RAPPOKT DE MISSION AUPKS DE LA S.A.E.D. DU 29/6 ...
RAPPOKT DE MISSION
AUPKS DE LA S.A.E.D. DU
29/6 AU 1/7/77
ParH.CALiVEX
R. CADOT
J.P. DENIS
Juillet 1977
.^..

Cette mission a été proposée à la suite d'uns v adressée
le 24 mars 1977 par le Directeur de la S.A.E.D. au D.î.mcteur du Labmtojre,
Le 'prmierprkisait que la S.A.E.D. avak décidé d'intégrer dans son
pmgrmrm de diversification un volet d'élevage, et qu'une première expérience en
milieu paysan était menée au niveau d'un groupement de producteurs du p&imètre de
Nianga (élevage de Pendao) sous la forme d'une unité d'élevage ovin (naissage et
engraissement) associé à un petit péri&tre irrigu6 de production foumagèm. C'est
essentiellemmt pour r&outi un certain nombre de pmbl&nes posés par la conduite
de cet &avage que la S.A.E.D. demmdait l'appui du Iabomtoire.
A la suite de plusieurs échanges destirkes à fixer la date et le progrm-
me, la mission a été fixée le 29/6/77 et le rendez-vous à Nianga à 10 heures du matv!
Participaient à cette mission du c8té du Laboratoire Messieurs CADCYF,
DENIS, CYWET.
1 - DEXOULJWXT DE LA MISSION
14 - Elevage de Pandao
Labergerie
La bergerie construite à Pendao est une bergerie collective dont lyinfm.s
tmcture a été entièmnent &al.isée par les paysans avec des matériaux locaux.
Elle ccmporte 2 séries de 3 loges disposées de part et d'autre d'un
oouloir d'alimentation. Un toit en chaume centré sur le couloir recouvr?e en partie
seulement les loges, les animux ayant la possibilité de s'ensoleiller dans la par-
tie découverte.
Le seul équipement est constitk par des demi-fûts servant d'abreuvoir
et demangeoire.
Il n'existe pas de râteliers pour l'affouragment.
Un-tel. ensemblemesurant approximativement2Omètres sur12 est &vu
pour une cinwtaine d'individus, et deux personnes sont affectées à l'entretien
courant.
. . /. .*.

Le choix par la S.A.E.D. d'un élevage ovin se justifie par plUSieWs
misons:
LES paysans possèdent des mutons, et en particulier ont 1 %abitude du
mouton de case, la mtation du capital avec cet espèce est plus rapide qu'avec les
bovins, le marché de la Tabaski est très attractif pour le paysan.
@ant 2 la forme collectiviste donnée à cette action elle semble bien
acceptée par les paysans habitués qu'ils sont à ce type d'action préconisée depis
longtemps par leur socikté d'encaWen't.
Les objectifs dévolus à cette c&ation sont multiples : apprendre aux
paysans
ànoumirleursanimaux,
et à porter une particulière attention aux p&io-
des critiques de ce type d'élevage que sont la mise bas et la lactation.
Etablir les régies d'un suivi sanitaire efficace. La mise bas en stabu-
lation r%$xmd au désir d'obtenir un élevage plus prospère et plus productif car la
bergerie a été implantée à l'extérieur des zones inondées qui pr&entent des risquw
pathologiques importants, en particulier dans le dcmaine des infestations pamsitai-
res.
Le revenu im&diaf est escompté de l'embouche avec tous sp&&LLment la
production du muton de Tabaski. Le revenu plus lointain du naissage qui pemettra
d'augmenter le capital producteur ou de vendre des géniteurs.
Le pé??irRèm irrigué est attenant à la bergerie et à une superficie
d'environ 0,75 hectares.
Il est divisé en un certain nombre de casiers, tels qu'il apparaît sur
le plan d'ensemble joint OU sont pratiquges depuis septemb= 76 plusieurs cultures
fourragères, les plus pmmetteuses paraissant correspondre aux 3 espèces suivantes :
Bracharia nwtica, Pois d'angole, sorgho (trudes).
A l'heure actuelle, c'est essentiellement le Etracharia qui contribue à
l'alimentation des moutons.
. . ./ . . .

--
J f
I / 1
--_-.-“.-A
3
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1
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l
1
.

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.
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,/4
i

