SERVICE DE PARASITOLOGIE RAPPORT SUR LA CAPTURE DE...
SERVICE DE PARASITOLOGIE
RAPPORT SUR LA CAPTURE DE GLOSSINA PALPALIS_"J&"IBIEi\\TSE
-
A RUFISQVE
Une glossine ~Clossina palpalis qambiensis) a été captu&e incidemment
dans l'après-midi du 7 mai 1977 par le Dr A.CUEYE du Seruice de Parasitologie.
Cette glossine était à l'intérieur de la voiture qu'il occupait, stationné
non loin du Centre émetteur de Tiufisq.ue.
La dkouverte de cette @ossine doit déclencher la mise en oeuvre de
mesures conservatoires. Le rapport final sur les campagnes de lutte dans les
Niayes du Sénkgal (a) mentionne au chapitre des mesures conservatoires que,
dans l'éventualité de la dknwerte d*une ou plusieurs glossines, il ~sudrait
évaluer les risques de tiinfestation et mener des opkations ponctuelles et
très sélectives quant à la natura des gîtes potentiels et des produits 2 uti-
liser.
En conséauence une &évaluation de la situation s'imsse. Les enquêtes
antérieures n'avaient rien &vélé dans d'autres gîtes traités.
L'endroit où cette elossine a été Capt&e est situé dans la zone pour
laquelle les difficultés ont été assez grandes lors des campapes de 1971-
1972. Le périm&e de Rufisque est caractérisé par la p&sence de ncxnbrwses
haies vives d'Euphorbiacées, habitat non classique, découvert lors. des oampa-
gnes. Ces gîtes atypiques n'ont été traités qu'une fois à la ?Ifference des
autres. Les prospections consécutives au traitement n'ont rien r6vélé pendant
quatre ans dans les différents gîtes des Niayes. Il est tr& difficile de.met-
tre en évidence de très faibles copulations de glossines et c'est pou~quol
nous avons fait construire des pièges à zlossines de type CFJALLIER pour ar&lio-
rer les &thodes de détection.
Ces pièges ont &é install& à Sangalkam, (la Em du L:tiratoire et
le jardin public) et aucune ,ylossine n'a été captie. Les aninaux %-ïtbéliards
d-t les zébÜs Pakistanais qui s'y trouvent sont jusqu'à maintenant indues de
Trypanoscxniase (6 mis d'observation).
Toutefois la pr&ence de glossines à Rufisque est absoluxnt incompatible
avec les objectifs visés dans la r@ion des Niayes pour intensifier la prùduc-
tion laitière.
La mise en oeuvre de mesures conservatoires s'impose dès 5xaintenant. Par
la même occasion il y a lieu d'agir au niveau des gîtes de la Petite-Cote (Hou-
gouna et Somone) dont nous awns chaqu? année signalé le dang,w potentiel pour
rt%nfestation des ?Tiayes à plus ou moins long terme du fait qu;s le &seau rou-
tier permet le passage d'un endroit 3 un autre en une heure.
Ce rapport vise à déclencher dans les meilleurs délais les actions néces-
saires.
Dr S.M. TOU%E
Chef du Service de Parasitolo@2
--.,. Icl-.~__--_l---e--.-c-__y_u__I_ -____-..--... II -Iy--w------- ~"--""-'--'~--"-"-~'-.~-"-,~,-~~.~--~-
----
(e) &q?pOfi sur 11% carpqnes de lutte COntR? les $OSSrnt-S (Gkw%zna $kZZ~&~~S $ZZbZen)%S(
dans larorégion des Uiayes du S~&F-al en vue de 1 Péradication des TXyp&WXdadeS airii&dlès+,
T Al r ti il
MT romhrurr
14 77
RAPPORT SUR LA CAPTURE DE GLOSSINA PALPALIS_"J&"IBIEi\\TSE
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A RUFISQVE
Une glossine ~Clossina palpalis qambiensis) a été captu&e incidemment
dans l'après-midi du 7 mai 1977 par le Dr A.CUEYE du Seruice de Parasitologie.
Cette glossine était à l'intérieur de la voiture qu'il occupait, stationné
non loin du Centre émetteur de Tiufisq.ue.
La dkouverte de cette @ossine doit déclencher la mise en oeuvre de
mesures conservatoires. Le rapport final sur les campagnes de lutte dans les
Niayes du Sénkgal (a) mentionne au chapitre des mesures conservatoires que,
dans l'éventualité de la dknwerte d*une ou plusieurs glossines, il ~sudrait
évaluer les risques de tiinfestation et mener des opkations ponctuelles et
très sélectives quant à la natura des gîtes potentiels et des produits 2 uti-
liser.
En conséauence une &évaluation de la situation s'imsse. Les enquêtes
antérieures n'avaient rien &vélé dans d'autres gîtes traités.
L'endroit où cette elossine a été Capt&e est situé dans la zone pour
laquelle les difficultés ont été assez grandes lors des campapes de 1971-
1972. Le périm&e de Rufisque est caractérisé par la p&sence de ncxnbrwses
haies vives d'Euphorbiacées, habitat non classique, découvert lors. des oampa-
gnes. Ces gîtes atypiques n'ont été traités qu'une fois à la ?Ifference des
autres. Les prospections consécutives au traitement n'ont rien r6vélé pendant
quatre ans dans les différents gîtes des Niayes. Il est tr& difficile de.met-
tre en évidence de très faibles copulations de glossines et c'est pou~quol
nous avons fait construire des pièges à zlossines de type CFJALLIER pour ar&lio-
rer les &thodes de détection.
Ces pièges ont &é install& à Sangalkam, (la Em du L:tiratoire et
le jardin public) et aucune ,ylossine n'a été captie. Les aninaux %-ïtbéliards
d-t les zébÜs Pakistanais qui s'y trouvent sont jusqu'à maintenant indues de
Trypanoscxniase (6 mis d'observation).
Toutefois la pr&ence de glossines à Rufisque est absoluxnt incompatible
avec les objectifs visés dans la r@ion des Niayes pour intensifier la prùduc-
tion laitière.
La mise en oeuvre de mesures conservatoires s'impose dès 5xaintenant. Par
la même occasion il y a lieu d'agir au niveau des gîtes de la Petite-Cote (Hou-
gouna et Somone) dont nous awns chaqu? année signalé le dang,w potentiel pour
rt%nfestation des ?Tiayes à plus ou moins long terme du fait qu;s le &seau rou-
tier permet le passage d'un endroit 3 un autre en une heure.
Ce rapport vise à déclencher dans les meilleurs délais les actions néces-
saires.
Dr S.M. TOU%E
Chef du Service de Parasitolo@2
--.,. Icl-.~__--_l---e--.-c-__y_u__I_ -____-..--... II -Iy--w------- ~"--""-'--'~--"-"-~'-.~-"-,~,-~~.~--~-
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(e) &q?pOfi sur 11% carpqnes de lutte COntR? les $OSSrnt-S (Gkw%zna $kZZ~&~~S $ZZbZen)%S(
dans larorégion des Uiayes du S~&F-al en vue de 1 Péradication des TXyp&WXdadeS airii&dlès+,
T Al r ti il
MT romhrurr
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