i I- LES GLOSSINES ET LEUR DISTRIBUTION l- Les...
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I- LES GLOSSINES ET LEUR DISTRIBUTION
l- Les prospections,
de 1974 à 1976, ont eu lieu principalement dans le sud
du S&&gal, en Cammance et font l'objet d9une note distincte pkmtee à
c&te &w&n (l), En Y~XK&, pour cette partie du Sénégal, il n'y a pas eu
de mdifications profondes dans la fipartition géographique des glossines
après les années de sécher%,-e vécues par les pays sahéliens.
2- Il n'en est pas de Gm à la IlrrLite de distribution des glossines, entre
13O et 15O de l&itude nord, conme le montre une enqu?te effectuée en mars
/
1974 dans le pkimètre de Xaka-Kolibantan (13O30' - 13'50' nord ; l4O -
14O30' ouest), Cette &gion., sit&e le long de la frontière de la Gambie est
une zone dz transition entre les savanes subdésetiiques et la Casamce et
est composée dti forêts claires. Les &ossines sont rares dans les kxêts
visitées, contr.~&rwnent à 1~~7 situation qui pr&.m,lait avant 1971. ;Qws que
Glos&a mrsit~ms submorsitans avait été c?pturGe dans la v6.&t&.i;-, foruis-
rière Situ&e au mord ct au sud de la rivike Smdougou, on n9m -kxw.-ait plur
à ces endroits en mars 1974 ; par contre l'espèce &a.it confin& ~kx des
9
biotopes humides le long de la rivière Gndougou. Les glossines y smk&ent
dmerfient épmuv&s par la sécheresse et, en plusieurs jours de tol,m&e, huit
spécimens, seulemnt ont été captu&s. Qmnt à G.palpalis gambiensisg habi-
t
tuellement ixf&&e ?i la vegétation riveraine de la Sandougou, elle est
devenue très rme : un seul mfiile de l'espke a été captur6 à Waly dcli-1s une
30. /
*00
-1------1-_-----“.-----.-------------------------------------------------~--~~
(*) Institut sénégalais de Recherches agricoles v- Laboratoi-re natioml dz lvEle-
vage et de Rmherches vétérinaires - B.P. 2057 - ZAKAR (S&-&gal)
(t*) Vétérinaire temporaire, V.S.NmS Ivlission fmrk$aise dvAide et de Coopkation.
-2
3- Uvautres études faites en 1975 dans le &%&%E de Cake1 114O40' .- lS" nord;
1Z020 7 - 12O40' ouest) :ainsi les for$ts comprises cntr? cette 1ocali.t~ et KidiPa
(14O30' nord) n'ont pas permis de constater la pksence de glossines. Daïx ce
cas aussi, on peut retenir que cela est dû à la sécheJCesse, Erl effet, des glos-
sines avaient été captuties d;xns le périmètre de Bakel en 1367 CG.rmrsitans
subrmrsitans).
4 - Les gîtes situ& à l'ouest ont connu un SO& diff6ren-t suivant les cas :
les forêts non dcpad&s ont consem6 leurs glossines, en faible n~ritm? il
est vrai (for%& de Sokone, de Fathala); celles, ,mins denses, 06 l'i~sola-
tion est fwte, les ont plus ou rmins perdues (for&s de Ejilor, S&A Guè-
-ye>.Le gîte r&iduel de lcl Somme, sur la c6te xtlantique heberge toujours
des glossine,c en amnt CC.palpalis gambiensis). En mi 1975, le marigot de
la SomOl-le ( 14" 30 î no1-d y 17O cxmrt) , est à sec sur une grande partie d:-. son
cours et on ne trouve d'eau satitre ciu'm amxt.~ dans les ml&tuvier?~~ cô-
tims. Il n'y a pas de glossines ~?ans ces pal$tuvicm ni im niveau du pont
sur la route de Ybour, endroits oc l'on pouvZ.t en t-rmvrr il y i? quelques
,
annees. Plais _
les ~lossines sont assez nomb-~EES ci-; ~31, pmxkxa1cwn-t 13
où le lit du mrigot n,st à sec. Glossina palr;lis .ga.~&iwsis~ esp&cë qui colo
nise la Somme, a,ici, une icologie assez ~zticüïièr>c,p1us voisine de celle
de G.tachinoides qui supporte ~SSCZ bien les situatiwns de &h~-~ss~~,
-3
En conclusion nous retiendrons que .c.
