REPUBLIQUE DU W~EGAL I NST I TIJT SENEGALA I S DE....
REPUBLIQUE DU W~EGAL
I NST I TIJT SENEGALA I S DE. RECHERGHES
--m”---m.-I-
<.<..
AGRICOLES ( I .S .R.A. 1
MINISTERE DE L”ENSEIGNEMENT :SUPERIEUR
_ <’ f: ”
: ) ‘
*I;.,,. . .
- - - - - - - - - -
ET DE LA RECHERCHE SCIENT1 FIQUE
“WI o.I:z+:; ‘;
LABORATO I RE NAT I ONA L DE L 9 E LEVAGE
--..------.”
$# p?& Ë-5 t-J I,. ‘r
ET DE RECHERCHES VETERI NA I RES
L., IV.
SECRETA!?! AT D’ETAT A LA REGHERCHE
--.a--------
SC I ENT I FI QUE ET TECHitl 1 QUE
CENTRE NA71 ONAL DE FIECHERGHES
AGRONOMIQUES (CNRA 1
NOTE TEGHNi QUE SUR LE NI EBE FOURRAGER
P a r Adama FAYE’
G u y ROBERGE”
Y CNRA Bambey c B.P. 41
BAMBEY
(ISRA)
R E F . No 008/C,F.
ww LNERV Dakar -- B.P. X57 DAKAR-HANN (ISRA).
J A N V I E R 1 9 8 3 .
FICHE TECHNIQUE : NIEBE FOURRAGER
I - NOMS
Son nom latin est Vigna unguicuiata (L.1 Walp - Synonymes : Vigna sinensis
(L.1 Savi, Vigna sinensis Endl, Vigna catjang (Burm) Walp.
BARNARD (19U9) a divisé cette espèce en 3 groupes principaux :
*..,,
a) var sinensis
: la plus commune, gousses moyennes (mung bean!,
b) var sesquipedalis
: très longues gousses,
'
ci var cyI:'ind,rica ou catjang : gousses courtes +!$rigées, graines cylindriques.
.'
1'
. . :.
,Le nom commun en anglais est "Cowpea7* (Américain : "Southern Pea").
',
',
.:
<.
1.1 -
DESCRl,PT~IQN
., .,
.,:. .,:
C'est une légumineuse herbacée annuel le dont le port varJe avec les .'.,
espèces. E-IIe peut être érigee (Var 66-35) .ou procombante.
Les feuilles sont
foliolées, les petioles font de 2.,5 à IL,5 ..cm de. long. La, ?plI‘o,le centrale
,-
hastée. mesure 2,5 à 12 cm de long, les folioles latérales sont irrégulOiPres.
j.
Les fleurs sont sur des tiges pouvant atteindre '15 à-30 cm',, La gousse est
généralement pendante de“10 à 23 cm de long et contient 10 à‘l5 graine&. Les
graines font de 4 à 8 mm de long, 3 à 4 de large, variable en taille ct coti-
leur selon les vartétés.
:
"y
<"
I I I
-'DiSTRIBUTtON - ECOLtiGIE
,'
*.
L'origine est Incertaine. Varilov (1954) citait comme principal foyer
I'tnde avec des centres secondaires en Ethiopie et en Chine. Des travaux plus
récents citent l'Afrique centrale comme principale or!,gine, Elle estl'argement
.
. .
représentee dans les régions troplcales et subtropicales,
:<.
Elle pousse blen en été dans des conditions chaudes et humides. Klages
(1942) pense quPelle a besoin de climat plus chaud que le mais ou .l,e soja,.
Dont et Mcrcer (1965) ont trouvé que la température moyenne optimale clc crois-
sance était de 27%. Pour le Sénégal, cette température est atteinte dtaoût
a octobre. Elle est sensible au froid.
Ses latitudes,,Iimltes sont 30' N et S, Elle crott jusqu'à 1 500 m d'alti-
tude.
'..
,.
I
.
/
. . . *a.
.
