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Photo 2 : Etable améliorée avec fosse cimentée hors sol
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Fig;ure 3 : Etable améliorée avec fosse cimentée incorporée au sol
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Lpy soins sanitaires
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La prophyl&ie sa,mt&e est rmse en piace en uetw de stabuiacion.
Deux aspects sont pris en compte .* la vaccination des animaux contre les principales maladies
rencontrées dans la zone que sont la pasteurellose, le charbon bactéridien et symptomatique, la peste
et la péripneumonie ;
le &pa,r&bge pour lutter contre les parasites gastro-intestinaux des animaux et le traitement
trypanocide qui est accessoire.
Les animaux sont ~g&xnent soignés en cas d’apparition d’autres pathologies.
1.2 Approche méthodologique
*
La recherche sur la stabulation des bovins en saison sèche a fait l’objet d’une approche recherche
développement. Elle a impliqué:
- la recherche par I’ISRA / CRZ Kolda s’occupant de l’évaluation technique et économique des
modèles proposés et la proposition de solutions aux différentes contraintes pouvant limiter leur
adoption ;
- les agropasteurs à travers la mise en place des dispositifs en milieu réel et la participation aux
diagnostics pour identifier les différentes contraintes ;
- les structures de développement comme la SODEFITEX et I’ONG VSF responsables des aspects
vulgarisation et encadrement.
Les thèmes de recherche développés par l’équipe de I’ISRA / CRZ de Kolda ont consisté, tout en
préservant l’objectif de la stabulation à savoir la production de fumier et l’entretien des animaux de
trait, à dégager des stratégies et à mettre au point des techniques favorisant la diffusion et la
pérennité des étables. La production laitière est devenue ainsi au fil du temps un des objectifs
principaux.
1.3 Dispositif expérimental
AU COUTS des trois années de l’étude, les recherches sur la stabulation ont été abordées au niveau de
trois thèmes.
1.3.1 Elaboration de stratégies de production pour la promotion et le
développement de la stabulation dans les exploitations agro-pastorales de la Haute
Casamance.
L’affinement et le test de modèles d’étables ainsi que l’évaluation de leur impact su l’économie des
exploitations agricoles constitue un des objectifs visés à travers les recherches sur la stabulation.
POW atteindre cet objectif, un zonage basé sur la proximité des centres de commercialisation et / ou
l’existence d’une filière de commercialisation a été réalisé dans le but :
d’aider les agropasteurs à identifier selon leur zone les produits qui, dans le cadre de la
stabulation, peuvent générer à court terme des revenus monétaires ;
d’évaluer les possibilités, de faire face avec un tel système, aux besoins de trésorerie pour le
réapprovisionnement en intrants.

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bétail sur le développemen ; ck ia production laitière pendam la saison sèche. Le choix du lait
s’explique par le fait qu’il joui uri rôle prépondérant dans les exploitations agro-pastorales de la
zone comme source de protéine, c u,~lirnentaires et de revenus monétaires.
Au cours des trois années de recherche, Le dispositif a concerné dix villages du département de
Kolda pratiquant la stabulation (carte 1) et deux activités ont été exécutées dans ce cadre.
Activittf 1 : Etude des performances biologiques des animaux en stabuiafion.
Cette étude a porté sur la détermination de la production laitière extraite, l’evolution pondérale ainsi
que les performances de reproduction (dates de vêlage, intervalle entre vêlage) par rapport aux
performances des animaux des troupeaux extensifs.
Les animaux en stabulation sont pesés en début, mi et fin stabulation. La production laitière est
mesurée chaque semaine. Les principaux événements sont notés au cours de la stabulation
(mortalité, maladies, tarissement...).
Activité 2 : Etude de la qualité chimique et hygiénique des laits produits au niveau des étables.
Le lait constitue certes un aliment riche en éléments nutritifs mais également un important réservoir
de micro-organismes. Ces micro-organismes sont responsables de nombreuses maladies mais
également à l’origine des phénomènes d’altération de la qualité du lait notamment les défauts de
caillage.
I
Le dispositif mis en place a concerné l’étude de la qualité microbiologique des laits produits au
niveau de quatre villages de Kolda pratiquant la stabulation (carte 1).
Les données collectées ont été collectées à partir :
l
des enquêtes sur les conditions de production du lait ;
l des tests qualitatifs sur le lait par l’utilisation des mesures physico-chimiques : pH, acidité
dornic, épreuve à l’alcool, test à la soude ;
l
des tests quantitatifs portant sur le dénombrement des différents germes présents dans le lait.
1.3.2 Amélioration de la production de la matière organique d’origine animale
pour le maintien de la fertilité dans les systèmes céréaliers de la zone sub-humide du Sénégal.
Dans les systèmes de production de la zone sub-humide, le par-cage traditionnel de saison sèche
constitue une des principales sources de production de matière organique pour la fertilisation des
cultures céréalières. Cependant, le fumier produit à partir du parcage est de faible potentialité du fait
des pertes dues à l’action des termites, la volatilisation de l’azote sous l’action du soleil et la
minéralisation rapide des fèces.
L’optimisation de la qualité et de la quantité du fumier produit constitue le principal objectif visé à
travers ce thème de recherche. La démarche suivie a consisté dans le cadre de la stabulation à tester
et évaluer des modèles d’habitat utilisables pour la production d’un fumier de qualité et en quantité
suffisante.
Les études effectuées à travers deux activités de recherche ont porté sur l’analyse des pratiques de
gestion de la fertilité en zone sub-humide et l’évaluation de l’effet du fumier d’étable sur les
rendements de céréales.

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L’étude effectuée en année j d’exécution du projet avait ciblé trois arrondissements du departcment
de Kolda pour un total de 13 i~iliages regroupant 62 concessions et 7 1 exploitations (Carte 1 j.
Le dispositif portait sur des enquêtes au niveau des exploitations agricoles. Les enquêtes ciblaient
toutes les exploitations pratiquant ou non la stabulation.
Les données collectées ont porté sur les caractéristiques structurelles des exploitations :
l’équipement, le cheptel, le matériel agricole, la démographie, le foncier.
Données relatives aux pratiques de gestion de la matière organique d’origine animale notamment les
enquêtes sur les pratiques de parcage suivant les différentes saisons, sur l’utilisation de la matière
organique produite par les animaux hébergés au carré (petits ruminants et équidés).
Activité’ 2 : Injkence du parcage et du fumier d’étable sur les rendements en grains et en paille
des céréales maïs et mil.
Pour cette étude, l’ensemble des villages et exploitations agricoles situés dans le
département de Kolda et pratiquant la stabulation de bovins en saison sèche était ciblé. Les 3
principales céréales cultivées dans la zone que sont le maïs, le mil et le sorgho étaient retenues.
Cependant l’insuffkance du fumier produit à la fin de la stabulation a amené à limiter le travail
seulement dans 4 villages pour 5 exploitations et cultures en 1995 et aux mêmes 4 villages et 4
i
exploitations et cultures en 1996. Ces villages font partie de ceux suivis par 1’ISRAKolda. Ceux
sont les villages de Ndangane, Bantancountou Maoundé, Saré Boïdo et Médina Koundié.
Matériel végétal et matière organique
Le matériel végétal est constitué de 2 céréales, maïs et mil alors que la matière organique
d’origine animale est issue du parcage de bovins sur une partie des parcelles d’essais et du fumier de
stabulation de vaches en lactation durant la saison sèche.
Caractérisation pédologique des parcelles et du fumier
En vue de disposer d’une caractérisation pédologique initiale des parcelles d’essais et
d’évaluer l’effet des traitements sur les rendements des céréales, des échantillons de sol ont été
prélevés avant le parcage. Sur chacune des 3 sous - parcelles, 1 échantillon moyen de sol a été
constitué à partir de 4 échantillons prélevés à la profondeur de O-20 cm. Les 4 échantillons ont été
prélevés tous les 10 m dans le sens de la longueur de chaque sous - parcelle et à partir de leur milieu
respectif dans le sens de la largeur.
Pour le fumier, 1 échantillon moyen par étable a également été constitué en vue de sa
caractérisation.
Tous les échantillons de sol et de fumier ont ensuite été envoyés au Laboratoire Central d’Analyses
du CNRA de Bambey.
Dispositif de I’étude :
Sur chacun des sites d’expérimentation, une parcelle de 50m x 50m (2500 m2) a été délimitée. La
parcelle a été ensuite subdivisée en 3 sous parcelles dont deux de 15m x 50m recevant du fumier
:‘. .

