IkIPZIG 18-27 MAI 2257 7 2, . Ifmt&at...
IkIPZIG 18-27 MAI 2257
7 2, .
Ifmt&at S é n é g a l a i s V.e I?.e&erches A g r i c o l e s
Labwxtoire national de 1'Elevagne et de
.l?echerc~,es v6tétinai.m BP. 2057
La aznnaissance~dp&smr des pahnragesnotwels d'une
zcme ckmnée est indispensable pour l'élaboration d'un pro@mm de .,
'mise en valeur de cette zcne et pour l'qloitation r&imMelle de
ses parcmrs au r@m titre que .,--A&
r?'le de leur répa%i.tion géogmphi-
que, de leur valeur alimntaire et de leur capacité de charge.
c..<.F,&y
Ranc>i ces différents dmxines, de rmkmuses études et
4’
o&erv&ion3 sont r&lis&s ou en cQUY5 dal% la Rf$Wi.ClUV CU
1,. . .
Sénégal et plus p-ïrticulihrrent dans ST mitié nord, ou "Fw~o",
à vocaticm essentiellerrent pastl-rale.
SontseCtemesrt:~~& d2ms cettemtelesr&ultats
t
,
.
4
d~obsarvations effectuks depuis llet 13 ans surl'krol~ticm
de quelques types de p*%umges de la partie s&&lo-soudmienne
duS6négal scm~cis à diffhxn-ts t-mitenwnts.
. . / .*
Les observations sont effectuées EN Centre de Recherches
~techniques de lkhra-Djaloff (15O 29 W et 15* 20 N) Qnt les
principales caract&istiques cltitiques relevées dans le Centre
ou a LaStation m%Corolijgique la plus proche (?kinguère à V km
à 1Tst) sont celles du climrt sah&~soudanais :
- F!Luvion&tric troyenne annu&Llc de 417,0+ 69,6 xxnr&xr-
tie essentiellemxt sur 3 mois (takl<au no11 et très i.r&$#i.èYe-
ment d'une année à l*autrc.
- tenpérature maximale moyenne journalière de 36O
-tdrature tim&c~ennejourwiLi~ de XI08
-Wmi.ditérelative xryennemznsuelle de 48 % bximale de
73,2 et minir&e dc 30,4)
- évaporation moyenne quotidierme de 10,9 mn (17,l en avril
et 4,l en aoot)
. . / .,
Tableau no1
Fluvio&trieqenne mensuelle O-0
et nombre de jour de pluies (10
+ intervalle de amfiance à 95% de l.956 à 1975
bis
l
14
XT
+
t
+
26,l t 14-8
2 t 0,8
96.8 + 27.6
7 t 1.6
131 t t 28.5
- -
9.5 t 1.4
126.1t 29.1
8.1 2 1.5
67,2 t 36,7
2.5 t 1.3
t
t
TOTAL:
417,03 t 69,6
l9.8 t 3.6
.-
/
l . . .
4
lkpointdevuepédologique onpeut d.ifférencieYI 6 types &
sol dan-t trois dominent 0 (1)
- sols bmais rouges
- sols ferrugineux tropicaux peu ou pas lessivés à bon drainage, ou
sols "Diors"
- sols ferrugineux tropicaux peu ou pas lessivés à drainage xyen
à tidiocre.
La vég&&ion est une savane a&wstive, essentiellenxznt 3
base d'espèces herbacks annuelles; les groupeTrw& ou types de
pâturage cartographiken 1961 (2) au notire de 7, nc Font pas tou-
jours très tranchés mais forBer& plut& un 'Tontinun". Certains
peuvent présenter des facics de dégradation mais tous sont zprér
sentatifs d'une vaste partie de la zane sableuse du "Ferlol ou
région sylvo-pastorale et de type sahélo-soudanien.
. ./ . .
