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. .
1’.
a
n
c
A*.!
Z-V
c
R"SUME
-,: -----......-
--I---c-M--
/
Cap-Vert, prwince du Portugal, non du &p-vert proprement dit, sur la c&e
du S&égal), dont voici la premike partie, est une tentative de mise au
point des explorations et de,c études entreprises sur les ~&e_es de lsarchipe7
depuis la p&io& kb?~6WDE ,iri.tiée par l'apparition de la lOèrr#z &dition du
S'ystema N<aturae (1758) et couvrznt la deuxième moitié du XVIIIe siècle,
jusqu'à l'année courante (1960).
Tâche acomplie par me seule personne et dans le bref d&-xi d'enviro-
4 mois,baséeuniquement sur les éléments trouve,
'p dans les bib1iothkq.ue.s du
Pays (Eortugal), qu'on reconnaît avoir, dans cette rrati&e, beauaxp de
lacunes - on ne doit point espérer de trouver ici (avertit l'auteur dans la
p&face un travail clorfp1e-t).
Le ler chapitre, dévoué à la biogéographie, contient un aperçu de la
composition, géologie et âge de l'archipel, de son cl* et SP différenciation
biogéographique,
et de l'origine et caractère de ses flore et faune. L'auteur
y établit deux points importants : l'un est que, en dépis de leur extraordina&
uniformité dans ce qui o3ncerne 1e faciès, la flore et la faune, il y a peut-
E?tre lieu - et m&-e avantage, axure suggestion de travail - à consid&er à
les îles du Cap-Vert séparables en quatre en q.uatre gradations ou nuances
biogéographiques
; 19autre est que, malgr!Z les efforts non lointains de natura-
listes comme RF% JEADJEL (entom310,gue) et BOIKYRT (,g~ologue), l.'hy@3.jse
de l'wigine continentale ou atlçantidienne et, de r&m, celle d'un rattxhement
avec le continent dfmcain, doivent être mises de oôté, seule l'nri.j$ne océa-
nique ou vulcanique trouvant appui solide, notamment dans les champs g&logi-
que et botanique. Pour ce qui concerte les implications que, 2 cc sujet, le
champ entomologique permet d9extraire, elles sont examinées en d&ail pour chaq
groupe d'insectes, dans les chapitres respectifs.
Le 2&e chapitre sPoccupe des explorations entomologiques, séparées
en sept parties ou étapes : les récoltes éventwlles de la période linnéenne,
couvrmt la 2ème moitié du XVIIIe siècle ; les premi&-es fouilles systématiques
de 19archipel après 1950, qui ont abouti 3 l'ouvwage Rmxquable de l'i'nglais
+JOLlASTOFJ, en 1867, sur les Crsléoptkes
; la br&e étape pxtugaise, stimulée
et C&ri&e par le %sée National de Lisbonne, surtout dès 1881 à 1889 ;
. ./ . .

le voyage tr&s importCant de lsItalien IEONARIX) IFEPI, petiant toute une année
(1897-1898) ; le voyage aussi important du botanicien RwnçCais .NJGW'E CHEVALZEF
du M.,&e de Paris, en 1934 ; le voyage, lc plus important de tous, de l'entomo-
~O~F Finlandais 1WA$J LINDX3ERG et de son assistant'SE\\NXL ?&TLIUS, en 1953-54
ct,enfin, apr&= LINDBERG, la visite de l'entomologue Espagnol D.JOSE t?ATEU,
Beaucoup d'autres voyages ou visites moins importants sont mention& sous les
épigraphes ci-dessus.
Après les deux premierY chapitres, qui wnstituent zne vraie intro-
duction, le conspectus rentre dans sa n-ati&?e propre, c'est-à-dire? dans
l'énu&ation des insectes ocnnus de l'archipel, selon leurs gmuwments systé-
matiques, chaque chapitre embrasse un ordre d9insectes, mais leur sclhéna
est semblable partout : d'abord un aperçu des collecteurs et taxonomistcs quis'c-
sont spécialement occupk ; ensuite la liste des espèces si~gnalécs, au r-Qins
par sous-ordres et familles , quelquefois par super-familles et sous-familles
aussi; et, finalement, un expos6 biogéographique et faunistique m~ntra.nt la
&partition interne des espèces dans l'a&&@ et faisant la comparaison
avec les espèces signalées , soit des autres arr?hipelzs sud-makarmés iens <îles
Canaries, surtout), soit des territoires ouest-africains plus proches (mtwnt
la u3ne Mauritanie-Sénégal-&in&s), pour en relever les resse.n&lances et
différences et suggérer la possible origine de la faune capvertiennc et les
moyens hypothétiques de son introduction là. Une petite altération de ce ~C?&M-
ci a lieu dans les trois ordres des Orthoptéroïdes, où, pour'empêcher des y.-+$&$-
tions inutiles, l'auteur c33rne 'un seul aperçu cks collecteurs et taxonomistes -
et une seule liste bibliographique aussi - pour l'ensemble des trois ordres.
Les 'Ihysanoures capvertiens (chapitre III) somment 12 espks et
variétés (celles-ci contestées par P.WGOMINSlW, dont ~XYJUS nous~bwrr0ns aux
espèces) 7 décrites de 19archipel et possiblement 4 y endémiques. Ils comprermen'
1 primitif et très discutable Heinertellide (rirchaeogntha ou Nachilida), 9
Lepismatides detricoles et 2 Nicoletiides &cophiles, et ils représentent,
dans 19ensemïble, à peu près 3,4 % des 'Ihysanoures du mon&. Un genre (Ctenole-
pisma ESCHERI compte, à lui seul, 7 des 12 espèces totales. Leurs affinités
sont doubles : méditérerranéennes et tropico-africaines (éthiopiennes),
Les Odonates capvertiens (chapitre IV>, dont l'auteur ne connaît que
ceux rkmltés par LEONAPEO FEY, à la fin du siècle dernier, comprennent au tout
8 espèces (à peut prk 0,18 % seulement de celles du monde), 1 Zygoptke et
7 knisoptères (6 Libellulides), aucune nouvelle et hwtes africaines ou sirnul-
tanément africaine-&?iiterranéerines.
e-b-.

