PROPOSITIOW DE SOLUTIONS POUR COI!!BLER LE DEFICIT DE...
PROPOSITIOW DE SOLUTIONS POUR COI!!BLER LE DEFICIT DE PRODUCTION DE
VDJ?DE OVINE .ilu SlmEGAL
INTRODUCTION :
Chaque aml6e; au i2omen-t de la Tabcski; 10 Son&,1 est aiMiG & importer clcü
ovins de Kauritauie et du P&li pour assurer la couverture de 13,s besoins. En 1983,
ü, la suite dos graves difficultGs
de lyaniibc pr&&lente, il avait Ctt cGciclC de
lib&33liscr les inportations ( en particulier sur le plan des t‘axes) et 10s mou--
tons utont pas nmqw2 ; leur nombre a &~~c d,passG les besoins, ce qui a cntrain&;
pour certains or~misrnes iinportatcws, de :;5ricux problèms financiers.
Au cours de l*ann&2 lc nouto2 est un mpoort essentiel de l~aliincntation
source
prëscpe exclusive dans les zones rurales, les ovins
plus importaut par oxen;plc pcndcat l'hive~~~age dL%ls les
Ce n fez-t cuo dcpui s une dizaine cllm.nccc tuc les petits ruï;~inmts et les
problèms qui loues saut 1iSs sont <tudi& 3 C, f~~~ld r.l&.èrc
syst&kci~:ue au S&6ge,l,
La croissmce d6~~og~aphique hwminc i 1'~;ccroissormnt naturel des affectifs aninaux
et en pmticulicr bovinu
coI,~proiG. s r~~~lièroncn-t ct dc plus 2x1 plus f~6CpiXS3zl-t; pm
1CE aldns clinatiqucs2 la nkessaire rcchwche d'un bien être nutritionnel et de
l'mtosuffisancc
du pays sur le plan alimntairo,
ont cn effet mm4 les pouvoirs
publics à s*intSresser 5 ces espèces et en particulier aux ovins.
En fait c'est sur-tout le dcficit c,umtitatif au mment de la Tabaslri qui
a fyapp& les imqina-tiens, Et en cons6cgm.w les solutions propos&s pow corjiblor
lc dSficit reposent pi'esque exclusivement su2 clcs critères num5ricg2cs. Pourtmt , c3
la productivit4 nwGri!uc du cheptel es-t ;ïiir;c on exerguei il senblo que 1~arGlior~.
tion de la productivit6 pondorale soit la cl6 de oolutiocs efficaces, C'est la r7i:>\\ n.
s = Laboratoire Nati0~~1 de l!Elevcq et de Rechorchcc Vct<Srin,-,ires
.- &\\IQ~-HA;~Q;
rGf. no 28/zoo~/mmr 1984.
,2-
en ovidelIce du bien fond& de cette position !:Xi fait l'objet du present documnt.
&ES EZS'F'ECTFS OVI:YS ET I;EuR EVOLJION :
Les petits YUiXi.~Wni;~
occupent um place privil&gi& dans le cheptel sén6-
galais : 21 i6 p, 100 011 comptant les volaillcsi 52?4 p. 100 S~ES celles.-ci
(t~~blcm 1*O 1 )*
,T~bleau n* 1= : Zffec-tifs du cheptel &nbgalais (1981)
!---
y
- L - - - - Y -
!
!
!
!
Es&, s
!
No!:ibre (x 1000) !
Pourccntc~~
!
1
!
!
!
-_)-
.-..a-.-.
I
!
!
?
! Bovins
!
2 238
!
1516
!
!
!
!
!
! Ovins -. Caprins
!
3 103
!
21,s
!
!
!
!
!
! Eqxins
!
200
!
1;4
!
!
!
!
!
! Asins
!
238
!
117
!
!
!
!
!
! Cmelins
!
6
!
"*
!
!
!
!
!
! Porcinu
!
141
!
1 $0
0
!
!
!
!
! Volnilles
!
8 423
!
5%7
!
!
!
!
!
!
!
!
-!
! TOTAUX
!
14 349
!
100
!
!
!
!
1
.---
_--- .m
-.---
-*
L1accroiszxK:nt mnucl du nombre dch: petits ruminmts est de l'ordre de
6 p, 100 (Ta.bleau fio 2) avec une s-tsbilisstion ectuelle due mx probl&mes climti--
mes donc alirncntsire s,
Tableau no 2 : Evolution des effectifs.
u
!
1
Annoe
I Ubre (x 1000) i
*-
- - -
!
!
!
!
1 y&0
!
1 000 !
!
1970
!
2 750
!
!
!
!
!
1980
!
3 170
!
1
I
1
-3-
En gé&rsl les statisti~uesptiscntent
ovins et caprins ensembles ; on
peut cependant e stizr la proportion relative a 56,5 p. 100 d'ovins pour 34,5 p.
100 de caprins*
L'évolution des effectifs au cours de I*ann& peut être analy&e selon
dew, aspects : le mouton animal de boucherie, le mouton ph6nomènc de sociOtC,
Cette distinction n'est pas inutile car elle permet de mieux comprendre le r; pro--
b lème c actuellement observbs et peut conduire à envisager des voies nouvelles
d 'intervention,
, Le mouton animale de boucherie
La production exploit& est d'environ 900 000 têtes, ce qui représente
18,'J p* 100 de la consommation globale de viande (Tableau n* 3) et correspond
Tableau no 3 : Consocziation en fonction des diff&cntes espèces (p. 100)
!
Bovins
!
a4
!
t
- -
!
