R6fCknces ! Cnntrat no f?/ll/FM du 17 Ser>t&=...
R6fCknces ! Cnntrat no f?/ll/FM du 17 Ser>t&= 1901
-<,..--,------
SOCIF‘rF:D
MXOPPEMENT TY? L'FLYVACE
P" NS
7ONE SYLVO--Pf'STORALF
,.O,J
S.P.)
7
- T61. 21-54-72
nAKAR
--s-L <yL‘--‘.-
I?SCTI?STT Sn~cAuIs
A~RTClOLFS (1oS.R.A.)
---------..
LhP(IRATOIPE nTATIONAL DE L ' ELFVAGF:
ET PF RKJHEFCES VETERINAmFS
DAKAR - HfNN
--------.-Y-
P a r J. ~IAIJW”- 1 9 8 3

La rnlitique de &velo?pement de 1'Qlevage au S&&al, basée SUT la spkialisa-
tien des zones &olopiaues, a Fait de la r&ion sylvo-pastorale une zone de nais-
sape ;iont la mise en oeuvre y la Eestion et la ccotiination des actions sont con-
fiées à la Société de Tkkeloppe~ent de 1'Eleva~e dans la zone sylvo-pastomie
(SOrrSP) .
Elle a été découpée en cinq zones d'encadrment et de production, contrWmt
chacune environ 20 (300 unit& de production bovines soit l'équivalent de 45 OCIO
bovins correspondant 2 36 900 unités bétail tropical'(JJW).
C'est dans le cadre de l'&ude de factibilit~ du projet de cdation de la zone
d'encadrwmant no IV de Qeve Radar qu9est réali& le m&ent bilan fourrwer.
la &P;ion concernée couvre erwiron 435 000 ha de murs naturels de la zone
sylm-mstomle. Fille est 1imitGe à lSEst et à 1'Ch~es-t: par les rr&idiens 14' et
14O48 FI, au hrord par le parall?le 16O et au Sud par le parall&le 15O25 N, au
Mord Ouest par une lipne passant à 15 lun au SF de celle foimt les forages de
Lahx3.r et Yaré Lao.
Elle intéresse les &Pions administratives de Loutra et du Fleuve. Elle est ac-
tuellement desservie par les fompes de Gueve Kadar, K%.ne et M Vindou Cd&-
parternent dé Podor, Répion du Fleuve); de Lou,gue& Tioli (département de 'Linm~re
Région de Loupa) et par les puits-forages de Leur Ouolof, C-alangal:, Tim, Rado$?or
?hmé, Pou-te, Yaoual
Islahe.
:
RRALISA'JTO~J TX? L'FXTIX
<
; , ; .'.
Le hilpp fo&aper de cette zone a été dalish en deux temps.
,'
;
Pour répondre rapidement à la demande fomlge pw la SOJ-ZP~D-j,uin 1981,+:lvé-
tude préliminaire d'une zone de 585 000 ha a étf- exécutée sur la base des seuls
documents alors disponibles et permettant une exécution rapide. Il s'agissait
de la catie des @tura,~es du nord S&egal* rgalisge en 1973 à partir de photo-
grta?hies aériennes datant de 1954 .et des. rapports de campam-ie.du progt?ams
.;.,/..;
\\'.
*
'Etude ôes pâ-hrapes na-hrel.s Au Word Séné~al'~ par LT, VAbWA et A.K. DIALLo9
Maisons Alfort, PW'VT 1972.