d’étable chacune (dose ISBA et paysanne) et la troisième de 20m Y W-n f+wrt l’+pt rie r?r~gn

0.
fumier de parcage;
1 .
fumier d’étable à la dose du paysan;
2.
fumier d’étable à la dose ISRA : 10 t/‘ha.
Le parcage n’a pas permis une répartition au hasard des traitements au sein des blocs.
Les parcages ont été réalisés à partir du mois de mai suivant des effectifs et des temps de
parcage variables. Les doses de fumier d’étable appliquées par les paysans sont :
- Médina Koundié (Samba KANDE) sur mil : 40 t/ha en 1995 et 10,4 t/ha en 1996;
- Sare Boïdo (Thierno Aly DIALLO) sur mil : 10,7 tia en 1996;
- Ndangane (Omar KANDE) sur maïs : 16,7 t/ha en 1995 et 8 t/ha en 1996;
- Sare Samboudiang (Saïdou DIAMANKA) sur maïs : 6,7 t/ha en 1995 et 8,6 t/ha en 1996.
Les quantités de fumier épandues par les paysans ont varié entre la lère (1995) et la 2ème
années (1996) au niveau de chaque paysan et entre les paysans. Cette situation peut s’expliquer par
les moyens de mesure utilisés au cours de ces 2 armées, les moyens de transport du fumier des
étables aux parcelles d’essais, les disponibilités du fumier et l’expérience de tout en chacun en
matière de fertilisation .
En 1996, la pesée des doses paysannes et leur transport ont été réalisés par I’ISRA. Il a été
demandé à chaque paysan d’isoler la quantité de fumier à épandre afin de permettre à I’ISRA
d’effectuer les pesées et le transport de ce fumier des étables aux parcelles d’essais. Ainsi, les
pesées de 1996 ont été plus précises que celles de 1995 et la contrainte de transport levée. Il ne
subsistait alors que 2 grands facteurs de variation que sont la disponibilité en fumier et l’expérience
de chaque paysan.

j%w-e 4 : Plan des essm
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I.
L :
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1 L..‘,lU. ci k,AJii .
parcage
dose paysanne
dose ISRA
s---------------------------------:,------------------------------
x--------------------------x
Bloc 1
31oc 2
3loc 3
Iloc 4
10m
10m
10m
X-------------------------x
x--------------_------x
x ---------------_--___
x
x---------------------------------x--------------------------------------------------------x
2 0 m
30 m
Observations effectuées :
Les observations portent sur la caractérisation pédologique initiale des parcelles d’essais par
I’analyse physico-chimique des échantillons de sol prélevés avant le parcage et l’épandage du
.fz,,,;, 17 r -1 .- 3
.r 1
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rendements en graiw et en raille ifowm~~~~~ dec deux cx%-gales mil rt maik

T.3.3 V%aluation de Wnpart socio-éconornin,a:e rie 17 rtsFv!~fion sur bc
populations de Ba zone sub-humide.
-
La stabulation étant une technique introduite en milieu paysan pour améliorer les niveaux de
production animale et végétale, il s’avère nécessaire de déterminer l’impact de cette innovation par
rapport aux autres pratiques des agropasteurs. Ce thème se préoccupe de répondre à deux questions
ces interrogations.
La stabulation peut-elle donner des bénéfices additionnels suffisants pour couvrir les coûts
additionnels ?
Quels sont les principaux bénéfices et coûts de la stabulation ?
Sites de recherches :
Cette étude a concerné 5 villages de Kolda regroupant 20 étables. Les villages sont localisés
au niveau de deux arrondissements. Au niveau de la zone Ouest (Arrondissement de Dioulacolon),
sont localisés trois villages qui font partie du dispositif d’étables laitières périurbaines. 11 s’agit des
villages de Bantancountou Maoundé, Saré Samboudiang et Ndangane. Les deux autres villages sont
Dialambéré et Médina Koundié qui sont localisés dans l’arrondissement de Dabo. Dans le village
de Dialambéré, outre la production de lait, les agropasteurs pratiquent la stabulation pour la
production de fumier pour le fonctionnement du biogaz et la fertilisation du jardin du village.
Méthodologie de recherche :
L’étude a été effectuée en utilisant les résultats obtenus à partir des suivis zootechniques des
performances de croissance, production laitière, production de fumier des animaux en stabulation.
Des enquêtes ont été effectuées pour compléter les données du suivi. Les données financières des
ont été utilisées dans les analyses effectuées. L’analyse de la rentabilité financière a été effectuée en
utilisant la méthode du budget partiel (Fisher M., Dieye P.N., Faye A., 1996).
Les analyses effectuées ont permis de déterminer :
l les Coûts des différents intrants notamment les matériaux de construction de l’étable,
l’alimentation, les médicaments et les charges de main d’œuvre ;
l les bénéfices tirés de la stabulation : quantité de lait produit, performances de reproduction
(réduction de l’intervalle entre vêlage), quantité et qualité du fumier produit (composition
chimique), gains de poids des animaux, réduction de la mortalité.

11.1 lmpacl ue 1;: ~iiwwal~on sur I*amélioratioxr des performances biologiques cies
animaux en stabuhfion

11.1.1 Durée de Ia stabuiation et nombre d’animaux concernés
La durée moyenne de la stabulation a été de 110 jours avec une variation de 90 a 150 jours. La durée
de stabulation varie en fonction des années et en fonction des exploitations. Les variations de la
durée de stabulation s’expliquent surtout par la disponibilité en intrants notamment l’alimentation.
La stabulation concerne en moyenne 7 couples vwhe veau avec des variations de 2 à 20 selon les
exploitations et suivant les différentes années. La tendance a été surtout l’augmentation du nombre
d’étables et du nombre d’animaux en stabulation par exploitation après la première d’armée d’étude
et après la mise en place du dispositif de collecte et transformation du lait.
11.1.2 Evolution pondérale des animaux en stabulation
La stabulation permet d’obtenir des gains de poids chez les différentes catégories d’animaux. Les
gains moyens quotidiens obtenus sur un effectif de 229 couples vaches veaux en stabulation est de
120 g/j chez les vaches et 110 g/j chez les veaux. Le GMQ est très variable selon les différentes
exploitations de -180 g/j à 530 g/j. Les GMQ trouvés chez les veaux se rapprochent des résultats de
Fall et Faye (1992) tandis que chez les vaches les résultats sont différents. Les différences
pourraient s’expliquer par les niveaux de supplémentation appliquées 0.5 à 1 kg/j/animal de graine
de coton par FdI et Faye (1992), et 1 à 2 kg lors de ces présentes expériences. Les variations de
GMQ entre les vaches d’exploitations différentes s’expliquent par les conduites qui ne sont pas les
mêmes notamment l’alimentation : durée des animaux aux pâturages et quantité de suppléments
consommée par la vache et la pratique de la traite : traite complète chez certains tandis que chez
d’autres une quantité de lait résiduel est laissé pour ne pas défavoriser le veau.
Chez les mâles en stabulation, des GMQ moyens de 450 g/j ont été obtenus. Ce résultat est proche
de celui de Fall et Faye (1992) qui ont trouvé un GMQ de 447 g/j par rapport aux animaux du
système extensif qui perdaient du poids.
11.1.3 Production laitière des étables
11.1.3.1 Production extraite de lait des animaux en stabulation
Quantités de lait produites
Dans les systèmes de production de la zone sub-humide, la traite est suspendue pendant la saison
séche. Les ressources alimentaires disponibles sont faibles et leur qualité très dépréciée ne
permettent pas de maintenir une production laitière. Le lait résiduel est laissé pour l’alimentation du
veau afin d’éviter l’accentuation du stress préjudiciable à la santé du couple mère veau.
L’amélioration de l’alimentation par une supplémentation des vaches en lactation pendant cette
période permet de maintenir et d’augmenter la production laitière. Les résultats obtenus donnent une
production moyenne de 412.6 litres de lait par vache en 4 mois de stabulation. La production laitière
extraite varie très fortement en fonction des exploitations.