4
T=I;,----le---.
---T--~ -..“+.---.+
--
8

3
L3 p&uctivité des différentes espèces a été jugée satisfaisante mis
ewi&e seulement en kg de matières vertes exportée à chaque coupe ce qui est
d'une faible signification car on ne coma& pas les taux de matières sèches, taux
dont on sait qu'ils peuvent être très variables en fonction des quantités dPeau
reçues ou de la saison. Il est donc indispensable d'apprécier la productivité en
kg de matière sèche r&olt&à chaque coupe.
ti définitive, l'initiative de la S.A.E.D. visant à l'entt?e&n dPun
trOupe.auovin à partird'unpetitp&i~~ètX
imigué m dudoublepxtul.atsuivant
lequel un hectare irrigué doit per?nettl?e de nourrir plus de cinquante brebis et que
ce "n?oupeau bien géfi doit mpporter au paysan autant ou davantage que trois hecta?x
de riz avec tcmate de contre saison dans les conditions de Nianga tout a daemnt
mins astreignant. La démonstration reste à faire.
La bergerie a été peuplée par des prélèvements fait par chaque pilysan
dans son propre troupeau à partir de juin 1976. Lês ~~CIEUX confiés au projet &kai.::r
au dire des responsables dans un état physiologique déplorable puisque 10 anirmx
ont @ri durant le tmsport.
Des mortalités sont encore survenues par la suite quf
seraient liées à des vaccinations effectuées dès la mise en stakulation. A lshewc
actuelle et après ces nombreux avatars, le troupeau se compose de 23 femelles et CL:
2 r&les peulh-peulh, 18 béliers touabir destinés à l'embouche, 12 agneaux issus du
tI-mupeal.l.
Compmtementdutroupeau
Toutes les femelles Introduites dans la bergerie ont mis bas d'un agms.
viable. Mais la lactation a été mauvaise et la mortalité des jeunes importante du-
rant les p.mmim mis de la vie.
Les jeunes qui ont survécu ont eu une croissance tr+s lente et se prés?;
tent dans un état de mchitisme extr&e se traduisant par une grande maigreur et de
déformtions nombreuses sur les membres ou le squelette. 11 existe donc un état &
carence minérale impxtante qui atteint certainement tout le troupeau mis est paK
culitint visible sur les jeunes.
. . ./ . . .

D'une façon génémle, l'ensdle du troupeau est très maigre.A la palpa-
tion du dos on ne sent
d'une manière génkrale que la peau et les os. Il y a donc
des insuffisances alimentaims quantitatives et qualitatives certaines.
Ration actuellement servie
Les données concernant l'alimentation mquent de prkision.
Celles que nous avons obtenues sont les suivantes :
distribué : Bracharia 1,2 à 1,s kg/j/A
Paille de riz à volonté mis d'une façon irrégulière
Farine de &ne : petite quantité et pmbabkment pas tous les jours
Il faut donc dans ce domaine instituw beaucoup plus de rigueur de fa-
çon à connaître exactement les quantités de chaque type dvaliment consmmé.
Des mesures inmédiates seront proposees dans le chapitre suivant.
?&aitements et mesures prophylactiques
Dans ce domine une rationalisation para& indispensable. Il est ngces-
saire que les suivis de pathologie déterminent les mesures prophylactiques indisper.
sables. On nous a par16 en particulier, d'une pathologie d'h$- murt&k
qu'on rapporte à la pullulation des moustiques en cette saison et aux piq0res dont
seraient victimes les animaux. Il semble qu'un diagnostic précis doit être recher-
thé dans ce dcmine.
Quant aux traitmts anti-parasitaires, ils font l'objet dsune frequen-
ce et d'une vari& qui paraissent incompatible avec toute économie de lsopération
et peuvent par leur abus constituer une cause de mxtalité supplémentaire
Le Vadephen est administré tous les 10 jours, l'hexelmtous les mis,
d'auhxs produits étant prescritsde façon al&toixe.
/
. . . l . .

Le service de Parasitologie, compte tenu des connaissances concwt
la parasitologie dans cette région oQ à la suite de nouvelles enquêtes si nécessairu4
devrait édicterdes régies pkcises et rationnelles pur les traitemmts p&iodiques
indispensables.
1/2 - Périmètm de Guédé
La visite a été effectuée hors la présence des responsables de périmètre.
Il n'existe plus de collection fomgke et sedes subsistent quelques plantes
situées en &tua-tion favomble, cactus inexmes, Pois d'angole,P ampurpurms
Quelques casiers semblent constituer des parcelles de contrBle pxr les espèces
suivantes : Panicum Imxim.m, E3rachariaRugizimsis , FhZ32tii-a mtica, Stylo~~~~~
guyanmsis.
Uncasierestrkervé
à une collectionde sorghx fourragers.
L'aspect de quelques parcelles de Panicum en particulier semble indiquer
une imémité dans les arrosages et les fumures mixxkales.
113 -Périmètre de KassakNord
La mise en valeur du p&imètre de Kassak Nord par la S.R.E.D. x-éservemi~
envimn 5 à 600 ha de terres à vocation rizicole, à salkité limitée, et 150 ha de
sols à salinité moyenne, susceptibles d'être &servés aux cultures fourragères.
Eventuellement, un drainage pouvait être &alisé sur ces &errCns, qui permettrait
de diminuer sensiblment la salinité. La S.A.E.D. pose la question de l'utilisation,
de ces sols et des cultures fourragères qu'il serait possible d'y installer. Des
essaisdecamportmentsemientà
entreprendreafindedomerune
&pnse à cette
question.
1/4 -P&imètredeBoundoun
La visite intéresse p3rticulièrement une petite parcelle inondée périodi.-
quemnt dans laquelle s'est développée une végétation herbacée naturelle extr&ment
densep3tw&parunevingtainedemxrtons.
. . . / . . .