- 2
Pluie
750 3 1 900 mm sont les données retenues pour une bonne production four-
ragére ; néanmoins la plante peut se c.ontenter de moins, La recolte de graines
du LNERV (1982) s'est faite avec moins de 300 mm. Au dessus d3 1 000 mm, elle
est sensible au? maladies.et Insecteci. Elle est résistante à la sécheresse et
demande des sols bien drainés ; elle ne supporte pas l'inondation.
Le Rhizobium nqest pas spécifique,
n6anmoins l'inoculation d'espbces
seiectionnees est un avantage. Elle nodule facilement dans n'importe quel sol.
La nodulation est freinée par un apport d"azote (Johnson 1970,
45 .N/ha arrGte
la nodulation).
Au Sénégal, les variétes 58-74, 66-35 et 58-185 sont classées à la suite
d'essais expérimentaux comme varlétéc; fourrageres.
'
En effet, le port rampant, la bonne couverture du sol (antiërosif> et la
non sensibilité 3 la photopériode leur confèrent des aptitudes fourrag&res que
confirment les productfons obtenues ;
- en moyenne 5 t/ha de MS en régime pluvial au Centre Nord ;
- 300 kg de graines à 700 kg/ha.
,
Ces variétés conservent assez lor,~gtemps tours feuilles ce qui maintient
,..
une valeur alimentaire assez B,levee ;I la r&olte.
IV - T E C H N I Q U E S CULTURALES,
11 Préparation du sol
Les trois méthodes :
- labour au soc.+ hersage,
- travail à la dent, en sous-solage,
- préparation traditionnelle à lshiIr~ire,
peuvent Gtre utilisées au choIK en fonction des possibilités de Ivexplcitant.
Le iabour présente cependant une nette influence favorable sur la conservs-
tien de la structure et I'économle de Iyeau. Il permet en outre dvapporter la
fumure de fond,
- 3
2) Serilis
.
.<
2.1 - Mode de semis
---o-"-I---c-
- manuel
___..
.
..<_,.. _-.. . .
. ,. . _. I _
..< "" . < 1
-
.<
- mecaniqao.avec disque 8 trous.
., -. .-
2;2 .---Eca'~m~~4"'50--x
50' ch"'; i+ison de-'2 - 3 grafnëc Paf- @q&t soi+,;;>,.
ron 20'~ 25 kg/ha. Pour.le fourrage, on peut rapproche'r I~écartement~
_ .._ d:Gs.,Va~/.&+&... &igjZ& 3 "30-'Crn, .' .
-. * . . '2 -.. ." "
2.3 - Profondeur de semis : 3 à 4 cm.
.
. . ^
,__< . . ..-
..
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_:, . ..,.-. _.. . .-. ...
.
" '.
2.4 - Date de semis : semis en humide dès la première plute utile. ."'
<- . .
.
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..L_ _ ., . .,
.
. .
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. . . . .
. _, .
.
..,
3? Entretien
Grâce à leur recouvrement qui: inhibe assez vite les ?uva.ises herbes,. Les
.
. II.
_" .,. ..-.
.
_-... _ . ..-.
varié& fourragères de niébé se d&elopp,ent très bien avec deux întervent ions :
:
- un p~~e~n;i.~r..sa,sc~age. 1U...jaurs.-ap.r& semLçï-~~..~.. "0-e..
.
.
.
- un deuxième sarclage 30 jours après semis.
4) Fumure
Chaulage : 1 t/ha
80 kg de KnC/ha de chlorure de potasse
au (abour.. . '..
80 kg de PzOs/ha de phosphate bicaicique i
40 kg d?azote/ha du sulfate d'.ammoniaque au semis.
Une fumure plus Iégere avec 150 kg/ha de 8-18-27 au'semis peut convenir
en rapport avec les moyens de l'éleveur.
5) Fauche
En conditions no.rmales, autour du 6Ob jour après semis;elle peut se faiw :
- mécaniquement avec une faucheuse,
- manuellement avec une faucl,IIe ;
l'arrachage à 14hilai.re est également très pratiqué par les .agropasteurs.
.., J . . .
- 4
v- VALEUR FOURRAGERE
en :$ Matière s&che
Origine
1
?4S
npB
1
Fanes de Nloro
89
1 4,
34,8
40,4 118
]0,6J, 10,29 / 92 158,2 10,60 /
(Sen.1..
