous
sibles pendant la durée de l’expérience.
v+
préciserons seulement que, dans la présente
expérience, 16 ml du mélange infectant sont
Réactions postvaccinales
administrés à la sonde au lieu des 20 ml jus-
Aucun des animaux vaccinés ne présente de
qu’alors employés. 11 en résulte un retard d’en-
réaction locale au point d’inoculation. Lors de
viron une semaine dans l’apparition des pre-
notre précédente expérimentation (2), 50 p. 100
mières mortalités constatées. Ce retard est
des animaux vaccinés avec le vaccin Tl-44’
recherché et constitue un élément favorable
passage avaient montré une réaction locale
pour l’évolution ultérieure de l’expérience. Les
nette ne dépassant cependant jamais la taille de
bovins infectés par voie endobronchique por-
la main.
tent les numéros suivants :
L’évolution des anticorps fixant le complé-
196, 154, 194, 198, 182, 183, 181, 184,
ment est notée régulièrement pendant les
186, 190, 188, 1 89, 187, 197, 195, 193,
6 semaines qui suivent la vaccination. La
191, 192.
méthode utilisée est du type Kolmer. 11 est
vérifié que tous les animaux sont bien sérologi-
3.2. Mise en contact étroit des animaux
quement négatifs au moment de la vaccination.
vaccinés (Tl-SR, vaccin mixte), des
Un prélèvement de sang est effectué ensuite
témoins non vaccinés et des animaux
tous les 7 jours.
infectés par la voie broncbique
- Trois semaines après la vaccination,
9 mois après les vaccinations, 15 bovins
10 animaux immunisés avec le vaccin mixte
vaccinés avec Tl-SR et 15 bovins vaccinés
demeurent négatifs; aucune des montées d’anti-
avec le vaccin mixte sont groupés avec les
18 bovins infectants, en présence de 15 témoins
(*) Normes O.M.S.
sensibles (non vaccinés).
-3-

N” des vaccinés T1.-SR :
Sur 18 bovins infectés par voie endobronchi-
v 1103, v 1108, V 3 115, V 1119, V 1124,
que, 15 succombent en présentant à l’autopsie
V 1126, V 1’134, V 1137, V 1146, V 1154,
des lésions péripneumoniques; les 3 autres sont
V 1162, V 1165, V 1182, V 1183, V 1105.
sacrifiés en fin d’expérience (184, 193, 1 97).
Le poumon du n0 1 84 dont le sérum fixait le
No des vaccinés vaccin mixte :
complément au 1/80 montre un séquestre de
v 2, v 35, v 29, v 198, v 543, v 545,
5 cm de diamètre au 24” jour. Quant aux
V 561, V 569, V 570, V 769, V 855, V 931,
nos I 93 et 1 97, aucune trace de lésion n’est
v933, v939, v970.
décelée à l’autopsie. Ce résultat est d’autant
plus surprenant que le sérum de ces deux ani-
N” des témoins :
maux a fixé le complément respectivement au
T 843, T 451, T 481, T 690, T 291, T 853,
1/320 et au 1/640. Nous n’avons trouvé
T 125, T 833, T 840, T267, T 882, T 242,
aucune explication valable à ce sujet.
T 832, T 186, T 482.
b) Evolution des témoins
3.3. Evolution des animaux après l’épreuve
L’évolution des anticorps fixant le complé-
infectante
ment figure au tableau III. Sur 15 témoins,
11 meurent de péripneumonie dans les délais
Les observations s’arrêtent 118 jours après
observés habituellement, soit entre les 33 et
le début de la mise en contact. Les animaux
54’ jours suivant la mise en contact. Les
vaccinés avec Tl-SR sont abattus 81 jours
4 autres succombent accidentellement en cours
après le début de l’épreuve. Ceux vaccinés avec
d’expérience. Plus petits, ils sont systématique-
le vaccin mixte le sont 37 jours plus tard. Ce
ment écartés des mangeoires, s’affaiblissent,
décalage s’explique par la nécessité d’inoculer
tombent, sont piétinés et meurent finalement,
du virus pestique pleinement virulent pour
pour des raisons étrangères à la péripneumonie.
apprécier la valeur de l’immunité antibovipes-
tique conférée.
Ceci démontre que l’utilisation de lots d’ani-
a) Evolution des animaux infectants
maux parfaitement homogènes quant à l’état
physiologique et la taille est une condition
Seule l’évolution sérologique observée après
indispensable à la bonne réalisation de ce genre
l’épreuve infectante est rapportée dans les
de test. Malheureusement, il n’est pas toujours
tableaux 1, 2, 3, 4 et 5. Les anticorps fixant le
possible de répondre parfaitement à cet impé-
complément sont toujours étudiés par la même
ratif au moment des achats en brousse.
méthode de type Kolmer, plus sensible et moins
exigeante en réactifs que celle de Campbell et
c) Evolution des animaux vaccinks
Turner : seules les réactions + +++ sont
avec Tl-SR
retenues comme positives dans la réaction des
L’évolution des anticorps fixant le complé-
tableaux.
ment fait l’objet du tableau IV.
La recherche de l’antigène circulant est effec-
tuée par précipita-diffusion en boîte de Pétri
Sur 15 animaux vaccinés, 2 (V 1134,
(gélose noble à 1 p. 100 dissoute dans un tam-
V 1162) succombent en cours d’expérience sans
pon véronal à pH 7,3-7,4 et merthiolatée à
que l’examen post mortem révèle la moindre
0,04 p. 100). Le sérum anti-M. mycoides est
lésion pulmonaire. Leur disparition relève des
préparé par hyperimmunisation de moutons.
causes exposées ci-dessus.
La présence des anticorps agglutinants est
Les 13 bovins vaccinés survivants sont sacri-
décelée sur lame en utilisant un antigène
fiés 81 jours après la mise en contact avec les
coloré (*).
animaux infectants. Aucun d’eux ne présente la
moindre atteinte pulmonaire et M. mycoides ne
L’évolution sérologique des animaux infectés
peut être isolé d’aucun ganglion trachéo-bron-
par voie bronchique figure dans les tableaux 1 chique.
et II.
d) Evolution. des animaux vaccinés
avec Le vaccin mixte
L’évolution sérologique (fixation du complé-
(“) Cet antigène est préparé par le laboratoire de
microbiologie du siège central de l’I.E.M.V.T. à Alfort.
ment) est rapportée dans le tableau V.
- 4 -

