RERJBLJIQUE DU SENX%4L -o----I---- t‘.ïINIm DE...
RERJBLJIQUE DU SENX%4L
-o----I----
t‘.ïINIm DE Le RECHERCHE
SCIXNTIFIQUE ET TFCHNIQUE
I-lll-u-leT...
INSTFX?? SENE%%LAIS DE RECHERES
AGPXOLES'(I.S,R,A.,)
"m-------w-m
IdEl(i?QOIRE NATIONAL DE L'EXEVAGE
I'
Q' DE RECHERCHES VETERINAIFXS
'?
DAKAR-FIANN
EPIZOOTIOLOGIE DES TRYPANOSOMIASES
ET AUTRES HFMOPARASITOSES
.BOVINES
RAPPORT SUR UNE TW)UETE MENEE
DANS ‘Lfi RFC-ION DES NIAYES DU SENEGAL
DU 11 OCTOBRE r41J 5 r\\TOVEMBRE 1982
'-
‘*-<-._-. I
:.
Par Mamadou SEYE'
Al.assane MANE"
et Mbaye
MBENGUE*
(sous la direction de Saydil M, TOURE*)
E Service de Parasitologie, Laboratoire national
REF. No 68/PARASITO
de L'Elevage et de Recherches vgtérinaires,
B,P 20.57 - DAKAR
Septembre 1983
INTROL?UC!I'ION
La gronde région des %ayes du S&&al est une bande qui longe la gronde
;
&-te atlantiaue, de la presai.i'Sle du &p-Vmt à l'ancierke province du kndiole
dans la région du Fleuve. La P&ion couverte F cette enqu&e sgt%& sur 36lm
environ‘ entre ?klika (région adxinistmtive du Cap-Vert) et Mkom Waion de
Thiès). Elle couvre 36,500 hectares, qui qrtaient: avant 1970, quelques @X-k.
d'il&s héweant GZossim paZpaZis c;ramb&msis,vectrice locale de !T~anoso,*nc;
ti~ax~ T, bzwcei pddmse et, plus mxwnent, T. bmcei bmcei et T. cwo tense.
Cette portion avait fait l'objet, en-ke 1970 et 1972, de campagnes de lutte anti
tsk-tsé, qui avaient abouti 3 la disparition virtuelle des glossines. Les cmtr&
les entomlogiques effectués r&ulikemmt devaient cependant &véler plus k-d
la r&nfestation de certains #tes, ce qui a mtivé-une nouvelle campagne de lut-
te en 1980. Des ~mections menées en 1982 ont néanmins conf&& la persistance
des glossines dans quelques galeries : Ekrr Thialène, Sambanw et Ndiakhimate no-
tammmt.
La cession m le Laboxwtoire n&ional de 1'Elevaqe de vaches iaiti&es
mnttiliardes à des él.eveum locaux a fait appara?&e la nécessité de conrx&e
à rmveau la situation de la région en mtière d'hémpamsitoses bovines en g&&
ml, de trypanosomiase en particulier,, Une @ui.pe du service de Parasitologie du
L.N.E.R.V. s'y est rendue à cette fin? du 11 octobre au 5 novembre 1982. L'gqti3pe
a visité des .?m.xpeaux de lxvins dans 15 villages et à la Ferme de Sangalkm, Les
466 animux examin& (162 zébus, 288 M%is z&u/N3ama, 11 vaches nmtbC$iar&es--et
5 Pakistanaises) ont été choisis en fonction de leur état gé&ml : se&..$Gs.bo-
vins cliniquemnt suspe&s ont stibT les ptilèvemnts, Les techniques d'&&&
retenues sont celles utilisées dans ms P&&entes enquêtes épizootialogiques.
Il s'agit, à titre de rappel :
- de p&lever du sang 3 l'oreille et d'en xxmplir des timtubes à h&mtocrite
w centiifugation et lectum im-&!iate de l'an&nie et de la pamsit&mie éven-
tuelles ;
- de confectionner, sur les mêmes animmx, des fkmttis 3 colorer et à lke au la-
boratoire pour p&ciser les r&Utats des microtubes et pour dkcter les pam~-
sites endoglobulaires éventuels,
-2
Ce rapport a vur oh-jet dz rw&e ceryste, en les commentant, des résultats
h&r&olo$ques et protozcologiques
,S l'&zhelle de la r&n et aussi en fonctien
de la race, en sigr@l.znty au besoin, cetiaines particul&tés locales;
IA/ RCk$Ltats s-tatistiqyes dYtisembl.e
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I.l.l/ Bovins indemnes
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1 Amplitudk'de lvh&rtocrite 1 Norribre d'E&ux .
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Pésultats statistiques
Espèces parasitaiws --------
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Nxnbre &rt&tude de T1
d'animwx l'&riWocrite
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myenne %
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2bypmmsOma viVar
2
3oet 36. ** -= ,-
33.
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-
!nypanosmc; th& zem
3 7
25 a 44
. 38
760 20,0% ,3,6,05,+ 1,,5.
,-
.The< letia MU taTu
24
32 à 46
182 2,294 20,87 35,9 -1: 0,3
. .*.-w- -,----
mm
--
Rubas$a sc '
293 21.,58 34J gk 3,6
- -
Seta-ia, Zahiatopapil7~osa
&aplasma ntar&ale
‘-7
:
+
: une distjnction Fr&ise n'a pu se faire entre Babesia bigetina et R; hoti8
j:. :
a..0 / Or..
