INSTITUT D’ÉLEVAGE ET DE MÉDECINE VÉTÉRINAIRE DES...
INSTITUT D’ÉLEVAGE ET DE MÉDECINE
VÉTÉRINAIRE DES PAYS TROPICAUX
REVUE D’ÉLEVAGE
‘1.
;.
,Y i
ET DE
I
MÉDECINE VÉTÉRINAIRE
DES PAYS TROPICAUX
La péripneumonie bovine
Étude et mise au point
de l’ovo-vaccin antipéripneumonique
par G. MÉMERY et J. ORUE
Avec la collaboration technique de L. MÉMERY
T o m e X I V ( n o u v e l l e série,
NO 4 - 1 9 6 1
VIGOT FRÈRES, ÉDITEURS
23, rue de l’École-de-Médecine, PARIS-VI’

La péripneumonie bovine
Étude et mise au point
de l’ovo-vaccin antipéripneumonique
par G. MÉMERY ef J. ORUE
Avec la collaboration fechnique de L. MÉMERY
Nous avons, au cours des quatre dernières
sont des souches atténuées, mais non modifiées
années, effectué une série d’études et de tra-
(sensu stricto). Elles ont conservé toutes les carac-
vaux sur l’ovo-vaccin antipéripneumonique. IIS
téristiques de leur pouvoir pathogène spécifique
ont abouti, après une mise au point minutieuse
et tissulaire. La seule modification constatée est
de sa préparation, à sa vulgarisation avec toutes
une diminution de l’intensité de ce pouvoir patho-
les garanties de conservation, d’utilisation et
gène.
d’efficacité.
En I’occurence, I’ceuf embryonné ne joue qu’un
Nous nous sommes inspirésdirectement,
comme
rôle passif de milieu de culture, au meme titre
tous les chercheurs ayant abordé ces recherches,
que le bouillon-coeur-sérum, dans lequel le
des travaux de SHERIFF et PIERCY (l-2) et de
germe s’atténue par passages successifs. Le
PIERCY et KNIGHT (3-4).
nombre de passages nécessaires varie avec la
Nous nous sommes attachés, en premier lieu,
capacité d’atténuation de la souche (MENDES-
à résoudre la question délicate du titrage en
MARTIN (6), PRIESTLEY, 7).
établissant une méthode simple, rapide, fidèle et
Aussi au nom de « vaccin avionisé » réservé au
reproductible, dérivant de celle de PIERCY et
véritable virus vaccin modifié, nous préférons
KNIGHT (5). Nous avons étudié, ensuite, la
celui « d’ovo-vaccin » ne pouvant prêter à confu-
lyophilisation et la valeur relative des stabilisa- ‘sion. Cependant, de même qu’en bouillon-cœur-
teurs ou des adjuvants, en fonction du titre et de la
sérum, on constate un certain degré d’adaptation
conservation du vaccin. Puis le problème de la
qui se traduit, après plusieurs passages, par des
reconstitution et surtout de la survie du Myco-
cultures in vitro ou in vivo plus riches et plus
plasma mycoides après reconstitution a été abordé.
abondantes.
Ce problème, très important, conditionne, en
Souches
effet, à notre avis, toute l’efficacité du vaccin, son
mode d’utilisation, et sa facilité d’emploi sur le
Une souche isolée au Sénégal, DK, a été adap-
terrain.
tée sur ceuf embryonné sans difficulté. Déjà
En dernier lieu, des tests de conservation de
atténuée après dix passages sur chorio-allan-
I’ovo-vaccin ont été effectués à différentes tempé-
toïde, puis après 15 passages sur vitellus, elle
ratures.
reste cependant encore trop virulente pour être
utilisée comme souche vaccinale.
1. - GÉNÉRALITÉS
Nous lui avons préféré lasouche T,, de PIERCY
et KNIGHT (1) dont les titres en unités revivi-
%
L’ovo-vaccin antipéripneumonique est un vac-
fiables sont très intéressants et dont l’atténuation
cin vivant obtenu par culture de M. mycoides
est compatible avec la réceptivité moyenne des
sur ceufs embryonnés.
bovins de l’Ouest-Africain.
d
Les souches vaccinales de ce micro-organisme
(1) Nous remercions MM. PIERCY et KNIGHT d’avoir
Reçu pour publication : juillet 1961.
bien voulu nous faire parvenir la souche T, du Laboratoire
Rev. Elev. Méd. vét. Pays trop., 1961, 14, no 4.
de Muguga (Kenya) en 1957.
i
393

Ovoculture et préparation du vaccin
On définit ainsi des « unités virulentes » ou
« revivifiables » qui sont propres à chaque tech-
La technique d’ovoculture est celle de SHERIFF
nique et, par suite, différentes entre elles. En
et PIERCY (1) avec quelques variantes peu impor-
conséquence, un résultat ne pourra servir de
tantes.
référence ou d’élément de comparaison que s’il
Nous avons constitué avec la souche T3 une
est accompagné d’une description détaillée de
banque de broyat d’embryons lyophilisés en
la méthode utilisée, la meilleure n’étant pas, a
ampoules. Les embryons utilisés ont été choisis,
notre avis, obligatoirement celle qui donne le
pour l’importance de leurs lésions, après con-
titre le plus élevé, mais celle qui est la plus fidèle
trôle de non-contamination, parmi ceux qui
et la plus aisément reproductible.
