FOIII'E AGRICO LE L- 1? FEVRIER -. JOURNEE...
FOIII'E AGRICO LE L- 1? FEVRIER
-.
JOURNEE D'ETUDE SUR L'ELEL
-
LES CONTRAINTES PATHOLOGTQI.
L'ELEVAGE EN AFKIQI!E DE L°C
Par P.C.
LNEZRV B.P.
REF. No 15/VIRO.
FEVRIER 1982.

LES CONTRAINTES PATHb LOGIQUES DE
:::
INTRODUCTION : CFDRE DE L'EXPOSE
I Cet expos6 ne traite que de la pa~.iologic infectieuse hact&5enne
ou virale) et parasitaire. Les troubles li& à la nutrition ne sont p3s
abord6s C!:ar trop ml connus. Toutefois, il est évident que l'alimentation
joue un r6le impztant sinon essentiel dans l'apparition des maladies
inkctieuses ou parasitaires ainsi que dc7ns leur gravi&. Un anin& sous-
alirx&$ résiste Ml aux infestations
rasitaires qui à leur tour
augmktent le; Woublks de la tilnutri ion. Dans ces condiths, l'org!a-
nisme de 19caniwl très affaibli est un proie facile pour toutes les
:;;
infections.:
aract&istiques bien connues mis
.qu'il faut:rapp@er car
tintagneu~ses~ nl grands fl&ves
"u?averser? ;
2.) mowements de nornxdisme ou dé'&&
ce imporhzks tant par le
., ,.
nombre dianimzwx que par les dist
es p3rizourues I
d'&vz.ge différents.
- celles dont la transmission n'est
FOUIT ces maladies,

-2
les conditions optirrnun pour leur diffusion sont r&nies (grands rrave-
mats d!animax sans obstacles) :
- celles dont la transmission ou L'expwssion sont soumises à @es facteurs
:.,
p :.
clim$Lq~es.ou &ol?giques et qui sont,&rs C1<niOti&-dktis des zones
i;,. j
.
plus:re~treintes :
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:~nosomiase par exemple.
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C&&les
&L?dics
h%A&6.enne.s,
yin~les~ et:

,-
px+t,aire- connues c3n
M&&e de 1'0~wt sont -très I-JoKibreuses > il,sera.it ,fci$i$iiy~ de les
.: ,'
,.
d&riwtoutés,
. .
Un tableau comment6 pemttrz de citer les @US CO~?n~PS.
On peut regrouper ce,c m&tdies en 3 rukriques : voir t.lbl:al I.
2/1 - Corrmentaires du tableau 1
A - Les grandes dominantes pathologiques :
1) L& -Ste ikvine et l-r p6ripneurftonie cont&euse deS kwins sont
deux w&.dies @i,mnl& 1~s efforts consentis depuis de nombreu-
. . ses a-&es,n'ont toujours, pas dispau.. Pourtant la lutte con-t05
la, peste kwine .~.&té menée wêç di-: très gros moyens financiers,
,. *.
techniques et hum-iris. De 196‘2 a 19'75, tous les pys ~&~icalns
,~y Sud bu %.h~ara et jusqu'.: L-7 Tmzanie ont participé à lca c?x~-
.'
gw. l+tcrwtion~le du K 15. &ndant ce6 14 ans, 70 millions de
lxwins ont été vGin& 3 foisc ?kl& Cela, si certains pays ont
pu se d&a%ser de la mjlidie., cQtist le.cas du S&&g~l, des foyers
SUbsiStmf 'in MmritaniG et m ~?~~l~ ~?cJ? icxer@e. La pzste bovine
',,c-mn-t lé. type même de la m~1aii.e continetitale c~~a&t&i&e pu? de
grandes fUrbées 6pizootiq~eu,
L& paÿç:indemnes si3nt obligk de
rmbtenir des pr~garme~,~d~ v:ccin@ion on&eux. La $ripneumonie
I

:
.
.:
&st dans le mêrw cas,bien que sa contngiosité ne soit FS aussi
specti~uJ~e.
.< ,
:
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T
‘-
L.
“ Y les poxviroses :
Petits
Claveléc: - v3.9
:3 c;ii-ine
32uminants
Fc-thyrm
. .
'le pwasitisme gast
-intestinal (tableau II)
Toutes
e 9 tiques - gales
esp&es
le pmasitisrw ext6
le charbm bacti'rk
n
- g6ogrw$ques~r:t limitées
la Trypanosomiase
la Demt~philose
la &ucellos2
..,
I"la Peste porcine aJ mine
L””
I Parasitisme * Dis-k
tose
II - LES CiRANOS SYNDROMES
_.-
-- les mortemnts - st&ilit6
- les n-kznmites
- les maladies pulrmnaires des
?tits ruminants
III - LES I%WIES DITE3 SECONDAIRES
- la fièvre aphteuse
ID la rhino-trachéite infectiec
- la pasteurellose ou septicGn
h&mrragique
- la cowrlriose
- 12 bluc tangue,