L'état des animux est sans aucune comnune mesure avec celui de ceux
entretenus dans la bergerie de Pendao et d'une façon g&-&r?ale bien meilleur. Il
s'agit là d'une expérience qui&rite d'être poursuivie et rationnalisée quant au
rmde d'exploitation, car au sein de cette abondance et au milieu des herbes hautes:
les animaux choisissent et cons~t uniquement quelques feuilles et quelques
inflorescences.
Il n'en reste pas mins que ce rmk dyexploitation par l'animal lui.-&%
supprime pas ml. de con~intes pour l'éleveur (coupe d'herbe, t-ransport, distribu-
tion à l'auge) et qu'il est susceptible de donner de meille~r&ultats,
car ixrtinc-
tivawnt ou @ce à la var&édes espèces, l'ank~l effectue un &&x favorable à la.
satisfaction de ses besoins.
Des propositions seront effectuées pour tester et tenter de développ
ce mode d'exploitation.
1/5 - Réunion de synthèse à Sai.r+Louis
Dans la matinée du l/?, une Réunion s'est tenue à Saint-Lmis dans les
locaux de la S.A.E.D. regroupant les divers pwticipants aux visites effectuées la
veille.
D'une façon génémle, les participmts oe sont félicités de ces ~IXT&~
contacts et mnifestent leur désir d'établir dans les mis 3 venir une collaboratim
suivie dans le cadre de convention qu'il convkndm de faire établir contre la
S.A.E.D. et 1'I.S.R.A.
. . . / . . .

II - PROPOSITIONS
Les chapitres suivants sont intéressés.
II/1 - Organisation du muwu
II/2 - Alimentation
II/3 - Fmbl&nes génétiques
II/4 - Elargissement des actions zootechniques
II/5 - Prophylaxie médicale et traitements anti-parasitaires
II/6 - Techniques de vulgarisation.
II/1 - Organisation du troupeau
Il faut conna'ître de façon précise les différents muvements des anîrmm
dans le troupeau de manière a prévoir une organisation rationnelle de son exploita-
tion.
Un schéma rmnh?e lesvoiesd!évolution des différents animaux et les cri-
tères de choix au mment où celui-ci s'impose.
Bien entendu, les connaissances actuelles SUT les ovins ne Feymettent P?C
pas de définix de manière précise les différents clges les plus adaptés aux opkwtion:
citées. De ce côté encore les enseignements tirés de cette ex&ience mttront de
disposer des données vulgarisables chez les paysan.
. . /. .*.

7
Achats de rdles
Réforme apr?s mibcuche
,;y de vieilles femelles
,,/
,A'
,,.'
Troupeau de femelles
i
/1
(2)
tes (1)
l
bupeaude
'+
renouvellement .
(1) Le choix des sEles se fait au vue de leurs performances sur le plan pmd&al. et-
àrla conformation bouchère. Les performances devront être suivies chez les paysan--
de manière à effectuer un testage des *les distribués.
(2) Les femelles sont &misies en fonction de leurs performances pondérales, de lew?
confomation mais surtout de leurs aptitudes sur le plan de la reproduction.
(3) La Tabaski n'est quvune issue occasionnelle pour les animux du trcupeau. Par
contre, certains mâles peuvent être achetés uniquement pour satisfaire les
besoins de cette sp6culation.
(4) La boucherie ncrmle doit constituer une issue sOre et régulière pour les ani-
maux dès que leur état le permet. Les femelles participent également à ces
limis0ns en particulier les femelles Zigées mais aussi qui ne satisfont plus sur leur,
performances globales en raison de la pression de renouvellement par des jeunes
femelles de qualité supérieure.

‘--. ‘..
\\
_CC-
_ __. _ __..__,..-..
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-
,bl_
-
n
\\
.
,

II/2 - Alimntation
11/2/1 - Amélioration du dispositif d'alînk%tation
Il est indispensable dSévaluer de façon précise les quantités de chaque
aliment consomnées par chaque catégorie d'animaux.
On doit donc peser ou mesurer journellement les produits distribués et
enlever, peser ou mesurer, au mins deux fois par semaine, les aliments refusés.
Pour effectuer carrectement ces mesures, il est nécessaire d'équiper le:;
loges de mngeoires et râteliers convenables qui &itent le gaspillage des aliments
par les animaux.
le md&e suivant pxm?ait convenir pour 10 mutons adultes.
. . . / . . .

