R E P U B L I Q U E D U S E N E G A L , M I N...
R E P U B L I Q U E D U S E N E G A L ,
M I N I S T E R E D E L ’ A G R I C U L T U R E
I N S T I T U T S E N E G A L A I S D E
R E C H E R C H E S A G R I C O L E S ( I S R A )
D I R E C T I O N D E S R E C H E R C H E S
S U R L E S
P R O D U C T I O N S
E T LA S A N T E A N I M A L E S
L A B O R A T O I R E N A T I O N A L D E
L ’ E L E V A G E E T D E R E C H E R C H E S
V E T E R I N A I R E S
D A K A R - H A N N
HKLMINTHKS PARASITES DES PETITS RUMINANTS DU
SENKGAL.NOTE DE SYNTHESE.
par:
G.VASSILIADES
Service de Parasitologie
Programme "Pathologie animale>'
Réf.: 003 /PATHO.ANIM.
FBvrier,l994

RESUME
L e s
connaissances
acquises
sur
les
Helminthes et
les
Helminthoses des petits ruminants au Sénégal sont résumées dans cette note
de synthèse.
Les Helminthes identifiés:Nématodes,Cestodes et Trématodes sont
inventoriés.L’épidémiologie des Strongyloses,et plus particulièrement de
l’Haemonchose,fait
1 ‘objet
d’une
étude
approfondie:variations
saisonnières,OPG,
populations et charges parasitaires,hypobiose.
Sur le
plan
thérapeutique un
schéma de
prophylaxie
anthelminthique est proposé au plan national.
MOTS-CLES
Helminthes-Helminthoses-Strongyloses-Haemonchose-Petits
ruminants-sénégal-
Traitements.

f
HELMINTHES PARASITES DES PETITS RUMINANTS DU SENEGAL.
NOTE DE SYNTHESE.
par G.Vassiliadès
Service de Parasitologie
Programme “Pathologie animale”
DRPSA/ISRA
Dakar ( Sénégal )
De nombreuses enquêtes épidémiologiques réalisées dans toutes
les régions du Sénégal,des observations faites aux abattoirs de Dakar et
des autres grandes villes du Pays ainsi que des données obtenues au cours
de suivis helminthologiques et de tests thérapeutiques, permettent de
présenter une synthèse des résultats acquis sur les Helminthoses des petits
ruminants du Sénéga1.A partir des données épidémiologiques actuelles,un
plan de prophylaxie anthelminthique est proposé à l’échelon national.
l-HELMINTHES ET HELMINTHOSES:REVUE DES CONNAISSANCES.
l-l-NEMATODES
l-l-l-Les
Strongyloses
digestives, au
sens
large,sont
les
Helminthoses les plus fréquentes et les plus graves.Elles affectent
pratiquement tous les petits ruminants du Sénégal,en toutes régions.
Les espèces rencontrées sont:Haemonchus contortus,
Mecistocirus sp. (
caillette),Trichostrongylus
colubriformis et
T.axei,Cooperia punctata,C.pectinata et C.curticei,Gaigeria pachyscelis et
Strongyloides papillosus (Strongles de l’intestin grêle) et Oesophagostomum
(Proteracrum)columbianum
(gros
intestin,oesophagostomose
nodulaire
larvaire).
Ces Nématodes,très souvent associés,et en particulier Haemonchus
contortus,le plus fréquent et le plus pathogène car hématophage,constituent
une entité parasitaire appelée “Stronqvlose diqestive”qui sévit partout au
Sénégal,la gravité de ce parasitisme étant fonction de nombreux facteurs
extérieurs,
tels que le type de climat qui conditionne le cycle des
parasites, ou, internes, tels que l’âge et la période de naissance des
animaux.
C ‘est ainsi
que dans
le sud du pays, en zone soudano-
guinéenne, bien que
les
conditions
climatiques
e n p a r t i c u l i e r l a
pluviométrie et l’hygrométrie,soient très favorables à la prolifération du
parasitisme,les animaux,grâce à une bonne alimentation et à
l’existence
d’une
mei 1 leure
protection
immunitaire
acquise,semblent
résister
relativement bien à l’agression parasitaire.Cependant,ce parasitisme ne
doit pas être sous-estimé car il entraine de manière insidieuse une
diminution des potentialités zootechniques.
Dans
les
régions
moins
humides, en
zones
sahélienne et
soudanienne,où les conditions d’élevage sont défavorables avec l’existence
d’un longue période de sécheresse,ces affections revêtent une plus grande
gravité avec une variation saisonnière très marquée sur des animaux