-3
Les observations ci-dessous se dégagent des r6sultats d",ensernble de lph6m-
tocrite :
.
- les lmvins ~asités obtiennent dans l'ensemble des moyennes supérieures à tel-,
Le des animmx &kmnes, mis la supériorit6 est non significativ&, Ces myen-
nes sont pour la plupart très I)roches des valeurs raciales .h?ouvées,par DB, MUf
et Ii. CALVFT d 37,5 n.100 chez les z&us et 37,7 p.100 chez 12s diakoré. du Sé-
négal.
:
- Seuls les bovins ~??~~LIT?S de Tzypanosomu vivax et ceux h&ergeant R&&u sP&
cartent d'une mnière significative de ces mms raciales .avec,, ~q@iv~ement,
33 et 34,7 p.100, C'est là une confimmtion de l'action anémiante de ces deux
espèces parasitaires, dont la ~thog&icité est reconnue supéT5eure à celle, as--
sez relative, des autxsh&qamsitoses
observées au cours de cette enquête :
Setar-ia, AnqZasma, T. theileri et T. mutans.
- Les plus fortes myennes de 19hémat.&ite reviennent aux anix&x porte& d'&
'
nq~amm, $e Setatia et de Tqqqnos~~ th&Zeti avec, respectivwnt : 3?,55
36,4 et 36,05 p.100,
..;.
-,'Son$ aussi confmes les observ&ons de B?IOT et CALVET, qui *uyent'de bon--
' nes myennes de 19h&xrtoc.rite dans le post-hivernage im&diat. Le$ pâturages
. . é-tank encore assez abondants et les points d'eau‘r%k encor& taris, la rmr&-~
turc et lg&breuvement du h&il se font convemblement et sans grakis pxrcours:
Dans nos 'ekuêtes ant&iaw.s, de telles conditions nu-firitionnellqs se SO&
toujourstkaduites par de bons r&ultats h&mtologiaues,
.
r.
4
1.21 Résultats statistiaues en fonctim de la rwe
- - -
x.2,1/ Itimes
,..L,,,,,
Résultats
Race
T2
s2 Moyenne 4
I I -
i
z&J.
26 3,360 31,63 35,2 -: 1,08
-a
-.--- -----
zéti/m
-87
6,085
33,20 35,5 -: 0,8
-m.-,-e SI"
,---- --
Pakistanais et
Montbél~
557 42,79 37,2 -: 3,7
I,2,2/ Zétis'pmsités
...m.-.mM"* L-I--L--I
R&iltats
Espkes parasitaires Gz Amplitude de Tl
d'animw l"hénutomite I
T3 S2?%yenne B
tr
Wypanosoma vivat
T -~2
3Qet36
-
*.
I
33
25 à 43
II -31
425 ]25,781?4,7.+ ?,8
!I%i Zetia mutans
665 23,09 36,l jI 1,8
195 42.70 37,5 5 8,l
- - -
-.-*
Setama
519 32,26 36,4 1: 2,G
Amp Zasma
".
40
“0./ .
.
.
-5
1.2.31 Métis Z&u/Ndmpsit&
----------------
".r:-r....---
Rés$Ltats
Espèces parwitaires
mrbG- -litide de'A-.#'- *
,'
d'animwx l'h&tocrite
Tl
T2
S2
Pbyenne %,
!Yypnosoma vivux
-
-
.m
Crypanosoma theiZeri
1heileA2 mutans *
* : deux EU?ES vaches mntbélia&es h&erEent T, mutans et obtiennent 38 et 41 p,lCD
L?analyse compa&e des résultats de l'h&ratocrite en fonction de la race
i
indique :
t
- entrb zébus et dia&&, des valeurs similaires tihez les ikkmnes, les pc&eurs
de EJzeiZetia mutans et de &taz$a. Ces valeurs traduisent une bonne tol&ank.
Chez les parasités, une différence si,tificative à propos de la babesiose, qui
promcpe une anémie assez @arquée chez les rnetgs (34,4 p.100) alors q!G &..zO-.
bus obtiennent une bo&e myenne (37,s p.lOO)..Pa~'contre, ce sont les $%us
qui souftint davanta,~e de I"rypano&ma theiZe& avec L@e f&le myenne de l'h&
r&ocrite (34,7 p.100) 4 contre 36,9 p,lOO chez les métis;
- d'excellentes valeurs chez les vaches pakistanaises et ~ntbélikdes de. la Fer-
me de Sangkkam : amplitude I 30 s 51 r1.100 ; mverke : 37:2 p.iOO. R&ultats
d'autant plus perfokts qu'ils proviennent dk-&gux triés ,en: *son de leur
état &&a1 mins bon que celui du reste du troupe&. ks an5nw.x en maoillew
état fourniraient certainewnt des chiffres bien plus GeV&.
II.l/ FriéSquences parasitau?es ùu ni.veau des locali-6
-
.A--
l!Y&pences absolues
tiqucnces
relxtives Oc,
YMika
17,24
lc3?nbe
33,33
1-
Keur Ndiaye Lb
35 ::89
23,33
r!%miby1ou
25,Oo.
29,03
x,03
35 *QS
30,oo
Noto
89,65_II
santiou M. Gm?