9
11/2/2 - Amélioration de la ration
b ration actuelle est insuffisante quantitativement et quaIitativ=n+-s
D*une façon gén&ale, il convient de concevoir deux grands types d'aIi.-
ments pour constituer la ration.
Las fourrages (paille de riz ou @an-tes fourragères) qui constituent la.
ration de base dont le tile est de couvrir largement les besoins dtentretien.
Les concentr& que doivent contenir les@.ments apables de corriger
les insuffisances de la ration de base, et Pcouvrir les besoins de production (besoin:
de cmissance, de production de lait, de production de viande).
Une pwticulière attention doit G%re apportée à fa couverture des besoi~l
minéraux importants dans chaque production et qui sont tmp souvent negligés.
Dans le cas de l'élevage de Pendao : 3 types de rations sont nécessaires
Une ration embouche, une ration fin de gestation et de lactation, une
ration rééLevage des jeunes,
Ces trois types de rations sont proposés dans les fiches suivantes.
11/2/3 - Valeur estirrative des aliments disponibles
MS MM MO MAT MG Ce11 ENA Ca P UF
kg MS " M S
Brachariamtica
reFses 5 saines 24,7 7,l
13,l 1,8 31,3 46,7 0,41 0,34 0,70
8 6
repousses 6 senaines 22,2
9,l
13 Il,6 31,8 44,5 0,44 0,27 0,64
8 5
repousses " "
17,3 11,2
14,9 2,3 29,4 42,2 0,58 0,31 0,67 104
Farine de cane
88,8
5;7
11,5810,4
6,6 54,5 OQ39kJSC
0,9
75,3
gros son de blé
86,5
5,96
14,52 2,5 10,4 5&07(510;11,28
0,7
111,8
Mélasse
75,6
6,2
2,9
-
-
66,5 0,09 0,08 0,8
1 5
Paille de riz
92,3 17,7
3,2 1,2 38,O 39,9 0,19 0,08 0,42
0

10
111214 - Ration d'embouche
Eksoi.ns des animux
P.vif= 30 kg espérance croît 130 g/jour
Entretien
0,5
4 5
4g
2g
/
I Production
Total
1 0,5
50
9 5
4
8
5 3
i
1
I
I
I
I
I
Ration - Ehboucheavec Brachariamtica
Concentré (1)
MS
JJF
MAD
ca
P
Farine de cane
70
62,l
6 3
5 271
24,2
714
Gros son de blé
30
24,4
2 1
3 354
24,8
313
100
86,5
8 4
8 625
49,0
1 027
FomileducanpGmentminérdl%
Carlxmate de chaux
7 0
Chlorure de sodium
20
F 2
Sulfate magnésium
5
soit 210 g de Ca/kg pmduît
C.M.V. ovin
5
Ration journalière
Quantité MS UF MAD Ca
P
E3??acharia
235 kg
0,55
0,38
4 8
2,25
1,8
ConcentrG
0,8 kg
0,69
0,67
6 9
0,39
8,2
concentré Minéml
50
P*
10,5
Total
1,24
1,05
117
13,14
10,o

11
Ration embouche avec paille de riz mélassé + urée
Valeur de la paille de riz mélassée %
Quantité MS UF
MAD Ca
P
-1
i
f
f
Paille de riz
78,5 kg
72,4
30,4
0
137,s
57,9
Mélasse
33 hz
15,l
1 6
300
18
16
Urée
1,5kg
-
-
3 Oo
-
-
88,7
46,4
3 300
155,s
73,9
1 kg de paille mélassée apporte 0,46 UF 33 MAD 1,s g Ca et 0,7 P.
Ration iokirnalière
I f&antit&
MSlUF iMAD]Ca 1 P
Paille de riz
193
o,s!jl
49
23
1
mélassé
094
0,42
43
0,2
591
10,s
197
1,ll
92
13,o
631
Le concent et le ccmplbt minéral sont identiques à ceux utilisés
pour la ration précédente.
Préparation de la paille délassée
Etaler sur une aire tassée ou cimentée 50 kg de paille de riz
Peser
8 kg de mélasse
Faire dissoudre 750 g d'urée t 500 g de sel dans 2 litres d'eau
Mélanger cette solution aux 8 kg de mélasse
Arrwer la paille avec l'ensesnble mélassé : urée, sel, eau en m&mgearit
soigneusement à la fourche
La paille mélassée soit être prépar6e tous les jours.

12
11/2/5 - Ration brebis - Fin de gestation et lactation
Besoins d'une brebis de 30 kg en lactation
+
UF
MAD
ca
P
Entretien
0,5
45
48
2g
Pmduction
0,6
100
4&
3.!3
7DTALl
131
145
Bis
5~
Forxmle et valeur du concentré No (2)
Quantité
MS
UF
Farine de cône
60
53,2
47,8
4 006
f3ms son de blé
3 0
24,4
21
3 354
Tourteau d'arachide
1 0
9,l
1 0
4 500
100
86,7
78,8
Ration avec Brwharia/jour/Anim1
Quanti-G
MS
U-F
P
E&acharia
295
0,55
0,38
48
232
19
Concentré no2
1 kg
0,86
0,78
118,6
095
938
c!cmplémentminél?al
50 gr
10,5
1,41
1,16
166,6
13,2
11,6
i
. . . / . . .