i
2
affaiblis par une disette alimentaire chronique.Bien que la saison humide
soit de courte durée,les animaux sont souvent très parasités et les cas de
mortalités nombreux chez les jeunes animaux en saison des pluies.
l-l-2-D’autres
Nématodes
sont
rencontrés
chez
les
petits
ruminants du Sénégal mais leur incidence pathologique est insignifiante.11
s’agit de Skrjabinema ovis,Trichuris ovis et T.globulosa (Oxyures et
Trichures du gros intestin).
l-2-CESTODES
Les Cestodes adultes rencontrés sont des Ténias Anoplocéphalidés
dont la transmission est assurée par des petits Acariens Oribates.Comme les
Strongles digestifs,ces vers sont rencontrés partout au Sénégal avec une
prévalence plus élevée dans la moitié sud.Les espèces connues sont:Moniezia
expansa et M.benedeni (Moniéziose),Avitellina centripunctata et Stilesia
globipunctata.
Généralement considéré comme une affection bénigne,le Téniasis
des petits ruminants communément appelé “Moniéziose” ne doit cependant pas
être négligé car,en cas de forte infestation,ce qui est très souvent le cas
chez les jeunes animaux du sud, il peut provoquer des troubles graves
pouvant affecter la rentabilité des exploitations, voire provoquer de
nombreux cas de mortalité.
Ii
faut
signaler la
présence
fréquente de
Cysticercus
tenuicollis (Cysticercose hépatico-péritonéale),larve de Taenia hydatigena
de Carnivores,responsable de saisies partielles aux abattoirs.
l-3-TREMATODES
Contrairement aux affections précédentes,les Trématodoses ne
sont rencontrées qu’en certaines régions du Pays en raison de leur mode de
reproduction qui nécessite obligatoirement l’intervention d’un Mollusque
aquatique hôte intermédiaire.
On les rencontre donc surtout dans la région du Fleuve (Delta et
lac de Guiers) ,en Haute-Casamance,dans le sud du Sine-Saloum et au
Sénégal-Oriental.
Par ailleurs,même dans ces régions,leur fréquence est toujours
très faible comparée à celle rencontrée chez les bovins.A Kolda par
exemple,la Distomatose peut toucher 50% des bovins d’un troupeau et au
maximum 1 à 2% de petits ruminants de la même localité.
L e s
Trématodes
suivants
ont
été
identifiés:Fasciola
gigantica,Dicrocoelium
hospes
(foie),Paramphistomu m i c r o b o t r i u m e t
P.phillerouxi (panse) et Schistosoma curassoni (veines mésentériques).
La Fasciolose est évidemment 1’ affection la plus grave par les
lésions hépatiques et l’amaigrissement qu’elle entraine chez les animaux
fortement parasités.Les
Schistosomes provoquent
une accumulation d’oeufs
dans le foie se traduisant par des lésions suffisamment graves pour
entrainer des saisies aux abattoirs.
En tout état de cause,on peut considérer actuellement que le
rôle pathogène des Trématodoses chez les petits ruminants est faible.

