...






















































- 5 3 -
En 1985,nous avonsau niveau de 34sites de prélèvement (les
mêmesque pour l'étudede la composition floristique) fait des relevésde biomasse (tableau 3.3).
Par analysedevariance,nousavonscomparé les biomassesdetous lessites.Ceci nousa permis
degrouper les moyennes statistiquement identiques et d'élaborer une carte de biomasse (annexe
3.4f.).
2.1.1.3. La valeur fourregére des espèces herbecées
La composition chimique et la valeur alimentaire des espèazs
herbacées recensées 8 Tatki en 1985 sont données au tableau 3.4. Nous avons aussi fourni au
tableau 3.5 les résultats d'analyse bromatolocJque d'échantillons provenant d'un mélange
d'espèces herbacées.
Tableau 3.5: RESULTATSD'ANALYSE BROtlATOLD0lQUESDE PRELEYEMENTS DE PATURAOES
HERBACESDETATKI
9 1
94
84
1 0 7
-.
htlé?eS
Celluloriqucl
e n C/I<,, d e
pradutt ‘CE (-1. UEENOE)
3 3 7
130'
I
356
1 2 6
btl*rer
pratélqucs e n s/ks d e produit
sec (N x 6.25)
.w'
1 0 5
94
1 0 6
Insoluble
chlorhydrique
e n d e
produit sec
g/kg
'37
3 5
3 2
4 1
Phosphore en
afk< de
produit
sec
0,92
1,07
0,116
1 . 0 7
‘hlclun =” g/kg d e p r o d u i t sec
7.45
9,ll.
7;m
11,Ol
II
Le tableau 3.6 regroupe les observations d'appétabilité faites
pour les espèces herbacées à Fété olé par Bocoum (in Poupon, 1980) et dans la zone
sylvopastorale par Naegelé ( 1971). D'autres indications relatives ÈI l'appétebilité de la strate
herbacéesontfournies plus loin.
La classification des esp&ces sahéliennes selon leur valeur pastorale (Bo&t, 1983) indique
quelesespèces recencéesàTatkiappartiennentaux

catégoriescitéesdansletableau 3.7.

- 54 -
TABLEAU 3.6 : Appétibilité de quelques espèces herbades recensées .L.
&Y 1985 à Tatki
A - appdté
TA - trh qph?
PAR - peu q+tC
NA - non appdtd

(1)
,ur
sdno
(2) .“t bardiol

- 55 -
Tableau 3.7 : CLASSIFICATIO DES ESPECES HERBACEES DE TATKI SELON LEUR VALEUR
PASTORALE ( Y’ ( Baudet, 1983)
Taille moyeNle ou petite, tigas fixe‘
uis .s..L dura, bien q&Cts l ,.ert,
c-tim moy.mw A faible ou ..c
. Aristida ad#snaimir
Cenchrw biflorw
. Arisgida mutabili.
: hlorir prkwii
.
l&cty1occeniu

l cgy-ptw .
Eragrotis tremula
: Schomfeldi~
grmAlis
Taille myCmle et petite, conrade en
,s*c et w2u”ent en *a-t
!rephrosl~ purpurr.
: Zornia glochidiata
(m4rCori.antl
. Alysiurpu ov~lifolius
l
DIVERSES PêDICCFzES
I
(II ptitc taille ou tige dure, f.fblc
l
con1-tien
. baerhavia
mpm‘
1 Cleone teme
. Pimbriatylia
hiapidula
INCONSOIWMLES
. GiseLla phmuccoIdes
lkliatropiu
strigosm
: Llmem viscoau
. Polycarpea lilK*rifolia
Ceratothca
m,r..oldas
: Portulaca limarifolia
1) valeur p.stor.1t
Elle prend en compte la pCrlodc d’qpdtibilltd de la plante, le degrC d’appCtibilitC
et la
arphalogie de, feuilles et tiym, la râleur fourraggre, etc... (ICVDET, 19.93).
La vilcur fourragère rdsulte pour une plante de 2 facteurs :
/
. ~a palatabilitd
.t m ~rtio” ml,at~irc p.r le bctril
. I . valeur mtritirr c’emt-L-dira ‘. capomition chirique et sa digestibilitC (Le HDUERJU,
1980).
!
_.
/
2.1.2.- Discussions
Des
relevés floristiques faits à partir de 1953, nous consMons que les
pâturages herbacés de Tatki sont dominés par les graminées notamment Schoenefeldia gracilis,
AriifM mufabi/i$ fhgr~f;C ffts?~&~ U~fykrfenium #gypffium suivi des &wmtheb%!?
oom me &-w&rpus ov&fohOuset Zwnia ghzhidik’a
La composition floristique varie cependant d’année en ann& et
certaines espèces comme ?$uhfcS~8pufyWur&s, Jrqu~~f~329maws et Tfttifths &-f6!sfr$+euvent
parfois être importantes et même dominantes.
Si l’on se refère à Penning de Vries et Djiteye ( 1980>, les
causes de variabilité sont assantiellement : l’importance, la fréquence et la distribution des
pluies, l’importance du stock de graines et la vitesse de germination des semences (tableau 3.8).
Le caractère trés aléatoire de la pluviométrie (voir chapitre Ressources en eau) doit faire
présager dans la limite des espéces citées, une variation de composition floristique d’année en
année.

- 56.-
Tableau 3.8:VITESSE DEOERMINATIONAUMALIDEQUELQUESESPEGES
REGENSEESDANSLAZQNE DETATKIEN 1985
(Penningde Vrieset Djiteye, 1982).
I Ariatiti l dssnsicmir
I
I
Arlntlda utabille
+ + +
Erssrotis tram.A
+
Dacty1octtniu
l cgyptiu
+ +
caarlr
priaurii
+++
+ +
+ + +
AlJmEs LSPECeS IIERMCEES
A1ysicapus
o*~lifoliu*
(+ + +pe
&rnia ylochidiata
(+ + +)*
.._.
Bl.&ari~-lim.rifoÏ~*
+++
Lesvaleursde‘biomasses herbacées sont des moyennescalculéas à partir de
quelques relevés pour 1979 à 1980 etoellesde 1981 à 1984 en nous basent sur des cartesde
biomasses à 1/5QQ.#Q issues de documents satelliteires à 1/3.QQQ.QQQ. Ge pro&lé peut
paraitre assez simpliste ; il nous a cependant permis d'avoir une estimation de la biomassesur
un certain nombred'années8desfinsdeoomparaison.
La carte de biomasse de 1985 est le resultat d'une analyse
statistiquededonnées de biomassa. Lescombinaisons que nousavons utilisées pour l'établir nous
ont sembles les plus pertinentes. D'autres répartitions pourraient certainement être proposées
par l'utilisation d'autres combinaisons. Celles que nous avons données nous semblent assez
bonnesdansla mesureoù ellescadrentaveol'idkequ'on a de la répartition de biomasse herbake
de l'aire après l'avoir parcourue.
Cette méthode mérite cependant d'être affinée car en dehors des
biais d'échantillonnage, sa représentation sur une carte est délicate. Nous avons procédé aux
séparations des zones de biomassa en faisant passer les traits à mi-distance entre 2 sites dont
les moyennes sont statistiquement différentes.

t-4 o\\
.

-

57

-

- 5 8 -
De ces résultats d'étude sur la biomasse herbacée, on se rend
compte que la productivité des pâturages herbacés de Tatki varie d'annk en année et selon les
endroits comme pour la composition floristique. Entre 1979 à 1985, elle a connu des
changementsatteignant parfois un rapport de l/l 1 et au sein d'une mêmeannéede 1/6.
Ce caractèretrèsvariabledela production fourragère herbacée,
valable par ailleurs pourtoutela zonesahélienne devradéterminer pour unelarge part le mode
degestiondes pâturages.
Pour la valeur fourragère des pbturages herbacées, nous nous rendons
comptequeceux de Tatkisont relativement satisfaisantsen fin de saison des pluies ;mais au fur
et à mesurequ'avance laseison sèche,elle diminuede plusen plus.
C'est là où réside tout l'intérêt des ligneux qui peuvent compléter
l'apport des herbacées pendant cette période.
2.X- Les ressources fourregères de la strate ligneuse
2.2-l_- Evaluation de le production foliaire
2.2.1_1_- Méthode d’étude
Les mëmes éléments cartographiques pour l'étude pédologique et
l'inventaire de la strate herbacëe ont été utilisés pour les ligneux. Les sites d'étude sont
mentiont& sur la figure 3.1. Les détails sur la méthodologie sont fournis dans la partie sur les
ressourcesforesti&es.
Nous signalons toutefois que la détermination & la densité des
ligneux aété faite par la méthode de l'hectarecirculaire.
Le superficie de chaque zone de végétation a été obtenue par
planimétrie. A partir de ces éléments de surface, de la productivité foliaire par individu et du
nombred'individus par unitéécologique nousavonscalculéla productivité fourragère ligneuse.
2.2.1.2.- Résultats d’étude
Le tableau 3.9 donne les résultats d'inventaire des ligneux. Les
parties appétables des ligneux sont consituées par les feuilles, fruits, fleurset rameaux. Nous
nous limiterons à la production foliaire qui représente à elle seule les 9/10 de la biomasse
caduquedesligneux (Poupon, i580).
Le tableau 3.10donne la production foliaire moyenne par individu. L'application de ces résultats
pour la zone de Tatki fournit une production foliaire annuelle de 4052 tonnes de MS, soit une
biomassefoliairede 62,7 Kg /ha.

- 59 -
Tableau 3.10 : PRODUCTIYITE FOLIAIRE DE SIX ESPECES LIONEUSES DE TATKI
I
K~l.nircs
lbscia
Caiphor~
Crcwi.
Cu1cra
l tCypfl~ca *emga1cns1*
4fricana
blcolor
*ene*~lensl‘
TOTAUX
21,6
37,2
64.8
15,s
27,s
293,s
154,s
1059,5
82.3
14.7
1290.8
14,5
11,'
1 7
43,2
-
65,5
486,3
56.8
0~6
609.2
38,2
79,(1
9.0
OS3
128.1
6‘2
lM,6
90
216,O
38,5
208,9
247.4
IOTAUX
29.1
583.5
MM,8
114
618.2
95.5
4350,s
.
L’Utilisation de cette production fourregère est liée en partie è s a
disponibilitk c’est-à-dire la phénologie des espéces ligneuses présentes. Nous avons dktc
mentionné sur la base des données de Poupon ( 1980) à Fété Olé et de Piot en Haute Yolta ( 1980)
la disponibilité de la biomcsse folieire selon le période de l’année des essences les mieux
représentées (tableau 3.1 1 >

Tableau 3.11 :DISPONIBILITE EN FEUILLESDESPRINCIPALESESPECESLIONEUSESDE TATKI
Jl A
s-,0
Il
,, J F
M AN
Ja
I
I
I
l
1
1
I
I 4
t
I
J A
S 0 N
D
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JJ
Jl A
S
0 N
D
J
F
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M
J
Jl
JU A S 0
N
D
J

F” A
H

Jn
Jl A- S 0 N
D
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H
J
JL
I
*
1
I
I
I
I
I
l
I
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I
1
I
I
I
I
I
I
I
1
I
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S 0 N
D
J
F
ti A
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J
Jl
I 1 I
I
1
I
I
I
I
I
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0
J F
ii A
Ii
J
Ji
i I I 1 I
I
I
l
Jl A S
CI N
D
J F
U A Il
J
JL
( 1 ) O b s e r v a t i o n s 1 F M - 014 p.r FOWfJN (L980)
(2) ,ob*ervrticns 4 ours1 par PKOT (L9so)
-.
2.2.t.3.- Discussions
La détermination de la productivité foliaire a été faite en nous limitant à six
espéces ligneuses. Les autres n‘ont pas été prises en compte du fait que d’une part, des données de
productivité individuelle ne sont pas encore disponibles en zone sylvopastorale et d’autre part,
elles sont de mauvaises espèces fourragères voire toxiques (iZ ,~I-KWS > ou très peu
représentéesdans lazone ( S &rrrS, c sfiicana, . ..).
Ile eiJl faut dire aussi que saule une fraction de cette productivité foliaire ezJ
disponibleer. / Yonction;ilde l'espèce végétale (caractéristiques physique.2, appétibilité...) de la
biomasse herbacée,desespécesanimales présentesetdu moded'exploitation.
Dent le cadre de cette présente étude, cet aspect relatif & l'utilisation de la
biomas-,efoliaire ligneusen's pac,élkaborti. Nous recommandons pour la phase &venir sa prjfp
en considkation afin de mieux wnnaltre la partdes ligneux clans l'alimentat.lon du cheptel.
2.X!.- Valeur fourragèredesespèceslfgneuses
Le tableau 3.1 L indique l’appétabilité des différentes espkes ligneuses de
Tatki selon lez observations de Bocoum à Fété olé (in Poupon, 1982), de Sharman et Onino à
Lsbwr (1983>, Piot6 Oursi ( 1980) et Von Maydell au Sahel (1583). Nous reviendronu &r
cet!e notion d’appétabilitë plus loin

-,61 -
Tableau 3.12:APPETIBiLITE DES DIFFERENTESESPECESLIGNEUSES RENCONTREESAU
NIVEAUDE L'AIRE PASTORALEDE TATKI
(;9~;; in Poupon, 1980 ;Sharman et Gning, 1983 ;Piot, 1980etYon Maydell,
La composition chimique et les valeurs fourragères de ces espèces ligneuses
seloncertainrauteurs sontrapportéesautableau 3.13 par LeHouérou (1980).
3.- MODE D’EXPLOITATION ACTUELLE DES RESSOURCES FOURRAGERES
L'étudedes modesd'utilisetion des pâturages reposeessentiellement sur les enquêtesauprès
des éleveurs, les suivis de troupeaux et l’analyse botanique des fèces. Cette derniére est une
technique d'utilisation récente BU Sénégal et les résultats obtenus se sont révélés en
contrediction avec ceux du suivi (Niamir en 1985 B Bakel, et les "Ecosystèmes Pestoraux
Sahéliens" à Labgar en 1983).
Lesenquetes et le suivi ontété les plus utilis& au Ferlo. Ce dernier,assez long à exécuter
n‘a pas pu être mené à Tatki. Nous avons toutefoislivrédes résultatsobtenusà Widou Tiengoliet
Labgar et fourni nos résultatsd'enquêtes.

- 62 -
Tableau 3.1
: Composition chimique et valeur alimentaire
de,quelcjKe's ligrïèti-r&ens%s à ?'atki
(Le HOUERO~, 1980)
CB
FD
EN
P
Fr
01.61
66.5
7,2
7.3
0,12
Fl
12.69
32,6
L7,9
5,2
FJ Fi
05.71
35,4
M#I
15,9
0,19
FS
FYRJ
02.71
95,l
11.4
5,4
z
0,OI
01.66
32,6
17,2
17,l
6;l
0.12
Fr V
01.66
68.4
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0.12
F . S .
02.66
95,a
15,2
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:*:
F . V .
10.70
48,I
15.6
6;7
6:2
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Fr KJ
02.71
48,x
11,a
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595
N F J
02.71
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5,5
FJ
02.71
Y+,9
17,7
7,O
N
04.71
4,2
L4,4
6,8
2:
F S
04.71
95,l
11.4
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5:5
F J
08.78
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19.0
6,1
0,16
CU
7 3
69,3
0,06
N
36,0
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78
F
::
13,6
6~7
G.Aund
73
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5,7
1::;
11,5
0.5
Fr
12.69
92,9
15.0
4,B
F r S
02.63
92.9
29,2
14.3
5,2
0,20
F S
7 3
aa,s
11,2
13,4
0,14
Fr S
73
95,l
2a,7
68
5,4
0,lO
N
02.70
41,3
22,9
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0,21
F
@J,l
15,s
22,2
5,6
c
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1,CQ
Fr S
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93,o
21.6
16,l
635
0.25
0.80
F
12.70
42,.5
11,s
12,l
7 . 6
N
01.66
43.7
12,B
L1,l
7-3
0,16
1,58
F S
7 3
93,)
21,O
La,6
695
0.34
1.00
Fr
73
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0,20
F S
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N
7 3
47,5
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II
25,0
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11.69
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12.5
0.16
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F
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F
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Fr" - fruit. "Cl-t.
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UF - 239 Kcal - 0,101 IIA)
P r.Ns
CT*
: tUa

- 6 3 -
3-l.- Selon les résultets de suivi du cheptel
* Oningue et Tluc,yKont (l%$), à Widou notent que sur pâturages naturels, on
peut observer une espècequi n'est pas s&ctionnée per les animaux pendanttoutel'année,etre
tres appétée l'année suivante ( L2J~r’rpWpnx~~et
t7~w~i~s~mpJens~~.
Pendant l'hivernage,
certainesespkes ne sont broutéesquequand elles viennent de faire leur levée. Plus tard,elles
seront complétement refusées par le bétail ( 7Mw~u~ fknwtr&-j. Pendant la saison sèche,
certaines espkes ne sont appréhendées qu'apks la disparition d'autres plusappétées (Ark~'&
mufstri,k$. Une espècetelleque &nchrusbifl~r~~n’est
en généralconsomméequ'après
lachute
des fruits. La grande affinité des petits ruminants pour les espèces ligneuses a été aussi
natk
Les caprins même en présenced'herbes de qualité sélectionnent les feuilles et fruitsdes ligneux.
Lesovinssecontententderamasser
lesfruitstombesà m&nelesoi.
* Ouérin et collab. ( 1955) sur les mêmes parcelles à Widou notent que les
légumineuses (f?w~d #&&~r;rfa; A(w&yws avalr;ti/k~) et certaines autres plantas
( R&,!Jv?~B~~S lkz~~iiti/i~..) sont plus appétéesque les graminées. En comparant les teneurs en
matièresazotkz decesgroupes,ilsont constatéqueles plus appétées sontaussicellesquiontla
meilleure valeur nutritive.
Le densité et l'abondance des ligneux conjuguées à la faible productivité du couvert
herbacé et à'la prédominance des graminks ont entraîné une plus grande utilisation de feuilles
d'arbres: les moutons ont consommé jusqu'à 50 p.100 de leur régime en fin de saison sèche car
les petits ruminantssontcapables d'ingérer les feuillestombéesdurant toutelasaison skhe. En
effet leur anatomie et leur mode de préhension leur permettent de les saisir dans les
anfractuositésdu sol où ellessont nichées,
Ces préférences alimentaires varient au cours de l'année. Certaines espkes ne
participent eu régime que durant des périodes brèves. Les graminks grossières (Arisfickr
~7~~jf~~f~..)sontwnsomrnees en fin desaison sècheen périodedesoudure.
Leszébusconsommenttoujoursplusdegraminéesque 1esmoutonsetleschèvres:les
maximum observéssontrespectivementde 90,50et25 p.lOOdu régime.
Inversement, pour les ligneux cesont les chévresquien consomment le plus (jusqu'à
85 p.100) ;leszébus et les moutons respectivement jusqu'à 25 à SOp.100.
Les trois espèces ont des préférences différentes vis-à-vis des fourrages ligneux comme le
montre le tableau 3.14.
Tableau 3.14.-Composition des pâturages aérienset Wi 'dou Tiengoli et préférences
alimentairesdes ruminants domestiques d'octobre 1952 a août 1983. (0uérin et
collab., 1985).
I
en p.100 de la fraction
Y
en p.100
"ligneuse du regime
du
peuplement
Bovins
Ovins
Caprins
Combretac6es
7
2 9
1 2
9
Epineux
39
2
31
47
Autres ligneux
54
69
57
4 4
*A Labgar,Sharman et Oning ( 1983) notent que le rkgime des bovinsétaitwmpcisé
de XI W d'herbe àlafindelasaison des pluieset moinsde 60 % à Id fin de la saisonsèche. Le

Flg 3.2 : LIGNEUX ET HERBACÉES DANS LE REGIME
ALIMENTAIRE DES RUMINANTS DOMESTIQUES
à LABCAR
( SHPRMAFI E T G N I N G ; 1W)
SP
SP
-
-
NC JF
AN
7
7
7
/
/
/
/
/
/
-
/
/
/
/

t
5
5
-
5
/IIIlII
- -
-
BOVINS
OVINS
CAPRINS
3.2.- Selon l e s r é s u l t a t s d’enquëtes

-65 -
Les pâturages du séno sont situes sur des zones sableuses dépourvues de mares en
saisonhumide.
Le bardiol constitue les zones hydromorphes avec présence de mares plus ou moins
importantes selon la pluviométrie. La fréquentation de ces 2 types de pâturages est fonction de
cettepluviométrie.

En année de pluviométrie déficitaire, le séno vu sa texture se couvre en herbe plus
rapidement, les animaux vontdoncy pâturer.Cependant, ilsviendronts'abreuver aux mares
du bardiol.

Enannéedapluviométriemoyenneoùil yadel'herbeeu niveaudu bardiol etduséno,
cesontles pâturagesdu bardiolquisontexploitésen hivernage avecabreuvementaux mares s'y
trouvant. Lesé'no neserafréquentéquesi les pâturagesdu bardiolsontépuisk

En annkeda pluviométrietrés bonne, le bardiolest inonde, les animaux pour ne pas
s'enliser vont paître sur le séno jusqu'à la fin de la saison des pluies pour retourner sur le
bardiol où ils resteront paître jusqu'à l'épuisement des pâturages.

Parfois le bardiol peut 6tre infesté d'insectes piqueurs : alors les animaux le
désertent la nuitetlematin et n'y reviennentquelorsquelesoleilcommenceàdevenir chaud.
L'herbedu bardiol sembledoncêtre utiliséeen premier lieu pour le cheptel et selon
leséleveurs,cetteherbe~rait"plusgrasseetplussucculente"
pour lesanimaux.
Cette typologie des pâturages par las éleveurs en paturage de Seno et pâturage de
bardiol a été signalée par Nae& (1971) et Barra? (1982). Les 2 auteurs considèrent
cependant que las animaux vont paîtresur las pâturages du séno pendant la saison des pluieset
sur le bardiol pendantlasaisonskhe.
L'exploitation des p8turages est aussi liée à sa distance au campement.En saison des pluies, ce
sont las pâturages aux alentours des rumano qui sontuti1isés.A~ fur et à mesure que la saison
sècheavancera,lesanimauxirontdavantageplusloin.
Au delè dune cartaine distancene permettant plus aux animaux de retourner facilement,

l'éleveur se déplacera pour venir se rapprocher des nouvelles zones de piturage. C'est la
pratique du "skdano" que l'éveleur va poursuivre jusqu'au retour de la prochaine saison des

pluies. Barra1 (1982) signale que le déplacement peut avoir lieu 2 à 3 fois pendant cette
période
Les modalitésdedéplaœmentsont multiples:
- tous les habitantsducampementat
lecheptel vers uneseuledirection,
- une partiedes habitantsdu campement et lecheptelvers uneseuledirection,
- les habitantsdu campementsescindentpour aller dansdesdirectionsdifférentes ; lesunsavec
les petits ruminantsdansleszones

boiséeset lesautresavecles bovins.
Lorsque le déficit fourrager est très éleve, un mouvement de transhumance plus
important est noté. Ces mouvements se font en direction des autres forages et parfois même en
dehors de la zone sylvopastorale. L'ampleur de latranshumancesera fonction de l'importancedu
déficit.
. .

- 6 6 -
A la suite de la saison des pluies 1980, Barra1 (rap. op. cit.) a signale 83 galles
regroupant 750 personnes en dehars de l’aire d’in fluence du forage (figure 3.3 ).
Fl9 3.3 : TRANSHUMANCE EXCEPTIONNELLE DES PEULS
DE TATKI DE FÉVRIER 3 AOUT 1981
BARRA~ 1982
Kodiolel
.
.Atch Bell
Vidou Tiengoll
D
’ Amell
I
b
I;*
Revene
. Kamb
Dodli .
Lou&e Tioli
I
._-._---A
Le déficit fourrager de 1983 et 1984 8 fait que certains éleveurs sont allés jusqu’à
Koungueul (à 225 Km de Tatki) (figure 3.4). Le nombre d’éleveurs par zone de transhumance
est donné eu tablaau 3.15. Nous mnstatons que la presque totalité des mouvements a lieu vers les
zones sud.
Le retour de transhumance mmme dans la phasealler se fera progressivement. Ce qui
feit que l’éleveur revient dans ces cas de mouvements bien après le démarrage de la saison des
pluies.
Les activités agricoles (voir Sème partie) seront davantage compromises pour les
familles dont tous les membres auraient transhumé.

- 67 -
F+g 5.4 a
TRAMUIUYANCE EKCWTIONNELLE DES #W Db TATKI -RE lm :mq
41
ynte Pato
l
I\\
0
, P :
4PKm
JC
I
. Koun&lhoul

- 68 -
Tableau 3.15 : REPARTITION DES ELEVEURS SELON LEUR ZONE DE TRANSHUMANCE EN 1983
ET 1984.
(Selon 1:s déclarations des Eleveurs)
21
5
4
4
4
3
3
2
2
2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
6 3
.
SYNTHESE 3
Les ressources fourragéres de l’aiire pastorale de Tatki se caractérisent par :
- une composition floristique et une biomasse herbacke très variables d’une année k une autre et
selon les endroits ;
- la diminution de la valeur fourragkre des herbacées au fur et à mesure de l’avan& de la
saison &che ;
- une biomasse ligneuse constituée par une bonne partie d’espèces peu ou non appétées (selon la
littérature) ; mais dont certaines ont une très bonne valeur bromatologique ; la pression
animale sur ces espèces ligneuses semble être accrue en période de déficit pluviométrique ;
- une exploitation des parcours selon une typologie bat-dia1 séno ; l’herbe du bardiol étant
considérée par les éleveurs comme meilleure ;
- une exploitation qui se fait en commun avec tous les éleveurs de l’aire (en année de
pluviométrie normale), et d’ailleurs (éleveurs du nord de l’aire le plus souvent et de la
Mauritanie) en année de pluviométrie déficitaire et abandon de la zone en cas de fort déficit avec
transhumance vers le sud.