Les Djctiopt&e s (chapitre VI, le V &nt d&oué aux g&&alités des
WhoptéroXdes ; collecteurs et taxonomistes, comput des espkes et hiblio-
graphie) sont *présentés par 1.1 blates et setierwnt 3 mantes, c'est-a-dire
environ 0,3 % et 0,161 B de CEUX du monde, respectivement. Les Elattaires
incluent 2 CWydiides, 2 Panchlorides c-t 2 Slattides, tous? semble-t-il,
sans aucune nouveauté, mais 5 Ectobiides dont 4 espèces et 1 genre (Ckboverdea
PIUNCIS) ont kté décrits de 19arc?Lpel et y sont possiblement endétiques, selon
PRINCIS.
Leurs affinités sont cosmopolite-éthiopiennes,
les seules 3 mantes
connues de 19archipel se trouvent, au mntraire, largement Répandues dans
lsouest de 19kfrique.
P& les Orthopthères (Chapitre VII> ont && signal& de l'archipel
6 Tettigonioïdes (3 peu près 0,15 % de ceux du monde), F3 Grylloïdes c-O,4 ?J
et 30 Azridoïdes c-O,56 %). Les Tetti&oïdes et les Grylloïdes ne présentent
aucun intérpet faunistique, tous étant largement r&andus en Afrique. Les
Acridoïdes comprennent 1 Te-trigide, 3 Pyrgomorphides, 10 Cztantopides (3 décrits
de 19arohipel) et 16 Pcridides (3 aussi décrits de là), tout de même avec
(dans l'ensemble) une seule forme sous-espèces) endémique, les restants étant
Qpiquemsnt éthiopiens (une seule espèce, douteuse, propz~ de la Ekkiterranée
et une autre exclusive du Cap-Vert et des Canaries). On en trouve des rCrpr&
sentants des sauterelles migratrices (Schistocerca gregaria? Nomadacris
septemfasciata insularis et Locusta migratoria) et 3 grands criquets des
arbres ou tree locusts des Anglais (Pnacridium spp.1, mais ceux qui y pr&b-
minent sont, sans dcute, les criquets petits ou mryens des régions d&ertiques
sou-désertiques CSphingonotus., Acrotylus, Oedaleus). Che comparaison assez
détaillée des Azridoïdes (Tetrigides exclus) du Cap-Vert avec ceux des Canaries
met en évidence des différences remarquables , notamment dans le de<@ cY1endé-
misn-e (qui pour les Canaries atteint 20 % dans les genres et 50 '31 dans les
espèces et sous-espèces) et les affinités biogéographiques (méditewannes
aux Canaries, éthiopiennes au Cap-Vert).

x
Les mu&es des fruits - lXFTEl?ATFUPk'NEI~E
dans l'akhipel du CkiyVeti
& petit travail est un des r&ultats du voyage entomologique de
six m7is (aoùt 1960 2 avril 1961) qui, en ~nmission du Ministère Portugais
d'Outrerrr;r, l'auteur a entrepris aux fies du Cap-Vert.
Ce i-i'est mxiïrmt - lqau-&m affim -cp'lXE T&E p.&ltikll?t. SU? lil
pmb1èn-e des rmu&es des fruits à l'a.r&i@. Il wqrend, dfrabord un sperv;u
sur les espèces qui y ont ét& recueillies par le professeur Rakan Lindberg,
en 1953-54, et dont l'&tude a ét8 faitipar M. X.Yidmrd
_
Frey e t F.M. Heri~,
en 1958, et, après ça, un exp7sé un peu &taillG &s essais dvattrwtion mer&
à l'archipel par Ifauteur dans les orangers de trois Pies im$XXtcmteS
(Santiago, Fogo et Santo Antso), essais qui lui ont permis de d&ecter les
espèces principales dans ces vergers-là. Ces esp8ces sont, dans les îles de
Santiago et du Fogo, le Dacus vertebratus BezZi (ou le D.frontailis Recker;
selon F.M. Hering;), dans 1'Ple de Santa AntZo la Ceratitisl. Capitata Wiedemann,
suivies en Santiagc et en Santo AntZo, du Coelotrypes vittatus setiger Hering,
une des sous-espèces nouvelles décrites de là par M.Her-$ng, Parmi les produits
attractifs
, les citrons ont r&élé une action trGs forte sur le Bcus
vertebratus et un peu sur le Coelotrypes, tandis que le phosphate. d~a~~~&um
s'est sxw&& le plus actif pour l'enserxble des trois espÊces principales.
Finalement l'auteur tranche la question de JJ-wyens de lutte en
Ênonçant ceux qu 1
7'1 ami-t a&@& aux conditions présentes de la citriculture
cap-vertienne et sussi les moyens plus perfectionnés cwrpatibles avecl~!
pro&, qu'on y envisage ,,de cette culture, pour laquelle certaines zones des
îles du Fogo, ck %antos Ata0 et de S.Nicolau ont d'inmntestables aptiMp,s.
X CU TRYPPNEIDAE ('T%YPlTI~E = TFPHFITID~~\\~~.
Agra&titos
Aproveito a oportunidade para agradecer mais uma vcz 2 Zspataçao
Agron&ica National, nolrw;admnte ao Frigo. @brie1 I%Ealha& Siiva e ;7 &a.
D. Quitéria Pinto da Silva, as cativantes fàcilidades de a~nsultp. bibl.~u&~ti?
quem foram, conr serrore, concedidas e,aopr+iwiro, sinda, atiif-trocnde
impressoes que se disp& a ter ‘cotigo sobre o combate "à mosca (1~1 Mediter&-
neo".

P
BIOCEOGRf;pHIE DES FMTNFS AU CAP-VERT
r
innée
quvils
Iles affect&
IWée
MxtalitG
nt cbrrr
lt36ioé
1719
Santiago
1 mée
?
1747
Toutes
3 années
?
1754
Toutes
2 années
3 :
1764
Boa Vista,S.Nicol.
1 snnée.
?
1773
ToUtes
I
3 années plus de 2O.OOC, dans une popu-
lation de SO.000 hkGtants
1790
Iles du Norte et Brava
1 cannée
?
1804
Toutes
2 mnées Beaucoq de personnes
1810
Toutes
1 année
I
-ES.
i
1825
Santa3 htao
1 année 1
3
1830
Toutes
3 années'environ
l
30,000 personnes
1845
Santiago,S.Nicmlau,St Antao
I
et Brava
1 année
t
?
1850
Ste Antao S/Vincwite,St.
I
Nicolau,Boa Vista,Sal
liXl&e
/
?
1853
Sa1 et Eoa Vista
1 année
i
1854
Fogo,Ste Antm,Boa
t
Vista, S.Nimlau et Sal
3 a-nées
3
1958
Nxio, Santiago, Br<ava
3 années
3
1863
Toutes
3 années rnvimn 30.000 personnes
1875
Ste Antao et Santiago
1 Lmnée
?
1883
Toutes
1 cannée
?
1885
toutes
1 année
?
1889
toutes
1 année
?
1892
M3io et Brava
lannée
?
1896
Toutes
1 année
?
1897
Iles du Sud,Boa Vista
et Sal.
1 cannée
?
1900
Toutes
3 ra-mées xivimn ll.CCO personnes
1920
l.he
une des
plus ter Toutes
2 années~cnvimn 24.000 personnesgoit
ribles
,16 % de la population.
1931
Santia~ et Fogo
1 année c
?
1935
Fogo
1. armée .
?
1940
S-&rAau, Fogo et Sartti-a~
3 années~envimn 20,YOO permnnes
1946
Toutes
2 années l
? tres grand
1962
S.Nicolau
.2 années Non 9 cause Ue lvtigmtim
1968
Toutes
7 mnées Non à cause &Travzil
d'appui.

