INSTITUT D'ELEVAGE ET DE MEDECINE VETERINkIRE DES...
INSTITUT D'ELEVAGE ET DE MEDECINE VETERINkIRE DES P5YS TROPIC,tlJX
LABRATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE ET DE RECHERCI-IES VETERIN1,IRES
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DAKAR
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II
PROPHYLAXIES ANTIBILHL\\RZIENNE ET ANTIDISTOMIENNE
Emploi du dimithyldithiocnrbnmate de zinc (zirome)
en
eau courante.
Repport sur une opération ré-.lisGe en Hwte-Casem?nce
d,Tns In rhgion dc KOLDA et à DIANHA-MALi\\RI.
(Mission du 6 mars 196: au 22 mars 1963)
Docteur S. GRETILLAT
Vétérinnirc Inspecteur
Chef du
Service d'Helminthologie
Laboratoire Netionnl de lIElevage
et de Recherches Vetérinaires
de DAKAR
B.P. 2057 - DAKAR

.
En dGcembre 1962, une opkation pilote de prophylexie antibilhnr-
f
zienne par destruction des mollusques d'eau douce h8tes intermédiaires,
rsalisec au %nEgal Oriental (rEgion de Tnmbacounda), permit de confirmer sur
le terrain In valeur molluscicide d'un produit de synthèse, le dimEthyldithio-
carbamate de zinc ou zircme, d5jà
reconnue et signal6e en 1961 prir le Service
d'Helmintho1ogi.e du Laboratoire National de 1'Elevage et de Recherches V?tZ-
I
rinaires de Dzi:r.
Cette expkimentotion fournit un certain nombre d'indications concer-
nant les techniques d'épandage du produit molluscicide.
Si les points d'eau assainis furent parfois d'importance respectable,
(plusieurs milliers de mètres cubes), le zirpme ne fut utilisé que dons des
mares ou des biefs de mnrigots où llccu Gteit calme, et où des fcsteurs tels
que le courant et le débit n'intervenaient pas au cours de sa diffusion.
Or, au SZnGgal, et dans beaucoup d'autres pays de l'Ouest Africain,
il existe de nombreuses r.Sgions où le bulin vecteur de la bilharriose intcs-
tinale et la limnge
vectrice de la distomatose bovine, vivent dr:ns des gîtes
situes en
rivière ou dqns des ruisseaux.
Au SénGotel c'est particulièrement le cas des r'igions de Koldo et de
Dianhe-Malzri où le haut cours du fleuve Cas,amance ainsi que ses mnrigots
affluents sont le siege de pr,>dilcction de nombreux gPtes à mollusques d'eau
douce, la Haute-Casamznce ayant au
SGnagal le triste privilège de pr6senter
un des plus hauts taux d'end5micitG bilharzienne et distomienne.
N',cyant aucune donnbe pr&cise sur la mcnilre dont allait se compor;.cr
et agir le zirame en eau courante, il 1Gtai.t normal de tenter une expérimentn-
tion sur des gîtes à mollusques plocSs en rivière pour savoir d?ns quelle
mesure il pourrait Etre utilis6 dcns l'assainissement de foyers d'infestation
présentrnt ces c<nd:Ltions.
Treveillc,nt sur le tcrrnin, avec des moyens relativement importants,
il s'ag5ssai.t de mettre sur pied une opération qui par certains c8tés n'était
plus du domaine de 12
recherche mais de celui de 10 pr.vulgwis-tion des
techniques à employer,
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un volume d'eau relativement faible.
Orqanisation et financement de l'opGration

.
En dtkembre 1962, une opQrntion pilote de prophylexie antibilhor-
i
zienne par destruction des mollusques d'eau douce hôtes intermédi?ircs,
r5alisée au SGn5gal Oriental (r6gion de Tambacounda), permit de confirmer sur
le terrain la valeur molluscicide d'un produit de synthèse, le dim$thyldithio-
carbamotc de zinc ou zircmc,
d6jà reconnue et signalbe en 1961 par le Service
d'Helmintho1ogi.e du Laboratoire National de 1'Elsvagc et de Recherches VG?tY-
rinaires de Dck~r.
Cette exparimentntion fournit un certain nombre d'indicntions concer-
nant les techniques d'épandage du produit molluscicide.
Si les points d'eau assainis furent parfois d'importance resp,?ctable,
(plusieurs milliers de mètres cubes), le zirnme ne fut utilisé eue drns des
mares ou des biefs de marigots où l'eeu etait calme, et où des facteurs tels
que le courant et le débit n'intervenaient p~'s au cours de se diffusion.
Or, au SZnGgal, et dans beaucoup d'autres pays de l'Ouest Africain,
il existe de nombreuses
.
.
r.5gions ou le bulin vecteur de la bilharziose intes-
tinale et la limnt5c vectrice de la distomatose bovine, vivent dzns des gîtes
situss en rivière ou dqns des ruisseaux.
Au Sén5c~,al c'est particulièrement le cas des r‘igions de Kolda et de
Dianha-Malcri où le haut cours du fleuve Casomance ainsi que ses marigots
affluents sont le si.Ege de prJdilection de nombreux g2tes à mollusques d'e,w
douce, la Haute-Casamance ayant au Ssnagal le triste privilège de pr6senter
un des plus hauts taux d'end$micit% bilharzienne et distomienne.
N'!ayant aucune donnue prEcise sur la mani're dont olleit se compori.cr
et agir le zirame en eau courante, il a>tait normal de tenter une expérimenta-
tion sur des gîtes à mollusques placés en rivière pour savoir d?ns quelle
mesure il pourrait être utilis6 clans l'assainissement de foyers d'infestation
presentrnt ces conditions.
Trcvaillsnt sur le terrain, avec des moyens rcktivement importants,
il s'agj.ssait de mettre sur pied une op8ration qui par certains cBt6s n'etait
plus du domaine de 12
recherche mais de celui de la pr-vulgaris-tion des
techniques à employer.
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lotus.
Ces gîtes reprcsentcnt quand ils sont à proximité des villages OU des
centres riverains, des foyers d'infestation tr$s dangereux pour les habitants
qui se baignent dons le fleuve ou qui y font leur lessive.

des memes enuuêtes de
i
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III Prl,,Tc:
nombreux gîtes à