-2-
de la J&@ation &&rale à la Recherche scientifique et technicw francaise/
. )
.&tte contre lPAridit6 en Zone tropicale* qui seuls perx-&-taient alors une a@-
<
')
:
~twilis,ation des dmées del5omasses herhac6es.
;
TGë'esquisse 'a~stolo~ique > lvéchelle du 1/20O.OOW', accompabée d'une notice
explicative était alors dressée.
‘,:
LeS'renseigne&ents su"elles fourkissaient et les en&?tes zootechniques effec-
. .
tuées ult6rieiu?enaclnt pGrm?ttaient alors de &duirc.'la'superficic
de la zone
à étudier en &tail 2 435.000 ha..
,
P&kll~len-ent~;7 la &alisation de la prem.i&e esquisse, il &ait demr^niks à
l'Institut d'T3evape et de 76decine v&Xnaire des' Pays -Gopicaux de Yiresser
une carte des p%turaEes 2 l'échelle du ~/KIO.OOO~ de la. majeure partie de la
zone <? nartir des documents photographiques en sa possession datant de d&embre
1980 : 'il g-tait ainsi nossible de donner une situation exacte et kc-tuelle de
1 'État cl& parcours naturels après ouelaues an&es de sécheresse plus ou moins
accentuée, et de dhfinir alors une capacit6 de charge à partir de mxxres de
biomasses herbac6es aériennes effectuées en d&ut des saisons' skch.es 1979 et
1980, en cotilation avec les pluviométries enrepist&es.
** :
Cette cm-te
et sa notice ex@icative concernent 82 % 'de la zone d&finitive-
ment retenue'& Sit&e i l'Ouest du r&ridien 14OlO. Pour les 18 % restants' et
situés à l'Est, on a établi une r6partition au l/lOO.OOO" des diff&ents types
de pâturages fiwxnt sur celle datant de 1972 indiquée pr&$.demment.
La notice a servi de hase pour la description du milieu v&&al et l'étude des
productivitC% et bilans ; mais pour cette derni&re partie on a tenu cmte. des
ms~res de hiomasses effectuées en octobre et novembre 1981, d'o? dans certains
cas des diffkences plus ou moins importantes entre la notice et le rapport, no,--
tarwnt dans les potentialités des Parcours sur sahlc, la saison des pluies 1981
ayant 66 meilleure que les prkédentes.
.'
*t "Pâturapes des environs de Gueye Kadar et %wane (SODESP - Zone 117)" par c. ~OLJ-
JXT' et C. De rr!IS?FMT7?EE, IE3WJ' 1983..

, ., 3-
I- ?=l?M'l?'ATm ?Y'?3 PF PATRAGFS
La véktation de cette zone sud4 sahélienne, Sit&e dvaprès les normales pluvic-,
#
m$triaues 1950/81 au niveau de l'isoh@te 450 m/m, est caractéris6e par un cou-
vert herbacé -3 grarnikes .annuelles tisses? ne dknassant guke 80 cm de Fauteur
et un couvert ligneux arbustif diffus ou contracti; 3 dominante de %uilles la!?-
les et caduques.
La r&ion peut être subdivis6e en 3 zones en relation avec la nature du terrain'
A - cuirassement et concrétions d6tritiaues au Sud-Est *
P- complexe sablonneluc des systèmes dunaires au %rde-Ouest '
c- zone de contact entre les 2 ensembles oc neuvent pr6dominer les effets du
matériau sabla argileux ou du m&riau sahlo qravillonnaire.
I.l/ Végétation des pâturapes
i-
&~s_-s~~?ces lirrlleuses caractérisent par leur pkence et leur p+ennitC les
me-- --v-w. i---v
mandes variations Gcologiques avec :
- un proune à ,prande distribution sur l'ensemble du territoire :
. Acacia senenal,
.

Pdansonia diqitata,
.
RaZanZtes aeoyntiaca,
.
%Scia senenalensis,
. ComFretum crlutinosum,
.

(ionunipbora africanae,
.
hiera sen.eqaZensis s
- un ,proupe plutôt localis6 sur mat&iau saM0 gravillonnaire i
.
Acacia macrostac?zya,
.
Adenium oheslm,
.
ComFretum micranthms
.
Comlvetum niqricans,
.
kkhrostachys cinerea,
.
Cretia hicotor,
. Pterocarpus erfnaceus,~
.

Pterocarpus lueens.
'.
- un mwupe Dlutôt lccalis6 sur mat6riau sableux :
. Acacia radhkna,
.;.
.
Sclerorxrqa birrea,
.
StercuZia setz’gera.
. . . / . . .

D
.
.
.,,
,:
<,<
._
.,..
0
Ziziphus maurit~~ana,
. . ,' .,, .,,
.A
.,._.
-1,:.,
-,.
Les esr&es hedxkes SP $$w$zissent f&Qynt tr?p fo&ction,des va&kic)ns Gco-
---m..m-i;, .-----.---- L-,-
I. . .
!opiques mais leur &on&mce .p3lative.@.eq liaison Ctmite wefl les ymi~tion~s
,.

:-
pluviométriaues
intermuelles
:
I
- un pmme r7 l.ïwcte &iStributiori sur~lPensemMe du temitoire 9
. SchoensfeMZa qra&lis,
.