3
2-EPIDEMIOLOGIE
DES STRONGYLOSES:VARIATIONS SAISONNIERES ET CHARGES
PARASITAIRES-DONNEES ACTUELLES.
Des travaux récents ont permis de préciser les données
sur
l’épidémiolgie des Helminthoses,et surtout des Strongyloses digestives,dans
le cadre de suivis helminthologiques sur des
ovins et des caprins en zone
sahélienne et en
zone humide basés sur des examens coproscopiques
quantitatifs (calcul de 1’OPG ou nombre d’oeufs par gr de féces) et des
autopsies (population et charge parasitaire).
2-l-Variations saisonnières de la valeur moyenne de 1’OPG en
zone humide (région de Kolda) et en zone sèche (region de Ndiagne)
-les résultats sont présentés dans le tableau 1 (région de
Kolda) et dans le tableau II (région de Ndiagne) et les graphiques 1 et 2-
résumé des résultats
L e s
Strongles
constituent le
parasitisme
dominant.Les
pourcentages d’infestations sont très élevés en saison des pluies,faibles
en saison sèche.
Strongyloides et Moniezia sont peu fréquents.
L e s
Trématodes:Paramphistomes et
Douves
sont
rares à
Kolda,inexistants à Ndiagne.
La valeur moyenne de 1’OPG augmente du début à la fin de la
saison des pluies où elle est maximale.
Ces
données
sont
conformes
aux
connaissances
acquises
antérieurement.
Il faut noter surtout que les petits ruminants sont nettement
plus parasités a Ndiagne qu’à Ko1da.A la fin de la saison des pluies,les
valeurs de 1’OPG sont respectivement de 500 à Kolda et de 1500 à
Ndiagne.Les petits
ruminants des zones humides,Djallonké
et chèvre
guineenne, plus exposés au contact
parasitaire,sont-ils devenus plus
résistants à l’infestation strongylienne?
2-2-Population strongylienne et charge parasitaire
2-2-l-En zone humide:région de Kolda
Les charges parasitaires par les Strongles adultes sont très
faibles en saison sèche.Les adultes d’Hae.monchus sont en nombre très
réduit.Trichostrongylus spp. constitue 75 a 100% de la population des
autres Strongles.La population adulte maximale se situe en fin de saison
des pluies.Les digestions de caillettes
ont montré l’existence d’une très
importante population de larves L4 d’Haemonchus en hypobiose en janvier
(1000 larves/animal) qui réapparaissent en octobre,début de la saison sèche
suivante-En totalisant adultes et L4 en hypobiose le genre Haemonchus est
dominant.
2-2-2-En zone sèche:résion de Ndiaqne
Dans la
région
de
Ndiagne,les
résultats
sont
identiques.Population
adulte
dominante
entre
juillet
et
octobre:essentiellement Haemonchus suivi de Trichostrongylus parmi les

4
autres Strongles présents.Population de L4 d’Haemonchus en hypobiose très
importante en saison sèche.
Sur l’ensemble des 2 régions,les petits ruminants de Ndiagne
sont plus infestés que ceux de Kolda,confirmant ainsi les données établies
par le suivi coprologique.
2-3-Remarques s u r l a p o p u l a t i o n d e S t r o n g l e s
adultes et
corrélation entre le nombre de femelles et les OPG
2-3-l-Composition de la population adultes
6665 femelles adultes de Strongles ont été récoltées chez 48
petits ruminants autopsiés,réparties comme suit:
4030 Haemonchus (60,38%); 2310 Trichostrongylus (34,65%);
257 Oesophagostomum (3,85%); 38 Gaigeria (0,57%); 28 Cooperia (0,42%)et 2
Mecistocirus (0,03%).Pour les mâles,les valeurs sont les suivantes:4718
mâles, dont 3189 Haemonchus (67,59%);1318 Trichostrongylus (27,93%);178
Oesophagostomum (3,77%);21 Gaigeria (0,44%) et 12 Cooperia (0,25%).
Pour Haemonchus,le sex-ratio est égal à 1,44( moyenne des
rapports nombre de femelles/nombre de mâles/par animal).Les rapports nombre
de femelles sur nombre de mâles sont de 1,26 pour Haemonchus;l,75 pour
Trichostrongylus;l,44 pour 3esophagostomum;l,8 pour Gaigeria et 2,33 pour
Cooperia.
Pour le total femelles sur mâles:1,41.
2-3-2-Corrélations avec les valeurs d’OPG
Individuellement,les valeurs OPG comparées au nombre de femelles
présentes (Haemonchus,Trichostrongylus ou total des autres Strongles) ne
réflètent pas toujours la charge parasitaire de l’animal.
Par contre,globalement,il existe une corrélation significative
entre la valeur des OPG et le nombre de femelles de Strongles en général et
d’Haemonchus en particulier.
2-4-Discussion
En saison sèche,la situation se caractérise comme suit,dans les
2 régions:
-présence
d’une
faible
population
d’adultes
(population
résiduelle à faible ponte,OPG faibles à nuls).Les genres Haemonchus et
Trichostrongylus sont les plus fréquents.Les autres genres sont nettement
moins fréquents:Oesophagostomum,Cooperia
et Gaigeria.
-présence d’une importante population de larves L4 en hypobiose
d’Haemonchus (population en état de vie ralentie avec arrêt du cycle).Cette
population est maximale de janvier à mars et se reconstitue à la fin de la
saison des pluies.Elle est à l’origine du ler pic d’OPG au début de la
saison des pluies.
En saison des pluies,
-présence d’une très importante population d’adultes constituée
surtout d’Haemonchus issus des stades précédemment en hypobiose (cycle
long) et des infestations nouvelles de la saison des pluies (cycle
court).Toutefois il faut noter une grande variété individuelle,des animaux