.
En dscembre 1962, une apbrntion pilote de prophylaxie antibilhar-
zienne par destruction des mollusques d'eau douce h8tes intermedi?ires,
réalisée iju Si:n6gel Oriental (rEgion de T-mbacounda), permit de confirmer sur
le terrain In valeur molluscicide d'un produit de synthèse, le dim6thyldithio-
carbamatc de zinc ou zircme,
dSjà reconnue et signal& en 1961 par le Service
d'Helmintho1ogi.e
du Laboratoire National de 1'Elevege et de Recherches V41tL:-
rinzires de Drk:r.
Cette ex,o5rimentatlon fournit un certain nombre d'indicntions concer-
nant les techniques d'épandage du produit molluscicide.
Si les points d'eau assainis furent parfois d'importance resprctable,
(plusieurs milliers de mètres cubes), le zirame ne fut utilisé que dnns des
mares ou des biefs de mwigots où l'ecu G-tait calme, et où des fcoteurs tels
que le courant et le débit n'intervenaient pas au cours de sa diffusion.
05 rlu Sdndgal, et dans beaucoup d'autres pays de l'Ouest Africain,
il existe de nombreuses r>gions où le bulin vecteur de la bilharziose intes-
tinale et le limnée
vectrice de la distomatose bovine, vivent drins des gîtes
situés en rivifre ou dyns des ruisseaux.
Au Sén->g::l c'est particulièrement le cas des ri-gions de Kolda et de
Dianha-Maleri où le heut cours du fleuve Casamance ainsi que ses marigots
affluents sont le siège de pr?dilcction de nombreux gPtes à mollusques d'eau
douce, la Haute-Casamnnce ayant
au Ssnigal le triste privilège de prGsenter
un des plus hauts taux d'endgmicit% bilharziennc et distomienne.
N'ayant aucune donnGe prgcise sur 10 mani'rc dont allait se comporier
et agir le zirame en eau courante, il 1Gtni.t normal de tenter une expérimenta-
tion sur des gîtes B mollusques placZs en rivière pour savoir drns quelle
mesure il pourrait Etre utilis6 dr:ns l'assainissement de foyers d'infestetion
présentnnt ces condrtions.
Trev~ill~-,nt sur le terrnin, avec des moyens re1::tivemen-t importants,
il s'agissait de mettre sur pied une opération qui par certains cétes n'etcit
plus du domaine de 1~
recherche mais de celui de l-. pr vulgiris?ation des
techniques à employer.
1.. / . .

Choix de la ruqion
i
Les raisons suivantes ont milité en faveur de la region de Haute
.t
Casamance (environs de Koldo et Dianha-Malari), de préfkence à d’autres où
pourtant existent les mollusques vecteurs vivant dans des biotopes à peu près
identiques, (Haute Gambie, Kedougou par exemple).

f
10 Kolde e t s e s e n v i r o n s immfidiats,
ainsi que Dianha-Malnri, si-tus à
35 kms plus à l’ouest, sont de gros centres à f o r t e d e n s i t é d e p o p u l a t i o n oi~
règne une
très haute end5micith bilharzienne. A KOlda e t d a n s l e s vilkges
limitrophes, 70 à 80 $ des ocoliers prssentcnt des oeufs de schistosones à
éperon polaire dans leurs urines et parmi eux plus de la moiti; souffrent
d'hsmaturie bilharzienne plus ou moins nrononcze.
20 Les enquêtes gpidemio-malacologiques
rSalisées par le Service
d’Helminthologia du Laboratoire National de Recherches VLtCrinaires de Dakar
ont permis de dQterminer, au cours des anndes 1960, 1961 et 1962, l’h%te in-
termhdiaire de cette helminthiase dans cette region, (Bulinus
-*w-I ;iousseau!r&$,
ainsi que l’emplacement et la nature de ses gîtes. Ce gastéropode d’eau dcuce
vit et se reproduit prinsipalement
le long des rives de la rivière où l'eau
est calme et où la végstation aquatique est Constitu&e prr des &mphaea et des
l o t u s . Ces gîtes représentent quand ils sont à proximite des villages ou des
centres riverains, des foyers dlinfestat$on trEs dangereux pour les habitants
qui
se baignent dsns le fleuve ou qui y font leur lessive.
30 D'autre part, au cours dos memes cnqu8tes de nombreux gîtes à
Lymnaea natelensis caillau&,
h8t.e intermédiaire de Fasci.iantica (douve
-
-
-
-
gSante) ont ii5 rep6rbs tant dans la Cosamance que dans ses marLgots affluents,
ceci expliquant la fr5qucnce dc 1~ distomatose bovine dens les troupeaux de
bovins de Kolda et de ses environs.
40 B u l i n u s ;ious
-
-
et aa natalengs caillaudi- se trouvant
approximativement dans les mémes biotopcs, et la Casamence n’ltnnt dzns ce-:te
partie de son cours pendant In saison sèche qu’un cours d’eau de faible dzbit
et de dimensions moyennes, (20
à 30 mètres de large sur 1 mètre à 2,5 mètres
de profondeur), une opération nntimollusques pouvait être possible et rcnteblc
puisqu’on groupait prophylaxies antibilharzienne et antidistomienne en traitant
un volume d’eau relativement faible.
mnisation et financement de llopGration
Comme pour l'operation pilote réalisée en d4cembre 1962 dans la
rzgion de Tambacounda, l'organisation de cette campagne de prophylaxies anti-
bilharzienne et antidistomienne a Sté confibe au Service des Grandes End,Jmies
. . / *.

3
du Minist?re de la Sont4 et des Affaires Sociales de la Rspubliquc du %nsgnl
travaillant conjointement avec le service dlHelminthologie du Laboretoirc
I\\lntionzl de l'llcvage et de Recherches VtZtorinaires de Dok?r qui dcveit en
assurer lc direction et le contrale technique.
Le financement de cette op5reZon (achat et transoort du produit
molluscicide,
matArie dlspandage et de orotcction des travailleurs : lunettes,
masques 2 poussieres, bottes etc.. ) fut supporte par un cr5dit du Fonds d'Ai.rk
et de Coopération affect6 sp5cialement à la lutte contre la bilharziase au
c .'
.,,:njgal. Le même service des Grandes EndLmies, la Direction GGn:rTle du Servicr
de 1'Elevane a Dakar et le Lehorntoire Nation?1 dn l'Elev=,ge et de Rcchcrches
V5t.'>rineires dz Dakar fournirent les véhicules, le c?,rburznt et les chauffeurs
&Cessa! rcs. Soit un camion 2,5 tonnes pour le transport du matsrie et du
zirnmo de Dakar à Kolda (vchicule achet< sur cr5di.t Fonds d'Aide et de Coopé-
ration pour opération bilharziose) et trois pick-up Land Rover pour Les dsola-
cements de oroduit, dc metériel et de mrsin-dlo: uvre sur les lieux de travFli.1,
Quant à la mnin-d'oeuvre nscessaire (manoeuvres utilisgs à la menu-
tention du proc'uit, au montage, nettoyage et dcmontage du mat ériel, :: la
propulsion des embarcations etc..