TABLEAU No 1
Evolution sérologique des animaux infectés par voie bronchique
(Déviation du complément - Kolmer)
Nombre de jours 0 7
15
24
Abattage
31
38
après intubation
45
52
59
66
73
80
87
94
100
Na des animaux
1 96
- -
11160
111280
11640
1/160
L.T.B.
L.P.B.
1 54
- -
1/160
111280
1/640
1 94
1/160
L.P.B.
- -
1 98
- -
1120
1/160
11640
11640
11320
1180
1180
1/80
1180
1180
L.P.B.
1180
1 82
- -
1140
113560
L.P.B.
L.$.B.
1 83
- -
1/80
11320
11320
1 81
- -
11160
111280
111280
1/320
lf320
L.P.B.
I
VI
1 84
- -
1120
1/80
II40
1120
1120
1110
Séquestre
I .
1 86
ll160
L.$.B.
- -
--Y=-?-:
-
ri7
1 90
1140
L.P.B.
- -
1 88
- -
1/40
111280
L.P.B.
1 89
1180
L.P.B.
--
-
L.P.B.
1 87
- -
1/20
1 97
- -
1/160
11640
lf640
1/80
1180
1180
1180
1140
1140
lf40
1140
1140
P.I.
1 95
- -
1/160
11640
1/640
1/640
11160
1/160
1180
1140
L.T.B.
1 93
- -
1140
11160
11320
1140
1/40
1140
1140
1/40
1140
II40
1140
1140
P . I .
1 91
1140
11320
L.P.B.
- -
t
-...
1 92
- -
1140
1/320
1/320
1/160
lf160.
ll1280
L.P.B.
i
L.+.B. = Mort avec lésions péripneumoniques; P.I. = Poumon indemne.

-
-
-
-
-
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b
.
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t
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H i-
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F4 t-4 H tl
-
-
- -
- - - -
- -
-6-
--

L
P
.
1
TABLEAU No111
Evolution sérologique des animaux témoins après la mise en contact
(Déviation du complément type Kolmer)
No des animaux
L.P.B.
= Mort avec lésions péripneumoniques; + = Mort sans lésion pulmonaire.