Le lait du fait de sa richesse en éléments nutritifs est un milieu très favorable au
développement microbien source d’altération du produit mais également pouvant être à l’origine de
nombreuses pathologies chez l’homme. Le développement de cette production nécessite ainsi de
veiller à la qualité du produit. Dans le cadre du dispositif de production laitière des étables, les
résultats obtenus ont porté sur la détermination des germes d’altération du lait par des indicateurs
microbiologiques et chimiques.
Les résultats des épreuves physico-chimiques montrent que le lait cru est instable à la
chaleur dans 36 % des cas et est trop acide dans 32 % des cas. Les résultats microbiologiques
montrent la présence de germes témoins d’une mauvaise qualité hygiénique. Dans 60 % des cas, les
contaminations par les coliformes fécaux sont observées tandis que les staphylocoques sont présents
dans 54 % des cas. Ces germes sont généralement apportés par les manipulations des éleveurs. D’ou
la nécessité de veiller à l’hygiène au stade de la production et de proposer des techniques aptes à
réduire les pertes et améliorer la qualité par la transformation.
II.l.3.2 Collecte, transformation et commercialisation du lait des étables
Ouantité de lait collectée et commercialisée
En 1995; première armée de mise en place du dispositif de collecte du lait, 2143 litres ont été
collectés et commercialisés pour un total de 8 exploitations pendant 4 mois de stabulation. Par
rapport à la production extraite, le taux de commercialisation moyen était de 65.3 % avec des
variations de 54.7 à SO.5 %. La quantité de lait collectée a suivi une très forte hausse avec
l’élargissement du marché par la mise en place d’une unité de transformation du lait en 1996
(troisième année).
La figure 5 présente l’évolution de la quantité de lait collectée au niveau de l’unité de
transformation de Février à Novembre 1996. La quantité totale de lait collectée pendant cette
période est de 20 582.5 litres. Les pertes liées aux défauts de qualité du lait collecté tournent autour
d’une moyenne de 7 % avec des variations de 0 à 14 %.
L’évolution de la courbe décrit trois phases en ce qui concerne la collecte du lait au niveau
de l’unité de transformation. Durant la période de stabulation de Février à Juin, la quantité
moyenne collectée est de 2 158.2 litres. La moyenne journalière collectée pendant cette période est
de 71.5 litres. La quantité collectée augmente entre février et mars et reste en plateau entre mars et
juin. De juin à juillet, les quantités de lait collectées diminuent progressivement. Cette baisse
s’explique par le tarissement des vaches en stabulation qui sont entre le geme et le géme mois de
lactation et l’utilisation de la main d’œuvre pour les opérations culturales. La production réamorce
une hausse progressive entre août et septembre et atteint un pic au mois d’octobre qui coïncide avec
la période de pic des vêlages.

------~.--.---~
- ---- ..-
a
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-..--.--
500 j
--------.-.--
-. . .
F é v
Mars
Avril
Mai
Juin
Juil
Août
Sept
oct
Nov
Mois de l’année
Transformation du lait : procédé technique
La technique utilisée est la pasteurisation du lait à 85” C. Le lait est par la suite ensaché en
frais ou caillé et conservé au réfrigérateur. La température de pasteurisation utilisée est
intermédiaire entre la pasteurisation instantanée et la pasteurisation de haute qualité.
Le lait utilisé provient de la ceinture laitière périurbaine située à une distance moyenne de 10
kilomètres. Le matériel utilisé au niveau de l’unité est constitué de marmites pour le chauffage du
lait, d’un thermomètre pour vérifier les barèmes de température, d’un rouleau de sachets en
plastique et d’une thermosoudeuse (Photo$.
Résultats financiers de l’unité de transformation
La figure 6 représente la répartition des charges au niveau de l’unité de transformation du
lait. Les dépenses d’achat de lait cru sont les plus importantes avec 74.89 % du total. Les autres
dépenses portent essentiellement sur les autres aspects du fonctionnement: l’électricité, la main
d’œuvre, le matériel de conditionnement.

Photo 3 : Matériels utilisés au niveau de l’unité de pasteurisation (gaz, marmites, thermomètre, thermosoudeusy, sclchets el
plastique).


(Valeur en F CFA).
/
551900 /

Achat de lait
Pertes et prékkzments privés
Matériel de conditionnement
Divers (eiectriité, gaz, eau de javel.. .)
Salaire aide
Le tableau 1 présente le bilan financier de l’unité de transformation du lait. Les recettes
proviennent uniquement de la vente du lait après transformation (lait pasteurisé et lait caillé). Le
total des recettes s’élève à 5 703 037.50 F CFA et le total des charges à 4 823 105 F CFA. Le
bénéfice hors amortissement réalisé est de 879 932.50 F CFA. Le bénéfice réalisé par litre de lait
transformé et revendu est de 42.74 F CFA.

(Iideur en F CFA)
RUBRIQUES
RECETTES
DEPENSES
% DEPENSES
(F CFA)
(F CFA)
Achat lait (20 582.5 litres)
3 612 265
74.89
Pertes et prélèvements privés
Matériel de conditionnement (Sachets
6.21
en plastique)
Divers (électricité, gaz, eau de javel...)
227 285
Salaire aide
132 000
Vente lait transformé (20 581 litres)
5 368 150
44 887.50
: de revient du litre de lait cru : 4 823 105 F CFA / 20 582.5 litres = 234.33 F CFA
; de vente moyen du litre de lait pasteurisé = 277.07 F CFA
kfïce par litre de lait pasteurisé = 42.74 F CFA

? a’nieau 3 : Résultats des ar:myxs de sol de ia CaraCtkhGo~ initiale
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1
--T--
\\;illages
Sa.r: Sam’noudianSI
Ndangane
Medina Koundie
Traitements
0
1
2
0
1
2
0
1
Paramètres
pH eau
5,2C
5,3t
5,41
Jk5-
6,65
6,7(
6,l:
5,9(
5,1(
pH KCl
4,7c
4,8(
5,0(
5,8C
5,95
6,0(
4,7:
4,8:
4,2(
% argile (< 2 prn)
10,3
11,3
10,8
11,8
833
9,8
12,8
13,0
12,8
% limon (2-20 pm)
533
578
575
578
4,3
4,8
670
673
630
% sable (20-50 prn)
9,5
10,6
10,l
12,0
890
11,l
8,6
831
7,8
% sable (50-200 prn)
29,s
28,5
30,4
40,o
41,3
41,l
25,9
23,;
24,2
% s a b l e (200-2001
45,2
43,8
43,3
30,5
37,8
33,4
46,5
49,;
49,l
PJ@
% carbone total
Y59
4,4:
3,91
5,39
4,37
5,2:
4,5:
4,2L
4,7;
% azote total
0,40
0,44
0,44
0,58
0,51
0,5;
0,5;
0,54
0,4L
Rapport UN
9
1 0
9
9
8
10
9
8
11
p205
assimilabh
>Pm)
5,64
!1,16
1,96
.8,40
5,56
5,64
8,40
I5,64
2,88
:a (meq/lOO g)
1,28
1,52
1,48
2,52
2,Ol
2,15
1,li
1,03
0,72
Glg (meq/lOO g)
0,23
0,30
0,32
1,17
0,88
0,94
0,73
0,69
0,37
?a (meq/lOO g)
r,001
3,018
1,oo 1
D;O12
),OO 1
3,002
1,010
0 , 0 1 0
1,001
C (meq/lOO g)
1 , 0 7 0
3,103
,109
3,229
1,171
1,175
1,265
0 , 2 6 5
1 , 1 3 6
;omme (S)
1,58
1,94
1,91
3,93
3,06
3,27
2,12
1,99
1,23
‘otal (T)
2,20
2,58
i,o2
3,62
3,35
3,16
2,87
2,87
1,45
r=s/Tx 100
7 2
75
94
3 8
9 1
74
6 9
85