FQlBPE DE TETES LIE BOVDJS
(ADULTES EiT rJEWES)
1961
1968
1971
I L E S
Par Km2
FkaJ? Km2
Total
de
Total
Total de
p?twage
pi?tlxage
santkgc
11.302
17,32
18,816
28,84
9,196
14>lc!
Fogo
4.408
15,E3
5,219
18,74
3,063
11,07
J&ava
759
124,43
589
96,56
419
68,69
LYsll-lto Antào
1.295
2,86
1 a 416
3,2.3
857
1,90
S.Nicolau
883
6,86
773
6,30
585
4,s
LYaio
571
2,42
647
2,74
530
2324
Bcavista
291
0,59
170
0,34
153
0331
19.509
8,67
27.630
12,28
14,823
6359

/
1961
I
1968
1,971
I
l-
1
I ---
I L E S
I
TOTAL I'??Lz~ 1 TOTAL
Pa~,Kti
TCTAL
IPagm2
pâturage
p%tumge - - - pZktu.mge
Santiago
21,069
32,29
24.012
36,81
13.760
21,09
Fogo
12.792
45,93
18.486
66,38
10.591
38,03
Ebxwa
3,922
642.95
3.480
570,49
1.675
274,59
sat-lto Antào
7.156
15,82
16,022
35,43
9.005
19,9l
S. Nicolau
3.539
27,48
1.517
Il,78
1.389
lC,78
IIab
3.902
16,51
3.440
14,53
1.731
7,32
Boavista
4.886
9,86
9,059
18?31
7,365
14,89
Ensemble
I
57.266
I
25,46
I
76.016
33,8@
45.516
20,24
I

KOMBRF, DE TETES DE OVINS
(ADIJJJ'ES ET JEUNES)
-
1961
r
1968
2971
?Fi? la-2
TOTAL4
de
*turage-
sttu-ltiago
85
0,13
1.561
2,39
509
0,78
Fogo
236
0,85
645
2,32
230
0,83
l3EW3
37
6,07
1
0,16
1
0,16
~zikirl-to Arltao
263
0,58
529
1,17
236
0,52
S.Nicd.au
283
2920
261
2,03
177
1,37
Mai0
180
0,76
134
0,52
404
1,71
Ekxtvis-ta
106
0,21
13
0,03
?IhS?Kiile
1.084
3.237
1.570
_
c

NOPfBRE DE TETES DE PORCINES
UD~JLTES m JEuNEs)
- - _
i;
1961
T
1968
l--
1971
I L E S
--
I
=---
-*----
Par Km2
?a?? ri2
TOTAL
de
TOTAL
de
ircul:41,
de
pâturage
zzFhmige . .--.
patllrage
Santiago
32.914
SO,45
22.27
34,27
13.623
20,88
Fogo
5.507
20,13
5,884
21,13
4.364
15,67
Brava
927
151,96
95%
155,41
608
99,67
San-t0 Al-i-&0
4.265
9,43
6,246
13,81
4 D 494
9,94
20 Nicolau
1.994
15,4R
791
6,14
889
6390
MaiO
627
2,65
57%
2,45
337
1,43
Bxvista
234
0,47
191
0,39
288
0,58
Ensenble
I 46,568
I
%0,71
36.993 --
16,45 1 24.603 1
ICI,94

NOMEBE DE TETES DE CHEVAUX
uiYaJLlTEs et JEUNES)
------r1961 - 63 (1) I
1968
1971
I L E S
--111
l
IPar km2
I
?aP .KJn2
TOTAL
de
TOTAL
de
pâturage
%turage
Santiago
1 412
2,16
1 700
2,61
819
1,26
Fogo
575
2,06
711
2,55
458
1,64
Brava
24
3,93
26
4,26
19
3,ll
santo Antao
190
0,42
239
0,53
241
0,53
sbo Nicolau
74
0357
56
0,43
90
0370
Mai0
41
0,17
23
0,lO
34
0,14
Ebavista
117
0,24
97
0,20
128
0,26 -
Ensemble
2 433
1,08
2 852
1,27
1 789
0,80
l
l
I

T
- rt?EiFx
I L E S
?ar Kn2
TOTATL
de
*oT.a
de
pâtwage
-
-
- @turage
Smtîagc
268
0941.
809
3.>24
Fogo
216
0,78
388
1,39
Brava
184
30,15
151
21+,75
128
XI,88
santo Anta
363
0980
576
1,27
6Il.7
î,36
Sao Nicolau
342
2,&5
229
'L,Î8
356
?.,76
-iaio
2
0901
5
0,02
8
Cl,03
E0wista
2
0,004
4
0,008
3
0,006
-
-
Ei-smble
1 377
0,59
2 162
0,96
2 320
1903

. ,
1963.
T- - - - -<-.
--II
I L E S
Par RIQ
., Total
de
Total
Cd
ip%twrage-
Santiago
8 502 t-
13303
9 754
14,95
5 505
8,43
FOEP
2 l71
/
7,80
2 286
8,21
1,779
ç,39
Brava
279
62,13
408
66,89
353
57,87
santo An-ta0
941
2,c?!
2 045
4,52
1 527
3,38
SZIo Nicolau
642
4,98
442
3,43
445
3345
Mai0
509
2,15
435
1384
312
1,32
Ebavista
798
1,Çl
647
1,31
644
1,30
-~
13 942
6,20
16 017
7,12
~- 10.565
4,70
-

R E S U M E
------a.----
----..-...--..-
Le Conspectus de lfEn'co~faune Capvertienne (cPcst-&-dire, des îles d
Cap-Vert, province du Portugal , non du Cap-vert proprement dit, sur la o3te
du Sénégal), dont voici la première partie, est une tentative do mise au
point des exploratkns et des études entreprises sur les insectes de lp~xx%ipeI
depuis la p&io& linnkm ,initiée pcar l'apparition de la KGrre .+tj-;t-icn du
System Naturae (1756) et couvrant
jusqu'à l'année courante (1960).
Tâche acoorrplie par une seule personne et dans le bref délai d'enviroT
4 mxis,baséeuniquement sur les éléments trouvés dans les hibliothhq~ues du
Pays GWtugal), qu*on reconnaît avoir, dans cette mati%-e, beaucoup de
lacunes - on ne doit point espérer de trouver ici (avertit lJauteur dans la
préface un travail complet).
Le ler chapitre, dévoue à la biogéographie, contient un aperçu de la
composition, géologie et âge de l'archipel, de son clim3t et sa différenciation
biogéographique,
et de l'origine. et caractère de ses flore et faune. L'auteur
y &tablit deux points importants : l'un est que, en dépis de leur extraordinzk
uniformité dans ce qui concerne le faciès, la flore et la faune, il y a peut-
être lieu - et m&me avantage, cxxnrre suggestion de travail - 3 considker à
les îles du Ckp-Uert sépambles en quatre en quatre gradations ou nuances
biogéogrqhiques ; l'autre est que, malg& les elforts non lointains de natura-
listes comme WNE JZW?,EL (entorrolo,gue) et BO1RCH!T (ggolo,guz), l'J~th3se
de l'origine continentale ou al%ntidienne et, de K&W, celle d'un rattacherrent
avec le continent africain, doivent être mises de &té, seule lyorigine &a-
nique ou vulcanique trouvant appui solide, notamment dans les chxps géologi-
que et botanique. Pour ce qui concerte les implications que, 3 ce sujet, le
champ entomologique permet dvextraire, elles sont examinées en dG%.il pour c.haqJ
groupe d'insectes, dans les chapitres respectifs.
Le %-te chapitre syoccupe des explorations entomologiques, Sépar$es
en sept parties ou étapes : les ticoltes éventwlles de la p&i.ode linniienne,
couvrant la 2ème moitié du XVIIIe siècle ; les premières fouilles systématique?
de l'archipel après lS59, qui. ont abouti ,i l'cuvrrage rwnaïïuable de l'Anglais
WOLLASTO~J, en 1867, sur les CkGoptkes ; la b&ve étape portugaise, stimulée
et rdirigée par le K&e National de kîsbonne , surtcut dès 1881 3 1,989 ;
/
. . . .