) plusieurs contacts avaient dtd pr?s plu-
sieurs mois auparavant avec les autoritss administratives locales. Elles
s'St?iant engagees à fournir et à payer ce personnel pour la durée de'l'i.ntEr-.
vention qui devait durer trois semaines environ. Malheureusement, pour des
raisons dont l'exposé dzpasserait le cadre de ce ropnort technique, la Nairie
de Kolda ne fournit que deux manoeuvres municipaux sur les six promis. Si l'an
considi-re le travail à accomplir sur le terrain : plusieurs centaines de mil-
liers de mètres cubes d'eau à traiter correspondent à une sarie de biefs d'une
longueur de prPs de 15 kilometres, il est facile de comprendre qu'une. telle
pSnurie de travailleurs rendait trci,s $nible, difficile, voire impossible,
l'accomplissement de cette cznpagne dans les conditions Tequises pour qu'elle

soit efficace.
L'intGrEt social et 6conomique qu'elle repr3sentait pour la r4gion c'r.
Kolda exigeait cependant qu'elle soit men8e à bien.
C'est ainsi que gr3ce à l'amabilit5 du Service de Lutte contre la
Trypanosomiase et celle du Secteur de lIElevage à Kolda il a btS possible de
recruter trois manoeuvres suppl&mentaires.
Au sujet du personnel technique, un .qidc de lalloratoire fut fo .rni-
par le Laboratoire National de 1'Elcvage et de Recherches VStSrinaires de
Dakar et la Direction G%n&ale de 1'Elevnne à Dakar mit en stage de formation
pendant la dur5e de l'intervention un jeune infirmier w5t2rinaire.
.
/
.
. O

4
.
Une bonne dispersion du produit molluscicide dans les eaux à traiter
étant Wnditionnée par un épandage rationnel soit le long des rives, soit suivant
le grand axe du
cours d'eau, la solution la plus pratique pour arriver à un tel
résultat était l'utilisation d'une embarcation légère, à faible tirant d'eau pcr-
mettant d'atteindre commodément et rapidement tous les endroits B traiter, tout en
comportant les quantitss de molluscicide à deverser dans les gîtes. LVaccBs de
ceux-ci étant parfois
très difficile en raison de la nature ou de la topographie
des bords de la rivière (marécages, vase très profonde, foret galerie très épaisse,
bords escarpés, etc...) une embarcation rt%olvait tous ces problèmes essentiels,
parfois
très génants quand on se trouve sur le terrain.
Pour ce faire, deux nots pneumatiques avec avirons et pouvant emporter
six hommes ou 400 à 450 kilos de charge utile, furent prPtés par 1~Armée Française,
Ces deux esquifs, trés pratiques puisque Xgers, faciles à transporter et
à mettre 21 l'eau servirent à llopération, tant aux prospections préalables pour la
recherche, la délimitation et l'evaluation du volume des eaux, que pour l'épandage
du
dimethyldithiocarbamate de zinc. A l'usage ils S'av&èrent cependant un peu trop
fragiles pour le travail que l'on exigeait d'eux, puisque. l'un d'eux coule après
avoir été dechiré par un tronc d'arbre immergé.
A oe sujet, il y a lieu de signaler que cet accident réduisait considéra-
blement les moyens d'interventions. Il n'y avait plus qu'une seule embarcation pour
poursuivre le travail, puisque
le canot endommagé ne pouvait Etre réparé à Koldc
et que la seule pirogue métallique que les autorités municipales de Koldn propo-
saient en remplacement prenait l'eau par le fond. Malgré ce facheux contretemps
ltopérztion fut toutefois poursuivie et terminée dans des conditions certes parfois
pénibles mais cependant su?Jant un programme rationnel,
L
. .
Intér&t pratique de cette opération
Comme il a été dit plus haut il s'agissait essentiellement d'une campagne
de pr6vulgarisetion dans laquelle cependant le cBt6 recherche était loin d'être
négligeable.
En effet, si les résultats escotnptt5s visaient à détruire la faune malnco-
logique vectrice de bilharziose genito-urinaire et de distomatose bovine dons dos
biefs de rivière reconnus comme étant des foyers d'infestation pour 1fHomme et dc
mettré au point des techniques d'épandage de zirame utilisables et efficaces en
eau courante.
. . / .\\

D'autre part les observations recueillies au cours dL, cette op5retion
devaient permettre de fixer un protocole g&nZrel d'intervention à rtspr.cter
pour des campagnes prophylactiques à rGali.ser d-ns l',zv r-ir soit à Kolda, so?-t
à Dienhn-Malari, soit dans d'autres biefs de la Haute Cesamrnce.
Produit molluscicide utilisé
-
-
-- d.-v
Le diméthylthiocarbnmate de zinc utilis5 se pr.?sentait sous le forme
d'une poudre micronisée tr+s 15g6re (Densiti moycnne = Ci,25 environ), titrant
90 % de produit pur et embellie d:>ns des sacs de 20 kilos doublSs à leur int5-
rieur per une enveloppe de poly6thylène.
Cotte poudre tr6s fine, (100 $ de ses particules ont un diamètre
infdricur è 10 & , parmi lesquelles 90 $ au moins ont un dj.amAtre infGrieur à
III ) devait &tre Spzndue à la surface de l'eau pour rAduire eu minimum les
pertes de substance toujours possibles pnr l'nction r!u vent.
La solublit; maximum de ce produit d;ins l'eau es: de 65 milligrammes
par litre environ.
Plan de travail
.-- ----..
10 Prospections pr.>alehles pour dsterminer les biefs de rivière à
assainir.
20 Evaluction approximative du volume de l'eau de cheque bief à traiter
par le zirsme.
30 Epandegc du molluscicide.
4" ContrBlcs des r.>sultats obtenus :
a) sur 1~7 faune mzlacologique vectricc
b) sur les autres mollusques d'eau douce
c) au sujet de la tnxScit6 du
produit pour les poissons
d) eu sujet de In toxicitk du produit pour Ir: faune (batraciens,
larves d'insectes etc... ) et la flore aquatiques.
1 c/ Po_spec-&on,rep&raqe
et dlterminntion des ',iefs à assainir
-*----Y-
a) dans le r5gion de Koldn et de ses environs
b) ?I Dianha-Mzlnri
. /. *.

a) dans la réyion de Kolda
Les enquétes épidémiologiques et melacologiques faites au cours des années
1960 et 1962 par le Service d’Helminthologie du Laboratoire National de lIElevage
et de Recherches Vétérinaires de Dakar, à Kolda et dans ses environs dEmontrèrent
qu’en amont et en aval de ce centre les gîtes à bulins et à limnées sont très abon-
dants dans toutes les petites criques et enclaves des rives de la Casamanca où l’eau
est plus ou moins calme, tout en étant bien oxygenée.

ALors que L.natalensis caillaudi préfère les couches supérieures bien
ensoleillées, B.,iousseaumei se rencontre plutôt en profondeur où on le trouve f"xé
sur des feuilles de lotus immergees à 20 ou 30 cm au-dessous de la surface, ou sur
des feuilles d'arbre tombées dans le fleuve présentant un début de décomposition
et recouvertes d’une fine couche de débris organiques dont se nourrit vraisemblable-
ment le mollusque.
La densité malacologique est surtout élevée, en ce qui concerne les bulins
dans les endroits où croissent en abondance Nvmphaea et lotus, elle est par contre
beaucoup plus faible dans les biefs profonds ou à,saLo.rocheux ofi ne pousse aucune
végétation aquatique.