Graines de NiebE
Sangalkam
39,l
23,8
5,4
65,l
,3,7
10,068 0 4%
/ , j 193 / - /1,16 /
var. 66-35
1' :
/
Rivière/ Mongodin
Graines
1
25,81
4,lO 55,6f !.3 99 0 16?J'O 373 212 78 35 1 03
1’ lt Ip / / + l
21,44
2,50 65,1t 13,18, ~0,093~0,290) 176 ~81~85p9 1
I
I
I
I
r
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I
I
I
I
22,68
1,90 61,3! /),l'i /0,09~?/0,2751 186 jBi,jljl,Oü /
La fane l~g&rement corrigée par un aliment Bnerg@tique (melasse, c6rCaleI
fournit un excellent aliment de base wache laitière.
VI - UTILISATION ET PROPUCTtVITE
En g&&-al, ii ne faut pas I'ul liser avant les premikes floraisons
(60 j après semis). Ell'e est sensible .au surpâturage. On peut l'utiliser en
foin bien que les fouflles aient tenl 3nce ;3 se séparer de la tige lors du
fanage. C@est sous cette forme qu'cl e est le plus utilis&e.
- Ses rendements sont ceux que nous i viens <ci-& plus haut environ 4 t - 5 t
de matière sbchc au SEnégal en r-69 %e pluvial du Centre Nord.
Milford et Minso'n 1968 citent des
ondoments de 2,3 t. LI serait wins
productif que Dclichos lablab,
- On peut Iqassocier au Panicum, Smi, h (1961) Indique des rendements de 27 t
de MV avec une association Panicum X Niebc au premier pâturage (conâiticn
Irrl+e fertilisée).
. . .
. . /
. .*.
- 5
- Enfin; grâce à ses rhizobium, elle am6liore les sols. Johnson (19701 estime
2 80 kg d'azote le reliquat laissé dans le soi. DPautres auteurs I%~iim~nt
à 60 kg. A Snngai kam, une jachère derrière 2 années de Niébi, .a été zGmpar,z;,
à une jacl&rr: derrière 2 annéos de mi,]* La plus value en matière s&che
derriere f\\JiébB,&i-ait de 1 tonne sur.3 tonnes.(+ 33 $1.
Nous nvavons pas de résultats autres que bibliographiquesg sur son apti-
tude à lfensi'lagt3. La bibiiographte conseille un apport de méIassé,~~"liensiI~,~::
ou mieux d'ensiler des cultures mixtes Mal%-Nîéb6 ou Mi I-Niébé,
6;,1 - Pathologie
La bibliographie signale des pourrityres de tiges et $e racines et des
infections de gousses, Phytophtora Vignae existe en Pustralie. Le Mildiou, le
Fusarium, le Septoria sont communs,
Des Aphis, Sauterelles et Chenilles (Bcreria) sont assez fréquents, Ijw
Nématodes sont signalés.
6.2 - Pathologie en cas do r6colte de qraines
Des insectes s'attaquent aux gousses. Aussi est-il uttlo de l-raid-et- jus-
quvà 15 jours de la r&olte, 'I ou 2 traitements à la Sumicidine, matai-hiOn ou
,thimul suffisent, NQanmoins,
des pr6cautions doivent &tre prises si ies grsinéz
sont ut,ilisees immédiatement avec 10s deux derniers produits (voir condi-t ions
d'emplo i).
VI I - RECOLTE DE GRAlfiIES
Pour I * instant manuelle, elle peut 6tre mécanisae.
A Sanl)alkzm,, on récolte les gousses que l'on fait sécher au soleil ou
sous un abri. Lorsque les gousses sont sèches, il suffit de les battre pour
les faire 6clzii13r en vrilles.
II est recommandé de traiter immêdiatement les graines avec un produit
type HCH os Noxion à environ 1 ‘$0.
Les rendements peuvent atteindre C,5 t/ha avec des vat%tés fourragcws ?
1,5 t/ha.