!
!
!
!
!
Ovins-caprins !
18,7
!
!
!
!
!
!
!
!
Volailles
!
12,0
!
!
!
!
!
!
!
!
Porcs
!
5,8
!
1eu
!
!
â un -taux dfex~loito,-tion de l'orde de 28-30 pr 100 contre 11 p. 100 chez les
bovins,
L'analyse du nombre des abattG~cs contrôl8s (tableau no 4) montre que
les ovins en reprémntent un fort pourccnk~e soit 38,2 p. 100 (1930,
Tableau no 4 : Abattages contrats
!
!
!
f
Bovins
1
159 750
I
!
!
f
Ovins
f
171 000 (110 000 à Dakar) i
!
!
!
!
Caprins
!
121 y80
!
Le nombre de têtes abattues mensuellement varie selon la conjoncture
et mgmmte très scnsiblel!lent
pendant l~hivcrnage.
En effet durant cette p&i.ode
les carcasses bovines sont nains nor?breuses et moins lourdes que durant le reste
de l'année. Les ovins ont donc un r8le de txapoit destiné à a,esurer à la popuktion
un tonnage de vi,ande toujours & peu prè G Sc~uivalent au COUTE des différentes scisonu,
Le mouton phénonènc de soci6tC
Le nouton est intimment iii: à toutes les nanifestc,tions religieuses du
pays * Des calculs thGoriques,
cffectuss en 1982 donnent une idGe de l'ampleur de=
a,bzttages rCAi.sés 5 l'occesion de !.a T,-,bwki, On a consid6r6 que Los populations
ruralesc3 et des villes de noins de 10 000 hs,bitmtc; poutmtient raeoudm leurs pro--
bl&s d'~pproviuion;lcnient suas difficultbs mjeures. Les donn6es d6nographi~~es
relatives aux populations urbaines appercissmt cyu tableau no 5, Il y a donc de
l'ordre de YjO 000 foyers dont près dc 70 2, 100 dans les r6gions du Cap-Vert ct
do Thiés. Si on eatiae les besoins à un ovin par foyer c'est donc 175 000 mimaux
qui sont n.Gcessaires ; ce chiffre est estimtif ct oonsid6rG par certains corne
insufB.sant.
!
!
, 1ol:bre dlhabitznts ,
!
Nombre de foyors
0
'!
!
!
-!
,
Total du Sén6gnl
1 949 436
247 481
*=
!
!
1
- - a -
---
i
Cap-Vert
l
!
1 200 041
!
1
150 005
0
!
i
Thiès
1
!
205 1331
1
Y
25 035
21
Con&quen~ :
Le niveau cl *~lutosuffisa~cc du S&,:c*-
++l est seulcmnt de l'ordre de 70 pI
100) ce qui conduit 5 effectuer ckque mn& des importations d'environ 50 à 60 000
teteE-,
PROPOSITION DE SOLUTIONS
-0
-e.
11 existe ~CE solutions internos pour rcqa
U,oudre le problèm et en parti--
culicr l'am~liorztion de la productivitG pond&& du mouton de boucherie, perilat
tant de aettre sur lc mrch& des mimux plus lou.rds donc e~1 nains S=d nombre
pour la inêne qumtit6 de vi<andc miso à 1:~ disposition des consocmpUtems. Et en
. .
cons3quence les unitOh: ovines ' '
ainsi 'cconow.~ '3~
U.ddL- seront disponiblew en psrticulier
pour la Tabaski,
On doit conaidGrer les objectif:. à court ou long terme, les moyens ali--
i~cllt&ires et/OU giLC:nUti~~ue s.
Le B ovins s4nCg2lc.i.s
on-t des potcnti.z&.tWs g&-Gtiquca non n6gligeable~
~6, peuvent leur pcrY:cttre de valoriser à court terme une alimeiztclcion
21~s abon.
di?rl?-Co et plus rationnelle, Cepandc,rt
d,rnv lc troupeau moyen, 12:; limites des
performances possible:: peuvent Ctre ?.ssez r2pidemcnt attoin-lw3;
d‘ans ce ccc une
alimcnt2tion trop 2Aondiate
ucrait ga,spillOe. A long teI%E il est 6vidcnt que la
voie à suivre sur lc: pla gBn6tiqwc est 12 Glcction des races locnles. C'est ce
i.ipi est r&li.sC 5 Dahra ('Couzbire,
peulh pculh) ct à Koldc (ïljallonkc ),
Cependant bien C~LIC chez lee ovinu l'intervA,lc entre génbrations soit plus court
iyx chez les bovins, la m6thodc exige uno cortainc patience avent l'obtention de
ré sLiLtp,t a zppr&ci.ablc B, fL court terme pzr conséquent, la r;Gthodo la plus intéres
santc est certzA3w2ent le croisement industriel de femelles locz,les cour~wtes avec
GLC bOlicrs de races j. viade sp6cialisées. Les c ssa~~
* ca rSalis6s à Sz,ngalkt=m avec
des bCliorz de race Lacaune
ont C-i;6 très encour3,ge3nt s et ont conduit un certtin
nombre d'Bluveuro 2 dclamder un plan do vulgûsisction dc cc croisement intensif.
Un projet 2 donc Gté rGzlisC3 et propos6 & des sourcu~ de fiwnccment,
Il @sente une &thodologie
adaptc5e pour lv ddvcloA~pcment d%uw production in-
tensive ovine.