-69 -
QUATRIEME PRRTIE :
RESSOURCES FORESTIERES

- 70.-
1 _- INTRQDUCTION
Les ressources forestières constituent.
une part très importante des ressources
naturelles c!e l’aire pastorale de Tatki. Les éleveurs ont aussi toujours fait appel à leurs
différentes productions pour satisfaire leurs besoins.
Pendant longtemps, on s’était limité à la connaissance qualitative de ces ressources. Les
modifications écologiques intervenues ces dernières années imposent une meilleure connaissance
tant du point de vue qualitatif et quantitatif que de celui de l’exploitation.
Cette présente partie du rapport comporte la synthèse des données fournies par des auteurs
ayant étudié la zone et complétées par des travaux d’inventaire en février 1986 et d’enquêtes
sur les modes d’exploitation.
Z- Inventaire des ressources forestières
2-l_- tlétha <des et Résultats d’Etudc
2.1-l _- Les différentes espèces ligneuses
En t 953, Ad&’ (in Cirosmaire, 1953) étudiant les pâturages de la zone
sylvopastorale, avait noté, dans le partie allant du forage de Tatki 8u campement de Fété olé, une
présence relativement importante et selon les lieux de B&M&s ~~.+J-QI*, &zw?i@ti~
affhma, Ami-%a ,WB& Baçr~a -/M$i$ et LWefa zfl@/eflsis avec quelques grands
arbres comme Admsmi~ d@&& et &&mw~ biffw et des plantes lianescentes ( Cr&us
q#mFanqhk (Annexe 4 1).
De 197Oa1971, Valenze et Diallo ( 1972) dans le cadre de l’étude des
pâturages du Nord Sénégal, définissent les différents groupements et formations végétales de
même que les zones de parcours de l’aire pastorale de Tatki.
Les esp&es ligneuses notées par ces auteurs sont données a l’annexe 4.2.
Nous constatons :
- la présence relativement importante de Ba/amfe ~~M4z (dominant au niveau de la
plupart des parcours) ;
- &lwmpsblkrea dominant au niveau du P54 ;
- 5~&wzy&w~~en nombre moins important que 5. q@ii mais présent au niveau de
tous les parcours ;
- et une présence essez bonne d’autres espèces comme &~+a -w~&nz@, ihnhvfm
ghfrhusum,, GftwY bfi27/or, Lilmimrpbwa .8&%.2wa, etc.
hipOn ( 1980) note en i 970 au niveau de Fété olé, dans un quadrat de 25 ha
situé dans le groupement à Ba.danit& ~~O&zet &?wMè/I$~ grmlils: parcours a Efiw&
,vflw/cfls!>et ,4&vkqms~waMVrim (Pal > une population de ligneux répartie comme dans le
tableau 4. f .
.

-70 -
l_- INTRODUCTION
Les ressources forestières constituent
une part trés importante des ressources
naturelles de l’aire pastorale de Tatki. Les éleveurs ont aussi toujours fait appel à leurs
différentes productions pour satisfaire leurs besoins.
Pendant longtemps, on s’était limité à le connaissance qualitative de ces ressources. Les
modifications écologiques intervenues ces dernières années imposent une meilleure connaissance
tant du point de vue qualitatif et quantitatif que de celui de l’exploitation.
Cette présente partie du rapport comporte 18 synthèse des données fournies par des auteurs
ayant étudié la zone et complétées par des travaux d’inventaire en février 1986 et d’enquêtes
sur les modes d’exploitation.
2.- Jnventaire dus ressources forestières
2.1.- Mitha Ides et Résultats d’Etude
2.1-l _- Les différentes espèces ligneuses
En 1953, Adam” (in C)rosmaire, 1953) étudiant les p8turages de la zone
sylvopastorale, avait noté, dans la partie allant du forage de Tatki au campement de Féte olé, une

présence relativement importante et selon les lieux de 58/tjnifirr; w@*, G.Xwz@&~
afni=ans! tt&%& ,ZYXJW[ 5QsUà 5zwQX?/&&J et L%ier8 çt?fl&w/eflsA? avec quelques grands
arbres comme A&nsv7n~ù U@IXMB et ZC&-~Z~.IGY ~IWUY et des plantes lianescentes ( I%&w..
@mguhis (Annexe 4 1).
De 1970$97 1 , Valenza et Dia110 ( 1972) dans le cadre de l’ctude des
pâturages du Nord Sénégal, définissent les différents groupements et formations végétales de
même que les zones de parcours de l’aire p8storale de Tatki.
Les espèces ligneuses notées par ces auteurs sont données a l’annexe 4.2.
Nous constatons :
- la presence relativement importante de 58/8wf~ mpijck? (dominant 8u niveau de la
plupart des parcours) ;
- &~Wwysb#~~ dominant au niveau du PS4 ;
- Barc&z~I!~.!C-en nombre moins important que 5. ~~VXXGY mais présent au niveau de
tous les parcours ;
- et une présence assez bonne d’autres espèces comme &&IV %wB$?&?.u$ &mbmfum
ghf~hm~m, G’.‘.ew& bkdwJ i&??mrp/if3 8h%2.~?~, etc.
Poupon ( 1980) note en 1970 au niveau de Fété olé, dans un quadrat de 25 ha
situé dans le groupement à 58f2wifss 8zgflpfibmet Zihmefeldi& gf&& parcours à Lscw&
m&yIefls&et ,4&vLwpus~v/ifohm (Pal > une population de ligneux répartie comme dans le
tableau 4.1.

- 7 1 -
Tableau 4.1 : REPARTITION PAR. ESPECE DES PEUPLEMENTS LIONEUX DE FETE CJLE i Poupon,
1980)
Espikes
Nombre
d'individu /ha
Boscia senegalensis (1)
4 9 1
Guiera senegalensis (1)
235
Balanites aegyptiaca
60
Grewfa bicolor (1)
35
Acacia senegal
16
Comniphora africana
4
Autres
1 Total
I
a47
(l).- Nombre de tiges
Entre 1970 et 1977, cet auteur constate une évolution considérable de la
strate ligneuse.
- &XC~~ .zz+fl~l et I~~~i~?@~w~ i&k~fl~ ont vu leur population dkroître , celle de BY$V~Y
WJ~~I&X a constamment diminue mais dans une moindre mesure.
- A l’oppose, nous trouvons &w& .ÇBJ&~B’HZV~ dont l’implantation après la sécheresse de
1972-73 apparait trés rapide, et dont la population est constituée d’un taux élevée de jeunes
sujets, tout comme Guiera senegalensis qui peu résistant aux conditions d’extrême aridité, a été
décime en 1972, mais s’est de nouveau développa quand les conditions climatiques sont
redevenues plus favorables.
- Enfin le peuplement de 6îzw~~k&w est resté relativement stable au cours de cette période,
sans mortalité, mais 6ussi sans nouvelles pousses.
Le même auteur a constaté que le nombre d’individus augmente quand’on se
dkplaw du sommet de la dune au centre de la depression. B~WC&J .w~/k~l s’installe
abondamment dans tous les milieux ; il en est de même pour &kw .w7@kfl~iI,r E313nik5
~~fk~~ s’installe de préférence sur las dunes et se retrouve rarement dans les dépressions,
,WCI& ,w~/ peu abondant tout au long de la toposequence. Sa distribution varie peu comme l’a
constate sylla ( 1984) à Mbiddi ou son taux de survie est aussi élevé sinon plus sur les dunes
qu'en bas de pente sur les replats. i;i7mm/~~~?f~~/~/~~~~.
pIci5 rare, se rnaintiendrcit mieux oue
les autres espèces sur les sommets et les pentes.
En i 984, au niveau de 6 placeaux choisis le long des pare-feux allant vers
Keur Mor / bra. Widou Tiengoli et Ganine Haoudou, les. relevk de densité de ligneux (Anonyme,
1984) indiquaient 165 à 250 individus 6 5 Km, 75 individus à 2 Km du forage. Les espéces les
plus fréquentes sont ~%25cN .sm~ltnsl;s (50 - 70 X de l’ensemble des relevés) et &lkife.
~~trtii, ( 15 - 30 % j. Le même rapport indique W%I que ces 2 espèces connaissent une
régknération plus !mportante (présence de jeunes individus) en dépit du brou@ intensif , le
nombre d’individu5 morts est faible dans l’ensemble ( !e ma:i;imum est de 3.6 p. I Uo pour BzzL
mqw/ensfs et 5,: po:ur R. 8gyii&a).
En février 1985, nous avons procédii: à un échantillonnage par la méthode de
l’hectare rectangularre (Sharman, Rapport inédit). Le ct!oix des sltes a éto fait comme pourle:
ressources pédologlq~uas et herbackas. N o u s r a p p e l o n s le?rr n o m b r e a u t a b l e a u 4.2 , leur
empkacement est mentionné sur la figure 3.1,

- 7 2 -
Tableau 4.2 : 5lTES D’ECHANTILLONNAOE
DE5 LIWEUh DE L’A1F.E PAYTORALE
DE TATKI
Alb
x
1
G7
x * 1
G8a
X
X
2
3
3
8
1 4
Pour chaque individu, nous avons mesuré selon les cas, le diamétre a 40 cm
si le füt est bien ckge ou 6 la base dans le cas contraire.
Pour les polycaules ou les individus qui poussent sur termitiére, nous avons mesuré la plu5
grasse tige en prenant soin tic dénombrer les autres. Les résultats sont indiqués 4 l’annexe 4.3.
Les individus morts couches ou debout sont chaque fois recensés avec le même proc&$ que les
vivants. Les résultats d’inventaire sont fournis dans l’annexe 4.4.
La densité des ligneux dans la zone est en moyenne de 202 individus/hd.
Trois zones de densité peuvent. $tre dist.ingu&s :
- densitë faible (E)
= 95 individus/ha
- densitë moyenne i El ) = 194 individus/ha
- densité élevée ( E2) = 244 individus/ha.
En comparant ces zones à calles occupkes par les différents types de sols
(voir 1 ère partie), nous nous rendons compte que :
- celles à densit% faible ont un wbstrat sableux à sablo-argileux sur zone de plateau ou somme?
de dune peu accusé ;
- et celles 9 densité élevée ont un substrat sablo-argileux à argileux sur pénéplaine basse avec
bas-fonds ou sablo-argileux d argile-sableux sur pente.
Quelques remarques s’imposent cependanT
* Pal E a un nombre d’individus plus élevé que Pal E 1 mais si on prend en compte le nombre I@
tiges/ha. celui de F’a 1 E 1 est nettement plus élevé (832 contre 287).
+ Ps5 E2 a un nombre d'inuividus faible mais un nombre de t~ger relativements élevé, 305. E:;
plus il est fort probable que ia localité de LodG devenant plus importante. l’exploitation du bol% y
wait plus accentuée

- 73 -
* OPa ET connaît une explosion récente de CW&-~~j,c~r~~?r~~ 98 individus jeunes de 0 - 5 cm
de circonférence) Ce qui indique que le nombre d’individus a subi une augmentation depuis
quelques anntks.
- &XI& >~flwkWs : 62 p. 100 des individus recensés. Les effectifs les plus élevés se notent
dans les zones denses de Pa3, Wa et 08a ( 80 % ). Sa population qui se caractérise partout par un
nombre d’individus jeunes relativement elevé (annexe 4.3) et par une faible mortalite (annexe
4.4.) indique qu’il se maintient parfaitement bien dans les conditions actuellesdu milieu.
- &7/~717~ft7,t~~J/sLa: 2 1 p. 100 des individus rocans& ; le nombre d’individus le plus élevé se
rencontre dans les unités Pal, E2 Pal, E2 Pa3, E2 ATa et E2 A, b, E2 Ps3 et E Ps4. C’est au
niveau des 2 dernières zones qu’il trouve le maximum de développement avec un nombre élevé de
jeunes individus. La mortalité est dans l’ensemble faible sauf en AT b ou elle est tres élevée et
touche même des individus âges. Son développement reste dans l’ensemble satisfaisant mais

moins que celui de B&&sen-/en/?
- cW&r~7&~f~z~f~: 12 p. 100 des individus recenses. On ‘le renwntre surtout au niveau de E
Pal, E2 Paf; et El Ciga. Une bonne partie des individus qui le composent sont des jeunes et le
nombre de morts /ha est peu important. Ce qui nous amène a dire que probablement les
conditions écologiques dans certaines unités sont devenues favorables à son développement.
Certaines espéces comme &&?2fm iz%sFum et fu,bi?f~W iW?~W?ikkfti sont rencontrées
csscnticllcment sur suis gruvillonnaires, et d'autres comme i&pp~j,c fi7in,4nf~7,r;9 et [T&u:
qu~rüxtg+M- sols hydromorphes ou zones basses des sols sabla-argileux 4 argile-sableux.
Les essences comme I?-Fw& bk271!2~~ &hef8 .*~wk17+, ,&G~ 572z&.
WWLW~~~ bITrrw et &/kr~G m.5~31~~19iu7 sont reprksentkes par un nombre d’individus
relativement peu important avec le plus souvent un pourcentage élevé de morts.
2.1.2.- Les productions forestières
Sur la base des données de productivité ligneuse des principales essences de
Fété olé fournies par Poupon ( 19X)), nous avons calculé l’accroissement moyen par individu e?
par an (tsblea?r 4.3).
Tableau 4.3 : ACCROISSEMENT DE LA BIOMASSE DE BOIS (HYPOGEE ET EPGEE) POUR SM
ESPECES LIGNEUSES DE FETE OLE EN 1976 (Poupon, 1980)
Moyenne d'accroisse-
Espèces ligneuses
ment par individu et
par an (Kg)
Grewia bicolor*
3.817
Balanites aegyptiaca
3.13
Comiphora africana
3.075
Acacia senegal
0,575
Guiera senegalensis*
0.153
Boscia senegalensis*
0,096
i
* Il s'agit de tiges.

- 74 -
Le nombre d’individus (ou de tiges) par zones de vkgétation est donné 3u tableau 3.9 et la
détermination de la superficie de chaque zone a été faite comme indiqué pr&xkmment (Voir
production foliaire).
A partir de ces éléments et ceux relatifs è l’accroissement ligneux par
individus, nous avons calculé le productivité des différentes zones de végétation de Tatki (tableau
4.4).
Elle s’élève à 15.234 tonnes pour l’ensemble de l’aire, soit une productivité ligneuse de 2 i 9
Kg /ha.
Tablew 4.4 : PRODUCTIYITE DE BOIS DES DIFFERENTES ZONES DE VEGETATION DE TATKI
(Tonnes de MS)
Guiera
-
1840.7
f
805.2
/
0.1
50.2
;
4.2
1590.8
.i
1257,7
:
616.8
;
82.7
j
1634.9
:
15234,2
La productivité fruitiére e été estimée par le méme auteur à Fété olé. La
répartition de cette productivité entre les différentes espèces est faite dens le tablesu 4.5.
Tableau 4.5 FROCWCTIYITE FRUITIERE DE SIX ESPECES LIGNEUSES DE FETE CLE (Foupon,
f rso>.
Espkes ligneuses
Productivite fruitiere
moyenne (Kg/ind.)
Balanites aegyptiaca
0,125
Comiphora africana
0.125
Grewia bicoloP
0,106
Acacia senegal
0.075
Guiera senegalensis"
0,012
Boscia senegalensis*
0.0046
* Il s'agit de tiges.

- 74 -
Le nombre d'individus (ou de tiges) par zones de v@ation est donne au tableau 3.9 et la
détermination de la superficie de chaque zone a été faite comme indique précédemment (Voir
production foliaire).
A partir de ces éléments et ceux relatifs a l'accroissement ligneux par
individus, nous avons calculé la productivité des différentes zones de végétation de Tatki (tableau
4.4).
Elle s'élève à 15.234 tonnes pour l'ensemble de l'aire, soit une productivitë ligneuse de 219
Kg /ha.
Tableau 4.4:PRODUCTIVITE DE BOIS DESDIFFERENTESZONES DE VEGETATION DE TATKI
(TonnesdeMS)
Guiera
.. TOTAUX
438.3
562.4
3637.2
690.3
1840,7
805,2
50,2
;
J
1590.8
i
1257,7
;I
616,8
j
82,7
j
1634,9
i’
15234,Z
Ii
La productivité fruitiére a éte es?imée par le même auteur à Fété olé. La
répartition decette productivitéentre lea différentes espècesest faitedans le !ableau 4.5.
Tableau 4.5 FRODUCTIVITE FRUITIERE DE SIX ESPECES LIGNEUSES DE FETE OLE (Foupon,
--- -
Espkes ligneuses
Productivite fruitike
moyenne (Kg/ind.)
Balanites aegyptiaca
0,125
Comniphora africana
0,125
Grewia bicolo#
0,106
Acacfa senegal
0,075
Guiera senegalensis"
0,012
Boscia senegalensis*
0,0046
* Il s'agit de tiges.

- 75 -
Le même procék que pour la production annuelle foliaire et de bois nous a permis d'estimer
celle des fruits (tableau 4.6). Elle est de 610 tonnes pour l'ensemble de l'aire, soit
8,8 Kg: ide
MS/ha.
Tableau 4.6 :PRODUCTIVITE FRUITIERE DES DIFFERENTESZONES DE VEGETATION DE TATKI
(Tonnesdei%)
Nous n'avons pas donné d'indications sur les autres productions (produits médecinaux,
production pour konomie domestique, teinture, tannerie, cordages, cure-dents, huile, gomme
arabique, etc.) dont l'utilisation a été signalée par les habitants de Tatki. Leur estimation, en
dehors des difficultés signalées précédemment, est liée au manque d'autres alternatives plus
appropriées,ycomprislesmatièresimportÉkes.
z-2.- DISGUSSIONS
Les groupements ligneux de Tatki ont beaucoup évoluédepuis l'inventaire de Valenza
et Dia110 ( 1972). Poupon en 1980 a déjà signalé ce fait au niveau de Feté olé.
L'approche que nous avons utilisk? pour voir cette évoiution semble assez pratique
mais insuffisante pour la caractérisation complfite des différents groupements végtaux. Il serait
cependant nécessaire ultérieurement de procéder à une redéfinition plus précise de ces
groupements v&&ux en s’appuyant sur des photos aériennes ou images satellites récentes.

- 7 6 -
La détermination de la productivité for&tière en zone sahélienne est rendue difficile
notammentper :
- l’hétérogénéitédes peuplements ligneux et desindividusau sein d’un même peuplement,
- et les grandes variations des facteurs écologiques et anthropiques : 18 pluviométrie, les
éléments de relief, l’intensité des prélevements par les hommes, le cheptel, les oiseaux et les
insectes, etc...
Pour cette raison et pour d’autres (moyens limités notamment), nousavons basé noschiffres de
productivité sur ceux de Poupon (1980). II faudra donc les réajuster en tenant compte des
espècescomme IZ~/M,,~~i~~f~~~ppour laquellenous nedisposons pasdedonnées.
3. EXPLOITATION DES RESSOURCES FORESTIERES
3-l_- Droit d’usage et statut juridique
En 1957, Orosmaire rapportait qua dans la zone sylvopestorale “La végétation
arborée pouvait faire l’objet de datation, d’attribution à certaines collectivités par le pouvoir
civil et à titre de souveraineté”. Ainsi les Laobés, utilisateurs de certains bois pour la
fabrication des outils et des ustensiles ménagers, pouvaient sa prévaloir de tels privilèges. De
même une fraction maure, en vertu dune donation politique de l’époque pouvait récolter la
gommed8nstel secteur.
Cesdroitsspéciaux s’étendaientsurdeszonesd’influenceinterférantplusou moinset
recouvrantparfoisles “ouroums”.
Vers lesannées 1950,dans lesoucidepréserver lessolsdu NordSénégalet dene pas
compromettre la pérennitédela couverture ligneuse, lesautorités administratives delimiteront
deszones réservéesen prioritéaux spéculations pastorales. Danscas réservessylvopastorales,
les collectivités d’éleveurs résidents conservent le droit de pratiquer leurs cultures vivrières
et d’établir leurs cases ; cependant l’implantation de nouveaux arrivants doit se faire après
enquêteset autorisation écritedu Service Forestier. Ainsi la forêt classée dessix forages cr&e
en 1952etla réservesylvopastoraledeSagobéen
1955 placeront dans I’airepastoraledeTatki,
respectivement 26.000 ha et ZO.ooO hasouscestatut de classement forestier (figure 4.1).
Actuellement, aucun droit d’usage des ressources forestières n’a été signelé par les
habitants de Tatki et aucune différence d’exploitation n’a été constatée entre les zones sous
classement forestier et le reste.
Selon leséleveurs!ce aquoi ilss’opposent,c’est le fait qu’un étranger vienne couper-
desarbres àtitede leur lieu d’habitation. Lagestion des ressources forestières par leséleveurs
selimitedoncaleur environnement immédiat.

-77 ,-
Fig 4 . 1 : L E S Z O N E S D E C L A S S E M E N T F O R E S T I E R D E L ’ A I R E P A S T O R A L E D E T A T K I
(ICN. 1954)
3.2. - Résultats d’enquètes
Les données sur l'exploitation des ressources forestières ont été collectées lors
d'enquêtes de type informel entre la période de novembre 1985 à juillet 1986 au niveau des
wmpementsvisitksetdu marche hebdomedairedeTatk.i.
Les résultats sur l'utilisation des différentes espkes ligneuses par les habitants de l'aire
sontmentionnésautableau 4.7.
Tabieau4.7:UTILI~~TIONDESDIFFERENTESESPECESLIQNEUSESDETATKI(SELON
NOS
RESULTATSD'ENQUETESDENOVEMBRE 85AJUILLET 86)
mauritiania
Bois de chauffe
+
Bois d'oeuvre
+
?
-
-
Bois de construction
+
+
+
+
4
t
t
Charbon de bois
t
+
-
Fruits
tt
t
t
t+
+ utilise
- non utilise

- 77 ‘-
Flg 4.1 : LES ZONES DE CLASSEMENT FORESTIER DE L’AIRE PASTORALE DE TATKI
(ICN, 1954)
L--w- ------ \\ \\+-- #-- ‘\\
\\/‘\\ \\\\II\\\\\\\\)
3-Z.- Résultats d’enquêtes
Les données sur l'exploitation des ressources forestières ont été collecGe5 lors
d'enquêtes de type informel entre la période de novembre 1985 à juillet 1986 au niveau des
campementsvisitésetdu marchi: hebdomadairede Tatki.
Les résultats sur l'utilisation des différentes esp&es ligneuses per les habitants de l'aire
.sontmentionn&autableau 4.7.
Tableau 4.7: UTILlS4TION DE5 DIFFERENTES ESPECESLIONEUSES DE TATKI (SELON NOS
RESULTATSD'ENQUETESDENOYEMBRE
85AJUILLET 86)
Bois de chauffe
+
t
+
Bois d'oeuvre
t
1
t
Bois de construction
t
t
t
t
t
t
t
Charbon de bois
t
t
Fruits
tt
t
t
+t
+ utilise
- non utilise

- 78 -
Le bois de chauffe le plus utilise est celui de &wS&tiJ@fet de Ps/sn/‘~~~~f&z:i~; celui de
& meJanu~yJon très dur à couper l’est moins tandis que le bois de B. zwJen&ne l’est
qu’exceptionnellement du fait qu’i 1 fume.
Le bois est ramassé aux alentours des campements par les femmes. Il sert à la cuisson des
aliments et à Chauffer les cases en periode de froid.
Le feu est fait 8 mëme le sol. Parfois en période de vent fort, on met quelque chose autour.
Le bois d’oeuvre le plus utilise est celui de ,~J~~~~~~~~~~~~~~pour les mortiers, ustensiles de
cuisine et banquettes ; les pilons sont faits de bois de L? -vylc7fM&
Les cases de saison sèche, plus legères sont faites avec ~W~~S~~~QYJWV~ et &J~~?-y~z~r~rti
. Riawtis~~J~~~ peut etre utilisé en cas de rarëfection des autres espéces.
Piot et Ditiité ( 1983) indiquent qu’il faut 3 stéres de bois pour faire une case peu1 en zone du
Fer 10.
La durée de ces cases d’hivernage est fonction de son entretien. Chaque année, la chaume est
reprise telle est constituée de différentes espèces gramin&-mes ii port filiforme : Lcra;rrncf~~
fremuls, L!hœne~ëJdi~grd?is, Afl;rfi~muf~~iJl,Cetc... > mais l’armature peut durer 10 ans et
même plus (Ha@ Diallo, 1986).
Les enclos des animaux et les clôtures des champs et des habitations sont faites la plupart
des cas de branches de GMwzw~J~ffsjset de B~J~~ifix;~pf~~ D’autres essences peuvent
6tre utilisées notamment pour la clôture des champs. Les mesures que nous avons faites
indiquent qu’il faut approximativement 38 Kgs de bois de G~ew& hisI/L7 pour enclore une
longueur de 1 m.
Un seul exploitant de charbon de bois a eté recense dans la zone. Celui-ci ne le fait d’ailleurs
qu’occasionnellement et ses principaux clients sont des fonctionnaires résidant au forage ou de
passage. La pratique du charbonnage est consid&%e comme une activite des gens castes.
L’exploitation des fruits se limite à ceux de B8J8niksagpfi~t Li+Ws m8urifi8na; ce
sont les femmes et les enfants qui vont les ramasser et les vendre au marché hebdomadaire de
Tatki (le contenu d’un pot de tomate de 2 Kg est vendu 50 - 75 ou 125F selon la période).
Ls fruits de B. s,%yJe/w&sont mat-@ essentiellement en période de disette. Aucune vente
n’a été signalée. La consommation de fruits de Riobab ( &@~wo~Y~J~B?&) a été aussi signalée.
Les drupes de S&wzwj+~b~W~ sont recherchées uniquement par les enfants qui les mangent.