Quatre facteurs d'éwlutian de la strate herba&e smt étu-
di& sur un ou plusietur; types de @tura.gzs, depuis 1963 ou 1965
selon les cas.
il epitif e@ki.mental
m----m- -w-M----
A/ Action de la fauche (Ikpuîs 1965)
. . . . . ..**.........*
Sur pâturage à Dîhétéxyx?gm hagerupii + Zmnia glochidiata
et plus pa&cülièrcmenssurun facies desubstituticn à Zornia
glo&idizcta cmsécu-i-if à une fau&e &g&ère depuis 1953.Le sol est
du type "Dior.
La fmche a lieuenoctobre, dès la fin des pluies ; deux
parcelles non fauchées de 500 m2 sont installées en haut et bas de
pente (types A et A'?.
B/ Actim du feu (Depuis 1965)
. . . . . . . . . . . l .
Sur le m%nz type de pâturw que pr6ddemrm-t le feu est mis
à dewcpémodes : en novenbre (feu prémce) - et mai (feu tardif)
àdeuxparcellesde 4001112.
/
l . . .
C/ Action de la p&ure
l . . . . . . . . . . . . . . . . . .
- Surpâtwageà Dihét&opogcnhagerupii + Andropogon
pseudapricwi sursolferrugineuxtropicalà drainage royenà
&iocre, depuis 1963 (type D)
- Surp&@ages à Dih~téropogonhag~ki f Fkrr&a
pimata et Borreria + Nxtechma ciliatum sur sol "Dior", depuis
1963 (type c)
- Swphturageà TephrosiapurpureaetT. platycarpasw
sol brm rouge, depuis 1965, <type B).
Ikns les deux ptiers cas la parcelle exploitde a une su-
perficie de 9 ha et le téx&n 1 ha. Jkns le troisième cas la par-
tie p%u&e n'est pas limitee et deux parcelles ténG.ns de 500 m2
sont installées en haut Fst bas de pente (B et B'). LItexploitation
a lieu en fin de saisoncdes pluies/début ck saiscn sè&e, sans
stiarge.
82' Action de la mise en défens (depuis 1965)
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . l *
Deux parœlles d'un quart d'hectare sont inplantks sur
p&urw à Diheteropogrrn hagerupii + Andropogon pseudapricus
transfork parpature et piéti.nementintenz$fs
à pr0ximi.t~ des
abreuvoirs: l'une 3 150 m (D) et l'autre 3 50 m CD') de ceux-ci.
. . / . .
7
2 - PETHOlXD'INVJXJXE ELAVEGZUYI'ION
L'inventaire flotistique de la vé&ation herba&e est
effectk, en fin de saison des pluies, selan la &thode "de la
li.gFie" : con@= des espèces le laig d'une lime r?e 10 m de long
etsuruncentim+tredelarge;
le nc&re des lignes est ticticn
ck la surfaœ des parcelles et 'du de& d'horrse;énéité de la végé-
tation.
Les espèces sontrépartie~ en 6 classes selcnleur cycle
v&%atif, leur phblogie et ou leur app6tabilit6 :
- Qasse 1
: graminées fines et ouprécrxes telles :
Ekagrostis -BrachGwia- Dipitaria- Q-&ris -
çenm - Ar$stida,etc...
- Classe II
: graminées fpssières et ou tardives telles :
Aaxlrcp~ e t Dihwmn - (3tenium -
Sdioenefeldia...
- Classe III
: légumineuses appétéeste.lles :
Indigofera-.Tephmsia-
Zomia-
Alys--
~&dzmxzoides....
. . / . .
8
- Classe IV
:Esp&zes inapp@kstotalementouMnporairemznt
Fkrw36apinnata - Iporraoea~gans - Pbnechmaciliatum
Aristida stipoides. ,.
- ClasseV
: Q33minées vivaces
histida longiflwa- hdropogcn gayanus var. bisquamu?
latus.
- Classe VI
: divmses.
L'analyse concerne dcnc l'évolution de ces six classes selon
les traitemts et tis leterrrps (action de la pluvio&rie essentiel-
lemz-rt), mais aussi celle de la dwsité de la végétation exprir&e par
le naribre d'espèces par mètre lirhire.
