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CONGRES POUR L’ASSOCIATION POUR L’AVANCEMENT
EN AFRIQUE DES
SCIENDES DE L’AGRICULTURE
ADDIS-ABEBA - 29 AOUT - 4 SEPTEMBRE 1971
DEUX ANNEES D'EXPEHIi'~ENTHTIUN D'EMBOUCHE INTENSIVE
AU SENEGAL

CALVET H. - VALENZA J,
Ces dernières annges 1’I.E.M.V.T a entrepris avec l’aide financière
du FAC, un programme géri6ral d'étude sur les possibilités d'embouche intensi-
ve des bovins tropicaux.
Des essais ont été réalisés simultanément à Madagascar, en Côte
d’ivoire e t a u S é n é g a l . Cette courte note a pour objet de presenter les prin-
cipaux
résultats obtenus au Laboratoire National de 1’Elevage et de Recher-
ches vétérinaires de Dakar durant les années 1969 et 1970, au COU~S des 6
e x p é r i m e n t a t i o n s r é a l i s é e s à c e j o u r .
l/- Matériel et méthodes
Six "feed lots" rustiques ont été aménagés à la ferme de Sangalcam,
annexe du Laborntoire. La superficie des parcs a été établie sur la base de
Ill m2
par animal. Chacun d’eux comporte un abreuvoir à niveau constant, une
rangee de mangeoires (1 m. de mangeoire par animal) protégÉesdu soleil et
des intempéries par une toiture en tblé d'aluminium, des rateliers à four-
rage. Ces parcs débouchent sur un couloir de pesée.
Avant la mise en exphience,
las animaux sont vacciné5 contre la
peste et la péripneumonie. Certains lots ont. subi une chimie-prévention
contre les
trypanosomoses.
Les rations sont distribués 2 fois par jour.
./. .
---
--.
--
-

2
La consommation d’eau et d’aliments est contrôlée journellement.
Les pesées effectuées d'abord toutes les semaines ont été remplacées
par une pesée de référence qui a lieu seulement tous les mois. Ce type de
pesée,qui a
p o u r b u t d e l i m i t e r l e s f l u c t u a t i o n s d e p o i d s l i é e s à l ’ é t a t
de plus ou moins
grande répletion du tube digestif,consiste
à faire passer
les animaux sur la bascule à jeun et 3 jours consécutifs. Le poids attribub
à chaque animal est la moyenne des
trois mesures.
D e s a b a t t a g e s o n t l i e u a u d é b u t , en cours et en fin d'expérience.
Les carcasses faisant l’objet chaque fois des mêmes séries d’observations.
Les animaux sont des zébus de race Gobra. Deux types différents ont
servi à La realisation des essais, d e s t a u r i l l o n s o u b o u v i l l o n s â g é s d e 3 à
5 ans et d’un poids moyen de 250 kg et des boeufs de 6 à 9 ans pesant à

l ’ a c h a t p l u s d e 3 5 0 k g .
Ces deux types d’animaux correspondent aux catégories de bétail com-
munément rencontrées à l'abattoir de Dakar.
2/- R a t i o n s u t i l i s é e s
Elles ont été établies à partir des produits ou sous-produits dispo-
n i b l e s s u r p l a c e , l ’ e m b o u c h e i n t e n s i v e c o n s t i t u a n t e n e f f e t , u n m o y e n d e v a l o r i -
ser certaines substances qui n’étant pas utilisées dans l’alimentation humaine
trouvent une vocation normale dans
la production animale.
T e l l e s s o n t l a c o q u e d ’ a r a c h i d e , dont il existe de gros stocks dispo-
nibles au Sénégal, les farines de cônes résultan du polissage industriel des
grains de riz, les sons de blé ou de maïs qui ne trouvant pas de dbbouchés
sur place étaient souvent réexportés par les meuniers de Dakar.
Les rations à base de coque d'arachide mélassée , utilisées dans
5 essais parmi les 6 expérimentations riialisées,
constituent une originalité
d a n s l ’ a l i m e n t a t i o n a n i m a l e .
Ce type de ration se compose de deux parties différentes.
Le "support de ration" ou l’élément de lest est constitué par la coque
d'arachide imprégnée de 20 p.100 de mélasse de canne , dont la proportion a
varié dans les rations de 60 ZI 40 p.100, et un concentré de composition dif-
férente dans chacune des expérimentations. Ces deux composants sont intime-
ment mélangés à l’aide d’un dispositif mécanique, et la ration totale est
servie “ad libitum” aux animaux.
./. .
- -----
-