Cc projet sera impl,7ntG dans 12 RclLlon du Cap-Vert près de lM~a.r, Il
comprend 2 volets :
_I
l'uï1 d6nommC CETRAOVLiJ {cellule d'enccdrci;~n-îî
temporaire et
dc recherches d'ncconpa~ncelent), Cette cellule est cha,r&e d'encadrer et de catz-
lyscr les sctivitGs d~~,n6liorztion de 1 a production ovine intensive au S&&a1 en
metti7Y?t en jeu 12s reusourccs huaaines, docuiient,aires,de gestion, de rGflexion ct
de concertation du LFaborztoire ïWtione.1 dz l%lcvage cn collaboration directe
avec 10 Direction de lc. Sait6 et des Productions Animales. Ce groupe de plus, idcr,,
tifiu, programme et r6nlise toutes rcchorchcr: ~'nccompagnement rcndws nécesseires
pzr le ddvcloppement du projet de production,
- G . .
. I _
lra,utrc dCnomlÏ6 COPOVIM (Coop6ktive des ;.roducteurs de vica
de ovine intensive)
est le volet de d6v&ppemcnt proprement dit et comporte la
mise en place de 10 e,qloitations de production+
Les principes
qzi. kgisaent C~G oxploit2,tions sont le.~: suiv,znts :
- ~lsvcurs et encadrement sont liZ0 par un contr2-t.
- le in2k.rnml de rentabilisation de 110pc5r2,tion
ser3 atteint en utilis2.n~b
des g6nitcurs inportGs sp@ci.ali.sEs
dnns la production de vi‘ande,
- les propri??tzi.res
zchètcnt leurs proprcv animaux, mais reçoivent un
prêt pour les zchsts dei: animax de fondation du troupeau. Ces prêts
sont rcmboursablcs sur 3 annbes~ afin de constituer un fonds de réser-
ve pour 12 constitution de nouvezax troupeaux productifs,
- les csploitats
zsz.arcnt leurs cuzinaux contre Los risques do mortslit4,
- les ,-,li.:zents, 2, bnso de produits, et sous produits low,ux, sont fa-
t3ric~u6s 2c In ferme de &ngal.kam cl2ns un premier temps,
,.- 1~s T,ni;.\\nw: doivcllt b0nGficier G*uz? confort reisonnabla dallS leur
hGbitF;t ,
- la distribution des alir:iernts
sera cffcctuCe~ iaoyennan-t contribution
firkncièro i :zr un v6hicule dti 1:~ ferlx de Srrngalkaz r7;u d&but,
- les coï~~,!ercinli~~tions
seront pro~~i:~~~~~6es en relztion avec l*enc2drement,
Les 16 61~2~~ z progr22Gs r4pondent 2u.x normes dtorganisatior, suivante:; :
1 - Lca zninaux
--..w-m
Les exploitztionq
gbrlkeront chacune cent (100) brebis de rz~e locale
et ICLWS produits, Le choix de ces mina est effcctu6 par leo propriktaires en
collF"bor&ion avec lTcnc&rement,
Compte torzu des performances observGes, il sera
conseil16 6vontucllcmcnt l%limin~tion
ct~,uzina.~~ ne répond;& p~,s XXX critères de
productivitd choisis,
ns
7-
. .
2 -- L~aliacntation
- -
Elle est Wtc?i6e et programm6e dc fqon rationnel10 (calcul des rations;
gestion des approvisio1~~~Uncnts et des stocks) par la CETRA, Les aliments sont fa
brii:~xGs et vendus pur la ferme de Sa.ngalkamr
Il est cepcndwt possible dlcnvisagor
12 crGation de petits ateliers de fabrication dyxlinents qui; avec une production
de 4 t, par jour: ~~ourraient prendre cn charge chacun 1 'alimentation annuelle de
mille (1000) brebis c-i de leurs produits r&yulièremont commercislisGs,
La clistï~ibution
des aliments n&xssite l*acha,t dktn cF>lioi:,
Enfin, pour assurer un dGmarragc correct du projet, il faut prGvoir unt
Yr6sorerie permettant d'effectuer les prci3iors achats de mati&res premières pour
la fabrication des aliments.
3 - Raproduction
Les exploitations ne possèdent po,s do mEles reproducteurs, Ceux cil in--
portSs ou 6ventuelleixnt locaux (sélection) i appartiendront & la ferme de Sangal-
kam q-ui louera leurs services en fonction des besoins des exploitations, En va-
riante : le 8 m9es~~Ourr2,ient appartenir 2 un Glcvcur q2.i en louerait 10s scrviccs9
La monte
se fex en main par les soins du moutonnier spAcielis6 de ,%~gslkam afin
i-. f-4L,m.wcr le mximun de r6ussi-k sur le plm dc la reproduction.
4 ... Patholo9ie
. ,.,,-,.,&.A-,
Uno pharxaoio v&tZ.nairr complète sera mise en place 2i Szngalkam, les
prestations de la CXpry, seront gratuite E: ix.As les nlidicamnts seront fnctur6s
aux élE.TwLU?S.
-j .~- Co_olilerci2Jisation
des produise
Etant donn6 cuti1
&
sfcagi.t d'un croisement industriel tous les produits
scror,-t s~wt6mtiqxmxit
5kmttus aux abattoirs de Dalcas, Leurs caractMristi.ques ne
pourront leur perL:cttre d'être uti.li&s pour les fêtes religieuses. Des contrats
seront recherchba pour assurer la commerciolisntion la plus r8gulière et la plus
sûre.