+2ia glockidiata.
- un moupe focdis~ sur mt&ku sabla-mwill.onnatie:
i
l
Andxovoqon pseudapricus,
.
. C'assia mimosoides,
. Elionurus e1egana,,
.
Pennisetum p4dkcolZntzrm,
. Schizachytim exile,
* Sporobolus pactinellus,
l
V~.bomn
minimus.
- un pompe I.ocali& sur wtk&u sableux :
. A.Zysicawus ovaZifoZ<us,
. Atistida mutuhiZis,

Aristida sie,herana,
l
. Rristida stipoides.
n Brachiaria 3antholeuna,
. Cenehrus hi f Zorus,
. Ceratotheca
sesarnoides,
.
Coloris prieur-ii,
e Citrulhs lanatus,
.

~ctuZocteniwn aepiptiwn,
+ Pig7itaria horizontaZis,
,;.i;. .,. . . / . . .
,',
.'.

- 5 . .
0
Fimhristylis hisri&%~ln.,
.
IncXqofera asnwff,
f
. Merrem-in pinnata,
.

Tephiosia purpurea.G
>)
.
o Traaus F e r t e r o n i a n u s ,
. Trihhs terrtistris.
- m ,mupe localisi; sur m?tériau sabla-argileux :
. Pndroponon ninnuines,
. A.ristida akx?nsZonis,
0 Aristide funiculnta,
.

Rrachiarin tata,
.
Cassis ohhsifoZia,
.
Dihetermonon haqerupiiI
Eraqrostis piI.osa,

l
.
Indigofern senwalensLs,
a
Panicw Zaetum.
A noter que certaines wamin6es physionomiauemnt dominantes en 70 - 7??
ont gwti~uement disparu 0
.
I;oua&ia togoensis sur matériau mnavillonnairz,
. Andrqwqon qa?yanus et Diheteropoaon hwer?hi qui se rietrOUVent- I?f?&
mées sur sable, à quelques touffes-. en cuvettes.
1.2/ Classification des nâtura~es (tableau no 11
*-
Selon les conditions 'edo-rseo~~h~lo~i~l~~s,
on dis-tinrme huit types de
p&ura~es répartis en trois .g?cupes :
a) Ceux sur mat6riau Pravillonnaire z
---_----_-------_-- .m-^-Y---.--l._l-..-.
Q-ne 1 - For$t basse à Pterocaxp4s Zucens et PtcrocaYps crinaceus Sur
- -Iv-
plateau et haut placis.
Cette formation occupe les nlateaux l+&ement ensel& Sur ma-
t6riau gjwavillonnaire.
La ,vé&ation est une forêt basse assez ser&e limit6e en hauteur pm la
taille de Ï?teroc&~us ZUCWLS dominant.
Le tapis herbacé est assez h?&ors&e par suite de l'effet omhr;ipe de la
strate lbwuse. b plun~~? des espkes sur mat&iaux wavillonnaire et
sahlo-arpileux s'y retrouvent.
. . /. ..*

6-
. I
Deux espèces ftiquentes en sont les caract6ristiqueç :
. Rndropopn pseudupricus,
r
.
~lionurus eleqans,
Type 2 -- Forêt basse à Pterom-pus
-.* ..,w-
tucens sur mven et bas &I.acis
*.a
Ckt-t~ formation ne se différencie de La p~&idente que par l"absm.-
ce de quelaues espèces peu abondantes . Fille mérite ceyoendant d'êt-re‘diff6rw1-
ci&e cm sa localisation topomaphique en-traîne une'@Ilus cr)-,-tn+te fragilité et
un mtmtieJ. de production moins 6lev6.
.'
'.
5m-z - Forêt hsse et cordons ripicoles à Pterocamus Zucens et ~~cac~:~seycl.
des déwessions et vallées.
Cette fomtion des &pressions et vczll~es sur p3atèaux mawïl~onnai-
res est cmctéris6e par lsahondance d'Aca& ssyfll dans la strate limeuse
et l'a?mndance des espkes herbacges du ,mupe sur mt&iau sablo-Cac-,~ileuxG
Les bordures des couloirs de drainaw sont fFa,rriles et sont souvent d%udges
avec p&ence de <griffes d'érosion.
b) Ceux sur mtériau sableux :
----------.__----._r"-.l".",.-~
".
TE.2 - Cotions ripicoles des vaYLlP,es 2 Bulanites aen~4nt7kca et Acacia siqi.:

Cette %zmtion fait suite au tvpe pkédent sur matériau sableux.
C'est une fon2-t subfer&e qui encadre le cordon ripicole pmprkwnt dit du
chenal d7écoul..ement qui d'ailleurs nfeçt quvexceptionnel.le73ent fonctionnel.
Ce cordon ripicole tend vers un four& dense oG dominent Acacia &mkzemtl~c.;
Acacia swdl, AnOgeisws kiocarpus, Mitraqyna fnemrh, ?&~Inhus ma&tima,
Sous c0weF-t du 73aZanZtes aeqzjptinca,
le tapis herbacx des bmdures est abon-
dant avec Sc7menefeTd-h graciZis et locale&-& Panimm laetwn.
!LE-5 - Stepw faiblcmnt arbustive à Comhrstwn gZutiTnosum et Guiera seneqa-
Zensis sur cordons dunai~s.
-
Cette formation colonise les cordons dunaiws relativement puissants
mis isoll.és sur mtériau g-ravillonnaire 0G se xVtrouvent les espi;ces lkpeuses
E
et herbacées du Qoupe r@ional et du mmme SUT mtériau sableux, sans esp&-
5
ce nettement camctéristique.
.
,.

- 7 -
Tvpe 6 - Steppe faiblemnt arbustive à Sc%erOc?cWj.ja baPPaZ et ~OScia SenQqa--
-*-m-v
Zensis sur complexe dumire.
(ktte formation c@.onise 1..es comj?lexes dunaires oc se suc&ent des
s&ies de cordons dunaires ,ylus ou rm?ns ym?all.?les. La &&ati.on est donc
une msaîque o? alternent le faci& des fortes pentes sableuses et le faci&?
des ulacis et bas de pente.
L'arbre Sclepocapya hirrea a beaucouy> souffert de la seche~sse mais les in-
dividus qui suhsistent caractkisent cette formation, alors me le buisson,
~oscin seneqa%cnsis, ~~est~multinlié en ~~1xxi.s de bas de Pen-te.
RU-IS le tapis herbacé Am&i& rmntah<%is, Cmchrms hifloms et E~agrostiâ
tremla, sont f&quents sur Fentes alors aue SChoenefcZ&a gpaeiZis reste
QJ.utCt localis6 aux glacis,
c> Ceux sur la zone de contact entre les deux murs m6&ents
------w ------- **----- ".-.,.-u...--u----i-------------~~--~-~ .--.*-- --^-
Tvw7
,,-A,, - SteD?e à boqueteaux arlmstif s 2 Commiphora q~ticm,a et Pterocarpus
Zucens des pén&CLaines sableuses sur ~at&iau sahlo-,m-willonMire.
Cette formation est une msaïaue 0: se mêlent yslus ou moins espèces
sur sable et emf;ces sur pavillons en fonction de lvimportance locale de
ltensablement.
C'est une formation très fra@le.
7t?je 8
--.b--- - Steppe faiblement arhustive à ??a%anitm negyptiacn et .kacEa seyyaZ
des oénénlaines sur rat&iau sable-argileuxC
Cette fomtion encore relativement fYagile, se diff&encie de la
p&k&dente par un couvert lipeux P~US horra&w, r@ourvu de PterocaTus Zu-
cens mis avec quel.ques &a& seyat et le tapis herlxclij est relus riche en
espèces du jxt-oupe sur rmt&iau sableux.
.*.
/ l . .

-e-
Tableau no 1 :
-
-
-
T&lea~ synoj#qyc des &arapes (A = akmn&nt : f = %ouent .
,Couvert
liane~~
.j .j. j
Ptarocffrnus
eyinaceus
.44%ni& ohem
Acacia macrostflchwz
PterocarZ>us lucens
fbnhretum ninricbns
Combretwn micranthum
Grewia ?-&Olor
KdchrostacFvs cinerea
A dansonia c&i ta ta
Acacia senepat
Commip hora a fricann
Ros&Ia,senenalensis
~alanites aegptiaca
f;uieSa sen.eqalensh
Comhretum qlutinoswn
Stercutia setiaera
r r
SC Zeyocarya l-iirrep
r f
Acacin
rffd?7~ana
Falhernia melanozy2on
Combretum acuZcatz.un
I
hcacia se+ttal.
Ziziphu mauri -Sana
Acacia ntaxacantha
Anoqeissus leiocarpus
.*. /
. . .