- 7 9 -
SYNTHESE 4
La végétation ligneuse a beaucoup évolué depuis quelques années sous l‘effet conjugué du climat
du sol et de l’exploitation. Le nombre d’individus à l’hectare est en moyenne de 202 ; 3 espèces
mnstituent les 95 p. 100 :
- Bivch .~~/svsI~. ......................
62 18 ,
- Behnifm egpfikîf ......................
2 1 X ,
- &offDpl;cprmT8.,
........................
1 2 %
La productivité ligneuse de bois est estimée à 2 19 Kg/ha et celle de fruits à 8,8 Kg/Ms/ha.
L’estimation des autres productions (produits pour médecine et économie familiale) n’a pas pu
%re faite.
Contrairement aux temps anciens, aucun droit d’usage de ces productions n’a été signalé.
Cependant un souci de sauvegarde de l’environnement immédiat demeure.
Parmi les espèces les plus rëpandues, seul B. dt7;7pft très exploité ; P. .wflwIefl~~$ et C
,w~z~-~ne le sont que três peu. Nous assistons donc à une diminution des esp’eces les plus
couramment utilisées par les populations de Tatki.

l3NQUlEME PARTIE :
RESSOURCES A6RICOLES

- 811-
l_- INTRODUCTION
L'agriculture a été toujours une activité secondaire dans la zone sylvopastorale. Elle a
cependantdetouttempspermis
uneproductiondemil quedesachatsauprèsdes
boutiquesou lors
des transhumanceswmpléteient.
Avec lessécheressesdecesdernièresannèes,
toutes les ressources
naturelles de la zoneont
baissé. L'agriculture n'a pasétéépargnée Ledébuf des pluiestrouveleséleveursle plussouvent
trés\\oinducempementetau momentde leur retour,lapériodedesemisest&japassée.
Une production maraîchèreirriguéeaétéinitiée
;elle restecependanttrès limitée.
Latraditionnelleculture du Walo,gênée par les aménagementsau niveau du Fleuve SSgal
et à cause des mouvements de transhumance qui ont surtout lieu vers le sud, n'est exercée
meintenantque par de reres persunnes.
Nous traitons danscette presente partiedeces différentséléments du systèmeagropastoral.
2.- INVENTAIRE DES RESSOURCES AORICOLES
2-l.- L’egriculture Saus pluies
2.1_ 1 _- Les superficies emblavhs
Le tableau 5.1 donne par localité la superficie emblavée pendant la saison
des pluies 1986. Nous avons aussi indiqué sur le même tableau le nombre de champs et les
aspocescu1tivéas.
Le rapport superficie cultivée/superficie
de l'aire est égal iI 0,002 pour
100 (pour 19 localités sur 31). En le comparant au même rapport pour le département de
Podor,Z pour lOO(Anonyme, 19841,on se rendcomptequ'ilesttrèsfaible. Eneffet,bewoup
d'éleveurs ont déclaré être revenusde transhumance assez tard ;donc ils n'ont pas pu cultiver
leur champ.
Les plus grandes superficies emblavées se situent aux alentours de Tatki,
Soucoundou Séno, Dounoubé et Lodé. Ces localités ont certes des populations élevées si on les
compareaux autres mais il s'agit plutôtd'unetranshumance moins importante.
2.1.2.- Les espèces cultivées
l.- Le mil : nQusavons rencontré 3 variétés : le fele, lesanio et le souna. Cette dernieredu fait
de son cycle végétatif très court (60 à 50jours) est plus cultive!On la rencontre au niveau de
tousleschamps.
2.- Le beref : c'est une cucurbitaceae avec des fruits de forme variable ovoïde, oblongue ou
suborbiculeire, à peau marbree ou vert foncée, contenant une pulpe blanche ou rosée dans
laquelle sont noyés, des pépins. Le fruit peut atteindre 12 à 25 cm de long et 10 à 15 cm de
large.
Son cyclevégetatifest trèscourt et il produit beaucoup de fruits. Se cultureest très répandue.

- 82 -
TABLEAU 5.1 : LES ZONES CULTIVEES DANS L'AIRE PASTORALE DE TATKI EN 1986
-
t
Surface*
LocalitC
Cultiv(a8
Nombre de
Nombre de
'0~ de cl6tkre utilfrd
en ha
champ8
propri&irca
Espècer cultiv6cs
ASDE KODIOLE
-
-
BELEL
2
2
2
B&ref - ni6bC - petit mil
Bala - Ca10 - mevia
BELEL AGABE
2
2
2
Mil - b&ef - niéb6
BFXJZL KODIOLB
L5
1
1
Nlkbd- béref-mil-arachide
Bala - Grywia - Boscia
BELEL NDIAUDY
3,5
2
2
Petit mil - béref - ni4b6
Bah - Grewia - 908cia
BOUMDDI
5,75
6
7
Niebd - petit mil - bkef
Bala - Boscia - Grewia
BOUMODIIETIANB
DEGOU
TADIE
DIAMDIAYRE
5,5
3
7
Petit mil - bdref - niéb&
Bala - Grcwia - Borcfs
DIAKfTE KADIOLE
DIAKDEKOYLE
085
1
1
Ml1 - ni4b6 - bkef
-
DIARDE MIOYEL
5
5
5
Nikbé - b6ref - afl
Crewia - Cala
DOUNOUBE
33
20
21
Béref - arachide - souna
Boscia - Bala - Crewia
Acacia torilia
Bala-Grewia-Calo-Boccia
Bala - ,Grewia - Borcia
Bcacia - Grewia - )Isla
fils de fer barbelé
Boscia-Grswia- qla- Cal0
Grewia - Borcia - Bala
Bala - BO~C~A -Calo- Çwwia
TATKI
21
17
l.3
Bdrcf-ni&bd-ni1 t8oun.s
Bala - Borcia -OrewLa-
Calo -.lilidtc&r barbelé
.
THIOUKOUNCUBL
xl,20
10
13
NiCI - bkef-mil-gros mil
Bala- Calo-Cretia- Booscia
t .
AL0
a,62
ll
[ 11
Béref - niebC - mil
Bala - Borck- Qrcwia
FEE WUNDOU
I
1
'

- 8 3 -
3.- Le niébé:Son cycleestcourt (75jours)et ses besoins eneaux limités. Ilnedemande pasde
travaux de sol, exige peu de soins et souffre peu de la concurrence des autres cultures.
En
dehors des varié& locales, lac85 une variété trés hâtive introduiteen 1985 au Sént$gal aété
rencontréedanscertainschamps.
Les autres espèces cultivées mais en petite quantité sont : l'arachide
(Ara93bypiq+2) le bissap (HhW2xssah,x3fif~) et le Koré (L@flrrfa shmrh..?
Cette dernière est une plante lianescente rencontrée dans certains
campements. Son fruitestune gourdevariable de forme dont la grandeur varie de 10 8 60 cm ou
davantage. Il est coupé dans le sens de la longueur en 2 parties plus ou moins égales, vidé et
séché. II donneainsidessortesdegrandescuilléres.
Z-1.3.- Les techniques culturales
L'hilaire est l'outil communément utilisé pour les travaux des champs. La
traction animaleà l'aided'ânesoudechevaux estcependantassez ripandue.
Les semis ont lieu après les premières pluies mais parfois à sec. La
stratégie de certaines personnes consiste à semer une partie du champ è sec et l'autre apriss la
pluie.
Lesdifférentes espècessignaléessont semées en assuciation ou sur parcelles
séparéesau niveauduchamp.
Lorsque les semis ont germé, on procède à un premier sarcla-bina@ avec
l'hilaire ou la charrue. Le deuxième se fera avec l'hilaire pour mieux remuer le sol à
&é des
plantules.
2.1.4-- Les facteurs de production
a.- Lechamp :&I débit de l'application de la réforme administrativeetterritoriale, l'utilisation
d'une terre pour la culture n'est.l'objet d'aucune demande. Les gens s'opposeraient cependant à
l'installation d'un nouveau champ par un étranger à c5té de leur campement pour éviter les
conflitsqui peuventnaîtreencasdedégâtsdansleur
champ par lesanimaux.
Le champ est systématiquement clos. Le plus souvent avec du bois de P&vJ~~'~ qpfr&z~,
I>~~V& ~&.v& et &hfrapW Pp002-a.On rencontre de plus en plus des tiges de Boscia
senegalensisavecladiminutiondesautresessences.
Les champs familiaux sont dans l'ensemble situés à proximité du campement. Parfois ils sont
côteàcôte formant ainsi devastesétendues (Leryel, Diamdiayré par exemple).
Nousavonscependant rencontré un éleveur quiestallécultiver loin deson lieu d'habitation,sur
l'emplacement d'un &dano ancien parceque l'endroit était richeen matiéres organiques.
Quelques habitants de Tatki, Yilo et de Fété leob6 ont eussi cultivé dans une des parcelles du
projet senegalo-allemandde reboisement.
Pour l'implantation des champs, aucune préférence n'a été notée. Cependant à Nbiddi, les
éleveursen réaction audirficit pluviométriqw dece.çderniéresannées,cultiventdavantagedans
le bas-fonds (Touré, 1987).

-84 -
b.- Les semences : l!'éleveur garde ses semences en année de bonne production. Dans le cas
contraire,ilen achèteau niveau du marchédeTatkiau Walolorsdeses déplacements.
Ni l'util isation d'engrais ni celle de fongicides n'ont été déclarées.
c.- Le travail : les grands travaux champêtres sont exécutes par les hommes aides par les
enfants. (Construction ou réfection des clôtures, semis, labour). Certaines femmes s'adonnent
à
laculturede petitschampsdaniébéou bissap.
Tous les habitants du campement participent à la récolte: les hommes pour
couper le mil,les enfants pour letransportdes berefs ou du mil jusqu'au lieu de rassemblement
dans le champ et les femmes pour la cueillette des gousses de niébé, l'extraction des graines de
berefet le transport.
Lestempsdetravaux sont largement influencés par la transhumance (figure
5.1). Certains éleveurssont aussi obligés pour ne pas manquer le début de l'hivernage, de payer
unemain-d'oeuvrepourlespremierstravaux.
Ils attendront aussi la récolte avant de partir avec les animaux en
transhumance.
Fig 5 . 1 : CALENDRIER AGROPASTORAL DANS L’AIRE PASTORALE DE TATKI
1
I
/
l
I
!
i
!
/
I
/

-85 -
2.1.5.- Les ennemis des cultures
Les principaux ennemis des cultures sont les tinke (criquets), les tioli
(0iseaux)etles troupeaux.
L'ampleur des déçats causes par ces différents prédateurs n'a pas
i%
déterminécMais pour le cas das criquets, si on se refere è Poupon (1982) qui rapportait que
toute la feuillaison de BBIBn&sag~f~~ en 1975 a 136 détruite par ces insectes,on se rend
comptequ'elle peutêtretrès importante.
Pour lutter contre les oiseaux, l'éleveur et/ou sa famille sont obliges de
passer le jour dans le champ une fois que le mil arrive à maturité. 11 utilisa divers artifices
pour les éloigner.
Aucunestratégielocalede luttecontrelescriquets
n'aétésignalée.
C'est pour éviter les dégats occasionnés par les animaux que l'éleveur renforcechaque année la
clôture deson champ qui est le plussouvent àtitédeson campement. Il n'estpascependantrere
qu'un traupaau rentre dans un champ. Si le propriétaire ast identifié, il doit payer las &gâts
causés par sesanimaux. Mais au cas où le propriétairedu champ aessayé desevenger sur les
animaux jusqu'à les blesser ou lestuer,I'effeireest portéedevant les notablesdu "forage". Une
estimation cias dégatsest faite de part et d'autre et celui qui a subi le plus dedommages doit être
payé par l'autre.
x2.- L’egriculture au Walo
Il s'agit d'une pratique assez ancienne qui consistait pour une partie des éleveurs
peul, les Walwalbé(par opposition aux Dieurdieurbés),detranshumer
en saison sèche vers la
vallée du Fleuve S&-&gai. Là, ils faisaient une culture de décrue cia sorgho qu'ils récoltaient eu
mois d'avril (Barrai, 1982).
Cartainséleveursdelazoneontdéclaréavoir
maintenu leur champcla Walo; Ils y font
de la culture de riz. Nous en avons recensé 4 sur 71 personnes enquêtées ( 1 à Fété-olé. 1 à
SouwundouSéno, 1 àFété-Laobéet 1 àTatki).
Au niveau du forage de Tatki, le projet sénégalo-allemand
de reboisement a initié un
programme de production maraîchère. L'eau a étt? conduite dans une parcelle cloturée. Un
technicien horticoleyaétéeffectéau début puis mutéeu niveau d'un autre forage
Actuellement, c'est l'agent technique des Eaux et Forets responsable de la station de Tatki qui
assure l'encadrement.
Les détenteurs de sous parcelles sont des habitants de Tatki (hommes et femmes) et
ils font leculture des oignons et deschoux.
Au niveau de Lodé, la mission catholique acree en 1984 un jardin potager au profit
des femmes de la localité. L'envergure de cette opération a été moindre. Elleaété cependant
trés
appréciée par les populations. Comme au forage de Ta!ki,ony cultivedes choux et des oignons

- 86 -
3.- EXPLOITATION DES RESSOURCES AORICOLES
Quelles proviennent des cultures sous pluies du Walo ou du maralchage, les ressources
agricolessont essentiellement l'objet d'une autoconsommation.
Le mil,une foisà maturit~,~tcoupéetst~kédansdesgreniersimplantësdanslechamp ou
dans des sacs qui sont gardés au campement. Il représentela basa de l'alimentation de la famille
peul.
La consommation moyenne quotidienne de mil est évaluée à 400 grammes par personne
(Santoir, 1982)soit 146Kg par année.
La production locale est le plus souvent insuffisante et il faut se ravitailler aupres des
boutiques,du marchéhebdomadaireou lorsdes&placements.
Le niébé: llestconsomméavecle mil ou le riz.
Le béraf : La pulpe est consomméa tout juste après la récolte. Les graines
sont
récupérëes,&ch& puis pil&sselon les besoins delafamille.Cettefarine seraconsommëesous
formedecouscous.
SYNTHESE 5
Les ressources agricolesde lazonede Tatki proviennent des cultures sous pluies,du Waloetdu
maraîchage.
L'agriculture sous pluies est la plus importante, et elle est pratiquée au niveau de tous les
campements. Pendant la saison des pluies 1986, 157 haontétéemblavés, les espècescultivées
sont le mil, le niébé, le béref, un peu d'arachideetdu bissap. L'hilaire est l'outil le plus utilise
mais la traction animale est parfois rencontrée. Les semis se font à sec mais le plus souvent
après pluies. La fumure est pratiquée en déplaçant le champ ou en permettant aux animaux d'y
entrer. Lessemencessontgardéesou
acquises individuellement.
Las ennemis des cultures sont las criquets et les oiseaux. Les troupeaux peuvent parfois
occasionnerdesdégâts.
Lesculturestraditionnelles du Walosont peu pratiquées et le maraîchage initiétautrécemment
n'autorise qu'une faible production dechoux et d'oignon?
La production
agricoleinsuffisantelaplupartdutempsestautoconsommÉe

SIUIEME PARTIE’ :
RESSOURCES ANIMALES

-88 -
I.- INTRODUCTION
Les ressources animales de j'aire pastorale de Tatki sont representéës essentiellement par
le cheptel domestique (bovins, petits ruminants, équins, asins et camélins) ; la faune sauvage
est dominée par des petits rongeursetdiversoiseaux.
Ces ressources animales connaissent une grande variabilité en fonction de la productivité
primaire. Elles représentent la principale source de revenus de l'éleveur (monétaire et
autoconsommation). Ses autres fonctions (sociale et de caisse d'épargne) limitent toutefois son
exploitation.
Nous présentons
ci-après ces différents aspects sur les ressources animales
2.- L’effectif du cheptel
Xl_- Méthode d’iitude
Différentes méthodes de recensement du cheptel ont été utilisees dans la zone sylvo
pastorale.
Le comptage au forage (annexe 6. 1)
: Il consiste à choisir des points d'observation
permettant de bien observer en différents axes d'arrivée des troupeaux au forage et à compter
les animaux au fur et a mesure qu'ils arrivent. Pour le cas de Tatki où les animaux viennent
pour la plupart s'abreuver une fois touslesdeux jours, le comptagedevraavoir lieu pendant 2
joursde suite. Ce procédeaété utilisé par Meyer ( 1980).
Le comptage permet d'avoir des résultats pour l'effectif global du cheptel présent
danslazone mais nedonned'indications ni sur son appartenance ni sur sacomposition.
Enquêtes auprès des éleveurs (annexe 6.2) : ciette méthode consiste a visiter les
campements d'éleveurs et à recenser les animaux. Elle se fait presque toujours en même temps
quedesenquêtes sur d'autres paramètres. Ce pro&& dedénombrementa été utilise par Fayolle
( 19741 dans la zone sylvo pastorale.
Les vols systématiques de reconnaissance (annexe 6.3) : cette technique fait appel
a
l'utilisation d'un petit avion volant à basse altitude. Elle a eté utilisée par le projet "Ecosystèmes
pastoraux sahéliens" (Sherman, 1982) dans la zone du Ferlo nord. Elle présente cependant les
mêmes limitesquele comptage.
Les chiffres de vaccination : a\\l'issue de la campagne annuelle de vaccination, les
effectifs de bovins présentés sont inscrits dans un cahier qui comporte la répartition par
catégories d'animaux (vaches, taureaux, bovins, jeunes de -6 ens et de +6 ans), le nom de
l'éleveur et de celui de son campement d'hivernage. Cette méthode d'estimation du cheptel a
éte
utiliséedansceprésentrapport
Tous les éleveurs de l'aire n'ont pas vacciné leurs animaux au niveau du centre de
Tatki, nousavons doncconsulté les effectifsdes autres centres de lazone. Une foisque nous avons
obtenu tous les noms d'éleveurs de l'aire, nous avons
proceilé par enquête afin de distinguer les
résidentsetlestranshumants. Nous avons par la mêmeoccasion rattaché chaquenom d'éleveur a
son campementd'hivernagequidanscertainscas n'était pas precisé.

-89 -
Ces chiffres de vaccination étant plus faibles que les effectifs
r~%ls des troupeaux,
nousavonsjugé nécessairede lescorriger
Nous sommes partis de l'hypothése que les effectifs des vaches vaccinees se
rapprochent le plusdelaréalité.
En effet, les enquêtes que nous avons menew auprès des éleveurs et des agents du
Servicedel'ElewgedeThillé
Boubacar et deTatki, leconfirment. Ils indiquent quececiest dû au
fait que cette catégorie d'animaux est mieux suivie ; les vaches rejoignent lescampements tous
lessoirset elles sont plus maniables.
A partir deces éléments sur les effectifs des vaches, nous avons tente de trouver lez
effectifs des autres catégories par l'utilisation des compositions moyennes des troupeaux. Les
données utilisées pour les raisons que nous avons évoquéés plus loin( paragraphe 3.1.) sont
celles de Fayolle et Collab. ( 1974). Ces éléments nous ont permis de connaître, à partir des
effectifs réelsc!esvachee,ceux du troupeau de l'airede polarisation du forage.
Pour l'estimation desautres espèces (petits ruminants,camelins, asins),nous nous
sommes baséssur les rapportseffectifsbovin/effectifsdechaqueespèce.
Nouslavons
pro&& par enquêtes auprès des éleveurs et completë nos données par celles fournies par la
littérature.
2.2.- Résultats
2.2-l.- Les effectifs de bovins
Le tableau 6.1 indique par catégorie les effectifs vaccines et réels des
différentes localités de l'aire pastorale de 1978/79 à 1985/86. L'évolution des effectifs totaux
est représentée par la figure 6.1.
Tableeu6,l:EFFECTIFSDE BOVINSDETATKI PE 1578/1979A 1985/1986
197a11979
197911980
1980/1981
19a1/19az
1 9 8 2 1 1 9 8 3
1983/1984
19a4/1985
1 9 8 5 1 1 9 8 6
Hoy.XVE
Taureaux
428
5 1 0
5 6 2
6 2 4
8 2 4
177
387
4 6 5
(148)
(755)
(945)
(1 085)
(1 oa))
6%
(zla)
(562)
(617)
fiaoeufs
6 8 5
a17
z>
9 9 8
1 3 1 9
3 3 5
2 8 4
(595)
(1106)
(1
(1 102)
(1 482)
(344)
(178)
&
(8%
"*Ch‘3
3 768
4 492
(4 w>
5 490
7 254
le41
1 5 6 0
3 382
4092
(3 768)
(4 492)
(5 490
(7 254)
(1 841)
(1560)
(3 382)
(4 092)
J e u n e s
3 683
4 390
4 a35
5 365
7 089
1 799
1 5 2 4
3 la5
3 999
(1 353)
(2 642)
(3 064)
(2 401)
(5 070)
(1 633)
(804)
(2 067)
(2 379)
n7r*ox
8 564
10 209
11 245
12 477
16 486
4 la4
3 545
7 686
(5 864)
(9 053)
uoo45)
(10 078)
(14 806)
(4 042)
(2 71)
(6 967.P
t: E,

-90 ,-
EffeCtlf
Flg 6.1: VARtAlION DES EFFECTIFS RÉEU ET
b
VACCIN& ;1 TATKI W 1978-1979 3 1985.19811
16 ooo-
14000-
1 2 0 0 0 -
/
. .
1 0 0 0 0 -
. / o
-
o
/
0
. /
6000-
.
6 0 0 0 -
/
0
4 0 0 0 -
aL.
\\
~
0
2000-
8
mm* t
1978 - 79~1979-80’1980-81~1981-82’1982-83~1983-84~1984-85~1985-86~
.
. Effxtlfs reels
0
o Effectifs VaCCInés
L ’ e f f e c t i f m o y e n a n n u e l d e b o v i n s vaccinés à Tatk.1 est d e 7.900
correspondant .j un effectif réel de 9.300. Nous constatons une augmentation des effectifs de
1978/79 é 1382/83 (en moyenne 15 %>. Aprés, une tendance & la bake va 66-e notée : 75 %
entre KV83 et 831’84 et 15 % entre 83/84 et 84/85. En 1985/86, une auqrtentation
de 54
W par rapport à 84/85 est de nouveau enregistrée
\\
Les fortes diminutions d’effectifs sont en grande part.ie imputables au départ
en transhumance et l’augmentation brusque de ?985iS6 a un retour d-s kleviwrs dans leurs
campements d’h:vernage.

-91 -
Sur les 8 années de relevés de chiffres de vaccination (annexe 6.4) nous
nous rendons compte que les effectifs d’un éleveur peuvent varier dans de larges proportions en
baisse ou en hausse. Il s’agit selon les déclarationc enregistrée-
- de scission ou de rassemblement de troupeaux pour diverses raiwns,
- d’achat d’animaux pour la vente ou comme géniteurs,
- des mortalitÉs suite aux effets de la &cheresse.
Nous avons indiqué au tableau 6.2 les effectifs de cheptel vaccinés et r-k& ti
Tatki de 1978/79 à 1985/86 selon les différentes localités. L’observation de ce tableau et le
calcul de la moyenne des effectifs rééls pendant ces 8 années ont permis le classement de ce:,
campements selon l’importance de leur effectif bovin :
* localité à effectif trés élevé (750 et plus) :
- Diard6 - Dounoubé - Tatki - Thioukougueul ;
* localité à effectif élevé (500 6 750) :
- Boumodi - Feté Laobé - Soucoundou Séno - Y ilo ;
* localité à effectif faible ou nul (250 et moins) :
- le reste des campements.
Le rapport bovin/nombre d’habitants par localité mentionné sur le meme tableau permet de
classer les kalités selon l’importance du nombre de bovins/habitattt :
* 6 bovins!habitant et plus :
- Eoumodi - Dounoube et Thioukougueul I
* 4 6 b bovins/habitant :
- Fëté doundou - ï%t.tl: laobé - Fété olé - :loucctundou %no ;
* 2 à 4 bovins/habitant :
- Asde Kodiolé - Belel - Beiel Agabé - Diam diayré - Diardé - Fété ery - Hamed doulo - Tatki
* moins de 2 bovins/habitant :
- Le reste des campements.
2.2.2.- Les effectifs des autres espèces
Le rapport effectif bovin/effec?if des autres esp&ces animales est. mentionné
au tableau 6.3.
Les réi;ultats de nos enquêtes auprès des éleveurs et nos obwvations au
niveau du forage indiquent que les effectifs de petits ruminants représentent au moins L foi:
celui des bovins. Ce même rapport se retrouve entre les ovins et les caprins.
En effet il n’est pas rai-e & rencontrer des localités sans M+in ~F~xJI-I~~~~
par exempie) comme au niveau d’un campement, on peut voir des éleveurs qu! n’ont que de:,
petits ruminants

- 92 -
TABLEAU h. 2 : EFFECTIFS DE CHEPTEL BOVIN DES DIFFERENTES LOCALITES
DE TATKI DE 1970/79 A 1985/86
c v a c c i n a t i o n d u s e r v i c e d é p a r t e m e n t a l d e l’llcvage
%h#3:,è
1978179 1979/80 19f!O/81 1981/82 1982/83 1983h34 1984m 1985/86' yy; lh
BELEL KODIOLE
I -
I
-I- I
- l - l - l - l - l - I-1
TA7.W
6 2 7
1 0 4 5
9 3 4
1 5 3 6
1 6 2 7
9 7 5
2 1 4
a 2 5
(481)
(944)
(875)
(1162) (1345)
(958)
(171)
(775P
972,9
124
l'HIOUKOUtGUEL
1 7 1 6
9 7 3
1 3 5 2
1 2 2 5
2 0 9 5
d%
1 4 1
7 3 9
m97)
(882) (1211)
(978) (1639)
(124)
(617)
1068,S
6~6
YILO
5 9 8
5 6 8
5 7 0
4 6 6
(%
3 8 9
202
5 4 3
(397)
(475)
(519)
098)
(354)
(163)
(466)
m.2
1,9
I 8566
I
(5864)
I
I
I
I
I
73310 - Effectif rkl
(63610) - Effectif wccin.5
( 775 )* - Iffcctif vxcind dont une partie de la capasition "“Ht pm Co""u.?.