TABLEAU NOIV
Evolution sérologique des animaux vaccinés avec la souche T
streptomycine
résistante
(Tl-SR) après la mise en contact (déviation du compliment type Kolmer)
6 1
Abattage
68
7 5
8 1
1140
1120
1120
P.I.
I
ca
I
v 1105
+ = Mort sans lésions péripneumoniques; P.I. = Poumon indemne.

.
*
TABLEAU NOV
Evolution sérologique des animaux vaccinés avec le vaccin mixte après la mise en contact
(déviation du complément type Kolmer)
4 0
5 4
( 61
1 68
I\\o
I
115
(
115
(
1/5
1
1/5
1
l/lO
1
1/5
1 P.I.
1
Il5
1/5
115
1/5
1/5
P.I.
115
1120
1120
1120
1120
P.I.
1120
1/20
1/20
1140
1/20
1120
P.I.
1
+ = Mort sans lésions péripneumoniques; P.I. = Poumon indemne

On remarquera qu’à partir du 40” jour, on
La mise en contact de l’ensemble des ani-
enregistre une montée sensible des anticorps
maux vaccinés avec les bovins infectés expéri-
fixant le complément (fixation au 1/20, 1/40 et
mentalement est réalisée 9 mois après les
-
c
même 1/80) pour certains animaux. Cette mon-
vaccinations. La période d’observation de ces
tée d’anticorps traduit l’existence d’un stimulus
animaux dure alors 64 jours, pendant lesquels
antigénique certain, provoqué par le contage
tous les témoins sensibles meurent de péripneu-
disséminé par les animaux intubés mis au con-
monie. La durée totale de l’expérimentation
tact. L’immunité conférée par la vaccination
est donc de 11 mois. Tl ressort qu’une immunité
reste cependant suffisamment solide pour empê-
postvaccinale d’au moins 11 mois est démontrée
cher le développement d’une infection vraie et
par la présente expérimentation. Ce résultat est
la formation de lésions pulmonaires.
donc à rapprocher de celui que nous avons
obtenu précédemment avec la souche Tl-44’
Un animal meurt 40 jours après le début de
passage (2), à savoir la possibilité de garantir
l’épreuve infectante. Sa sérologie a été constam-
un état de protection d’une année au moins à la
ment négative. Aucune lésion péripneumonique
suite de l’utilisation de cette souche.
n’est relevée sur les poumons.
Par contre, si l’on considère les phénomènes
Les 14 bovins vaccinés survivants sont sacri-
qui accompagnent l’immunité observée, on
fiés 118 jours après la mise en contact avec les
constate des différences notables entre les effets
animaux intubés. Examinés au moment de
locaux et généraux produits par l’inoculation
l’abattage, les poumons de la totalité de ces
de la souche Tl-44’ passage, et ceux provoqués
animaux se montrent indemnes de toute atteinte
par la souche Tl-SR qui en dérive (dans les
péripneumonique. L’ensemencement des gan-
deux expériences, le vaccin est inoculé à la
glions trachée-bronchiques ne donne aucune
côte).
culture de M. mycoides.
Avec la souche Tl-44’ passage, environ
50 p. 100 des animaux présentent une réaction
Discussion
locale au point d’inoculation, réaction qui ne
dépasse jamais cependant la taille de la main.
Les résultats obtenus méritent d’être discutés
La presque totalité d’entre eux offre une réac-
sous différents aspects. Il importe de comparer
tion sérologique postvaccinale nette, d’intensité
tout d’abord la qualité de l’immunité conférée
variable selon les sujets. Si 2 bovins restent
par chacun des deux vaccins péripneumoniques
constamment négatifs, les taux maximaux
utilisés. Il est également instructif de mettre en
observés chez les 13 autres atteignent respecti-
parallèle les divers phénomènes survenant après
vement les 1/5 (1 animal), l/lO (3 animaux),
injection de ces deux vaccins (réaction locale,
3 /20 (3 animaux), 1/40 (2 animaux), 1/80
montée des anticorps) et qui accompagnent
(1 animal), 1/160 (2 animaux) et enfin 1/320
l’installation de cette immunité chez des ani-
(1 animal).
maux qui, nous le soulignons de nouveau, n’ont
Avec le clone Tl-SR, il en va tout autrement.
jamais été vaccinés.
D’une part, aucun animal ne présente de réac-
Enfin il est intéressant de confronter les
tion locale visible au point d’inoculation,
résultats obtenus récemment avec la souche
d’autre part les réactions sérologiques postvac-
Tl-44” passage avec ceux obtenus au cours de
cinales se révèlent bien plus faibles, sinon
cette expérimentation en utilisant la souche
inexistantes :
Tl-SR qui en dérive.
- avec le vaccin mixte, 10 animaux demeu-
rent constamment négatifs, les taux observés
Du point de vue de la seule valeur de l’immu-
chez les autres ne dépassent pas le 1/5;
nité conférée à la suite de la vaccination avec la
-
souche Tl-SR inoculée soit seule, soit en asso-
avec la souche Tl-SR utilisée seule, ces
ciation avec le virus pestique, les résultats sont
réactions sérologiques postvaccinales sont plus
identiques. Tous les animaux des 2 lots compa-
nettes, mais restent très modérées - 5 animaux
rés (Tl-SR et vaccin mixte) sont parfaitement
sur 15 demeurent constamment négatifs,
protégés. La présence du virus pestique dans le
8 autres fixent le complément au 3/10, 3 au
vaccin n’entrave donc nullement le dévcloppe-
1/40 et le dernier au 1/80.
ment de la réponse immunitaire antipéripneu-
Ainsi la souche Tl-SR, tout spécialement
monique.
lorsqu’elle est utilisée dans un vaccin mixte
- 1 0 -