REXJLTA!IS - DIScuSSIONS
Les observatiais sont analysées globalrne' ri: selon la rréthode
statistique des blocs casualisés. Iles résultats figurent en
t&leaun02 danslequellapremièreli~e concemelacomparGson
tén&Hzraitemz.nt&ns leterrps etladeuxi&nel'actiondutemps donc
essentiellemwt celle de la pluvio&trie.
. . f. .
9
Tableau n*2
Traï,tement
Fau&e
P a c a g e
Mise en Feu .
me A,
défens
Espèces
végétales Q?Pe
A
A' B B' C D D
D' PrbxeTard3.f
Gmminécs fine
F
t+ -
-
et/ou prkoces
tt t -
tt tt +
t
t
++
&&&œgrw;si&
-
-
-
-
-
-
-
-
-
t
tt
et/ou tardia
tt--
-
-
t t -
t
I&pi.neuses
t t -
+-+a.-
-
-
t
tt - tt tt - tt t t
tt
tt
tt
Espèces inap~tées ;+ 1 ; ;c 1 ;+ ; ; ;+ ;+
4-k
Gmninéesvivaces
1
1
1
i+
1
1
z
1
1
1
+---..
-
-
Divers
t - - - - tt ++ -
t
t
Rtc.gb~l$~~s par t
-
- -
-
+
- - - -
tt t t t -
i-t tt t
4-t
tt
tt
De llexamn du tableau on peut tirer les conclusions suivantes :
1/ Acticn duterrps
. . . . . . . . . . . . . l .
Lapluvi~trieparson iyrtanœ etsarépartition aune action
essentielle sur la densité de la végétation quelque soit sa axrgxxitim
botanique, et sen-ble être le facteur prépond&mt.
. . / . .
10
Si de 1963 à 1971 une corrélation positive et significative
avaitpuêtre établie mtreladensité de la vég&taticmmesu&e
en fh de saison des @ies et la quantité d'eau reçue fin juillet
(31, il n'a est plus de mGme depuis. La raieon en est peut @tre
la forte baisse de la pluviorktrie (en rmyeme 334,6 mn depuis
1972 amtre 455,3 de 1963 à 71) et surtout la plus grande fréquence
depétiodes sèches plw oumimlongues durmtl%ivzmage.
Soninflwnce surlatipartitiondes espèces estscment
mrguéeprincipalemmt sur les classes t, III et IV ; des pluies
almndantes en juinetjuilkt favorisent les graminées hB?toUt
les prémc~s) alors quedespluiestardives favorisent les
légumineuses Gornic? glochidîata essentiellement).
21 Ompzzaison t&mintm.i.ter~nts
. . . . . . . . . . . . . . . . . . s . . . . . . . . . . .
D'une far;m ghhl.e les divers traitemnts appkiquh ont
peu d'influmceparrapport à celle delapluvio&rie. Quandil
y'en a une, elle s'exerce principalemnt sur les légmineuses.
2/1 - Action de la fauche
-e--------m-----I-
Surletypedep%~~~ge étudiésonaction est faible et li-
mit&3 auxlé~n~es GmtTego\\xrœnt~,~eptinci&L~
Zonua glo&Ldiata.
. ./ .*
11
2/2 - f?cem ~_eaccage
m-w-----
Là encore et quelque soit le type de pâturage et de sol,
le paccage effectué rationnellement a une influence très limitée,
semblable à celle de la fauche : augnentation des légumineuses
(Zornia glohidizta surtout) avec une densité plm forte selan
les types.
2/3 - Mise en défens
----"---I----
Elle se traduit très rapidement par un changement de
vég&aticn:dimi.nuti~ voire disparition des espèces nitrophiles
(Cassis obtusifolia, 'Trian- portulacastrum...) et enx?ichis-
semzntdela flore kwtout en graminées), changement d'autant
plus net que l'on est pl.= pr-k des abreuvoirs.
Sur le plan quantitatif, lamîse en défens setratit
par me diminution du pourcentage des graminées fines et/ou pr6!c~1ces
et prîncipalemznt de fx3cQlocteni~m aegyptiun, espèce également
nitwphile.
