REPUBLIQUE DU‘SENEGAL LABORATOIRE NATIONAL DE...
REPUBLIQUE DU‘SENEGAL
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
INSTITUT SENEGALAIS
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
DE RECHERCHES AGRICOLES
B.P. 2057
I.S.R.A.
DAKAR-HANN
N O T E
S U R L A
S I T U A T I O N
D E
L ’ I N S E M I N A T I O N
A R T I F I C I E L L E
A U
S E N E G A L
J.P. DENIS et M. MBAYE
Novembre 1985
INSTITUT D'ELEVAGE ET DE MEDECINE VETERINAIRE DES PAYS TROPICAUX
10, rue Pierre Curie - 94704 MAISONS-ALFORT Cedex France

NOTE SUR LA SITUATION
DE L’INSEMINATION ARTIFICIELLE
AU SENEGAL
J.P. DENIS* et M.MBAYE**
Novembre 1985
*
Chef du Service de Zootechnie du Laboratoire National de lIElevage et de
Recherches Vétérinaires - Chef de la Division des Recherches sur les
productions animales (ISRA).
** Directeur du Centre de Recherches Zootechniques de Kolda (ISRA).

S O M M A I R E
Pages
-
1. Le secteur de l'élevage ....................................
1.1. Généralités ...........................................
1.2. Quelques aspects de la recherche sur les
productions animales au Sénégal .......................
2. Revue des services d'insémination artificielle existant
dans le pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*.
2.1. Centres et nombre d'inséminations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.2. Personnel employé et qualifications . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.3. Origine de la semence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*.......
2.4. Système d'enregistrement et de suivi des inséminations
2.5. Prix payé par l'éleveur .,............................
2.6. Encouragement des techniciens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.7. Méthodes de transport des semences . . . . . . . . . ..*........
.
3. Description des programmes nationaux de sélection bovine
3.1. Schéma de sélection bouchère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.2. Modifications du schéma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4. Programmes de formation pour les inséminateurs et les
techniciens de niveau intermédiaire . . . . . . ..*...............
7
5. Assistance de l'étranger dans le cadre de l'amélioration
génétique
. . . . . ..*..........................................
7
6. Objectifs de développement envisagés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8
7. Principales contraintes limitant le développement de
l'insémination artificielle et l'exécution des programmes
nationaux d'amélioration génétique, liées ! ................
10
7.1. A l'éleveur ...........................................
10
7.2. Aux conditions d'élevage et à l'organisation ..........
11
7.3. A l'animal ............................................
11
7.4. Aux agents inséminateurs ..............................
11
7.5. A l'administration et aux moyens financiers ...........
11

ANNEXES
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*..............
12
1. Effectifs du cheptel sénégalais ..........................
13
2. Bilan de la production nationale de viande ...............
14
3. Bilan de la production nationale de lait .................
15
4. Bilan des productions de cuirs et peaux, miel et cires ...
16
5. Disponible en sous-produits agricoles et valeur
alimentaire estimée ......................................
17
6. Disponible en sous-produits agro-industriels et valeur
alimentaire estimée ......................................
18
7. Caractéristiques du sperme du zébu Gobra .................
19
8. Quelques données sur la conservation du sperme bovin
au Sénégal ...............................................
20
9. Paramètres de reproduction chez les femelles bovines
sénégalaises
.............................................
21
10. Promotion laitière dans les Niayes .......................
22
11. Estimation du coût de la dose de semence .................
30
12. Contrôle des performances sur les bovins à viande du
Sénégal pour les besoins de la sélection .................
31
13. Schéma d'élevage et de sélection chez le zébu Gobra ......
32
14. Schéma de sélection du C.R.Z./Kolda
......................
33
15. Eléments pour une demande de financement relative à la
mise en place d'une opération des dosages hormonaux par
Ria au Sénégal ...........................................
34

1. LE SECTEUR DE L’ELEVAGE AU SENEGAL
1.1. Généralités
Le Sénégal possède un cheptel important estimé à plus de 150
milliards de F CFA (cf. annexe n"1). Cependant, le pays n'arrive pas à
assurer son autosuffisance alimentaire, tant sur le plan de la viande que
sur celui du lait.
Les raisons de cette situation sont liées aux contraintes clima-
tiques difficiles de ces dernières années, à des structures de production
encore trop extensives et à des difficultés financières, en particulier au
niveau des structures d'encadrement des éleveurs.
En conséquence, si en bordure littorale
les produits de la pêche
apportent l'équilibre entre protéines d'origines animale et végétale, à
l'intérieur du pays le déséquilibre est prononcé, bien que les besoins totaux
en protéines soient généralement satisfaits. En milieu urbain, tel que
l'agglomération dakaroise, qui regroupe plus de 20 p.100 de la population du
pays, la demande, à forte connotation sociale, dépasse les besoins et, par
conséquent, l'offre.
D'une manière générale, on note donc une situation assez éloignée
des objectifs comme en témoignent les chiffres apparaissant en annexes no 2
et 3. L'annexe no4 donne une idée des productions des autres secteurs de
l'élevage (cuirs et peaux, miels et cires, oeufs).
L'utilisation des animaux dans les travaux agricoles constitue
la base de l'association agriculture-élevage : les équidés (calèches,
charrettes) sont utilisés pour le transport des personnes et des biens, tant
en zone rurale qu'urbaine, les bovins sont utilisés en culture attelée, puis
commercialisés à la boucherie après une certaine durée de travail. Enfin, les
animaux ont une grande importance dans les zones maraîchères où une utilisa-
tion abondante du fumier s'est progressivement développée ces dernières années.
De nouveaux objectifs ont été fixés pour le VIIe plan, tenant compte
de la nécessaire intensification de ce secteur et donc d'une évaluation et d'une
utilisation rationnelle des sous-produits (agricoles ou agro-industriels) du
pays (cf. annexes no5 et 6) ainsi que d'une forme d'encadrement responsabilisant
plus les exploitants.