le voyage trk important de l'Italien IEOWCUX? FEA, petiant toute une année
(1897-1898) ; le voyage aussi important du botanicien Français .N.!G1STE CKEVALIEF
du F&ée de Paris, en 1934 ; le voyage, le plus important de tous, de l"entom-
10~ Finlandais HAXNJ LINDBERG et de son assista&'SMUEL PkW~LIi'l;, en 1953-54
et,etiin, apr& LINDPERG, la visite de l'entomologue Espagnol D,JOSE T?ATEU.
Bcauaup d'autr-os voyages ou visites moins importants sont mentionr& sous les
épigraphes ci-dessus.
Après les deux premiers chapitres, qui constituent une vraie intro-
duction, le conspectus rentre dans sa matière propre, c'est-à-dire, dans
l'énu&ration des insectes connus de lTarchipel, selon leurs groupements systé-
matiques, Chaque chapitre embrasse un ordre d'insectes, mais leur sc?h&ma
est semblable partout : d*abord un aperçu des collecteurs et taxonomistes quis'e-
sont spécialement occupk ; ensuite la liste des espaces siLgnalées, au moins
par sous-ordres et familles, quelquefois par super-familles et sous-familles
aussi; et, finalement, un exposé biog&ographique et faunistique mwkrant la
répartition interne des espèces dans l'ar&ipel et faisant la comparaison
avec les espèces signalées, soit des autres archipel sud-makarmés iens (îles
Canaries, surtout), soit des territoires ouest-africains plus proches (mwnt
la zone Nauritanie-Sénégal-Guinées),
pour en relever les ressemblances et
différences et suggker la possible origine de la faune capvertienne et les
moyens hypothétiques de son introduction là. Une petite altér&ion de ce ~&&a-
ci a lieu dans les trois ordres des Orthoptéroïdes, où, pow'empêcher des r$$ti-
tions inutiles, l'auteur donne un seul aperçu des collecteurs et taxonomistes -
et une seule liste bibliographique aussi - pour l'ensemble des trois ordres.
Les 'Ihysanoures capvertiens (chapitre III) somment 12 espkes et
variétés (celles-ci scontestées par P,WGOMIl?SKW, dont kus ~-~~~borwns aux
espèces) 7 décrites de l'archipel et possiblement 4 y endémiques. Ils COT~-'
1 primitif et tr&s discutable Fkinertellide kchaeogntha ou Waachilida), 9
Lepismatides de-bricoles et 2 Nicoletiides ecophiles, ct ils repr&en+ent,
dans ltenseAle, à peu près 3,4 % des Thysanoures du rmnde. Un genre (Ctenole-
pisma. ESCHERI compte, à lui seul, 7 des 12 espkes totales. Leurs affinités
sont doubles : m6dit&rran~ennes et tropia+africaines (éthiopiennes),
Les Odonates capvertiens (chapitre IV>, dont Ilauteur ne connaît que
ceux &aAtés par LEONARCO TX à la fin du siècle dernier, comprennent au tout
8 espks (à peut pr& 0,18 % seulement de celles du monde), 1 Zygoptère et
7 Anisoptères (6 Libellulides), aucune nouvelle et tcures africaines ou sUnul-
tanément africaine-m-&iterranéennes.
*-A.

Les Qztioptères (chapitre VI, le V étant d&oué aux &Gk&Lités des
kthoptémïdes ; collecteurs et taxonomistes, comput des esp&es et biblio-
graphie) sont représentés par 11 blates et seulement 3 mantes, c"cst-a-dire
environ @,3 % et 0,16 % de ceux du nnnde, respeCztivement, TLzs Rlattaires
incluent 2 Corydiides, '2 Panchlorides et 2 Blattides, tous, semble-t-il?
sans aucwe nouveauté, mais 5 Ectobiides dont 4 espèces et 1 genre (Caboverdca
PIUNCIS) ont été décrits de 19archipel et v sont possiblement
,,
end&iques, s&lon
PRINCIS.
Lzurs affinités sont cosnm?polito-éthiopiennes. les seules 3 mantes
connues de l'archipel se trouvent, au contraire, lapement &pandues dans
Ifouest de 19Afrique.
Parmi les Orthopth&es (Chapitre VII> ont &é signales de 19archipel
6 Tettigonioïdes (2 peu près 0,l 5 % de ceux du monde) 3 8 GrylloZdes E-O,4 %)
et 30 kridoïdes c-O,56 %), Les Tettigfmioïdes et les Grylloïdes ne présentent
aucun intérpet faunistique,
tous étant largement &pandus en Afrique. Les
Acridoïdes comprennent 1 Tetrigide, 3 Pyrgomorphides, 10 Catantopides (3 décrits
de l'archipel) et 16 Acridides (3 aussi dgcrits de 121, tout de même avec
(dans 19ensemble) une, seule forme sous-espèces> endémique, les restants étant
typiquement éthiopiens (une seule espèce, douteuse, prop~ de la ?&G.terrenée
et une autre exclusive du Cap-Vert et des Canaries). On en trouve des mp'é-
sentants des sauterelles migratrices (Schistocerca gregaria? Nomadacris
septemfasciata insularis et Locusta migratoria) et 3 grands criquets des
arbres ou tree locusts des hglais U?nacridium spp.), mais ceux qui y pr&-
minent sont, sans doute, les criquets petits ou troyens des &gions dkertiques
sou-désertiques tsphingonotus, Acrotylus , Oedaleus). 1he corrparaison assez
détaillée des Acridoïdes (Tetrigides exclus) du Cap-Vert avec ceux des G.nay$es
met en évidence des différences remarqu&les
9 notamment dans le de,@ d'endé-
misne (qui pour les Canaries atteint 20 % dans les genres et 50 % dans les
espkes et sous-espèces) et les affinités bio&raphiques itiditcrrannes
aux Canaries, éthiopiennes au Cap-Vert).