5
indemnes ou faiblement parasités cohabitant avec des animaux lourdement
infestés-cette variabilité peut être liée au facteur âge,les jeunes animaux
très infestés disparaissent (avec parfois jusqu’à 3500 Haemonchus adultes
dans la
caillette! ou se
débarassent de
leurs
Strongles
(autostérilisation).Il Iaut aussi considérer le cas des animaux nés après
la saison des pluies et donc indemnes pendant plusieurs mois car il n’y a
pratiquement pas d’infestations nouvelles pendant la saison sèche.Les
petits ruminants adultes présents dans les troupeaux sont donc devenus
progressivement “résistants”.
3-PROPOSITIONS DE CALENDRIER DE TRAITEMENTS
Compte tenu des données épidémiologiques connues et des moyens
thérapeutiques disponibles,il
est possible d’entreprendre des actions
efficaces et rentables contre les Helminthoses qui constituent encore un
grand obstacle à l’amélioration de la productivité des petits ruminants.
Ces actions peuvent se traduire concrètement par des traitements
anthelminthiques systématiques contre les Strongyloses digestives et des
interventions complémentaires contre les autres Helminthoses.
3-1-Prophylaxie:traitement
contre les Strongyloses
Le calendrier des traitements est fonction de la situation
particulière des élevages (climat,type d’exploitation)
3-l- l-Zone
c l i m a t i q u e à
saison
des
pluies
courte,élevage traditionnel (zones sahélienne et nord-soudanienne)
Dans ces conditions,un traitement annuel,en fin de saison des
pluies,devrait
suffire
pour
réduire
considérablement la
population
strongylienne.Toutefois,pour une action plus efficace,un 2ème traitement
peut être réalisé en fin de saison sèche pour éliminer la population adulte
résiduelle et surtout les formes L4 en hypobiose présentes dans la muqueuse
de la caillette en saison sèche (traitement stratégique selon GRABER)
3-l-2-Zone
c l i m a t i q u e à
saison
des
pluies
lonque,élevaqe traditionnel (zones sud-soudanienne et nord-quinéennel.
Dans ce cas,un traitement supplémentaire est recommandé 1 à 2
mois après l’installation de la saison des pluies pour éliminer la lère
génération de Strongles,soit au total 3 interventions:début de saison des
pluies-fin de saison des pluies-fin de saison sèche.
3-l-3-En
station
de
recherche
o u
de
production,élevaqe intensif
L e s
conditions
d’élevage
prédominent
sur
les
conditions
climatiques et bien souvent les parasites trouvent toute l’année des
possibilités de développement;les animaux s’infestent alors en toute saison
et la Strongylose digestive devient chronique.De ce fait,il est nécessaire
de pratiquer des traitements réguliers toute l’année,chaque trimestre par
exemple.