6 - Cr6ation d'un coo$rative
B--m.-
Les producteurs de vi,onde ovine devront se regrouper dans une coo$re,ti.v
(COPOVIN) qui seule pourra leur pcrmottrc d'organiser leur sp&ulation de façon
iYLtionne 112 . Sa mise en place se fers progressivement avec la concours de l'enta-*
CkCi3en% de manière & rcq~lsccr celui-ci au bout dC 3 ZCiTléeS,
RTSULTATS ESCOWI'I3S
.-
-
Sur le plan technique et ~conomic,ui?,
la mise en place de cette operation
peut donner les rGsultats apparaissant au tableau no 6,
-Tableau no 6 : R6sultats techniques et Oconomiq~~c~
- -
--m
--
-.-
!
!
, Actucllcmcnt 1
Projet i
Extention
!
.
P
-
L
-
!
-!
-
!
12ae 6
;
1152il
!
!
!
1
6-7 mois i 6., 7 mois
--i
Age
-.
,-L.
0
1
d'abattage
!"--.
I
femelles
;
5ans
0
1
5-7 mois(l)
i Oi 7 mois (1)
i
v-,1-
.
+--
- -
!
!
1 Poids moyen carcasse (kg)
f 12
*--y
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18
;
1 8
0
!
!
!
7
0
! Tonnqp total de carcasse
0
!
!
0 produit
; 1320 t
!
2324 tw
, 1320 t
.
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l
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!
!
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-
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1'
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0
! Noi:lbre d'animaux abattus
! 110 000
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1300
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1
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f (cn millions de j -tf~~";OO" i
1188
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; <"$T'j42 Gu 0 ïnderne
i ,594
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0
28,03
,3lAoût83)2:
,
0 vs4
!
; l?. cheville ;
!
!
!
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-.- ,-----'
0
!
!
0
(1) et 5 a15 pour lcc fcmellcs adultes rGformdes du troupeau,
Le projc-t pourra donc produire environ 1,8 p, 100 des besoins n~tuclk et
son extension p0urr:;i.t permettre a la limite d'abattre de l*ordre de 36 000 tÉtoa
en ;aoins par rap,port 5, 1 *<ta-t actuel et donc diminuer de plus de la moitié les im-
portations, Rien n*ealgêche aussi d'utiliser dos bGliers du croisement d'autres raccu;
plus spCcifi<iuemcnt bouchères, comme par c:rnr~~Gc le F'Berrichon du cher". L1cxtension
selon 1s techni~~ue propos6 nkessitcrsit
la mise on Elevage intensif d'environ
56 500brcbiü soit environ 2,8 p, 100 do lyeffcctif ovin actuel,
c
- 9. -
CONCLUSION
'.,',
Pour rCgloï une pzrtie dea problèrwn rclztifs zu L?Cficit cn vimdc ovine
du S6n~gal il est posai'ble de fsire appel & me intcnsifica-:ign de la production
Cil croisement induutriel
soit avec la mce Lac~une
soit avec des races s$kidiu&2:~
bouchkrcs encore plus productives. Cette techdr;uc;
en augraentant la productivit5
~ondGrnle ~CE mirxux~ doit permettre une Gcononic en c2battzgcs o-t pax consdquent
une cliï;;inution C?cc importations ~annuellc:s cxtr&xm3nt coûteuses pour le S&-iSgcl,
Il est bien M.dent C;~C cette solution n'empêohc en rien la recherche
d~mc intcnsific~tion plus modede clu reste Gu cheptel.
L N E R V
R6f. no 28/ZOCT/W 1984
- 1 .Q -_
IlcxxrENTS CONSuLrqJ
1 , ANONYIm : Etude sectorielle de 1'Elevage au Scn6gal (Situation et perspectives),
DSPA, IfBEçaR - Fhrier 1982.
2, ANONYIE : Compte rendu des rounions concernent la Tabaski 1952 et les normes
à pruconiser pour pallier les difficult<s rencontr6ec . DSPA - DUA.R -'
Novembre 1962,
3,ANomE : Propositions pour l'~~)provicionuencnt du ~&Egal en moutons de
Tabaski I- SQDESP - DAKAR - Novembre 1982,
4, ANONYXE : Fiche de projet : Production intensive de viande ovinc dans la
R5gion du Cap--Vert. (S&-&gal)LNERV eV DAKAR -A Raf, no 87/ZOOT/Octobre 83.
5. DENIS (J.P.) : Rapport sur l'essai de croisement industriel Lac
x Peulh
Peulh -L LNERV - DAKAR - R6f. No l6/ZOOT/Ma.rs 83.
6, DENIS (J.P.) : RGflexions sur ltar&lioration des productions animales au
S&$ga,l =- JJERV v..- DlmJ? -. Rof, No 22/ZOOT/Avril 1983.
7, DEIVIS (J,P,) : Donii~os socio-dconomiiiucs sur 1161evage des ovins au SCrAgal.
LNERV - DAKAR octobre 1983,
3, FALL (A.) : E-tu& de la production de viande chez les ovins. @wlques don&cs
rslativi;o aux performances et posuibilitzs de 6 races SGil6@lti S3 SI
Thèse de ,Doctorat V&rinaire no 13 - EISW -- DAKAR 7981.
g* l!wJkESrn~, (5.13,) : Etude d'un projet de d&velopperwnt de l'<levage du mouton
clans la zont? de Kaolnck en R&publi:.&uo du S6nbgal.