70,9G
51 CS El
46$x.
--a
63-33 . ..-
12,50.
'iO,E
!
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0‘1
--.._-.. - - -I, I * .<
* Le total des f&@ercens absohes ajouté au chif~fre des indemnes dmne un tctaf su$rcie~ au ROK$X+S dv~&~~ hn6.s : c'est qumSi
même eirti.ml est dompté deux ou plusieurs fois en cas de parasitose mixte ou mcltiple.
-7
Ce tableau récapitulatif des r&ultats protozoologiques au niveau des lo-
calités appelle les comntaires ci-dessous n
- Avec seulement 65 p,100 de bovirs indemnes (304 sur 466 analyses) g Sa &gion
des Niayes nFest pas, a~paremmmtt en bonne situation Fsitolagique.
Jug&ent
à nuancer ceperdant car les fréquemes les plus élevées concernent des parasi-
tes peu ou pas patho&es
: TheiZeria mutins : 94 cas j Setada c 42 cas ; Try-
panosom. theiZeti : 37 cas.
- Par les -txypnosomes pathogènes, 2 cas seulement de T, vimx ont Gté rencon-
trés, sur des zébus de Ndiakhirate, village voisin d'une galerie réinfestke par
les glossines. Situation non alarmante puisque les gStes ont &t& traités depuis.
- Quant à la babesiose, 13 cas en ont étg diagnostiqués, soit 2.,78 p.100. Bien
quepsu élevée, cette ?r@uence n'est pas négligeable, du fait de lian&ie rele-
vée chez les bovins atteints,
- L'anaplasmse à A, marc+mZe est tis rare. Seuls 2 bovins en souffrent : 1 zé-
bu de >bto et 1 diakoré du village de Santiou m Gar.
- La Ferme de Sangalkm, les villages. de Niaguc, Kalika et Bambylor.offmt les
meilleurs pourcentap,es de bxins indmnes, Fbur la Ferme, Ie suivi vet&imire
quotidien et la bonne alimentation expliquent cette situation. Le vQl+ge de
Niague h&wge des unités expkkntales de la. Fem et est en contact ~epsna-
rient avec les agents sui suivent ces unités. En nlus, un bon rm@x-+e dPhabi-tants
de cette localité travaillent à la Em, Les éleveurs de ce village en sont
plus avertis des m,suPes élémentaims de pmtecticm du bétail, Il en est kex-tai-
nement de r&w pour Bambylor dont le C,E..K, a un agent de L'Elevage résic&t,
Pour Halika, l'explication pumait être la rareté des vecteurs,
- A l'oppx.&,, ce sont les villages de Nota (89 p.100 de bovins parasités), Santiou
l4ame Cor (70 pl,lOO>. Sa&am 863 p.100) et Ndiar (51 p.100) qui sont les plus
touchés, et la mjoritg des cas de babesiose rencontrés au cours de cette enq.uê-
te relkent de ces quatre localités, La vigilance s'y impose.
..* / 0,.
.Y‘
8
1T.U Fdquences parasitaixw en fnncY5on de la race,
_--
.
- - -
Trypanosomu zxhax
-w
*
!PqqmuwomatheiZ~ti
15
-.-..11_
T1ie-f Zeria mutans
.
-
- . . - - -
Fkzbesia
-.--
se tam(7
--...w
T)e ce tableau5 on retienti :
Y_ la plus grande vuln&abilit6 des zgbus, dont les pomxentages d'animux pmzsi-
tés sont ytiout supkieurs à ceux des diakcwé, sauf pu- T, mtms dont la
fréquence est significativemmt sa-pé&xx~?‘chez Ics ktis. I.zî mënw observation
se retrouve entre bovins pakist3-&s ct mmthéli~s : aucun pm3site n'a Gté
décelé sur les 5 vaches ~pakistanaises examinées : avec les mntb6liardes', on
totalise 2 cm de theikxiose sur 11 analyses :
- dans le cas particulies? de Tqypancmmc! tReiZemI, les ;MqueXns obtenues sont
pr&ablqrmt irrf&ieures à la ré.aI.ité et ne doivent &tre retenues qu'2 titre
indicatif. La &&sation de culhres 13~ vitro en aumit czCm.ment ~6616
un plus pxnd ncmbre.
-- 9
CONCLXJSION
Les f&q,uences parasitaires ci-dessus mmtrent qu'hi l'êchelle de la ~~o~j
les mnosoms pathogkes sont tr& rms, Trg.m.osoma brucei bmce-i e t T, COE 1
goZense sont virtuellement absents. Les dernières pulvérisations d'insecticide
et les poses de J&ges et d'écmns écartent pour l'instant tout risque d'enzootie
msomienne. L'anaplasmse est également tis rare. Cependant, longtemps con-
&&& corrm parasite peu patho&ne pour les bovins, Anapkmm mazy<naZc! revient
en ligne, au Nigéria et au Sénégal notanment, 06 des mrtalités chez les bovins
luismt attribuées. La pimplasmse, bien que rare elle aussi provoque ici une
fotie~anémie. La situation dans les Niayesy concernant ces trois wasitoses, se
-traduit donc par une tiqueme spraciique. rs'
l> il n'y a pas lieu de sÎr&am-er, l'on
doit tout au moins rester vigilant et assurer une surveillance continue, T>onctui&
au besoin par des actions de lutte, R-mi de lms au laboratoire pour le diagnos-
tic des cas suspects, traitement des animaux mtieurs, actualisation 2 intervalles
réguliers des données 6@m&iologiques, lutte antivectorielle constituent une li-e
gne de conduite appmpri6e.