-6
v t II -
PERSPECTIVES
Outre les variki& sén6gûlafse
cttées s&lectionnées à Bambsy, de nombreux
pays ont leur propre sGlection. C'e
le cas eux Etats-Unis OP en Australie.
Citons quelques varié-t& :
-Australie : Reevss, Pyramide, AIDO
63, keringa Geant, Mamouth ,:
- E-tais-Un?ç : l?lppoiwI 1, Brablan,
known Goit (tardives), lron, New eva,
Earfy, Bluff (prkcoce),
Le Ni~5bl soutenu par le CNRA d
E3amb~~y peut H-t-e appel6 23 Jr,uer un rfle
important dan5 ics ossol'ements du C tre au SQ&gal. Sa r6sistancs ?I la séche-
resS0, son effet am6liorateur sur d
"F6ren-k types de sol en ,Fc:nt !unt: plat-&
B rechercher par les agriculteurs.
- 7
B I B L I O G R A P H I E
1 - BORGET (M.1 (1969) - Résultats et tendances des recherches fourrageres
21 I'IRAT.
2- HAVARD DUCLOS (1967) - Les plantes fourragères tropicales. Maiscnneuve at
Larose - Paris, 397 p,
13 - INR4 - Alimentation des Ruminants - 19'78 Dit-. R. JARRIGE. 597 p.
4 - MONGODlN et RIVIERE (1965) - Valeur bromatologique de 150 aliments de
l'Ouest africain. Rev.Elev.Méd.v&t,Fays trop., 18 (2) : 183-218.
5 - TOUTAIN - Principales plantes fwrragjres tropicales cultivées, Note de
synthese n03. IEMVT, octobre 1973, 2100 p.
6 -"TrepicaI forage legumes!' FAO - Rome, 1977 P.J. SKERMAN.
I NST I TIJT SENEGALA I S DE. RECHERGHES
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ET DE LA RECHERCHE SCIENT1 FIQUE
“WI o.I:z+:; ‘;
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ET DE RECHERCHES VETERI NA I RES
L., IV.
SECRETA!?! AT D’ETAT A LA REGHERCHE
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NOTE TEGHNi QUE SUR LE NI EBE FOURRAGER
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R E F . No 008/C,F.
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J A N V I E R 1 9 8 3 .
FICHE TECHNIQUE : NIEBE FOURRAGER
I - NOMS
Son nom latin est Vigna unguicuiata (L.1 Walp - Synonymes : Vigna sinensis
(L.1 Savi, Vigna sinensis Endl, Vigna catjang (Burm) Walp.
BARNARD (19U9) a divisé cette espèce en 3 groupes principaux :
*..,,
a) var sinensis
: la plus commune, gousses moyennes (mung bean!,
b) var sesquipedalis
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ci var cyI:'ind,rica ou catjang : gousses courtes +!$rigées, graines cylindriques.
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C'est une légumineuse herbacée annuel le dont le port varJe avec les .'.,
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Les feuilles sont
foliolées, les petioles font de 2.,5 à IL,5 ..cm de. long. La, ?plI‘o,le centrale
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j.
Les fleurs sont sur des tiges pouvant atteindre '15 à-30 cm',, La gousse est
généralement pendante de“10 à 23 cm de long et contient 10 à‘l5 graine&. Les
graines font de 4 à 8 mm de long, 3 à 4 de large, variable en taille ct coti-
leur selon les vartétés.
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L'origine est Incertaine. Varilov (1954) citait comme principal foyer
I'tnde avec des centres secondaires en Ethiopie et en Chine. Des travaux plus
récents citent l'Afrique centrale comme principale or!,gine, Elle estl'argement
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représentee dans les régions troplcales et subtropicales,
:<.
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(1942) pense quPelle a besoin de climat plus chaud que le mais ou .l,e soja,.
Dont et Mcrcer (1965) ont trouvé que la température moyenne optimale clc crois-
sance était de 27%. Pour le Sénégal, cette température est atteinte dtaoût
a octobre. Elle est sensible au froid.