21'4 - Action du feu
------m---I-
Ih feu prhoce n'a p~tiquemznt aucune acticn sigpifica-
tivesurlerenowellemertt
dupZItu~ge&diénisursa densité,
Pan?contreu~ feuta&ifentr&ne une m-des gzw&G-
tardiv~(~&~~banrsce-=~parlewk de
dorryrarce~ 4x&-. Par rapport au feu précoce il pro-
voque unebaisse des légumineuses.
/
. . . .
12
COMCLUXIONS
Pamû. les dif%rents facteurs pouvant intervenir sur
ll&olution quz&tative et quantitative d'un paurage naturel de
type sahélo-soudanien la pluvicxr&rie joue le file le plu5
jJrp?tant ; elle msque peut -être celle des autres.Elleinter
vientessentiellemntd'mepart sur les pourcentages des grami-
r&s fines et/oupréaxes et des légumineuses et d'autre part
surtout surladensité delavé&ation.
Au niveau des graminées fines et/oupr&xes, seule la
mise ai. défens a me action : diversifi-action de la flore gra-
minéenne, mis diminution de son pourcentage.
Pour les grhées grossières et/ou tardives, seul le
feu tcndif en augm%te le pourcentage5 celui de Dihetempogm
hagerupii.
Quandauxl&uminemes,
fau&e et paccagz de fin de
saison des pluies ont me actim cemamble : augmentation de
leurpouraentage par suite d'me action fawxisante sur
Zornia glochidiata.
Concernant les autres classes,les diff'eraits facteurs
auh?eque lapl~trie~tUneddrionni5gli~e.
/
l . . .
13
C'estdcnc m facteurnaturel, laplwicméttie,quel~mne
peutmalheurerzse~tcantr$lerquiirReryi~tdans unelargemsure
sur le renouvellement d'un pâturage nahrrel sahélo-soudmien et en
détermine la densité et la co~mition floristique. L'im6gulatit6
de ce facteur explique les variations qua&atives et quantitatives
de cep?hrmge. Ibus les autres factem étudi6s dms les conditicm
&@Zrimntales indiqu&s ontuneinfluence &duite.
7 2, .
Ifmt&at S é n é g a l a i s V.e I?.e&erches A g r i c o l e s
Labwxtoire national de 1'Elevagne et de
.l?echerc~,es v6tétinai.m BP. 2057
La aznnaissance~dp&smr des pahnragesnotwels d'une
zcme ckmnée est indispensable pour l'élaboration d'un pro@mm de .,
'mise en valeur de cette zcne et pour l'qloitation r&imMelle de
ses parcmrs au r@m titre que .,--A&
r?'le de leur répa%i.tion géogmphi-
que, de leur valeur alimntaire et de leur capacité de charge.
c..<.F,&y
Ranc>i ces différents dmxines, de rmkmuses études et
4’
o&erv&ion3 sont r&lis&s ou en cQUY5 dal% la Rf$Wi.ClUV CU
1,. . .
Sénégal et plus p-ïrticulihrrent dans ST mitié nord, ou "Fw~o",
à vocaticm essentiellerrent pastl-rale.
SontseCtemesrt:~~& d2ms cettemtelesr&ultats
t
,
.
4
d~obsarvations effectuks depuis llet 13 ans surl'krol~ticm
de quelques types de p*%umges de la partie s&&lo-soudmienne
duS6négal scm~cis à diffhxn-ts t-mitenwnts.
. . / .*
Les observations sont effectuées EN Centre de Recherches
~techniques de lkhra-Djaloff (15O 29 W et 15* 20 N) Qnt les
principales caract&istiques cltitiques relevées dans le Centre
ou a LaStation m%Corolijgique la plus proche (?kinguère à V km
à 1Tst) sont celles du climrt sah&~soudanais :
- F!Luvion&tric troyenne annu&Llc de 417,0+ 69,6 xxnr&xr-
tie essentiellemxt sur 3 mois (takl<au no11 et très i.r&$#i.èYe-
ment d'une année à l*autrc.