Les rives plus ou moins markcageuses à sol acide où prolifèrent des gra-
minées aquatiques et des joncs, ne semblent pas convenir aux mollusques,
A ce sujet, une prospection faite quelques jours avant le début de l’opé-
ration antimollusques et à l’aide des deux canots pneumatiques, dans un bief de la
Casamnnce situé à une dizaine de kilomètres en amont de Koldn (partie
hachurée de le
carte), permit de determiner l’endroit (point 1 de la carte) où devait débuter l'é-
pandage du produit molluscicide.
Cette partie du fleuve sur les bords duquel on ne rencontre aucun village,
est très profonde, 2,5 à 3,5 mètres, Les rives sont envahies par une végétation très
épaisse constituée par des graminées aquatiques, des joncs et des Cypéracées, Les
t-&nuphars et les lotus sont très rares et il n’a pos été possible de mettre en
évidence des gîtes à mollusques,

Les mêmes constatations ont pu Etre faites à une quinzaine de kilomètres
en aval de Koldc ainsi qu’aux environs de Dinnha-B?:&O5kms en amont de Dianha-Malori
où un chenal navigable d’une profondeur de 2,5 à 3 mètres, sans vggétation aquatique
et où le courant
eat important, est bordé de chaque c6té par une zone marécageuse 05
on ne trouve aucun gîte à mollusques,
N’ayant pas les moyens nécessaires pour accomplir des prospections malaco-
logiques plus en amont et plus en aval, p as plus que pour procéder à un assainissc-
ment général par le zirame de tous les biefs reconnus infestés de la
/
. . .I

7
source du fleuve (50 kms de Koldn), jusqu’à Dienhn-Malari (35 kms de Kolda),
1
l'intervention fut 1imitBa à la portion de Casam.-nec comprise entre les points
.
1 et 5 de l-7 carte, soit environ 12 kms 500 de rivière.
En effet, seul un bateau mAtalli.quti GquipZ d’un moteur hors-bord ren-
dait possible, 1~ remontze snns danger du haut cours de la casam’.nce qui est
oncombrS
par endroits de bois immergés et infests de crocodimes. La pirogue
mJtollique et le mo',eur hors bord proposes pnr 1' s nutoritss locales n' :tcnt
pr:s en ordre de marche, il $tait raisonnable du limiter lloparntion ;~UX biefs
voisins de 1'ngglomeration de Koldn.
b) à Dianha-Mclari
cI II _.--_ ._I_. -_-
L’import=nce dc la Casam;‘ncc
au niv: au du Centre de Dianha-Melnri où
oc fleuve devient navi!;able (largeur moyenne 50 à 60 m+tres, profondeur 1,s g
3 mètres) ne permettait p:-S d'envis-qer un .f-p: ndagc de zirame sur plusisurs
kilomatrss de part et d'nutre de ce port.
Il fut donc dScid5 de ne traiter qu’un bief de 1,500 km en amont, un
de 0,500 km en aval, ainsi que l’ancien et le nouveau port qi sont des lieux
de baignade
pour les habitants. Ces deux derniers olnns d’eau, dont le fond est
vaseux , sznt recouverts de nombreuses plages de nGnuphars, alors que les bords
mar.Zcaqeux trPs profonds bordant le chenal navigable sont envahis par une
vsgctation
tres dense Compos$e
de graminses aquatioues et de joncs, Dans le
chenal lui-mi?me aux endroits où l’eau est c,almi-, quelques kAThlWî ervent de
supports aux bulins et aux limnees.
Pcr contre 1lVpai.s couvert v6g5tal des rives marecageuses laissant
difficile, ent pnnstrer les rayons solaires cr5e sens doute des conditions in-
compatibles
avec la vie des gast5ropodes d'eau douce.
20/ Evaluation amroximative du volume de l’eau des biefs à traitesar le
-a *- --^
.---_-- ----.--.A - m-e- --.-a--d1 I .e ---
-1s
zirame
..---....
Il 5 tait indispensable, ?Vont de procijder à l’:p-ndage du ziramc, les
biefs à assainir ayant St5 dt:termints à l’-.vsnce, de connaître, ne fut-ce
qu'approximativement le volume de l'eau à trr;iter.
En effet, le poids de dimcth~ldithiocarbamate de zinc B utiliser est
fonction du volume de l’eau
, puisque ce molluscicide tue les gssteropodes
d’eau douce à des doses variant entre 1 à 3 p,p.m. (1 à 3 parties par million
= 1 à 3 grammes de produit par mètre cube d’eau).
I. /
. .

Pour le calcul de ce volume on procsda à lTStablissement du cuhagc
linhnire re.lcvG de lo?n en loin, et bgal au produit de la profondeur moyenne
*
par la largeur moyenne du cours d'eau.
Le courant Stant tr?s faible en surface dins la partie moyenne des
biefs, Ifinfluence des facteurs débit et courent fut compcnsae
approximative-
ment par un indice de correction de 2 intervenant sur le volume lin5ûire.
cet indice de correction s’avsra valable par la suite pUiSqUE ICS
r5suli:ats f u r e n t s,:;tisfaisants dans 1’ ensemble, à 1’ exception d’une petite
portion de Casamsnce

dans laquelle on dut procsder à u n Epandage suppl.:mcnteire
de zireme. Cet 5chec partiel ne provenant pas vraisemblablement d’une erreur
de dosage mais plutdt comme on le
verra pJ..us loin, dJone mruvnisa technique
du diversement du molluscicide dans le
rivière (portion aval du bief point 4 -
point 2 de la carte).
A titra d’exemple pour une partie de fl.euve ayant une profondeur
moyenne de 1 mètre (5valustion du profil du lit à 1~. sonde), et une largeur
moyenne dc 25 mètres on obtenait un volume linsaire vrai de :
1 X 25 = 25 m3 au mètre qui apr?s correction devenait :
1 x 25 x 2 =5U m3 au mètre
Au cours de la saison skche le faible d.ibit de la Caaamance n’exigeait
pas l’utilisation d’un indice de correction supGrieur. lItautre pert, le heut
pouvoir de d?<‘fusion du dim5thyldithiocarbamate de zinc lui permettait d'at-
teindre dans de tr?s bonnes conditions toutes 1~s parties lat$rciles de la
rivi5re (criques-.ot enclaves an cou calme où se trouvent lrs gites à mollusques)
Dtnutrc part, la pri:scnce de hauts fonda rocheux à allure de petits
rapides jalonnant la Cssamence et situes aux points 1, 2 de la carte et au pont
de Kolda, ddlimitait ? des biefs où l’eau ‘:teit relativ: ment calme. Le dim&
thyldithiocarbnmate de zinc avait 1.e temps d'agir sur les mollusques avnnt
d'etre dilt.6 et emportH vers l'aval par les ceux non troithes provenant de
l'amont.
Pour pr5venir cependant les 6ahecs possibles dus à cette dilution,
les quantitGs de zireme r9penducs en amont furemt toujours proportionnellement
supcrieures à celles dSversSes en aval.
30/ E n a n d a q e d_ugroduit molluscicido
,..a -
Quatre techniques d’épandage ont Bt5 essay5cs.
. ./ . .