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- 2
Pluie
750 3 1 900 mm sont les données retenues pour une bonne production four-
ragére ; néanmoins la plante peut se c.ontenter de moins, La recolte de graines
du LNERV (1982) s'est faite avec moins de 300 mm. Au dessus d3 1 000 mm, elle
est sensible au? maladies.et Insecteci. Elle est résistante à la sécheresse et
demande des sols bien drainés ; elle ne supporte pas l'inondation.
Le Rhizobium nqest pas spécifique,
n6anmoins l'inoculation d'espbces
seiectionnees est un avantage. Elle nodule facilement dans n'importe quel sol.
La nodulation est freinée par un apport d"azote (Johnson 1970,
45 .N/ha arrGte
la nodulation).
Au Sénégal, les variétes 58-74, 66-35 et 58-185 sont classées à la suite
d'essais expérimentaux comme varlétéc; fourrageres.
'
En effet, le port rampant, la bonne couverture du sol (antiërosif> et la
non sensibilité 3 la photopériode leur confèrent des aptitudes fourrag&res que
confirment les productfons obtenues ;
- en moyenne 5 t/ha de MS en régime pluvial au Centre Nord ;
- 300 kg de graines à 700 kg/ha.
,
Ces variétés conservent assez lor,~gtemps tours feuilles ce qui maintient
,..
une valeur alimentaire assez B,levee ;I la r&olte.
IV - T E C H N I Q U E S CULTURALES,
11 Préparation du sol
Les trois méthodes :
- labour au soc.+ hersage,
- travail à la dent, en sous-solage,
- préparation traditionnelle à lshiIr~ire,
peuvent Gtre utilisées au choIK en fonction des possibilités de Ivexplcitant.
Le iabour présente cependant une nette influence favorable sur la conservs-
tien de la structure et I'économle de Iyeau. Il permet en outre dvapporter la
fumure de fond,
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2) Serilis
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2.1 - Mode de semis
---o-"-I---c-
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_ .._ d:Gs.,Va~/.&+&... &igjZ& 3 "30-'Crn, .' .
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2.3 - Profondeur de semis : 3 à 4 cm.
.
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2.4 - Date de semis : semis en humide dès la première plute utile. ."'
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3? Entretien
Grâce à leur recouvrement qui: inhibe assez vite les ?uva.ises herbes,. Les
.
. II.
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varié& fourragères de niébé se d&elopp,ent très bien avec deux întervent ions :
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.
.
.
- un deuxième sarclage 30 jours après semis.
4) Fumure
Chaulage : 1 t/ha
80 kg de KnC/ha de chlorure de potasse
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40 kg d?azote/ha du sulfate d'.ammoniaque au semis.
Une fumure plus Iégere avec 150 kg/ha de 8-18-27 au'semis peut convenir
en rapport avec les moyens de l'éleveur.
5) Fauche
En conditions no.rmales, autour du 6Ob jour après semis;elle peut se faiw :
- mécaniquement avec une faucheuse,
- manuellement avec une faucl,IIe ;
l'arrachage à 14hilai.re est également très pratiqué par les .agropasteurs.
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v- VALEUR FOURRAGERE
en :$ Matière s&che
Origine
1
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npB
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Fanes de Nloro
89
1 4,
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Graines de NiebE
Sangalkam
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La fane l~g&rement corrigée par un aliment Bnerg@tique (melasse, c6rCaleI
fournit un excellent aliment de base wache laitière.
VI - UTILISATION ET PROPUCTtVITE
En g&&-al, ii ne faut pas I'ul liser avant les premikes floraisons
(60 j après semis). Ell'e est sensible .au surpâturage. On peut l'utiliser en
foin bien que les fouflles aient tenl 3nce ;3 se séparer de la tige lors du
fanage. C@est sous cette forme qu'cl e est le plus utilis&e.
- Ses rendements sont ceux que nous i viens <ci-& plus haut environ 4 t - 5 t
de matière sbchc au SEnégal en r-69 %e pluvial du Centre Nord.
Milford et Minso'n 1968 citent des
ondoments de 2,3 t. LI serait wins
productif que Dclichos lablab,
- On peut Iqassocier au Panicum, Smi, h (1961) Indique des rendements de 27 t
de MV avec une association Panicum X Niebc au premier pâturage (conâiticn
Irrl+e fertilisée).