6
3-2-Traitements complémentaires:lutte contre la Moniéziose et la
Distomatose (la Coccidiose,l’Oestrose,etc.)
En cas d’aggravation de l’infestation latente ou
chronique par
ces parasites (un diagnostic de laboratoire est souvent nécessaire),il faut
instaurer un traitement approprié sur l’ensemble du troupeau atteint.Ces
traitements
pourront
être
combinés
avec
les
campagnes
anti-
strongyliennes.Selon les circonstances,il faudra donc traiter soit contre
les Strongyloses seules,soit contre les Strongyloses et l’une ou plusieurs
des autres affections diagnostiquées.
3-3-Choix des médicaments
Pour cela il suffit de se reporter aux nombreux traités de
Parasitologie vétérinaire qui présentent toute la gamme des produits
disponibles et aux notes techniques rédigées à cet effet.
Il faut simplement souligner la nécessité de faire les bons
choix à savoir:
l-traiter AU BON MOMENT pour éliminer le maximum de parasites
et compromettre leur reproduction
2-utiliser le BON MEDICAMENT c’est-à-dire celui qui est efficace
contre les vers effectivement en cause et leurs stades de développpement
(efficacité sur les formes immatures et sur les larves en hypobiose)
3-utiliser la BONNE POSOLOGIE pour une efficacité maximale sans
risque d’intoxication pour les animaux,ni risque d’apparition de souches
d’Helminthes résistantes aux anthelminthiques.
En bibliographie sont présentées les principales références se rapportant
au sujet traité.

BIBLIOGRAPHIE
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des
Schistosomoses du
bétail au Sénégal’. Rev.Elev.Méd.vét.Pays trop.,40(3):265-274.
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survey of seasanal changes in nematode faecal egg
Count levels of sheep and goats in Senegal”.Veterinary Parasitoloqy,l3,239-
244.

T A B L E A U 1
VARIATIONS SAISONNIERES DES VALEURS MOYENNES DES OPG
EN ZONE HUMIDE:KOLDA/zone soudano-guinéenne
O V I N S
STRONGLES
%.
. . . 73%......82%.......95%.......45%...........63%
MO&... 112......284.......362.......23...........102
Strongyloides
%. . . . . . . 8%......9%........26%.......0%...........9%
MOPG....4.......7.........30.....................4
Moniezia
%. . . . . . . 19%.....17%.......10%.......2%...........5%
MOPG....183......6........50........0............13
Paramphistomes
3. . . L . . . 7 % . . . . . . 4%.........2%.......5%............4%
iasciola
% . . . . . . . 1 %. . . - . . 1%.........0%.......0%............0%
C A P R I N S
1
STRONGLES
%. . . . ..86%......82%.......96%.......31%..........52%
MOPG...155......410.......500........11...........34
Strongyloides
%. . . . . . 7%.......6%........21%.......1%...........4%
MOPG...3....... 14........41........29...........3
Moniezia
3, . . . . - - 14.......22%.......17%.......1%...........7%
MOPG...11.......210.......66........29...........23
Paramphistomes
%. . . . - . 1 %. . . . . . . 3%........2%.........0%...........3%
Fasciola
%. . . . . . 1 %. . . . . . . O%........O%.........O%...........O%

T A B L E A U I I
VARIATIONS SAISONNIERES DES VALEURS MOYENNES DES OPG
EN ZONE SECHE:NDIAGNE/zone sahélienne
O V I N S
NDI.l(sep.92)NDI.2(oct.92)NDI.3(nov.92)MI.4(jan.93)NDI.5(juin)
STRONGLES
%.... ..65%......89%........96%..........73%..........94%
M0PG...210......877........1469.........183..........1160
Strongyloides
%...... 3%.......5%.........1%...........7%...........1%
MOPG...l........2..........2............5............1
Moniezia
%......3%.......4%.........8%...........8%...........0%
MOPG...9........17.........23...........43...........0
C A P R I N S
-1
STRONGLES
% . . . . . . 78%......97%........98%..........67%..........87%
MOPG...242......624........1422.........171..........161
Strongyloides
%......8%.......8%.........4%...........6%...........0%
MOPG...3........18.........2............9............0
Moniezia
%. . . . . . 0,5%.....1%.........5%...........2%...........0%
M0PG...0........1..........17...........11...........0

1GOO 1:
j
1
/
1400 : /
/
1-00 i 1
1000 4 /
i
800 - j
A01.T 9%
OCT.92
SOi’./DEC.92
FEV.93
\\LAI
1800 -
1000
1400 -
1-00 .-
SEPT.92
J-G.93
JLIS