Z 1 séohemsse a eu cks cffsts
Ggatifs sur les glossines principalemnt 2 lDest,dans les ss.mnes subd&erti-
ques.
II -
BILAN DE
EXPERI??ENTALÇ
LUTTE
La campagne de lutte contre
dans les
Niayes du Sénegal (5) a été suivie, depuis
1972, de
pmspec-tions annuelles, Jusqu?s p&sent nous n'avons pas trouv& de glossines
dans les zones tmitGes. Il nous faut cependant a&liorer les n&hodes zen posan-t
des Pi&ges et non plus en parcourant à pu&
;=d les galeries trait6es. Dur.mt la
saison de pluies de 1975, quelques cas de lYypanosomiase due à Tryp3.noso1~13 viva; -
ont et2 obser& dans une des localitis surveillées Village de Mbao). Ltis pros-
pections consécutive@ ti n'ont pas r&% de glossines. Les cas pourraient bien
r6sulter de transmission mknique par des Tabanidae ou des St~mmyînae Gt~ant
don& la promiscuité avec des animaux,tou t-avenants achemines aux abattk-s de
Dakar, Mais nous ne saurions $tre catégoriqms à ce propos. Zn 1976 ~xun cas
n'a é-t& constaté par nous-m$mes
ouportéà
notre connaiss~ance. Dans 13 feme
exp&i.mntale du TLabmatoire de Recherches vét&inairm, situee dans la zone
traitÉie, la Trypanosomiase était f&quente dans les lots expérimentaux dz bovins
qui y étaient gard&. Depuis 1972, aucun catip n'a été d&elé,en l'absence de tout
traitement pAventif. Ces r6sultats ont semblt5 suffisment encourageants pour
qu'on ait envisagg dsy introduire une race europkmne pour des recherchzs visar?
à promuvoir la prwluction laitière.
Quant à la maladie du sormeil de l'FIom, elle a disparu de lr. kgion
àes Niayes.
.n* /
0..
III -" EPLZOOTIOLOGIE
IV -- PROTOZOOLOGIE
En plus du maintien de quelques souches de trypanos~~~~~ sur souris9
rats ou chèvres et leur conservation dans !.',azotc liquide, quelques essais d'ada
tation de souches de T,viva~ sur rats ont été pratiquk en utilis,wt un .~UIIXIO-
suppresseur, le phosphate de B&t-améthas~>ne,
en ptiparation injectable titrant
4 mghl. Ls dose de I?&a&thaso:le inoculée est de 1 2 2 mg par rat. LB irrjectionc
tipétées de ce corticoïde avant cJ11 apr& l'in~~laticn de trypanosomes n'ont pas
permis d'adapter ces souches de T.vivax au rat SS? cette :&thode.
Les autres Studes de Protozcolo~ie ont trait à ld culture de Trypan OSOIP~
congolense dans un milieu de composition vCgCkc?lc et aux effets d'immuns&ms sur
1'ultrastmctm de divers trypanosomes. Elks sont l'objet de communic.&ions
présent6es à cette &Union (2) (3).
V- THERAPEUTIQUE
Aucun m6dicament nouveau n'a été disponible pour être testé, NOUS
avons seulement essay6 d'<associer l'acéturate de dkinz&ne et le potassiunr
aluminium sulfate (4).
.
.
/
.
0..
B I B L I O G R A P H I E
TOURE (S.M. et aJJ
l- elossines let ~i'rypmosomiases Lmimales en Cxmnmce, 1974-1976. 1 S C T R C,
1977.
2- Essais de cultwx: dc Trypmosom @knnomnss) congolense dans du 12ît de Cocos
nucifera.ISCTRC, 1977
4 - Essais de tmitemnt de TLypanosomia.ses exp%xentales pm au1 c'm~os~ à base
de ïhn,in~~&ne aY?tur&e et de potztssiuw&minîm sulf;-ltc, 'KKYCRC,
1977 0
5 - Lutte contre Glossim palpalis gambiensîs dans 1~ tigion dec Nizyes du S&&a1
Rev,Elev.X~d.vétcr. Pays trop., 1973, 22 (3) : 339-47.