-93 -
Les prix des ovins plus renumkratews que ceux des caprins ont joue en
faveur de ces premiers ( chapitres 4et 5).
Pour les cheveux, chameauxet anes ne disposant pas d'eiements d'enqtktes,
nousavonsindiqué lesrapportsfournispar Meyer ( 1983).
Tableau 6.3:RAPPORT EFFECTIF BOVIN /EFFECTIFSAUTRESESPECESPANS
LAZONE DE TATKI
IMeyer, 1983et nosenquêtes, 1986)
- -
Espkes
Rapport
I
Petits ruminants
p&-j+--/ 2 0 0 p.loo
I
I
Chevaux
1.5 p.loo ,
Chameaux
. 1 . 2 p.loo
Anes
1
5,6 p.100
I
Nousavonscalculésur la basedecesdonnées, leseifectiisdesautresespéces
domtz3iques (tableau 6.4). La moyenne des effectifs de 1978 à 1986 est de 18.600 pour les
petits ruminants, 140pour leschevaux, 112 pour leschameaux et521 pour lesânes.
Tableau 6.4..EfFECTIFSDESAUTRESESPECESDOMESTIOUES
197af79
79180
80181
81/82
82183
83184
84185
aua-5
Moyenne
sur 8 annees
Bovins
a564
10210
11245
12477
16486
4184
3545
7686
9300
Ovins
11419
13613
14993
16636
21981
5579
4720
10248
12200
-* PR
Caprins
5709
6807
7497
8318
10991
2709
2360
5124
6100
Chevaux
128
153
169
187
247
63
53
120
140
Chameaux
103
123
135
150
1 9 8
50
42
:
92
112
/
Anes
471
572
618
689
907
230
1 9 5
1
423
521
I
PR
!
17128
20420
22490
24954
32972
8368
7080
, 15372
18600

- 9 4 -
2.2.3.- Les effectifs globaux des animaux domestiques
La clé de transformation effectif animal en UPT est donnee au tableau 6 5
Tableau 6.5 : EOUIVALENCE EN UBT DES ANIMAUX DOMESTIOUES
Sur la base de cette clé de transformation, nous avons fourni au tableau 6.6 les effectifs en UBi
des animaux domestiques. Ainsi, la moyenne des effectifs du cheptel de l’aire pastorale de Tatkl
est de 4492 UBT de 1978 à 1986 avec un maximum de 25.800 UBT et un minimum de 5.550
UBT.
Tableau 6.6 : EFFECTIFS EN UBT DES ANI MAUX DOMESTIQUES
+
-----1
197af 79
79180
ao/al
ai/82
a2183
a3184
a4185 1 a5186
Moyenne
l
sur a annees
/
I
Bovins
'
a564
10210
1 1 2 4 5
1 2 4 7 7
1 6 4 8 6
4184
3545
/
7686
9300
Ovins
2 8 5 5
1
3403
3748
4 1 5 9 t
5 4 9 5
1 3 9 5
1 1 8 0
2562
3050
PR
Caprins
1427
1702
la74
2 0 7 9 /
2748
6 9 7
5 9 0
1 2 8 1
1 5 2 5
/
Chevaux
128
1 5 3
1 6 9
la7
2 4 7
6 3
5 3
1 2 0
1 4 0
/
/
I
Chameaux
2 5 6
2 4 6
2 7 0
3 0 0 1
396
1 0 0
a 4
la4
2 2 2
Anes
2 3 6
278
3 0 9
3 4 3 /
454
1 1 5
98
2 1 2
2 5 5
Nombre d'UBT par an
13466
1 5 9 9 2
1 7 6 1 5
1 9 5 4 5
25826
6554
5550
1 2 0 4 5
14492
l
/
Z-3.- Discussions
Les données de recensement du cheptel sont basées sur les effectifs de vaccination
corrigks en utiilsant la composition moyenne di.1 cheptel. A partir de ces valeurs, nous aven::
donné les effectifs des autres espkes. Cette ip proche nous a permis d’avoir une estimatior! &
cheptel sur huit anrkes et sa répartition par IocalitP.
Il faut dire cependant que les chiffres de wmposition datent de 197 l-72. Son!-eiles
valables jusqu’à présent ? Nous y reviendrons plus loin (paragraphe 3.1).

- 9 5 ,-
Les compositions réelles des troupeaux sont parfois différentes des moyennes Ceci
fait que nous ayons abouti dans certains cas a des effectifs Gel-, inférieurs a ceux vaccinés.
Aussi l’effec!if des autres especes lié à celui des bovins fait que lea localités qui n’en
ont pas, se retrouvaient sans petits ruminants, ni équins, ni asiris. Ce qui n’est pas en r&ilitÉ
exact.
3.- PRDDUCTIVITE DU CHEPTEL
3-t_ - 1 ntroduction
Des travaux de Fayolle et Collab. ( 1974), il ressort que les enquêtes constituent la
methodologie l a p l u s a p p r o p r i é e p o u r l ’ é t u d e d e s parametrec z o o t e c h n i q u e s e n z o n e
sylvopastorale (annexe 6.1 ). Aussi, elle a été utilisée par Meyer ( 1903) dans le même but.
La comparaison des résultats de productivi?é de ces aut.eurs pour la même zone
(partie non encadrëe par la SQDESF’j indique que dans une certaine mesure, un bon nombre de
paramètres sont identiques. Ce qui rejoint l’avis de Denis ( 198t2) qui consic&re que dans la
mesure ou les conditions d’ëlevage sont demeurées les mêmes, les anciennes données de
productivite restent
_ dans une certaine limite valables.
Four les petits ruminants, l’Institut Séne$lais de Rechercha Agricoles (WA) a
initie un programme destine a fournir des normes
d e prioductivité e n z o n e sahélienne
sénégalaise. Le responsable pense que les ré-ultats seront disponibles sous peu de temps.
Pour ces raisons et vu les moyens limites don? nous disposons pour l’execution de
cette premiére phase des travaux, des études de productivité n’ont pas été menées dans la zone de
Tatki.
Dans le cadre de ce present rapport, nous nous sommes limites, pour les bovins aux
données des auteurs cités en haut et pour les petits ruminants a celles obtenues au Centre de
Recherches Zootechniques (CRZ) de Dahra. Quelques informations complémentaires ont été
collectees auprea des différents services de LNERV et des agents de l’élevage de la zone d’étude.
3.2.- Résultats d’étude
3.2-l.- Le cheptel bovin
Les bovins de la zone sont de race Gobra, animal de 250 a 300 Kg en moyenne
chez la femelle et 320 à 400 Kg chez le mâle.
L’éleveur du fait de son alimentation en partle lactee l’exploite fortement
pour son lait. Des travaux menés au niveau du
CRZ de Dahra indiquent qu’il a des aptitudes
boucheres.
A l’issue de leur étude sur le cheptel bovin en zone ivlvopastorale, Fayolle et
Cüllctb. ( 1 9 7 4 ) donnent la structure et les paramétres de reproduction di5 troupeaux des
forages de Amali-Tessekré. Cette zone étant identique à celle de iatki. nous avons fourni au
tableau 6.7 et 6.8 leurs résultats

-96 -
Tableau 6.7:COMPOSITION DESTROUPEAUX DE LAZONE DEAMALI-TESSEKRE (Fayolleet
Collab., 1974).
Categories
Pourcentage par rapport au troupeau
- Vaches
44
p.100
- Boeufs
8
p.100
- Taureaux
5
p.100
Genlsses
12.6
p.100
- Jeunes
Taurillons
p.100
p.100
1 43 p.100
Jeunes de lait
2:::
i
_. _- .._.. --.- -a--. ---
________ -__.- -.-.-- ---.--
--
Tableau68:PARAMETRESDE REPRODUCTIONDUCHEPTEL BOVINDELAZONE
D'AMALI-TESSEKRE(Fayolle et Collab., 1974)
Parametres
Caracteristiques
F&ondit&
. entree en reproduction
4 ans
. dge au 1s velage
4,43 ans 2 0.03 soit 52.3 ! 4 mois
. taux de fecondit6
5 p.100
. intervalle entre velage
21.95 mois (si l'on y ajoute 5 X d'avortemen
et de mort ries, on peut esperer une fecondit
tous les 20.8 mois environ.
Les conditions d'elevage permettent donc une
production pour une vache en moyenne de 2
veaux tous les 3 ans 1/2 soit 4 veaux pour
une carrière genitale allant de 5 a 11 ans.
. taux d'avortement et de mort-
ries
5 p.100
. sex ratio :
males
43 p.100
femelles
96.7 p.100
- Epoque des naissances
Maximum de parturitions au debut de l'hiver-
nage - environ 58 % de juin d août.
- Croit reel
Negatif, troupeau en régression
- Distribution taureaux/femelles
l/lO
Mortalite
- Ensemble du troupeau
13.55 en 1971-72
- Jeunes de 0 a 1 an
1 6 . 5
- Individus de plus de 3 ans
Plus 6leves chez les femelles que thez les
tiles (État de moindre resistance des femel-
les dü aux gestations et lactations succes-
sives).
. . .
Les cwes de mortalitédans la zone sont la feim et les processus infectieux
et parasnaires
- La faim est certainement de loin la plus importante. Les pâturages naturels, unique source
d'alimentation, ont connu une réduction drastique ces dernières années (voir Ressource-.
fourragfkes).
- Les processus infectieux : selon le chef du poste vétérinaire de Tatki, les affections les plus
courantessont le bo?uTisme, le charbon bactéridien et symp?oma?ique e? la pasteurellose Ceci

- 9 7 -
faitqueleséleveurssontparticulièrement intéressés par lavaccinationcontrecesmaladies.
- Les processus parasitaires : selon Vassiliades ( 1986), la pathologie parasitaire est dominée
par :
. . lestiquesqui transmettent différentes formesde piroplasmosesaux bovinssurtout,
<. les strongles digestifs constants toute l'année mais les degrés
d'infestation sont faibles en
saison sècheetélevésen hivernage,
. . lescoccidioseschez lesveauxde moinsde 3 mois,
la trypanosomiase chez las came1ins.l Dypmmm8 eyBnsj transmis par des insectes
piqueurs). Avec les mouvements detranshumance vers le sud (les éleveurs sont allés pendant la
sécheresse 1983-84 jusqu'à Koungueul, prés de la Oambie) ; une nouvelle pathologie peut être
crainte. Il s'agit notamment de la trypanosomiase chez le C+obra. Est-elle cause de mortalite
actuellementdenslazone? On nesauraitrépondrepour le moment.
3&?.- Les petits ruminants
Les ovinsde lazone appartiennent à deux races : le touabireet lepeul-peul.
Lewarale produitdeleur métissageestaussi rencontré.
. . le touabire est un animal de grande taille supérieure à 0,70 m. Il permet d'obtenir de
superbesmoutonsdecese.
. . le peul-peuldetaille moyenne 40 Kgàl'êgeadultea une robegénéralementdecouleur
pie.
La race caprine locale est la chèvre du Sahel qui est un animal longiligne et hypermétrique
pouvant atteindre 25 à 35 Kg.
Le tableau 6.9 fournit les paramètres de.productivité disponibles pour les races rencontrées
danslazone. Ilsontetéobtenusen station et neconcernentquelesovins.
Tableau 69:QUELQUESPARAMETRESDE PRODUCTIVITE DESPETITSRUMINANTSAUCRZ DE
DAHRA'ISOW, 1981)
.___ -._- .____ _-...
. __. _ _ _ _ _-._-
1.---
Parametres
Caracteristiques
l Fertilite
- Fonction de la saison
. saison seche
53.8 p.100
. saison préhivernale
9 2 p.100
. hivernage
15,3 p-100
Prolificite
102 a 103 p.100. Nombre de naissances gknellaires faible
Poids à la naissance
- Fonction type génétique
. peu1 peu1
2.9 Kgs
. warale
3.3 Kgs
. touabire
3.7 Kgs
- Fonction sexe
Bdle
3.3 Kgs
1 femelle
3.1 Kgs
Autres criteres
- Caractkes pondéraux
Touabire : poids adulte plus eleve et croissance plus ra-
pide des agneaux.
- Viabilite
Touabire : plus faible que peu1 peu1
_. - -
-
-
--.. -. -

- 9 8 -
Comme pour les bovins, la faim à laquelle viennent se greffer les multiples
affections infectieuses et parasitaires constituent les causes de mortalité et de morbidité chez les
petits ruminants.
Parmi les processus infectieux, nous citerons : la pasteurellose, diverses
pneumopathies virales et bactériennes et les diarrhées. La clavek (variole ovine) est aussi
signalée certaines années

Pour la peste des petits ruminants (PPR), des anticorps ont été trouves
dans des animaux de la zone mais aucun cas clinique pouvant affirmer le syndrome peste n’a été
retrouvé (Faugère, 1986).

3.3.- Discussions
Les données de productivité des bovins que nous avons fournies datent de quelques
années. Endehorsdesconsidérationsdontnous avons faitétaten
introduction,ellesgagneraientà
être réactualisées. D’ailleurs, il nous a été indiqué que la Direction de Recherche sur les
Systèmes de Productions Agricoles de I’ISRA a travaille dans la zone de Namarel-Mbiddi sur ce

sujet. Nous pensons que ses informations au même titre que celles du programme relatif à la
Productivité des Petits Ruminants (PPR), apporteront des données complémentaires qui
pourront être utilisées


-. 99 -
$.- LA CONDUITE DU TROUPEAU AU NIVEAU DE TATKI
Trois types de conduite du troupeau bovin ont étè signales au niveau de l'aire pastorale de
Tatki.
a.- Le premier consiste à mettre un berger avec le troupeau. Cetui-ci passa lajournëeavec les
animaux et le soir il les ramène pour la traite. Il les laisse se reposer avant de répartir en
brousse. Le lendemain matin, il revient pour latraite.C'est l'élevagesurveillé. Le berger peut
être un membre de la famille et dans le cas où l'éleveur n'a pas de proche (fils, neveu, allié) il
fait appel à une autre personne (cas de Mathiougueul Sow de Fété Doundou). Celle-ci est logée,
nourrieet habillée.Chaqueann&elle
recoitunegénisse.
b.- Le deuxième type est celui où les animaux viennent,au campement pour la traite et ils
repartent aux pâturagesouau foragesansgardien. Ce sont le plussouvent lesvaches allaitantes
qui reviennent et les autres restent en brousse. Le propriétaire rencontre ses animaux au
forage.
c.- Letroisièmetypeestcalui où l'éleveur construit un enclosety enfermeses animaux lesoir.
Les animaux ne pâturentdonc pas la nuit et sont gardes aux pâturages. Ca type de conduite est
pratiquéuniquement par les étrangersquiveulentéviter que leurs animaux ne se perdent ou ne
soient voles. Les éleveurs locaux ne procèdent pas ainsi car ils consickrent que les animaux
gardésenenclos maigrissent.
Le deuxième type de conduiteest celui qui est le plus fréquent. L'éleveur n'accompagne sea
animaux que quand il changede campement. Il leur montre lechemin du forageet des pâturages
les premiersjourset par lasuite,il les laisse partir seuls pour les rencontrer au forage
Pour les petits ruminants, leseul typedewnduitesignalë est celui qui consiste 8 lesgercter
en permanence pour l'abreuvementauforage et au pâturage. Ainsi lesvolsetles attaques par les
rares prédateurs (chacal) sont évités.
Les moutons font l'objet d'une attention plus particulière en raison de leur prix de vente
nettement plus rémunérateur que celui des chèvres. Ainsi, certains éleveurs ont signalé qu'ils
lesmenaientau p8turagemême la nuit.
5.- EXPLOITATION DU CHEPTEL
5-l_- Statut juridique et
‘gestion du troupeau
Santoir ( 15~321 indique que la production pastorale du peu1 de cette zone !Tatki et
autres forages du Ferlo) se fait au sein du galle qui constitue l'unité socio-économique de base
(voir Ressourceshumaines). L'unitédeproductionet deconsommation querepresente legallése
traduit par l'exploitation commune d'un meme troupeau bovin. Ce troupeau es? gëré
collectivement mais les animaux sont appropriés individuellement par les membres du galle ou
des personnes extérieures (amis, parents). Lors de nos entretiens avec les éleveurs, le cas de
personnesextërieures ayant confie sesanimaux n'a pasétë signalé. Troiséleveurs ont cependant
indiquéqu'ilsontconfiésdesanimaux à leur beau fils.

- 100 -
Le troupeau familial peutêtrescindé en 4:
- lesbovins posséd&en propre par lediom galle;
- lesanimaux donnes par lediom galle 'àses femmeslorsdu mariage ;
- les animaux qui appartiennent aux épousesavant leur mariage et qui leur ont été donnés par
leur père;
- les bwinsdesenfantsetdes parentsmariésvivant danslegallé.
Les décisions importantes concernant la conduite du troupeau (transhumance,
pâturage, vaccination) sont prises par le diom gallé, qui ne peut cependant disposer librement
que des animaux qui lui sont propres ou ceux cédés à ses jeunes enfants. Ce qui a fait dire à
Alioune Hawa Diallo, notable à Tatki : "Autrefois, je prenais la décision parce que mas enfants
étaient jeunes mais maintenant qu‘ils aontmajeurs,chacun estresponsablede sesanimaux".
Pour vendre le bétail de leurs femmes ou des hommesadultes du gallé, lediom gallé
doit demander l'autorisation des propriétaires. Celle-ci lui est rarement
refusee dans la mesure
où les ventes correspondent le plus souvent à l'intérêt commun (achats de nourriture par
exemple).
Le petitcheptelobéit à peu prèsaux mêmes règles, meisil échappe le plussouventa
la gestion du diom gallé. Il n'est donc pas rare de voir d'autres personnes que le diom gallé,
vendredepetitsruminants.
La production laitiéredu troupeau bovin est consomm@e par l'ensemble des membres
du galle Matin et soir, chaque femme marit% trait ses laitières et ceci même dans un ménage
polygame.
Aprés avoir distribué la ration nécessaire à la consommation familiele, elle peut
disposer dusurplusàsaguise.
5.2.-- Les différentes ressources animales
5.2.1_- La production d’énergie et de fumure
La traction animaleesttrès répanduedanslamne. Les âneset leschevaux sont
utilises pour l'exhaurede l'eau, le transport et lacultureattelée.
Aucun casd'utilisation des bovins pour la traction n'a été note. Une tentative
d'utilisation dans lecadrede l'opération fauche (Naegelé, 1972) a été signalée mais les bovins
sasont révélés très réticentset ilafallu prendrelesânas àleur place(Sow, 19%).
L'utilisation de la fumure animale se fait sous forme dimplantation de zones de
culturedans les lieux où ontséjournédas transhumants.Ainsi,ilarrivequelëleveur
laisseson
champ habituelàcôtédeson campementd'hivernaga pourallercultiver dansces zones.
Apres la ritcotte, il peut aussi ouvrir das passages dans son champ pour
permettre eux animaux de manger les résidus des r6coltes et d'apporter de la fumure par la
memeoccasion.

- 101 -
5.2.2.- Commercialisation des animaux sur pied
Fayolle et Collab. ( 1974) indiquent que pour la zone sylvopastorale, le3
élèments relatifs à la commercialisation et l’exploitation du cheptel sont essentiellement
représentés par les ventes. Les abattages et les dons sont très faibles et représentent moins de 1
W sur un taux d’exploitation estimé à 10 %.
Ce taux d’exploitation qui laisse à peine un disponible de 2 % montre que le troupeau est exploité
pratiquement a la limite de ses possibilit6s.
La baisse des différentes productions (laitière, forestière et agricole) d’une
part et d’autre part l’augmentation des besoins (le pélérinage à la Mecque a acquis valeur de
symbole, la dot en argent, l’utilisation des biens de consommation nouveaux comme le riz, les
transistors, les parures, les effets de toilette, etc...) laissent croire que cette tendance à la vente
s’est accentuée en dépit des aides octroyées par I’Etat et les oQMsmes de bienfaisance.
Nous avons indiqué au tableau 6.3 le nombre d’animaux vendus (ventes
contrôlées) dans la zone de Tatki. L’effectif total de bovins vendus représente les 2,5 p. 100 de
l’effectif calculé de la zone pendant cette même période (3,l p. 100 si on ajoute les abattages
pour vente au marché), ce chiffre est ‘nettement inférieur 8 celui de Fayolle 9,2 p. 100.
L’explication en est que les animaux qui sont conduits vers les autres forages pour vente,
Niassanté notamment, ne sont pas présentés au poste vétérinaire de Tatki pour un laissez-passer
sanitaire.
La composition du cheptel vendu dans la zone sylvopastorale indique 64 a
67 % de miles contre 33 à 36 % de femelles. La vente de jeunes serait purement accidentelle et
ce sont les vaches stériles ou réformées qu’on retrouve sur le marché (tableau 6.10).
Tableau 6.10.- COMPOSITION DU CHEPTEL VENDU DANS LA ZONE SYLVOPASTORALE EN 197 1 ET
198 1 (Fayolle et Collab. I 1974 et Santoir, 1982).
e.
1 9 7 1
1 9 8 1
Fayolle
Santoir
(Sans SODESP)
Veaux
0.3
Taurillons
27,9
3::;
Gfmisses
1 0
Boeufs + Taureaux
36.1
Vaches
25,7
1 0 0
1 0 0
/
I
Selon Santoir ( 1982), les ventes ripondent aux principes suivants :
- conserver les reproductrices (d’où le fait d’avoir un troupeau reproducteur vieux) ;
- sauvegarder la production laitiére en ne vendant pas de veaux et en faisant un wrage tardif ,
- faire le plus d’argent avec un minimum d’animaux c’est-à-dire vendre les animaux don?. les
prix sont la plus élevés (miles de boucherie)

TABLEAU 6.11 : EFFECTIFS DES ANIMAUX VENDUS A TATKI
DU MOIS D'AOUT 85 A JUILLET 86
TABLEAU 6.12 : NOMBRE D'ANIMAUX ABATTUS A TATKI
(Ventes contrôlées)
DU MOIS D'AOUT 85 A JUILLET 86
(Abattages contrôlées)
NCMBP.ES D'ANIMAUX
MOIS
Bv
P R
AulxEs
-
Août 85
476
Septembre
12
Octobre
Novembre
39
60
Décembre
-.
I
Janvier 86
19
272
K
I
FCvrier
1
PtalZS
97
3
9
I
I
I
. .
Avri 1
5 chameaux
i0 volailles
Mai
Juin
Juillet
2
(12 j.)
1
I
I
T O T A L
168
016

- 103 -
Le prix d'un taureau de 7 an: peut varier entre lOC~.OOO FGFA et 125.000
FCFA ; celui d'un bon bélier entre 30.000 FCFA et 45.000 FGFA, et celui d'une chovre entre
lO.O@O FCFA et lc;.OOO FCFA.
Nosentretiensavec les eleveurs indiquent que les ventes sont strictement fonction des besoinsdtu
@lé notamment en denréesalimentaires. Ce qui a fait dire à Demba Sow de Hamed Doulo "si on
présente un animal le jour du dougguéré et qu'on parvient à le vendre, on achète ce dont nous
avons besoin au niveau de la boutique ou au marché. Dans le cas contraire, on va voir le
boutiquier qui nous ravitaille en denrées et nous le rembourserons au prochaindougguéré. Nous
avonsaussi la possibilitéclacontacter
un téfankéqui nousavancede l'argent et nous paie le reste
par la suite".
Parmi les téfankés qui se trouvent à Tatki, la plupart se limitent a l'achat
de petits ruminant s Seuls 7 sur 49 s'occupent de I'achatdebovins.
- 1 éYil0,
- 3 à Fété laobé,
- 1 àDounoubé,
-làLode,
- 1 àTétianeBoumodi.
Lesanimaux achetésàTatkisontconduitsdans
un premiertempsau marche
de Niassanté par un berger àqui on paie 100 FGFA pour un petitruminantetSO0 FGFA pour un
bovin. Si la vente n'a pas pu se faire, il continuera selon le cas sur Richard-Toll, Keur Momar
Sarr,Dahra,Diourbelou
Dakar.
Le nombre de petits ruminants vendu est nettement plus important que
celui des bovin;. En effet, le bovin n'est le plus souvent vendu que pour de grands besoins
(pélérinaga par exemple).
Le tableau 6.1 1 indique une vente assez
élev& de petits ruminants pendant
le mois d'août. En effet ce mois est suivi decelui de la tabaski, fête pendant laquelle beaucoup de
moutons sont tues sur toute l'étendue du pays. Cette même tendance à vendre pendant cette
périodeaétésignalée par Santoir ( 1983). ün peutdoncconsidérer quec'est la seule période ou
leséleveursvendent plusd'animaux queleurcJ besoinsne l'exigent. Lescoûtsélevésdesanimaux
pendant cette période y est certainement p@ur quelque chose. Il n'est pas aussi rare de voir des
"moutonsctecase"dans iescamoements.
5.2.3.- Production de viande
Le tableau 6.12 donne le nombred'animaux abattusau niveau de Tatki.seui
endroit ou exerca un boucher. Les abattages ont lieu la plupart du temps ledimanche (jour de
marché)et le plus souvent,ce sont des taurillons ou des petits ruminantsqui sont abattus. Le Kg
de viande bovin est vendu à 400 FCFA et les petits ruminants par quartier
; la moitie du
train-arriereentre 1000 F et 1200 FCFA.
Une autoconsommation de viande issue d'abattages d'animaux malades ou'
lors de la visite de personnes a été siqnaiee. Fayolle et Collab. ( 1974) l'ont estimbe en
1971-72 pour la zone sylvopastorale à0,74 % de l'ensembledestransactions.
Ce taux faible d'autoconsommation n'a probablement pas évolué selon nos
entretiens avec les éleveurs ; les abattagesdemeurent uneaffairede nécessité.