. . .
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- Enfin; grâce à ses rhizobium, elle am6liore les sols. Johnson (19701 estime
2 80 kg d'azote le reliquat laissé dans le soi. DPautres auteurs I%~iim~nt
à 60 kg. A Snngai kam, une jachère derrière 2 années de Niébi, .a été zGmpar,z;,
à une jacl&rr: derrière 2 annéos de mi,]* La plus value en matière s&che
derriere f\\JiébB,&i-ait de 1 tonne sur.3 tonnes.(+ 33 $1.
Nous nvavons pas de résultats autres que bibliographiquesg sur son apti-
tude à lfensi'lagt3. La bibiiographte conseille un apport de méIassé,~~"liensiI~,~::
ou mieux d'ensiler des cultures mixtes Mal%-Nîéb6 ou Mi I-Niébé,
6;,1 - Pathologie
La bibliographie signale des pourrityres de tiges et $e racines et des
infections de gousses, Phytophtora Vignae existe en Pustralie. Le Mildiou, le
Fusarium, le Septoria sont communs,
Des Aphis, Sauterelles et Chenilles (Bcreria) sont assez fréquents, Ijw
Nématodes sont signalés.
6.2 - Pathologie en cas do r6colte de qraines
Des insectes s'attaquent aux gousses. Aussi est-il uttlo de l-raid-et- jus-
quvà 15 jours de la r&olte, 'I ou 2 traitements à la Sumicidine, matai-hiOn ou
,thimul suffisent, NQanmoins,
des pr6cautions doivent &tre prises si ies grsinéz
sont ut,ilisees immédiatement avec 10s deux derniers produits (voir condi-t ions
d'emplo i).
VI I - RECOLTE DE GRAlfiIES
Pour I * instant manuelle, elle peut 6tre mécanisae.
A Sanl)alkzm,, on récolte les gousses que l'on fait sécher au soleil ou
sous un abri. Lorsque les gousses sont sèches, il suffit de les battre pour
les faire 6clzii13r en vrilles.
II est recommandé de traiter immêdiatement les graines avec un produit
type HCH os Noxion à environ 1 ‘$0.
Les rendements peuvent atteindre C,5 t/ha avec des vat%tés fourragcws ?
1,5 t/ha.
-6
v t II -
PERSPECTIVES
Outre les variki& sén6gûlafse
cttées s&lectionnées à Bambsy, de nombreux
pays ont leur propre sGlection. C'e
le cas eux Etats-Unis OP en Australie.
Citons quelques varié-t& :
-Australie : Reevss, Pyramide, AIDO
63, keringa Geant, Mamouth ,:
- E-tais-Un?ç : l?lppoiwI 1, Brablan,
known Goit (tardives), lron, New eva,
Earfy, Bluff (prkcoce),
Le Ni~5bl soutenu par le CNRA d
E3amb~~y peut H-t-e appel6 23 Jr,uer un rfle
important dan5 ics ossol'ements du C tre au SQ&gal. Sa r6sistancs ?I la séche-
resS0, son effet am6liorateur sur d
"F6ren-k types de sol en ,Fc:nt !unt: plat-&
B rechercher par les agriculteurs.
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B I B L I O G R A P H I E
1 - BORGET (M.1 (1969) - Résultats et tendances des recherches fourrageres
21 I'IRAT.
2- HAVARD DUCLOS (1967) - Les plantes fourragères tropicales. Maiscnneuve at
Larose - Paris, 397 p,
13 - INR4 - Alimentation des Ruminants - 19'78 Dit-. R. JARRIGE. 597 p.
4 - MONGODlN et RIVIERE (1965) - Valeur bromatologique de 150 aliments de
l'Ouest africain. Rev.Elev.Méd.v&t,Fays trop., 18 (2) : 183-218.
5 - TOUTAIN - Principales plantes fwrragjres tropicales cultivées, Note de
synthese n03. IEMVT, octobre 1973, 2100 p.
6 -"TrepicaI forage legumes!' FAO - Rome, 1977 P.J. SKERMAN.