-3
2) ks poxviroses des ,peti-ts ruminants : 7 aride ovine 3tl cL::\\rel6e,
vz+le caprine et ecthyma contagieux : ont end&iques en AfA.~~ue
de lrClwxt et leurs consequences É:ccmor !!.que,s certainement sous-
3) k parasitisme gastro-intestina!~ (IAA eu no II)
Le iparasitkme gastw7-intestinal est San ; conteste une des contrain-
tes majewes de l'6levage :
- chez les bovins, il est mprt'isente
.lerwnt pcar les Srmn~leses
digestives (infestations mixtes> d3n-t
'ession et 1'im;~lc-t: Cconemi-
que varient selon les rêgions :
- en zone sahélienne,tous I.cs Z~&XX .scmt atteints à des de!g,& varia-
bles sdon LES saisons : les p&jades crI.tiques Stan-t in fin de la
saison si?che (Cassociation SCXE -.3.~unentat:r3n/13,~~isitis~~~ 1 et le milieu
de 12. saison des pluies (rktiwticn du parasitisme par les condi-
tions cl.im&iques chalet --hum.iditC tris favorcllr>i.es) ;
- en zone soudrlnitinne, bic-n que le px~~~sitis;r~~ soit plus intense (fwt
degr6 d'infestation),
son impact est mczi.1d2?.2 en raison du nivea*u
d'alirrwntaticri suffisant tout au lc~flg de I'anr& permettant WC Lwnne
r&istnnce des animaux.
Toujours chez les bvins, l.t ?.kt~m3tcxe c-st une p2rasitose majeure
dans les régions 08 existent des ;yoints d'Eau penyments. si les ~r~npy-
loses digestive-p0 sont gr-osso ncdo uiii"~or~n~ nt r&rties, la d.istorratose
en rev5nche est li& 2 1.1 ;Asenc.z d'un hct 1 interm~diiaire : ün~mollusque
aquatique : la L;i~;e (in&& des recheEh :s pm-Sitolcgiques et des
cartes de tipartition afin de traitez uniqu trzent les animux &3r-@ 43s
&gions infest&s > .
.
.
/
.
e..

-4
Chez les petits ruminants, I'assnciation ~iyongylcses :di;;estives -
.Téniasis :A: Zocci.diose ,est fréquente et resPo~nsable il 'une forte mrtalité.
4) Les ymsites externes
Pmmi les eetopmasites, les tiqms sont de loin celles qui corrc;&32t
12 plus : dqune part elles ont un:z' action
p?édatrice par elles-&ES et
d'autre pmt elles sont les vectews de rr&..adies ~KYW~S :'
1
- Cotiriose
- Piroplasmse
<
- Anaplasmse .
5) L.z chmbon bactkidien es,t une rmladii- dont 1.'&adication est impos-
sib&e puisyuselle est tellmiquc. La vaccination cow~ku&~t prati-
I
Gdont l'extension est limit~5e ii 1 c;&t: ~$2 r+awtition :de son vecteur,
: ':'-:
les Glossines. Cette r&adie nfen mt pas moins d&erminantc
puisquF&l.e interdit l'&vagz d5anirmux non tuypanotoikmts.
.;.
p. - Les ;&ands syrldl?om?s
Un ;!eu cm~a~~ables au parasitisme ,-stro-int-estinaL, ,il ..existe un
certain mml%e de syndrmr~s ,i &ti:Yk@.~ ~l~ult-iple mis. dont l'e>;pressien
clinique est univoque :
Les m&dies respi32atoires des ::et:i.ts ruminants. qui affectent une
: grande mjori-tE des anirmux surtoi& perdmt l'hiverna~c ,et la .s&Son
:sÊche f@xLde sont dues à une association d gagents p3thog&zs tels;que
.Y,'.
-virus;rr;32oplasmes, bactkies mis aussi parasites (stade &zzwzire) 3
~sbeçs qk; -butes nztures (sous alirrmtation .- ,mrche - pluie'-?, ,e?Z D D 4 1.
.,.
/ ..D