.= 9-
Tableau no 1 (suite)
-
-_1
1
2
5 6
V?=S
/
-t-
I
AnaloEies 1971
11 G2
112 PS1 PS2
i
Couvert herlx&
Andropoqon pst?udapmkUS
f
+-t
.?Zionurus
elanans
Schi8achh.m
I
exi 1,s
3
*orobolus pectinellus
r
/
?riwonm minimus
l
r r
PennZsetum pedicel'latum
r r
/
r
Cassis mimosoides
f r
Zornia aloahidiata
f A
A/f
/ r A f
Schoenef~ldia nra&Zis
f r
f
f r
Rranros ti s tremu la
r r
3: z
r f
Aristida mutaF;Zis
r
r
r
7kcty loctenium ae6yptim
r
I f P
7?iqitaria horizontalis
7
El
I 'r
Cemhrus XflomS
r f A
Al.psicarpu@ ovaZifolius
I
l
l
r r .r
CFloris prieur-ii
1 r r...
r, r
.!?rihulus térresttis
r
l
,c
r
r
r' r
Rrachiatia xanthoI-euca
r
r .r
,'
r
F"imhristyyZis Xspidula
/
r
r. r
r
Irephrosia purwra
r‘ r ti
.
Aristida stipoides
22 r.
Aristida sicherana
r
CitruItus Zatiatus
/
r
Traqus ~er-krcmianus
I
1‘ r
r
Ceratothsca sesamoides
r
r
In&qo;fera asnera
/
r r
Merretia ginnata
r I
r
r
: Indiqofera seneqalensis
1 r
r
Fraqrostis pilosa
.r
r
r. r
Panicum lue tum
1
r P I
A
r
Pristida adscensionis
f r
r
.?ruchiaria Tata
r
r /
r
r 1
,. Cass$a ofitusif&a
r
r
I
Pndropoqon pinquipss
Dihe t‘ertipoqon hawtwpii
I
l
Aristida funimlata
I
-L- A
- - .L_
I
I
.0./
.
.
.

- 10 -
,
: G@ce'? c&s docdnts phop,maphigues r6cents 4 il a: G-té possible. :
:
'_
]
-;de &ubd&vis& chacun des Qmes en sous-types selon les critèr5e.s"suivants :
. sous-tNi>e, a * v6&ation en état,
. sous-+ype h : zone rmyennenaent d&r&e, avec tiduction du couver-t
herbac6 et limeux,
(. sous-type c :' zone dé$rad6e, dénudée et érodée,
-
.,
chack des sous-typesavant des potentialités foma&es diff&entes.
- d*individwkiser les zones artuell.ement cultiv6es ou en ,jach&es.
Nais ce3a'n'a ,ét6 .-mssible sue 'DOLIF la pmtie A, Aussi- pour tenter dpactua-
.
liser'la si-hktion de la pwtie R qui se trouve dans les ?n&es conditions
clirmtiques et 4fexplsitztion donc dsévolution, on lui, <a anplioui= les gm-
portions de chacun des sous-mes et des jach?ms eaClcul&s aour la pm+,
miè.n3
sans rnmvoi~ les renr&enter, d'ofi des difficult& parfois mur
raccorder ,les deux caties,
1.41 Pmdu&ivités et capacit&s de chm.crc
Ta biomsse herba&e aérienne est wwiable selon l-es tvoes de' p$~a~es ,zt
Jeurisconditiork 6daphiq.ues : ellevwie TDIJF un même tyoe'sel.on les col-di~z
:

:
:
tiens pluvkom&rigm de l'Année (gimortance et r%$.artition des pluies), LRS
capaci%k de charge sekont donc &alement très vmiables,
Cette variabilit6 apparaît 2 travers celles de la pluvio&-trie enr&s&ie
demki 1979 dans quelques stations si-tu& dans la zone ou autour <tablca&
no 2).
. . ./ . . .