2
1.2. Quelques aspects de la recherche sur les productions animales au Sénégal
7 . 2 . 7 . Ptodution .lL~Ltikire
Les autorités du pays se sont très tôt préoccupées du problème de
la production laitière, en particulier pour l'approvisionnement des grandes
agglomérations, singulièrement
Dakar. Des recherches ont donc été entreprises
depuis 1963 (animaux Sahiwal et Red Sindhi à Dahra ; de race Montbéliarde en
1976 à Sangalkam) visant à assurer l'adaptation de productrices plus efficaces
que les vaches locales Gobra ou, a fortiori, N'Dama. Les résultats ont été
extrêmement intéressants et ont conduit à la mise en place d'un projet de
développement de la production laitière* à partir d'animaux importés et qui
doit s'étendre dans toutes les zones du pays favorables à ce genre de spécu-
lation.
7 . 2 . 2 . DaaageA audio-immunakbgiquen
.
Des séries de dosages ont été effectuées en collaboration avec le
Laboratoire Central de Reproducteurs en France sur LH, FSH et progestérone.
Mais, pour le moment, cette étude est restée très limitée, faute d'un finan-
cement particulier.
Elles apparaissent en annexes n"7, 8 et 9. De plus, des études
ont été réalisées sur la synchronisation de l'oestrus chez la femelle Gobra
qui a montré un excellent comportement avec un taux moyen d'induction et/ou
de synchronisation supérieur à 80 p.100 (FGA, spirales, implants, lutalyse...).

2. REVUE DES SERVICES D’INSEMINATION ARTIFICIELLE EXISTANT DANS
LE PAYS
2.1. Centres et nombre d’inséminations
Les services pratiquant l'insémination artificielle sont très peu
nombreux et sont tous de type administratif, plus particulièrement liés à la
recherche. Il s'agit :
- du Centre de Recherches Zootechniques de Dahra-Djoloff, spécialisé dans la
sélection du zébu Gobra et de deux races de moutons (Peuh1 et Touabire).
Les premières récoltes de semences ont eu lieu en 1971 et environ 1 300
inséminations ont été réalisées entre 1975 et 1985 sur le cheptel de la
station ; il faut noter que de 1965 à 1983, ce centre a abrité une opération
d'IA équine qui a donné d'excellents résultats sur les plans technique et
zootechnique (environ 25 000 interventions) ;
- du Laboratoire National de 1'Elevage et de Recherches Vétérinaires qui, à
partir de Sangalkam, sa ferme annexe, a réalisé environ 1 200 inséminations
depuis 1981 sur le cheptel laitier disséminé dans cette zone ;
- un troisième centre est susceptible de démarrer cette technique (personnel
et matériel) : le centre de Recherches Zootechniques de Kolda.
2.2. Personnel employé et qualifications
Le personnel employé dans ce domaine est de 10 personnes dont 7
directement opérationnelles et 2 chercheurs.
En dehors des deux chercheurs (docteurs vétérinaires ayant accompli
des stages pratiques d'insémination artificielle,dans des laboratoires de
radio-immunologie, de recyclages théoriques... ), du docteur vétérinaire VSN
(Volontaire du Service National français), d'un docteur vétérinaire sénégalais
formé sur place, les agents formés à l'extérieur sont un ingénieur des travaux
d'élevage (formation IA en Belgique), des agents techniques d'élevage (forma-
tion à Rambouillet) (2), en Tunisie (1). Les autres ont été formés sur place,
mais sont certainement peu opérationnels sans formation complémentaire.
Il faut signaler que les seuls agents qui pratiquent d'une manière
journalière,
travaillent dans le cadre du projet laitier (ils sont au nombre
de trois).
2.3. Origine de la semence
Les semences employées ont été de deux origines :
- locale à Dahra utilisée soit fraTche directement, soit conservée dans un
mélange à base de lait de coco ou dans le milieu de Nagasse (actions
expérimentales),
soit enfin congelée (neige carbonique et azote liquide) ;
- importée congelée de France (pour les animaux de race Montbéliarde).

4
2.4. Système dlenregistrement et de suivi des inséminations
Dans les conditions de réalisation : station de recherches ou
projet laitier, le contrôle est assez facile en raison du faible nombre
d'animaux touchés. Cependant, dans le cadre du projet laitier, les normes
suivantes ont été prises :
- identification des animaux (10 chiffres = année, département, race,
numéro individuel) dans les exploitations et suivi de la numérotation
sur fichier informatisé (fiche de déclaration de naissance) (annexe n"10) ;
- sur le terrain, les agents et les éleveurs disposent de fiches de suivi
de la reproduction.
2.5. Prix payé par l’éleveur
Encore actuellement, et en raison des problèmes que pose la
reproduction dans les exploitations du projet laitier, les inséminations
ne sont pas payées par les éleveurs. Cette première phase doit se terminer
en janvier 1986.
On peut cependant donner une estimation du coût de la dose qui
est de l'ordre de 6 000 F CFA rendue à l'animal (annexe n"ll).
2.6. Encouragement des techniciens
Le problème ne s'est pas encore posé au Sénégal. Mais les techni-
ciens qui réalisent les inséminations artificielles, en plus de leurs acti-
vités de pathologistes (projet laitier), reçoivent des heures supplémentaires
pour leurs interventions en dehors des heures de service normales.
2.7. Méthodes de transport des semences
Dans le cadre du projet laitier, les semences sont acheminées vers
les élevages en automobile. Par contre, les moyens les plus divers sont
employés par les éleveurs et les bergers pour prévenir les techniciens.: à pied,
à bicyclette, en charrette asine, à cheval...