19%
10, LAOUWDJI (D,) : la place dos petits rw~nants dsns lf&oonomic du Sahel,
Exemple do la zone sylvo-pastorale du Sonegal* liémoire CPTJ II 1982,
VDJ?DE OVINE .ilu SlmEGAL
INTRODUCTION :
Chaque aml6e; au i2omen-t de la Tabcski; 10 Son&,1 est aiMiG & importer clcü
ovins de Kauritauie et du P&li pour assurer la couverture de 13,s besoins. En 1983,
ü, la suite dos graves difficultGs
de lyaniibc pr&&lente, il avait Ctt cGciclC de
lib&33liscr les inportations ( en particulier sur le plan des t‘axes) et 10s mou--
tons utont pas nmqw2 ; leur nombre a &~~c d,passG les besoins, ce qui a cntrain&;
pour certains or~misrnes iinportatcws, de :;5ricux problèms financiers.
Au cours de l*ann&2 lc nouto2 est un mpoort essentiel de l~aliincntation
source
prëscpe exclusive dans les zones rurales, les ovins
plus importaut par oxen;plc pcndcat l'hive~~~age dL%ls les
Ce n fez-t cuo dcpui s une dizaine cllm.nccc tuc les petits ruï;~inmts et les
problèms qui loues saut 1iSs sont <tudi& 3 C, f~~~ld r.l&.èrc
syst&kci~:ue au S&6ge,l,
La croissmce d6~~og~aphique hwminc i 1'~;ccroissormnt naturel des affectifs aninaux
et en pmticulicr bovinu
coI,~proiG. s r~~~lièroncn-t ct dc plus 2x1 plus f~6CpiXS3zl-t; pm
1CE aldns clinatiqucs2 la nkessaire rcchwche d'un bien être nutritionnel et de
l'mtosuffisancc
du pays sur le plan alimntairo,
ont cn effet mm4 les pouvoirs
publics à s*intSresser 5 ces espèces et en particulier aux ovins.
En fait c'est sur-tout le dcficit c,umtitatif au mment de la Tabaslri qui
a fyapp& les imqina-tiens, Et en cons6cgm.w les solutions propos&s pow corjiblor
lc dSficit reposent pi'esque exclusivement su2 clcs critères num5ricg2cs. Pourtmt , c3
la productivit4 nwGri!uc du cheptel es-t ;ïiir;c on exerguei il senblo que 1~arGlior~.
tion de la productivit6 pondorale soit la cl6 de oolutiocs efficaces, C'est la r7i:>\\ n.
s = Laboratoire Nati0~~1 de l!Elevcq et de Rechorchcc Vct<Srin,-,ires
.- &\\IQ~-HA;~Q;
rGf. no 28/zoo~/mmr 1984.
,2-
en ovidelIce du bien fond& de cette position !:Xi fait l'objet du present documnt.
&ES EZS'F'ECTFS OVI:YS ET I;EuR EVOLJION :
Les petits YUiXi.~Wni;~
occupent um place privil&gi& dans le cheptel sén6-
galais : 21 i6 p, 100 011 comptant les volaillcsi 52?4 p. 100 S~ES celles.-ci
(t~~blcm 1*O 1 )*
,T~bleau n* 1= : Zffec-tifs du cheptel &nbgalais (1981)
!---
y
- L - - - - Y -
!
!
!
!
Es&, s
!
No!:ibre (x 1000) !
Pourccntc~~
!
1
!
!
!
-_)-
.-..a-.-.
I
!
!
?
! Bovins
!
2 238
!
1516
!
!
!
!
!
! Ovins -. Caprins
!
3 103
!
21,s
!
!
!
!
!
! Eqxins
!
200
!
1;4
!
!
!
!
!
! Asins
!
238
!
117
!
!
!
!
!
! Cmelins
!
6
!
"*
!
!
!
!
!
! Porcinu
!
141
!
1 $0
0
!
!
!
!
! Volnilles
!
8 423
!
5%7
!
!
!
!
!
!
!
!
-!
! TOTAUX
!
14 349
!
100
!
!
!
!
1
.---
_--- .m
-.---
-*
L1accroiszxK:nt mnucl du nombre dch: petits ruminmts est de l'ordre de
6 p, 100 (Ta.bleau fio 2) avec une s-tsbilisstion ectuelle due mx probl&mes climti--
mes donc alirncntsire s,
Tableau no 2 : Evolution des effectifs.
u
!
1
Annoe
I Ubre (x 1000) i
*-
- - -
!
!
!
!
1 y&0
!
1 000 !
!
1970
!
2 750
!
!
!
!
!
1980
!
3 170
!
1
I
1
-3-
En gé&rsl les statisti~uesptiscntent
ovins et caprins ensembles ; on
peut cependant e stizr la proportion relative a 56,5 p. 100 d'ovins pour 34,5 p.
100 de caprins*
L'évolution des effectifs au cours de I*ann& peut être analy&e selon
dew, aspects : le mouton animal de boucherie, le mouton ph6nomènc de sociOtC,
Cette distinction n'est pas inutile car elle permet de mieux comprendre le r; pro--
b lème c actuellement observbs et peut conduire à envisager des voies nouvelles
d 'intervention,
, Le mouton animale de boucherie
La production exploit& est d'environ 900 000 têtes, ce qui représente
18,'J p* 100 de la consommation globale de viande (Tableau n* 3) et correspond
Tableau no 3 : Consocziation en fonction des diff&cntes espèces (p. 100)
!
Bovins
!
a4
!
t
- -
!
!
!
!
!
!
Ovins-caprins !
18,7
!
!
!
!
!
!
!
!
Volailles
!
12,0
!
!
!
!
!
!
!
!
Porcs
!