1 3
Ration avec paille de riz mé1assée.t urée
P
Paille de riz mélas
î
0,88
0,46
33
1,55
097
mélassée
Concentr4 no2
1
0,86
Os78
118,6
0,5
98
Complément minéral
10,s
TOT&
1,24 1 157 T-,2,5
10,5
11/2/6 - Ration délevage des jeunes
Cette ration peut être appliquée à partir du sevrage jusqu'à l'age de
six l-mis.
Le cro£t quotidien doit avoisiner 120 g/jour.
Au sevmge à 3 mis, l'agneau doit peser 12 kg : à 6 mis environ 25 kE
k poids myen durant cette période est donc de 18,5 kg.
Besoins des animaux
Les besoins cumulés d'entretien et de croissance durant cette @riode
peuvent être estimés à 0,90 UF/A/j 120 MAD.
Ces besoins peuvent être couverts par la ration journalière suivante :
Quantité
MS
LJI?
MPd
ca
P
135
0,33
0,28
28,3-
153
132
098
0,70
0,63
94,8
48
798
50 gr.
0,40
10,5
l TOTAL
1,43
0,91
123
16,2
9
N.B. : Toutes ces rations ont une valeur théorique dont la sanction ne peut venir que
- de l'expérience. Il est donc indispensable de surveiller étmi.temnt l'évol%-w
tion pondérale dans les diverses catégories d'animaux.

14
11/2/7 - En-tretien dgun troupeau de mouton sur p&urage naturel irri&
Actuellement la consomrration de l'herbe naturelle développée à la suite
de l'irrigation sur le p&imètre de Poundoum n'est pas rationnelle.
La végétation est trop élevée pour être à la portée des animaux.
L'emploi deune clôture électrique devrait permettre de rationaliser la
conscnmwtion par des rotations adaptées. Pour mener à bien cette opération, il
convient de :
- faire une évaluation correcte de la valeur quantitative et qualitative
du *turage ;
- contr$ler sa vitesse de repousse ;
- déterminer la charge des animwx.
Théoriquement, le @?turage du péri&re vaut 0,75 UF/k.g de MS pour un
taux de MS de l'ordre de 20 p.100, Sachant qu'il faut 1 UF environ par animal, on
doit donc p&voir 1,3 kg de MS soit 6,5 kg d'herbe et donc une surface de x m2 à
déterminer en fonction du rendement observé.
Cette opération basée sur l'utilisation de la clôture électrique
est
sxpérimentale.
11/2/8 - Abreuvement
Lrabreuvement se fait 2 partir des eaux du Ngalanko qui sont très char
gées. Il faut effectuer une analyse de ces eaux : ccnnposition, valeur sur le plan
hygiènique. De plus, il sera nécessaire de prévoir une décantation par un procédé
à définir pour que les ar&aux aient une eau claire et propre à leur disposition.
. . ./ . . .

15
l
II/3 - ptrobl&rm gén6tiques
L'aspect @nétique de 19élevage se place 2 deux niveaux sur le plan
pratique. D'une part le choix des mtiux actuels, d'autre part, les pmbl&es de
renouvellement et d'utilisation de géniteurs am&io&s. Un p&liminaire est le ch&
.
des mces à utiliser.
1 - Races utilisées
Surtout dans cette Agion du Fleuve les interf&ences entre les races
Peulh-Peulh et Touabire sont très fri?quentes. Il semble cependant qu'on doive se
contenter du mins pour l'élevage naisseur d'une seule race, le Peulh-Peulh semblan<
parfaitement convenir. Par contre, pour les opérations d'embouche conjoncturelle de
type Tabaski, on peut employer le muton Touabire dont le format est plus pris6.
De toute façon,le croisement Touabire x Peulh-Peulh très coumnt au S&éga!.(le
"waralé") ne donne apparmnent pas sur le plan boucher un animal particuli&em.nt
remarquable par rapport aux races parentales. Par contre, l'utilisation de races
importées spécialisées dans la production de viande semble être une solution tis
intéressante dans la mesure où l'alimentation adéquate pourma être distribu&e aux
produits obtenus.
2 - Choix des animwx actuels
Pour de nombreuses misons, en particü!.ier la méfiance normale des pzy-
sans devant une expérience nouvelle, les animawc du troupeau de Pendao ne sont pas
tous de premier choix. Pour obtenir un troupeau 2 performances valables et hormg&~.~z
il convient de faire un choix. Ce choix reposera dans un premier temps essentielle~~~
ment sur la r+onse aux nouvelles sollicitations alimentaires qui sont proposées.
Les animaux de qualité médiocre sur le plan génétique, mis aussi usés par les
emeurs alimentaires et les abus médicamenteux ne mntremnt que des réactions
faibles sur le plan des performances et devmnt donc être éliminés du troupeau.
. . ./ . . .