antipéripneumonique antibovipestique, révèle
méthode de séro-neutralisation à virus constant
des propriétés analogues à celles de la sou-
et sérum variable. La technique employée est
che KH3J (aucune réaction au point d’inocula-
soit celle décrite par PLOWRIGHT et FER-
tion, aucune montée d’anticorps postvaccinaux
RIS (3) utilisant des tubes inclinés disposés sur
ou une montée très réduite). Par contre, le
portoirs à tubes roulants, soit la technique
pouvoir protecteur qu’elle confère, très satis-
cinétique adaptée par BOURDIN et BER-
faisant et bien supérieur à celui obtenu avec la
NARD (1) au virus pestique. La technique de
souche KH3J, l’apparente à la souche Tl-44’
PLOWRIGHT et FERRTS est employée seule,
passage dont elle est issue et qui protège les
pour le premier contrôle fait après l’achat des
animaux pendant au moins 1 an.
animaux, sur les sérums dilués au 1/2 et 1/5;
les examens ultérieurs sont faits conjointement
Conclusion
par les deux techniques, les dilutions des sérums
allant de l/iO à 1/60.
Tous les animaux utilisés au cours de cette
expérimentation (vaccinés, témoins non vacci-
b) Epreuve des araimaux
nés, animaux infectés artificiellement) ont été
Pour ce test on a utilisé la souche DK,
achetés ensemble et proviennent de la même
employée habituellement au Laboratoire de
région indemne de péripneumonie. Ils n’ont
Dakar pour vérifier l’efficacité du vaccin pes-
jamais été vaccinés auparavant.
tique. Elle est conservée lyophilisée à - 70” C,
La présente expérience démontre que la
en ampoules scellées sous vide. Chaque animal
souche Tl-SR employée seule ou associée à un
reçoit au moment de l’épreuve 10.000 DICT 50
vaccin antibovipestique de culture cellulaire
par voie sous-cutanée. Deux jeunes bovins dont
protège tous les animaux vaccinés pendant une
la sensibilité à la peste a été reconnue après
durée de 11 mois minimum, durée totale de
examen sérologique reçoivent la même dose et
l’observation.
servent de témoins.
Les animaux témoins, non vaccinés, succom-
L’observation des animaux dure 15 jours.
bent de péripneumonie, ce qui démontre, si
Les températures sont prises quotidiennement
c’était nécessaire, qu’ils n’avaient pas été immu-
et, à la première poussée thermique, un frottis
nisés avant leur achat au Sénégal Oriental.
de sang est effectué pour rechercher d’éventuels
hématozoaires de sortie. Après la mort des
Cette souche Tl-SR semble douée de pro-
animaux réagissant, le virus pestique est mis
L
priétés particulières qui la différencient de la
en évidence dans les ganglions lymphatiques
souche Tl-44” passage dont elle dérive. En
par précipita-diffusion en milieu gélifié et iso-
particulier, les réactions postvaccinales sont
lément sur cultures cellulaires.
excessivement réduites ou nulles, tandis que le
pouvoir immunogène semble parfaitement con-
2. Résultats
servé.
Ils sont regroupés dans les tableaux VI et
Ces observations intéressantes méritent d’être
VII. On note que les animaux vaccinés possé-
confirmées à l’occasion de nouvelles expérimen-
daient tous au départ des anticorps neutrali-
tations sur le terrain que nous nous proposons
sants dans leur sérum (dilution 1/.5). En raison
d’effectuer prochainement.
de la récente campagne conjointe de vaccina-
tion contre la peste bovine et de l’application
des mesures conservatoires, il est très difficile,
4. PESTE BOVINE
à l’heure actuelle, de trouver des taurins adultes
EPREUVE D’IMMUNITE
non vaccinés contre cette affection.
La présence d’anticorps neutralisants dans
1. Matériel et méthode
les sérums des animaux, 30 jours après l’ino-
a) Contrôle sérologique
culation du vaccin mixte à des titres égaux ou
supérieurs au 1/80, est certainement en relation
Les anticorps neutralisants ont été recherchés
avec une vaccination antérieure.
dans les sérums après l’achat, 1 mois après la
vaccination, au début et à la fin de l’expérience
L’évolution d’une peste typique chez les deux
contact. Ce contrôle est basé sur la mise en
animaux témoins confirme la validité de
évidence et le titrage des anticorps par la
l’épreuve.
- 11 -