étaient morts le 5eet le @jours après inoculation.
Pour des raisons de rentabilité et de facilité
Lors de la préparation d’un lot de vaccin, le
d’exécution, nous avons éliminé le titrage sur
contenu d’une ampoule de cette banque est re-
ceufs embryonnés (PIERCY et KNIGHT) (8) au
constitué avec de l’eau distillée stérile, réfrigérée,
profit de la méthode in vifro aussi précise. Le
Ilest inoculéàlOceufsembryonnésde7jours,à la
titrage in ovo en climat tropical peut être, de plus,
dose de 2/10 de ml. L’incubation s’effectue à 370
sujet à des variations importantes consécutives
et les embryons morts les Se et 6e jours sont récol-
aux modifications qualitatives que présentent
tés et contrôlés par ensemencements en milieux
les œufs d’une saison à l’autre, et signalées par
nutritifs ordinaires, en milieux anaérobies et en
G. THIERY (9).
bouillon-cœur-sérum.
Ces embryons, après broyage, constituent I’ino-
Technique
culum destiné à la préparation de vaccin propre-
On effectue une série de dilutions de raison
ment dit.
10 jusqu’à 1O-g ou 10-11, soit avec du vaccin
100 à 200 ceufs sont inoculés, puis mis à incuber
lyophilisé après reconstitution, volume à volume,
à une température de 33 à ~SOC. La mortalité
du contenu de 10 ampoules d’un même lot, soit
apparaît légèrement moins étalée qu’à 37OC.
directement avec du vaccin frais.
Elle débute dès le 3e jour et dépasse rarement le
A partir de chaque dilution, cinq tubes de
7e ; elle est généralement maxima les 4e et
bouillon-cœur-sérum sont ensemencés avec un
Se jours.
millilitre de la suspension bien homogénéisée.
Après contrôle, les œufs embryonnés conser-
Les tubes placés à 37oC sont examinés toutes
vés à - 200C sont finement broyés au mixer
les 24 heures à partir du 4e jour. La lecture défi-
(Atomix) (Trois broyages successifs de 2 minutes
nitive intervenant le 8e jour.
à la vitesse maxima).
On relève :
Le broyat constitue une suspension mère à
laquelle on ajoute 50 p. 100 de sérum de cheval
-d’une part, la dilution la plus élevée pour
et généralement 1 000 U. de pénicilline par ml.
laquelle une culture s’est développée dans la
Un 4e passage au mixer est ensuite effectué.
totalité des 5 tubes.
Le vaccin ainsi préparé est immédiatement
- d’autre part, le nombre de cultures positives
réparti en ampoules, congelé et lyophilisé.
dans la dilution immédiatement supérieure. II est
Nous verrons par la suite pour quelles raisons
exceptionnel de constater sur plus d’une dilution
l’adjonction de sérum de cheval s’est avérée
une culture incomplète, c’est-à-dire, sur moins de
nécessaire.
cinq tubes, les dilutions supérieures étant tota-
lement négatives (cf tableau no 1).
II. - TITRAGE
Les cultures sont contrôlées sur milieux ordi-
naires, sur milieu au sérum, et au microscope a
c
Comme pour les virus, le titrage des P. P. L. 0.
contraste de phase.
ne consiste pas, contrairement à celui d’une bac-
a) Avantages de cette technique
térie, en une numération précise des germes, mais
en Ia détermination du nombre d’unités infec-
EIIe s’est révélée, à l’usage, d’une précision
H
tantes a l’égard de tel ou tel animal (OU milieu)
suffisante pour les besoins de la recherche et du
dans des conditions bien déterminées.
contrôle des vaccins à la production.
3 9 4

Elle est fidèle et reproductible. Des titrages en
TABLE33 1 -
Influence de la nature du dilumt
séries, à partir du même matériel, ne donnent
dans le titrage de l’ovo-vaccin lyophilis8
jamais de résultats contradictoires, et variant de
(Titrage immédiat)
plus d’un tube, en plus ou en moins, autour du
nombre de tubes à culture positive de la dilution
Taux de dilution
extrême.
Nature du diluant
_-_
L’emploi de cinq tubes par dilution s’est révélé
1102 IlO3 j 104 / 105) 106 / 107'108
le meilleur : un nombre plus important n’améliore
pas la précision des résultats, alors qu’un nombre
inférieur peut, au contraire, entraîner des er-
reurs.
La lecture est aisée et relativement rapide. Les
souillures éventuelles sont généralement visibles
Solution de néo-
à l’oeil nu et, en cas de doute, mises en évidence
peptoneà10p.100
5
5
5
3
- I - ‘) -
I
*
par les contrôles.