La situation est diff&ente en ce aui,conceme la theileriose à T, ~&VS,
dont la f&quence est 6levée aussi bien chez les zébus que chez les diakoti, J%?is
les ~4'atteintn
obtiennent de bonnes myermes de lîh6mtocrite, ce qui sem-
hle confirmr le caractère anodin de ,cette parasitose, Mal@.,tout, il faut tenir
compte de la ?athogéticité atavique d'&mptasma mr&zaZe et accord= une bonne
attention à T. mtan.s pour eviter d'E‘tre surpris par un r&eil .épizootique brutal
cms&utif à une rotation insiditiuse du, Jamsite. D'une mmière plus gén6mle,
certains faits semblent sugeérh l'a&mtion de nouvelles attitudes, Outre le cas
de lsanaplasmse, on rappcllem à ce sujet : llisolement de Y~panosom ~izfm
chez une tique en Colombie Z l'e>rcellente trymnotolérance de mutons Touabire
qui survivefit depuis 15 mis à une infection par T, congo7,eme ; l'absence de cor-.
&atiok e&& la trypsno-tol&%nce et la couleur de la mbe chez les bovins fiJdam,
du Sér&al : la colonisation par GZoss&a ,paZpaZZs gambiensis d*endroits habituel-
lement exclus corne habitat de cette sous-es&e, etc. J O Autant dgobseruations qvi
incitent.a reconsidérer certmines croyances anciennes pour ne les admett&que'-sw
de nouvelles bases expértitales gamnties r>ar.les noyens d'investigation aujour-
d'hui plus m&is et plus fiables que pm le passé.
“0.
/ “..
Les r&ultats m0tozoYLogiques des z&us et des diakor6 mntrent un~meil.-
leur cwrtement de ces derniers, Les &smrs de lc,region semblent lpavoir
Sien cowris, qui müLti&kwt les croisements entre XdaJm et Zkbus. Il reste 3
redre j-Jus rigoureuse J.a sélection de,c individus 3 cmiser~. Entre autres mit&
res de &lection, on r&.cn&a la r&istance aux parasitoses, une ksistance dé-
jà signal& aussi bien chez de-3 z&urs et des Adam que chez des mutons 2 propos
de la txypanosomiase.
SES takkaux h&mtologique et Tmthokgique des vaches nKmt%élicardes et pa---
kistanaises dorment d"excellents chir%es, qui pmuvent que dans un environnement
assaini, des races améliorées peuven1: vivre sms weHx&.ation
.!
4~ysiolcgique ma-
jeure, pomvu ou'elles aient des soins v&kinaires ti&Liers.
Par ail.leurs, il appmaît claiment que des contacts f&quents entre éle-
veurs et v&&inaires cr&.nt une dymmique salutaire pour le b&tail. La &gion
des Niayes, hien cî.rconscxC-te et dYac& relativement facile dvune wrt, dvautre
part parce au'h&emeant une population agro-pastorale assez ouverte aux innova-
tions scientifiques et techniques: a juscjuvici servi de temxir-test pour la w.ïL-
garisation de certa~%-s acquis de la recherche v6te~inaire, TRL: r&ultats pwasi
tologioues des villa.Fes encad&s mntxent que cette vocation est 5 renforcer et
?i 6tendre à d'autres endmits du pays. Exns les domines de la zootechnie, de l's-
gmstologie, de la vim3ngic et de la. micmbiolngie mtammt3 des pmgramws
pomticn+ Hre conçus conjointement avec les tmvaux de pamsitologie. Les étu-
des dv6pizootiol.ogie et de nutrition donneraient des r&ultats plus complets et
1'6conomie'des moyens serait plus sukstatiielle puisque les déplacements pcw-*
raient ê-t& grou&s et que iVachat s~mt&atique de 1.'r?nsemble des anizmx d'ex-
$rience cessera$t'd?être obligatokc. D'un autre c6-G~ les eleveurs concernés
acq.uer&ient une ma?t-rise pm,gmssive des pr&l&ms lies au développemmt de leur
eh&&elY tout en bén&%&nt de l'assis-tance ponctuelle des v&ér.inaixes et agents
r&$xmsab~es de ces pro,grarmm.
E'nfin, corfimati.on est faite dk la sup&icrité dc la technique par micro-
h6mtotOC3Tite sur celle des lames colc&es dans le diagnostic des trypanosomiases
zf,ni&Jes : les 2 cas de T, ukx xrdmnc?m&s a'lvexmen de lFinter$ase des micro-
-tubes n'en-t pas été retmuv& ;i 3-a leAu.re des frwttis. tYassocîa?50n des deux
techniaues dewure cependant indispensable dans les enquêtes 6pizootiolocfiques
relatives aux trypanosomiases et autres h&mpsmsitoses animales.
0*. /
.D.
-. 3.1
Le Labxatoir?c de Parasitolqie adresse ses vifs remerciements aux chefs
et agents des services d&arterrmtaux de la Santé et des Pmducticms aninzles de
-.