. .
3
Les concentrés incorporés à la coque dans chacun des essais ont la
c o m p o s i t i o n s u i v a n t e :
E x p é r i m e n t a t i o n No 1
. granulés de sons (mélange à parties égales de sons
de froment, sorgho-maïs) ..........................
50
. f a r i n e d e m a ï s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 5
. f a r i n e d e s o r g h o . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
20
tourteau d'arachide expeller . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 0
.
. carbonate de ca
2
..................................
polyphos (phosphate alumino
1
.
calcique)
............
. chlorure de sodium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1,750
. complément vitaminé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
0,250
E x p é r i m e n t a t i o n No 2
. farine basse de riz ..............................
54
. brizures de riz ..................................
35
. tourteau d'arachide expeller .....................
3
. perlurée à 46 p.100 d'azote ......................
2,5
. carbonate de calcium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
295
. polyphos
.........................................
1
. chlorure de sodium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1,750
. complément vitaminé ..............................
0,250
E x p é r i m e n t a t i o n No2 b i s
Même composition que dans l’essai NOI.
E x p é r i m e n t a t i o n Ne 3
. f a r i n e d e r i z . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
40
.
son de maïs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 1
. tourteau d'arachide ..............................
1
. perlurée
.........................................
3
. complément minéral vitaminé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
Expérimentation No 4
Le concentré a la même composition que dans l’essai précédent.
Ces divers concentrgs ont une valeur alimentaire équivalente corres-
p o n d a n t à 0,8 UF e t 1 1 0 d e matiere a z o t é d i g e s t i b l e .
Quant à La coque d'arachide mélassée l’expérience montre qu’on peut
lui attribuer une valeur approximative de 0,3 UF et 15 g de MAD au kg.
./..
-

4
L'autre type de ration utilisé dahs L'expkrimentation No5 se compo-
se d’un fourrage, In paille de riz distribué à volonté et d'un concentré
rationné ayant la composition suivante :
. mélasse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 0
. farine de riz ..,......* s..,.
4.5
. son de maïs . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.5
. tourteau d'arachide . . . . . . . . .
0,5
. c o m p l é m e n t m i n é r a l v i t a m i n é . . 5
Le concentré est donné à raison de 4 kg par jour et par animal au
d é b u t e t d e 5,5 d u r a n t la,dernière p h a s e d e l ’ e s s a i .
R é s u l t a t s techniues
Les résultats obtenus dans chacun de ces essais vont &tre résumés
sous forme de deux tableaux,dont l’un correspond aux expérimentations sur
jeunes taurillons ou bouvillons de 3 à 5 ans, l'autre aux essais r6alisEs
s u r l e s b o e u f s â g é s .
Résultats sur taurillons et bouvillons
m o y e n t o t a l ( k g )
nt carcasses en
Etat d'engrniss

c
5
Ce tableau permet de constater que du point de vue des resultats
(gain journalier, indice de consommation, rendement carcasse) on peut ran-
ger ces expériencus dans l'odre décroissant suivant :
- E s s a i No 1
- E s s a i NO 3
- E s s a i NO 5
- E s s a i No 2

L e s m e i l l e u r s rBsultats ( 1 0 8 0 g d e g a i n j o u r n a l i e r ) s o n t d o n c o b t e -
nus avec la ration coque mélassée et concentré rictte (son, farine de maïs
et sorgho.
Vient en deuxième position (850 gr) la ration coque d'arachide et
concentré composé de farine de riz, son de maïs et urée.
La ration à base de paille de riz et concentré arrive ensuite avec
des gains moyens de 666 g et 547 g pour les taurillons et bouvillons.
L’essai 2 se situe en dernière position avec un gain de 58.5 g. Cet
insuccès relatif, semble dû à la mauvaise qualité des brisures de riz qui
avaient été utilisées
pour la composition du concentré.
Résultats sur les boeufs âgés de 6 à 9 ans
l
Î E ssais no2 b i s / E s s a i s no4
I
Durée d'embouche
144
8 4
' t-
Nombre de tetes
16
-
8
ids moyen ( d é b u t d e s essa
ds moyen ( f i n d e s e s s a i s
-...m
Poids moyen des carcasses au début
es carcasses a la fin d e
1Etat d’engraissement
1
e x c e s s i f
I
tres bon
I
-A---