- 11 -
Tableau no 2 : Pluviorktrie denuis 1979
-
--
Station
1.979
'
1980
1981
201
332
405,7
308
349,5
I
319
253
I
3
?
346
/
?
?
La seule station pour laquelle on disnose de données un peu plrsnombreuses est
celle de Tabpar. C'est ainsi gue la moyenne depuis 1974. est de 310.6 k 86=lmrn,
valeur bien inférieure 3 celle de la S&on entre les annges 1930 et 1970 et
qui était de 501 rwx
a) Productivit&
-._.- -- . - -.-." ---"-
Les observations recueillies dans la. zone sylvo-pastorale ces dernières an-
nées permettent non seulement de disposer de mesures de biomasse herbacge
aérienne, .mais aussi de calculer ces biomsses 2 partir desdonnées nluviork
triques, tout au moins pour des valeurs basses COIIME c'est le cas ces derniè-
res mnées, 3 formules de r&ression li&aire ont ainsi G-te établies pour 3
niveaux de production.
Pour chacun d'eux la production
se rannmche de la valeur minimale pour les
faci& en voie de d&radation et de la valeur maxîrrale nour celui en &tat,
Les nroductivit& fifgwant au tableau n O 3 ont étk retenues sur la base des
mesures Sali&es sur le terrain en octobre-novembre 1979/80 et 81, et des
rkultats obtenus à partir des formules de &mssion lin&.ire pour les va-
leurs extrêmes actuelles (20fl et 350 mm), et d'après ces ~&ES for~?C!.es pour
la productivité wyenne corresnondant à une pluviomC?trie moyenne de 310 mm,
celle de 'Labour ces dernières annges.
.
Pour les sous-types Cc), on wut considérer q\\le leurs nroductivités donc leurs
charpes sont beaucoup trop faihles gour CFtre prises en consid&ation dans le
bilan fourraTer @%x%al.

~_
- 12 -
Pal? ailleurs, il est certain que des
.
pluviotitries sup&ieures c7 celles en-
registr6es ces demiè~s ar&c.~ entraineraient des JmxIuctivités donc des
.
charges nlus fortes me celles calculées dans le cadre de ce bilan oui ne
peut être Établi que sur des c@nn~e+. ,,
s actuelles.
,, Les rGsulti?ts
,,
,.
obtenl1E:
.,,.
:.Y nour
,_ ,, I
une r?luvio&-trie de 350 mm pourrxient alors être des valeurs jnoyénnes ~mur
^ .
des périodes plus favorables, : ".
-' . .
Tableau no 3 :
- - -
"roductivit&extrêxes e)r,&tr&s~c-t calcul&s, et moyenne:
125
._
500
125
250
250
100
125
900
I
650
750
350
l
200
250
lo200
300
1.000
800
250
600
1.300
400
1.000
500
2clo
400
LJach&+s + c u l t u r e s
- -
b) Capacités de chame.
-- -e.---I------.--.--
pour chaque..type et sous-type, la capacit6 de charye est calc&e, à mrtir
des p~uctivit& nr&&dentes, en tenant comte :
i des besoins, de l'IJnit6 '@tail lm-xical (l-ovin de 250 kg‘de poids vif) aui
sont de 6,250 kp de ma-ti&es sèches par iow pendant 300 jo&s de saïson
sècha,.soit
1875
k,~,
,'
- d'un coeeficient d'utilisation de 50 % pour les p%+-urapes sur sable gominés
par des mxmin6es fines très ap?etées, et de 33 % pour les autres essenticl.-
lemcnt 2 Mse d'esn&es grossières moins amGtées.
Ces cmacit& fiment au tableau nP4 et sont exprir&es en nombre d'hecta-
res par rJFYr,