Ibfisque et Tivaouane, ainsi qu'à l'agent de 1'Elevage du C,E.R. de Fout, qui.
ont appm-té une précieuse contkbuticn 2 la 6alisation de ce travail.
-o----I----
t‘.ïINIm DE Le RECHERCHE
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ET AUTRES HFMOPARASITOSES
.BOVINES
RAPPORT SUR UNE TW)UETE MENEE
DANS ‘Lfi RFC-ION DES NIAYES DU SENEGAL
DU 11 OCTOBRE r41J 5 r\\TOVEMBRE 1982
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‘*-<-._-. I
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Par Mamadou SEYE'
Al.assane MANE"
et Mbaye
MBENGUE*
(sous la direction de Saydil M, TOURE*)
E Service de Parasitologie, Laboratoire national
REF. No 68/PARASITO
de L'Elevage et de Recherches vgtérinaires,
B,P 20.57 - DAKAR
Septembre 1983
INTROL?UC!I'ION
La gronde région des %ayes du S&&al est une bande qui longe la gronde
;
&-te atlantiaue, de la presai.i'Sle du &p-Vmt à l'ancierke province du kndiole
dans la région du Fleuve. La P&ion couverte F cette enqu&e sgt%& sur 36lm
environ‘ entre ?klika (région adxinistmtive du Cap-Vert) et Mkom Waion de
Thiès). Elle couvre 36,500 hectares, qui qrtaient: avant 1970, quelques @X-k.
d'il&s héweant GZossim paZpaZis c;ramb&msis,vectrice locale de !T~anoso,*nc;
ti~ax~ T, bzwcei pddmse et, plus mxwnent, T. bmcei bmcei et T. cwo tense.
Cette portion avait fait l'objet, en-ke 1970 et 1972, de campagnes de lutte anti
tsk-tsé, qui avaient abouti 3 la disparition virtuelle des glossines. Les cmtr&
les entomlogiques effectués r&ulikemmt devaient cependant &véler plus k-d
la r&nfestation de certains #tes, ce qui a mtivé-une nouvelle campagne de lut-
te en 1980. Des ~mections menées en 1982 ont néanmins conf&& la persistance
des glossines dans quelques galeries : Ekrr Thialène, Sambanw et Ndiakhimate no-
tammmt.
La cession m le Laboxwtoire n&ional de 1'Elevaqe de vaches iaiti&es
mnttiliardes à des él.eveum locaux a fait appara?&e la nécessité de conrx&e
à rmveau la situation de la région en mtière d'hémpamsitoses bovines en g&&
ml, de trypanosomiase en particulier,, Une @ui.pe du service de Parasitologie du
L.N.E.R.V. s'y est rendue à cette fin? du 11 octobre au 5 novembre 1982. L'gqti3pe
a visité des .?m.xpeaux de lxvins dans 15 villages et à la Ferme de Sangalkm, Les
466 animux examin& (162 zébus, 288 M%is z&u/N3ama, 11 vaches nmtbC$iar&es--et
5 Pakistanaises) ont été choisis en fonction de leur état gé&ml : se&..$Gs.bo-
vins cliniquemnt suspe&s ont stibT les ptilèvemnts, Les techniques d'&&&
retenues sont celles utilisées dans ms P&&entes enquêtes épizootialogiques.
Il s'agit, à titre de rappel :
- de p&lever du sang 3 l'oreille et d'en xxmplir des timtubes à h&mtocrite
w centiifugation et lectum im-&!iate de l'an&nie et de la pamsit&mie éven-
tuelles ;
- de confectionner, sur les mêmes animmx, des fkmttis 3 colorer et à lke au la-
boratoire pour p&ciser les r&Utats des microtubes et pour dkcter les pam~-
sites endoglobulaires éventuels,
-2
Ce rapport a vur oh-jet dz rw&e ceryste, en les commentant, des résultats
h&r&olo$ques et protozcologiques
,S l'&zhelle de la r&n et aussi en fonctien
de la race, en sigr@l.znty au besoin, cetiaines particul&tés locales;
IA/ RCk$Ltats s-tatistiqyes dYtisembl.e
.--m--...,sF,_l_-
I.l.l/ Bovins indemnes
-.=.".U-I...-".-.a,CY..,".m
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1 Amplitudk'de lvh&rtocrite 1 Norribre d'E&ux .
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I*l.Z/ %x&-!s parCa&&
---,"Y..~--_---__l-_
.;.
'.
..
_I-.
~ i
'.'
,:
Pésultats statistiques
Espèces parasitaiws --------
.r=2
-
Nxnbre &rt&tude de T1
d'animwx l'&riWocrite
T2'
myenne %
.-...
A :.
- .-.-
S S -
2bypmmsOma viVar
2
3oet 36. ** -= ,-
33.
-'
*v-..
-
!nypanosmc; th& zem
3 7
25 a 44
. 38
760 20,0% ,3,6,05,+ 1,,5.
,-
.The< letia MU taTu
24
32 à 46
182 2,294 20,87 35,9 -1: 0,3
. .*.-w- -,----
mm
--
Rubas$a sc '
293 21.,58 34J gk 3,6
- -
Seta-ia, Zahiatopapil7~osa
&aplasma ntar&ale
‘-7
:
+
: une distjnction Fr&ise n'a pu se faire entre Babesia bigetina et R; hoti8
j:. :
a..0 / Or..