Eau peptonée
ordinaire à 2
p. 100
5
b) Précisions sur les différenfes phases
du tifrage
Elles concernent principalement la nature du
Eau physiologique à
5
5
2
_
_
diluant utilisé et l’homogénéité du vaccin.
1 p.100 de glutamte
- ) -
Importance de la nature du diluant :
Contrairement aux constatations de certains
auteurs, (PRIESTLEY ; 10) la nature du diluant a
une très grande influence sur les résultats des
titrages.
Les meilleurs et les plus constants sont tou-
Eau distillée
5 5 1
-
-
-
-
jours obtenus par dilution en bouillon-cœur-
sérum qui nous sert de base de comparaison
Les chiffres représentent le nombre de tubes à cultures
dans toute cette expérimentation.
#ositives pour chaque dilution (voir méthode de titrage).
Nous avons ainsi étudié la valeur d’un certain
Les résultats sont, pour chaque diluant, les moyennes
nombre de diluants par des titrages comparatifs
.e plusieurs titrages sur le &TIB lot dlovc-vaccin lyc-
8hilisé (lot no 3).
à partir des mêmes ampoules d’ovo-vaccin, en
suivant la même méthode et avec un temps de
louillon-cœur-sérum,
nous constatons toujours
contact rigoureusement identique (10 minutes)
zs pertes de titres suivantes (tableau 1).
nécessaire à la préparation des dilutions et à
- avec l’eau distillée et avec l’eau physiolo-
l’ensemencement.
9 ique d 8,5 p, 1000 de CINo : 3 parfois 4 loga-
Les diluants expérimentés ont été :
r ithmes.
- l’eau distillée
- avec l’eau peptonée, l’eau physiologique à
- l’eau physiologique à 8,5 p. 1 000 de CINa
‘0~. 1000 de glucose et /‘eau physiologique 0 5~. 100
-
t 1 p, 100 de glufomafe de sodium : 2 à 3 loga-
l’eau peptonée ordinaire.
-
ithmes.
l’eau physiologique à 50 p. 1000 de glucose.
- avec la solution de « Néopeptone » Difco à
- l’eau physiologique additionnée de 1 p, 100
a.
0 p. 100 : supérieure à 1 logarithme.
et de 5 p. 100 de glutamate de Na.
- avec l’eau physiologique additionnée de
- une solution de « Néopeptone » Difco à
0 p, 100 de sérum : la perte est généralement
10 p. 100.
lulIe ou inférieure à un logarithme.
4
- l’eau physiologique additionnée de 10 p. 100
II est donc évident que M. mycoides est assez
de sérum de cheval.
apidement tué dans certains milieux et que
Par rapport aux résultats obtenus avec le
e sérum de cheval joue un rôle protecteur
395

très intéressant vis-à-vis de ce micro-organisme,
montre que l’unité revivifiable de I’ovo-vaccin
Lorsqu’on prolonge le temps de contact, ce
est beaucoup plus riche en germes que celledu
phénomène est encore plus caractéristique. Les
vaccin-culture.
mêmes titrages ont été effectués avec les mêmes
Ce rapport, entre les unités revivifiables et le
diluants, en abandonnant les dilutions sur la
nombre de germes vivants qu’elles représentent,
paillasse pendant une heure, avant ensemence-
est variable et différent avec tous les vaccins
ment des séries de 5 tubes de bouillon-coeur-
antipéripneumoniques. Ainsi les titres de deux
sérum. Les pertes de titres sont alors bien plus
vaccins ne pourront être valablement comparés
marquées encore :
que si ces derniers sont de même nature, de
- avec l'eau distillée ef avec l'eau physiolo-.
même composition, préparés suivant le même
gique à 8,5 p. 1000 de CINa : 3 à 5 logarithmes.
procédé (finesse du broyage etc...) et titrés par la
Parfois même on ne peut plus mettre en évidence
même méthode.
aucune unité revivifiable.
Ces différentes notions étant acquises, nous
- avec /'eau peptonée et avec /'eau physiologique
avons pu aborder les autres problèmes concer-
à 50 p. 1000 de glucose : 3 à 4 logarithmes.
nant la lyophilisation, la conservation et I’utilisa-
- avec l'eau physiologique d 5 p. 100 et 1 p. 100
tion de I’ovo-vaccin antipéripneumonique.
de glutomate : 2 à 3 logarithmes.
- avec la solution de 10 p. 100 de Néopepfone
III. - LYOPHILISATION DE L’OVO-VACCIN
Difco : de 2 logarithmes environ.
- enfin, avec le bouillon-cœur-sérum on cons-
Sans « stabilisateur » ni « adjuvant »
tate seulement une légère baisse de titre par
rapport au titrage immédiat de référence.
La première étude a porté en premier lieu
sur I’ovo-vaccin brut sans stabilisateur ni adju-
En conclusion, parmi les diluants que nous
vant.
avons expérimentés, le bouillon-coeur-sérum est
Il est réparti en ampoules à fond plat de 2 ml à
le seul qui donne toute garantie pour le titrage
raison de 1 ml par ampoule, puis congelé et
de M. mycoides par la technique précédemment
lyophilisé.
décrite.