- tenpérature maximale moyenne journalière de 36O
-tdrature tim&c~ennejourwiLi~ de XI08
-Wmi.ditérelative xryennemznsuelle de 48 % bximale de
73,2 et minir&e dc 30,4)
- évaporation moyenne quotidierme de 10,9 mn (17,l en avril
et 4,l en aoot)
. . / .,
Tableau no1
Fluvio&trieqenne mensuelle O-0
et nombre de jour de pluies (10
+ intervalle de amfiance à 95% de l.956 à 1975
bis
l
14
XT
+
t
+
26,l t 14-8
2 t 0,8
96.8 + 27.6
7 t 1.6
131 t t 28.5
- -
9.5 t 1.4
126.1t 29.1
8.1 2 1.5
67,2 t 36,7
2.5 t 1.3
t
t
TOTAL:
417,03 t 69,6
l9.8 t 3.6
.-
/
l . . .
4
lkpointdevuepédologique onpeut d.ifférencieYI 6 types &
sol dan-t trois dominent 0 (1)
- sols bmais rouges
- sols ferrugineux tropicaux peu ou pas lessivés à bon drainage, ou
sols "Diors"
- sols ferrugineux tropicaux peu ou pas lessivés à drainage xyen
à tidiocre.
La vég&&ion est une savane a&wstive, essentiellenxznt 3
base d'espèces herbacks annuelles; les groupeTrw& ou types de
pâturage cartographiken 1961 (2) au notire de 7, nc Font pas tou-
jours très tranchés mais forBer& plut& un 'Tontinun". Certains
peuvent présenter des facics de dégradation mais tous sont zprér
sentatifs d'une vaste partie de la zane sableuse du "Ferlol ou
région sylvo-pastorale et de type sahélo-soudanien.
. ./ . .
Quatre facteurs d'éwlutian de la strate herba&e smt étu-
di& sur un ou plusietur; types de @tura.gzs, depuis 1963 ou 1965
selon les cas.
il epitif e@ki.mental
m----m- -w-M----
A/ Action de la fauche (Ikpuîs 1965)
. . . . . ..**.........*
Sur pâturage à Dîhétéxyx?gm hagerupii + Zmnia glochidiata
et plus pa&cülièrcmenssurun facies desubstituticn à Zornia
glo&idizcta cmsécu-i-if à une fau&e &g&ère depuis 1953.Le sol est
du type "Dior.
La fmche a lieuenoctobre, dès la fin des pluies ; deux
parcelles non fauchées de 500 m2 sont installées en haut et bas de
pente (types A et A'?.
B/ Actim du feu (Depuis 1965)
. . . . . . . . . . . l .
Sur le m%nz type de pâturw que pr6ddemrm-t le feu est mis
à dewcpémodes : en novenbre (feu prémce) - et mai (feu tardif)
àdeuxparcellesde 4001112.
/
l . . .
C/ Action de la p&ure
l . . . . . . . . . . . . . . . . . .
- Surpâtwageà Dihét&opogcnhagerupii + Andropogon
pseudapricwi sursolferrugineuxtropicalà drainage royenà
&iocre, depuis 1963 (type D)
- Surp&@ages à Dih~téropogonhag~ki f Fkrr&a
pimata et Borreria + Nxtechma ciliatum sur sol "Dior", depuis
1963 (type c)
- Swphturageà TephrosiapurpureaetT. platycarpasw
sol brm rouge, depuis 1965, <type B).
Ikns les deux ptiers cas la parcelle exploitde a une su-
perficie de 9 ha et le téx&n 1 ha. Jkns le troisième cas la par-
tie p%u&e n'est pas limitee et deux parcelles ténG.ns de 500 m2
sont installées en haut Fst bas de pente (B et B'). LItexploitation
a lieu en fin de saisoncdes pluies/début ck saiscn sè&e, sans
stiarge.
82' Action de la mise en défens (depuis 1965)
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . l *
Deux parœlles d'un quart d'hectare sont inplantks sur
p&urw à Diheteropogrrn hagerupii + Andropogon pseudapricus
transfork parpature et piéti.nementintenz$fs
à pr0ximi.t~ des
abreuvoirs: l'une 3 150 m (D) et l'autre 3 50 m CD') de ceux-ci.