- 104 -
5.2.4.- Production de tait et de ses dérivés
La production de lai? paf sache Mante est estimé- à 25 - 3 litres par
jour en saisondes pluies (mesurcfaitechezGore1 CorkaSow de Tatkicampement)
Le sevrage des veaux a lieu 7 a 15 mois après la naissance Parfois
seulement quand l’éleveur s’aperçoit que la vacheest gestante.
En raison des pluies, cette production est importante du fait de la bonne
production individuelle et du nombre elevé de vaches allaitantes. Une partie du lait est
consomméeen frais, le “biradam” seul ou mélangkavec un plat 8 basede mil.
La consommation moyenne annuelle de lait est estimée à 1500 litres par
famille sous ‘forme de lait frais ou caillé (Fayolle et Collab., 1974). Ce qui représente une
consommation moyennejournalierede 4,l litres par familleou0,4 litre par personne.
Le lait de bovin est le plus apprécie. L’utilisation de lait de petits
ruminants se fait le plus souvent quand la production laitière bovine n’est plus suffisante. Bien
entendu les famillesqui n’ont que des petits ruminantssecontententdeca lait.
Une partiedu laitcailléesttransforméeen beurre. Il faut 18 à25 litresde
lait pour 1 litre de beurre (Fayolle et Collab., 1974).
La production moyenne annuelle de beurre par famille est d’environ 30
litres. La moitia passe en autoconsommation et le reste est commercialisé. La consommation
journalièrede beurre par famille estestiméP,à0,04 litre (0,004 par personne).
Cette consommation de lait et derivés reste fortement tributaire de la
production et va connaître les mêmes fluctuations. Tandis qu’en saison des pluies, ii peut exister
un surplus important livrégracieusement aux visiteurs ou donné aux veaux et dans certainscas
déverse par terre ; une utilisation de plus en plus accrue de lait en poudre (issu des dons GU
acheté) est constatée en saison sèche. Le reste de lait caillé de mê;me que le beurre sont vendus
par lesfemmes( 1 litredebeurre: IOOOFCFA à 12Oû WA).
Le tableau 6.13 indique la répartition des éleveurs selon les produit-
laitiers vendus. Sur 42 personnes enquêtées,etappartenante des campementsdifférents, 8 ont
déclaré ne pasvendrede produits laitiers.
Nous avons reparti au tableau 6.14 l’appartenance de cas éleveurs selon
leur ethnie et leur campement ; la faiblesse de l’échantillon ne nous permet cependant pas de
conclure. Ces ventesont lieu en direction du Nord no?amment Daganaet Thillé Boubacar <tableau
6.15).
Tableau 6.13 : REPARTITION DES ELEVEURS
ENQUETESSELONLESFRODUITSLAITIERSYENDUS
Lait + Beurre I
Beurre
Aucun produit laitier
I
28
6
8
l

- 105 -
TABLEAU 6.14 :
REPARTITION PAR FRACTION/CAMPEMENT
DES ELEVEURS
DECLARANT NE PAS VENDRE DE PRODUITS LAITIERS
Nombre
Campements
d ’ é l e v e u r s
Ourourbé
Fkté Laob&
Yilo
Solba
“eq
D i a m d i a y r é
Dounoubé
T O T A L
8
T O T A L
8
TABLEAU 6.15 :
REPARTITION DES ELEVEURS SELON LEURS LIEUX
DE VEhTE DES PRODUITS LAITIERS
( L o c a l i t é s e n d e h o r s d e l ’ a i r e p a s t o r a l e )
Nombre
L i e u d e v e n t e
d e v e n d e u r s
Dagans
3
T h i l l é
. 2
NiassantéDagana
1
Walo
1
Fanaye-Thiangaye
1
T O T A L
8
SYNTHESE 6
L’effec?if des animaux domestiques de 1978 à 1986 est en moyenne de i 4.SOO L%T (max.
21.50@ ; min. SSSO) ; les bovins reprksentant 38 p. 100 et les petits ruminants 19 p, tQ0 (en
UBT).
Le troupeau bovin comprend 44 p. IOC, de femelles adultes, 13 p. 100 de mkies ~&.~ltes et 43
p.100 de jeunes. Sa croissance est entrzke par une mortalité et morbidité importantes
notamment chez les vaches et les jeunes
Sa produc!ivit.é dépend fortement de la disponibilité en resMurce5 naturelle:. , i.ieÿk en saison
RIZ pluies, p.11~: devient faible en fin de saison skhe.
Les petits r umirian!s qui reprt%entaien! 6T p. 10’2 de l’effectif bovin en i ?iZ et 200 p, IQO
en i Y86 semblent avoir mieux rksistt: XIX effets de 1~ sécheresse.
Le galle est l’uniti: d’exploitation du troupeau possédé individuellement et gère par tous ; le diorri
galk e;t le principal responsable.
L’exploitation du cheptel consiste en la ventr d‘animaux le plus souvent en ~3: de besoin et
surtout. en 13 consommation et la ven?~ de p:‘ù&i;!s laitiers,

- 106 -
I
SEPTIEME PARTIE :
RESSOURCES HUMAINES

- 107 -
l.- INTRODUCTION
L’homme est au scmmet ae ia pyramide qw r:?Wltaer:? ieci. diiierentes re~cources r?‘~;r
&xsys!i-me. %% connalss.ar~ce est donc un element de!erminant dans is reussite d’une stra!ei;ile :k
développement intég-2
Cette position de l’homme dans les é!émerits du m!lieu iait que ?oute action d’améIioration de
la productivité des autres ressources se fera resswtir ti son niveau. Aussi tes actions de
promotion humaine seront d’un effet bénéfique sur l’ensemble des alutres resjourcej.
HOUS abordons succec;sivement dans cette partie du rappor: !ef établ ossements huma:ns e.t
la d&-mgraphie, l’occupation du milieu et la qestw des terres, les act~iiités de la populat.inr1 et
!eurs besoins.
2.- ETABLISSEMENTS HUMAINS ET DEMODRAPHIE
2.1_- Méthode d’étude
La kfcalwitian des camoemenk a ék f,ai!i? oar photo !n!vprétation de la prise de wJe
IGN 1’278 citee prtidemment Flusieurs ,ilsite; d
e

terraIno n t permis d e camp\\&- nû-,
inform3?ions.
Pour I’estimation de ia püpulation humaine, nw J ~‘7
I~Uus xmmes bas& sur les données
du recensement administratif de 1 %Y4
L’opportunite d’utiiirer ie r~cenxment. admini9ratlf reride ldans le fait qu’il sert !k
ùaz CI la distribution des vivres de soudure. Le chef de iamille n’a donc plus intèret i sous
estimer le nombre de personnes de son -alie comme au!reiois GU il ne servait qu’a des fins
fiscalas.
2.2.- Résultats
L a f i g u r e 7 . 1 indiqiie ia l-épartltton de: ~campement.~:, 1:~ i’.?ire ; la population par
Iocalité est indiquét: au tabieiu 6 /

Flg 7.1 : LES CAMPEMENTS DE C AIRE PASTORALE DE TATKI
Bk
/
Signification code des noms,voir annexe 7.1
Flg 7. 2 : TAILLE DES DIFFERENTS CAMPEMENTS DE L’AIRE PASTORALE DE TATKI
/
/.
A~fA.*
‘1
,A
. . l
A=
//-
2
0
_----
I,f Km
_---
t
l
1-5 c a s a s

- 109 -
TABLEAU 7.1: POPULATION DES DIFFERENTES LOCALITES DE L'AIRE PASTORALE DE TATKI
ANNEE 1984
(DOCUMENTS DE LA SOUS-PREFECTURE DE THILLE BOUBACAR ET DES CHEFS'
DE VILLAGE)
Na d. 1. 1oca11t6
Nombre de
tkebrc d. chsfs
Nambra
C&UpU=M
de <a116
d'habltmts
AF0
2
2
1 0
ASOK IDDI0l.K
1
8
7 9
I BELEL
I 1
l 1
I 46
I
I sKLKL*uRE
I
1
I
,7
139
I
I RELEL KWIOLE
I 1
I
1
I
t
I
I IELKl lmNDY
1 4
I 13
I 147
I
I sounm
1
1
1
6
1
00
1
l EcmcaI IZTIAJIE
1
1
1
6
1
58
1
OKGOU TADIE
t
1
1
1
I
I
37
I DUn DIAYRE
I
I
6
I
111
I
4
I DIAKRX KWIOLE
I
1
I
2
I
15
I
DIARDE THIDYEL
I
3
I
l
9
Il59
OWKXIBE
I
11
I
13
I
99 ?
I
FETE~lnllNrm
I
1
I
1
I
1
14
FEIE WY
I
1
I
1
I
s
I
FFXE UOBE
5
12
125
FmE OLE
4
5
56
CwnlIE
1
1
10
COWOtJ DIE
1
1
lufmocuw
2
9
164
LERE
3
6
144
L.o.YEL
4
s
62
UIDE
5
1 3
1 5 7
PouxrmI
1
3
45
RKANoi!
1
7
104
soLMDE
3
9
1 2 4
SCUCWNWU-SEX)
3
1 1
161
ESCALE
2 9
114
IAYKI
1 2
1 6
2 . 9 9
THIOUKOUNCUEL
3
1 4
1 5 4
YIUJ
8
1 7
244

- 110 -
La population de l'aire pastorale est estimée en 1984 à 2.957. La plupart des
localitésont entre 50 et 150 habitants(tableau 7.23.).
Les localités les plus habitéessont Tatki "campements" (ensembledes campementssituésautour
du forage) et Yilo avec plus de 200 habitants, puis Hamed doulo, Diarde Thioyel, Lot% et
Thioukougueulavec lSOà2OOhabitants.
Tableau 72:CLASSIFICATION DESLCCALITESDE TATKISELON DIFFERENTSCRITERES
2.
L e nombre d e c h e f s d e
3 .
L e n o m b r e d ’ h a b i t a n t s
c a r r é e
NOMBRE DE
NOMBRE DE
/ CHBPS DECARRES l UXALITES
l
T o t a l
3 1
La moyenne des habitants par carre est de 12. Barra1 ( 1982) donne 7,5 personnes pour la
même zone. L'importance de chaque ethnie et fraction est indiquée au tableau 7:3 et leur
répartition sur l'aireestreprésentéepar la figure 7.3.
Tableau 7.3:REPARTITIONDE LAPOPULATIONSELONLESDIFFERENTESETHNIESET
FRACTIONS
ETHSI E
PEUL = 2 4 1 2
Frrct ion
WodabC
Bisnabi
Pampinabé
ourourbé
liayrankabé
Sovon&bé
Bakarnabi
non, déteminé
Nombre
1 5 3 7
412
2 4 6
110
5 7
2 6
17
7
naurc
Leobé
Volof
n o n déterPin4
3 7 0
71
6 0
24
16
4
- - - - - --
-
--.---.- .___-

- lll-
Fb 7. 3 : REPARTITION DES DIFFERRNTES FRACltONS DANS L’AIRE McTopAcc # TATRI
w - W.&k
, _ P.nlplm.h
0 - ou...rb4
, - 11tm.h
H - ,,.y...k.k
8 - ‘o..“.k
,1. - ‘.k.r*.L*
Y - Ymur.
‘e- 8mlbeda
L - L0.k
L'éthniepeul représente 82 X de la population. Deux groupes peuventêtredistinguéesdanscette
ethnie,& Dieurdieurbé ou peuls du diéri et les walwalbé ou peuls du walo. Au premier groupe
appartiennent les Bisnabé, les Pampinabé ou Boulcoulnabé, les Bakarnabéet les Hayrankobé et
ledeuxieme groupe est constitué des Wodabé, des Sovanabé,des Ourourbé,des Soumounabé et
desDiaob6.
La fraction des wodabé est la plus importante. Elle représente plus de 50 X de la
population ;viennentensuiteles Bisnabépuisles Pampinabé.
- Les meures habitdnt pour la plupart le Nord Est de l'aire et eux alentours du forage (figure
7.3). Ils représentent 13 X. Leur effectif doit cependant être au-ciesoousdu nombre réél. Trés
méfiants et vivant parfois dans des tentes, nous n'avons pu recenser\\que ceux qui sont inscrits
sur lesregistresdeschefsdevillage.
- Les#amback~(plurieldewambabé) sontdesgensappartenantà unec&temusicienslouangeurs
qui vivaient aux dépens des chefs ou des familles aisées dont ils font les
élogeset récitent leur
gér&logie. (Naegele, 1972). Actuellement ils font de l'élevage etcultiventau mBme titrequeles
autresethnies.
- Les Laobés constituent un groupecasté qui parle peu1 (dans la zone) et travaillent le bois. Une
seule famille a été recensée. Celle-ci a un gallé à Tatki et à Lodé et nous avons rencontrés
quelques membresdans unsedano prés dela marede Léré (dansla zone6 S MRSY). Ils nesont
paséleveursets'adressentaux peuis pour leur ravitaillement en lait.

- 112 -
La pnoula?lon de Tatki est mmposee oe S 1 p. 1 tO3 d’hommes et de 43 p. 1 C:ri de iemmes
Les individus de plus de 14 ans reprwntent 52,s p. lr30, cicr;:~: ld zone de Nbiddi-:&mart:i,
Touré ( 1357) drinne 47 p. 100 d’homme-, pw- Y7‘J p i 03 de femme:, et %,3 p. 100 de plus de 15
ans Le même auteur indique pour le tau Y, de personnes mer iée-, 43 p. IOÜ d’hümmes et. 57
p. 100 de femmes. L’6ge moyen au mariage est de 23 ,Y ans pour les hommes et 16,5 pour le:
femmes. Le taux de polygamie est faible 1 homme sur 5
3.- OCCUPATION DU MILIEU ET GESTION DES TERRES
3.1.- Choix d’implantation des campements
Le figure 7.4 donne l’emplacement des campement: d’hivernage en fonction de la
densité de végétation. Nous nous rendons compte que c’est le plu5 souvent aux alentours des zones
de végétation dense que les campements sont installés Ces zones de végetatinn dense sont des sols
hydromnrphes (sabla-argileux à argile-sableux), avec prkence de mares L’éleveur les appelle
bardiol (voir ressources pédologiques).
FM 7 . 4 . RELATION f,iENWd DE VÉGÉTATION/SITE D’IYt’LAHTATION DES CAMPEMENTS
Camprmontr
ES Forts

- 113-
.
Le Cümpement d’hiver-nage ejt. de~rice 39 bocri 6’~ cet-!~ID terno ( 1 i- anc, +3\\r1r-~2!-!!
!orsçue le 301 est devenu trop meuble et renferme beaucoup ile termitez. II sera ~r&llé UT; pt:
plus loin e1 l’ancienne localisation servira de champs.
Aux alentours immédiats du forage sont r egroupéesck habit.ations que nous avons
appelées Tatki Escale. Il s’agit du centre économique (présence de boutiques, du marché),
artisanal et administratif (pr&&nce de =rvicer, Elevage. Eaux et Far&ts, Enseignement) Les
maisons, sont fai?es pour la plupart en banco et lez, clbturez avec 135 tiges de d 3fiC?/L7r
Les habitants ont en majoritE une activi!? principaie autre que l’élevage. Ceri3nc
grands èleveurs y on! acquis des maisons. Ils ne le5 occupent cependrlnt que le !OU; et rentrent te
soir dans leur campement.
Sur un rayon de quelques Km autour du torage, sont lmplantees des habitations que
nous avons denomn-kej Tatki campement. Certains residen!s contrairement a ceux de Tatki.Escale
pratiquent l’élevage comme première activik
3.2.- Gestian des terres
Grosmaire ( 1957) rapporte que la gestion traiiitionnelle
des terres r epv5a1i. sur \\a
notion de “diei” , terres appropriées et celle de “iaddk” , xws situees en!re différente:: zones non
appropriées.
le- zones “dlei” étaient subdivisées ep “hourojrl” qui éQien? de:, tinitt$ ter-jtorieies
6pparten6nt $ d e s collectivitfk et tout cultivateur étranger ti ia coiiectivitk lqcri vo?rdraii
s’installer à I’intkrieur d’un houroun doit d’abord demander I’autor isation au chef de rerre
L e s preriiiéres m o d i f i c a t i o n s appürtkes a cette ri-kthode d e gestion tr&t~~:,rinelle
seront apportée:.. par l’implantation du forage e? !‘érr!iet.t.ment de la p~~~la!.il;r! :,i;i+.e 2:l.c
changements, écologiques (Barral, 1582).
I!n dkcoupaae en communautés rurales z +!.6 ;: .;’
-+rf1-1 fait L’aire pastorair Y;- j&i
appartian? pour 00 p. 100 fi la communauk rurale de Fan>a~. 5 p. IKi a la rnmmunaut? ~l.r:aie de
Ndiayene F’erldio r,t Y p, 100 2, la communauié rurale & Sbdr,e C. figure 7.5).

- 114 -
TABLEAU 7.4 : LE NOMBRE DE CAMPEMENTS PAR LOCALITE DE L'AIRE
PASTORALE DE TATKI EN 1971
(NMCELE, 1971)
BELEL
BELE1 AGABE
BELEL WDIOLE.
BELEL NDIAWDY
BOIJHJDI
1
VODABE
PaJmDI TETIANE
DECOU-TADIE
NAmD lm.lLn
2
HID*BE
LSRE
1
BISNABE
LERYEL
2
BAXARNABE
LODE
1
BISNABE
FaJNEDJI
RICANDE
SOLSADE
2
BISNME - OIJR~IRBE
SOUCOUNWU SMO
3
WDABE

- 115 -
Fig 7. 5 : SITUATION ADMINISTRATIVE DE L’AIRE PASTORALE DE TATKI
/
.\\
Departement de
i’
DAGANA ’
P O D O R
Arrondissement de Thille-Boubacar
Arrondt
\\
8’
d e
t
i
t
Mbane
Communautd rurale de Fanave
tommunaute rurale de
i Ndiayene Pondao
-2 / 0 1 1 4 1 Km.
_---_---
.-.-. Limite de département
..........
Limite de Communauté rumk
Certaineslocalitésque nousavons recenséesen 12’ Vi/e6 x fiqurent pa3 sur la carte
I’iN 1954 (juste après l’implantation du forage.1 ni dans le recw~eme~t de Naegek ( 197 1 J
i tableau 7.4).
D’autres comme Tatki, Feté laobe, Loché e! Y110 ont YY zwoltre leur nombre de
campements pendant cette période.
Cette évolution marque une tendance 6 l’éclatemen? comme d&jti indiqué mais aussi un
rapprochement de certaines infrastructures comme le forage e? le S!s;ensaire de Lodk
D e n o s e n t r e t i e n s a v e c le3 élwaurs, ii i-essur-: TUF l’implantation d’un nouveau
campement à côté du leur, ne les @ne.
23.:. Ce à quoi ikzs‘opp~,yd
plutîrt c’est la créatior:
d’un champ. Nous avons aussi vu des cas d’ei~veur~ qui ont quitté kur campement d’hivernage du
fait de l’implantation de transhumants wA voir,lnages. L’occtipa!lniÎ ;jes terres en dépit de la loi
3x le domaine national et la rÉforme x!rT!~~l~fra!ive et territ.~:rl:1? demeure en réalité trt?:
mple. Ce que Niasse ( 19841, dans son etuoe sur Irl znnt: Esi olj i 3’: oe Ciuiers ( le Galodjing,
kj3uisait en écrivant “la terre en tant que teile ccntlnue a ri’ss::. LUXE valeur. Elle n’est pa;,
xmmec’est le cas chez les aqriculieurs, un rnovm de ~romctl~m !I:F ;ui a de la valeur ce sont la
v&g~tdtion et l‘eau qu’elle prctduir Ces &rr,;rt-6.5 six!\\ rfe.5 &w-i&; ~t~lat~elles renouvelables mas
riOri !ocal Ses de façon permanente en Uri i ieu donn6”

-116/-
4.- LES ACTIVITES DE LA POPULATION
4-l.- Les différents types d’activités
L'élevage :
Ic(est la principaleactivité au niveau de l'aire pastoralede Tatki. Il
occupe hommes, femmes etenfents.
Leshommes s'occupent de lasurveillance des troupeaux. Si le gardiennage permanent
n'est
pasderègle,ilsvonttousles matinsau foragerencontrerleurtroupeau debovins.
Aucasoù
une partie du cheptel (petits ruminants notamment) s'abreuve au puits, ils y vont pour
I'exhaure de l'eau.
Les enfants wnduisent le plus souvent les petits ruminants au forage ou au pâturage.
La collecte du lait est assurée par les femmes qui matin et soir, traient les femelles
allaitantes du troupeau. Ceci n'est pas lecas chez les mauresoù ce sont les hommesqui traient
les laitières.
L’agriculture : c’est la deuxième activité. Elle occupe notamment les hommes pendant
la saison des pluies. Quelques femmes font du maraîchage dans le jerdin potager du projet
sénégalo-allemanddereboisementetceluidelaMissionCatholiquedeLodé.
L'artisanat: nous avons recensé au niveau de Tatki, un forgeron, un bijoutier et un
vulcanisateur.Certainesethnies ont le monopolede la fabrication decertainsobjets :
lesfemmes
bambado font des oreillers en cuir vendu selon elles à 15.ooO Francs l'unité ; les femmes
maures tissentdesnattesavec lecuir de petits ruminants ;les Laobésfont des ustensilesetdes
objets d’art en bois ; la femme peu1 tisse selon les besoins du ménage des objets en matériel
végétd.
Lecommerce:'$nqcommerçantstiennent boutiqueà Tatki. Le commercedesanimaux
occupeaussicertainshommes. (Voir ressourcesanimales).
La vente du lait et dérivés constitue une des activités de la femme
peu1 ainsi que de la vente de
fruitssauvages;.
Le transport : &ux éleveurs ( 1 a Tatki et 1 à Asdé Kodiolé) ont acquis des
camionnettes pour letransportde
personnesetdemarchandises.
La foresterie : un charbonnier exerce de temps en temps ; ce travail est considéré
comme
uneactivitédesgenscastés
Les femmes peu1 s’adonnent à la cueillette des fruits sauvages ( B mppfha~fZ m~urh%m~.
La boulangerie et la boucherie : deux boulangers et un boucher avec son apprenti
exercent a Tatki. Leurs activités sont liées à la présence des éleveurs dans la zone.
Autres activités: pour les femmes, il s’agit des travaux domestiques, du transport de
l'eau et de laconstruction ou réfection des cases.
Certains hommes se surit déclarés marabouts ou guérisseurs. Cette fonction rappelle la boutade
du chef de village de Tatki qui dit "qu'un éleveur qui a perdu son cheptel se fait marabout ou
voleur"

-117 -
4.2.- Les ressources tirées de ces activités
Fayolle et Collab. ( 1974) indiquent pour la période 1'37 !,-72 le revenu monétaire
total des éleveurs provenait pour VS W des prtiui?.~ .de I'elevage et poar 12~3 W de la vente des
produits agricoles et forestiers (Tab!eau 7 5!
Tableau 7.5.- REVENU MONETAIRE TOTAL 255 ELEVEUR5 DE L,C ZONE DE AMALi-TESSEKRE.
(Fayolleet Collab., tS34.I
r
,
I
%
. Salaires
2,4
. Ventes betail
82,6
97,6 % des
Ventes produits
produits de
' d'origine animale
l'exploitation
(produits laitiers)
292
. Ventes produits
12,8
agricoles et fruitiers
j
(gome et ch-@ales)
*,
I
AI~ vu des activités pratiquk par ie Fo;fui+t ix, & Tati :., r>ol-i, pou~-ir,s dire que les ressources
tirée5 de l'élevage demeurent encore nettement prépnndérantec Le: salaire:, provenant de
dVkentes prestations de service (trava~i a I'extérwr. transpwt de personnes, activit&
mystiques, etc...) ont probablement augmer,:k. II ne dol! oiuc '9 ~S:T de vente de produits
agricoles, et la vente de fruits sauvages et IZ!P i?wbon dol? $tre subst~rcj+:~: ,i !a récolte degomme,
5.- LES BESOINS DE LA POPULATION ET LEUR COUVERTURE
Les enquêtes de Fayolle et Czllab., ( : 474) indiquent q!re les ~&pei~es pour i'alimentatjon,
?'hdbli!ement et la fiscalité représenten!. P;,.):~cJIÎ g@ % db ta!ai de.5 prod!ii!s consommés (tableau
7.6)

- 118 -
Fayolle
Produits consomnes
%
D&enses mon&aires
- Alimentation
39,2
- Habillement - chaussure
992
- Equipement
7
43
- Commerce - artisanat
2.4
- Comerce voyages
On7
- Impdts
2,6
-
58,9
Autres consommations
- Bovins
2,4
- Ovins - caprins
339
- Produits laitiers
24,0
- Produits agricoles
10,8
41.1
1 0 0
Nos entretiens avec les kleveurc; et l’étude des centres économiques i?e Tatki (boutiques-
r~~ct112 hebdomadaire) (annexe 7.2) indiouent que cette situation dei! demeurer la mëme.
Nous y ajouterons comme 85 ( i ‘38’211. ies dépenses sociales (compensations diverses.
cadeaux, pélérinages 6 la i-lecque) et d’entretien du cheptel (vaccination achat d’aliment bétail,
participation au fonctionnement du forage, et:. ).
Nous assistons ainsi ti une augmentation de, hesioins de :.Cleveur couverts rf!fficIlement par des
‘-wnus de plIus en plus faibles. L’éM P+ ~ET ~q:-q~~Ï~yn~-, & hig-tfals5np y~!- i? rjistributiGrr &
~‘i\\‘:-es leur viennent parfois YT: side.
Les nesoins sanitaires son? couverts ;I:~V !e olc,pensaire d e !A@ Gers par l e diocèse d e
jc3ii<t-LiïUiI5 ; il a été crt% en 1-69 et t’es: Ir seul dal;5 cette partie dt: ;a ziif,t: ~fiyqas~cjrale.
fieion ie pére responsable du dispensaire. le _
wmbre de consultations var K r:omme l’indique la
f:oure 7.6: le maximum de fréquentations a lieu au mois d’octobre et cet!. quelle que soit
i’ampleur de la transhumance.
<
çfQ 7.6 : ÉVOLUTION DES CONSULTATIONS AU DISPENSAIRE DE LODÉ

M J
JI A S 0 N
D
J F
M A
M

II s’agit la d’une conception du traitement , ie peu! croyant plus dans les injections et pour
un notable, il concoi? trés mal le fait d’oter 3-5 ~~~IJEWPS avant d’entrer dans une telle sa!!-!
La médecine traditionnelle demeure aussi Importante. Selori les éleveurs, i1 existe des
maladies, que le dispensaire peut guérir e! d’autre: qu 11 faut confier a u oilodji (guér ic,:,e!:: -1
marabout) ( 9 persûnnss sur 16 ont déclaré s’adresser- au guérisseur ou au diyiensaire selo; ia
nature de leur maladie)
Aucune matrone n’a étè signal& d-ans la iûr~r,. i école de Tatki lrhtallee au forage &pUiS
1978, a débuté avec 1 classe puir 2 depuis pius de 4 années. Un abri provisoire en passable ékt
sert de local. Elle est fréquentke essentiellement par les enfants habitant Tatki-E-cale. Mur
avons donné dan5 le tableau 7.7 les effectifs xolar !sés de I978/79 ti 1985’86.
Tableau 7.7 - EFFECTIFS SCOLARI5ESA TATKI VE 1978/79 A l985/86
( Inspection départementale de l’enseignement primaire de Fo&r)
--
-
Nombre
Année IdI'@l&es
Nombre
, c
sco-
Zampement ou village
- -
de
Classe d'jge
d'origine
laire
Classes
G.
F.
- -
78-79
2
1
79-80
2 3
1 1
1
6 - 10 ans
Tatki escale
80-81
ai-82
82-83
i
6 - 13 ans
Tatki escale
83-84
::
8
;
a 6- - 14 9ans ans
Tatki escale
84-85
7
Tatki escale
as-86
:3
1 0
2
6 - 10 ans
Tatki escale
- - - - ----.~
Les motifs de rx8 frkquentatmn de I’ecnie r-on? i eiwnement
_
de celte-ci par raom-! 3 ~CI;:
campement. Les iw-ifants iidartt aussi dan:. \\a xx ;tiiJ\\a/-ice des troupeaux ou des tra.vau,, de ma::w
Une formation coranique e-t aus-i dispen?? 3 :?!; : E-cale et regroupe des enfa?!:. veriant di.i
“for-” et &: camoemerlt5 ~lf!ntoiJr~

- 120 -
S Y N T H E S E 7
Les peuk representent l’ethnie la plus importante (, 82 p, irtCl! et la fraction dei, Wodabe
constitue 6-l p. 1 LC, ~$3 ce groupe.
Les campements sont le P\\US souvent installes en bordure du bardrol. zone hydromorphe de
végétation dense / 1s sont très dispersés 7,s 1 /Km2
La gesiiûn dei terres i-este trés souple en depit de i’apolicition de la réforme territoriale et
administrative dans la région.
L’élevage est l’actwité dominante ; il apporte aussi la majeure partie des revenus de l’éleveur
C:es revenus sont utilisés pour une bonne part pour la couverture des besoins d’alimentation,
d’habillement et de fiscalité.
Les besoins sanitaires sont assures par un dispensaire ; les affections les plus courantes sont le
paludisme et les maladies sexuel lement transmises.
Une école est instalke depuis 1378. Les effectifs n’ont oas évolue depuis sa croation et aucun
enfant provenant des campements des alentours du forage ne la fréquente.