La capacité de charFe de la zone IV, toutes esn&ces animales confondues, est
indiquée au tableau n * 4 et la contribution de chacun des mamds groupes de pm-
cours au tableau no 5,
Ce mtentiel ne tient pas ccm=@e de la biomasse limeuse app@e certainement
tr6.s i~otiante, en particulier pour les petits muninants, au niveau des par-
c.oum sur plateaux ,mavillonnairc.s, compte tenu de la densitE parfois %le&e
des arbres et surtout de leur richesse spécifique s De plus des rmswes de hio-.
masse herbacée effectuées del-ut octobre auraient certainement donné des valeurs .
un peu sup&ieures à celles retenues -pour une $?riode de 300 jours. On peut
donc estimer que ce potentiel est léj&ement plus fort: en r6alit6, que celui
calculé.
Cette capacité est &idewent tr?s wariable? cm le mntre le tableau no 4,
selon les conditions ~luviorr&rinues.
Fn se basant sur l'analyse -frGquentielle
des pluviosités enrwisties demis 1950 à Lim@+e et W&am, stations r&t60-
mlogiques les plus p&ches de la zone étudi6e et Sit&es sur des Farall?les
l'encadrant (tableau no 61, on peut estirrie~ que 7 2 8 an&es sur 10, la pluvio-
&trie et la moductivité herbacée seront telles que les capacités de la zone
seront lareemnt supérieures W 42.000 UW 9 pouvant atteindre et dépasser trois
à auatre années 62.OOC : par contre -our deux 3 trois ans, cette capacité'??iscge
d'être bien inf6rieure pour Gtre une année -tr& faible. Si la r&ion peut éven-
tuellement accueillir quam~annécs sur dix des animaux des r&ions envirmnan-
tes défavorisées, on devra dans deux 3 l-mis cas déstocker des animaux vers des
zones plus favoris&s, si elles existent, ou s~~ppl&rmter le cheptel comme cela
est déjà envisa& par le projet "Sauve,mtie du I-Gtail (0.S.P.) PV9
,
III -- W3'10~~ J-ES J?A,RCOUFS FT CO?JJI~S.
-.La charge en titail définie ~&&demnt nécessite, pour ëtre atteinte deux
5
actions indispensables, principalement au niveau des pâtur3Tpes sur? nlateaa
pavillonnaires cowte tenu de leur imortance relative :
- conservation du stock fourrayer sur nie&., donc a&nagemnt des pare-feux
actuels et ouverture de nouveaux axes *
- dimersion des animaux sur I'ensemhle de la zone- donc c&ati.on de nouveaux
yoints d'abrwverrmt,
c.0. / om,

- 14 -
TableauhO 4 : C'macit& de charge c!e 1~7. zone TV
. _ . .

_ .

. ,
>
Cqacité de chames 1
Cam.cit&5 ile la zone ‘1
en Fc^/!.TQT
i
en TW
%xim.le
w-w--
'
149,820
5,6
15.510
2 0 ,
. .-
1.
3*110
sa.730
1506
I
l

11.970
50
1
20.5.10
~7.010
12.5
1
4.300
25
1
14.520
*.
i
1.100
4.2
7fx-l
10.7
330
1
41,301)
3,2
I
2.750
4,7
24.0?5
3 . 2
2.385
6:3
29 .ooo
!S&E
3,550
25.6
35-
1
9.41
33 '
5,178
234
a29
*- 1
3.085'
11a /
9.4
56.8 i
25 '
11096
181 l
413 1
}---J---l
l
1
l
,
I
/
1
cu1ms
i
\\ jmh&es
5.m-l
3.0
I
-
I
435.200- -
-

Tableau no 5 : C!mrtribution de chacun des m%r~ds moupes de @turages ii la
capcit~ de chame globale.
.
Ilmacit6 de chm~e en TTRT
total
%
.
9,8
10.2
6.8
8.6
i
Cultures et
, jach&es
5.100
510
total
1
170
340
I
&
1.2
0.8
1
1,l
0.8
--
! Total
I 435,200
63.402
14.934
. 42.134
-
Tableau no 6 : Pérkdicité de la j2luvio&rie
*
Linmère
1
l
I
Période
'
1950/81
1970/8-I /
1950/81 1 1970/81 j
L
I
!
-
I
Fwenne
447 l.?m
?W Inn
444 nm
3or!lYr!l I
Intervalle de confiance
3 4
77
1
46
1
56
/
CoeWicientde variation
21
?O
i
29.
1 P 300
>
ml
83
70
/ P P > > 350 325 mm ml
l
85 80
60
I
72
I P > 445 n-un
40
38
1
42
I