16
3 - Renouvellement du troupeau
Les animaux éliminés doivent &re remplacés de manière à ce que le trou-
peau ait une taille suffisante. L'origine de ces ovins peut être double : soit le
tmupeau actuel, soit 19extérieur.
Actuellement les 2 voies sont possibles mais rapidement on devra se tour-.
nerexlusivement vers les produits issus des femelles du troupeau. Un choix raisonnG
sera fait sur ces-produits de manière à a&liorer la qualité moyenne du troupeau.
4 - Introduction de génikurs améliorés
Le Laboratoire possède actuellement quelques tiles disponibles qui ont
mon-t& des capacités de croissance très convenables. Ils appartiennent soit à la race
Peulh-Peulh, soit à un croisement Touabire x Mise de très bonne facture.
Ces r&les pourraient être valablement utilis& dans les troupeaux mais
le but à rechercher dans des délais assez breF;est l'introduction d'animaux bouchers
spécialisés tels que le berrichon du cher par exemple. Cette introduction constitue
évidm une première sur le plan zootechnique et prkente donc un caractère
expérimental.
Evidenrment l'introduction de mâles améliork nécessite 1°élimination des
rr&les précédewent employés.
5 - PerfoMMnces de reproduction
Essentiellement pour les femelles, un élément important du choix repose
sur un examen attentif des performances de reproduction : âge au ler agnelage, inter-
valles entre les agnelages, ncxnbre de produits par agnelage.
6 - Recueil des performances
Il est nécessaire de suivre de façon correcte l'ensemble des performances
des animaux. A cet effet, une série de registres d'observations périodiques est mise
à la disposition de la S.A.E.D. Toutes les explications nécessaires seront données
pour une utilisation optimale de ces registres. Périodiquement on procédera à une
. . /. ..,

1 7
synthèse des observations effectuees et les r&xiLtats des différents calculs permet-
tront de décider de l'opportunité de certaines décisions. De m&ne les informations
recueillies permettront de suivre l'efficacité des normes alimentaires proposées.
7 - Période d'application de ces interventions
Il est nécessaire d'agir dès à présent sur le plan génétique. En effet
si la repense
à une alimentation améliorée earapide, il n'en est pas de m&e pour
les interventions sur le plan génétique. Elles pr&en~n2”“e grande inertie du fait de
Yintervalle relativement long entre les différwtes générations qui sont le support
progressif de l'amélioration,
Si on ne veut donc pas voir se &aliser un blocage de
l'amélioration des performances mal& une intervention alimentaire de plus en plus
adaptée, il est nécessaire de ccxrmencer l'amélioration génétique le plus mpidement
possible.
II/4 - Elargissement des &ctions Zootechniques
Actuellement, l'action de la S.A.E.D. ne porte que sur l'élevage ovin.
Mais les spéculations bovines doivent constituer l'objet des prochaines intervention:
de cette socièté.
Ces opérations sont de plusieurs sortes.
11/4/1 - Raevage des'animaux'du Fer10
Cette opération consiste à prendre en chaxge des animaux nés dans le FeY
et de les conduire jusqu'à la commercialisation directe à la boucherie ou au place-
ment en atelier d'embouche intensive. Ce réélevage peut être basé sur l'exploitatior~
rationnelle des sous produits agricoles ou sur des cultures fourragères.
. . ./ . . .

11/4/2 - Ri;elevage des animaux de la zone
Sur le rnZ!me type que précédemment, les jeunes animaux de la zone du
Fleuve peuvent être placés en réélevage dans des conditions amGlior@es. L'originali-,
t6 de la démsrche résiderait dans l'utilisation des r@iles et des femelles, ce qui
pem&tmit de mettre à la disposition des paysans des animaux par&i.tement à I&VE
de mntrer des aptitudes particulières sur le plan de la reproduction et d'augmenter
ainsi le potentiel de productivité du tmupeau.
II/4/3 - Ebnbuche intensive
Les anin-aux issus du Gélevage peuvent dans les meilleurs cas et pur
uncertainmrché
être cmnemialisés
à la boucherie. Cependant pour disposer. d'une
production de qualité supbieure, il est nécessaire de prévoir une mbouche de fini-
tion à &se des sous prcduits disponibles.
Il faut penser aussi que l'emlmuche intensive terminale des femelles
peut apporter une quantité appréciable de viande de qualité sur le rrarchg.
11/4/4 - Pmduction laitière
Autour des agglomérations d'une certaine impxQ.nce, la production de
lait consom5 frais ou tramfor& peut être une spéculation très intéressante.
ti encore, les nomb~ux sous-produits de la région doivent permettre de
démmer lfop&ation. Dans ce cas, cependant,on doit rechercher une amélioration
tis sensible de la productivité des animaux et par conséquent prévoir une action
génétique faisant appel à un choix rationnel de la race, des individus et à lvutili-
sation éventuelle de croisements avec des géniteurs à hautes performances.
l . . / . . .

1 9
II/6 - Prophylaxie rkdicale et traitements anti-~asitaires
Les irkrventions doivent être Sduites au strict minimum Gkessaîre
selon le calendrier annuelsG.vant :
rTraitemenlsanti-parasitaires ‘1
Vaccinations
Externes
Internes
1
I
2
-Charbon
X
x
bactéridien
I - Pafrteurellose
x
8
X
'12
l . . / . . .