5
3. DESCRIPTION DES PROGRAMMES NATIONAUX DE SELECTION BOVINE
La sélection bovine au Sénégal est encore exclusivement réalisée
en station et porte essentiellement sur la production bouchère.
3.1. Schéma de sélection bouchère
La sélection est pratiquée selon les mêmes techniques dans les deux
stations de recherches zootechniques du pays (Dahra et Kolda).
3 . 7 . 7 . MZG
Quatre étapes peuvent être distinguées :
. au sevrage (entre 6 et 7 mois), jugement sur les performances
pondérales (poids, GMQ) et staturales (annexe n"12). Les animaux
retenus sont placés en prétestage collectif ;
. à l'issue du prétestage collectif, avec des critères de choix
identiques à ceux de la phase précédente ;
. les animaux choisis sont ensuite placés en prétestage individuel,
à la suite duquel les jeunes mâles sont jugés sur leurs perfor-
mances pondérales et staturales, alimentaires (indice de consom-
mation) et sexuelles (libido, valeur de la semence...) ;
. enfin, les animaux retenus sont utilisés pour la fécondation de
femelles Gobra, surtout celles du Centre, afin de porter un
jugement sur la valeur de leur descendance (annexes no13 et 14).
3 . 7 . 2 . Feme&
Quoique sur la base de critères moins sévères que les mâles, les
femelles sont évaluées sur leurs performances pondérales, staturales, de
reproduction {précocité, fréquence des vêlages, production laitière).
3.2. Modifications du schéma
Ce schéma est appliqué depuis 1972 à Dahra, un peu plus récemment
à Kolda.
L'ensemble des résultats obtenus a fait l'objet d'analyses appro-
fondies qui ont conduit à repenser le problème. En effet, il est apparu qu'il
convenait de tenir compte d'un certain nombre de points essentiels :

6
. interpénétration du schéma de sélection et des protocoles expéri-
mentaux qui entrave l'efficacité de la sélection ;
. nombre de géniteurs fournis insuffisant ;
. faible base de sélection et valeur de départ de cette dernière
incertaine ;
. isolement de l'aspect génétique du reste des problèmes du dévelop-
pement de l'élevage ;
. coût en temps et en argent important pour le test sur la descen-
dance. Ce testage sur la descendance paraît de plus peu nécessaire
pour une sélection bouchère ;
. absence de réelle sélection sur la production laitière, pourtant
la plus importante pour les éleveurs des zones rurales isolées.
En fonction donc de ces remarques, un nouveau type d'activités
a été défini pour les centres de recherches zootechniques :
. sélection individuelle (massale) exclusive, l'héritabilité viande
étant forte ;
. indépendance totale du schéma de sélection par rapport aux recherches
zootechniques. Il s'agit de produire des géniteurs de qualité connue
de façon certaine, en quantité suffisante pour que leur diffusion ait
un impact réel possible sur le terrain ;
. les recherches zootechniques sont de deux ordres : l'un lié à l'amé-
lioration de l'efficacité de la sélection, l'autre lié à l'analyse
et à la maîtrise des autres facteurs d'amélioration de la production
bouchère du pays : alimentation, pathologie, etc. ;
. analyse approfondie des problèmes de reproduction ;
. sélection laitière : le but n'étant pas de réaliser des performances
laitières exceptionnelles, mais de promouvoir un progrès raisonnable
utile aux éleveurs des zones rurales ;
. élargir le champ de prospection génétique en introduisant des mâles
venant de troupeaux traditionnels dans le schéma de sélection ;
. débuter une utilisation plus étendue de l'insémination artificielle
.
d'abord autour des stations de sélection.

7
4. PROGRAMMES DE FORMATION POUR LES INSEMINATEURS ET LES
TECHNICIENS DE NIVEAU INTERMEDIAIRE
Actuellement,
aucun programme national n'est en cours pour ces
formations qui se font au coup par coup : 1 agent à Rambouillet puis en
Espagne, un autre à Rambouillet puis, pendant quelque temps, dans une équipe
sur le terrain en France. Il faut cependant dire que cela semble suffisant
et qu'il serait donc plus profitable de perfectionner la dizaine d'agents
déjà relativement spécialisés dans ce domaine, cette position étant en rapport
avec le développement encore parcellaire de la technique d'insémination arti-
ficielle dans le pays.
5. ASSISTANCE DE L’ETRANGER DANS LE CADRE DE L’AMELIORATION
GENETIQUE
1. L'action extérieure dans ce domaine la plus marquante est l'impor-
tation par le Sénégal de vaches de race Montbéliarde pour développer sa pro-
duction laitière (24 en 1976, 70 en 1983, 50 en 1984 et environ 160 en 1985).
Ces importations ont été rendues possibles par la mise en place d'un projet
financé par le FAC (Fonds d'aide et de Coopération français).
Depuis 1981, l'insémination artificielle a été régulièrement réa-
lisée sur ces animaux avec de la semence originaire de France et provenant
des meilleurs taureaux de la race.
En dehors du projet, l'aide actuelle est surtout le fait d'une
région française (la Franche Comté) d'où sont originaires les animaux laitiers.
2. Le Sénégal, grâce à ses structures de recherches sur la production
animale bien rodées, a été choisi pour la réalisation d'une opération pilote,
actuellement en cours, de récolte et de conservation de semences de zébus
Gobra. Cette action se réalise dans le cadre de la création, par la FAO, d'une
banque mondiale des ressources génétiques animales.
3. Intervention de 1'A.I.E.A. (Agence Internationale pour 1'Energie
Atomique) (voir plus loin).
4. Intervention du FAC sous forme d'un crédit incitatif destiné aux
études sur la reproduction des femelles importées Montbéliardes au Sénégal.

6. OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT ENVISAGES
D'une manière générale, il faut reconnaTtre que l'application de
l'insémination artificielle au Sénégal ne constitue pas une priorité en raison
des graves problèmes, non encore résolus, liés à la satisfaction des besoins
alimentaires des animaux et à l'organisation générale de la production animale.
De plus, malgré des études récentes, il reste encore des inconnues quant à la
maïtrise des problèmes de reproduction des animaux locaux zébus et taurins, et
aussi des animaux importés placés dans des conditions très nouvelles pour eux.
Il semble donc que le développement de la technique pourrait être
préconisé selon deux axes principaux :
A - Amélioration des capacités de recherche dans le domaine de la
reproduction , à savoir :
A-l - Création d'un laboratoire d'études sur la reproduction qui
aurait pour tâche de lier les connaissances actuelles sur
la reproduction (essentiellement anatomiques et zootechniques)
avec les résultats de dosages hormonaux par radio-immunologie
et ceux provenant d'études sur la pathologie plus particu-
lièrement centrée sur la sphère génitale. Pour ce qui est
du premier point, une première approche du problème nous a
été proposée par 1'A.I.E.A.
avec des applications pratiques
immédiates (dosages de la progestérone pour le diagnostic
précoce de gestation dans le cadre du projet laitier). Un
projet (non encore financé) globalise les idées de travaux
à réaliser (cf. annexe 15).
Ce laboratoire pourrait voir ses activités reliées à celles
du Burkina et concernant la trypanotolérance. Dans ce cadre,
le but étant la diffusion des animaux trypanotolérants , et
donc leur multiplication, d'importants travaux sur la repro-
duction doivent être réalisés dont une partie, celle moins
liée à la trypanotolérance, serait confiée à l'organisme de
recherches sénégalais.
A-2 - Formation d'un personnel de recherche compétent pouvant,
d'une part s'acquitter des dosages radio-immunologiques,
de leur interprétation et de l'application pratique rapide
des connaissances acquises et, d'autre part, s'attaquer
aux problèmes de la reproduction dans un vaste cadre
d'écopathologie (cf. les études du Centre Régional d'éco-
pathologie multi-espèces Rhône Alpes)*.
A-3 - Création d'un centre de documentation modeste mais complet
sur les problèmes de reproduction en Afrique.

9
E3 - Développement de l’insémination artificielle proprement dite
B-l - par la création d'un centre d'insémination artificielle
regroupant tous les géniteurs choisis des races présentes
au Sénégal afin de mettre au point des techniques de
récoltes et de conservation adaptées.
E-2 - Ce centre serait relié à un certain nombre de troupeaux
ou de villages tests répartis dans le pays et servant de
base de départ au développement du procédé. La Direction
de 1'Elevage du Sénégal, à travers ses structures propres
et ses sociétés de développement réparties dans le pays,
doit jouer un grand rôle dans cette opération.
A cet égard, le projet laitier utilisant déjà systémati-
quement l'insémination artificielle, continuera à développer
cet aspect des choses dans ses extensions (projet des
organismes non gouvernementaux belges d'encadrement de
villages de la région du Cap-Vert en liaison étroite avec
le projet laitier) aussi bien avec des semences importées
qu'avec des semences récoltées et conditionnées localement.
B-3 - Ces différents points rendent nécessaires une augmentation
de l'efficacité de la sélection entreprise dans les centres
de Recherches zootechniques du pays. Cette sélection, con-
servée indépendante des opérations de recherches proprement
dites, doit déboucher sur une production de mâles de qualité
dont les performances seront testées dans le cadre des
activités du centre d'insémination artificielle. Dans cet
esprit, la sélection sur la descendance pratiquée jusqu'à
présent,
sera remplacée par une sélection individuelle sur
les performances bouchères efficace et moins onéreuse que
le procédé précédent. Ce recentrage de la sélection est en
cours de réalisation.
B-4 - Perfectionnement des agents inséminateurs actuels et forma-
tion d'un nombre limité de nouveaux agents à la technique.