- 16 -
Des deux actions, la premi?re par3îthautementprioritaire car lfexnérience
a mont& c7ue c'est pendant les mois &i suivent une saison des nluies,'hormale"
_-
_ .
.<
._.
.'.
ou bonne aue le cheFte a le wins de paille 2 ,sa disposition, lvirrf30rt.ant
sto&"6tant'brClé tôt dans"la'saison '(octobre/noverrbrehre) comme cette ann&e. C'est
aumoins- quatre ou cine &~-&es sur Aix aue ce &%icitrisque dlêtre t&s igor-
tant, plus que les ann6es 3 faible nfuviorr&rie,
.
_'
Les axes suivants devraient être ouverts pour une, rrs?illellJne.,~?~tection de l'eri-
Semble de la 'zone : "
j
I..
""-:'
!'
"-
'-'
- Revanc - hpuéti Tioli, à l'ouest,'
- Revane - nia,weli, au sud ouest,
- &v30!?0?? Douné - fkeye. JGdar au nord est,'
- padogo?? ?ruT-lé - '~oukonweul ? l'ouest,
-g Fhdowr T~uz-6 - Tire Lao au nord.
.
73'autres axes pcwrraient être pr~nos&, mais seule une &ude comparative coût
._
des investissements/suy,erEicies n~té&es/canacit& de charTe consem&es per-
1
mettra de dé?inir l'i~~otiance 2 donner 3 un nouveau r6seau et 2 l.pa&lio-ration
de celui existant.
73.1 point de vue hydraulique pktorale, il semble que' les fora~esactuels aient
a-t-tir4 le maximum dva.ni~ux@ar~ois nlus) compatible avec les possibilit6s des
p%tura~es au'ils desservent. même les bonnes anr-&ep34 pâturages oui par ailleurs
présentent des si,mes certains de d&radation comme aux environs de Fevane Cdi-
minution voire disr?arition du couvert ligneux, fort ruissellement en saiscn-des
.
pluies avec traces plus ou moins imnortantes d'k-osion,
nombreuses taches de
.,
Sol nu ou tr+s faiblesrr-nt'couvert, etc... 1. Au niveau des puits-foracres, la sa-
turation ne par& pas toujours atteinte. Seules les enquêtes zootechniq,ues et
sociolof6ques: nermettrontd '~tablir.lnef~ecti bétail actuellement nr&ent et de
dresser la situation exacte de ces noints d'abreuvement donc le niveau de charge
des titura-es clusils desservent. l?ne attcnti~on très particulike dewa %re a?-,.
For&e 2 ceux sur ylateaw gravillonkires pour limiter les risques de dé,grada~;
tion et l"a?parition d'une situation, comnarahle ? celle de Revane , Il est donc
raisonn&le d'envisap;e.r, dès le démarrage du Protia~~e~ de ilisperser i.c $~US ps-
sible les anirkux sur lPensemble de la zone dvinte,rvention, princins-lerient par
/
l'a.kna~e~nt'de mares sur le ~lateau~ferrucrineux-!oG elles sont d6ià nombreuses

- 17 -
mais de faible capacit6. Ceci nerrwttrait de nrolon,~er le ms avant possible en
saison &che l'exploitation de p%tura~~es traditionn~llernt abandon&s en octo-
bre/novembre. Seraient alors r&erve'% pur la saison s$che ceux desservis par fo-
*
rages et nuits-forages actuels ou ,f p&oir dans la zone sableuse ou de contact,
a
comme Tioukonpueul, Loumel Vhat-ma et r)cntia.li. Mais là encore, une @tude technico-
économique basée sur les diff&ents paramStres obtenus lors des diverses autres 7
études de factibilité nermet-tra de définir l'imr~ortance, la nature et la capa-
cité des nouveaux points d'abreuvement (eau de surface ou eau rjrofonde) et leur 1.
localisation.
Pal,& la prande variabilité. de la production
.
herba&e de la zone deune année
;i l'autre, conséquence de celle de la pluvioM?trie, les oh<ectifs fixés d'en-
cadrer 20.000 unités de poducrtion bovine doivent pouvoir Stre atteints Z! la
condition d7am6n;tp-er une zone couvrant au moins WS.000 ha.
C]et a&nagement doit comnrendre essentiellement la remise en état et l'ar&liora-
.
tion du r&eau actuel de pare feu et lvouverture de nouveaux axes pour assurer
la conservation du stock fourrayer existant début octobre et la c&ation de nou-
veaux wints d'abreuvement en eaux de surface ou profonde n0u.r une meilleure
r6partition p&yranhiaue du cheptel.
Il est certain que m31& ces aménagements indisnensahles, certaines an&es ver-
ront un déficit fourraper plus ou moins wave auquel il faudra faire face par
un diinlacement des anirwux vers dt;=s zones meilleures ou/et apriS une compX?men-
tation en feurrape obtenu wir cultures irri&es, dans la Ré.gion du Fleuve Sé-
n@al ou autour des foracres, nar exemple.
Nais la nature, le volume et la localisation de ces investissements devront être
définies après études zootechniques et socio-6conomiaues de la r$Fion.
.
.