9
a ) L e s quantitzs d e p r o d u i t n>ces,sai.res ou t r a i t e m e n t d ’ u n b i e f slnt
dGvers4es en amont sur une cinquantaine de mètres.
b) Le zirama correspondant au traitement du bief est rSpandu an amont
sur 300 mètrr s environ à bord d’une embarcation. Le produit se disperse et
diffuse en aval sous la seule influence du courant.
c) Le zirnme est rcpandu à La main en dCversant lentement le contenu
des sacs à 1~ surface de l'eau tout au long du bief, le produit et les utili-
sateurs s-tant mont:s sur uns embarcation qui parcourt la rivi+re suivant sa
partie axiale.
d) L’Gpnndagc du molluscicide est fait grôce é un appereil "dispenser"
monté sur une embnrcation qui se d4place sur le fleuve, les quantit5s de
produits r5panducs varirint sui\\,/nnt le volume lin.I,airc de chacune des parties du
bief.
&posZ et critique de ces différentes techniques
WI_.-- a----_-- -‘-.-Y-- --. ..- my_-_^_-^-
a) La premi?re technique (200 kilos de zirame d:posGs sur 50 mPtres
en amont d’un bief de 3,OrJO mètres, point 2 - point 3 de lr carte) donna de
très mauvais rSsultats. Trois jours après ~II> oandage,
l e s bulins e t l e s limnées
htaient encore vivants dans des gPtes sjtu&s à 300 mètres en aval du point
d e traitement. Le
zireme s'était dCpos5 sur la vase du fond de la rivi're et
n’avait pas diffus5. Un mois aprks 1’5pcndagc on retrouvait encore des ames
de produit sur les racines et les tiges des nsnuphars ainsi que sur le fond
d e l a r i v i è r e .

Un brassage Energique de la vase sur laquelle sl%tait dApos5 le
zirame, avec des pelles ct des pioches, trois jours après le traitcment ne
permit pas de remettre le produit en suspension pour le faire diffuser en aval.
b) Cet essai a Zt> rGali.sé entre les points 1 et 2 de la carte. Long
de 3,5 kms environ, ce bief de volume trcs important (210.000 m3) où le courant
e s t m o y e n a St6 traite a v e c ~100 k i l o s d e dimethyldithiocarbamate d e z i n c rdpan-
dus à la surface de l’eau en amont sur une longlueur d'environ 200 m'tres. Les
sacs sont
d&vcrsés lentement à bord d’une embarcation se deplaçant vers le
milieu de la rivière, en laissant le produit se r3pandre largement à 1s surface
avant d’&tre cmportd par lc courant.
Cette maniere de procEder donna de bons rSsultats puisque las g9tes
3 mollusques furent dutruits tout au long de cc hief, memes ceux plocEs dans
les
anfractuositSs de la rive. L’action du zirnme s'arreta cependnnt à quelques
centaines de
mètres en amont d’un haut fond situ non loin du point 2,
. . / 3.

3 l'endroit où le courant de surfece devencit tr?,s faible. On fut oblige de
parfaire et de completcr le traitement r'e cett c portion du cours de In Cnsamznce
par un Zpcndage d'une quinzaine de kilos de zi-rame à bord d'une embcarcation.
I
C'est un proc6dG rapide, prctinue, mcis qui n5cessitc cependant le
1
calcul pr5alable du volume de l'eau du bief à traiter ainsi que l,- conneissance
.
-
de sa topograph'c. Il ne semble valable et efficace que si l'on nssnini des
parties de cours d'eau Sgales ou inf6rieures à 1 km, Dans ce czs il y a lieu
de prGvoir des d~5p&ts de produits tout le long du fleuve,

c) Dans les biefs ddtermin5s sur 10 carte pnr les points 3, 4, pont de
Kolda, ot ooint 5, le molluscicide fut r9pandu en d5verscnt lentement le contenu
des sacs à In surface de l'Eau à bord d'un canot remontant le courant en suivant
lc milieu de la riviere.

La poudre molluscicide diffusa pnrfeitement meme sur les bords des
rives où les n6nuphars et les lotus sont extrêmement denses. Les rasultnts furent
excellents,
d) Dans un biLf de 1 km en ;1va1 du point 5 6 Kolde, et sur 2 kms de
rivière ainsi que pour les deux embarcadères de Dianha-Mzlari, on utilisr un
appareil ffdispensertf de poudre wnstruit spécielement pour cette opcratian dans
les ateliers du Laboratoire Nctional de Recherches VGtGrinaires de Dak,?r.
Il devait permettre, mont6 à l'arrière d'une embarcation se dbplaçent
soit nu milieu, soit le long des rives du fleuve, d'etcndre 5 1~ surface de
l'eau des cu3ntitGs connues de ziremc

i c
variant en fonction du volume linSaire
du bief du cours dr,,au.
DGposSe r.>gulièrement en petites quantit:s, la poudre
antimollusqucs devait se maintenir cn surface pcr flottntion et diffuser peu à
peu dans les gîtes à mollusques situAs à peu de distance. L'aventcge de
pouvoir
doser sur place les quantitAs d6versGes pgr unit; de longueur devait amener une
5conomic apprGciable de molluscicide.
Appareil "dispenser" de poudre molluscicide
-_I
Les poudreuses de type classique telles que celles qui sont utilis5es
en agriculture pour 1~ lutte contre les insectes nuisibles ou les champignons
parasites des vSg?tnux, permettent un dosage facile et une bonne dispersion de
la matière active, malheureusement dans le cas pr.?sent ils pouveient t!!tre diffi-
cilement cmployss. En effet,
ces appareils ont un d3bit trop faible pour les
quantitbs de poudre nntimollusques qu'il s'agissait de rt5pandre et d'autre part
la finesse et la lSgbrot5 de cette dernière fnis-.it que la turbulence à laquelle
/
. . ,.