La cryo-dessiccation est relativement facile et
s’effectue en 10 à 14 heures selon le type d’appa-
Importance de l’homogénéité du vaccin.
reil utilisé.
L’homogénéité du vaccin devrait avoir aussi
Les ampoules sont scellées sous vide et conser-
une grande influence sur l’uniformité des résul-
vées à -15OC.
tats des titrages par dilution.
Au cours de la lyophilisation, le titre baisse
En pratique, en utilisant un ovo-vaccin très
généralement d’un logarithme à un logarithme
finement et soigneusement broyé, l’expérience
et demi, exceptionnellement de deux (tableau
prouve qu’une centrifugation préalable, à faible
no 2).
vitesse, n’est pas indispensable. L’amélioration
de la précision que l’on pourrait attendre de cette
Avec adjuvant
précaution supplémentaire n’est apparue nulle-
Un certain nombre d’adjuvants ou de stabili-
ment significative.
sateurs ont été ensuite expérimentés pour faci-
liter la lyophilisation, pour diminuer la perte de
Titres des vaccins antipéripneumoniques.
titre et éventuellement pour améliorer la conser-
Les titres des ovo-vaccins sont toujours plus
vation.
faiblesqueceux des vaccins-cultures. A l’état frais,
Adjuvant A, constitué de :
le titre moyen des ovo-vaccins varie de 107 à
sérum decheval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
80ml

108. Avec les vaccins-cultures, il n’est pas rare
eau peptonée à 40 p. 100 . . .
20 ml
d’atteindre 1 O1l.
lactose . . . . . . . ..I.....l....I~..~.~..
10 g
Mais ces résultats ne sont pas comparables
.lD
Les unités revivifiables qu’ils représentent ne
et utilisé, soit à parties égales avec le vaccin brut,
sont pas identiques et ne correspondent pas au
soit à raison d’une partie pour trois parties de
même nombre de germes vivants : l’expérience
vaccin.
396
. .

TABLEAU 2- Perte de titre à la lyophilisation
et utilisé à raison d’une partie d’adjuvant pour
(avec et sans "adjuvants" ou "stabilisateurs")
9 parties de vaccin brut.
r
Taux de dilution
1 La lyophilisation est moins bonne, le produit
semble manquer d’homogénéité. La perte en
14umém
à l'état frais
après lyu$ilisatio n
unités revivifiables est identique ou supérieure à
du
1c>t de vaccin
celle constatée avec le vaccin brut (sans adju-
vant).
-
Adiuvont C, constitué de :
\\,xt
lactose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
30 g
Lot Ilo 4
acide glutamique . . . . . . . .
1 g
5
5
5 4 5
5
3
Traccin brut
sérum de cheval . . . . . . . . . . . .
50 ml
eau distillée . . . . . . . . . . .
50 ml
Lot no 4
valx:in brut I
ajusté à pH . . . . , , , , . , . , , ,
7,2
5
5
5 3
5
5
2
adjlwantA ) &.
-
et utilisé à raison d’une partie d’adjuvant pour
Lot no 4
deux parties de vaccin brut.
vacc2i.n bnlt, 9
adj!mmtB
1
5 5
5 4
5 5
1
II ne s’est pas révélé plus favorable que les
précédents.
Lot no 4
En conclusion, il s’avère absolument illusoire
VX2:tibrut 2
5 5
5
3
5 5
3
adjl1vant c 1
d’ajouter un stabilisateur pour améliorer une
-
lyophilisation qui est déjà excellente. Ce sont
Lot Il* 5.
d’autres considérations qui nous ont amenés à
:i.nbr~t)~
un cheval)
ajouter 50 p, 100 de sérum de cheval à notre
vaccin.
IV. - RECONSTITUTION ET DILUTION
La reconstitution et la dilution de I’ovo-vaccin
Lot Ilo a
3.n bmt Iâ,
au moment de son emploi pose plusieurs pro-
M cheval)
blèmes : celui du mode de reconstitution propre-
ment dit, et celui de la survivance du micro-orga-
LotA
souche Lx 1)
nisme après la réhydratation et la dilution.
511bmt db
M cheval.
Technique de reconstitution
Le lot no 5 a subi une perte assez prénoncée.
L’ovo-vaccin brut se reconstitue assez difficile-
Le lot a0 7 a été mal lyophilisé et n'a pas été
ment, même après une excellente lyophilisation,
utilisé : il a étk éliminé.
et cette opération ne peut être réalisée correc-
La lyophilisation n’est pas sensiblement plus
tement dans l’ampoule. Nous conseillons de bri-
rapide et meilleure. La perte en unités revivi-
ser l’ampoule et d’introduire la « pastille » de
fiables est identique à celle du vaccin brut (ta-
vaccin sec dans un flacon de type « plasma »
,
bleau no 2).
contenant le volume requis d’eau distillée stérile
réfrigérée et facultativement des billes de verre.