.
1 0
7. PRINCIPALES CONTRAINTES LIMITANT LE DEVELOPPEMENT DE L’INSE-
MINATION ARTIFICIELLE ET L’EXECUTION DES PROGRAMMES NATIONAUX
D’AMELIORATION GENETIQUE
Il est possible d'essayer d'identifier les contraintes liées à
l'application de l'insémination artificielle. Mais le problème de l'amélio-
ration de l'élevage dépasse largement le cadre de cette technique.
En effet, la politique générale d'organisation d'une production
animale modernisée au Sénégal vient de faire l'objet de propositions nouvelles.
Le principal obstacle au développement de la production est l'ali-
-
mentation des animaux : qu'ils soient soumis à un régime extensif ou utilisant
des sous-produits agricoles complémentaires, et dans ce cas, leur alimentation
est soumise aux aléas climatiques qui, actuellement, sont plutôt défavorables,
.
ou bien placés dans des conditions plus intensives , utilisant les sous-produits
agro-industriels et, dans ce cas, soumis au problème des exportations et donc
à la politique de gestion de ces denrées engagée par 1'Etat.
Il y a donc là une priorité à résoudre , mais il ne faut pas oublier
que la mise à la disposition de l'élevage de ses sous-produits ne résoud pas
la totalité des problèmes, puisque subsistent ceux relatifs aux transports
divers, à la fabrication d'aliments composés seuls valorisant au mieux les
qualités de chacun des composants, à leur distribution... Il restera à réaliser
toutes ces opérations à un coût compatible avec les possibilités des éleveurs
et les résultats techniques réellement obtenus sur le terrain (ce qui entraine
l'idée d'une nécessaire formation des éleveurs...).
Ensuite, il s'agit de s'occuper de mieux commercialiser les produits
supplémentaires obtenus, car une simple amélioration des‘conditions alimentaires
amènera une augmentation nette de la productivité, aussi bien pondérale que
numérique.
L'éleveur ayant introduit des intrants voudra se voir rétribué en
fonction de l'amélioration de la quantité et de la qualité de son produit.
Enfin, une maïtrise sévère de la pathologie est essentielle.
Cette mise au point faite et la technique étant replacée dans son
contexte général, les contraintes propres sont liées :
7.1 . A l’éleveur
Il faut dire actuellement que, sauf dans le cas de la production
laitière intensive, l'éleveur n'a pas de contact particulier avec l'insémina-
tion artificielle et l'amélioration génétique. Les géniteurs des stations
sont recherchés, mais plus pour leur phénotype amélioré (cf. les conditions
d'entretien meilleures et constantes en station) et la notoriété que pe"ttt%,
apporter la possession d'un tel animal, que pour leur valeur génétique qui
n'est pas nettement perçue comme un moyen d'amélioration de la productivité
du troupeau.
k

11
Cette remarque s'applique même à beaucoup d'éleveurs laitiers
intensifs qui désirent posséder leurs propres taureaux pour assurer la
fécondation de leurs femelles, attribuant sans hésitationles difficultés de
reproduction à la pratique de l'insémination artificielle et non à des causes
alimentaires, pathologiques ou autres...
Et puis, psychologiquement, l'insémination artificielle n'est pas
toujours acceptée dans son principe, et son application demande une bonne
sensibilisation.
Enfin, une formation est nécessaire car une bonne part de la
réussite de la méthode tient à une détection systématique et correcte des
chaleurs cependant que les connaissances sur leur repérage et les suites à
donner à leur observation n'existent souvent pas.
7.2. Aux conditions d’élevage et à l’organisation
D'une manière générale, l'élevage au Sénégal est pratiqué de
manière extensive, sur pâturages naturels et dans ces conditions, un suivi
et surtout des interventions au bon moment sur les femelles ne sont pas
évidents. D'autant que ces interventions impliquent froid, installations,
moyens de déplacement efficaces pour les éleveurs et les inséminateurs...
Ces conditions d'élevage sont encore assez éloignées de celles
pouvant permettre une bonne extériorisation du potentiel génétique actuel
et, a fortiori, de celui nouvellement introduit par la semence améliorée.
C'est là un point tout à fait essentiel.
7.3. A l’animai

Les chaleurs sont discrètes, fugaces et souvent nocturnes, ce qui
ne facilite guère leur repérage. Là encore, le problème de leur visibilité
est lié à l'environnement alimentaire de l'animal qui conditionne, en partie,
la vie sexuelle de la femelle. Ceci rend, bien entendu, urgent des études plus
précises dans le domaine.
7.4. Aux agents inséminateurs
Ils sont peu nombreux et néanmoins pratiquent peu, ce qui les rend
rapidement peu efficaces. Sans se jeter sur une formation à tout prix pour
trop d'agents, il serait certainement utile de créer le centre de perfection-
nement et de formation déjà préconisé, rattaché, par exemple, à 1'Ecole inter-
Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar.
7.5. A l’administration et aux moyens financiers
Il est nécessaire d'envisager une amélioration de l'organisation
de l'élevage en général et des structures nécessaires au développement de
l'insémination artificielle.
Enfin, des moyens financiers adaptés doivent être mis à la dispo-
sition des différents intervenants.

12
A N N E X E S

1 3
Annexe 1
Effectifs du cheptel sénégalais
I
Espèces
Nombre de têtes
Bovins.......
2 200 000
I Ovins-caprins
3 000 000
I
Equins.......
204 000
Asins........
206 000
l
Volailles....
9 000 000::
:: Dont 7 500 000 en secteur traditionnel.
Source : Direction de Z'éLeuage, 1983.

Bilan de la production nationale de viande
Espèces
Taux
Nombre d'animaux
Poids moyen
Total
Total
Consommation
d'exploitation
de boucherie
carcasse
carcasse
carcasse + abats
kg/hb::::
(p.100)
(x 1000)
(kg)
(t-1
(t>
Bovins...........
10
217 000
132
28 644
33 805
515
Ovins et caprins
26
780 000
12
9 360
10 764
1,73
Secteur moderne
75
9 000
67
600
porcins
4 140
0,66
Secteur traditionnel
75
100 000
30
3 000
porcins
Secteur traditionnel
100
1 500 000
0,8
6 000
volailles
7 650
1,23
Secteur moderne
100
1 500 000
111
1 650::
volailles
Totaux
49 254
56 359
9
:: Y compris les poules de réforme (280 t.)
X: Population 1983 : 6 200 000 habitants.
Les objectifs du VIe plan 81-85 prévoyaient une consommation de 15,7 kg/hb,
ce qui n'est actuellement pas réalisé (novembre 1985).
Source : Direction de 2 ‘élevage, 1983.

u
aJ
> m .s
N
N 0
2
n 6
c
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15
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I
I
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I
I
I
0 0 :: .I
!2
ln
0
0 %
I
I
:
.
Annexe
3