20
En particulier sm le plan p3rasitai.E~
il conviendra d'effectuer avant
tout imaitement des sondages pour évaluer le deFg& et la nature de l'infestation du
troupeau de manière à p&coniser des interventions adaptées.
II/6 - Techniques de vulgarisation
Il semble quqà partir d'un certain mnent appamissent quelques signes di.-,
désintérêt chez les pysans. Après un dépaxt enthousiaste l'inté,rêt faiblit si l'on
ne peut proposer des mesures nouvelles pour continuer le processus d'amélioration
entall?é .
Les mesures que l'on propose aux paysans ne sont pas et ne doivent donc
pas être isolées les unesdes autres.
L'intervention sur un th&me nécessite soit une suite logique, soit une
action collatérale nécessaire ?4 elles deux pour p&parer l'intmduction d'un autre
th&ne, et ainsi de suite.
Il est bien &Vider$ que l'homne devant rester le m&tre de sa propre
évolution, on ne peut chercher?appliquer tous les thèmes d'une intensification glo-
bale car le paysan resterait alors totalement &mnger à llaction en,ga&e. Il est
nécessaire d'intxxduti d'un façon pro>gressive les thèmes en conmençant par les
essentiels, attendre s'il le faut assez longtemps les r&ultats visibles de 19inte~
vention, en d&rmmr et faire sentir l'intér& en particulier économique.
Le passage au stade suivant ne se fait que lorsque les premiers thèmes
sont connus et réellemnt assimilés.
Il faut que l'encadrement des@aysans ait une vision nette et claire des
buts 2 atteindre en tenant compte d'un nécessaire aspect directif, fonction des
priorités figionales ou nationales logiques. Par contre, il doit mx&rer une non
mins nécessaire souplesse dans la mise en place des moyens dont certains peuvent
être totalement &inventés à la limite.
Un inventaire des différenites actions relatives à l'an-klioration de
l'élevage et un essai de classement en divers niveaux d'intensification ont &é
effectués.
. . . / . . .

21
Les listes ne sont pas limitatives, les niveaux peuvent être mdifiés 637
fonction des conditicns locales en particulier relatives à la formtion des &X~I%
l'essentiel es-k que les encadreurs disposent d'un canevas net de ce qysils doivent
intiti progressivement dans le milieu,
C'est un aspect un peu théorique qui a St& traité et qui doit ZXre ren-
du plus pmtique y~ une étude ditaillée des pmbltis qui se pr&entent sur le
terrain.

2 2
- INVENTAIRE DES ACTIONS ELJ%HTAIR= PROPOSEES EN MATIERE D'ELEVAGE
cr) - Supplémentation minérale
-
- azote
E - lest
(2) - Supplémentation alimentaire globale
c - énergie
-
vaccinations
(5) - Action sanitaire
d$x.rasitage
t traitements
a - extensif amélior6 : p%turage naturel
(T) -Conduite du tmu~u
t supplémentation le valorisant
b- semi-extensif :
amélioration
passage sur jachères
floristique
fumure
rotations
c - intensif : s-tabulation permanente
(lait et embouche>
(21 - Logement des animaux
(6) - Ramassage et transport des sous-produits
-
QI - 33ckage
(2) - Distribution
a - choix des animaux de constitution
du troupeau
(75) - Amélioration gérktique
-
s6lection des animaux de
Ib-
,
remplacement
/y utilisation de géniteurs :
1. croisement laitier
2. améilioration du gabarit par
croisement
(10) -cultures foumug~res.
-

23
- LES DIFFERENTS NIVEAUX D'INITRWION
Nous avons établi 4 niveaux d'am6lioration comprenant chacun un certain
nombre de thèmes élémentaires dont la liste est indiquée au paragraphe précédent.
Niveaux
Actions él&entaixes
4
CE) (effecttiplus
mJ)
- - ilypx?tants)
Comtaires
+ Niveau 1 :
- susceptible d'être mis en place chez un grand ncmbre d'agmspasteurs
(diffusion massive)
- constitue le ler stade d'amélioration de l'élevage traditionnel
- ne remet pas en cause les systèmes de production existants
- domines de recherche intéressés : zootechnie, médecine v&%.naire
* Niveau 2 :
- actions à large diffusion
- constitue le ler stade dans l'intensification des myenç de pmductim
(travail, investissements)

24
- ar&liomtion de l'alimentation des animux de traction
- op6mtions d'embouche jssibles
- domaines de recherche int&essés : zootechnie, m6decine vétérinak,
économie rurale
f Niveau 3 :
- thèmes à mettreen place chez un nombre r6duit d'agmpasteurs choisis
au préalable
- suivi et encadrement permanents (fomtion des encadreurs aux actions
dPélevage)
- sédentarisation d'un petit nombre dpaninmx
- utilisation mxkle des sous produits de llexploitation
- valorisatim de cétiales au travers de lvmiml
- niveau supbieur d7intensification des myens de pmductim
- mientation vers des elevages spécialisés (lait, naissage, embouche)
- dcmines de recherche int&essés : zootechnie, médecine vét&inaire,
agrmomie, économie rurale
Y Niveau 4 :
- stade ultime : intensification et srkialisation
- actions sur un nombre restreint dfagrqpasteurs
- liaism complète agriculture-élevage
- remise en cause du système de production existant.
Passage dvexploitations à vocation agrCcole à des exploitations
a
de type "@ycultLane-élevage". Incidence au niveau du travail.
Part cmissante de Ifélevage dans le rwenu m&taire brur
- mdification 6ventuelle des rapprts au sein du car&
- domines de recherche intkess& : zmtechnie, rkdecine vW~inairc,
agmnomie, économie rurale, psycho-sociologie.
.*. /
..,