Adjuvant 6, constitué de :
La reconstitution est rapide et totale, la dilution
saccharose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
70 9
immédiate. Le produit est facilement prélevé à
acide glutamique . . . , . . . . . . . . , , , , ,
1 g
travers le bouchon de caoutchouc, tout en restant
eau distillée.. . . . . . . . . . . . . .
100 ml
protégé des souillures extérieures. Le flacon est,
ajusté à pH . . . . . . . , . .
7,2
d’autre part, conservé sur glace.
391

Ce procédé permet le conditionnement en
Dans ces mélanges, le sérum apparaît être le seul
ampoules de faible volume, facilite une longue
agent protecteur de M, mycoides ; le bouillon-
conservation au congélateur et le transport sur
cœur sans sérum se comportant, en effet, sen-
glace. Enfin, les envois par avion à grandes dis-
siblement comme l’eau distillée.
tances sont simplifiés et moins onéreux.
Ces essais mettent en évidence la nécessité
impérative d’utiliser un diluant spécial, en l’oc-
Survie du micro-organisme
currence du sérum de cheval, pour éviter une
après reconstitution et dilution
baisse de titre trop sensible.
Cette obligation fait perdre à I’ovo-vaccin
a) Rôle de la composition du diluonf.
beaucoup de ses avantages (simplicité de recons-
La reconstitution volume à volume s’effectue,
titution et de conditionnement, faible volume,etc..)
comme nous l’avons signalé, sans perte de titre
C’est pourquoi nous avons recherché un moyen
quel que soit le milieu choisi, Nous préconisons
de pallier ces inconvénients en incorporant le
l’eau distillée d’un emploi plus simple et plus
diluant au vaccin avant la lyophilisation. Nous
commode.
avons ainsi précisé la concentration minima en
Cependant, au cours des opérations vaccinales,
sérum susceptible d’assurer une bonne protec-
I’ovo-vaccin n’est pas seulement reconstitué mais
tion des micro-organismes.
dilué au l/lOe ou au 1/2Oe et même à ces faibles
Elle s’est révéléezaussi efficace avec 5 p. 100
dilutions, on constate déjà comme dans le titrage,
une perte sensible en unités revivifiables lors-
TAEILEXU 3 - R81e du sérum de cheval.
qu’on n’utilise pas un diluant approprié.
Recherche de la concentration minima protectrice.
Des séries de titrages comparatifs ont permis :
- de choisir le diluant le meilleur ;
Taux de dilution
-
- de déterminer le temps de survie des micro-
Nature du diluant
organismes après reconstitution garantissant
1 0;! ,$ '104; 105 106 / 107
1 O8
une dose sûrement vaccinale ;
I
- de fixer la température optima de conserva-
3ouillon-coeW-Sé?2Um
5
Témoin
5 '5:5!5jj
-
tion du vaccin reconstitué.
-.-A-_-
i I
Eau physiologique à
~
b) Choix d’un diluant.
20 p. 100 de sérum
5
515;5i4;2

-
_..~_ 1 .m-I-.- l )
L’expérimentation a porté successivement sur :
Eau physiolo&que à
l’eau distillée
10 p. 100 de sérum
l’eau physiologique à 8,5 p. 1000 de CINa ;
l’eau physiologique à 50 p. 1000 de glucose ;
Eau physiologique à
1
5 p. 100 de sérum
la solution à 70 p. 1000 de saccharose ;
l’eau peptonée ;
Eau physiologique à
le bouillon-coeur sans sérum ;
2 p. 100 de sérum
_---~
l’eau distillée à 10 p. 100 de sérum ;
Zau physiologique È
le bouillon-coeur-sérum.
1 p. 100 de sérum
Comme dans l’utilisation du vaccin, des dilu-
tions au 1/20e sont préparées avec chacun de ces
L'ovo-vaccin lyophilisé est àilué au 1/2Oème avec les
diluants, puis le titrage s’effectue selon la tech-
différents diluants comme dzu?s les conditions d'emploi;
ensuite le titrage (pnr dild:ion) est effectué immédiate-
nique décrite avec le bouillon-cceur-sérum,
ncnt en bouillon-coeur-sérum à partir de chaque dilution.
On constate une baisse de titre instantanée de
Les ckiffrcs repr&entent le nombre de kbes à culture
r
1 à 2 logarithmes avec n’importe lequel des six
positive pour chaque dilution (voir méthode).
premiers diluants cités. Seules, l’eau distillée et
l’eau physiologique additionnées de 10 p. 100
qu’avec 10 p. 100 de sérum ; elle est encore satis-
de sérum permettent une survie du micro-orga-
faisanteiavec 2 p. 100 concentration qui semble
+
nisme identique à celle obtenue avec le bouillon-
être la limite inférieure, car, au-dessous, le titre
coeur-sérum,
servant toujours de référence. j décroît sensiblement (tableau no 3).

.
ld
Aussi nous incorporons à I’ovo-vaccin antipé-
TABLEAU 4 - Influence de la temp6rature ef du temps
s u r l a t i t r e d e I’ovo-vaccin
r e c o n s t i t u é . e t d i l u é e au 1120
ripneumonique 50 ‘p. 100 de sérum, qui, après
reconstitution et dilution au 1/20e donne une con-
T
1
centration protectrice de 2,5 p. 100.