jc
Les mtkhes des fruits - lXFTE%'f? TlX?Pi%EIlbrlE:
clans l%khipel du Cap-Vert
Ce petit travU1 est un des &sultats du volage entomlogique de
six mis (août 1960 3 avril 1961) qui, en &.xrnxksion & ??inistèE Portugais
dsOutremer, l'auteur a entrepris aux cEles du @-Vert.
G2 n'est vraiment - l'auteur affirw -qu'une note préliminaire sur le
problèm des rrwches des fruits à l'ar&ipel, Il cxxrprend, d'abord un apequ
sur les espsws qui y ont Sté recueillies par 152 Prc>fesseur kkan Lindberg,
en 1953-54, et dont l'étuck a et6 fai-kpar M, M.?Ghard Frey e t E.M. Hepi"B,
en 1958, et, après ça, un exposé un peu d&taillG des essais d'attraction rw%s
à l'archipel par l'auteur dans les oran<gers de trQi.s îles im(X)tiantes
(Santiap, Fogo et Santo htzo), essais qui lui ont permis de d&ecter les
espèes principales dans ces vergers-là. Ces espèces sont,, dans les Bes de
Santiago et du Fogo, le Dwus vetiebratus Ekzzi (ou le D.fxtxtailis Hecker;
selon E.M. Hering) ., dans l'%? de Santo Ant%o la Ceratitisl. Canitata Wiedemann,
suivies en Santiago et en Santo AntZo, du Coelotrypes vittatus setiger Hering,
une des sous-espèces nouvelles décrites de là par M.Her$ng. Parmi les produits
attractifs
, les ci-ixons ont &vélé une action trk forte sur le Dacus
vertebratus et un peu sur le Coelo-kypes, tandis qlle le phosphate d'ammxhn
ssest rwntr$ le plus actif pour l'ensemble des trois espèces Frincipales.
Finalement l'auteur tranche la question de myei-is de lutte E?T!
énonçant ceux qu'i7-I croit adapi& aux mnditions présentes de la citriculture
cap-vertienne et eussi les mcyens plus perfectionnés corrpatibles avecle
pro&, qu'on y envisage ,,de wtte culture, pour laquelle certaines zones des
îles du Fogo, de %antos An-ta0 et de S,Nicolau ont d'iwntest&les aptitudes.
I~couTKYPPNEIDAE (TRYPETIDAE = TU'HPJJ'IDAE).
*a&titos
I
Aproveito a oportunidade para agradecer mais uIM. vr?z 2 Espataçao
Agrorhhica National., nomeahnte ao kgo. @brie1 Ma&lhaës Silva e à &a.
D. Quitéria Pinto da Silva, as cativmtes facilihhs de consulta biblk@mm
quen-e foram,con-o serre, anno2didas e,aoprikro, Gnda, atiil trocad@
imp-essoes que se disp& a ter o~migo sobre o combate % mxca do &diteti-
neo".

r ~--
qu'ils
Iles affectges
nt cCm-
mcé
-
-
1719
Santiago
1 année
?
171+7
Toutes
3 années
?
1754
To~r@s
2 anrkes
?
1764
13oa Vista.S,JLicol.
1 amée
?
1773
Toutes
3 années plus de 20.000 dans Une- alp
L&ion de 50.000 h&itants
1790
Iles du Norte et Brava
1 année
"
1804
Toutes
2 mnées kaucou;? de pmxmnes
1810
Toutes
1 année ;
-=.W
1825
Santa0 htao
1 année i
?
1830
Toutes
3 années environ 30,OGo personnes
1845
Santiago,S.NiaAau$X Antan
et Wava
1 année
1850
Ste Anta0 S/Vincente,St.
Nicolau,Boa Vista,Sal
1 3mée
1853
Sa1 et Eoa Vista
1 année
1854
Fbgo,Ste Antao,Roa
Vista, S.Nicolau et Sal
3 années
?
1858
hio, Santiago, Rpava
3 années
?
1863
Toutes
3 années environ 30.000 personnes
1875
Ste Antao et Santiago
2 année
?
1883
TOUteS
1 cannée
?
1885
toutes
2 année
?
1889
toutes
1 année
?
1892
MG.0 et Brava
lannée
?
1896
Toutes
1 année
3
1897
Iles du Sud,Boa Vista
et Sal.
1 cannée l
?
1900
Toutes
3 années I envimn ll.CC?O personnes
1920
lhe
une des
plus ter Toutes
2 années~cnvimn 24.cOO permnnes,soit
ribles
16 % de la populztion.
1931
Santia@ et Fogo
1 année 1
?
1935
Fogo
3. année I
?
1940
S-ATimlau, Fogo et San&g0
environ 20.00 pm-sonnes
1946
Toutes
? tr;c?s j-pl-ld
1962
S.Nicolau
Non 3 cause de 1'Gmigmtion
1968
Toutes
Non2 cause&T~avail
d'appui.
j

NOMET.. DE ?!eJTCES DE BOVINS
(ADULTES FI JEUXES)
-----l-
1961
r 1968
I
1971
I
-
ILES
klr lb2
‘a? m.2
?ar Km2
Total.
de
Total
de
TOtal
de
qZ?turage
&.rage
$&..rage
santiagc
11.302
17,32
18,816
28,84
9.196
14,lO
Fogo
4.408
15,83
5,219
18,'?4
3.063
11,07
EirEwa
759
124,43
589
96,56
419
68,69
,sarlto An&0
1,295
2,86
1.416
3,13
857
1,90
S.Mcolau
883
6,86
773
6,a
585
4,54
Mai0
571
2,42
647
2,74
530
2,24
Fkavista
291
0,59
170
0,34
153
0,31
19.509
8,i.z
27.630
12,28
14.823
6,59
-.

-
-- - - - -
1961
1968
T-.
-
I L E S
PaI&lGn2
PTeK"12
TOTAL
‘TieKm2
TOTAL
TOTAL,
@?hm3ge
-
;pâ"curage
--
pâturage
SanLiiig0
21.069
32929
24.012
36,81
13.760
21,09
Fogo
12.792
45,93
18.486
66,38
10.591
38,03
Brwa
3,922
642.95
3.480
570,49
1.675
L74,59
santo Rntào
7.156
15,82
16,022
35,43
9.005
19,91
S. Nicolau
3.539
27,48
1.517
11,78
1.389
K?,78
?kKii3
3.902
16,51
3.440
14,55
1.731
7332
Boavista
4.886
9,86
9.059
18?31
7,365
14,89
Ensemble
57.266
25,46
76.016
33,80
45.516
20,24
w - - e - -

K2lBRE DE 'TETES DE OVINS
iADUL~S~JEUNES)
1961
r- -
- - -
1968
1971
1
-j-LXS
)arKm2
TMAL
de
3Zturage
Santiago
85
0,13
1.561
2,39
Fogo
236
0,85
645
2,32
BElV2-t
37
6,07
1
0,16
1
0,16
sar;-to lk-ltao
263
0,58
529
1,17
236
0,52
S.Nic&au
283
2,20
261
2,03
177
1,37
Naio
180
0,76
134
0,52
404
1,71
Boavista
106
0,21
13
0,03
- -
Ens-rrble
1.084
3.237
1.570