Bilan des productions de cuirs et peaux, miel et cires, oeufs.
4.1 Cuirs et peaux (en tonnes).
1976
1981
Cuirs bovins
879
1 500
P e a u x ovins
105
320
P e a u x capri ns
31
300
4.2 Miel et cires : 60 tonnes.
4.3 Oeufs
Secteurs
E f f e c t i f s
Nombre
Poids des oeufs
Nombre d’oeufs
Poids d’oeufs
oeufs/an/pondeuse
(gramme>
produits
produits
(mi 1 lions)
(tonnes)
Tradi tionnet
5 000 000
40
30
200
6 000
Moderne
4 000 000
180
50
72
3 600

Disponible en sous-produits agricoles et valeur alimentaire estimée
Sous-produits
Tonnage (x 1 000 t>
UF (x 1 million)
M.A.D. (x 1 000 kg)
Pailles de mil et sorgho
3 139
1 507
7 085
Paille de maïs
84
37
1 090
Paille de riz
144
50
720
Fanes d'arachide
1 501
811
90 096
Fanes de niébé
108
50
9 071
Totaux
4 976
21 155
108 062
/,
/,.*,
,,,, .

18
Annexe 6
Disponible en sous-produits agro-industriels
et valeur alimentaire estimée
““‘
Sous-produits
Tonnage Cx 1 000 t)
Son de blé
23,0
I
Drêches de brasserie
0,65
0,5
120
Issus de riz
1,2
I/l
107
(farine de cônes)
Mélasse
I
Il,5
9,l
Bagasse
0,7
I
Tourteau d'arachide
339,0
283,6
121 784
Coque d'arachide
53,2
Tourteau de coton
67
7,l
3 128
Farine brute de coton
18,8
I
Tourteau de palmiste
2,1
2,o
283
I
1
I
l
Sous-produits de ta pêche
Il,2
10,4
6 498
I
I
I
Drêches de tomates séchées
12
OfI
or1
l
l
Son de ménage
96,15
337,7
134 566
Mil e t sorgho
96,8
74,4
9 584
Totaux
592,2
412,3
144 150
Source : Direction de 2 ‘EZevage

1 9
Annexe 7
Caractéristiques du sperme du zébu Gobra
Volume par éjaculat
3 ml
- _ - -.-...
Concentration
900 000 à 1 000 000
Taux d'anomalies
11%
Pourcentage de vivants mobiles
55%
Ces données présentent des variations saisonnières
importantes.
4.
Source : C.R.Z. de Dahra

Annexe 8
20
Quelques données sur la conservation
du sperme bovin au Sénégal
1. A l'état liquide
1.1. Milieux utilisés
A- DILUEUR AUSTRALIEN (NAGASSE)
Phosphate disodique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
137 g
Phosphate monopotassique . . . . . . . . . . . . . . .
037 g
Sulfate de soude anhydre . . . . . . . . . . . . . . .
038 g
Dextrose
(conservation de la semence à la température ordinaire)
B - DILUEUR DI
Solution lait en poudre ................
70 ml
Jaune d'oeuf ...........................
20 ml
Glycérol ................................
10 ml
C - DILLJEUR DII
Solution de glucose ....................
80 ml
Jaune d'oeuf ...........................
15 ml
Glycérol
...............................
5 ml
1.2. Résultats
A
B
C
Pouvoir
7 h 08
2 h 44
9h
fécondant
(a>
(b)
(a>
Pouvoir de
survie
96 h 36
96 h
95 h 07
2. A l'état congelé
La congélation est faite en granulés (milieu laiciphos 470) avec les
résultats (faibles) suivants :
bperme
Sperme
Sperme
Sperme
Sperme
pur
prédilué
refroidi
glycérolé
3.60
3,25
2,65
2,25
I Pourcentage
45ro
22,20
I 71,50
I
66,50
..d..,,“CC
I
55,O
I
I

21
Annexe 9
Paramètres de reproduction
chez les femelles bovines sénégalaises
Paramètres
Valeur
Gobra
N'Dama
Apparition des premières chaleurs
26 mois
Age au premier vêlage
1 184 + 55 jours
39,8 * 8 mois
933 k 46 jours
chez des animaux en
alimentation intensive.
Intervalles entre vêlages
473 +
8 jours
495 + 16 jours
Durée moyenne du cycle sexuel
21,5
0,5 jours
Durée de l'oestrus
14 à 16 heures
Moment de l'ovulation
28-30e heure après
début oestrus
Taux de détection des chaleurs
. vache androgénisée
83,3 p.100
* pâte colorée Tel Tail
72,7 p.100
. taureau boute en train
38,5 p.100
- -..

,
22
‘bWITUT SENEGALA I S DE RECHERCHES
Annexe 10
AGRICOLES ( I .S.R.A. 1
---w--------
LABORATOIRE NATIONAL DE L’ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERI NA I RES
DAKAR - HANN
E X T R A I T
P R O M O T I O N L A I T I E R E D A N S L E S NIAYES CET;RALAIT
F I C H E T E C H N I Q U E No 3 / E N C A D R E M E N T
I D E N T I F I C A T I O N D E S A N I M A U X L A I T I E R S
R E F . No 95/ZOOT.
N O V E M B R E 1 9 8 3 .