5,8
!
1eu
!
!
â un -taux dfex~loito,-tion de l'orde de 28-30 pr 100 contre 11 p. 100 chez les
bovins,
L'analyse du nombre des abattG~cs contrôl8s (tableau no 4) montre que
les ovins en reprémntent un fort pourccnk~e soit 38,2 p. 100 (1930,
Tableau no 4 : Abattages contrats
!
!
!
f
Bovins
1
159 750
I
!
!
f
Ovins
f
171 000 (110 000 à Dakar) i
!
!
!
!
Caprins
!
121 y80
!
Le nombre de têtes abattues mensuellement varie selon la conjoncture
et mgmmte très scnsiblel!lent
pendant l~hivcrnage.
En effet durant cette p&i.ode
les carcasses bovines sont nains nor?breuses et moins lourdes que durant le reste
de l'année. Les ovins ont donc un r8le de txapoit destiné à a,esurer à la popuktion
un tonnage de vi,ande toujours & peu prè G Sc~uivalent au COUTE des différentes scisonu,
Le mouton phénonènc de soci6tC
Le nouton est intimment iii: à toutes les nanifestc,tions religieuses du
pays * Des calculs thGoriques,
cffectuss en 1982 donnent une idGe de l'ampleur de=
a,bzttages rCAi.sés 5 l'occesion de !.a T,-,bwki, On a consid6r6 que Los populations
ruralesc3 et des villes de noins de 10 000 hs,bitmtc; poutmtient raeoudm leurs pro--
bl&s d'~pproviuion;lcnient suas difficultbs mjeures. Les donn6es d6nographi~~es
relatives aux populations urbaines appercissmt cyu tableau no 5, Il y a donc de
l'ordre de YjO 000 foyers dont près dc 70 2, 100 dans les r6gions du Cap-Vert ct
do Thiés. Si on eatiae les besoins à un ovin par foyer c'est donc 175 000 mimaux
qui sont n.Gcessaires ; ce chiffre est estimtif ct oonsid6rG par certains corne
insufB.sant.
!
!
, 1ol:bre dlhabitznts ,
!
Nombre de foyors
0
'!
!
!
-!
,
Total du Sén6gnl
1 949 436
247 481
*=
!
!
1
- - a -
---
i
Cap-Vert
l
!
1 200 041
!
1
150 005
0
!
i
Thiès
1
!
205 1331
1
Y
25 035
21
Con&quen~ :
Le niveau cl *~lutosuffisa~cc du S&,:c*-
++l est seulcmnt de l'ordre de 70 pI
100) ce qui conduit 5 effectuer ckque mn& des importations d'environ 50 à 60 000
teteE-,
PROPOSITION DE SOLUTIONS
-0
-e.
11 existe ~CE solutions internos pour rcqa
U,oudre le problèm et en parti--
culicr l'am~liorztion de la productivitG pond&& du mouton de boucherie, perilat
tant de aettre sur lc mrch& des mimux plus lou.rds donc e~1 nains S=d nombre
pour la inêne qumtit6 de vi<andc miso à 1:~ disposition des consocmpUtems. Et en
. .
cons3quence les unitOh: ovines ' '
ainsi 'cconow.~ '3~
U.ddL- seront disponiblew en psrticulier
pour la Tabaski,
On doit conaidGrer les objectif:. à court ou long terme, les moyens ali--
i~cllt&ires et/OU giLC:nUti~~ue s.
Le B ovins s4nCg2lc.i.s
on-t des potcnti.z&.tWs g&-Gtiquca non n6gligeable~
~6, peuvent leur pcrY:cttre de valoriser à court terme une alimeiztclcion
21~s abon.
di?rl?-Co et plus rationnelle, Cepandc,rt
d,rnv lc troupeau moyen, 12:; limites des
performances possible:: peuvent Ctre ?.ssez r2pidemcnt attoin-lw3;
d‘ans ce ccc une
alimcnt2tion trop 2Aondiate
ucrait ga,spillOe. A long teI%E il est 6vidcnt que la
voie à suivre sur lc: pla gBn6tiqwc est 12 Glcction des races locnles. C'est ce
i.ipi est r&li.sC 5 Dahra ('Couzbire,
peulh pculh) ct à Koldc (ïljallonkc ),
Cependant bien C~LIC chez lee ovinu l'intervA,lc entre génbrations soit plus court
iyx chez les bovins, la m6thodc exige uno cortainc patience avent l'obtention de
ré sLiLtp,t a zppr&ci.ablc B, fL court terme pzr conséquent, la r;Gthodo la plus intéres
santc est certzA3w2ent le croisement industriel de femelles locz,les cour~wtes avec
GLC bOlicrs de races j. viade sp6cialisées. Les c ssa~~
* ca rSalis6s à Sz,ngalkt=m avec
des bCliorz de race Lacaune
ont C-i;6 très encour3,ge3nt s et ont conduit un certtin
nombre d'Bluveuro 2 dclamder un plan do vulgûsisction dc cc croisement intensif.
Un projet 2 donc Gté rGzlisC3 et propos6 & des sourcu~ de fiwnccment,
Il @sente une &thodologie
adaptc5e pour lv ddvcloA~pcment d%uw production in-
tensive ovine.