NOMBRE DE T'ETES DE FQRCDIES
wYJLTEsETJmNEs)
.
1----p
i8
1971
-.w -
-
P‘a?.? Km2
Par Kin2
de
Tm
de
pâturage
.gJ2itur?age -
Santiago
32.914
SO,45
22.27
34,27
13,623
20,88
Fogo
5.507
20,13
5.884
21,13
4.364
15>67
Brava
927
151,95
958
155,41
608
99,67
San-t0 Ant2lo
4.265
9,43
6.246
13,81
4.494
9594
saio Nicolau
1.994
15,48
791
6,14
889
6,90
Maio
627
2,65
578
2,45
337
1,43
Boavista
234
0,47
191
0,39
288
0,58
Ensmble
/ 46,568
1
%0,71
l 36.993
16,45
24.603
10994

NCMBRE DE TEYIES DE Ci-EZVAUX
h4lxJLTEs et JEUNES)
--._
1961 - 63 (1)
1968
~---r---
1971
I L E S
---- -
Pal? la-l2
-
PL% .KmL
.---
Sir lai?
TOTAL!
de
TCYTAL
de
TOI?&
de
--
-
piemge
p%turage _--
p3tuxtge
Santiago
1 412
2,16
1 700
2,61 819
1,26
Fogo
575
2,06
711
2,55 458
1,64
Brava
24
3,93
26
4,26 19
3,ll
sar1t0 Antào
190
0,42
239
Q,53 241
0353
Sao Nicolau
74
0357
56
Q,43 90
0,70
Mai.0
41
0,17
23
Q,lO 34
0,14
Roavista
117
0,24
97
0,20 128
0,26 -
Ensemble
2 433 -- r-- 1,08
2 852
1,27 1 789
0,80

I L E S
RIP Kq2
PayIr
TrnAL
de
TnAL
de
p%.rage
j$?tura e
-1---
Santiago
268
0,4l
825
1,26
Fogo
216
0,78
383
1,38
Brava
184
30,16
"128
20,98
San--t0 ATltao
363
Os80
576
1,27
617
1936
S?i0 Nicolau
342
2,65
229
1,78
356
3,76
tiaio
2
0,Ol
5
0,02
8
0,03
Ebmis-ta
2
0,004
4
0,008
3
0,006
1 377
0,59
2 162
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2 320
1,03

.
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---
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8 502
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9 754
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5 505
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2 1.71
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2 286
8,21
2,773
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62,13
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66,89
353
57,87
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941
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2 045
4,52
1 527
3,38
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642
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3,43
445
3,45
Fiai0
509
2,15
435
1,84
312
1,32
Boavista
798
l,Çl
647
1,31
644
1,30
-
Ensable
13 942
6,20
16 017 / 7,12 1 10.565 / 4,70

R E S U M E
--3..w-1^---
pI---.m-----
Le Conspectus de lFEntomofaune Capvertienne (c'est-à-dire, des îles ti
Cap-Vert, province du Portugal, non du Cap-vert proprement dit, sur la &te
du Sénégal), dont voici la premike partie, est une tentative de mise au
point des explorations et des études entreprises sur les inseckes de l'archipel
depuis la p&iode linnGennê,initiée par l'apparition de la 1Oème &Iition du
Systema Naturae (1758) et ccwrant la deuxième rroitie du XVIIIe siècle,
jusqu'à l'année courante (1360).
Tâc?he accomplie par une seule personne et dans le bref délai d'envirc-
4 mûis,baseeuniquemrnt sur les éléments trouvés dans les bibliothhq.ues du
Pays (Ikxtugal), qu'on reconnaît avoir, dans cette matike, beaucoup de
lacunes - on ne doit point espérer de trouver ici (awrtit l'auteur dans la
préface un travail complet).
Le ler chapitre, devoué à la biogéographie, contient un aperçu de la
composition, géologie et âge de l'archipel, de son cZl.imat et sa différenciation
biogéographique,
et de l'origine et caractère de ses flore et faune. L'auteur
y établit deux points importants : l'un est que, en dgpis de leur extraordinaire
uniformité dans ce qui concerne le faciès, la floric? et la faune, il y a peut-
&re lieu - et meme avantage 9 oomrre suggestion de travail - à considkr à
les îles du Cap-Vert séparables en quatre en quatre gradations ou nuances
biogéographiques
; l'autre est que, malg& les efforts non lointains de natura-
listes comrr& J?E%JE JEMVEL (entonxAo,gue) et M?~JrlCt?RT (g&olo,p), l'hypothèse
de lporigine continentale ou atlcantidienne et, de ITIcma, celle d'un rattadnemont
avec le continent africain, doivent être mises de côté, seule l'otigine océa-
nique ou vulcanique trouvant appui solide, notwt dcans les ch-s géologi-
que et botanique. Pour ce qui concerte les implications que, à ce sujet, le
champ entomologique permet dvextraire, elles sont examinées en détail pour chaql
groupe d'insectes, dans les chapitres respectifs.
Le 2&w chapitre svoccupe des explorations entomologiques, Sépar$es
en sept parties ou étapes : les réooltes éventwlles de la pér?ode linnéenne,
couvrant la 2èmz mitié du XYIIIe siècle ; les premik3s fouilles syst&atiques
de l'archipel après 1950, qui ont abouti à l'ouvrage rwnarquable de l'finglais
WOLLASTO?I, en 1867, sur les Coléoptères ; la b&ve étape portugaise, stimulée
et rdîrigée par le Yusée National de Lisbonne, surtout dès 1881 à 1889 ;
. . / . .