- II
I- LES BOVIXS
- N&mtdes
Strc2n&oses digestives : infestations ixtes
H&mcras
Trichostrongylus
Cooperia
Oesophagostomum
Bunostomum
Strongyloides
en zone suh$lienne
: Variation suivant 12 s .son mis tous les animaux
sonttr?uch&. Morta:Lit< .r;p-?ortante chez les jeunes
(fin sAson s&he)
en 20x2 souiknienne : f discret
m3i.s toujours influence S~T prc&xtions
- c~stodcs
Téniasis : pourcentage faible
Cysticercose = 0,3 à 10 p.100
- Yr?Khztcdes
Distomatcse = Fasciok gi@ntic.a -
Dicroccxliose
Schistosomose et Pwamphistomax 1 - Bulin
II - PETITS HJ-kl~J~~flS
- N&mxtodes
idem bovin
- Cestodes
très importants
- Trémtodes rzres
t Coccidiose
Complexe Strongylose
T&iasis - Coccidiose

” 5
Si ces pneumopathies des petits rumGwntI sont mieux connues depuis
quelques ant-kes, il n'en va pas de :rrZwe j:mUT es syndroDx‘is coI2Tx2 :
-' les avortements - st&ilitk s
champignons ? et
dans lesquels la nutrition a
en Afrique
- les m3rnmites.
‘,
C - ks :19_rladies dites secondaires
Par r&adies secondaires, on entt:n_i des wladies de d'oindre impur-
tùnce
8kznomique à l'heure act~~elle.
5 certaines ne seront jam~ïs
dominantes (Past~urellose ou Septic&;i.~~ hb,n?crragique, Cowdriose) 9 il
n'en est pz; de même pour les autres qui. peuvent se r&&~ des maladies
d'avenir.
L> fievre aphteuse par exompl~ ~ sur les 7 types de virus coruius,
6 existent en Afrique. Son impact konomique faible ne s'expliqw que par
la grande rv.sticitG dtis rlîlimwx mais qu'unea7-6lior~ation ,&&ique des
races locales Csélection- croisement) ait
liw, la productivité? wgron-
tera. au detriment de la rusticité : fikre ap-keuse ou blue tangue
reprendront alors toute leur important?-.
III - I?OYENS DE LVITE DISP9NIBLES
- - .
$Y&S ccttc ~~VUE- non exhaustiw de:: prixipzlcs mkciies ~:nï~males
seviss~ant en Afrique de i'Ouest, il I-Lclt citeo les rwyens dont ,!!isposent
les services ~Gt~rinaires.
Ils sont de deux ordres :
- préventif3 ou curatifs
- tablczu no III.
'.
/
. . . "a.

-6
IV '-'LES I4ALA.DIES&WRES
Les ml.:~d;.es aviaipes on% urx r+a+zition mndiale et sont e3 gk6731
parfaitement connues. f?r qudpes excc‘;>tions près Gu.7rlbOro), des VXCiilS
ou des te&niqdes de &imio-p&vention existent et sont efs'izmz.
ne ~11-1~~ l'~vic~lixre es-t l'&wi.ge qui a 26 p3YTKi. les p37miks à
&~TL'EJ industrialis65. Des normes ont 6-G oxlifi6es pcUP :
- la construction des locaux
- l'aïimn-cation
- les alendriers de vaccinations et de tmitem?nts
- la gestion des piarcs.
Taï& et si bien que l'aviculture industrielie'? hmte p2ductivj-t~
Quant: à l~micultu,re en milieu tmdStkmne1, elle n'a 73s +t
l'objet d'6tudes approfondies.
CONCLXION
JA ?ztholop,j.e &t&Gmire en ?~f~iqu.e de 1 'Ouest f3i-t: ;:)eser un handi-
cap s&icX sur l'~m&mwtion des productions caniml.es9 M&L? s1, et
c'est sg..~verit: le cas, des solution:; -wchniques existent, elles Sent -- '1 :
coûteuses e-t ob&ent lomdem,nt les b~Y&:ts des &ts.
Les effopts en me de 1'&y~kio~ticx-1 de certaines r??ladi~?s (@3tC
lxwine, $3.pnemonie, trypmosomiase,, etc,.. ) dcivent Gtre ::kntenus
voire 22enforcés,zfin qu'à $US 01-i ,pmj.;~ Iong term,ces m3ladiec; *disj2-
missent d6finitivement.
;
Qumt aux autres (charbon, gmmsitisme
g3stro-intestirml,..tk&l~s...)
il est peu prob3ble que l'on puisse jm37.s les &iminc=y?.