Tableau 4 : Rendements en grains (t/ha) et en paille (t ms/ha)
GRAINS (T/‘HA)
1
Villages
& Sare
Samboudiang
Ndangane (maïs)
Medina Koundie (mil)
Traitements
Blocs
y-Ï--p-
0 1
2
0
1
2
1
1,600 1,650 1,100 1,100 1,800 1,750
2,100
2,050
0,900
2,050 1,950 2,520 2,550 2,250 2,460 1,600
1,650
1,300
1,680 1,800 1,850 2,420 2,260 2,690 1,700
1,550
1,550
1,250 2,100 1,250 2,370 2,800 2,110 1,950
2,250
1,600
Total
6,580 7,500 6,720 8,440 9,110 9,010 7,350
7,500
5,350
Moyenne
m
1,645 1 1,785 1 1,680 2,110 2,276 2,253 1,838
1,875
1,338
Villages
& Sare
Samboudiang
Medina Koundie (mil)
kaitements
(maïs)
I
1
3locs
0 1
2
OI 1
2
0
1
2
I
1
2,279 2,079 1,752
1,139 1,303 1,993
7,873
7,576
3,501
2
2,084 2,04 1 2,872
2,549 2,289 2,701
7,29 1
7,45 1
5,454
3
1,696 1,965 1 963 2,450 2,205 3,098 8,963
8,200
4,390
4
1,808 2 248 2,092
2,210 2,558 2,193 10,053
6,488
4,545
r0td
7,867 8,333 8,679 8,348 8,355 9,985 34,180 29,715
17,890
doyenne
/ 1 , 9 6 7 1 2 , 0 8 3 2,170 2,087 2,089 2,496 8,545
7,429
4,472

Les analyses de variante effectuées aussi bien pour ies rendements en grains que nour
1
ceux
:!i ;:ji?ljle ~1 ont 1lllY~llrÇ DU:: !!Y-
:!;?,!ftr~J;~(:~
fl~~.j;~l!l;:.nr $Iy::'f;!i!?e$

yntrc ,.
!ec p;:fl&;??e::t,;
y!!i>";~y,
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.-,>iJi
,]L i;ii; $ -,$&n:z z.-r .'T i*;./
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2'. f. :';&:ig&lc, 2:; ~~~~~,e; <‘pti;l<CC;IL ,*,L
_-
._--.--
légère supériorité des rendements en grains et en paille des traitements des parcelles ayant reçu le
Îurnier d’étable aux doses paysannes et ISRA. Par contre à Medina Koundie, le parcage l’emporte
sur la dose ISRA pour le grain et sur les doses ISRA et paysannes de fumier pour la paille. Cette
situation à Medina Koundie s’explique par l’existence d’un gradient de fertilité très net en faveur
de la sous parcelle ayant reçu le parcage.
11.2.2.3 Résultats agronomiques de deuxième année
Les résultats de 2ème année portent essentikement sur les rendements en grains et paille.
Rendement en grains de maïs et de mil
Les rendements en grains obtenus et exprimés en tonnes par hectare (t/ha) figurent dans le
tableau 5.
Tableau 5 : Rendements en grains (t/ha)
i,
Vil. & S.Samboudiang (maïs)
Ndangane (maïs)
Medina Koundie (mil)
Sare Boïdo (mil)
Trait.
Blocs 0
1
2
0
1
2
0
1
2
0
1
2
II
1 0,400
0,450
0,450
1,450
0,850
0,900 2,000
2,300
0,900
0,650 0,450 0,35
2 0,500
10,400 0,250 2,150 1,300 1,050 2,100 1,800 1,200 0,3500,4000,45
3 0,120
0,300
0,450
2,350
1,530
1,030
1,500
1,800
1,000
0,400
0,500 3,65
4 0,250
0,550
0,600
2,700
1,450
1,850
1,750
2,000
1,600
0,450
0,650 3,45
Analvse statistique des rendements en crains
Le dispositif expérimental de cette étude est un dispositif particulier en ce sens que les
traitements sont répartis au sein des blocs selon un ordre préétabli pour des raisons pratiques. Selon
DAGNELIE (1981), la répartition non aléatoire ne prête guère de conséquence et que l’analyse de
la variante peut valablement être appliquée comme si l’affectation des traitements aux unités
expérimentales a été réalisée de façon totalement aléatoire et indépendamment d’un bloc à un autre.

L’analyse de la variante à 2 critères de classification permet de comparer les rendements en
graim m [fivedî.i de Chiqüe expioitation. j+uilT
_ ~.e~~e ana r y.%. 1-lo:J.o. re~yrn:!n,<c !Cc ren&n:tnte &yï:-,,n;,
In +,t-l,...T b
rjary IP tphleym 5 rpe Qnlle rq?+s~:tor.y +y __ --“Iw-r_ *-
Les calculs réalisés à partir des données du tableau 6 ont donné les résultats suivants :
- Sare Samboudiang (maïs) :
T = 2,069
SCE, = 0,035
SC&, = 0,125
ET = 0,144
C= 1,857
SC&, = 0,053
SU$ = 0,213
CV = 36,664 %;
- Ndangane (maïs) :
T = 32,789
SCE, = 2,256
SC&, = 0,334
ET = 0,238
C = 28,861
SC&, = 1,338
SCE, = 3,928
CV = 15,211 %;
- Medina Koundie (mil) :
T= 35,303
SCE, = 1,464
SC&, = 0,45 1
ET = 0,274
C = 33,167
SC& = 0,221
SCE, = 2,136
CV = 16,496 %;
- Sare Boïdo (mil) :
T= 2,833
SCE, = 0,003
SC&, = 0,107
ET= 0,137
C = 2,755
SC&, = 0,027
SC& = 0,137
CV = 27,880 %.

Tableau 6 : Comparaison des 3 traitements pour la production de grains : réalisation de l’analyse de la variante
------..--Lw?.eII
SARE SAMBOUDIANG (Maïs)
Blocs
1
2
3
4
Xi
xi
Traitement 0
0,400
0,500
0,120
0,250
1,270
0,3 18
Traitement 1
0,450
0,400
0,300
0,550
1,700
0,425
Traitement 2
0,450
0,250
0,450 ,
0,600
1,750
0,438
X*j
1,300
1,150
0,870
1,400
X.. = 4,720
ii.. = 0,393
._... I.. ..l__..“.l ._..._ “.._, ._._.-.._._.... “__- _ ._,. .,_ ”
-.ll--“l-l- -I_I “- .“..“.
. . .._ “.. _““_
NDANGANE (Maïs)
:
.I
.._.. ,.--~ .--.- --_^..
.
” _... . .“^,
Blocs
1
2
3
4
Xi.
Xi
Traitement 0
1,450
2,150
2,350
2,700
8,650
2,163
‘.
Traitement 1
0,850
1,300
1,530
1,450
5,130
1,283
....‘.
Traitement 2
0,900
1,050
1,030
1,850
4,830
1,208
X.j
3,200
5,500
4,910
6,000
X.. = 18,610
;.. = 1,551
MEDINA KOUNDIE (Mil)
^..
‘ho& -
1
2
3
4
Traitement 0
2,000
2,100
1,500
1,750
7,350
1,834
Traitement 1
2,300
1,800
1,800
2,000
7,900
1,975
Traitement 2
0,900
1,200
1,000
1,600
4,700
1,175
X.j
5,200
5,100
4,300
5,350
x.. = 19,950
ii.. = 1,663
“._
I<
“...“.
.
SARE BOIDO (Mil)
S~OC;
-
1
2
3
4
xi.
Traitement 0
0,650
0,350
0,400
0,450
1,850
0,463
Traitement 1
0,450
0,400
0,500
0,650
2,000
0,500
Traitement 2
0,350
0,450
0,650
0,450
1,900
0,475
X-j
1,450
1,200
1,550
1,550
x.. = 5,750
x.. = 0,479

!,Y rkllltats des analvses de IR variance sont remis dam le tableau 7.
SarC samboudiang (maïs)
DegrCs
Somme
carrés
Ecart-
Coefficient
Sources de variation
D e
d e s
Moyens F
Type
de Variation
Liberté
carrés
(CM)
(ET)
(CV)
WL)
d e s
Ecarts
WW
Traitements (a)
2
0,035
0,017
0,84
Blocs (b)
3
0,053
0,018
0,85
Traitements-Blocs (ab)
6
0,125
0,021
0,144
36,664 %
TOTAUX
11
0,213
Ndangane (maïs)
Degrts
Somme
carrés
Ecart-
Coefficient
Sources de variation
D e
d e s
Moyens F
Tw
de Variation
Libertt
CaITéS
(CM)
(ET)
KV)
@DL)
d e s
Ecarts
WE)
Traitements (a)
2
2,256
1,128
20,27**
Blocs(b)
-
3
1,338
0,446
8,02*
Traitements-Blocs (ab)
6
0,334
0,056
0,238
15,211 %
TOTAUX
11
3.928
Medina Koundie (mil)
Degrés
Somme
carrés
Ecart-
Coefficient
Sources de variation
D e
d e s
Moyens F
Tw
de Variation
Liberté
carrés
(CM)
(ET)
(CV)
(DW
d e s
Ecarts
@CE)
Traitements (a)
2
1,464
0,732
9,73*
Blocs (b)
3
0,221
0,074
0,98
Traitements-Blocs (ab)
6
0,45 1
0,075
0,274
16.496 %
TOTAUX
11
2,136
Sare Bo’Cdo (mil)
Degrés
Somme
carrés
Ecart-
Coefficient
Sources de variation
D e
d e s
Moyens F
Type
de Variation
Libertt
Carrés
(CM)
(ET)
(CV)
@DL)
d e s
Ecarts
@CE)
Traitements (a)
2
0,003
0,001
0,08
Blocs(b)