Cc projet sera impl,7ntG dans 12 RclLlon du Cap-Vert près de lM~a.r, Il
comprend 2 volets :
_I
l'uï1 d6nommC CETRAOVLiJ {cellule d'enccdrci;~n-îî
temporaire et
dc recherches d'ncconpa~ncelent), Cette cellule est cha,r&e d'encadrer et de catz-
lyscr les sctivitGs d~~,n6liorztion de 1 a production ovine intensive au S&&a1 en
metti7Y?t en jeu 12s reusourccs huaaines, docuiient,aires,de gestion, de rGflexion ct
de concertation du LFaborztoire ïWtione.1 dz l%lcvage cn collaboration directe
avec 10 Direction de lc. Sait6 et des Productions Animales. Ce groupe de plus, idcr,,
tifiu, programme et r6nlise toutes rcchorchcr: ~'nccompagnement rcndws nécesseires
pzr le ddvcloppement du projet de production,
- G . .
. I _
lra,utrc dCnomlÏ6 COPOVIM (Coop6ktive des ;.roducteurs de vica
de ovine intensive)
est le volet de d6v&ppemcnt proprement dit et comporte la
mise en place de 10 e,qloitations de production+
Les principes
qzi. kgisaent C~G oxploit2,tions sont le.~: suiv,znts :
- ~lsvcurs et encadrement sont liZ0 par un contr2-t.
- le in2k.rnml de rentabilisation de 110pc5r2,tion
ser3 atteint en utilis2.n~b
des g6nitcurs inportGs sp@ci.ali.sEs
dnns la production de vi‘ande,
- les propri??tzi.res
zchètcnt leurs proprcv animaux, mais reçoivent un
prêt pour les zchsts dei: animax de fondation du troupeau. Ces prêts
sont rcmboursablcs sur 3 annbes~ afin de constituer un fonds de réser-
ve pour 12 constitution de nouvezax troupeaux productifs,
- les csploitats
zsz.arcnt leurs cuzinaux contre Los risques do mortslit4,
- les ,-,li.:zents, 2, bnso de produits, et sous produits low,ux, sont fa-
t3ric~u6s 2c In ferme de &ngal.kam cl2ns un premier temps,
,.- 1~s T,ni;.\\nw: doivcllt b0nGficier G*uz? confort reisonnabla dallS leur
hGbitF;t ,
- la distribution des alir:iernts
sera cffcctuCe~ iaoyennan-t contribution
firkncièro i :zr un v6hicule dti 1:~ ferlx de Srrngalkaz r7;u d&but,
- les coï~~,!ercinli~~tions
seront pro~~i:~~~~~6es en relztion avec l*enc2drement,
Les 16 61~2~~ z progr22Gs r4pondent 2u.x normes dtorganisatior, suivante:; :
1 - Lca zninaux
--..w-m
Les exploitztionq
gbrlkeront chacune cent (100) brebis de rz~e locale
et ICLWS produits, Le choix de ces mina est effcctu6 par leo propriktaires en
collF"bor&ion avec lTcnc&rement,
Compte torzu des performances observGes, il sera
conseil16 6vontucllcmcnt l%limin~tion
ct~,uzina.~~ ne répond;& p~,s XXX critères de
productivitd choisis,
ns
7-
. .
2 -- L~aliacntation
- -
Elle est Wtc?i6e et programm6e dc fqon rationnel10 (calcul des rations;
gestion des approvisio1~~~Uncnts et des stocks) par la CETRA, Les aliments sont fa
brii:~xGs et vendus pur la ferme de Sa.ngalkamr
Il est cepcndwt possible dlcnvisagor
12 crGation de petits ateliers de fabrication dyxlinents qui; avec une production
de 4 t, par jour: ~~ourraient prendre cn charge chacun 1 'alimentation annuelle de
mille (1000) brebis c-i de leurs produits r&yulièremont commercislisGs,
La clistï~ibution
des aliments n&xssite l*acha,t dktn cF>lioi:,
Enfin, pour assurer un dGmarragc correct du projet, il faut prGvoir unt
Yr6sorerie permettant d'effectuer les prci3iors achats de mati&res premières pour
la fabrication des aliments.
3 - Raproduction
Les exploitations ne possèdent po,s do mEles reproducteurs, Ceux cil in--
portSs ou 6ventuelleixnt locaux (sélection) i appartiendront & la ferme de Sangal-
kam q-ui louera leurs services en fonction des besoins des exploitations, En va-
riante : le 8 m9es~~Ourr2,ient appartenir 2 un Glcvcur q2.i en louerait 10s scrviccs9
La monte
se fex en main par les soins du moutonnier spAcielis6 de ,%~gslkam afin
i-. f-4L,m.wcr le mximun de r6ussi-k sur le plm dc la reproduction.
4 ... Patholo9ie
. ,.,,-,.,&.A-,
Uno pharxaoio v&tZ.nairr complète sera mise en place 2i Szngalkam, les
prestations de la CXpry, seront gratuite E: ix.As les nlidicamnts seront fnctur6s
aux élE.TwLU?S.
-j .~- Co_olilerci2Jisation
des produise
Etant donn6 cuti1
&
sfcagi.t d'un croisement industriel tous les produits
scror,-t s~wt6mtiqxmxit
5kmttus aux abattoirs de Dalcas, Leurs caractMristi.ques ne
pourront leur perL:cttre d'être uti.li&s pour les fêtes religieuses. Des contrats
seront recherchba pour assurer la commerciolisntion la plus r8gulière et la plus
sûre.