Taux de dilution
Temps
PempératxlIY
de
-
-
- -
Des expériences et des titrages ont prouvé
conta0
10:
oj 1 04
NO5 106
l’efficacité de ce procédé, et la survie des micro-
-
-
- -
organismes est suffisante pour offrir toutes les
média
5
5
5
5
5
garanties d’efficacité.
Cette adjonction de sérum à l’avantage, d’autre
1/2 h
5
5
5
5
5
part, de fluidifier le vaccin, de rendre sa réparti-
Y
* 4oc
1 h
tion en ampoules plus aisée et sa reconstitution
5
5
5
5
5
plus rapide.
2 h
5
5
5
5
3
c) Influence du femps de confocf ef de la fempéra-
6 h
5
5
5
5
3
fure sur la survie de M. mycoides après reconsfi-
-
-
-
-
fufion de I’ovo-vaccin.
1/2 h
5
5
5
5
5
1 h
Le premier facteur est très important et accen-
5
5
5
2
+ 24oC
tue la chute rapide et instantanée du nombre
2 h
5
5
5
4
d’unités revivifiables constatées avec l’emploi
d’un diluant non approprié. Des titrages sont
6h
5
5
3
-
-
-
-
effectués après 30 minutes et après une, deux, six,
l/2 h
5
5
5
5
5
douze, dix-huit, et vingt-quatre heures de con-
tact, avec chacun des diluants de I’expérimenta-
1 h
5
5
5
5
+ 37%
tion précédente. Les différences entre les pouvoirs
2 h
5
5
3
2
protecteurs de ces solutions sont mis en évi-
dence plus nettement qu’après le titrage immédiat.
6h
5
5
4
1
Avec l’eau distillée, par exemple, le titre baisse
-
1-
-
-
1/2 h
rapidement et devient pratiquement nul vers la
5
5
5
4
6e heure. L’eau saccharosée à 7 p. 100 permet,
+ 45oc
1 h
5
5
1
au contraire, une meilleure survivance, mais
seules,
l’eau distillée et l’eau physiologique
2 h
5
3
additionnées de sérum, donnent des rèsultats
-
1-
-
-
satisfaisants et comparables à ceux obtenus avec
Après une heure elle est apparente, mais encore
le bouillon-coeur-sérum.
difficile à apprécier.
Cependant, cette chute de titre, proportionnelle
Après deux heures, elle varie autour d’un loga-
au temps de contact, est très variable avec la
rithme.
température.
Après 6 heures, elle n’est pas sensiblement plus
De nouveaux titrages ont donc été effectués
prononcée qu’après deux heures,
après 30 minutes, une, deux, six heures de con-
tact, respectivement à ~OC, à 240C, à 37oC, et
Titrages d 240C et 37oC
enfin à 45OC, mais uniquement avec le bouillon-
La diminution du nombre des unités revivi-
cœur-sérum et avec l’ovo-vaccin lyophilisé a
fiables est très irrégulière et il n’est pas possible,
50 p. 100 de sérum dilué avec l’eau distilt&. Les
du fait de la discordance des nombreux résultats
résultats sont identiques dans ces deux cas, nou-
que nous avons obtenus, de donner un ordre de
velle démonstration de l’efficacité protectrice
grandeur de ce phénomène. Toutefois, cette
du sérum (ajouté au vaccin brut), avant la lyo-
perte est toujours sensible et amène rapidement
philisation (tableau no 4).
le nombre des unités revivifiables à un taux infé-
rieur à celui de la dose sûrement vaccinale.
Titrages à + 4oC
Après une demi-heure de contact la chute de
Tifrage d 45OC
titre, si elle existe, n’est pas perceptible,
A cette température, les germes sont très rapi-
399

dement tués et le vaccin perd toute sa virulence.
VI. - DOSE VACCINALE
c
Du point de vue pratique, on constate que I’ovo-
ET MODE D’UTILISATION
vaccin peut être utilisé efficacement pendant une
8
heure après sa reconstitution s’il est placé à
La détermination de la dose vaccinale a déjà
+ 4OC, et que les températures supérieures ne
fait l’objet de certains commentaires (II, 12).
permettent pas d’assurer une conservation suffi-
Elle ne peut être définie qu’en fonction du mode
sante des unités revivifiables.
d’application.
Nous préconisons la voie intradermique (‘l3)
v. -
mais en des régions bien définies et plus particu-
CONSERVATION
lièrement la face supéro-externe du pavillon
DE L’OVO-VACCIN LYOPHILISÉ
auriculaire (12), seul lieu d’élection où il soit
relativement aisé de pratiquer une injection
II était indispensable, avant toute utilisation par
!
les services chargés de la prophylaxie, de s’assu-
intradermique de 1 millilitre.