elle :tait soumise par le m3conisme de 1 'zpparei.1 1s dispërscit trop loin sur
les bords du fleuve où elle se d,'>pos.?it en pure perte en dehors des gîtr:s à
, traiter,
Après quelques essais sur msquette, c'est l'ecpcrei.1 suivnnt qui fut
choisi, Son schema est don& ci - cor-km.
Construit en t61e galvanisée de 1,25 mm d'<:paiss-ur, il est constitu5
essentiellement per une tr.:mie de gr;.ndcs dimensions p::uvant contenir 20 kilos
de produit de densitd 0,25 (1 sec d?ns lc c-s or;:sent) dL?bouchnnt à l'une des
cxtrSmitZs d'un carter cylindrique de 10 cm de dinmt?tre, largcmant ouvert du
o8tG opposG et où tourne une vis snns fin dont le pris est ,:gel à 5 cm,

Les spires de cette vis se d:pl-lçant devent l'orifice de la tr.Smic
poussent à chique tour une quantitA do poudre 5gnle au volume du carter d5limi-
te p-7r chacune d'entre elles moins celui de la longueur d'exe comprise entre
deux spires.
La poudre Ctpnt tr: s l,?gerc, pour obtenir un dGbit epprccinble, l’cxr:
de la vis sans fin est entrninz par une choine (bicyclette), s'engren'cnt sur
un plateau dent6 muni d'une mcnivelle et dont le rapport est de 3/1. IJn tour de
manivelle fzit
accom,lir 3 tours à le vis.
Pour Gvitor le tasscmc:nt de lc Foudre par inertie et une bonne alimen
tation du carter de distribution (tunn5lisrtion du produit nu-dessus des spires
dans les pcrties basses de 17 trZmi.e), un brasseur agitateur est ajout6 B l'en-
semble.
Il est entra9nG par un pignon dent6 (roue libre) s'engrenant sur la
chaîne de transmission.
La roue libre de l'agitateur permet d^ns le cas d'engorgement du
carter de fnire accomplir quelques r,>volutions à sens inverse à la vis snns
fin afin de renvoyer la poudre d.-ns la tr6mie snns que 113gitntcur ne @ne
cette opjration puisqu'il est debrayd, et ne peut nccdl5rer la descente des
couches
sup2rieures de coudre.
L'ensemble est monta 2 l'arriere d'une cmbnrcntion pcr un système de
pnttes de fixation à vis travcillsnt à 10 pression.
Ainsi conçu, ce tldispensertt trovsill-nt avec la poudre de dencitS
0,25 que nous avons utilisse 3 Koldr et à Dianhn-Malari, dshitc 70 grcmmcs
environ de produit à chaque tour de manivelle.
Le volume linSaire approximatif du cours d'eau Gtrnt c3lculS par
sor&ge au fur et à mesure que le canot se dGpILpce il :-1st alors facile de
.
.
0
/.

12
dyterminer pocr une concentration de produit à atteindre, le nomhrc de tours
de manivelle 2 imprimer à Ilappareil p;:r unit5 de lonnucur de hicf de rivisre
puisque cheque tour permet de d>vcrser 70 gr-mmes environ de molluscicide.
Soit un bief de rivi?re ayant une lqrqcur et une profondeur moyennes
de 20 m?tres et de 1,5O mètre, son volume lin,:aire sera de : 20 x 1,50 = 30 m3
environ au mgtre. Avec un indice de correction de 2 rcl-tif au courent et au
+
d,:bit du cours d'eau, on arrive à 30 m3 x 2 = 60 m3 au mètre, Pour obt'nir une
concentr>tion de zirame 6gole à 2 p.p,m. (= 2 prrtics par million = 2 grammes
p?r m6tre cube d'eau) il faudra r:pandre 60 x 2 = 120 grammes de produit au
rn?
tre, ce nui correspond 3 120/70
= 12/7 = 1,7 tour de manivelle ou epproximn-
tivement 1 tour 3/4.
Si pour la mPme partie du bief on Cpand le zlrame B raison de 2
tours de manivelle au metrc, la concentration en zirame serr approximativement
de 140/60 = 2,3 p.p-m.
Remarque.
-
-
: L'expSrience aident une petite modification est à apporter à
l'appareil. La longueur du carter et de la vis de distribution peut etse avan-
tcgeusement
r8duiie de 15 cm, ceci afin de diminuer les frottements entre les
spri_res et les pyrois du cylindre, s?ns pour cela que lc r;guleritC de l'dmis-
sion de poudre soit pertnrbGe.
Les rlsultats obtenus wec cet appareil, tant '; Kolda qu'à Dianhn-
Mol-7.ri montrèrent qu'un appareil. de ce genre facilite et accG.Lère les opZrations
d'epandage de la poudre molluscicidc. Il !?Vite le chuta et le dZp8t du produit
sur le fond de 1~ rivière avant qu'il ne soit diffus6 dsns le milieu, Un dosage
correct 5tant possible sui-vant 1s profondeur et le volume des endroits trnit5s
il est possible de r5aliser ainsi des 5conomies de zirnmc.
. ./ . .

.
OPERATICN ZIRAME EN REGION DE KOLDA ET DIANHA-MALARI (mFrs 1 9 6 3 )
! Z .___ -----T--------
.-----------------==f====----l-(----==----~-~----====------------------~--------==~------=------------~-----------------========
!
!
!
; Cubage
;
VDlUrnE?
’ P o i d s
; C o n c e n t r a - ,
! B i e f s
!Longueur
!Mode
d’epandage
!
RGsultzts Observations
!
;
Linzaire
;
1113
,
!de ziramc ;tion P P . M . ;
!
I
1
-*-
*-
- w---.
-----A--*
!
!
!
!
!
!
!
!
, Point
1
,
c a n o t s u r 2 0 0 m!
t r è s b o n s Ssultets zirzme
3.5OC m ! + 60
! 210.000 !
!
400 kgs !
,‘ff
2
!
!
i Point 2
;
,point 1
,bien diffus2
e
n

2~21
!
-
!
1
.._.
!
*--
!
-
!
!
!
!
!
!
!
!
!
, Point 2 ,
s u r p l a c e a u
concentrn-
,mauvcis
fgsultats - zirame
3.000 m ! + 50
!
15o.ooc
!
!
200 kgs I
!
; Point 3
;
,point 2
,tion irr,;gu-;très
mal diffus2
.
!
!
!
!
!
!
!
!
,-----
I -
;lière
!
!
!
!
!
0
tavec canot
?
BO kgs !
!bcns r>sult&s
!
!
!
!
!
!
!
l--
,-- -.-
-------
!
!Point 3 !
!
!
!avec ccnot le ?
l.OUGm,
+
60
6 0 . 0 0 0
1 2 0 k g s
très bons r4sultats
!Point 4 !
. -
!
!long du bief !
! Point 4 !
!avec c a n o t l e !
1 . 5 0 0 m ;
+60
;
90. oc0
200 kgs i ff
2,2 j-très b o n s rlsultats
! P o n t K o l d a !
. -
!long du bief !
!
!
!
!
!
!-
!
,-----.e.-.---
!
a v e c c a n o t l e
! P o n t Kold-l!
!
!
!
1.500m,
+ 60
t
90.DOC Ilong d u b i e f en;
100 kgs i ff
f ,l i t r è s b o n s Ssult-ts
!Point 5 !
.
-
!
'remontant
!
!
!
!
!
1
1
1
.--'
-
-
!
y.-----
!
!
!
!
!
!
I
!très bons r>sultets, effet du
!
P o i n t 5
c,7not a v e c
!
!
l.OOOm!
-t 50
!
5 0 . 0 0 0 !
!
100kgs !& 2
!zirzme p o s i t i f s j u s q u ’ à environ !
!l
k m a v a l !
1 -
"dispenser"
*- .-*
!
!
1
-*
!
!4 k m s e n a v a l d u p o i n t 5
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!Di.anha-
,
2 . 0 0 0 m !
+ 90 !
160.000

!canot
avec
! 400 kgs !
ff
2,5
!très b o n s r é s u l t a t s
, Maleri
i
“dispenser”
!
-
!
1
*-.