I- LES GLOSSINES ET LEUR DISTRIBUTION
l- Les prospections,
de 1974 à 1976, ont eu lieu principalement dans le sud
du S&&gal, en Cammance et font l'objet d9une note distincte pkmtee à
c&te &w&n (l), En Y~XK&, pour cette partie du Sénégal, il n'y a pas eu
de mdifications profondes dans la fipartition géographique des glossines
après les années de sécher%,-e vécues par les pays sahéliens.
2- Il n'en est pas de Gm à la IlrrLite de distribution des glossines, entre
13O et 15O de l&itude nord, conme le montre une enqu?te effectuée en mars
/
1974 dans le pkimètre de Xaka-Kolibantan (13O30' - 13'50' nord ; l4O -
14O30' ouest), Cette &gion., sit&e le long de la frontière de la Gambie est
une zone dz transition entre les savanes subdésetiiques et la Casamce et
est composée dti forêts claires. Les &ossines sont rares dans les kxêts
visitées, contr.~&rwnent à 1~~7 situation qui pr&.m,lait avant 1971. ;Qws que
Glos&a mrsit~ms submorsitans avait été c?pturGe dans la v6.&t&.i;-, foruis-
rière Situ&e au mord ct au sud de la rivike Smdougou, on n9m -kxw.-ait plur
à ces endroits en mars 1974 ; par contre l'espèce &a.it confin& ~kx des
9
biotopes humides le long de la rivière Gndougou. Les glossines y smk&ent
dmerfient épmuv&s par la sécheresse et, en plusieurs jours de tol,m&e, huit
spécimens, seulemnt ont été captu&s. Qmnt à G.palpalis gambiensisg habi-
t
tuellement ixf&&e ?i la vegétation riveraine de la Sandougou, elle est
devenue très rme : un seul mfiile de l'espke a été captur6 à Waly dcli-1s une
30. /
*00
-1------1-_-----“.-----.-------------------------------------------------~--~~
(*) Institut sénégalais de Recherches agricoles v- Laboratoi-re natioml dz lvEle-
vage et de Rmherches vétérinaires - B.P. 2057 - ZAKAR (S&-&gal)
(t*) Vétérinaire temporaire, V.S.NmS Ivlission fmrk$aise dvAide et de Coopkation.
-2
3- Uvautres études faites en 1975 dans le &%&%E de Cake1 114O40' .- lS" nord;
1Z020 7 - 12O40' ouest) :ainsi les for$ts comprises cntr? cette 1ocali.t~ et KidiPa
(14O30' nord) n'ont pas permis de constater la pksence de glossines. Daïx ce
cas aussi, on peut retenir que cela est dû à la sécheJCesse, Erl effet, des glos-
sines avaient été captuties d;xns le périmètre de Bakel en 1367 CG.rmrsitans
subrmrsitans).
4 - Les gîtes situ& à l'ouest ont connu un SO& diff6ren-t suivant les cas :
les forêts non dcpad&s ont consem6 leurs glossines, en faible n~ritm? il
est vrai (for%& de Sokone, de Fathala); celles, ,mins denses, 06 l'i~sola-
tion est fwte, les ont plus ou rmins perdues (for&s de Ejilor, S&A Guè-
-ye>.Le gîte r&iduel de lcl Somme, sur la c6te xtlantique heberge toujours
des glossine,c en amnt CC.palpalis gambiensis). En mi 1975, le marigot de
la SomOl-le ( 14" 30 î no1-d y 17O cxmrt) , est à sec sur une grande partie d:-. son
cours et on ne trouve d'eau satitre ciu'm amxt.~ dans les ml&tuvier?~~ cô-
tims. Il n'y a pas de glossines ~?ans ces pal$tuvicm ni im niveau du pont
sur la route de Ybour, endroits oc l'on pouvZ.t en t-rmvrr il y i? quelques
,
annees. Plais _
les ~lossines sont assez nomb-~EES ci-; ~31, pmxkxa1cwn-t 13
où le lit du mrigot n,st à sec. Glossina palr;lis .ga.~&iwsis~ esp&cë qui colo
nise la Somme, a,ici, une icologie assez ~zticüïièr>c,p1us voisine de celle
de G.tachinoides qui supporte ~SSCZ bien les situatiwns de &h~-~ss~~,
-3
En conclusion nous retiendrons que .c.