- 121 -
EYNTIESE C;ENEICfiLE
1.- Les ressources pédologiques sont constituées par
- des sols de plateaux et des sommets de dunes peu trw5es.
- des sols de zone en pente,
- et des ~11s de penépiaine avec bas-fonds.
L’éleveur classe ces sols en séno ( zone sableuse 1 et bar dia1 f zone argileuse, hydroiriC)r czhej
2.- Les ressources en eaux sont représenhks par
- les eaux de pluies la moyenne de la pluviométrie est de 232 mm de 1970 6 1’385 avez IJrf!
répartition inégale dans le temps et dans l’espace
- les eaux de surface exploitées à partir des mares qui demeurent les lieux d’alimentation en
eaux des, homme5 et du cheptel en saison des pluie:.
- les eaux profondes constituées par la nappe du “Continental Terminal”, de ‘Y’Eùcéne et 1E
Paléoc.éne” et du “Maestrichtien.” Elles snnt exploitées 6 partir cies céanes, des puits (8 don? 6
fonctionneis) de profcrnckur relativement Erlevti pour le plupart et d’un forage ck 50 m3,% @rti
par un cr;mit’ e de gest;on. L’eau de ce dernier présente quelque s limites pour 5x ütilkdtion t! des
fins agricole5 ; le m” er;t ejtimp $ 45 Franc:, en 19SYlSC,
Leur exploitation se fait selon une typologie séno-bardiol avec des mouvements de transhumance
fonctions de la disponibilité.
5.- Les ressciurces a g r i c o l e s prokienrrerlt esserltiellement
des cultures sali5 plivri@ q?, i
permettent la produc?ion de mil. base de l’allmer~i$w~ dans la zone, béref et ni&@ 1 F r~~:t!.~--,-
i ..-. I _* .! y;,
$11 Walo sont maintenant peu pratiquéez et le rwaichagz est a ses debu!s.
6.- Les ressources animales sont consti?uée: ussent:ellement
par un cheptel bovin de ! ~.C;OI~
UPT (m@yenne de 197C B 15’8~1) et dP petit: ruminants. La productivité dép& ?nrtement !-~y5
drspanibilités CÎ ;eY~5ource5 iourra@res. I-e chc,C;tel est @ré a u n i v e a u du ~Q;:F i: eh~i;;jt~,
principal5~ent p’~~.r 50n !3i?.

- 122 -
PROPOSITIONS DE PLAN
D’AMENAGEMENT
ET DE 6ESTION RBTIONNELLE

- 123 -
Les donnée5 d’inventaire et d’étude du mode ~d’e~.;tlo:!a!lon de: rtzsource5 de ;‘aire pa$.oraie
de Ta!i:~ Indiquent que les tendances &oil.!!we-, de ceiies-c: p e u v e n t va!-!?- siiw difi$rente:
modalitks dans l’espace et dans le temps.
L’kleveur , ijür de multiples artifice5 , n cependart! toujour5 eswe CE t.Irer- k maxrmw-r~ de
profit accentuant ainsi le déséquilibre entre ces difk-ents éléments
La mise sur pied d’un plan d’am&nagement et de gestion visant a assurer une meilleure
adéquation entre ce4 différentes ressources est donc nkezaire
k!ous IndlqUol-6 ci-aprés différente:. ~5tra?égE. su:~r;pi.lbku d’&tr e appliquk5 e n v?re 8;
parvenir. N~U.! commencerons comme d’hdbl!iJ& par ies ressources pédologiques pour terminer
pet- !‘homme
l.- PROPOSITIONS POUR UNE CONSERVATION ET UNE AMELIORATION DES
RESSOURCES PEDOLOOIQUES
1_1_- Favoriser la restauration des sois dénudés
Cette action irWes5era sur!out lez, 5015 hydromarphes. Flusielurs prockclés d
e
re5taurotion existent. Les expériences mene. 6 B&el C localisation figure 2. i ) (Niamir,
!SES) indiquent que la meilleure façon de s’y orendre est de combiner plusieurs techniques :
net-sage en Xaçani des lignes éloignées de 1 m , plantation le long de lignes c!‘arDres à de%
distances de 5 m et construction de digues de bai; mort éloignées de 5 m si le t.errain est. en
pente.
1.2.- Réduire les effets de l’érosion éolienne
L!X des méthoi’ks de lutte contre I’erosion eollenne est 10 reduction du suroiiturage.
Une couveriure de paille peut permettre C’atténuer {‘action du vent sur le saole. iI f3ut dire
d’ailleurs que cette pratique ec,t déjti en vigueur daw la zone. Certains eieveurs couchent les
tiges ae m i 1 dm leur champ aprés la récol te
Dans la stratégie de mise en ptace des ckwres métalliques pour lutter contre le
d&ol.jemen? .j de; fins de préservation de::, rhamp:~ con!re la divagation des animaux. (Voir
rewwrce5 :agril:oies et forestières), il sera pzlssible de renforcer 1x5 -lô?ure:, en y plantant de:
essence5 WI ;wcron? le rôle de brise vent
La plantation d’arbres dans les cnamp5 : voir Proposltlons de pian sur ressources
iorestikres) éviterait aprés leur abandon is coloni.~itior~ par certaines e~p&f:-.: ligneuses non
appétées ii-m me :Y ,~f~z232
1.3.- Amoindrir l’impact du piétinement

- 124 -
C o m m e a u t r e iacteur de diminution du pietlnement, rws c o u v o n s reienlr
l’augmentation du nombre de pair& d’eau paur I’eciatww-it de; eff~ct!:,~ II’~~I~s,~. Différente,
modaii?és sont fournies dans les propositions sur le:, ressource* en eaux
1.4.- Adopter des techniques d’irrigation adéquates
Les méthL&es d’irrigation actuelles au niveau du forage du fait de la qualité de l’eau et
de l’évaporation intense (voir 2ème partie) risquent de conduire à une dégradation à plus ou
moins long terme des sais des parcelles exploitées. II faudrait penser a mettre en place une
technique d’irr igatian plus performante en vue de son utilisation sur des superficies plus
grandes
2.- AMENAOEMENT ET OESTION DES RESSOURCES EN EAUX
Il s’qira dans un premier temps d’améliorer les infrastructures existantes et dans un
deuxiéme temps de proc&kr à de nouvelles créations.
2.1_- Amblioration des infrastructures existantes et de leur gestion
a.- Les puits
* amélioration des débits par surcreusement. Le tout du métre linéaire est le même
que le creusement. Pour avoir un débit optimal, il idudrait aller jusqu’il 80 m
* amelioration du système d’exhaure : la traction animale la plus snuven! utilisée est
à I’or igi:;a d’un ensablement du puits et de la scui \\Jure de l’eau. F fusiez, J
ir.: -.,. ,
~~-~~utiùn~ peuvent être
env ifagées
- la pompe manuelle : au-delà de 20 m, elle est difficile à actionner,
- la motopompe : les problèmes de ravitaillement en ingrédient (gas-oil, nulie) et d’entretien
font qu’elle es? d&onseillée en zone d’accks difficile,
- la pompe éolienne,
- la pompe solaire : à l’état expérimental, sa fiabilité reste a demontre:,
- l’smélioration de l’exhaure animale : un systeme d’enroulement de la ccrde autour d’un axe tir-e
par un animal, peut être envisage, Ce qui éviterait les problémes lies 4 1’f??hS.l~~ ,mimale telle
qu’elle es! praiiqke maintenent.
+ ameliorations d e s infrastructtures 17~ s u r f a c e
abreuvoir:,. maroelle, dalles
anti-bourbier < portiqueet porte-poulie.
b.- Le forage
îl~r;~jrl
arrêt dû à un défau? e ravitaiiiemen? n ’ a ete sfgnaie Le :icn r e s p e c t d e
B
1’ent.retien de la motopompe indiqu$e@8 %te 4 faire acl niveau de la ~&!IX!
S~I!- la base des
tarif: en vigueur, le montant total des cotisations aurait pu couvrir les frai.5 de fonctionnement
;
11 se ~YJY donc un probléme de comptabilite CI!.: 3e collecte des iands.
Que ce soit un comi?e mis en piaw par ie.:. habitants de l’aire !zi !.:F gr-ilpement.
d’inter%! econzmique, il est absolument nécessaire qae la seule structure commune P! fkquentée
par tous , :.o:? qi?i-ée de prés ou de loin par tcw.. L’incitation A la wncertatlon Desh pdrtle: rivale;
est une chtw tFes importante. La gestion des autres reww-ces en serait amélwce

- 125.-
Il m! aussi nbmsaircde penser a
- l’améliorat.ion des infrast.ruct.ures de surface reparation b~orne- fQnt.ainr--, ~je : jtk I-Eya!- i
création de syr;tème-; de templiscjage des chambres ti air , ie2 rubinets n’étant. pas X@I~.& ,
implantation de lavoirs ; curage régulier du rëservoir ( l’eau stockée contient par foi.5 beaucoup
d’impuretés! ;
- l’établissement d’un document sur le fonctionnement du forage (entretiens, cortsommation de
gas-oil et changements de pièces) afin de mieux contrôler l’utilisation des pièces et ingrédients ;
- la création d’un stock de pi.+cez de rechange de gas-oil et de lubrifiants afin d’éviter les arr&
brusques
- et la formation du mécanicien du forage afin qu’il puisse s’acquitter d’un certain nombre de
réparations.
2.2.- Augmentation des disponibil ités en eau et dim inution de ?a distance
campement-point d’eau
2.2.1_- Fonçage de no uveaux puits
Un puits dans la zone n’a un débit réellement satisfaisant qz :,I .~a
profondeur est d-e 80 m. L’implantation ad&& serai la zone Est. Son coût serai! &
communautairej
2.2.2.- Aménagement des mat-es
- 1 m a r e d e 33’IO m3 d e v o l u m e wi3e 27.000 $ (,Clark,
! 4$5] :-:t.
! 2.8B@@.@@@ ff@ffA (dollar t 463). Un choix judicieux des zones ti eméryer .s’irr,po%
Par conséquent une connaissance de l’importance des bassins versants et de la rtatur e :~es solz. ezt
nécessaire avant. de passer a l’action, Le chloi:< devra porter en premier lieu .w- aje:. m.3re5
naturelle5.
- La création de barrage ne retenue d’eau
repreyr?te une
a l t e r n a t i v e . C e s barrages f a i t s s i p o s s i b l e avec des mat&iaux loc.au>: 6tmy,lirj& L~tz!!~ir f-i?[;!
emmagaSiner hewx~up d’eau.
D e u x difficultés d e iaiile :e précxntent p o u : d e t e l ; amén3gement.5, !‘e.ka:I~,i at:oï. et,
l’infiltration. Tou?es le- solutions destin& 3 ijrn!tcr leur action se sont réveie?,:* ;:~f>~rei~j;~~, et,
d’un entretien pas facile.
2.2.3.- La création d’antenne de forage
2.2.4.- La création de puits-forage ou de forage-puits

- 126 -
Création d’un forage-puits
* Puits
Le fonds du puits doit être plus bas que le niveau statique. du “Maestrichtien” qui est de X,6
m.
- Puits existe déja : renforcement des parois fonction de son état.
- Fonça- d’un nouveau puits ( 50 m de profondeur par exemple).
c o m m u n a u t a i r e = 5 0 x 12C?OOO F C F A = G.OOO.000 F C F A
e n rkgie
= 5 0 x 370.OOOFCFA = 17.5OO.OOOFCFA.
* Niche : (dispositif de communication entre le puits et le forage)
mût = 260.100 FCFA en 1984
* Forage
25 - 30 million; FCFA pour un forage dans ie “Maestr ichtien” ; pour un petit forage, 15 6 20
millions.
Coût total du foraqe puits
avec puits communautaire =
. avec puits en réyie =
zo.ooo.ooo + 260.100 + 17.500.000 = KK,il@@. D @l(9) F@F&.
3.- DEFINITION DE MODELES D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES RESSOURCES
FOURRAGERES
L’effectif animal de l’aire pastorale de T3tkl est en moyenne de 14.500 UBT (voir
Ressources animales j. Si l’on considke qu’il faut X%2,5 Kg de Ms/année pour l’entretien d’ i
UBT (6,25 Kg de Ms consommé et t 2,5 de perdu), la consommation animale sera de 73.406.250
Kg de Ms/an.
Les pâturages de la zone de Tatki devront donc fournir au minimum 1056.2 Kg Ms/h?
cheque a n n é e p o u r s a t i s f a i r e u n t e l besoir: Le.5 rhultats d e relevés d e biotnasse et de
productivité foliaire ligneuse indiquent que la production fourragère totale n’a pas atteint ce-ttp
valeur certaines anrkes. Des actions visent 3 i;drantir l’kquilibre disponible fourrager-effectif
cheptel sont donc nkewlres

- 127 -
3.1.- Préservation du disponible fourrager
8.-
la lutte contre les feux de brousse
L’aire pastorale de Tatki possède un reseau de 147 Km de pare-feux. Une brigade de lutte contre
les feux, dotée d’un camion citerne est aussi installée a Tatki-Escale. La zone passéde donc
quelques éléments de lutte contre les incendies de brousse même si le roseau de pare-feux
semble insuffisant si l’on tient compte du minimum théorique, 1 Km pour 312 ha (Orosmaire,
1957) soit 224 Km.
Il se pose cependant le problème de la réfection du réseau existant. Pour cela, il est préférable
d’utiliser des mëthodes relativement bon marché. Boudet ( 1984) a déjà preconisé au Mali
l’utilisation d’un véhicule ou d’un petit tracteur tirant un traineau en fer de corniÈre pour le
nettoyage.
La sensibilisation ne devra pas, etre omise ; le feu etant le plus souvent d’origine anthropique au
FWIO.
b.- La constitution de réserves fourragères
Des expériences de fenaison ont déja eu lieu dans la zone de Tatki (Na-lé, 1971). Des
faucheuses à traction animale étaient utilisees.
Dans les conditions de productivité primaire actuelle (recouvrement faible, individu de taille
peu élevée), cette technique serait d’une utilisation peu aisée.
La fauche à la main pourrait cependant être utilisée. Certains éleveurs considèrent à juste
raison qu’on ne peut nourrir ainsi un troupeau de bovins. Il s’agit cependant de constituer un
stock réservé aux femelles a1 lai tantes ou gestantes en période de soudure.
c.- La créetion de parcelles ctâturées è charge fixe
Par cet.te méthode basee sur le respect de la capacité de charge dans un milieu amélioré et
prote par une clôture, l’aire pastorale de Tatki pourrait supporter 6950 UBT (à raison d’l
UBT pour 10 ha). &-tains ëleveurs se disent prêts à eccepter la formule. En dehors du coût de
l’aménagement qui est de 12 1 .OOO FCFA/ha (Ndiaye, 1986), la question qui risque de se poser
es? celle de la rkduction volontaire odes effectifs qui en decoule et que l’éleveur n’a jamais
acceptée.
d.- Lecontrâlede latranshumanceinterne
Une meilleure coordination des mouvements de transhumance éviterai? les déplacements parfois
désordonnés des éleveurs.
Ainsi un comité charge de g&e r le5 pâturages pourrait être mis sur pied. Des sous-corftit~r
regroupant selon les cas un ou plusieurs localités seraient chargées du controle du pacage dans
les zones délimitées en tenant compte dans la mesure du possible du mode d’exploitation !voir
chapitre y relatif), de I’effectiidu cheptel et de l’état dedégradation du milieu.

- 128 -
3.2.- Augmentation du disponible alimentaire
8.- Pratique de la culture fourragère
Les expériences mer& 6 Sangalkam (Roberge, 1986) indiquent que le coct du Kg de Ms de
Psv~wm maximum en tenant compte des façans culturales et de la fumure est de 16,56
F/Kg/Ms pour une production de 25 t/Msiha et de iO,35 F/Kg/Ms pour une production de 40
t/Ms/ha. Si l’on y inclut le prix de l’eau, le coût du Kg de t-1s de i? msiwm varierait comme
l’indique la figure 8.1
l rix
Plg 8 1: RsTIYATlON DU COUT DU KG DE MS
F/Kg.YS
A
EN FONCTION DU PRIX DU MJ D EAU
( R&E RGE .1986 1
A 45 FCFA le m3 d’eau, le Kg de Ms de .P rnd~imum coüterait donc 28 ou X F
En comparant ces cGts auec celui du son de blé mélass6 (senal) vendu dans ia zone , on constate
que :
- pour le sort de blé, 100 g de MAD coti:e 54,4 et 1 UF, 85F,
- pour le P. mat%zwm , 100 g de MAD coûte 46,5-63,l F et l UF, 56- 76 i
Avec une productivité de 25 â 49 t/ha de P3,91&?7 maxizwm, la culture fourragére serait donc
rentable. Les conditions de milieu différen!es entre Sangalkam et la zone de Tatki exigent
cependant. une e.<périmentation in situ avant de se lancer dans une telle op6ration.
Nous recommanderons aussi, du fait des contraintes humaines (zone 6 vocation essentiellement
pastorale où cultiver pour nüurrir les animaux est consi&ré à priori CiXTiiTll? une aberration)
qui risquen? de se poser, de voir dans quelle mesure il ne serait pas possibie d’utiliser des
plantes mixtes, iourrac&es et rivier-es, pour que l’intérêt de l’éleveur soit plus vite acquis. Le
niébë serait tout à fait indiqub.

- 129 -
La formule de la culture fourrager-e en saison des pluies avec une irrigation d’appoint en cas de
sécheresse intercalaire representerait une autre alternative.
b.- Le multiplication des espèces fourragères spontanées les meilleures
Les quelques espe~~% considérées comme bonnes parmi celles qui sont recensées dans l‘aire de
Tatki (Tableau 3.7) sont i&~%ws bifhw,c, &/ork ,mhwII, Erapvstk fm,w/a et
~~b~~n~~~~~ja~f~~~j~. Leur vitesse de germination fonction de la pluviom&ie !Tableau 3.8) et
la présence de graines d’autres espèces orienteront toute leur évolution. L’effet multiplicateur
recherche risque donc d’être trèr; aléatoire et _ limité dans le temps et dans l’espace.
c.- Le reboisement et le resteuration des terres dkgradkes
Ces opérations d’smélioration du disponible fourrager sont aboraées dans les propositions
d’amélioration des ressources pédologiques et forest iéres
d.- La valorisation des ligneux
Les résultats d’études (chimique et de comportement) indiquent que certaines essences comme B.
senegelensis ont une valeur bromatologique relativement élevÉe et se sont bien adaptées aux
conditions actuelles du milieu. 11 est donc nécessaire de voir dans quelle mesure on pourrait les
valoriser davantage. Comme exemple, je citerai le mëlassage des feuilles pour une meilleure
ingestion.
e.- Apport d’une alimentation d’appoint
Cette pratique est deja courante dans toute la zone du Fer 10. L’Etat, en année de déficit fourradger
sévere. fournit aux éleveurs des aliments pour leurs animaux. Ainsi de 1977/78 à 1986,
448,9 tonnes d’aliments bétail ont été distribues dans la zone de Tatki (en moyenne 56
tonnes/an soit 3,4 Kg/URT). Cette aide est donc tres faible ; aussi, elle arrive parfois en
retard.
Une formule consistant à l’approvisionnement des éleveurs par le biais de la’ coopérative a
dé.buté depuis T’armée dernière ; mais elle est loin d’être satisfaisante (4uantités ti enlever
faibles, problèmes de transport, etc.).
En plus de ces pcxsibilités d’approvisionnement, il serait bon de favoriser l’implantation d’une
petite fabrique de paille mélasske (les lieux de production ries éléments de base ne sont pas
eloignés) permettrait la production d’aliment de soudure
3.3.- Diminution de la pression animale
La transhumance peut être considérée comme une diminution limlt&ans le temps de
la pression animale. Elle semble donc aoap?ee aux variations de productivite primaire que
connait la zone. Elle représente cependant W-I frein aux actions visant e amtilwer le; conditions
de vie.
Four ne pas oouper avec cette ;trate-ie qui demeure lléC&SbiI-E pWr I’in;tant, des
trotipeaux de grande transhumance pourront S?r-e cons!it.ués. Ils comport.e:o~-!? les mâles et.
femeliey non allaitantes et non gestantes. L’etfectif total devra être fonction de l’ampleur du
déficit

- 130 -
Un programme de destockage peut aussi étre retenu. Dans le contexte sociologique
actuel, il ne faut pas espérer la collaboration dès le départ de l'éleveur. Ce dernier considère le
cheptel comme une garantie et ne vend que selon ses besoins. Un travail de sensibilisation mais
aussi d'amélior&itin des conditions de vie (voir Ressuurcei Humaines - Propositions
d'Amélioration) est nécessaire pour y parvenir.
4.- AMENAGEMENT ET AMELIORATION DE LA BESTION DES RESSOURCES
FORESTIERES
4-l_- RégénérBtion du couvert ligneux par le reboisement et 18 mise en
défens
En juillet-août 1953,Urosmaire ( 1957) signaleque 621OgommiersontétéplantÉz
aux alentours du forage de Tatki. Le taux de réussite était de 95
p.100.
En 1974-75,l'US.AID a installé2 parcellesde reboisementaux alentoursdu forage.
A partir de 1980,le projet sénégalo-allemand continue les activités de reboisement
avec 1 parcelleen régieet 3 en communautaire. II installeraaussi 3 parcellesde mise en défens
(figure 8.2).
F l g 8 . 2 : PARCELLES DE REBOISEMENT ET DE MISE EN dFENS Du PROJET
SÉNÉGAL0 ALLEMAND DR REROISEYENT i ‘MTKI
\\ -y----,--- ----------
\\
\\
\\
l- R 74 155 ha
\\
\\
/--
\\---
‘\\
\\
\\
2-R
75 30 .
\\
\\
3-R 80 ieo .
\\
I
4-c 82 60 .
?
/
9MD
\\
5 -c 83 63 .
BC
\\ \\ \\
B-MD 83 145 ha
\\t
1R
>
I-MD83
90.
i
8-ç 85 20 -
Al
Q-MD 85 22 -
,<. !
/
R : Qoboiroment en rigio
C : Roboisomont communautaim
MD : Mire en ddfons

- 131 -
Si l’on se référe aux coûts d’aménagement fournis par le projet sénégalo-allemand,
(Ndiaye, 1986), à savoir
1 ha de r e b o i s e m e n t
enr é g i e
=
2 10.000 FCFA
. 1 ha de reboisement communautaire =
56.000 FCFA
1 ha de mise en défens
=
1 1 1.000 FCFA
Ces opérations auraient coûté I 15 millions.
Quels sont le; résultats à nos jours ? Aucune trace des plantations citées par
3rosmaire n’a été remarquk
La parcelle 2 est jonchée d’individus (A&z2.wzy?l) atteignant parfois 2 m mais
tous morts. La situation dans le i et 3 n’est guère plus brillante, la végétation naturelle ( 8
,wz@ensjs et E. ~~ii&w) commence d’ailleurs à les recoloniser.
Les actions de reboisement avec A ,Fen-jwl n’ont donc pas donné de résultats. Nous
signalons qu’à tlbiddi, les gommiers plantés sa sont mieux comportés (Sylla, 1982).
Avec le reboisement communautaire la dimension sociale est tenue en compte. Les
habitants ont à charge de s’occuper des plants qui sont dans les sous-parcelles qu’ils cultivent
Sur 150 personnes qui en ont acquis, 50 ont cultivé en 1985 ; les autres n’étant pas revenus de
transhumance.
Le tout de l’entretien des parcelles se trouve ainsi diminue. L’éleveur n’a pas aussi
besoin de couper des ligneux pour faire sa clôture.
‘1.1 serait bon de voir dans quelle mesure on pourrait encourager une culture de saison s&che
(maraîchage par exemple) pour que l’entretien des plants continue même pendant cette période.
Quant aux mises en défens, n’ayant aucun résultat d’inventaire de départ, il ne nous a
pas été possible de juger sur la base de la simple observation des parcelles Elles servent
cependant de réserve de paille que les éleveurs viennent ramasser quand elle devient rare S
l’extérieur ; ce qui représente une action bénëfique.
Poupon ( 1980) a cependant constate dans une parcelle de mise en défens de 25 ha à
Fété olé que ce procédé de régénération n’est pas toujours suffisant pour assurer la
reconstitution des peuplements ligneux.
Nous n’entkerons pas dans le détail des essences k introduire ou à multipiier nl sur
les techniques de reboisement en zones semi-aride< des ouvra- spécial& traitent de la
question.
Nous aurons à tirer des enseignements des échecs connus dans la zone
- A~mi8 ,vM@/ plante depuis 1953 n’a pas réussi. Il est par conséquent bon de voir avec
d’autres espéces ou de revoir la technique de reboisement
- Les ,4&W australiens6 n’ont pas résiste aux conditions du milieu de Mbiddi similaires 6 celles
de Tatki.