6 - Cr6ation d'un coo$rative
B--m.-
Les producteurs de vi,onde ovine devront se regrouper dans une coo$re,ti.v
(COPOVIN) qui seule pourra leur pcrmottrc d'organiser leur sp&ulation de façon
iYLtionne 112 . Sa mise en place se fers progressivement avec la concours de l'enta-*
CkCi3en% de manière & rcq~lsccr celui-ci au bout dC 3 ZCiTléeS,
RTSULTATS ESCOWI'I3S
.-
-
Sur le plan technique et ~conomic,ui?,
la mise en place de cette operation
peut donner les rGsultats apparaissant au tableau no 6,
-Tableau no 6 : R6sultats techniques et Oconomiq~~c~
- -
--m
--
-.-
!
!
, Actucllcmcnt 1
Projet i
Extention
!
.
P
-
L
-
!
-!
-
!
12ae 6
;
1152il
!
!
!
1
6-7 mois i 6., 7 mois
--i
Age
-.
,-L.
0
1
d'abattage
!"--.
I
femelles
;
5ans
0
1
5-7 mois(l)
i Oi 7 mois (1)
i
v-,1-
.
+--
- -
!
!
1 Poids moyen carcasse (kg)
f 12
*--y
?
18
;
1 8
0
!
!
!
7
0
! Tonnqp total de carcasse
0
!
!
0 produit
; 1320 t
!
2324 tw
, 1320 t
.
!
l
f
!
!
!
-
:-a *
1'
!
!
- !
0
! Noi:lbre d'animaux abattus
! 110 000
!
1300
! 73 333
!
1
*_*
!
l
-..-,--L,
!
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!
0
!
!
f (cn millions de j -tf~~";OO" i
1188
0
21,06
! 1188
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!
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prix en
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0
0
!
!
!
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; <"$T'j42 Gu 0 ïnderne
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!
!
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! 1200
0
28,03
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,
0 vs4
!
; l?. cheville ;
!
!
!
!
-.- ,-----'
0
!
!
0
(1) et 5 a15 pour lcc fcmellcs adultes rGformdes du troupeau,
Le projc-t pourra donc produire environ 1,8 p, 100 des besoins n~tuclk et
son extension p0urr:;i.t permettre a la limite d'abattre de l*ordre de 36 000 tÉtoa
en ;aoins par rap,port 5, 1 *<ta-t actuel et donc diminuer de plus de la moitié les im-
portations, Rien n*ealgêche aussi d'utiliser dos bGliers du croisement d'autres raccu;
plus spCcifi<iuemcnt bouchères, comme par c:rnr~~Gc le F'Berrichon du cher". L1cxtension
selon 1s techni~~ue propos6 nkessitcrsit
la mise on Elevage intensif d'environ
56 500brcbiü soit environ 2,8 p, 100 do lyeffcctif ovin actuel,
c
- 9. -
CONCLUSION
'.,',
Pour rCgloï une pzrtie dea problèrwn rclztifs zu L?Cficit cn vimdc ovine
du S6n~gal il est posai'ble de fsire appel & me intcnsifica-:ign de la production
Cil croisement induutriel
soit avec la mce Lac~une
soit avec des races s$kidiu&2:~
bouchkrcs encore plus productives. Cette techdr;uc;
en augraentant la productivit5
~ondGrnle ~CE mirxux~ doit permettre une Gcononic en c2battzgcs o-t pax consdquent
une cliï;;inution C?cc importations ~annuellc:s cxtr&xm3nt coûteuses pour le S&-iSgcl,
Il est bien M.dent C;~C cette solution n'empêohc en rien la recherche
d~mc intcnsific~tion plus modede clu reste Gu cheptel.
L N E R V
R6f. no 28/ZOCT/W 1984
- 1 .Q -_
IlcxxrENTS CONSuLrqJ
1 , ANONYIm : Etude sectorielle de 1'Elevage au Scn6gal (Situation et perspectives),
DSPA, IfBEçaR - Fhrier 1982.
2, ANONYIE : Compte rendu des rounions concernent la Tabaski 1952 et les normes
à pruconiser pour pallier les difficult<s rencontr6ec . DSPA - DUA.R -'
Novembre 1962,
3,ANomE : Propositions pour l'~~)provicionuencnt du ~&Egal en moutons de
Tabaski I- SQDESP - DAKAR - Novembre 1982,
4, ANONYXE : Fiche de projet : Production intensive de viande ovinc dans la
R5gion du Cap--Vert. (S&-&gal)LNERV eV DAKAR -A Raf, no 87/ZOOT/Octobre 83.
5. DENIS (J.P.) : Rapport sur l'essai de croisement industriel Lac
x Peulh
Peulh -L LNERV - DAKAR - R6f. No l6/ZOOT/Ma.rs 83.
6, DENIS (J.P.) : RGflexions sur ltar&lioration des productions animales au
S&$ga,l =- JJERV v..- DlmJ? -. Rof, No 22/ZOOT/Avril 1983.
7, DEIVIS (J,P,) : Donii~os socio-dconomiiiucs sur 1161evage des ovins au SCrAgal.
LNERV - DAKAR octobre 1983,
3, FALL (A.) : E-tu& de la production de viande chez les ovins. @wlques don&cs
rslativi;o aux performances et posuibilitzs de 6 races SGil6@lti S3 SI
Thèse de ,Doctorat V&rinaire no 13 - EISW -- DAKAR 7981.
g* l!wJkESrn~, (5.13,) : Etude d'un projet de d&velopperwnt de l'<levage du mouton
clans la zont? de Kaolnck en R&publi:.&uo du S6nbgal.
19%
10, LAOUWDJI (D,) : la place dos petits rw~nants dsns lf&oonomic du Sahel,
Exemple do la zone sylvo-pastorale du Sonegal* liémoire CPTJ II 1982,