-3
Les observations ci-dessous se dégagent des r6sultats d",ensernble de lph6m-
tocrite :
.
- les lmvins ~asités obtiennent dans l'ensemble des moyennes supérieures à tel-,
Le des animmx &kmnes, mis la supériorit6 est non significativ&, Ces myen-
nes sont pour la plupart très I)roches des valeurs raciales .h?ouvées,par DB, MUf
et Ii. CALVFT d 37,5 n.100 chez les z&us et 37,7 p.100 chez 12s diakoré. du Sé-
négal.
:
- Seuls les bovins ~??~~LIT?S de Tzypanosomu vivax et ceux h&ergeant R&&u sP&
cartent d'une mnière significative de ces mms raciales .avec,, ~q@iv~ement,
33 et 34,7 p.100, C'est là une confimmtion de l'action anémiante de ces deux
espèces parasitaires, dont la ~thog&icité est reconnue supéT5eure à celle, as--
sez relative, des autxsh&qamsitoses
observées au cours de cette enquête :
Setar-ia, AnqZasma, T. theileri et T. mutans.
- Les plus fortes myennes de 19hémat.&ite reviennent aux anix&x porte& d'&
'
nq~amm, $e Setatia et de Tqqqnos~~ th&Zeti avec, respectivwnt : 3?,55
36,4 et 36,05 p.100,
..;.
-,'Son$ aussi confmes les observ&ons de B?IOT et CALVET, qui *uyent'de bon--
' nes myennes de 19h&xrtoc.rite dans le post-hivernage im&diat. Le$ pâturages
. . é-tank encore assez abondants et les points d'eau‘r%k encor& taris, la rmr&-~
turc et lg&breuvement du h&il se font convemblement et sans grakis pxrcours:
Dans nos 'ekuêtes ant&iaw.s, de telles conditions nu-firitionnellqs se SO&
toujourstkaduites par de bons r&ultats h&mtologiaues,
.
r.
4
1.21 Résultats statistiaues en fonctim de la rwe
- - -
x.2,1/ Itimes
,..L,,,,,
Résultats
Race
T2
s2 Moyenne 4
I I -
i
z&J.
26 3,360 31,63 35,2 -: 1,08
-a
-.--- -----
zéti/m
-87
6,085
33,20 35,5 -: 0,8
-m.-,-e SI"
,---- --
Pakistanais et
Montbél~
557 42,79 37,2 -: 3,7
I,2,2/ Zétis'pmsités
...m.-.mM"* L-I--L--I
R&iltats
Espkes parasitaires Gz Amplitude de Tl
d'animw l"hénutomite I
T3 S2?%yenne B
tr
Wypanosoma vivat
T -~2
3Qet36
-
*.
I
33
25 à 43
II -31
425 ]25,781?4,7.+ ?,8
!I%i Zetia mutans
665 23,09 36,l jI 1,8
195 42.70 37,5 5 8,l
- - -
-.-*
Setama
519 32,26 36,4 1: 2,G
Amp Zasma
".
40
“0./ .
.
.
-5
1.2.31 Métis Z&u/Ndmpsit&
----------------
".r:-r....---
Rés$Ltats
Espèces parwitaires
mrbG- -litide de'A-.#'- *
,'
d'animwx l'h&tocrite
Tl
T2
S2
Pbyenne %,
!Yypnosoma vivux
-
-
.m
Crypanosoma theiZeri
1heileA2 mutans *
* : deux EU?ES vaches mntbélia&es h&erEent T, mutans et obtiennent 38 et 41 p,lCD
L?analyse compa&e des résultats de l'h&ratocrite en fonction de la race
i
indique :
t
- entrb zébus et dia&&, des valeurs similaires tihez les ikkmnes, les pc&eurs
de EJzeiZetia mutans et de &taz$a. Ces valeurs traduisent une bonne tol&ank.
Chez les parasités, une différence si,tificative à propos de la babesiose, qui
promcpe une anémie assez @arquée chez les rnetgs (34,4 p.100) alors q!G &..zO-.
bus obtiennent une bo&e myenne (37,s p.lOO)..Pa~'contre, ce sont les $%us
qui souftint davanta,~e de I"rypano&ma theiZe& avec L@e f&le myenne de l'h&
r&ocrite (34,7 p.100) 4 contre 36,9 p,lOO chez les métis;
- d'excellentes valeurs chez les vaches pakistanaises et ~ntbélikdes de. la Fer-
me de Sangkkam : amplitude I 30 s 51 r1.100 ; mverke : 37:2 p.iOO. R&ultats
d'autant plus perfokts qu'ils proviennent dk-&gux triés ,en: *son de leur
état &&a1 mins bon que celui du reste du troupe&. ks an5nw.x en maoillew
état fourniraient certainewnt des chiffres bien plus GeV&.
II.l/ FriéSquences parasitau?es ùu ni.veau des locali-6
-
.A--
l!Y&pences absolues
tiqucnces
relxtives Oc,
YMika
17,24
lc3?nbe
33,33
1-
Keur Ndiaye Lb
35 ::89
23,33
r!%miby1ou
25,Oo.
29,03
x,03
35 *QS
30,oo
Noto
89,65_II
santiou M. Gm?
70,9G
51 CS El
46$x.
--a
63-33 . ..-
12,50.
'iO,E
!