!
!
!
!
!
!
!
, Ensemble
!
!
!
!
! i3.5OC m !
ides b i e f s ,
!
8 3 0 . 0 0 0 !
!1.600 kgs 0 ,&
1,93 !
1
I
1
1
t
1
:
--

30,' ContrBle des r:sultats obtenus
..m-.e-LIu..eI-.- ..-- A .*.-...- m--.
Sur 13 faune mrlac>;cAique vcctrice
.----e-- I_yI
---".-IA--
Les contrBlcs d'efficecit2 du produit ont Iti fcits 40 heures, 4
*
jours et 1 mois anrés l'zpcndege du ziromc.
Y
48 heures ;-pr&s le tr:itnmcnt de l'eau en prrcourent' 1: s plrns d'eau
tre,itZs à l'aide d'un canot en rclcvcnt de Iloin en loin les tiges et feuilles
de n-2nuphers et de lotus sinsi nue les frcgmcnts
de b0j.s pourris qui sont des
supports pnur lr:n b~lins c t lis lîrnn::-5
(sorte dti I~%ons-pi?.ges nrturcls),
ceci principalement aux ondroits où ïvcitint 5t.5 rxp:<,r:is lus qîtes lors des
prospections aycnt pr-lc2d2 lus opGrntions d15ppndagt,
Dons deux biefs, des cages de contr%lt: on bois c;t trLi1li.s dc nylon
dons lesquelles avait 5tG dispos6cs des feuilles
dr; n(?nuphzrs et uni: cinnuan-
trinc de bulins et limnecs vivants, p ;.rmirLnt
de contsalcr lTefficacitS et le
pouvoir de diffusion du ziramc. Ces cnqes Stzicnt pl~cOes cn c.u cF,lmc, dzns
des anfrectuosit5s de lri rive, .toujours à une dizaine de mètres nu moins dos
priints où avait
6-t; dCoos I lc dimethyldithiocarbnmute de zinc à In surface do
l'eau.
4 jours apr+s le traitement un contrôle suppl5mentnirc fut fsit en
certains p ints reconnus à lfevance comme pr Isentnnt una forte dcnsit; mckcolo-
gigue.
1 mois apr<s llopGrFtion, 1::s mi2mes points furent visitbs.
En effet, les qast5ropodcs çusceptFbles d tnvoir r:sistZ à l'acti.on du
zirame ayant eu le temps de pondre,
ce cantr8lc permettait psr lc seul cxnmcn
des tiges et des feuilles dc n:?nuph?rs
recauvr,Tnt les gîtes (siPgc de pr:di-
.
lcction pour les pontes de mollusques) de voir si ces derniers nveicnt Ct.5
compl&tement d5bsrass~'is de leur fpune mnlacologiquc.
.
h) Sur les autres mollusques d'eau douce
_ -...--m_s-. ..- s I - -.w- ,.- _ --II-c<.d.^-y.-.
F2F20usUscaumei c-t L.natalcnsis ceillaudi ne sont pas les S~U~S gast5-
-...- n.--I.*
-_- I--.^^-d-I
ropod+;s d'eau douce existsnt d<Tns la hautn Casnmence.
En effet, I3iomphalnri.fciffcri
U" -.-me."
quoique
--uI_-
assez rcre, est rencontr:
dqns les mEmes gîtas que les deux pr5cZdcnts,
m-,is chose curieuse d'après les
statistiques du Service de Ssntl, 1~s ces de bilharziose intestinale humaine à
Schistosama mansoni
scrnicnt très rercs d-ns In rig<Ian de Kolda.
u--w-‘.
-
-
-
". / . .

14
_I_nuy_n~n~Js& (=k&,-+
u inus (Py_rqqbys) forskali)est rare lui
--- I -."
aussi, tant à Kolda Qu'à Dianha-Mnlcri,
Anisus SI-.
. .- m.-.-m
(&~slusd~-.) est par contre très abondsnt en certains
endroits, rn-is dans le c.os pr5sent il n',- comme le prlc3dent aucune incidence
sur l'épid5miologie de la bilherziosc v5nicalo humaine et aJe la distomatoçc
bovine.
cc-titi
Gnum~2ration ns serait pes complète si l'on omettait de mention-
ner deux mollusques 0perculZs très abondants dnns la Casnmanco à Koldz :
Cleo&qs bulivoides-

ct surtout Lanistes ndansoni dont les colonies nombreuses
-....A.
_.*"*_A-.---
jonchent les rives du rleuvc partout où l'e~t.~ pou profonde, bien ensolci.llGe et
bien oxygZnGc coule
sur un fond vescux.
Si les CJmatra furent dGtruits par le zirnme d-rns les juurs qui
suivirent son >pand,zgc, il n'en fut pas de merne des Lanistes comme on peut le
I-.C1 --
voir à lfexa.men du tableau rssumant les r-,,
kcultots des contrôles dtefficacit,!.
Dens les prcmicrs jours un
certein nambre de ces mollusques fuirent
sur les borde et ne furent tuSs que 1.!? jOUS 3 3 scm;iines nprès le traitement
de l'c~u. (ContrBles faits au bout de 30 jours).