6
L’essai no4 est nettement plus favorable que le premier (n-2 bis)
comme en témoigne le gain de poids journalier et la valeur des indices de
consommation.
De plus les carcasses obtenues dans le premier cas aprbs
144 jours d’embouche ont présenté un état d'engraissement excessif de nature à
à compromettre leur commercialisation.
Les résultats défavorables da l'expérimentation no2 bis réalisé
p e n d a n t l a s a i s o n d e s p l u i e s 1 9 6 9 , semblent dûs en grande partie aux con-
sequendes d’une pluviométrie excessive ayant entrainé
l'embourbement des
parcs et un inconfort permanent des animaux.
Esquisse économique
Les problèmes économiques concernant une entreprise d'embouche
comprennent de nombreuses variables tant sur les investissements que sur
l e p e r s o n n e l , en fonction de la
forme donnée a cette entreprise (embouche
familiale, coopérative ou industrielle).
Le tableau présenté par la suite vise seulement à établir un bilan
entre les charges fixes représentées par l’achat des animaux, le prix brut
de la nourriture et les recettes résultant de la commercialisation sur pied
ou en carcasse.
Les calculs tiennent compte des données moyennes suivantes :
. P o i d s à l ’ a c a h t
= p o i d s d u d é b u t d e l’experience
. P o i d s à l a v e n t e =
p o i d s e n f i n d ’ e x p é r i e n c e
. P r i x d ’ a c h a t
= 50 Fr le kilo vif
. P r i x d e v e n t e :
sur pied 65 3 70/ s u i v a n t l a q u a l i t é
en
carcasse + Avant 100 à 115 FT
+* Arrières 150 à 160 ir.
P r i x d e 1’UF - c a l c u l é s u i v a n t l e c o û t d e s dîfferents é l é m e n t s
composant la ration.
./. .
-------------------------------------------------------------------------
* La découpe pratiqué à Dakar décompose la carcasse en avants et arrières
Les avants comprennent l’épaule et une partie du collier et correspon-
dent à 20 ou 24 p.100 du poids total carcasse.
** Les arrières (76 à 80 p.100 du poids total) représententbut le reste
de la carcasse.

7
T A U ' R I L L O N S
' BOEUFS
Essai 1
1 Essai 2
j Essai 3
1 Essai 5
Essai 4
246
248
244
257
362
12.400
j
12.200
12.850
18.100
I
8,50
j
10
15
10
Total charges fixes
Poids de vente
318
<
I
369
!
/
341
429
Vente sur pieds
à 70 Fr le kg
26.250
l
25.830
30.030
à 65 Fr le kg
20.670
22.165
Bilan
- 5.500
-t 2.070
+ 4,380
f
- 1.535
+ 5.500
Vente en carcasse
Avants
115
4.830
4.830
5.520
Avants
110
4.400
4.620
Arrières 160
26.880
26.880
28.320
Arrières 150
i
18.750
i
19.950
I
t

Total vente
31.710
23.150
31,710
24,570
33,640
Bilan
- 40
+ 4.550
+ 10.260
+ 870
i + 9.340
A la lecture de ce tableau, il apparait tout d'abord que la vente
en carcasse constitue la solution la plus rémunératrice.
Les facteurs économiques les plus importants sont ensuite le prix
de revient de 1'UF et le gain de poids obtenu. On voit, en effet, que les
bilans des
plus favorables sont rencontrés dans l'essai 3 et 4 pour les-
quels le prix de revient de 1'UF est relativement faible (10 Fr). L'essai
1 effectué avec une alimentation trop onéreuse, conduit à un bilan négatif,
malgré des gains de poids exceptionnels
13 existe donc du point de vue économique un compromis difficile
à établir entre le prix de 1'UF de la ration et le gain de ,poids escompte.
L'expgrience montre en effet que du point de vue de la rentabilité, l'aliment
qui donne les
meilleurs résultats, mais dont le prix est trop élevé (cas de
l'ssai Nol) n'est pas toujours le plus souhaitable, pas plus que l'aliment
bon marché donnant des gaine de poids insuffisant (cas de l'essai Nc2).

./..

Conclusions oénerales
Les techniques d’embouche industrielle sont donc transposables à
l’animal tropical. En peu de mois il est possible d'obtenir des carcasses
de haute valeur bouchère, et de valoriser ainsi par leur transformation en
viande
des sous-produits non utilisables dans l’alimentation humaine.
Les animaux jeunes et les animaux âges se comportent différemment.
Dans le premier cas on obtient une croissance accÉlért5e. En 4 mois d’embou-
che un animal atteint un developpement