----,--"lll.--^
0‘1
--.._-.. - - -I, I * .<
* Le total des f&@ercens absohes ajouté au chif~fre des indemnes dmne un tctaf su$rcie~ au ROK$X+S dv~&~~ hn6.s : c'est qumSi
même eirti.ml est dompté deux ou plusieurs fois en cas de parasitose mixte ou mcltiple.
-7
Ce tableau récapitulatif des r&ultats protozoologiques au niveau des lo-
calités appelle les comntaires ci-dessous n
- Avec seulement 65 p,100 de bovirs indemnes (304 sur 466 analyses) g Sa &gion
des Niayes nFest pas, a~paremmmtt en bonne situation Fsitolagique.
Jug&ent
à nuancer ceperdant car les fréquemes les plus élevées concernent des parasi-
tes peu ou pas patho&es
: TheiZeria mutins : 94 cas j Setada c 42 cas ; Try-
panosom. theiZeti : 37 cas.
- Par les -txypnosomes pathogènes, 2 cas seulement de T, vimx ont Gté rencon-
trés, sur des zébus de Ndiakhirate, village voisin d'une galerie réinfestke par
les glossines. Situation non alarmante puisque les gStes ont &t& traités depuis.
- Quant à la babesiose, 13 cas en ont étg diagnostiqués, soit 2.,78 p.100. Bien
quepsu élevée, cette ?r@uence n'est pas négligeable, du fait de lian&ie rele-
vée chez les bovins atteints,
- L'anaplasmse à A, marc+mZe est tis rare. Seuls 2 bovins en souffrent : 1 zé-
bu de >bto et 1 diakoré du village de Santiou m Gar.
- La Ferme de Sangalkm, les villages. de Niaguc, Kalika et Bambylor.offmt les
meilleurs pourcentap,es de bxins indmnes, Fbur la Ferme, Ie suivi vet&imire
quotidien et la bonne alimentation expliquent cette situation. Le vQl+ge de
Niague h&wge des unités expkkntales de la. Fem et est en contact ~epsna-
rient avec les agents sui suivent ces unités. En nlus, un bon rm@x-+e dPhabi-tants
de cette localité travaillent à la Em, Les éleveurs de ce village en sont
plus avertis des m,suPes élémentaims de pmtecticm du bétail, Il en est kex-tai-
nement de r&w pour Bambylor dont le C,E..K, a un agent de L'Elevage résic&t,
Pour Halika, l'explication pumait être la rareté des vecteurs,
- A l'oppx.&,, ce sont les villages de Nota (89 p.100 de bovins parasités), Santiou
l4ame Cor (70 pl,lOO>. Sa&am 863 p.100) et Ndiar (51 p.100) qui sont les plus
touchés, et la mjoritg des cas de babesiose rencontrés au cours de cette enq.uê-
te relkent de ces quatre localités, La vigilance s'y impose.
..* / 0,.
.Y‘
8
1T.U Fdquences parasitaixw en fnncY5on de la race,
_--
.
- - -
Trypanosomu zxhax
-w
*
!PqqmuwomatheiZ~ti
15
-.-..11_
T1ie-f Zeria mutans
.
-
- . . - - -
Fkzbesia
-.--
se tam(7
--...w
T)e ce tableau5 on retienti :
Y_ la plus grande vuln&abilit6 des zgbus, dont les pomxentages d'animux pmzsi-
tés sont ytiout supkieurs à ceux des diakcwé, sauf pu- T, mtms dont la
fréquence est significativemmt sa-pé&xx~?‘chez Ics ktis. I.zî mënw observation
se retrouve entre bovins pakist3-&s ct mmthéli~s : aucun pm3site n'a Gté
décelé sur les 5 vaches ~pakistanaises examinées : avec les mntb6liardes', on
totalise 2 cm de theikxiose sur 11 analyses :
- dans le cas particulies? de Tqypancmmc! tReiZemI, les ;MqueXns obtenues sont
pr&ablqrmt irrf&ieures à la ré.aI.ité et ne doivent &tre retenues qu'2 titre
indicatif. La &&sation de culhres 13~ vitro en aumit czCm.ment ~6616
un plus pxnd ncmbre.
-- 9
CONCLXJSION
Les f&q,uences parasitaires ci-dessus mmtrent qu'hi l'êchelle de la ~~o~j
les mnosoms pathogkes sont tr& rms, Trg.m.osoma brucei bmce-i e t T, COE 1
goZense sont virtuellement absents. Les dernières pulvérisations d'insecticide
et les poses de J&ges et d'écmns écartent pour l'instant tout risque d'enzootie
msomienne. L'anaplasmse est également tis rare. Cependant, longtemps con-
&&& corrm parasite peu patho&ne pour les bovins, Anapkmm mazy<naZc! revient
en ligne, au Nigéria et au Sénégal notanment, 06 des mrtalités chez les bovins
luismt attribuées. La pimplasmse, bien que rare elle aussi provoque ici une
fotie~anémie. La situation dans les Niayesy concernant ces trois wasitoses, se
-traduit donc par une tiqueme spraciique. rs'
l> il n'y a pas lieu de sÎr&am-er, l'on
doit tout au moins rester vigilant et assurer une surveillance continue, T>onctui&
au besoin par des actions de lutte, R-mi de lms au laboratoire pour le diagnos-
tic des cas suspects, traitement des animaux mtieurs, actualisation 2 intervalles
réguliers des données 6@m&iologiques, lutte antivectorielle constituent une li-e
gne de conduite appmpri6e.