Z 1 séohemsse a eu cks cffsts
Ggatifs sur les glossines principalemnt 2 lDest,dans les ss.mnes subd&erti-
ques.
II -
BILAN DE
EXPERI??ENTALÇ
LUTTE
La campagne de lutte contre
dans les
Niayes du Sénegal (5) a été suivie, depuis
1972, de
pmspec-tions annuelles, Jusqu?s p&sent nous n'avons pas trouv& de glossines
dans les zones tmitGes. Il nous faut cependant a&liorer les n&hodes zen posan-t
des Pi&ges et non plus en parcourant à pu&
;=d les galeries trait6es. Dur.mt la
saison de pluies de 1975, quelques cas de lYypanosomiase due à Tryp3.noso1~13 viva; -
ont et2 obser& dans une des localitis surveillées Village de Mbao). Ltis pros-
pections consécutive@ ti n'ont pas r&% de glossines. Les cas pourraient bien
r6sulter de transmission mknique par des Tabanidae ou des St~mmyînae Gt~ant
don& la promiscuité avec des animaux,tou t-avenants achemines aux abattk-s de
Dakar, Mais nous ne saurions $tre catégoriqms à ce propos. Zn 1976 ~xun cas
n'a é-t& constaté par nous-m$mes
ouportéà
notre connaiss~ance. Dans 13 feme
exp&i.mntale du TLabmatoire de Recherches vét&inairm, situee dans la zone
traitÉie, la Trypanosomiase était f&quente dans les lots expérimentaux dz bovins
qui y étaient gard&. Depuis 1972, aucun catip n'a été d&elé,en l'absence de tout
traitement pAventif. Ces r6sultats ont semblt5 suffisment encourageants pour
qu'on ait envisagg dsy introduire une race europkmne pour des recherchzs visar?
à promuvoir la prwluction laitière.
Quant à la maladie du sormeil de l'FIom, elle a disparu de lr. kgion
àes Niayes.
.n* /
0..
III -" EPLZOOTIOLOGIE
IV -- PROTOZOOLOGIE
En plus du maintien de quelques souches de trypanos~~~~~ sur souris9
rats ou chèvres et leur conservation dans !.',azotc liquide, quelques essais d'ada
tation de souches de T,viva~ sur rats ont été pratiquk en utilis,wt un .~UIIXIO-
suppresseur, le phosphate de B&t-améthas~>ne,
en ptiparation injectable titrant
4 mghl. Ls dose de I?&a&thaso:le inoculée est de 1 2 2 mg par rat. LB irrjectionc
tipétées de ce corticoïde avant cJ11 apr& l'in~~laticn de trypanosomes n'ont pas
permis d'adapter ces souches de T.vivax au rat SS? cette :&thode.
Les autres Studes de Protozcolo~ie ont trait à ld culture de Trypan OSOIP~
congolense dans un milieu de composition vCgCkc?lc et aux effets d'immuns&ms sur
1'ultrastmctm de divers trypanosomes. Elks sont l'objet de communic.&ions
présent6es à cette &Union (2) (3).
V- THERAPEUTIQUE
Aucun m6dicament nouveau n'a été disponible pour être testé, NOUS
avons seulement essay6 d'<associer l'acéturate de dkinz&ne et le potassiunr
aluminium sulfate (4).
.
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0..
B I B L I O G R A P H I E
TOURE (S.M. et aJJ
l- elossines let ~i'rypmosomiases Lmimales en Cxmnmce, 1974-1976. 1 S C T R C,
1977.
2- Essais de cultwx: dc Trypmosom @knnomnss) congolense dans du 12ît de Cocos
nucifera.ISCTRC, 1977
4 - Essais de tmitemnt de TLypanosomia.ses exp%xentales pm au1 c'm~os~ à base
de ïhn,in~~&ne aY?tur&e et de potztssiuw&minîm sulf;-ltc, 'KKYCRC,
1977 0
5 - Lutte contre Glossim palpalis gambiensîs dans 1~ tigion dec Nizyes du S&&a1
Rev,Elev.X~d.vétcr. Pays trop., 1973, 22 (3) : 339-47.