- 1’32 -
Notre attention sera retenue par P. &??~~I~~L=J avec une racine pivotante qui v3 en
profondeur dans le sol (Poupon, 1980) et sa possibilité de donner 7 à 8 tonnes/ha de tonnes tous
les 25 ans (Bille, 197 1). Elle est l’espèce 13 mieux représentée dans les groupements végétaux
définis par Valenza et Dia110 en 1972 dans la zone.
S3 croissance lente représente toutefois un handicap. Les individus plantés à Mbiddi
en 1975 n’ont pas atteint 1 m en 1982 (Sylla, 1982).
Ces actions de régénération sont toutes localisées 3ux abords du forage. Certaines
zones menacées comme le EPa3 peuvent faire l’objet d’une amélioration des conditions hydriques
par un travail de sol et des tentatives de regénération
du couvert ne serait-ce qu’avec L7.
5iY?~~ef?si.~ 0 u l--I b~SWl?? if&- 9
4.2.- Assurer une exploitation rationnelle des différentes ressources
forestière3
Les actions d’aménagement que nous venons de proposer devront être renforcées par
la mise en pl3c.s d’un système d’exploitation compatible avec la productivitli! des ressources
forestiéres.
A titre d’action à mener, nous retiendrons les éléments suivants :
- utilisation de clôture métallique : une formule consistant 3 fournir eux eleveurs des clîrturec,
métalliques pour leur champ. Les bénéficiaires de ces types de clôtures auront aussi à charge de
planter des arbustes fourragers ou autres. Certes des problèmes fonciers se poseront ; ii faudra
donc travailler en étroite collaboration avec la communauté rurale. La connaissance du systéme
de transhumance devra aussi etre faite car il sera nécessaire que les éleveurs de ces campements
ne partent p3s tous en transhumance pour que la surveillance de telles parcelles puissent être
3ssurée.
- amélioration du système d’utilisation tlubois de feu par l’utilisation des foyers améliorés : 13
transhumance va constituer un frein 3 sa vulgaris3tion ; il faudra donc commencer par les
campements ou elle semble la plus faible (iode, Tatki) F
- promouvoir la consommation de fruit.: de P w@/Y?~I> véritable concentre de proteines :
les G-éres (ethnie du Sénégal) en font une cnnFommation courante et même lea vendent sur les
marchés ur b3ins.
- rendre ~111s rationnelle l’utilisation des ligneux pour l’alimentation des animaux : l’impact de
I’émondage et du brout sur 13 strate ligneuse n’3 pas été aborde dans ce présent rapport Les
multiples arbres en tétard, les branches sectionnées et les grands troupeaux de chameaux sont
cependant des indices.
5.- PROPOSiTIONS
D’AMELIORATION DES RESSOURCES AORICOLES
a.- Favoriser l’intégration entre agriculture et sylviculture
Far la cr&tion d’unités comme celle: du projet sénégalo-allemand de reboisement, un
contrat d’entretien des plantes comme contrepartie pourrait être menée. Des parcelles plus
réduites pourront être implantées aux abiir-ds des campements. La présence d’une cloture
mé!allique comme indiquée précédemmt‘nf 6v!!erBit a i’t%WWr de la refaire chaque 3fÏnee

- 133.-
b.- Favoriser l’intégration agricutture - élevage
Le developpement de la traction animale fera gagner du temps 6 1’P;leveur a son retour de
transhumance. Une ro?ation das lieux où les animaux sont rassemblés le soir, permettrait leur
mise en culture en saison des pluies. Les parcelles clôturées constitueront des réserves de sous
produits-agricoiw une fois la rikolte faite.
c.-Appliquer un traitement phytosanitaire aux semences
,
.L.
Ce pro&& favoriserait laisemis a sec ; les premières pluies
seraient du coup mieux
utilisées surtout quand elles sont tardives
d.- I n t e n s i f i e r l e p r o g r a m m e m a r a î c h e r
Une meilleure maîtrise des techniques d’irrigation et de maralchaqe serait nécessaire. On
,
pourrait ainsi arroser de pius grandes surfaces a des coûts raisonnables et minimiser les
nuisances occasionnées par les eaux trop minéralisées ; le tibit des puits une fois améliore
pourra supporter une petite productic n maraîchère comme 8 Ladé.
6.- ACTIONS DEVANT ABOUTIR A UNE AWMENTATION DE LA PRODUCTIYITE
ANI MALE
6-l_- Augmentation des effectifs
6.1. i.- Baisser ta mortalité
en luttant contre la “faim” : augmenter les disponibilités alimentaires
Nous en avons défé fait cas dans les propositions d’amélioration des ressources fourragkres.
en luttant contre les processus infectieux (et parasitairesj : cette action
est une des pr&ccupations du Service de 1’Elevage. Les résultats obtenus ont été en partie 4
l’origine d’une augmentation considérable du cheptel que le déficit. fourrager est venu
contrecarrer.
Chaque année, les bovins sont vaccin& systématiquement contre la peste et la per :Pneumonie et à
la demande de l’éleveur, contre le charbon bactéridien et symptomatique et le botulisme
(Tableau ô 1 ‘J
Tableau 8 1 E:rLAN DES VACCINATiON:l EIY 1985/56 CONTRE LE !3OTULr:jMt, LE C:~IAREO~\\~
SYt’IPTOMATIOUE ET BACTERIDIEN A TATKI.
___ ---..-- _.
.-
__.-
Maladies
'Effectifs
Botulisme
3198
Charbon symptomatique
6
7
3
Charbon bactfzridien
3997 ,
1
1

- 134.-
Le programme de vaccmatlon doit etre maintenu et étendu aux petits
ruminants. Il faudrait aussi que les vaccins contre les maladies les plus courantes soient
disponiblesau niveau du postevétérinairecar il se pose parfois un problemede ravitaillement.
Dans la mesure du possible, une vermifugation en fin de saison des pluies
pourrait être faite.
6.2.- Modifier la structuredu troupeau
Il s'agit de favoriser les femelles reproductrices et d'éliminer les mâles en sur
nombre. Cette stratégie a été initiée par le Service de FElevage. Elle a rencontré beaucoup de
réticence de la part des éleveurs. Ceux-ci gardent certains animaux notamment vieilles vaches
et taureaux pour diverses raisons (mystiques,économiques,esthétiques,...).
6.3.- Favoriser l'élevage des petits ruminants
Le bon comportement des petits ruminants faceà lasécheresse militeen leur faveur
dans le cadre d'une politique d'amélioration des ressources animales en zone semi-aride.
L'élevage des moutons qui intéresse da plus en plus le peu1 du fait de son aspect rémunérateur
devraêtreencouragé.
6.4.-- Amélioration génétique des races existantes
Aucun produit issu du croisement. Ouzera-Cobra (programme d'amélioration initié
par 1eServicede 1'Elevagedepuisquelques annees) n'aëté notédans les troupeaux deTatki.
Il nous a été signalé cependant l'introduction de sang de bovin malure pour amëliorer la
production laitière. Nais certains éleveurs, en dehors du fait qu'ils considerent cette race
comme n'étant pas belle (nos entretiens avec les éleveurs indiquent que ce critére de st%ction
demeure important) pensent que les performances laitières des "Maures" sontplut6tle résultat
d'une conduite. Il est donc certain que toute introduction de génes nouveaux a des fins
d'amélioration de la productivité rencontrera beaucoup de réticence au début. Il s'agira donc de
faire au préalable un choix de critéres de sélection avant d'initier un tel programmequi devra
intoresser les bovinscommeles moutons.
6-S.-- Atténuer les variations de production laitière
Les variations de production laitière sont liées à celles de la disponibilité
fourragère. Un programme alimentaire destiné àaméliorer l'alimentation desvaches al'laitantes
pourra être initié dans ce sens (stock de fourrage ou de concentré destiné uniquement a cette
catégorie d'animaux).
6.5.1.- Meilleure utilisation des produits laitiers
Pour éviter que le lait ne soit verse en période de siurprociuction, nous
recommandons la miseen placed'unetechnologiefromagére pour valori,:er lecaillot.

-135 -
7.- MISE EN PLACE DE STRATEOIES DEVANT ABOUTIR A UN DEVELOPPEMENT
HARMONIEUX DE L’ELEVEUR
7-l_- Amélioretion du cedre de vie et stratégie de promotion
h u m e i n e
L’amélioration des revenus de l’éleveur passe par un accroissement de la productivité
des différentes ressources et une incitation à la commercialisation.
Les différents aspects de ce problème ont été abordes dans les chapitres précédents.
Toutefois YEtat, devant la baisse alarmante des ressources de ces dernières années, a
paré au plus presse en distribuant des vivres pour pallier cette situation (Tableau 8.2).
Tabkau 8.2 : VIVRES DE SOUDURE DISTRIBUES A TATKI DE 1983 A 1985 (Sous préfecture de
Thille Eoubacar)
Dounoube (Ourourbe)
Pampinabe
Cette stratégie nécessaire dans un premier temps devra laisser la place à une eide
orientee vers des activites productrices (la production maraîchère au forage de Tatki est un
exemple).
La mise en place d’infras?racture5 sanitaires, scolaires ou autres et d’une stratégie
de promotion humaine n’est rentable que si l’èleveur re:t-: dans IÜ zone pendant une bonne partie
de l’année. Pour cela, on ne peut avoir l’approbation de !‘éleveur que s’il a le garantie que
les
pertes de ressources seront compensées. La transhumance est considérée par l’eleveur comme un
moyen de tirer le maximum de profit des peturages ; et toute reduction de mouvements aura pour
conséquence une diminution des ressources.
Cette mise en plece d’infrastructures et d’une strategie de promotion humaine sera
surtout facilitee. dans le cas ou la densité de population est assez élevëe. L’éleveur pour
l’implantation de son campement, tient compte, comme nous l’avons vu, d’un ensemble de
considtkations écologiques lui assurant le maximmum de bien-être de meme qu’à son cheptel.
Il en découle une certaine dispersion des campements qui fait que l’implantation d’une
infrastructure au niveau du “forage” peut être très éloignée de son lieu de résidence. (Seuls 25
campements sur 9 1 sont situés à moins de 6
Km du forage).

- 136 -
Les transports sont assur& au niveau de l'aire (en direction du goudron ou vers
d'autres forages par des 404 camionnettes trachées. Le billet Tatki-Dagana par exemple, coûte
1000 Francs (sur une distance de 50 Km) Les véhicules passent le dimanche, le mardi et le
samedi.
Au niveau de l'aire, cesont lescharrettesqui assurent ledéplacement des personnes
(Tatki - Lodé : 1000 Francs par voyagealler simple).
L'éloignement des infrastructures installées6 Tatki-Escale risquedese poser en plus
desdifficultés de transport.
Le rapprochement des campements pourre se faire par l'amélioration du système de
transport. Aussi une politique de dotation
de charrettes à usages multiples aux familles
(transport personnes et eau par exemple) pourraitêtreenvisagée.
7.X-- Favoriser le regroupement des éleveurs
Pour faciliter l'approvisionnement en intrants (denrées alimentaires, aliment
bétail, médicaments, divers matériels), la gestion de certaines ressources locales et la vente des
produitsdelazone, la miseen placedestructuresorganis&sestn6cessaire.
Une coopérative d'éleveurs a été créée B Tatki depuis 1981. Elle regroupe une bonne
partie des éleveurs de Tatki et de 6anine Erogne. Au m&me titre que la presque totalit6 des
coopératives de ce sous secteur, ses activités ont
6té limitées 6 l'enlèvement de quotas d'aliment
bétail
euprèsdesgrendsmoulinsdeDaker.
La SODESP a vouluàtravers un groupement d'intérêt économique assurer la gestion
du forage. Certains éleveurss'ysontopposés (voir chapitre Ressourcesen eaux)
Pour être fonctionnel, lechoix de la nature du groupement et de son champ d'intérêt
devra 6tre lais& è I'initiativedeséleveurs.
7.3.- Amé‘tiorer et adapter le système éducationnel
La mission forestière sénégalo-allemande a promis de construire une classe en dur à
la placede l'abri provisoire. Ceci vaaméliorer les conditionsdetravail.
La création d'une cantine scolaire avec l'amélioration du transport permettrait
certainement une plus grande fréquentation de l'école par les enfants habitants dans les
campements éloignés.
L'alphabétisation desadultes en langue pular pourrait être envisagée. L'expériencedu
Proje?de Développementdel'Elevageau
Cjénégal @rienta (P/IES@ danscedomaine sera utile,
7.4.- Amélioration du système sanitaire
La communauté rurale a pr&u dan 5 5017 budget 1335/86, la création d'une case de
santé qui viendra
renforcer les actions du dic,perMrede Lti.
Ncus prtiniseronsaussi ledéveloppemen!d'une politiquede santé primaireaxéesur
la nivaquinisation et la lutte contre les maladies sexuellement transmis-ibles. Celles-ci et le
pal?idi:me constituent selon le pèrede Lc& la pe!hoiogie dominante du milieu.

- 136 -
Les transports sont assurés au niveau de l'aire (en direction du goudron ou vers
d'autres forages par des 404 camionnettes b&hee:, Le billet Tatki-Dagana par exemple, coûte
1000 Francs (sur une distance de 50 Km). Les véhicules passent le dimanche, le mardi et le
samedi
Au niveau de l'aire.cesont lescharrettesqui assurent ledspiacement des personnes
(Tatki - Lodé. 1OOOFrancspar voyagealler simple).
L'éloignement des infrastructures installéesà Tatki-Escale rilquedese poser en plus
des difficultés de transport.
Le rapprochement des campements pourra se faire par l'amélioration du système de
transport. Aussi une politique de dotation de charrettes à usages multiples aux familles
(transport personnes et eau par exemple) pourraitêtreenvisagee.
7-Z+- Favoriser le regroupement des éleveurs
Four faciliter l'approvisionnement en intrants (denrées alimentaires, aliment
bétail, médicaments, divers mat&riels), la gestion de certaines ressources locales et la ventedes
produits de lazone,la miseen placedestructuresorgani&esestnécessaire.
Une coopérative d'éleveurs a été créée a Tatki depuis 1981. Elle regroupe une bonne
partie des éleveurs de Tatki et de Ganine Erogne. Au même titre que la presque totalite des
coopératives de ce sous secteur, ses activites ont éti! limitées à l'enlévement de quotas d'aliment
bétailauprésdesgrandsmoulinsdeDakar.
La SODESP a voulu i travers un groupement d'intérêt économique assurer la gestion
du forage Certains kleveurs s’y sont oppc&s i voir chapitre Ressources en eaux)
Four être fonctionnel, lechoix de la nature du groupement et de son champ d'intérêt
devraetre laisséà l'initiativedeséleveurs.
7.3.- Améliorer et adapter le système éducationnet
!a mission fOreStière s&kgalo-al!emande a promis de cons!r~Jir? Une classe en dur 6
la plaw de l’abri provisoire. Ceci va am6liorer les conditions de travail
La création d'une cantine scolaire avec i'amelioration du ?ransport permettrait
certainemtrtt une plus grande fréquentation de I'Gcole par les enfants habitants dans les
campemeritc, éloignés.
L’alphabétisation des adultes en langue pular pourrait être
envisagke. L'expérience du
Profe?de l2~veloppementde1'Elevageau Sénégal Oriental (PDESO) danscedomaine sera utile.
7.4.- Amélioration du système sanitaire
La ccmmunauté rurale a pr&u dans 5on budget 1385/86, la creatw-1 d'une case de
santé qui viendra
renforcer lesactions du dispensairede Lod&.
:;~CG préconiserons aussi le développement d’une politique de san?é primaire axéesur
la nivaq~~in!.:~ation et la lutte contre les maladies sexuellement. transrn~~~~ibi~~~ f%lles-ci et le
paludisme ccwtituent selon le p&e de Lc& la p?! hc!l!:tg1e km inante du r?-l il ieu

- 137 -
F,- CONCLUSIONS ET REfMHHANDATIONS
Nous venons de faire dans ce présent rapport l’inventaire et l’étude du
mode d’exploitation des différentes ressources de l’aire pastorale de Tatki.
Les moyens dont nous disposions ne nous ont pas toujours permis d’étudier

tous les aspects y relatifs... Aussi, nous les avons complétés par des
données obtenues à partir des zones 2 ecologie similaire.

A la suite de ces éléments d’informations, nous avons fourni des
propositions de plan d’aménagement et de gestion rationnelle. Dans la
plupart des cas, plusieurs alternatives ayant abouti a des résultats dans
d’autres zones,

sont données. Des études complémentaires nous
permettront certainement de faire un choix.
Nais il faut cependant dire que dans tous les cas, le dernier mot revient a
l’éleveur. Par conséquent, seule la phase pratique sera déterminante.
Nous signalons des à présent qu’il est nécessaire que les a ctions
d’ari-~értagament

et de gestion
découlent de concertations entre
intervenants (chercheurs et developpeurs) et intéressés (habitants de
l’aire pastorale) et soient mises en oeuvre progressivement. Ainsi, on
évitera les échecs après de lourds investissements et les conflits issus de
la non-adhésion de la population. Le plus souvent d’ailleurs si cette
derniére y voit son interêt, elle n’hésite pas, dans la n-lesure de ses
possibilités a participer (le puits de Thioukougueul initie par les habitants
de \\a localite est un exemple).

Aussi I nous recommanderons
a.- au niveau des intervenants
- que 1’Pquipe soit basée sur le terrain pour mieux disloquer avec les
éleveurs , les premiers elements d’etude indiquent qu’en d$pit de la baisse
des potentialités, ceux-ci exploitent parfois le milieu de facon fort
judicie!m L ’ a m é l i o r a t i o n d e leurs3 pratiques e t IF (:a~ Pcheant, la

propCs(itiQn d’autres techniques de iJf-stiW\\ seront d’dudnt pliJ5 facilement
acceptées que l’équipe leur sera fami 1 iére,


- 138 -
- et que les services d’encadrement présents soient impliques Leur
connaissance du milieu (physique, animal et humain) serait d’un grand
apport pour la poursuite des travaux et éviterait les ruptures issues du

retrait de l’équipe.
b.- que l’on tienne compte des spécificitk socio-économiques pour
toute décision notamment dans le choix des éleveurs test.

La réussite de la mise en place de l’aire pastorale de demonstration
dépendra donc en grande partie des intervenants qui auront à mieux
connaître la zone pour c.onseiller les éleveurs et suivre l’exécution des
plans d’aménagement et de gestion rationnelle.


- 139 -
ANNE#ES

- 140:-
2ème PARTIE : RESSOURCES EN EAUX
Annexe 2.1_ : Coût du m3 d’eeu pompée par le forage de Tetki
( 1985/ 1 9 8 6 )
A- Caractéristiques
- Débit horaire
SOm3/heure
- Durée de fonctionnement
1. 200 heure<
- Pro&ctionannuelle:50m3 x 12OOh
=
60.000 m3
B.- Frais de fonctionnement
- Carburant (gasoil)
=
5 1 /h
(pompedemarqueDeutzF3Lg12)
210 x 51 x 1.2OOh
= 1.26O.OOOF
- Lubrifiant ( 1)
1 vidange par mois soit 12 1
1e.ooox 12
=
21h.OOOF
- Entretien, réparation et pikcesde
rechange (2)
=
438.400 F
- Personnel (31
40.000 F x 12 mois
z
48O.ooo F
Total,,, .,,.,. ,..,. ,.
.._.....
.
= 2.35~4.400 F
C.- Charge d’amortissement (4)
3.OOO.C~O F 1Osns
=
3OO.OOOF
D.- Goût global de l’eau pompée
e +
c. = 2.Isg4.4rIill t 380.0(70
= 2.694.400 F
E.- Coût du m3 durant 1985/ 1986
0 + c
2.694.400
=
=
44,90 FCFA
A
oo.imo