3
0,027
0,009
0,5 1
0,018
0,134 27,880 %
Traitements-Blocs (ab)
6
0,107
TOTAUX
11
0,137

La comparaison des valeurs observées à celles théoriques de la variable F conduit a :
- Sare Samboudiang (maïs) :
- F, = 0,84 et
Fo,s = 5J4;
- Sare Boïdo (mil) :
- F, = 0,08 et
F0,g5’= 5,14;
- au rejet de l’hypothèse d’égalité des rendements moyens des 3 traitements aux niveaux de
signification de 5 % et 1 % car pour 2 et 6 degrés de liberté, on a (DAGNELIE, 1978) :
- Ndangane (maïs) :
- F, = 20,27; Fo,g5 = 5,14 e t
Fo.99 = 1039;
- Medina Koundie (mil) :
- F, = 9,73
et
F0,g5 = 5,14.
.
Cette analyse de la variante met en évidence l’inexistence de différence significative entre
les rendements moyens en grains des 3 traitements à Sare Samboudiang et à Sare Boïdo et
l’existence de différences significatives et hautement significatives entre les rendements moyens en
grains des 3 traitements respectivement à Medina Koundie et à Ndangane. A Ndangane et à Medina
Koundie, l’analyse de la variante ne précise cependant pas les rendements moyens pour lesquels ces
différences sont observées. La méthode de NEWMAN et KEULS va apporter ces précisions.
A Ndangane (maïs), les plus petites amplitudes significatives sont au niveau 0,05 et pour 6
degrés de liberté (DAGNELIE, 1978) :
pour 2 populations : 0,408;
pour 3 populations : 0,5 12.
Les moyennes observées se classent comme suit :
-
-
-
x2.
Xl.
x0.
1,208
1,283
2,163
Pour 3 populations :
-
-
x0. - x2. = 0,955 > 0,512.

3orJ 2 p-qd!etio.ns :
-
Xl.
- x2. = 0,075 < 0,408;
x0. -
iii. = 0,880 > 0,408.
Le ler groupe de 2 moyennes peut être considéré comme homogène alors que le second ne
peut l’être.
En soulignant d’un trait les rendements moyens en grains qui ne diffèrent pas
significativement, on obtient :
-
-
-
x2.
Xl.
x0.
1,208
1,283
2,163
A Ndangane (maïs) toujours, les plus petites amplitudes significatives sont au niveau 0,Ol
et pour 6 degrés de liberté (DAGNELIE, 1978) :
pour 2 populations : 0,6 18;
pour 3 populations : 0,747.
Pour 3 populations :
x0. - ;2. = 0,955 > 0,747.
Ce résultat confirme la conclusion de l’analyse de la variante.
Pour 2 populations :
-
Xl. - x2. = 0,075 < 0,618;
x0.
-
Xl. = 0,880 > 0,618.
Le ler groupe de 2 moyennes peut être considéré comme homogène alors que le second ne
peut l’être.
En soulignant d’un trait les rendements moyens en grains qui ne different pas de manière
hautement significative, on obtient :
-
-
-
Xl.
x2.
x0.
1,208
1 , 2 8 3
2,163

A Medina Koundie (mil), les plus petites amplitudes significatives sont au niveau 0,015 et
pour 6 degrés de liberté (DAGNELIE, 1978) :
pour 2 populations : 0,474;
1
pour 3 populations : 0,595.
Les moyennes observées se classent comme suit :
-
-
-
x2.
x0.
Xl
1,175
1,834
1,975
Pour 3 populations :
--
-
Xl.
- x2. = 0,800 > 0,595.
Ce résultat confirme la conclusion de l’analyse de la variante.
Pour 2 populations :
-
-
x0.
- x2. = 0,659 > 0,474;
-
-
Xl. - x0. = 0,141 < 0,474.
Le ler groupe de 2 moyennes ne peut pas être considéré comme homogène alors que le
second peut l’être.
En soulignant d’un trait les rendements moyens en grains qui ne diffèrent pas
significativement, on obtient :
-
-
-
x2.
x0.
Xl
1,175
1.834
1,975
. .

Au niveau de signification de 5 %, la méthode de NEWMAN et KEIJLS fait ressortir 2
groupes ~~o~~~ogénes :
- 1 groupe de 2 moyennes comprenant le parcage et la doses paysanne de fumier d’étable
avec des rendements moyens en grains de mil respectifs de 1,834 et de 1,975 t/ha;
- 1 groupe d’une moyenne comprenant la dose ISRA de fumier d’étable avec un rendement
moyen en grains de mil de 1,175 t/ha.
Rendements en paille
Les rendements en paille obtenus et exprimés en kg de matière verte par parcelle de 100 m2
(kg mv/lOO mz) figurent dans le tableau 8.
Tableau 8 : Rendements en paille (kg mv/lOO mz)
Vil.
& SSamboudiang
7Ndangane (maïs) Medina Koundie (mil) Sare Boïdo (mil)
Trait.
(maïs)
Blocs
0
2
0
1
2
2
0
1
2
I
1
23,0 19,5
21,5
17,5
795
17,5 243,0
247,0
198,5
129,o 123,5
109,5
2
13,0
17,0
15,0 25,0
13,5
16,5 296,0
263,5
139,5 130,o
124,5
136,5
3
19,5
16,5
11,5
37,5
16,5
17,5 289,5
246,5
174,5 122,0 132,5
137,0
4
13,5
10,5
15,0
36,0
17,0 23,0 275,5
207,O
160,O 133,5
124,5
131,5
Les pourcentages moyens de matière sèche obtenus sont :
- Sare Samboudiang (maïs) :
- Medina koundie (mil) :
0 : 75,841 %;
0 : 59,415 %;
1 : 79,736 %;
1 : 66,975 %;
2 : 84,274 %;
2 : 65,816 %;
- Ndangane (maïs) :
- Sare Boïdo (mil) :
0 : 83,451%;
0 : 70,733;
1 : 76,953 %;
1 : 65,799;
2 : 79,704 %;
2: 72,300,

1
Vil.
& SSamboudiang
Ndangane (maïs)
Medina Koundie (mil)
Sare Boïdo (mil)
Trait.
. I
Blocs
0
1
2
0
1
2
0
2
0
1
2
1
1,744 1,555 1,812 1,460 0,577 1,395 14,438 16,543 13,064 9,125 8,126 7,917
2
0,986 1,356 1,264 2,086 1,039 1,315 17,587 17,648
9,148 9,195 8,192 9,869
3
1,479 1,316 0,969 3,129 1,270 1,395 17,201 16,509 11,485 8,629 8,718 9,905
4
1,024 0,837 1,264 3,004 1,308 1,833 16,369 13,863
10,531 9,443 8,192 9,507
Analyse statistique des rendements en paille
Comme pour les rendements en grains, l’analyse de la variante a 2 critères de classification
permet de comparer les rendements en paille (fourrage) au niveau de chaque exploitation. Pour cette
analyse, nous reprenons les rendements figurant dans le tableau 9 que nous représentons dans le
tableau 10.