La dose sûrement vaccinale a été déterminée
rer des propriétés de conservation de ce vaccin.
par cette voie. Elle est évaluée en unités revi-
Des ampoules scellées sous vide ont été placées
vifiables (*) définies par notre technique de
ç
à - 2OoC, à + ~OC, à + 25oC à + 370C et à 450C
titrage et n’a qu’une valeur relative.
pendant deux ans. Des titrages réguliers ont été
effectués à des intervalles d’autant plus rappro-
Approximativement, la dose sûrement vacci-
chés que la température de conservation était
nale est de 20.000 unités revivifiables. Cette déter-
plus élevée.
mination ne peut être qu’approximative étant
donné les difficultés rencontrées pour expérimen-
A - 2OoC
ter sur des lots de bovins homogènes.
L’ovo-vaccin lyophilisé se conserve très bien.
Une plus grande précision dans la détermina-
Après un an, la baisse de titre n’est pas appré-
tion de cette dose se heurte, d’autre part, comme
ciable. Elle est encore inférieure à un logarithme
nous l’avons déjà signalé (Il), à l’absence de
après deux ans.
critère valable dans l’appréciation de l’immunité
.
en matière de péripneumonie.
A + 4oC
En pratique, tout lot de vaccin titrant moins
La conservation est excellente, mais le titre
de 106 unités par ml après lyophilisation est
w
baisse plus sensiblement qu’à -2OoC. On enre-
considéré comme insuffisant. Utilisé à la dilu-
gistre, parfois sur certains lots, une baisse d’un
tion au 1/20echaque
animal reçoit un minimum
logarithme après deux mois. Aussi, par précau-
de 50.000 unités revivifiables, c’est-à-dire plus
tion, nous déconseillons le stockage prolongé à
de deux doses sûrement vaccinales.
cette température.
A + 25oC
VII. - SUITES VACCINALES
La baisse de titre est sensible, mais, générale-
ment, non appréciable en un mois. Elle varie
Les suites consécutives à l’emploi de ce vaccin
entre un et un logarithme et demi, selon les lots,
ont déjà été décrites en détails (11) (12), mais
en deux ou trois mois.
nous voulons insister de nouveau sur un caractère
A + 37%
qui est bien spécifique de I’ovo-vaccin ; le rôle
d’adjuvant que jouent ses composants inertes
Le titre perd en moyenne un logarithme en dix
(vitellus, débris embryonnaires, sérum).
jours et trois en un mois.
Ces éléments font obstacle à la résorption
Enfin à + 450C
lymphatique des germes au niveau du point
c
d’inoculation. Si nous avons noté qu’avec de la
Les micro-organismes sont tués rapidement.
sérosité virulente (11-12) ou avec des vaccins-
En 6 jours, aucune culture ne peut être obtenue
par repiquage. Cette constatation prouve la
c
nécessité d’une conservation sur glace au cours
(*) Dans un article précédent (11) un lapsus rictus a fait
des expéditions sur les lieux d’utilisation.
écrire germes à la place d’unités.
.
400

cultures virulents, on obtient rarement des réac-
que la congélation des ceufs, avant la préparation
tions tissulaires par inoculation intra-dermique
du vaccin, augmente le titre de ce dernier. En
sur la face externe du pavillon auriculaire, au
fait, ce procédé accroît bien le nombre d’unités
contraire, il est possible d’en observer avec
revivifiables pouvant être mises en évidence par
I’ovo-vaccin provenant d’une souche cependant
titrage, mais il ne modifie en rien le nombre réel
atténuée. Ce paradoxe ou cette contradiction
de micro-organismes vivants qui, seuls, confèrent
apparente peut s’expliquer par un ralentissement
au vaccin sa valeur immugène. Son efficacité ne
de la résorption due aux composants inertes du
peut être améliorée par congélation et décongé-
vaccin. M. mycoides peut dans ces conditions cul-
lation préalables. Son titre est peut-être plus
tiver in situ et gagner le tissu conjonctif sous-
élevé, mais, à quantité égale, le même nombre de
jacent pour provoquer une réaction de type
micro-organismes est injecté. II est donc très
willemsien. Ces accidents le plus souvent bénins
délicat de comparer les titres de deux vaccins
ne constituent pas un obstacle à l’emploi de
différents, et impossible d’en déduire, a priori,
I’ovo-vaccin mais doivent être connus des utilisa-
des hypothèses valables sur leur pouvoir immu-
teurs (*).
nigène respectif.
La lyophilisation de I’ovo-vaccin ne présente
aucune difficulté. PROVOST, VILLEMOT et
VIII. - DISCUSSION
QUEVAL (15) le diluent à parties égales avec un
stabilisateur composé de :
II n’est pas nécessaire de reprendre chaque
caractère de I’ovo-vaccin pour démontrer que
glucose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
108 g
son emploi s’impose dans la prophylaxie médi-
sérum de cheval.. , . . , . , . , . . . . . ,
100 ml
cale de la Péripneumonie bovine en Afrique.
eau distillée q. s. p. , . . . .
1.000 ml .