qui aurait demandé 3 ou 4 ans dans
le milieu naturel.
Dans le 2ème cas, lors du traitement des boeufs âgés, l’embouche
doit être plus courte et elle correspond essentiellement à une transforma-
t i o n d e l a q u a l i t é d e ïa v i a n d e . Lçs carcasses maigres et de peu de prix
donnent au bout de 2 à 3 mais des produits alourdis et de très haute quali-
té qui peuvent ouvrir la voix à une exportation profitable vers les gros
pôles de consommation africains.
La rcntabilite des operations d’embouche semble possible, puisque
dans certains cas le bilan obtenu entre charges fixes et recettes s’Établit
à 10.000 Fr de bénéfice par animal traité ce qui est de nature à couvrir lar-
gement les divers frais de l'entreprise.
Il faut cependant souoigner que l’embouche intensive demeure une
operation délicate, demandant une grande technicité de la part de ceux qui
la conduisent, en raison de la variabilité du materiel biologique que cons-
tituent les animaux et de nombreux facteurs enaore non maitrisés : par
exemple les conditions climatiques très changeantes avec les saisons.
Q u o i q u ’ i l e n s o i t l ’ e m b o u c h e i n t e n s i v e c o n s t i t u e u n e a c t i v i t é n o u -
velle capable, d’une part de redonner vie a l'élevage traditionnel et d'au-
tre part de permettre une rapide augmentation de la production de viande.
‘Ile c o n s t i t u e d e c e f a i t , une des solutions
à l'approvisionnement des gran-
des cites africaines dont les besoins a u g m e n t e n t d e f a ç o n s e n s i b l e e t rCgu-
liere.
Laboratoire National de l’élevago
et de Recherches vetérinaires
DAKAR-HANN
.
Institut D'élevage et de Médecine
Vétérinaire des pays tropicaux
MAISONS-ALFORT
-----
.--

B I B L I O G R A P H I E
V A L E N Z A J . , C A L V E T H . , ORUE J . , W A N E A.M. - E s s a i s d ’ e n g r a i s s e m e n t i n t e n -
s i f d e z&bus Psulh s é n é g a l a i s (Gobra)
Brochure I.E.M.V.T. - Février 1970.
C A L V E T H . , V A L E N Z A J . , ORUE J . , W A N E A . M . - R a p p o r t s u r l u s e s s a i s d ’ e n -
graissement intensif du zEbu Peulh sénégalais - Etude complé-
mentaire
Brochure I.E.M.V.T. - Décembre 1969.
V A L E N Z A J . , C A L V E T H . , URUE J . , W A N E A . M . , - E n g r a i s s e m e n t i n t e n s i f de
zt5bus Peuls sénégalais. deuxième année d'expérimentation.
Brochure 1.E.PII.V.T. - Janvier 1971.
- .._._~
_ _

.
.
,
INTENSIVE ZEBUS FATTENING EXPERIMENTS
CARRIED OUT FUR TtiU YEARS IN SENEGAL
Summary
*
i
The main rasults obtained from six intensive fattening assays
performed in Dakar laboratory are reported
In the 5 first trials the rations used consisted of a mixture
of groundnut shells and molasses (50 p.lOO), the latter made of various
meals and brans. In the last trial, ricc straw and a concentrate were
utilized as ingredients for the whole ration.
The technical and economical results show that the Upper and
lower daily gains were of 1080 g and 585 r, and that intensive fattening
activity may induce a profit, when well performed.
The extension in Africa of there new methods of meat production
cari provide an answer to the problem of meat requirements which are
increasing every day.
---

DEUX ANNEES D’EXPEHIMENTATIUNS
D’EMBOUCHE INTENSIVE AU SENEGAL
Ces dernières années 1'I.E.M.V.T. a entrepris avec l’aide finan-
&ibre du FAC, un programme gGn6ral dYétudes sur l’embouche intensive des
bovins
tropicaux.
Six expérimentations de ce type ont été réalisées à Dakar, dont
quatre portent sur l’embouche de jeunes animaux (taurillons, bouvillons,
de 3 à 5 ans) et deux sur l’engraissement de boeufs âgés de 6 à 9 ans.
Les rations utilisées dans 5 esL,ais se composent de coque d'arachi-
d e mélassée à 2 0 p.100, 2 laquelle on incorpore plusieurs types de concen-
trés .3 base de sons et de farines. Dans la 6ème expérimentation on distri-
bue de la paille de riz à volonté et un concentré rationné.
Les résultats du point de vue technique, font apparaitre des gains
journaliers variant entre 1080 g jour, dans le cas le plus favorable, et
5 8 5 g d a n s l ’ e s s a i l e m o i n s f r u c t u e u x .
Du point de vue économique un bilan des essais a été établi en
faisant intervenir seulement 1~s charges fixes (achat des animaux et prix
de revient de lanourriture) et les recettes constituées par la vente des
carcasses à l'abattoir. Ces bilans varient essentiellement avec le prix
de revient de l*UF et le gain de poids obtenu. DClns les cas exceptionnel-
lement favorables on constate un béngfice brut de plus de 10.000 Fr par
a n i m a l .
L’embouche industrielle, opération qui reste toujours dit;licate
constitue donc un des moyens
;Utilisables pour LullrpJnnFer l u difioL+ -11
viande qui risque d'apparaitre .SLIT 11~s marchés africain, dans les prochai-
nes années.
.
--