Tableau 10 : Comparaison des 3 traitements pour la production de paille : réalisation de l’anaiyse de la variante
Blocs
1
2
3
4
Xi
Traitement 0
1,744
0,986
1,479
1,024
5,233
1,308
Traitement 1
1,555
1,356
1,316
0,837
5,064
1,266
Traitement 2
1,812
1,264
0,969
1,264
5,309
1,327
X.j
5,111
3,606
3,764
3,125
X.. = 15,606
x.. = 1,301
NDANGANE (Maïs)
Blocs
-
1
2
3
4
xi
xi
Traitement 0
1,460
2,086
3,129
3,004
9,679
2,420
Traitement 1
0,577
1,039
1,270
1,308
4,194
1,049
Traitement 2
1,395
1,315
1,395
1,833
5,938
1,485
X.j
w
3,432
4,440
5,794
6,145
X.. = 19,811
F.. = 1,651
MEDINA KOUNDIE (Mil)
Blocs
-
1
2
3
4
xi
xi
Traitement B
14,438
17,587
17,201
16,369
65,595
16,399
Traitement 1
16,543
17,648
16,509
13,863
64,563
16,141
Traitement 2
13,064
9,148
11,485
10,53 1
44,228
11,057
X.j
44,045
44,383
45,195
40,763
X.. = 174,386
ii.. = 14,532
SARE BOÏDO (Mil) .
Blocs
1
2
3
4
xi
X,
Traitement 0
9,125
9,195
8,629
9,443
36,392
9,098
Traitement 1
8,126
8,192
8,718
8,192
33,228
8,307
Traitement 2
.
7,917
9,869
9,905
9,507
37,198
9,300
X.j
25,168
27,256
27,252
27,142
X.. = 106,818 ;,. = 8,902 i

T = 21,357
SCE,t, = 0,229
ET= 0, 195
C = 20,296
SCE, = 1:061
cv = 15,027 %;
- Ndangane (maïs) :
T= 39,015
SCE, = 3,927
SC&, = 0,814
ET = 0,368
C = 32,706
SCE,, = 1,568 v
SCE, = 6,309
CV = 22,306 %;
- Medina Koundie (mil) :
T = 2628,591
SCE, = 72,594
SC&, = l7,989
ET = 1,732
C = 2534,206
SCE,, = 3,801
SCE, = 94,383
CV = 11,915 %;
- Sare Boïdo (mil) :
T = 956,265
SCE, = 2,202
SC&, = 2,171
ET = 0,601
c = 950,840
SC&, = 1,052
SCEt = 5,424
CV = 6,757 %.

Sare Samboudiang (maïs)
Degrés De Somme des
Ct3.dS
Ecart-Type Coefficient
Sources de variation
LibertC
Carrés des
Moyens
F
(ET)
de Variation
@DL)
Ecarts
(CM)
KV
@CE)
Traitements (a)
2
0,008
0,004
0,lO
Blocs (b)
3
0,824
0,275
7.19”
Traitements-Blocs (ab)
6
0,229
0,038
0,195
15,027 %
TOTAUX
11
1,061
Ndangane (maïs)
Degrés De Somme des
carrés
Ecart-Type Coefficient
Sources de variation
Liberté
Carrés des
Moyens
F
(ET)
d e
@DL)
Ecarts
(CM)
Variation
C=E)
(CV)
Traitements (a)
2
3,927
1,963
14,48**
Blocs (b)
3
1,568
0,523
3,86
Traitements-Blocs
(ab)
6
0.814
0,136
0,368
22,306 %
TOTAUX
11
6,309
Medina Koundie (mil)
Degrés De Somme des
carrés
Ecart-Type Coefficient
Sources de variation
Liberté
Carrés des
Moyens
F
(E-0
d e
@DL)
Ecarts
04
Variation
(SW
(CV)
36,297
Traitements (a)
2
72,594
12,11**
1,267
Blocs (5)
3
3,801
0,42
2,998
Traitements-Blocs (ab)
6
17,989
1,732
11,915 %
TOTAUX
Il
94,383
Sare Boïdo (mil)
Degrés De Somme des
Carrés
Ecart-Type Coeffkient
Sources de variation
Liberté
Carrés des
Moyens
F
(EV
d e
(DW
Ecarts
KM)
Variation
WE)
(CV)
Traitements (a)
2
2,202
1,101
3,04.
Blocs (b)
3
1,052
0.351
0,97
Traitements-Bloc;
(ab)
6
2,171
0,362
0,601
6,757 %
TOTAUX
11
5,424

La comparaison des s..Va~c-ur:i o5servées à celles théo:;+:~.; de la variable 1. COIKI:II; li :
“r!=o&-?.,t.-?>:;>-: ,ir
. ,.,1
.-., . . .,
IL.. ?
.
.,
j‘!-y..?., “‘;. _ _ .y: ,‘.LL ‘LIJ^-yy.’ ..A<< <CI.- --- _ *wï,<l’” ,.“-p ?.., L‘Li lli . -2:. LIi
I
. _
signification de 5 % car pour f ei 6 degrès de liberté, on a (DiGNELIE, 1978) :
- Sare Samboudiang (maïs) :
-F, = 0.10 et
FO.gs = 5,14;
- Sare Boïdo (mil) :

- F, = 3,04 et
Fo,s = 5,14;
- au rejet de l’hypothèse d’égalité des rendements moyens des 3 traitements aux niveaux de
signification de 5 % et 1 % car pour 2 et 6 degrés de liberté, on a (DAGNELIE, 1978) :
- Ndangane (maïs) :
-F, = 14,48; F0,95 = 5,14 e t
Fo.99 = 1039;
- Medina Koundie (mil) :
.
- F, = 12,ll; F0,95 = 5,14 e t
Fo.gg = 10,9.
.
Cette analyse de la variante met en évidence l’inexistence de différence significative entre
les rendements moyens en paille des 3 traitements à Sare Sarnboudiang et à Sare Boïdo et
l’existence de différences hautement significatives entre les rendements moyens en paille des 3
traitements à Ndangane et à Medina Koundie. A Ndangane et a Medina Koundie, les analyses de la
variante ne précisent cependant pas les rendements moyens pour lesquels ces différences sont
observées. La méthode de NEWMAN et KEULS va apporter ces précisions.
A Ndangane (maïs), les plus petites amplitudes significatives sont au niveau 0,05 et pour 6
degrés de liberté (DAGNELIE, 1978) :
pour 2 populations : 0,637;
pour 3 populations : 0,799.
Les moyennes observées se classent comme suit :
-
-
-
x2.
“o,,
1,485
21420
Pour 3 populations :
-
x0.
- x1. = 1,371 > 0,799.
Ce résultat contimie la conclusion de l’analyse dc la ‘rarjance.

Pour 2 populations :
-
-
x2.
- Xl. =
0,436 < 0,637;
-
x0.
-
x2.
=
0,935 > 0,637.
Le ler groupe de 2 moyennes peut être considéré comme homogène alors que le second ne
peut l’être.
En soulignant d’un trait les rendements moyens en paille qui ne diffèrent pas
significativement, on obtient :
-
-
-
Xl.
x2.
x0.
1,049
1,485
2,420
A Ndangane (maïs) toujours, les plus petites amplitudes significatives sont au niveau 0,Ol
et pour 6 degrés de liberté (DAGNELIE, 1978) :
pour 2 populations : 0,965;
pour 3 populations : 1,166.
Pour 3 populations :
-
-
x0.
- Xl. =
1,371 > 1,166.
Ce résultat confirme la conclusion de l’analyse de la variante.
Pour 2 populations :
-
-
x2.
- Xl. =
0,436 -c 0,965; .
x0.
-
Xl.
=
0,935 < 0,965.
Le 2 groupes de 2 moyennes peuvent être considérés comme homogènes.

-
-
-
Xl.
:a;
80.
1,049
1.485
2,420
Au niveau de signification de 5 %: la rqéthode de NEWMAN et KEULS fait ressortir 2
groupes homogènes :
- 1 groupe de 2 moyennes comprenant les doses paysanne et ISRA de fumier d’étable avec
des rendements moyens en paille de maïs respectifs de 1,049 et de 1,485 t ms/ha;
- 1 groupe d’une moyenne comprenant le parcage avec un rendement moyen en paille de
maïs de 2,420 t ms/ha.
Au niveau de signification de 1 %, la méthode de NEWMAN et KEULS fait ressortir 2
groupes homogènes :
- 1 groupe de 2 moyennes comprenant les doses paysanne et ISRA de fùrnier d’étable avec
des rendements moyens en paille de maïs respectifs de 1,049 et de 1,485 t ms/ha ;
- 1 groupe de 2 moyennes également comprenant la dose ISRA de fumier d’étable et le
parcage avec des rendements moyens en paille de maïs respectifs de 1,485 et de 2,420 t ms/ha.
A Medina Koundie (mil), les plus petites amplitudes significatives sont au niveau
0,05 et pour 6 degrés de liberté (DAGNELIE, 1978) :
pour 2 populations : 2,996;
pour 3 populations : 3,757.
Les moyennes observées se classent comme suit :
-
-
- .
x2.
Xl.
x0.
11,057
16,141
16,399
Pour 3 populations :
-
x0.
- x2. = 5,342 > 3,757.
Ce résultat confirme la conclusion de l’analyse de la variante.