25
Nous avons décrit ci-dessus tous les termes de pssage d'un élevage
-traditionnel à un élevage intensifi& et spécialisé. Il s'agit d'une succession dam
le temps pour une exploitation pwtant au niveau le plus bas. Cependant remarquons
que :
a- les niveaux 1 et 2 peuvent se conduire parallèlement et sur une grtmde
échelle.
b - le niveau 3 suppose que les niveaux 1 et 2 aient ét6 mis en place au p&a-
lable et totalement acceptés.
c- en ce qui concerne le niveau 3, la n6cessi-G que les actions é1Gmentaires
soit entièmmnt accept6eseatplus ou mins ,gmnde (différents de&s
dtintensification)
d- il peut exister des niveaux intermédiaires entre 3 et 4 (avancements par&‘
notion de thèmes 6volutifs)
e- il est bon de sensibiliser très t6t le milieu ml, au thème 9xltures
fourragères'7 dam la mesure où il demande à l'agropasteur une @us grand<
technicité (pratique de l'ensilage), induit chez ce dernier un nouveau
compx?&ment et à long terme reme-t en cause le système de production
existant.

26
II/7 - Propxitions de recherches d'accompagnement
11/7/1 - Etude de la valeur fourragère des plantes fourragères pxduites
Pour utiliser rationnellement les plantes fourragères dans l*alimentatior:
anse, il convient de
conna$tx~leur valeur fowrag&e et leur teneur en azote
digestible.
Cette connaissance ne put être obtenue que par les analyses bxxxxtolcti-
ques des plantes complétées par l'&tude de leur digestibilité. La technique utilisée
est celle des "digestibilités in vivo sur mouton".
Elle consiste 2 Introduire dans une ou plusieurs bat&Ties de cages
n&aboliques des rxxtons qui y demeurent e.n permanence pendant 8 jours d'adaptation
au -régime et 7 jours de p&lèvements.
Durant cette dernière période, les quantités d'aliments distribués et
refusés journellem&nt sont pesées de même que les quantités de f&ès émises.
Un &hantillona3i.quAe d'aliment don& refusé et un échantillon de f&c?r
sont dEsséchés journeliwnt à lfétuve pour appr&ier leur taux d'humidité. Les
divers échantillons d&sséchés sont alors ramenés au IAxw&S.re pur analyse.
Les manipulations des animaux ainsi que lsobtention des échantillons
secs, à condition de dispser d'une étuve,peuvent être r&li&s SUT place.
A Pendao, on pourrait étudier le E3~c&iarmrtica, le wis d'angole et
les sorghos four3xgers.
Une digestibilité sur 4 mutons nécessite environ 12 kg de fowrages
pendant 15 jours soit au total 200 kg de matière verte .
valables
Pour obtenir des r&üLtats/pour une espèce végétale
9 il est
souvent nécessaire de r$&er une ou 2 fois les essais de digestibilité.
Ces essais sur place peuvent être conduits par un seul agent sp&cialis~.
l . . / . . .

2 7
II/7/2 - Etude des possibilités d'embouche intensive offerte par les
sous-produits disponibles dans la région du Fleuve
Une des productions zootechniques qui peut être rapidement intrcduite
dans cette tigion est 1"embouche intensive des lxwi.ns.
11 est donc indispensable de sster rapidement la technologie et les
perspectives économiques de cette spéculation dans un&&usuffisamment
encadré
permettant dlobtenir des rkultats aussi précis que possible.
Cet essai wrtL.* l'installation d'un 'feed lot" en matériaux rustiques
permettant llembouche pendant 4 mis de 20 animaux.
Les tests devraient porter sur 2 types de rations :
- celles utilisant les sous-prxluits, paille de riz, mélasse, ut&e, farine de
canne
- celles visant à valoriser par la production de viande une culture fourragiire
dont on aurai-t déjà étudiée les façons culturales et la productivité.
II/7/3 - Production laitière
La production laitière peut être rapidement améliorée dans un premier
temps par une aljnentation rationnelle, et dans un deuxième temps par des actions
génétiques.
11 n'en demeure pas moins qu'à condition qu'il existe à proximit6 un
marché ouvert pour le lait ou les produits laitiers ; la production laitière est une
des spéculations qui ij lvheure actuelle est susceptible de rentabiliser au mieux
l'animal.
Les possibilités offertes dans la &gion du Fleuve par la culture four-
ragère, par l'abondance des sous-produits utilisables dans l'alimentation animale
doivent faire envisager rapidement l'étude éc.onomique et technique de cette produc-
tion qui pourrait devenir rapidement dans les cas favorables, une source de revenus
supplémentaire pour le paysan.
,.. /
. . .

.
.----

-
-
M
28
II/7/4 - Culturesfourragères
~~au-tres espèces que celles actuellement utilisées peuven2: être étudiées
en particulier en fcmcticm du de& de salinite plus ou mins imp&ant des sols
pré&s .
Cet aspect doit &ridemnent &re étudié aussi sur les espèces actuelle-
ment utilis&es.