Rationnellement utilisé, le vaccin-culture qui a
pénicilline . , , , . . . , . . . . . 1.000.000 U
déjà donné des résultats inestimables (Mali) doit
pH.. . , , . . . . 7
être abandonné au profit de cette nouvelle pré-
La reconstitution serait améliorée par I’adjonc-
paration. L’évolution des techniques prophylac-
tion de ce mélange. Le sérum de cheval, comme
tiques et les considérations économiques et médi-
nous l’avons vu, doit jouer, ici également, le
cales l’imposent. D’ores et déjà, l’utilisation géné-
rôle protecteur vis-à-vis du micro-organisme.
ralisée de I’ovo-vaccin et son application par
La survie de M. mycoides après reconstitution
voie intradermique au niveau de l’oreille doit
a été abordée par PRIESTLEY (16) au sujet du
permettre, en quelques années, de faire régresser
titrage par dilution. Ses constatations ne con-
considérablement cette affection.
cordent pas exactement avec les nôtres. Si la
Mais nous sommes amenés à faire un certain
survie de M. mycoides est très limitée en eau
nombre de remarques sur les techniques que
distillée, selon cet auteur, elle serait bien meil-
nous préconisons et à les comparer avec les
leure en eau physiologique à 8,5 p- 1000 de
résultats obtenus par d’autres auteurs.
CINa. Cependant, au laboratoire de Kar-
Le titrage de I’ovo-vaccin est une question
thoum (17) certains auteurs se sont rapide-
assez complexe dont les résultats doivent être
ment aperçu du rôle protecteur du sérum à
discutés avec circonspection. La plupart des
50 p. 100 vis-à-vis de ce micro-organisme.
auteurs (PROVOST, PRIESTLEY, PIERCY et
Le saccharose, le mannitol et le glutamate
KNIGHT etc...) assimilent le titre de leur vaccin
permettraient d’améliorer la reconstitution du
au nombre de micro-organismes vivants par ml.
vaccin (18). Pour nous, ces adjuvants ne confèrent
Cette interprétation peut porter à confusion et,
au germe qu’une protection insuffisante. C’est
à notre avis, il serait plus exact de parler d’unités
pour cette raison que nous avons été amenés à
revivifiables.
diluer notre ovo-vaccin brut dans 50 p. 100 de
En effet, PIERCY et KNIGHT (5) constatent
sérum dont le pouvoir protecteur est supérieur.
Pour conclure, nous constatons que les grands
(*) Nous signalons qu’au cours de l’année 1961 plus
progrès réalisés dans l’amélioration de la pro-
de 100.000 vacclnalions avec ce type de vaccin ont déjà été
effectuées au Sénégal et en Mauritanie, par voie intrader-
phylaxie médicale de la péripneumonie doivent
mique.
déjà permettre une lutte plus efficace contre cette
401
3
Y

affection. Cependant, il sera indispensable d’ap-
dés et les qualités de conservation définies.
profondir nos connaissances sur les processus
La reconstitution fait l’objet d’une étude parti-
intimes de la pathogénie et de I’immunogénèse
culière, qui met en évidence l’importance consi-
si l’on veut améliorer les qualités de I’immunisa-
dérable de la nature du diluant et de la tempéra-
tion.
ture de conservation après reconstitution sur le
titre de I’ovo-vaccin.
CONCLUSION
Enfin, la dose « sûrement vaccinale » est défi-
nie en fonction du mode d’utilisation et de la
La préparation de I’ovo-vaccin péripneumo-
technique de titrage choisie.
nique est décrite.
Une méthode de titrage par dilution est mise
Institut d'élevage et de mkdecine vétérinaire
au point. II est insisté sur l’influence notable de la
des pays tropicaux :
composition des diluants sur les titres obtenus.
laboratoire national de recherchesvétérinaires
Les problèmes de la lyophilisation sont abor-
R Georges Curasson N. Dakar-Hann.
SUMMARY
Contagious bovine pleuropneumonia. Avianised vaccine
The technique of production of avianised P. P. vaccine is described. A method of titration by dilu-
tion is explained. The marked effect on the titre, through variation of the composition of the diluents
is emphasised. The problems of lyophilisation are referred to and the keeping qualities of the vaccine.
Reconstitution of the vaccine was studied particularly. This brought out the considerable effect
on the titre of the type of diluent and of the ambient temperature after reconstitution.
The effective vaccinal dose is defined in accordance with the manner of administration and of
titration.
RESUMEN
La perineumonia bovina. Estudio y puesta a punto de la ovo-vacuna antiperineumonica
Se describe la preparacion de la ovo-vacuna perineumonica.
Un metodo de titulacion por diluccion es puesto a punto. Se insiste en la marcada influencia de la
composition
de 10s diluyentes sobre 10s titulos obtenidos.
Los problemas de la liofilizacion son abordados y la calidad de conservation definida.
La reconstitution hace referencia a un estudio particular que pone en evidencia la considerable
importancia de la naturaleza del diluyente y de la temperatura de conservation despues de recons-
tituir sobre el titulo de la ovo-vacuna.
Finalmente, la dosis que garantiza la vacunacion, se define en funcion del modo como se utilice
y de la tecnica de titulacion empleada.
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