-
r
7
c
++++++++++++
t t t
so-2+
ttttt++t++++t++
3
+t++++++++++t++
+++++++++++++++
-
+t+++++t+ttt+t+
2
Nt
t++++tt+t+t++tt
c,
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
t
+++t+t++++++*t+
c
-
, , ,
I
I
I
Il
I
I
Il,
I
I
I
m+
t +t+++t+t+ttt++
c,
ttt+++t++++t+++
ttt+t+ttt+t++tt
-
0
++++++tt+++t+tt
-
- 12 -

TABLEAU N” VII
la suite des campagnes annuelles de vaccination
Recherche des anticorps pestiques chez les témoins
antiseptique, il est très malaisé de se procu-
et résultats de l’épreuve
rer en brousse des lots d’animaux tota-
lement dépourvus d’anticorps antipestiques.
Dilutions
1
1/2
/
115
/ Epreuve
Une enquête récente vient d’ailleurs de mon-
trer que 95 p. 100 des bovins du Sénégal pos-
Numéro
sédaient une immunité antipestique valable
26
-
-
Peste
démontrée sérologiquement.
27
-
-
typique
CONCLUSION GENERALE
+ anticorps présents à la dilution considérée
- anticorps absents à la dilution considérée.
Les résultats de cette expérience conduite
à Dakar démontrent que le vaccin mixte lyo-
philisé
antibovipestique-antipéripneumonique,
Conclusion
préparé à partir de la souche de culture cellu-
Le développement de l’immunité antipestique
laire de virus pestique vaccinal RP OK BK65
n’est pas perturbé par la présence dans le vac-
et de la souche Tl-SR de M. mycoides, est en
cin mixte de la souche de M. mycoides Tl-SR.
mesure de conférer une immunité antipéripneu-
L’expérience aurait été plus démonstrative si
monique
satisfaisante pendant au moins
les animaux inoculés avec le vaccin mixte
11 mois, durée totale de l’expérimentation. De
avaient présenté, avant la vaccination, une
même, l’état de protection antipestique qui se
absence totale d’anticorps neutralisants, ce qui
développe est pleinement satisfaisant. Sous
n’était pas le cas (anticorps neutralisants à la
réserve de travaux complémentaires en ce qui
dilution du 1/5 du sérum). On est en droit de
concerne les propriétés de la souche vaccinale
supposer qu’avec les animaux utilisés, le vaccin
Tl-SR, ce vaccin semble tout particulièrement
mixte n’a provoqué qu’un effet de rappel
recommandable à l’attention des services vété-
(anticorps neutralisants à la dilution du 1/80
rinaires nationaux de l’Ouest africain qui dési-
du sérum).
rent à la fois intensifier la prophylaxie antipéri-
pneumonique et entretenir un taux d’immunité
01
Il était malheureusement difficile de pouvoir
antipestique élevé au sein de leur cheptel bovin
procéder d’une autre manière. Actuellement, à en procédant à une opération vaccinale unique.
S U M M A R Y
Quality of the immunity produced by a mixed CBPP-rinderpest
freeze-dried vaccine prepared with the Tl-SR strain
During 1970 and 1971, an experiment to test the immunity produced
by a mixed CBPP-rinderpest freeze-dried vaccine prepared with the Tl-SR
strain was carried out in the Dakar Laboratory. Concerning CBPP, the
in-contact method described bv the australian workers was utilized. The
test took place 9 months after vaccinations, two batches of cattle-one
vaccinated with the mixed vaccine, the other with Tl-SR only-were chal-
lenged. No difference was observed as for the quality of the two CBPP
immunity responses and no cattle died from CBPP. With regard to rinder-
pest, the neutralizing antibodies title was checked in course of time and a
challenge with a fufly virulent rinderpest virus strain was carried out at
the end of the experiment without any mortality. In those conditions, it is
possible to put forward that the mixed vaccine prepared with the Tl-SR
strain warrants a minimum protection period of at least eleven months,
whole duration of the experiment, and with respect to rinderpest an immu-
nity alike the one expected from the tissue culture vaccine.
Concerning the local reaction and serological response, the Tl-SR
strain seems te possess interesting qualities which must be confirmed in the
f ield.
- 13 -