Pour 2 populations :
Xl.
- x2.=
5,084 > 2,996;
-
x0. - Xl. =
0,258 < 2,996.
Le ler groupe de 2 moyennes ne peut pas être considéré comme homogène alors que le
second peut l’être.
En soulignant d’un trait les rendements moyens en paille qui ne diffèrent pas
significativement, on obtient :
-
-
x2.
Xl.
x0.
11,057
16,141
16,399
A Medina Koundie (mil) toujours, les plus petites amplitudes significatives sont au niveau
0,Ol et pour 6 degrés de liberté (DAGNELIE, 1978) :
pour 2 populations : 4,537;
pour 3 populations : 5,480.
Pour 3 populations :
x0.
- i2. = 5,342 < 5,480.
Ce groupe de 3 moyennes peut être considéré comme homogène.
En soulignant d’un trait les rendements moyens en paille qui ne diffèrent pas de manière
hautement significative, on obtient :
-
-
-
x2.
Xl.
x0. .
11,057
16,141
16,399
Au niveau de signification de 5 %, la méthode de NEWMAN et KEULS fait ressortir 2
groupes homogènes :
- 1 groupe d’une moyennes comprenant la dose ISBA de fumier d’étable avec un rendement
moyen en paille de mil de 11.057 t ms/ha;
- 1 groupe de 2 movennes comprenant la dose paysanne de fumier d’étable et le nmmpe avw
des rendements moyecs en paille de mil respx!if.< de 16.141 et de 16.399 t ms/ha. ,.

Au niveau de signific-aGOI‘ de 1 O/Q. l;i ~%hdp ri? N~M'1ZfA;L' P[ I<ElrI,s i'aii ressc)rrir ::y
*:.,rlll 'i'.,:“3,. 1.. - r-
*-.;+-. . c;<‘ ..^ ,.. .~. . .
_.k , ,j,.. ;:..!:,!3;z ..:1
L',..
._
r&j i,f~~~j-ic~~t~a. 11 :;~yi'>'~"l:~ +\\3~ une ~;,y!,~; ci.2 ;c~.::;,.._ir.,;::, bciiLr~
.
-
".
-
i-3 WIILIUSIL)II~ ut I diL.ue~‘aL U- IC Tb~ar~antx et de la meiilocie ut: IU~U’MH~~ et &tik,. un observe
en effet une très légère Supérioif .G de ia plus petite amplitude significative pour 3 populations, 5.380
sur la différence de rendements moyens entre le parcage et la dose ISRA qui est de 5.342. De même
d’ailleurs entre F observée qui est de 12.11 et F théorique au niveau 1 % qui est de 10.9 la
différence, 1.21 est très faible. Ces 2 situations qui sont chacune proche à la fois de l’acceptation et
du rejet des hypothèses nulles expliquent cette sorte de contradiction.
CONCLUSION ET PERSPECTIVES .
Les rendements moyens en grains et en paille de maïs et de mil obtenus dans les différentes
exploitations et exprimés respectivement en tonnes par hectare (t/ha) et tonnes de matière sèche par
hectare (t ms/ha) sont repris dans le tableau 12. En 1995 à Saré Boïdo, les épis des différentes
parcelles ont été mélangés lors de la récolte. Ainsi, la décision a été prise de ne pas récolter les
pailles, le grain de mil étant le principal produit visé dans cette étude.
Tableau 12 : Rendements moyens en grains (t/ha) et en paille (t ms/ha)
r
GRAINS DE MAÏS ET DE MIL (TMA)
Vill. & Années
S. Samboud. (maïs) TNdangane (maïs) T1Med. Koundie (mil) Sare Boïdo (mil)
Traitements
1995
1996
1995
1996
1995
1996
1995
1996
Trait. 0 (parcage)
1,645
0,318
2,110
2,163
1,838
1,834
0,463
Trait. 1 (dose pays.)
1,785
0,425
2,276
1,283
1,875
1,975
0,500
Trait. 2 (dose ISRA)
1,680
0.438
2,253
1,208
1,338
1,175
0,475
PAILLE DE MAÏS ET DE MIL (T MS/HA)
Vill. & Années
TS. Samboud. (maïs) 1Vdangane (maïs) Med. Koundie (mil) Sare Boïdo (mil)
-
T1
i
rraitements
1995
1996
1995
1996
1995
1996
rrait. 0 (parcage)
1,967
1,308
2,087
2,420
8,545
9,098
1,266
2,089
1,049
7,429
8,307
1,327
2,496
1,485 !
1
1995
1996
l
rrait. 1 (dose pays.)
2,083
rrait. 2 (dose ISRA)
2,170
4,472
9,300

En L996, les r&erfxxs rnoyms en gi;~.ih 112 :n& c:
-.
S,de &u-amkuli_L 2 CU T-d;; L 2;:
-ï-q
YVlrCLf ‘.Y”’ -w && f~jfetb?S r’+--
~~tria+ifrp.~~i. (413, ,a;p Dm-G~ %Il\\
-,A. ti.Y
Tp511dK!?iSp:
l?7TeVS ei, C{l njils 5 5üi.c
Samboudiang à l’insu-ffïsance du sarcla-binage (1 au lieu 2). Les mêmes raisons évoquées pour les
grains expliquent les faibles rendements en paille.
Entre 1995 et 1996, les rendements moyens en grains de maïs et mil ont baissé à Sare
Samboudiang, à Ndangane et à Medina Koundie. On peut expliquer cette baisse par les mauvaises
levées particulièrement à Sare Samboudiang et certainement aussi par la culture continue de la
même céréale sur la même parcelle. En paille, la baisse est générale à Sare Samboudiang et à
Ndangane mais par contre à Medina Koundie, les rendements moyens ont considérablement
augmenté. On peut l’expliquer par un développement végétatif exceptionnel au détriment de la
production de grains.
En 1995, une légère supériorité des rendements liés aux doses paysanne et ISSU de fumier
d’étable sur ceux du parcage a été observée à Ndangane et Sare Samboudiang. Concernant le maïs
en 1996 à Ndangane où l’essai a été conduit d’une manière satisfaisante, le parcage l’a emporté de
manière hautement significative sur les doses paysanne et ISRA de fumier d’étable avec des
rendements moyens respectifs de 2,163, 1,283 et 1,208 t/ha de grains. Pour la paille, le parcage l’a
encore emporté de manière hautement significative sur les doses ISRA et paysanne de fumier
d’étable avec des rendements moyens respectifs de 2,420,1,485 et 1,049 t mska . A Medina
Koundie, la situation observée en 1995 et liée à une baisse de fertilité de la parcelle de parcage à
celle de la dose ISRA, s’est confirmée. Pour les grains de mil, la dose paysanne et le parcage l’ont
emporté de manière significative sur la dose ISBA avec des rendements moyens respectifs de 1,975,
1,834 et 1,175 t/ha.
Pour la paille, le parcage et la dose paysanne l’ont encore emporté de manière hautement
significative sur la dose ISRA avec des rendements moyens respectifs de 16,399, 16,141 et 11,057 t
msfha.
Au vu des rendements moyens obtenus au cours de ces 2 années d’expérimentation, le
parcage se confirme comme une bonne pratique de fertilisation des céréales maïs et mil dans un
système de culture continue de la même céréale sur la même parcelle. Certes, une expérimentation
plus rigoureuse et de moyenne à longue durée permettrait de se prononcer de façon très claire entre
le parcage et le fumier d’étable.

II.2 Impact de la stai~uiaiiou sur l’amélioration u,.1
‘La:. revenus des agropasteurs
Le tableau 13 fait le point sur les composantes du paquet technique de la stabulation bovine.
La technique de stabulation est comparée à l’élevage extensif qui est dominant dans les systèmes de
production de la zone sub-humide du Sénégal.
Tableau 13 : Pratiques d’élevage en saison sèche : Comparaison du système extensif et de la
stabufation.