. . / . .
7
2 - PETHOlXD'INVJXJXE ELAVEGZUYI'ION
L'inventaire flotistique de la vé&ation herba&e est
effectk, en fin de saison des pluies, selan la &thode "de la
li.gFie" : con@= des espèces le laig d'une lime r?e 10 m de long
etsuruncentim+tredelarge;
le nc&re des lignes est ticticn
ck la surfaœ des parcelles et 'du de& d'horrse;énéité de la végé-
tation.
Les espèces sontrépartie~ en 6 classes selcnleur cycle
v&%atif, leur phblogie et ou leur app6tabilit6 :
- Qasse 1
: graminées fines et ouprécrxes telles :
Ekagrostis -BrachGwia- Dipitaria- Q-&ris -
çenm - Ar$stida,etc...
- Classe II
: graminées fpssières et ou tardives telles :
Aaxlrcp~ e t Dihwmn - (3tenium -
Sdioenefeldia...
- Classe III
: légumineuses appétéeste.lles :
Indigofera-.Tephmsia-
Zomia-
Alys--
~&dzmxzoides....
. . / . .
8
- Classe IV
:Esp&zes inapp@kstotalementouMnporairemznt
Fkrw36apinnata - Iporraoea~gans - Pbnechmaciliatum
Aristida stipoides. ,.
- ClasseV
: Q33minées vivaces
histida longiflwa- hdropogcn gayanus var. bisquamu?
latus.
- Classe VI
: divmses.
L'analyse concerne dcnc l'évolution de ces six classes selon
les traitemts et tis leterrrps (action de la pluvio&rie essentiel-
lemz-rt), mais aussi celle de la dwsité de la végétation exprir&e par
le naribre d'espèces par mètre lirhire.
REXJLTA!IS - DIScuSSIONS
Les observatiais sont analysées globalrne' ri: selon la rréthode
statistique des blocs casualisés. Iles résultats figurent en
t&leaun02 danslequellapremièreli~e concemelacomparGson
tén&Hzraitemz.nt&ns leterrps etladeuxi&nel'actiondutemps donc
essentiellemwt celle de la pluvio&trie.
. . f. .
9
Tableau n*2
Traï,tement
Fau&e
P a c a g e
Mise en Feu .
me A,
défens
Espèces
végétales Q?Pe
A
A' B B' C D D
D' PrbxeTard3.f
Gmminécs fine
F
t+ -
-
et/ou prkoces
tt t -
tt tt +
t
t
++
&&&œgrw;si&
-
-
-
-
-
-
-
-
-
t
tt
et/ou tardia
tt--
-
-
t t -
t
I&pi.neuses
t t -
+-+a.-
-
-
t
tt - tt tt - tt t t
tt
tt
tt
Espèces inap~tées ;+ 1 ; ;c 1 ;+ ; ; ;+ ;+
4-k
Gmninéesvivaces
1
1
1
i+
1
1
z
1
1
1
+---..
-
-
Divers
t - - - - tt ++ -
t
t
Rtc.gb~l$~~s par t
-
- -
-
+
- - - -
tt t t t -
i-t tt t
4-t
tt
tt
De llexamn du tableau on peut tirer les conclusions suivantes :
1/ Acticn duterrps
. . . . . . . . . . . . . l .
Lapluvi~trieparson iyrtanœ etsarépartition aune action
essentielle sur la densité de la végétation quelque soit sa axrgxxitim
botanique, et sen-ble être le facteur prépond&mt.
. . / . .
10
Si de 1963 à 1971 une corrélation positive et significative
avaitpuêtre établie mtreladensité de la vég&taticmmesu&e
en fh de saison des @ies et la quantité d'eau reçue fin juillet
(31, il n'a est plus de mGme depuis. La raieon en est peut @tre
la forte baisse de la pluviorktrie (en rmyeme 334,6 mn depuis
1972 amtre 455,3 de 1963 à 71) et surtout la plus grande fréquence
depétiodes sèches plw oumimlongues durmtl%ivzmage.