le voyage tr&s important de lsItalien IEO~&WlX IEA, perbant toute une année
(1897-1898) ; le voyage aussi important du botanicien F!ran#s .AT\\!GRTE CHEVALIER
du M&e de Paris, en 1934 T, le voyage, le plus important de tous, de l'entorrû-
10~w Finlandais FTkWW LINDBERG et de son assistant'SI\\MWL PNTLI~.R, en 1953-54
et,enfin, ap&s LINDBEEG, la visite de l'entomologw Fspagnol TkJ@SE i?ATEU.
Beaucoup d'au-s voyages ou visites moins importants sont menti.onn& scus les
épigraphes ci-dessus.
Après les deux premiers chapitras, qui constituent une vraie intro-
duction, le oonspectus rentre dans sa matière propre, csest-à-dire, dans
lténur&ration des insectes connus de lTarchipel, selon leurs growments systé-
matiques. Chaque chapitre embrasse un ordre d'insectes, mais leur sch6ma
est semblable partout : d'abord un aperc;u des collecteurs et taxonomistes quia'e-
sont spécialement occup& j ensuite la liste des espèces signalées, au moins
par sous-ordres et familles, quelq.uefois par super-familles et sous-farfilles
aussi; et, finalement, un expos6 bio@ographique et faunistique montrant la
r+rtition interne des espèces dans l'archipel et faisant la comparaison
avec les espèces signalées, soit des autres ar&ipels sud-m&a3xmésiens (îles
Canaries, surtout), soit des territoires ouest-africains plus proches Cwwnt
la zone Mauritanie-Sénégal-Guinées), pour en relever les ressemblances et
différences et suggerer la possible origine de la faun? capvertienne et les
moyens hypothétiques de son introduction là. Une petite altération de ce s&éma-
ci a lieu dans les trois ordres des Orthoptéroïdes, où, pow‘empêcher des r@éti
tions inutiles, l'auteur donne un seul apequ cks collecteurs et taxonomistes -
et une seule liste bibliographique aussi - pur l'enser&le des trois ordres.
Les Thysanoures capvertiens (chapitre III> somwnt 12 especes et
variétés (celles-ci contestées par P.WCXDZINSKY), dont kous ~nts-bor~~ns aux
espèces) 7 décrites de l'archipel et possiblement 4 y endémiques. Ils comprennen
1 primitif et tr&s discutable Nainertellide Wrchaeogntha ou kchilida), 9
Lepismatides detricoles et 2 Niooletiides qxerrkophiles, et ils reprkentent,
dans l'ensemble, à peu pr&s 3,4 % des Thysanoures du nm-de. !h ~Y-WZ CCtr?nole-
pisma ESCHEPICYI) compte, à lui seul, 7 des 12 esp&ces totales. ?..curs affinités
sont doubles : m&3.it&rranéennes et tropico-africaines (éthiopiennes),
Les Cdonates capvertiens (chapitre IV), dont l?auteur ne zonnaSt que
ceux r&?olt& par lE@NAF!ID FEA à la fin du sikle dernier, ooqrennent au tout
8 espèaes (à peut pr&s Cl,18 % seulement de celles du rronde)) 1 Zygoptere et
7 &nisoptÈres (6 Libellulides), aucune nouvelle et toutes africaines ou sima-
tanément africaine-&diterranéennes.
l *c .*

Les Gyctioptkes (chapitre VI, le V étant d&ouÊ: aux g&&alités des
Orthoptémïdes ; collecteurs et taxonomistes, comput des espkes et biblio-
grraphie) sont représentés par 11 blates et seulement 3 mantes, c'est-&-dire
environ @,3 % et 0,X 8 de ceux du monde, respetiv~ent. Les Blattaires
.incluent 2 Corydiides 3 2 Panchlorides ct 2 Blattides, tous, semble-t-il,
sans aucune nouveauté, mais 5 Ectobiides dont 4 espkes et 1 genre (Caboverdea
PPJNCIS) ont e-té décrits de llarchipel et y sont possiblement endémiques, ti
PRINCIS.
Leurs affinités sont cosn-opolito-éthiopiennes. Les seules 3 mentes
connues de l'archipel se trouvent, au contraire, largement r&pandues dans
lvouest de l'Afrique.
Parmi les Or-thopth&es tChapitre VII) ont 66 si,gnalis de lvarchipel
6 Tettigonioïdes (à peu près 0 1,A St de ceux du mnde), 8 GrylloTdes c-O,4 %)
et 30 kridoïdes (-0,56 %), Les Tettidoïdes et les Grylloïdes ne prkentent
aucun intérpet faunistique, tous étant largement répandus en Afrique. Lss
Acridoïdes comprennent 1 Tetrigide, 3 Pyrgomorphides, 10 Catantopides (3 décrits
de l'archipel) et 16 Azidides (3 aussi dkrits de là>, tout de rn&e avec
(dans l'ensemble) une seule forme sous-espèces) endémique, les restants étant
typiquement éthiopiens (une seule espèce, douteuse, prop de la YGditerranée
et une autre exclusive du Cap-Vert et des Canaries). On en trouve des ??~FI$-
sentants des sauterelles migratrices (Schistocerca gregaria? Nomadacris
septemfasciata insularis et Locus-ta migratoria) et 3 grands criquets des
arbres ou tree locusts des Anglais Onacridium spp.), mais ceux qui y pré&-
minent sont, sans dcute, les criquets petits ou moyens des régions dkzrtiques
sou-désertiques (Sphingonotus, Acrotylus, Oedaleus). Lhe oo~araison assez
détaillée des AcricMdes (Tetrigides exclu) du Cap-Vert avec ceux des Mes
met en évidence des différences remarqwables , notamment dans le de& d'en&-
misn-e (qui pour les Canaries atteint 20 % dans les genres et 50 % dans les
espèces et sous-espèces) et les affinités biogéographiques (méditerrannes
aux Canaries, éthiopiennes au Cap-Vert).

Les muches des fruits - DXP'FEFA TF?L?P~NEIl%E *
dans lParchipel du Cap-Vert
Ce petit travail est un des xxkultats du voyage entomlogique de
six mis (ao0-t 1960 à avril 1961) oui, en cormission du Yinistère Portugais
dsOutremr, l'auteur a entrepris aux iiles du Cap-Ve&.
03 n'est vmiïrent = l'auteur affim -qu'une mte px+&minaire sur l?
problème des mouches des fmits à l'archipel + 11 m~md., d'abord un aperqu
sur les espèces qui y ont été recueillies par le F+ofesSeUr %kan Lindberg,
en 1953-54, et dont l'étude a été faitepar M. M.Pichard Frey e t F,.M.m,
en 1958, et, après la, un exposé un peu d&ailli;c des essais d'athxction mn~s
à l'archipel par l'auteur dans les orangers de trois .Sles i-portantes
(Santiago, Fogo et Santo Axt2o), essais qui lui ont permis de détecter les
espèces principales dCans ces vergers-là. Ces espÈces sont, dans les Tles de
Santiago et du Fogo, le Dacus vetiebratus Bezzi (ou le D.frontailis Becker;
selon F.M. Hering), dans l'fle de Santa Antao la Ceratitis. Capitata Wiedemnn,
suivies en Santiago et en Santo Antkio, du Coelotrypes vittatus setiger Hering,
une des sous-espkes nouvelles décrites de là par M.Her$)g. Parmi les produits
attractifs
, les citrons ont Avélé une action t&s forte sur le Dxus
vertebratus et un peu sur le Coelo-kypes, tandis que le phosphate c?'arrmnium
sisest rmntr+ le plus actif pour l'enserxble des trois espèces principales.
Finalement .*
I auteur tranche la question de moyens de lutte en
énonçant ceux qu'il croit adaptés aux omditions pésentes de la citriculture
cap-vertienne et sussi les moyens plus perfectionnés compatibles avecle
progrÈs, qu'on y envisage ,,de cette culture, pour laquelle certaines zones des
îles du Fogo, de Santos Anta et de S.Nico1a.u ont d"ixxmtestables ;-ptit-u&s,
~ackximntos
*
Apmveito a oportmidade para agradecep mais uma vez à Espataqao
Agrm%ùca National, nomeadamnte ao Engo. Gabriel &@lha&s Silva e ,7 &a.
D. Quitkia Pinto da Silva, as cativantes hrtcilidkks de axsulta bibii*mCc?
querre fomm, con-o seqre, cmxmiidas e,aoprimiro,xinda,atiiltrocbde
impressoes que se disp& a ter cxxnigo sobre o cmibate "à msca do iIEld.iterrâ-
neo".