- 141 -
3ème Partie : RESSOURCES FOURRAOERES
Annexe 3.1 _ : Relevés de végétation herbacée dans la zone de Tatki en 1953
(Adam in Brosmaire, 1957).
l_- Au niveau du forage en fonçage
_ aux abords immédiats
Schoenefeldiagracilis
4/4
Borreriaradiata
1/1
Folycarpealinearifolia
2/3
Citrullus colocynthis
X/l
Alvsicar pus vaginalis
, j7
C;icomatomento;a
,<: !
Cenchrus biflorus
,/;
Eragrostistremula
x! i
Aristide longiflora
I/l
Indigofera diphylla
X/l
Aristide mutabilis
i/l
Indigofera viscosa
x/ 1
6 150 m plus loin
Pennisetum pedicellatum
Si?
Fimbristylis exilis
2/2
Chloris pilosa
3/3
Indigofera pilosa
2/2
Triumfettapentendra
3i3
Stylochiton hypogaaus
2/1
Chloris prieur ii
2/3
Rlastaniafimbristipulata Ii 1
Acalypha ciliata
i/3
Cissus- populnea
l/l
Achyrantesargentea
2/3
Ipomeaochracea
I/l
Justicia insutaris
2 /3
Heliotropium strigosum x/ 1
Blepharis maderaspatensis ?/2
Hybanthusthesiifolius
xlL
E,rachiaria deflexa
2/2
Pavoniazeylanica
xi!
Cenchrus prieurii
2/2
etc.
2.- L’auteur indique que la formation dominante de la région est une pseudo
steppe avec :
Arrstida mutabilis
4/4
Chromphorasenegalensis
112
lndi~goferacsecundiflora
3/4
Alysicarpus vaginalis
I/i
Echoeneteldia gracilis
,T <f' 2
Cenchrus biflorus
1 ;' 1
~~~lym-pe~ iinearifoija
2 /’ 7
Aerva tomentosa
FS/‘ 1
Arisrida lüi-qiflora
1 ,i -.
Citruiluscolocynthis
rz.*ri 1
,&
Ar i-:i& 5:ipoï&
Indigofera prieuriana
X/ t
etc.
3.- Il note quelques facies & :
4.- En poursuivant sur Pet&Olé

- 142 -

- 143. -
Annexe 3.2. : Relevés de végétation herbacée dans la zone de Tatki en 1965
(Naegele ; 197 1).
1.- Emplacement : 2 Km de FS-Oié vers Mbiddi
dominantes: Arist.ida mutabllis e? Aristida I@nyiflora
codominantes : Eragrotis tremula et Schoenefeldia gracilk
2.- Emplacement : proximité du campement de Fété-Olé
Espèces recensées :
harbacéa~ .5cixenefaldia graciiis, Ar istida mutabllis et Aristida funiculata
3.- Emplacement : croisement de Lodé
Espkces recerkes
dominantes : Eragrostis tremula et Aristida mutabilk
codominarite Polycarpea linearifolia.

ANNEXE 3.3 : ESPECES HERBACEES DES GROUPEMENTS VEGETAUX DE TATKI EN 1970-1971
(VALENZA et DIALLo, 1972)
ch1oris prieurri
1
Schoenefeldie
gracil‘e
Tephrosia

purpurea

1
Ariscida
adscensionis
dristida

stipotdes

1
Dacty!4znmlm
-ium
*r*st‘da
longiflora
1
E r a g r o s t i s
t r e m u , a
3
Ind‘gofera

aopera

1
2
ch1oris prieurti
Indigofera
diphylla
Pal Parcourn
à Buscia
scne*ale”riP

e
t

blyJica=p”s
ovalifolius
L a s t r a t e herbacfe
e3t l e s u i v a n t e :
Dtgitaria
gayana
Polycarpea
linearifolia
*rtscide
funiculata
Indigofera
aspers
Brachiaria orchortachys
Indigofera
diphylla
D e s facies d i f f é r e n t s f o n c t i o n d e l a dur&
d e m i s e cn
jach$re
s o n t s i g n a l é s .
Alb P a r c o u r s à A c a c i a
seya1 e t Schoenefeldia
graci1is
P
P
I
Csnchrus
biflorus
Fuycarpea linearifalia
*hlysica=pus
ovalifolius
D a c t y l o a c C e ” i ” m
*egypti”m
Indigofera
aspera

m
.
-

145
m
u
.
.
.


-
”1 . ?

3. 4. 8 : 1984
3. 4. f : 1 9 8 5
D’après cartes à 11500000
p r o j e t ISRA/FAO/PNUE
0
. Km
ç

1
Limite rw aa blomwsr statlstlquetirnt Identlqur
1400-1600
1
1 2 0 0 - 1 0 0 0
8 0 0 - 1 0 0 0
6 0 0 - 8 0 0
4 0 0 - 6 0 0
2 0 0 - 4 0 0
0
-
1 0 0

- 147 -
tème Partie : RESSOURCES FORESTIERES
Annexe 4.1 . : Relevés de vbgétetion ligneuse en 1953 dans l’aire pastorale de
Tetki (Adam in Orasmaire, 1957).
En 1953, Adam note aux abords immédiats du foraga en fonçage une absence de vëg6tation
arbustive. Autour,
poussent Balanites aegyptiaca (2/3), Boscia senegalensis (212)
Commiphora africana (2/2) Grewia bicolor ( 1/1> e\\Adansoniedigitsta (x/1).
Vu plus loin, & 150 m environ, quelques grands baobabs (Adansonia digitata) forment avec
Combretum aculeatum un fourre et quelques Balanites plus ou moins espacës constituent une
pseudosteppe.
En poursuivant sur Fété-@lé,il indique:
- la présence de Elalanites qui domine (4/3) avec Commiphora africana (2/3) et Acacia sanegal
( l/Z), ailleurs Combretum glutinosum ( 1/3) forme des tkhes ;
- degrands arbres atteignant 6 h 7 m (Sclerocarya) ;
- desCommiphora qui formentdes peuplements assez étendus (41'3) mélang& deGuiera (2/3),
de Palanites (2 à 3/2) et de Boscia (2/2j ; cas mêmes ressources se repètent mais sont
groupées différemment par exemple sur deséminences plussablonneuses, Balanites est parfois
abondant et plus loin ce sera sur un palier argilo-sablonneux ;
- des Acacia verek (A. senegal) qui forment des peuplementsclairs,espacés réguliérement dans
certainesdépressionscompactes, ailleurscesera sur desdunes.
Puis avant d'atteindre Fëté-Olé, une étendue très claire presque sans arbre dont l'horizon est
dégagé, est traversÉe. On y rencontre aussi les mêmes arbres et arbustes, rabougris, mutilés,
Squelettiques,brûlés: Acaciasenegal, Balanites,Boscia,Adenium,Guiera.
Au niveau de ié?é-@lé, la végétation est une pseusteppe avec Balanites et Boscia épars,
Des bosquets sur terrain argileux sont épars et donnent
à l'horizon un aspect boisé avec Acacia
ataxacantha, Adenium obesum, Cambretum micranthum, Feritia canthioïdes etc. et des plantes
lianescent- Cisrusquadrangularis, Hippocratea richardiana.

-

1423

-

- 149 -
ANNEXE 4.3 : NOMBRE DE LIGNEUX VIVANTS PAR ZONE DE VEGETATION A TATKI
(individu/ha)
.r-
mfé-
C
trice
I hlmit*a
nosc1a
CdotroplI I
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L -10.5
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L -115
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11
5
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6
6
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1
1
1
6
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3
:
1
1
1
3
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3
6
16 - 40
1
:
11 - 45
2
9

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6
1
il - 55
1
4
56
- 60
:
il - 65
3
3
1

66 - 70
1
2
7 1 - 7s
1
76 - SO
2
5 1 - 85
1
2
$6 - 90
1
9 1 - 95
1
9 6 -100
1
3 1 -105
1
3
3 6 -110
1 1 - 1 1 5
16 -110
2 1 -125
, 1 2 5
1
+
49
86
BO
Xr-
it-
E2P.
z.lllxropi,
hlotropi.
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1
4
1
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1,
4
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3
3
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4
b

3
1
9
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- 150 -
(Suite)
lr-
mfé-
--k
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nrropis
4
o- s
la
1
6 - 10
48
1
1 1 - 15
23
1
16 -
20
7
21 -
2s
1
26 -
JO
11 - 15
1
16 - 40
2
41 - 4s
1
1
46 - 50
86 - 90
91 - 95

23
7
9
217
1
16
122
ir-C
onfé-
L2P.l
ence
amopir
CCcuiA
llotropia
o- s
44
34
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6 - 10
1 1
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4
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11
z
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3
m
2
:
1 - 2s
6
L-30
1
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1 - 3s
2
3
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3
a
1
1 - 4s
3
2
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e
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2
1
6-60
2
1 - 6S
a
6 - 70
2
6
1 - 7s
6-80
1 - ci5
6 - 90
1 - 95
6 -100

‘1 -10s
16 - 1 1 0

1 -11s
6 - 1 2 0
1 -125
112s
47
161
16
3
7 7
60
144
3
21
48
TOTAUX
Cir- T
confé
rente
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Ir1m1tc.
““ondj i”
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1 0
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1 1
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a
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1
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I
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2

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1
T O T A U X
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1
1 4 9
a
IL

- 151 -
Suite)
Xr-
zonfé-
rente
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1 4 5
6 - 10
43
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16 - 20

M
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10
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3
Il - 35
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6
41 - 45
46 - 50
1
:
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2
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1
66 - 70
1
2
71 - 15
76 - 60
1
61 - e5
86 - 90
91 - 95
96 -100
a1 -105
06 -110

3.l -lu
.16 -120
.21 -125
> 125

- 152 -
ANNEXE 4.4 : NOMBRE DE LIGNEUX MORTS PAR ZONE DE VEGETATION A TATKI
(individu/ha)
c ir-
EZP’l
-
aosch
1Ir,.n<tes
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C onfé-
ca10tr0p11
c lerocaya
l
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1
6 - 10
1
1
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1
1
1
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21 - 15
1
1
1
lb - 30
1
2
31 - 35
36 - 40
41 - 45
1
46 - 50
1
51 - 55
ib - 60
: 61 - 65
1
66 - 70
1
71 - 75
76 - 80
81 - 85
86 - 9-l
91 - 95
96 -100
01 -105
1: 06 -110
Il 11 -1ü
1 16 -110
1 21 -125
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1
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1
1
36 - 40
41 - 45
46 - 50
51 - 55
56 - 60
61 - 65
66 - 70
1
71 - 7s
76 - 60
lu - as
86 - 90
2
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1
96 - 1 0 0
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> 125
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- 153 -
(Suite)
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1
11 - 3s
36 - 40

41 - 45
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51 - 5s

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61 - 65
66 - 70
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86 - 90
91 - 95
96 -100
101 -105
m -110
.ll -115
.16 -120
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f
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s< c1croc.ry. I DalbeC&
1
12
1

1
1
1
1
3
1
-
i

- 154-
tième Partie : RESSOURCES ANIMALES
Annexe
6.1 :
M é t h o d e d ’ e s t i m a t i o n
des
a n i m a u x
d’une
aire de
desserte par comptage au niveau du forage (Meyer, 1980)
La méthode d’estimation des effectifs par comptage prés des abreuvoirs permet une bonne
évaluation du total des animaux présents dans l’aire de desserte du forage.
Conditions à respecter pour minimiser les risques d’erreur :
- détermination des axes d’arrivee des troupeaux,
- observateur toujours dans une direction perpendiculaire a l’axe de passage du troupeau
- arc de déplacement des dénombreurs d’une distance minimale de 1 Xl m des abreuvoirs,
Par tranche d’une demi-heure, les animaux soi-tan! ou rentrant wr le forage sont
denombres. C:ette méthode ne permet pas d’apprécier ia proportion de moutons et de chèvres dans
un troupeau de petits ruminants.
On a estime que par cette méthode, une erreur glübale de 2,s p. 100 en plus et en moins ét6it
faiie sur l’estimation de l’effectif total d’une zone.
L’appréc;ation du nombre de chevaux, ânes et dromadaires ne peut être faite par comptage
direct 5ur un forage.
Le nombre de jours durant lequel le rornptaqe devra se faire sera fonction du rythme
~d’abreuvement

- 1 5 5 -
Annexe 6-Z. - Méthode d’estimation des animaux d’une zone par enquêtes (Fayolfe
e t Collab. 1 9 7 4 )
md-iùae ~z’ect~matwi des ünimaux cl 1~f-c x1nr3 pdr- enq~.r& rclr~riste a gagner au prediabie la
conf!anee de; eieveurc,. Ceci peut se faire par une présence çraiiyuement coxtante auprès de5
campements, oes soins vétérinaires et une assistance soc13le, pensant les perioaes difficiles
Plusieurs t.hémes peuvent ë!re abordés en même temps
Dans le ca?. de l’étude menée par 1’3UkUr, ces thèmes sont le5 Wiv3nt5
- lrj dém~~ri@~iè: humaine et animale,
- les structures du troupeau <
- les mëthcdes d’ëlevage,
- l’exploitation et la dynamique du troupeau,
- les prod!uit.:$ de l’élevaqe,
- Et lt: bfJd&. i3miliBi.
Cette enqkte repose sur les renseignements oraux et !es déclaration5 des eieveurs et des agents
techniques. Les résultat5 sont donc certainement impei-faits Plais comoar& ati contrBle direct
des tt-üupea~x (dénombrement et détermination oe i’@e par examen de la der,ture j, ces r&u!t&
d’enou& so:i: nertements plus fiables

- 156 -
Annexe 6.3. : Méthode d’estimation du cheptel d’une zone par les vols aériens.
(Milligan e t d e Leeuw, 1 9 8 3 ) .
La technique fait appel à l’utilisation d’Ui? petit aviüri u51ari: 3 basse altitucie ; ce qui permel 3 une
èquipe d’observateurs de faire, 3 partir de l’appareil des tinombrements visuels d1rect.s
d’animaux. de personnes et de reswrce5.
Le3 enq&tes aériennes s’effectuent généraiement suiv3 nt un plan de vol systématique qui
permet de couvrir de manière égale et uniforme toutes ier parties de la zone survol&. Ce plan de
vol permet de presenter immédiatement le5 réiultats sous forme de cart.es de distribution et
fournit également des d~~~-~ees pour une stratlficirtiun
ulkr iaure.
Les lignes de vol sont. basées sur la grille Tt-?U t. pro]ection transverse de Mercator Universelle)
et elles snnt divisks en intervalles aiin d’avoir sur l’ensemble de la zone d’étude un réseau &
grilles de dimensions fixes
La zone prise ccmme échantillon constitue une bande fixe de part et d’autre de l’avion. La ban&
est déterminée pa r !a projection de l’oeil de l’observateur au sol, de deux barres para!!é!er
fixées è chaque montar~t & l’aile.
L’attitude idéale se si?ue entre 120 à 3217 m

- 157 -
ANNEXE 6.4 : EFFECTIFS DE CHEPTEL VACCINES DANS LES DIFFERENTES
LOCALITES DE L'AIRE PASTORALE DE TATKI
DE 1978/1979 A 1985/1986

- 158 -
LOCALITE
NOM DE L’ELEVEUR
BELEL
DJiby Haham SA
Alar~me B. LU
S.nba Coubaye BA
WUWUBE
Samba Cuidtéle M
Ndourel DIALLO
Abdou1 SuboUl SY
FmE ERY
Abal Aly BA
6
1 0
4 9
7
13
B S
Dcrba Ihloery SY
1
2
10
4
4
2 1
Alassane K. BA
1 1
1 4
1 0 6
Il
2 3
185
F E T E LAOIIE
DJlby Sorel DIALLO
4
7
2 6
1 0
1 1
5 8
Knre, IA
2
7
2 2
6
4
4 1
D.o SA
11
28
9 3
31
19
102
Sdsseye sou
2
1
7
3
1 5
Issa s. SY
3
7
1 5
6
:
3 6
. ../...
T =
B = Boeufs
V = Vaches
J f 6 = Jeunes de + de 6 mois
J - 6 = Jeunes de - de 6 mois

- 159 -
'%ybani DIENC
LERYEL
Aly Fatinta M
5
4
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a
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6 4
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4
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7
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1 1
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Falllou SOU
6
1 2
3 1
7
5
6 1
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- 168 -
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- 169 -
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- 170 -
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4
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1
9
Coure1 C . R . sw
1
1
4
2
1
9

Annexe 7.1 : Code des noms de campements de l'aire pastorale de Tatki
1. Lamine Baba Ly
D1
2. Birama Rewre Bb
O2
3. Chnw B?I
D3
4. Samba NGuidjily Bd
D4
5. Gallele Sambano Sow
D5
6. Djiby Maham Bà
BELEL (Bl)
1. Ojiby Diher Sow
Bl
D6
DOUNOUBE
7. Abdoulaye Bintou Dia
O7
BELEL AGABE (Ba)
1. Mbelogne Agabe
Bal
8. Samba Raki Sow
D8
9. Sileye Oury Dia
BELEL KDDIOLE (Bk)
1. Demba Balle Sy
D9
Bkl
10. Arona Einta Dia
D10
1. Mamadou Fatyl Sow
BndI
11. Mbaye Bd
D12
2. Oumar Thiam Sow
Bnd2
BELEL-NDIAWDY (Bnd.)
FETE DDUNWU (Fd)
1. Mathiouguel Sow
Fd
3. Aliou Corka Sow
Bnd3
4. Ifra Corka Sow
Bnd4
FETE ERY (Fe)
1. Samba Aseth Sow
Fe
1. Aliou Sangaldi Dia110
BOUMODI '(Bm)
1. Amadou Mboyo Sow
Bm
F1l
2. Abou Aly Absata
F'2
BOUMODI TETIANE
1. Nbodery Mamady Sow
Bt
FETE LAOBE (Fl)
3. Youssouf Kawri Ba
F13
4. Selle Ba
F14
DEGOU TADIE (Dta)
1.
Dta
5. DjibySore Dia110
F15
1. Woulya Dal@
Ddl
1. Sidy Mamadou Sow
Fol
2. Seybani Dieng
DIPMDIAYRE (Dd)
Dd2
2. Aliou Penda Sow
Fo2
3. Hamed Sidy Fall
FETE OLE (Fo)
Dd3
3. Souleymane Sow
F"3
4. Moctar Fall
Dd4
4. Madani Bd
F"4
DIAKETE DDIOLE (D~O)
1. Zidou Diakhate
Dko
GONTHIE (G)
1. Samba Awa Sow
G
DIARDE KOYLE (Dk)
1. Aliou Hameth Son
Dk
GOUNLK' DIE
1.
.1. Bodiele Boussele SOW
1. Mody Faty Bd
HAMED WULO (Hd)
Hdl
Dtl
2. Aliou Seyni Salif SOW
Hd2
DIARDE THIOYEL (Dt)
2. Cheikh Alioune Bd
Dt2
3. Sileye Omar Dia110
Dt3
1. Dadale Ka
Lel
s
LERE (Le)
2. Sambourou Woury BS
Le2
3. Guelele Dada Kâ
Le3

.:.’
<:.
(suite)
1. Sidy Fall
Lyl
1. Samba Thioye Bâ
y1
2. Zail Fall
2. Birahim Soffi Bâ
LERYEL (Ly)
Ly2
y2
3. Lehid
3. Diawdy Thioyre
Ly3
y3
4. Ali Fatimata Ba
4. Amadou Loubano Bd
Ly4
YILO (Y)
y4
5. Samba Nbanel Bj
y5
1. Dayelé Sow
Ldl
6. Gallele Demba Debal Sow
‘6
2. Omar Diougama Sow
Ld2
7. NGolan Doulou Sow
y7
LODE (Ld)
3. Code Laba Dia
Ld3
8. Tale Yoro Bile1 Sow
‘8
4. Mission catholique
Ld4
5. Ali Soffi Ka
Ld5
POUNEDJI (P)
1. Amadou Mamadou Tamboura
P
RIGANDE (R)
1. Alassane Adama Sow
R
1. Samba Goundal Sow
Sbl
SOLBADE (Sb)
2. B.S Mamadou Bd
Sb2
3. Mamadou Marte Sow
Sb3
1. Amath Diallo
ssl
SOUCOUNOOU-SENO (SS)
2. El Mamadou Tafir Sow
ss2
3. Samba Khardiata Sow
ss3
1. Djadjirou Sow
T1
2. Aliou Fatimata Bâ
T2
3. Alioune Awa Dia110
T3
4. Gore1 Corka Sow
T4
5. Mamadou Awa Dia110
T5
TATKI (T)
6. Bambado
T6
7. Bos Bos Fall
T7
8. Elimane Fall
T8
9. Moussa Yemel Sy
T9
10. Ousmane Fall
T1O
11. Demba Sileye Dia110
T11
12. Bocar Hameth
T12
1. Ojiby Louady Sow
Th
THIOUKOUNGUEL (F)
2. Sambourou Debelewe
Th2
3. Mamadou NiCba Sow
Th3

- 173 -
Annexe 7.2. :
Le marché hebdomadaire de Tatki
Riile dans l’économie de l’aire de polarisation du forage

l.- Le marché hebdomadaire de Tatki : ‘un grand centre économique’
Les centres tionomiques de l’aire pastorale de Tatk.i sont les boutiques et le marché
hebdomadaire.
Les boutiques sont au nombre de 7 ( 1 à Belel Agabé, 1 à Lodé et 5 8 Tatki-Escale). Les plua
importantes sont à Tatki. D’ailleurs lors de notre séjour dans la zone, celle de Belel Agabé était
fermée et celle de Lodé n’ouvrait qu’épisodiquement.
Ces boutiques vendent des produits assez diversifiés allant des denr&s alimentaires Q la
char r ette.
A la différence des boutiques qui exercent tour les jours, le marché hebdomadaire de Tatki a
lieu chaque dimanche. La place du marché couvre une superficie d’environ 5000 m2, Les hangars
sont en branchage et sont construits par !es vendeurs eux-memes.
Aucune taxe n’est demandée ti titre de droit d’installation.
F~US loin, en dehors des habitations se tient le marché du bétail qui &bute trèS tôt vers 9
heures pour s’achever avant midi.
Les Fheteurs et les vendeurs arrivent par camionnettes ou charrettes. Ainsi le 7 zptembre
1986, nous avons recensë 7 véhicules et 50 charrettes ;j anes.
2.- Fonctionnement du marché
2-l_- Produits présentés au marché
Le tableau 9.1 donne l’origine des produits présentés au marché à la date du
7/9/ 1986. CHnme nous le constatons, les habitants de Tatki sont peu présent:.. En effet, 2 par?
les Laobés qui vendent des objets en bois et les vendeurs de pain et de beignets, seuls les gens
venus d’ailleurs ont des étaux.
Les proauits présent& par ces marcoands sont très diversifiés. Nous avons fait au
tableau 9.2, une estimation de produits agricoles et halieutiques et au tableau 9 3, celle des
produits manufacturés pour la date du 7 septembre 1986.
Les denrées pr&ent&s par les habitants de Tatki sont mentionnées au Tableau 9.4. Il
s’agit essentiellement de produits animaux et forestiers.
Au niveau du marché à bétail, nous n’avons recensé que des ovins et des capr iris. Le
tableau 9.5 donne une estimation des effectifs orF;senté.s a la date du 7 décembre 85 et celle du 7
septembre 1986 Les effectifs présent& er; wptembre sont plus élevés ; l a ; e;eqeljr- étant
revenus de trarWw!ance

- 174 -
TABLEAU 9:l : ORIGINE DES PRODUITS PRESENTES AU MARCHE
DE TATKI LE DIMANCHE 7 SEPTEMBRE 1986
Produits de b..ut&
ni1
Udirbour - tflxckd - Thinba. - tlb.y. hs.
Nisrssncl-
Da~ms
i
Hback& - “bye A v . - lbkhole - D.,,.n.
P.in
Tati
- msyc M S - Nisrssncd
D.g.n. - Toub.
1

P.ich.rd-Tell
- Da‘.n. - nhyr bm.
I
Y i d o u - Richcd-Ta11 - D.S.“. - D.hr. - Ni...antd
Ricbcd-Tell
- D.S.n. - “%.y~ ,.a,
D.hr. - St-Loui. - Eokbolc - D.S.n.
l se1
Dsgsn. - Hbayr A”.
I
1
!
P.t.t.. douce.
0.S.n. - Vida” TienSoli - Hb.y. w.
I
Cube USSi - Poivre - Piment
bakbol. - H%A~. An. - D.S.n.
Ni&d
Ndirbour
- D.S.“. - Hbsckd - Ihimbnc - Mb.yc
Av.-
t
Yidou Tienpli
Crrinr. dr bércf
Hbsckd
- D.S.“. - H%.yc A v .
i
Bois - Pots l c Bassines en
mmyc Au.
plastiqua
,
TABLEAU 9.2 : ESTIMATION DE QUELQUES PRODUITS AGRICOLES ET DE LA
PECHE LE DIMANCHE 7 SEPTEMBRE 1986
__
__._. .
. . -
DENREES
Poissons
Hi1
Riz
Arachide BCref
C r a m e s Niebé
patates
Oignons
sec L frais
/,
QU&TITE
075 Kg
500 kg
8 0 k g
95 kg
70 kg
20.5 kg
111 kg
114,5 kg
----. .---
TABLEAU 9.3 : ESTIMATION DE QUELQUES PRODUITS MANUFACTURES
PRESENTES LE 7 SEPTEMBRE 1986
-1
DENREES
OhUS-
Balle
Semoule
Huile
ThO
S”IX.
tissus
SWOD
Sucre
Biscuitsa, Il
-
-
47 kg
1 9 6
QUANTITE
1 7 8
paires
5 5 0 kg B O litres 10,550kg 1 paquet :
sachets
2 2 5
96
g
k g
de 250gr
1 carton
-

- 175 -
TABLEAU 9.4 : PRODUITS PRESENTES PAR LES HABITANTS DE TATKI
AU MARCHE
DATE
P R O D U I T S
Lait caillé - beurre de vache - fruits de j.ujube - pain - beignet -
08.12.85
calebasse en ber
Lait caillé - beurre de vache - peaux de petitsruminants - pain - beignet -
07.09.86
calebasse en bois de Sclérocarya
1
--Y------
.---
TABLEAU 9.5 : ANIMAUX PRESENTES AU MARCHE HEBDOMADAIRE DE TATKI
._.. _._ .--_ ._ -.
BOVINS
OVINS
CAPRINS
VOLAILLES
Dimanche 08.12.1985
7
4
Dimanche 07.09.1986
173
74
TABLEAU 9.6 : COUT DE QUELQUES DENREES VENDUES A TATKI
SI,
ET RICHARD-TOLL (dernier trimestre 1986)
l-
--. --r- ---- .. ---TATKI
l
DENREES

- 176 -
TABLEAU 9.7 : REPIERTITION DES VENDEURS SELON LEUR ORIGINE
DATE DU 8.12.1985
Dimar- IndL-
LOCALITE %y" nidou Diana Virssante Dahra
7%" Touba
J.ma
Diéri
tcrmi-

NOMBIIE
DE
6*
3
3,
1
1
1
1
'1
1
4
VEWEURS
I
:_
:
TABLEAU 9.8 : REPARTITION DES VENDEURS SELON LEUR ORIGINE
DATE DU 7.09.1986
.-.
4
Bichard Mbaye
/
mALITE
Dsgtnt
Niassante Dahra
Touba
MBWla
Bokhole Iaddter-
Tell
Awa
miné
tioHBRE
D E
13
1
4
2
4
2
3
1
7
VENDEDRS
TABLEAU 9.9 : VENTILATION DES VENDEURS SELON LES PRINCIPAUX
PRODUITS COURANTS PRESENTES AU MARCHE
LE DIMANCHE 7 SEPTEMBRE 1986
Tissus
CATEGORIES
et
Riz
' Thé
SUC!S2
Léglmes
Mil
Poissons Biscuits
Habite
3
5
5
1 1
7
8
5

- 177 -
Nous avons indiqué au tableau 9.6 les coûts de certaines denrées présentées au
marché. CM prix ont été comparés sur le même tableau avec ceux effectués dans les boutiques de
Tatki et de Richard-Tell. Nous nous rendons compte que les prix du marché sont moins élevés que
ceux des boutiques de Tatki et parfois même de Richard-Tell. La raison en est que certains
produits sont de contrebande et d’autres viennent des zone% plus proches de Dakar que
Richard-TO11 ou des zones de production.
2.2.- Vendeurs et acheteurs
Une répartition des vendeurs selon leur origine a été faite %u tableau 9.7 pour ceux
recen& le 8 décembre et au tableau 9.8 pour le 7 septembre et selon les denrées presantées RU
tableau 9.9.
Il faut cependant dire que la plupart de cas vendeurs achètent les produits présantss
par les habitants de la zone.
Vendeurs et acheteurs se confondent donc dans beaucoup da cas.
3.- Conclusion
Le marché hebdomadaire offre aux habitants de l’aire pastorele des denrées de toute nature BU
meilleur coût. Il leur permet ainsi de se retrouver une fois par semaine. Son rOle dans la vie
économique et sociale est donc certain.

-,178 -
BIBLIOGRAPHIE
B&frireaces cartogmphiques at bibliagraphïques

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- 190 -
REMERCIEMENTS
AUX autorités de la FAO (siège et Représentation i Dakar) en particulier Monsieur Fernando
FIVEROS.Chefdu Département pâturages.
Aux autoritésde I'ISRA.
A tuus ceux qui noua ont aidedans l'é\\aboration dece travail :
- les collégues des différents Services du LNERV en particulier Khassoum DIEYE, Andre GASTON
etl'lamadou DIENE du Serviced'Agrostologie
- Syaka -ADIO, Pédologue au Centre National de Recherches Forestier-es (CNRF) de 1'ISRA en
postee I'ORSTOM deDakar--Hann
- Oussouby TOURE,Sociologueà la Direction de Recherchessur les 3ystèmesAgrairesde 1'ISRA
-Jean Le PRIOL, Ingënieur Hydrogeologueala Direction des Etudes Hydrauliques
- SOLEYAVEAU,Leboretoired'Anelysede
I'ORSTOM Dakar-Hann
- Fatou BA, Laboratoire d'Anelyse de 1a Société Nationale d'Exploitation des Eaux du Sénégal
(5ONEES), Route du Front de Terre
- BOCOUM, Laboratoire d'Analyse Pédologique de la Société d'Amenagement et d'Exploitation du
Delta (r;AED). Ross-Béthio
- Le personnel enseignant et administratif de i'institut de.5 Sciences de l'Environnement de
!'Universitéde Dakar
- W.hérine OOUPErJX, Centre de Qlcul de l'Universitéde Dakar
- i-e3 agents de la Direction de 1'Elevage en service dans le DÉpartement oe Podor. Noua citons.
AitidI;! THIAM (en poste à Kaifrine actuellement), Macodou DIOR (Tatki), Babacar DIAGNE
iTnillé Boubacarjet Amadou GAYE (Podor Villej
- Aux autoritésadn-iirristratives~l'ArrondissementdeThillé Boubacar
- et .w!out $ la population de T'Aire Pastorale de Tatki dont l'accueil et 1s disponibilité ne nous
ont Jamais fait défaut durant notre séjour dans le zone.
4 C~IL~, qui MltcNltrihUë~ la mise en pagedu rapport :
- Ababacar SadikheCISJE,Secr&ireadministratif,
IJE
-. Amaqnu CISSE, Cartoqraphe, ORSTOM Dakar-Hann
- Coun-iba~~~~,~~crétairé, LNERV