Soninflwnce surlatipartitiondes espèces estscment
mrguéeprincipalemmt sur les classes t, III et IV ; des pluies
almndantes en juinetjuilkt favorisent les graminées hB?toUt
les prémc~s) alors quedespluiestardives favorisent les
légumineuses Gornic? glochidîata essentiellement).
21 Ompzzaison t&mintm.i.ter~nts
. . . . . . . . . . . . . . . . . . s . . . . . . . . . . .
D'une far;m ghhl.e les divers traitemnts appkiquh ont
peu d'influmceparrapport à celle delapluvio&rie. Quandil
y'en a une, elle s'exerce principalemnt sur les légmineuses.
2/1 - Action de la fauche
-e--------m-----I-
Surletypedep%~~~ge étudiésonaction est faible et li-
mit&3 auxlé~n~es GmtTego\\xrœnt~,~eptinci&L~
Zonua glo&Ldiata.
. ./ .*
11
2/2 - f?cem ~_eaccage
m-w-----
Là encore et quelque soit le type de pâturage et de sol,
le paccage effectué rationnellement a une influence très limitée,
semblable à celle de la fauche : augnentation des légumineuses
(Zornia glohidizta surtout) avec une densité plm forte selan
les types.
2/3 - Mise en défens
----"---I----
Elle se traduit très rapidement par un changement de
vég&aticn:dimi.nuti~ voire disparition des espèces nitrophiles
(Cassis obtusifolia, 'Trian- portulacastrum...) et enx?ichis-
semzntdela flore kwtout en graminées), changement d'autant
plus net que l'on est pl.= pr-k des abreuvoirs.
Sur le plan quantitatif, lamîse en défens setratit
par me diminution du pourcentage des graminées fines et/ou pr6!c~1ces
et prîncipalemznt de fx3cQlocteni~m aegyptiun, espèce également
nitwphile.
21'4 - Action du feu
------m---I-
Ih feu prhoce n'a p~tiquemznt aucune acticn sigpifica-
tivesurlerenowellemertt
dupZItu~ge&diénisursa densité,
Pan?contreu~ feuta&ifentr&ne une m-des gzw&G-
tardiv~(~&~~banrsce-=~parlewk de
dorryrarce~ 4x&-. Par rapport au feu précoce il pro-
voque unebaisse des légumineuses.
/
. . . .
12
COMCLUXIONS
Pamû. les dif%rents facteurs pouvant intervenir sur
ll&olution quz&tative et quantitative d'un paurage naturel de
type sahélo-soudanien la pluvicxr&rie joue le file le plu5
jJrp?tant ; elle msque peut -être celle des autres.Elleinter
vientessentiellemntd'mepart sur les pourcentages des grami-
r&s fines et/oupréaxes et des légumineuses et d'autre part
surtout surladensité delavé&ation.
Au niveau des graminées fines et/oupr&xes, seule la
mise ai. défens a me action : diversifi-action de la flore gra-
minéenne, mis diminution de son pourcentage.
Pour les grhées grossières et/ou tardives, seul le
feu tcndif en augm%te le pourcentage5 celui de Dihetempogm
hagerupii.
Quandauxl&uminemes,
fau&e et paccagz de fin de
saison des pluies ont me actim cemamble : augmentation de
leurpouraentage par suite d'me action fawxisante sur
Zornia glochidiata.
Concernant les autres classes,les diff'eraits facteurs
auh?eque lapl~trie~tUneddrionni5gli~e.
/
l . . .
13
C'estdcnc m facteurnaturel, laplwicméttie,quel~mne
peutmalheurerzse~tcantr$lerquiirReryi~tdans unelargemsure
sur le renouvellement d'un pâturage nahrrel sahélo-soudmien et en
détermine la densité et la co~mition floristique. L'im6gulatit6
de ce facteur explique les variations qua&atives et quantitatives
de cep?hrmge. Ibus les autres factem étudi6s dms les conditicm
&@Zrimntales indiqu&s ontuneinfluence &duite.