2 3
Annexe 10- 1
Tous les animaux de l’opération de production laitière doivent être
immatriculk;
Le principe de I1lmmai-riculstion repose sur la connaissance :
- d u dgpartement d’origine.
La région est abandonnée
car ne constitue pas
une localisation de l’origine de l’animal suffisamment précise. LF liste
des départements est donnée en annexe no 1. Pour les animaux n@s en
France par exemple, la numeration sera 99 (et ainsi de suite pour d’au-
tres éventuel s pays d’origine en ordre décrolssant).;
- de 19année de naissance de l’animal. Seuls les deux derniers chiffres
s i g n i f i c a t i f s s o n t utilisés ;
- de I a race. La cod ification des d fférentes races est donnée en annexe
no2 ;
- du numéro u sue I
d’immatrrculatlon de l’animal (pairs pour les femelles
et impairs pour les mâles).
DEC LARAT 1 ON
La déclaration do it etre faite dans les 46 heures qui suivent la
naissance ou I a cessat ion de la gestation.
La fiche de déclaration (annexe no31 est rempl ie par le propriklaire
et envoyée ou transmise au I feu de rassemblement des don&es. Un num6ro
d ’ i d e n t i f i c a t on sera attribué à I ‘animal et une photocopie de la fiche
ainsi complétie sera retournée à l’éleveur.
MAROUAGE
Lvidentification
complète est inscrite sous forme d’un tatouage à
I’int&rieur de l’oreille gauche de l’animal.
Cette identification revêt la forme suivante :

2 4
Annexe 10-Z
Département
Ann&e de
Race
l
naissance
1
ler chiffre
no. usuel
d'identification
ARCHIVAGE
Au niveau de l'organisme centralisateur,des.?onn&es
sont archivées,
les dktarations de naissances zv$c num&ro d'idenlificaticn des produits
D'autre part, une fiche técaoitulative des numéros d'immatriculation est
systématiquement mise à jour et disponible pour les besoins du bon fcnc-
tionncment des opérations (annsxe no rl).

25 .
Annexe 10-3
hum&-,Dtation des dénartements d’ori-ine des animaux
Régions
Djpartements
NO
Dakar PI ateau
QT
Cep-Vert
Pikine
01
Ruf isque
02
Rignona
cr3
Cnsamnnce
Kolda
?4
O u s s o u y e
05
Sédhiou
ml
VhI i ngara
07
Zigui nchor
OF!
Bambey
09
1
Diourhe I
10
Mhacké
1 1
Dana na
1 2
M a t a f - p
1 3
Fleuve
Podot-
1 4
Bakel
1 5
SQnGgal-
Kédougou
1 6
3rient~l
Tambacounda
1 7
F a t i c k
1 8
Found iouane
1 9
Gossas
20
Si ne-Saloum
Kaff ri ne
21
Kaolack
22
Nioro du Sip
23
Mhour
2 4
ThiBs
Thiss
25
Ti vaouane
2 6
Kébitme r
27
Louga
Li niiuère
28

Codification des races
Gobra .......................
00
Ndama .......................
01
Djakoré .....................
02
Maure .......................
03
Pakistanais
.................
04
Montbéliard
.................
05
Montbéliard x Gobra ......... 06
Montbéliard x Maure ......... 07

Métis de Bambey .............
08
Charolais x Gobra ...........
09

27
Annexe 10-5
FICHE DE DECLARATION DE NAISSANCE
7 Prénom
f
1
Race Ï I
no de la mère
RMX?
1
t- Sexe
t-f---- Jumeau ------v

1. --.-.
,-
2 8
Annexe 10-6
Au dos de la fiche 10-5 sont inscrites les données suivantes :
TYP,D Ivexpicitation A, E; ci! C.
Nom du &re : ajouter la y,?ntion
IA peur ins&ination rrtificielle
le cas Gchknt.
No du veau : ne pas rer7r; l ir, le nuri+rc? 6tant +nn~
par le C37tre
-
de reqroupement des Uonn&e%.
S2xe : PIâIe (Ml, Femelle (FI.
Jumzu : barrer la mention inutile.
-
-
ConditlOns de vêlaqe
1 - sans aide
2- avec aide facile
3- avec aide difficile

4 - ckarienne
5- veau dkcupé.
Avortement : barrer la mention inut ile,
Destination
1 - rort à la na i ssancc
3- vei3u rie bouciwriv
3- animai $'éleVaqe.

29
Race . . . . . . . . . . . .
annexe 10-7
‘1
Animal
Propr i Cta i re
D e v e n i r
1
No nationa I
Pncienne im-
NO
k m
N o m
Datz
Nature
identification
rratriculzi-ion
exploitation 1
/
/
/

!
/
I
/
l
,‘l
/
l
/
!
!
=f=f=p
::
/
l
j
I
1
.
!
i
‘;
I
I
I
/
/

30
Annexe 11
Estimation du coût de la dose de semence (F CFA)
La dose
Azote liquide
(cette somme représente l'achat de 520 litres
d'azote à 1 365 F CFA le litre pour la
conservation de 500 doses en 1985>, soit . . . .
710 000
1 420
Semences,
départ France, la dose . . . . . . . . . . . .
3 500
(le container est, en général, compris dans
le prix global). En 1985, les commandes ont
porté sur 500 doses.
Transport
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
110 000
220
Coût de la sortie des semences . . . . . . . . . . . . . .
55 000
110
(formalités douanières et de transit)
Coût de la distribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
295 000
590
(déplacement des véhicules de la ferme de
Sangalkam en comptant uniquement les frais
de carburant)
Agent inséminateur (indemnités en plus du
salaire) - 113 de son temps en IA . . . . . . . . . . .
100 000
200
6 040
(F CFA)
Coût de la dose
rendue à l'animal
6 0409~
Coût de la fécondation
13 900 environ
(2,3 IA/fécondation)
.
A duae .......................
60 p.700
cutiU.vtiun
...............
24 p.700
~QC du cuti ..............
16 p.700