Système extensif
Stabulation bovine
Habitat de nuit
Animaux mis au piquet au niveau des Animaux mis à l’étable
champs (parcage de nuit)
Alimentation
Pâturages
Pâturages
Apports de suppléments (graine
de coton, tourteau de sésame,
fourrages).
Soins sanitaires
Pratique du « Mondé 1) qui est une cure Vaccination des animaux contre
traditionnelle à base de sel et différentes les maladies dominantes de la
plantes
utilisées
comme
complément zone
alimentaire et ami-parasitaire.
(Pasteurellose,
Charbon
Bactérien,
Charbon
Symptomatique,
Peste et
Péripneumonie).
Déparasitage des animaux.
‘roduction de fumier
Fèces déposés aux champs (parcs de nuit)
Fèces déposés au niveau des
Brûlage des fèces en début de saison des étables
pluies
Apport de litière et d’eau
mélangées au fumier
II.2.2 Analyse de la rentabilité fïnancière de la stabulation
Bénéfices tirés de la stabulation
La figure 7 présente les revenus additionnels tirés de la stabulation bovine en saison sèche.
Par rapport aux performances du système extensif, les bénéfices de la stabulation portent sur le
maintien et l’augmentation des quantités de lait produites, les gains de poids des animaux, la
réduction de l’intervalle entre vêlage des femelles en reproduction, la réduction de la mortalité,
l’amélioration de la qualité et la quantité de fumier produit.
Parmi’ les productions de l’étable, le lait extrait pour la consommation familiale et la
commercialisation représente 75 % du bénéfice total. L’importance de cette production est
confirmée par les bénéfices obtenus par animal au niveau des différents villages. Le bénéfice
obtepll est Amy fpic nlj;,$ i~ywtarjt nmlr lpr Pt7Flpc +,v+; pr:- a'.~- "C-L-~ -A-d-- C+ .-~y*;
C"I*.‘...
. . . i-.-l . --
commercialisent le lait- (zone dc Dioulacolo:;) que ci-1.les oii ‘ic Iait 2sf utilisé en priorite pour
i ‘autoconsommation (zone de Oano).

rl
29753
n Prochction iaitkre
n Gains de poids
n Rédtiion de lintervdle ente vêlage
Rbduztion du tzux de ma-tdité
Augneniafon quafité ch b-ni~
Les gains de poids des animaux mis à l’étable avec 9 % du bénéfice total représentent la
deuxième source importante de revenus. Les bénéfices liés au gain pondéra1 sont plus importants
dans le cadre des étables orientées sur l’embouche (cas des étables de la zone de Dabo).
La contribution du fumier d’étable à la génération de revenus additionnels est très faible en
tenant compte des quantités moyennes de fumier produites (1686 kg avec des variations de 450 kg
à 5000 kg) par rapport aux doses de 5 à 10 tonnesAra recommandées par la recherche dans la zone.
Cependant une analyse beaucoup plus poussée devra être effectuée en tenant compte des
rendements obtenus avec le fumier d’étable et celui du parcage traditionnel.
Charges liées à la pratique de la stabulation
La stabulation des bovins en saison sèche est basée sur un système de conduite des animaux
différent de la conduite extensive. L’application de cette technique occasionne certaines dépenses
pour l’agropasteur. Les coûts additionnels de la stabulation portent sur le matériel de construction,
les suppléments alimentaires, les médicaments, le temps mis pour exécuter certaines tâches au
niveau de l’étable (vente de lait, reconstruction de l’étable, collecte de fourrages et de matériaux de
construction, abreuvement).
La figure 8 présente la répartition et la valeur des coûts additionnels liés à la pratique de la
stabulation.

Ahndatim (sup@mts)
.
kin ckmwe
fvbt&im ct3 anstncfion
Seins sktaires(vaxiraticn, dépxasitqe)
FM.don cks rewnus agicoles
42
-4
.
Les coûts des suppléments alimentaires sont les plus élevés avec 70 % des charges totales.
Le coût de l’alimentation est très variable selon que l’agropasteur utilise du tourteau de sésame ou la
graine de coton. Le coût par animal mis à l’étable est plus élevé lors de l’utilisation de la graine de
coton.
Les coûts liés à la mobilisation de la main d’œuvre notamment le temps consacré aux
activités de stabulation avec 14 % du total des coûts constitue la seconde charge la plus importante.
Le temps consacré aux travaux de stabulation est de 3.2 heures par jour. La figure 9 présente la
répartition journalière du temps de travail consacré aux différentes tâches exécutées au niveau des
étables. Le temps consacré à l’alimentation et à l’abreuvement des animaux est le plus important.
.

-
-
-
-
-
* Pâturage Sup pléme ntation / Abreuve men t
Traite
Vente lait
Activités
Minimum
Moyenne
Maximum
Bénéfice net tiré de la stabulation
La stabulation bovine en saison sèche permet de générer un bénéfice total moyen de 232 350
F CFA et un bénéfice moyen par animal de 33 193 F CFA. Le bénéfice réalisé au cours de la
stabulation est trés variable en fonction des exploitations agricoles de 19 600 F CFA à 65 1 120 F
CFA. Cette variation s’explique beaucoup plus par le nombre d’animaux mais également les
catégories d’animaux en stabulation.

CONCLUSION ET PERSPECTIVES
r 0. ..‘Gr..lç-.c,
1 1,.
. ..,
:.. i--:-
. . .
UV3 _ U”....“~,,U ,“CUiUU ,L; r i L-L - - - L - ” a.lJ.lltL3
2; ;idLi& II ~uilL’LLl LUC la S&Lauvil uu’~~i*~ -ii
saison sèche constitue une technique alternative pour une intensification des productions animales et
végétales et une meilleure gestion des ressources naturelles.
Les bovins en stabulation bénéficient de meilleures conditions de gestion que ceux conduits d’une
manière extensive grâce à une amélioration de l’habitat, l’alimentation et la santé. Les pertes de
poids observées généralement en saison sèche sont réduites. La production laitière est maintenue et
améliorée permettant de fournir des protéines et générer des revenus additionnels pour les
exploitations pratiquant la stabulation.
L’utilisation du fumier d’étable pour la fertilisation des cultures céréalières constitue une alternative
à la fumure minérale et à les fèces de parc souvent réduit à l’état de potasse ; le fumier d’étable
permet d’améliorer la texture des sols et réduire les effets de l’érosion hydrique. La stabulation
bovine en saison sèche constitue une technologie propice pour une gestion des ressources
pédologiques, végétales et animales. Elle constitue également un cadre idéal au développement
d’autres activités améliorant la gestion des ressources naturelles notamment l’utilisation des
fourrages naturels ou cultivés pour la supplémentation alimentaire du bétail et l’agroforesterie avec
des espèces fourragères et susceptibles d’améliorer le bilan organique des sols.
Les résultats obtenus avec la stabulation devront être consolider pour une meilleure valorisation de
la technologie par les agropasteurs. C’est ainsi, en matière de recherche, certains aspects méritent
d’être approfondis notamment l’effet de la stabulation sur les performances de reproduction du fait
de l’importance d’un produit comme le lait dans la stratégie de diffusion des étables ainsi que les
méthodes d’optimisation de la production d’un fumier de bonne qualité et en quantité suffisante.
Une attention particulière doit être également porter sur la détermination des stratégies alimentaires
les plus effkaces pour réduire le coût des suppléments qui constituent les charges les plus
importants. A ce titre, les efforts de recherche doivent porter sur l’amélioration de la qualité des
fourrages naturels surtout leur conservation mais également sur le développement des fourrages
cultivés et ou en association avec les assolements notamment les céréales.
En matière de vulgarisation, les résultats obtenus sur le niveau de diffusion en zone sub-humide
montre la nécessité également de réfléchir sur les stratégies les plus efficaces pour maintenir la
pérennité et assurer un niveau d’adoption satisfaisant de cette technologie. La stabulation est une
technique qui nécessite une utilisation importante d’intrants notamment alimentaires, la meilleure
stratégie de diffusion semble être celle de la stabulation « mixte D (lait / fumier, embouche / fumier,
lait embouche / fumier) permettant de générer des revenus pour amortir les charges liées à cette
technique.

DAGNELIE P., 1978. Théorie et Méthodes Statistiques. Applications Agronomiques. Volume 2.
Presses Agronomiques de Gembloux (Belgique).
DAGNELIE P., 1981. Principes d’Expérimentation.
Presses Agronomiques de Gembloux
(Belgique)
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