La situation est diff&ente en ce aui,conceme la theileriose à T, ~&VS,
dont la f&quence est 6levée aussi bien chez les zébus que chez les diakoti, J%?is
les ~4'atteintn
obtiennent de bonnes myermes de lîh6mtocrite, ce qui sem-
hle confirmr le caractère anodin de ,cette parasitose, Mal@.,tout, il faut tenir
compte de la ?athogéticité atavique d'&mptasma mr&zaZe et accord= une bonne
attention à T. mtan.s pour eviter d'E‘tre surpris par un r&eil .épizootique brutal
cms&utif à une rotation insiditiuse du, Jamsite. D'une mmière plus gén6mle,
certains faits semblent sugeérh l'a&mtion de nouvelles attitudes, Outre le cas
de lsanaplasmse, on rappcllem à ce sujet : llisolement de Y~panosom ~izfm
chez une tique en Colombie Z l'e>rcellente trymnotolérance de mutons Touabire
qui survivefit depuis 15 mis à une infection par T, congo7,eme ; l'absence de cor-.
&atiok e&& la trypsno-tol&%nce et la couleur de la mbe chez les bovins fiJdam,
du Sér&al : la colonisation par GZoss&a ,paZpaZZs gambiensis d*endroits habituel-
lement exclus corne habitat de cette sous-es&e, etc. J O Autant dgobseruations qvi
incitent.a reconsidérer certmines croyances anciennes pour ne les admett&que'-sw
de nouvelles bases expértitales gamnties r>ar.les noyens d'investigation aujour-
d'hui plus m&is et plus fiables que pm le passé.
“0.
/ “..
Les r&ultats m0tozoYLogiques des z&us et des diakor6 mntrent un~meil.-
leur cwrtement de ces derniers, Les &smrs de lc,region semblent lpavoir
Sien cowris, qui müLti&kwt les croisements entre XdaJm et Zkbus. Il reste 3
redre j-Jus rigoureuse J.a sélection de,c individus 3 cmiser~. Entre autres mit&
res de &lection, on r&.cn&a la r&istance aux parasitoses, une ksistance dé-
jà signal& aussi bien chez de-3 z&urs et des Adam que chez des mutons 2 propos
de la txypanosomiase.
SES takkaux h&mtologique et Tmthokgique des vaches nKmt%élicardes et pa---
kistanaises dorment d"excellents chir%es, qui pmuvent que dans un environnement
assaini, des races améliorées peuven1: vivre sms weHx&.ation
.!
4~ysiolcgique ma-
jeure, pomvu ou'elles aient des soins v&kinaires ti&Liers.
Par ail.leurs, il appmaît claiment que des contacts f&quents entre éle-
veurs et v&&inaires cr&.nt une dymmique salutaire pour le b&tail. La &gion
des Niayes, hien cî.rconscxC-te et dYac& relativement facile dvune wrt, dvautre
part parce au'h&emeant une population agro-pastorale assez ouverte aux innova-
tions scientifiques et techniques: a juscjuvici servi de temxir-test pour la w.ïL-
garisation de certa~%-s acquis de la recherche v6te~inaire, TRL: r&ultats pwasi
tologioues des villa.Fes encad&s mntxent que cette vocation est 5 renforcer et
?i 6tendre à d'autres endmits du pays. Exns les domines de la zootechnie, de l's-
gmstologie, de la vim3ngic et de la. micmbiolngie mtammt3 des pmgramws
pomticn+ Hre conçus conjointement avec les tmvaux de pamsitologie. Les étu-
des dv6pizootiol.ogie et de nutrition donneraient des r&ultats plus complets et
1'6conomie'des moyens serait plus sukstatiielle puisque les déplacements pcw-*
raient ê-t& grou&s et que iVachat s~mt&atique de 1.'r?nsemble des anizmx d'ex-
$rience cessera$t'd?être obligatokc. D'un autre c6-G~ les eleveurs concernés
acq.uer&ient une ma?t-rise pm,gmssive des pr&l&ms lies au développemmt de leur
eh&&elY tout en bén&%&nt de l'assis-tance ponctuelle des v&ér.inaixes et agents
r&$xmsab~es de ces pro,grarmm.
E'nfin, corfimati.on est faite dk la sup&icrité dc la technique par micro-
h6mtotOC3Tite sur celle des lames colc&es dans le diagnostic des trypanosomiases
zf,ni&Jes : les 2 cas de T, ukx xrdmnc?m&s a'lvexmen de lFinter$ase des micro-
-tubes n'en-t pas été retmuv& ;i 3-a leAu.re des frwttis. tYassocîa?50n des deux
techniaues dewure cependant indispensable dans les enquêtes 6pizootiolocfiques
relatives aux trypanosomiases et autres h&mpsmsitoses animales.
0*. /
.D.
-. 3.1
Le Labxatoir?c de Parasitolqie adresse ses vifs remerciements aux chefs
et agents des services d&arterrmtaux de la Santé et des Pmducticms aninzles de
-.
Ibfisque et Tivaouane, ainsi qu'à l'agent de 1'Elevage du C,E.R. de Fout, qui.
ont appm-té une précieuse contkbuticn 2 la 6alisation de ce travail.