31
Annexe 12
Contrôle des performances
sur les bovins à viande du Sénégal
pour les besoins de la sélection
1. Performances contrôlées
f Poids
* Périmètre thoracique
JC Hauteur au garrot
9~ Longueur scapulo-ischiale
Longueur de la tête
Largeur de la tête
Longueur de la croupe
Largeur aux hanches
Hauteur aux sangles
ii
Seules performances actuellement contrôlées
(après analyse des différents résultats).
2. Rythme de contrôle
Période
Rythme : 1 fois par . . .
Naissance à 3 mois
semaine
3 à 6 mois
quinzaine
6 à 24 mois
mois
2 à 6 ans
trimestre

-0
$a,
W > 5 07 w
w
w
32
Annexe 13

Schéma de sélection du C.R.Z./Kolda
Genisses
6

- 18 mois
Velles
Vaches reproductrices
Velles et veaux
Pi
s o u s méres 0 - 6 m o i s
Réformes
w
W
Prétestage collectif
6 - 1 8 mois (15)
RBf ormes
encadrés
Precestage individuel
18 (15) - 24 (21) mois
D
3
2
2

P
,

,,
,,
,,.
-*s
..v,
,“,,
,,,,

34
A n n e x e 1 5
I

3 5
Annexe 15-1
ELEMENTS PGUR UNE DEWNDE
DE FINANCEMENT RELATIVE A LA MISE
EN PLACE D'UNE OPERATION DE DOSAGES
HORMONAUX PAR RIA AU SENEGAL
Par JP. DENIS
A- PRELEVEMENTS
Tubes heparine CU EDTA 1G ml, (bouchon vert ou violet)
Tube cristal + bouchon
Coffrets Isothermes
9
Azote liquide
Frais de transport et de déplacement.
f3 - DOSAGES
1") - Dosage progestérone
Gros matériel
Ccmpteur y à Fult5
. unique.
...........................
1
Il
B à sckntillation liquide ....................
1
Centrifugeuse réfrigerée
.................................
1
Chromatographe sur colonne sephadex ......................
1
RBfriqi:rateur
.............................................
\\
Congélateur (-18OCj ......................................
1
Enceinte de radio protection .............................
1
Cryoplongeur pour bain frofd ............................
1
Agitateur vortexer ......................................
1
Ealn marie réglé
à 37OC avec agitaticn
.................
1
Petit mat6rieI (necessaire pour effectuer 1 000 DG lait et
1 000 DG plasma).
Tubes verre 12 x 13 x 100 .............................
5 600
11
12 x 13 x 160 ..............................
1 CO0
II
poly~rc;~yl~na -:- bouchon .....................
5 600
Pipette Eppendorff (1, 21, 50, 100, 200, 500, 1 SO@ ml jeu 1

36
Annexe 15-2
jtìintes jauntis Four P1pct-t~ EpFemdcrff
.............
1 200
Foin-tas jaunes et bteucs ...........................
1 COG
pipet-fe multiplpette
dtstributrica + embouts .......
1
Fortoirs mcjtalliquc= -s pour tubes 12 x 13 x 160
et pclypropyl&ne
..................................
qsp
Froduits (1 000 DG lait et plasma).
Tampon phcsphate
NaC I
Gelatlne

+ NaH2FC412H20
...................
1,5cl -
Na Azide
Na2HP04

ScintIl I-rit ty;~ CC$ Amzrshnm P <Y.' x 2,5 ml) ............ 1': i
Alcool 95" pour bain froid .....................
2 1
Ether t:thyIiquc ................................
1 l
Ethanol absolu 99" .............................
1
I
Elf37 zène ..,....,,.,...........................*.
2 I
Corps froid (progvsthrone pour standard)
H* prcg. tltr5
Antis8rum.
2') Dosage LH
Marquage
lNa'25
i
Colonne chromatoyraphia GILSON

Coll~teur de fracMen-type Gllson
Frûduits chimiques pour tampon
NaC I
Cwcur:.thI~Iato
NaîHPC14 et PJaH21~ci~+121~,0

Sephadcx G5c: ,w 75 ou'-IOC
BSA et HSA

37
Annexe 15-3
Ant i sorum
Ccrps frcir!s
Tampon avec BSA zt H%i
;\\nticcrps anti ~lc%ulino clc Izpin
tube cristal LH75
Grr,s materio
ktit matkrisl
t'wjuits
Divers
Soit un -M=l c!e
1.1 - Fcrmatiw da 3 m.:is sur Ics techniques da dosage rndic, immun:!-
iqlquLs. LabLratLir"
cb,,j r31 &s Q~~-~;~uc~~'~L:I-s. 13, rue JQjE'Ï 5'
94704 - i&ISUGS-ALFCRT Frsncc.
Dircctour ùr M. TI-1IBIEZ.
1 . 2 - ~ormatic~n
ctr: lmcis sur IBS techniques de panipuIati~2n des ccr;s
t-aiiic;actifs INSlN 91191 GIF sur YVETTE Cb;df%< Franco.
2’1 a* Ingénieur des trav;-;Iux i!tE12v?p s6n+alei~ J s-Ij(2int du prk&!ent -
(Ibrahima DEH), 3 mcis de fl.2rmatit-!n au Lr!bowttoire cen*rzl :hs ~eproductsurs.

---
38
Annexe 15-4
3i' 1 - KWtc;ur vétCrinairc
cx;:strlE;. Chef de 13 secticjn ;:rincipale des
F?echerchcs sur les Prcductions i\\nimaIcs du DGpartemont kwrto ds I'ISW.
(Jean-Plorre DENIS)
3.1 - Labvrstoirc central (15 jours)
3.2 - INSlN GIF sur YVETTE (1 mcis)
E- MISSICN D'!ZX?EHT
Nécessaire pour la mlse en iplaco de Igwsemblc de I 'Iq)~rztic.:n à DAKAR. .
,