Fmée
.
1 qusils
Iles affect&
ltie
Fbrtali.té
ont &m-
/
mancé
1719
Santiago
3. mnée
3
1747
Toutes
3 années
?
1754
Toutes
2 années
?
1764
Boa Vista.S.Nicol.
1 mnée
?
1773
Toutes
3 années plus de 20.000 dans une ppu-
lation de 50.000 k3bitants
1790
Iles du Norte et Brava
1 année
?
1804
Toutes
'2 a-nées Beaucoup de personnes
1810
Toutes
1 année
-=-
'i
1825
Santao Antao
1 année i
3
1830
Toutes
3 années xwimn 30,000 pemonnes
1845
Santiago,S.Nicolau,St Antao
et Brava
1 année
?
1850
Ste htao S/Vincente,St.
Nicolau&a Vista,Sal
laIX-lée
?
1853
Sa1 et Eoa Vista
1 armée
1854
Ebgo, Ste htao, Boa
Vista, S.Nicmlau et Sal
3 années
?
1858
hio, Santiago, Brava
3 années
?
1863
Toutes
3 années ?nvimn 30.000 personnes
1875
Ste An-ho et Santiago
1 année
?
1883
Toutes
1 année
?
1885
toutes
1 année
?
1889
toutes
1 année
3
1892
Go et Brava
lannée
?
1896
Toutes
1 année
?
1897
Iles du Sud,Boa Vista
et Sal.
1 année
?
I
1900
Toutes
3 cmnées tenvimn ll.C.00 pexonnes
1920
Une
une des
1
plus ter Toutes
2 années~envirm 24.000 persmnes,soit
ribles
16 % de la ~pulation.
1931
Santiago et Fogo
lamée 1
?
1935
Fogo
1 année f
?
1940
S;$icolau, Fogo et Santia@
3 années~envimn 20.000 personnes
1946
Toutes
2 années
? -tGs grand
1962
S.Nicolau
.2 années Non .$ cause de l'&-riig~ion
1968
Toutes
7 armées Yona causc8aTmvail
d'appui.
i
!
f
w
.
;
.
*1

EKMBPZ DE TEX'ES DE BOVDJS
(AJY.LTES FL JEUXES)
1961
l-
196G--j--
1971.--.-,
Y-
-
I L E S
?a? Km2
i‘a? ml.2
Par Km2
Total
de
Total
de
Total.
de
?2turage
E&turaige
pâturage -
santîagc
11.302
17,32
18,816
28,84
9,196
14,lO
Fogo
4.408
15,83
5,219
18,74
3.%3
Il,07
Brava
759
124,43
589
96,56
419
68,69
L%!!tO htàG
1.295
2,86
1.416
3,13
857
1,90
S.Nicolau
883
6,86
773
6930
585
4,54
Mai.0
571
2,42
647
2,74
530
2,24
&vista
291
0,59
170
O,34
153
0,31
-
19.509
8,67
27.630
12,28
14.823
6,59
- - -
- - - -

NOMEEE DE TETES DE CAPRINS
r 1971
I L E S
Pal&2
TOTAL
‘Tiem
TGTAL
zi
pâ&ge
P"cleK"2
TGTAL
p%turage
Santiago
21,069
32329
24.012
36,81
13.760
2l,G9
Fogo
12.792
45,93
18.486
66,38
10.591
38,03
i3XYNa
3.922
642.95
3.480
S7û,49
1.675
274,59
santo AI-&0
7.156
15,82
16,022
35,43
9.005
19,91
S. Nicolau
3.539
27,48
1.517
11,78
1,389
10,78
Ma&
3.902
16,51
3.440
14,55
1.731
7,32
Bmvis-ta
4.886
9,86
9.059
18,31
7,365
14,89
Enserrhle
57.266
25,46
76.016
33,80
45.516 1 20,24

IiûMBPX DE TETES DE OVINS
imws ET JEUNES)
1961
1968
1971
- - - - - - - .
IParh2 -
IPar Km3
Par -lG:di
/ T0T.& l&$ag,
TOTAL 1
de
'pJ-r*%.~,
de
1 pâturage
pâturage
-....-
Santiago
85
0,13
1.561
2,39
509
ci,78
Fogo
236
0,85
645
2,32
230
o,c3
Brava
37
6,07
1
0,16
1
0,16
Santo ht&
263
0,58
529
1,lÏ
236
O,52
S.Nic&au
283
2,20
261
2,03
177
1,3?
Mai0
180
0,76
134
0,52
lb04
1,71
Boavista
106
0,21
13
ci,03
-
-
EIXSurble
, 1.084
3.237
II.570

NOMBRE IIE TETES IX PORCINES
QDULTES ET JEUNES>
1961
T-. 1968
T
1971
I L E S
-
-
- - - - -
-
-
Par Ki?l2
i)arKm2
?ap Ym3
TOTAL
de
TOTAL
de
TYYIAL
de
pâturage
3z3zurage
&zktxracJe .-
Santiago
32.914
SO,45
22.27
34,27
13,623
20,88
Fogo
5.507
20,13
5.884
21,13
4.364
15,67
Brava
927
151,96
958
155,41
608
99,67
San-t0 Antzio
4.265
9,43
6.246
13,81
4.494
9594
sào Nicolau
1.994
15,4i3
791
6,14
889
6,90
Maio
627
2,65
578
2,45
337
1,43
Boavis-ta
234
0,47
191
0,39
288
0,58
46,568
20,71
36.393
16,45
24.603
10,94

IKPlBE DE TETES DE CHEYAUX
blT.xJLTEs et mJEs3
a - -
e--v
-..--_
- . -
1961 - S3 (Il
*7------- 19S8
---[
1971
I L E S
Ao-. A--
Pa3?kI?lZ
Pm Km2
Pal? E2-Q --
TOTAL
de
TOTAL
de
Trn!L
de
p+%turxe
Ijâturage
-.-
pâtxrage
Santiago
1 412
2,lS 1 700
2,61
819
1,26
Fogo
575
2,OS 711
2,55
458
l,@+
Brava
24
3,ç3 2s
4,2S
19
3,ll
smto ht30
190
0,42
239
Q,53
241
0,53
sào Nicolau
74
O>S7 5s
O,43
90
0,70
Mai0
41
0,17 23
0,lO
34
0,14

T
I L E S
Fa? lb-i2
i?ciL!? Ki2
de
de
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-- @turage -------
Santiago
268
0,43.
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216
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3,43
445
3345
Fiai0
509
2,15
435
1,84
312
1932
bavista
798
1,61
647
1,31
644
1,30
-
Ensable
13 942
6,2O
16 017
7,12
10.565
4,70
/
/
l