RE!XJMEN
Valor de la inmonidad producida por una vacona mixta liofilisada
contra la peste bovina y la perineumonia, preparada mediante la cepa
Tl-SR
Durante 10s anos 1970 y 1971, se realizo en el laboratorio national
de la ganaderia de Dakar una experimentacion para determinar el valor
de la inmunidad producida por una vacuna liofilisada mixta contra la
peste bovina y la perineumonia. En 10 concerniente a la ultima, se utiliza
el método Ilamado « de contacto » descrito por 10s buscadores de Australia.
Se hace la prueba infectante, 9 meses despuès de las vacunaciones, en un
lote de bovinos vacunados con la vacuna mixta y conjuntamente en un lote
testigo idéntico inmunizado con la sola cepa Tl-SR. No se observa ninguna
diferencia en la cualidad de las respuestas de inmunidad contra la peri-
neumonia y no se murio a causa de la perineumonia ningun de 10s ani-
males vacunados.
En cuanto a la peste bovina, se siguio observando la tasa de 10s
anticuerpos neutralizantes y se efectu6 una prueba de infection mediante
una cepa de virus pestico enteramente virulenta en fin de experiencia; no
se registre ninguna mortalidad. En dichas condiciones, se puede decir que
la vacuna mixta preparada a partir de la cepa Tl-SR garantiza un estado
de protection conveniente contra la perineumonia durante once meses a 10
menos (duracion completa de la experiencia) y una inmunidad contra la
peste igual a la esperada de la vacuna de cultiva celular.
En 10 concerniente a la reaccion local a1 punto de inyeccion y la
reaccion serologica postvacunal, la cepa Tl-SR parece tener cualidades
interesantes que se necesita averiguar sobre terreno.
BIBLIOGRAPHIE
La bibliographie du présent article a été réduite
Tl, Rev. Eh. Méd. vPt. Puys trop., 1970, 23 (2) :
volontairement à 4 références dont 2 récentes. Les
163-179.
lecteurs intéressés trouveront à la fin des travaux 2
3. PLOWRIGHT (W.) et FERRIS (R. D.), Studies
et 4 une longue liste de publications qui traitent du
with rinderpest virus in tissue culture. .III. The
sujet d’une façon très complète.
stabilitv of cultured virus and its use in virus
neutralization test, Arch. ges. Virusforsch, 1961,
BOURDIN (P.) et BERNARD (G.), Application
11 (2): 516-533.
de la méthode de séro-neutralisation cinétique ii
4. PROVOST (A.), BORREDON (C.) et QUE-
la recherche des anticorps neutralisant le virus de
VAL (R.), Recherches immunologiques sur la
la peste bovine, Rev. Elev. Méd. vét. Pays trop.,
oériuneumonie. XI. Un vaccin vivant mixte anti-
1967, 20 (4) : 531-536.
bovipestique-antipéripneumonique inoculé en un
DOUTRE (M. P.) et CHAMBRON (J.), Valeur de
seul temps. Conception, production, contrôles,
l’immunité conférée par un vaccin antipéripneu-
Rev. Elev. Méd. vét. Pays frop., 1970, 23 (2) :
monique lyophilisé préparé à l’aide de la souche
143-162.
.
- 14 -
*