TABLEAU RESUMANT LES RESULTATS DES CONTROLES DE MfJRT;\\LITE
a-
CHEZ LES MOLLUSWES D&<NS LES DIFFERENTS BIEFS TRYIITES AU ZIRAME
--_- -
-

_.^ ---II_
-
-
-
-
-
- -.--.----_.---
--.--- -
-
-__________-_-__--_--__--------~------------------------------~--------------------------------~--
!
Con‘..>les
Biefs ,
E S P E C E S
-v--
---.
-
!
!
!
!
! Cleopatre !
B.,iousseaumei ,
L.nata1ensi.s
, Anisus s p .
L a n i s t e s adznsoni
1
1
- -
-
-
! b u l i m o i d e s !
-
-
_ _-*
---P---U_*
.-
1_--1I-.----e
!
!
!
!
!
!
,quelques
g î t e s n o n
,qu.loues g î t e s ,
nombreux morts, beaucoup de maiedes
F.
? P o i n t 1
!
!,fuyant s u r b o r d s
&
;dstruits e n a m o n t
;non d é t r u i t s e n .
!Point 2
!
!
a
;du p o i n t 2
;amont point 2 ,
f
!
1
1
,y
.
- -
*-
.-
-
-
!
>c
P o i n t 2
IL
, e s g î t e s à mollusquès n,sycnt
7;~s r5td c o m p l è t e m e n t d,5truits dsns c e b i e f e n rcison d’une m,Tuvrise
*l-i
!
m N
,111
,Point 3
itechnique d’dpnndagc
d
u

zirame, on traite à nouveau avec 8C kilos de produit.
Ii ._/
-
-
-
c;x
c
!
?
!
!
!
E
,Point 3
,gîtes d5truits
, gîtes
,ooquilles
,+ d e 50 $ d e mortalité.
Fklndes f u y n n t
0 .g
!gîtes d5truits
CL i.
;Point 4
!
* c o q u i l l e s v i d e s ;dStruits
;Vides à l a
;vers rives
2 E:.
w .'-,
,à l- ,c'
surf-ce
;
surfcce
t-
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!
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1.
! P o i n t 3
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! I D . c;Iges contrô!
!
!
2:
Id. , Id.
I d .
! P o n t Kolda!cnges
contAles
! l e s 1imnGes
!
!
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!
!bulins morts
!
!
1
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-
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11-
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!
!
!
!
! P o n t Koldoj I d .
, Id.
toges con- ,
Id
t.5
2
!
!
I d .
!
I d .
o+
,Point 5
; cages
r
contrôles
;tr3les limnées ;
*
22
!
$+ .,+
‘bulins morts
! ---. -- ,-- -. I^II ‘_.
imortes
42-n
!
!
-i------L
Iu-
c -
! P o i n t 5
!
!
!
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u-u
Gîtes d?truits
, G î t e s d5truits , I d .
I d .
!1 km aval ,
1
Id.
-I_-- - - --.-^
.,--.-_~_. -.--_--- U-I --._
*-
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a
-
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- Y _ - -
-------------------_____________________------------------------------------------------------------------------------------------
-----------r-----------.-----------------------------------------------------------------------------------------------------------
I
!
!
!
-E
;Point 1
fy
, Gîtes
, Gîtes
à 80 $J de mortalité - Les spkimens
!Gîtes d>truits
!Gîtes rlZtruits
5
,Point
,
2
; d5truits
; ditruits--;
encore vivants pr6sentent des signes
!
c
fi
;Point 2
;
; d e f e t i g u e (incapacit5 d o r e f e r m e r
IL! lu
I d .
!
Id.
!
Id. ! Id.
n. 8
,mt 3 ;
r: 4
l-
!
!. -
-; leur opercule).
;Point 3
;
r
I d .
!
I d .
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Id. ! Id.
!
2 .F;
;Point 4
-;
- !
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!
SI;-:
;
-c,>
.
+II
!
!
!
!
!
-P

. .

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!
!
:Point 3
i
!L
I
, es survivants ont des dGplacements
I d .
!
I d .
!
Id, !
I d .
.-
2
; P o n t Kolda;
; t r è s l e n t s
-ri
!
!
!
Li -0
; P o n t Kolda;
I d .
!
I d .
!
Id. !
Id. !
I d .
$3
;Point 5
;
r:
u
OJ
! P o i n t 5
! Les gîtes sont entièrement d&truits jusqu’à environ 2 km
!Le taux de mortalite diminue
$7
-I ü ;!l km aval ! en nvrl du dernier endroit où a 6% rspandu le zireme. T o u t !2 k m e n a v a l d u p o i n t 5
cl c c
4 m *ri t
! l e p r o d u i t d é p o s é d,Tns l e s b i e f s a m o n t d i f f u s e v e r s l’av2l !
+QN’------
-
-
r: vx
!
U ~ -D ~Dianho - i Gîtes d- truits
c
jsîtes détruits i ‘ltes
:
!
, M217ri ;
; détruits
!
---.-.-*
!
!
===~~~~______T----__------=---------------------------------~-=--------===-----
f
.A
r2
Biefs
;Lt e n s e m b l e des gites à m o l l u s q u e s situ&s d a n s c e s b i e f s sem-
;Tous l e s L a n i s t e s s o n t m o r t s , L e s c o q u i l l e s
E -; j
:Point 1
;blcnt avoir SS detruits
la recherche de pontes sur la face ,‘ v i d e s sont accumul8cs sur les rives sux une
*-
f-4
c
; P o i n t 5
;inf&ieure d e s f e u i l l e s d e n é n u p h a r s e t d e l o t u s , a i n s i q u e
;épaisseur d e p l u s i e u r s centimètres
L?o-lE
.
3 + .z
;Sur les tiges de ces plantes et sur les fragments de bois
;
G
CI
!
4 - n - P .,
;Pourri se trouvant dans la rivière est ndgetive.
c*rl u.
!
D ‘-> -0 c
G- -l-d!
-’ 2 N ,Point 5
!
,L es premiers gîtes ayant résistu eu zirame sont retrouves à
ID ans le bief
z
traits tous les knistes sont -
; 5 i a yy en
ienviron 4 kms en avel du point 5 c'est-à-dire environ 3 kms imorts.
Les premiers survivants sont retrouvés
0 :7*rim, c
;en svol du dernier point d’épandage du molluscicide.
;à environ 2 kms en aval du point 5.
(1 ,rJ -IJ .p .
---%Ci-_-
En risumé, d?ns lu Sgion de Kolda, le zireme rapendu dons des biefs d’une longueur totale de 11,500 km, a lergement
diffuss
e n a v a l e t z*est pratiquement sur 14,5CLn k m q u e l a f a u n e malacologique
vectrice (bulins e t limn2es) a St?
d,Struitc.
L e s L a n i s t e s p l u s rssistants
parce qu’ayant la possibilit6 de fuir sur l e s rives n’ont E-6 totole-znt
dStrui.ts que 2 à 3 semaines eprès l'opération antimollusques et seulement sur 12 à 13 km de rivière.
,
t

.
c
?
.

13
APPAREIL "DISPENSER"
. _-_-- ~.-~w_-----~ DE
_Se. - POUDRE MOLLUSCICI3E
_-<. ._e"A...- ..__^ I ->--*w
Construit d<?ns les ateliers du Lehorntoirc Nation,?1 de 1'Elevege
et de Recherches VStGrin,>ires de Drki:r, mis à l'essai et utilisS i?u COU~S de
ltop6ration entimollusques r6alisZc cn mers 1963 en r!gion de Koldz et à Dionhe-
Malari, Haute Cas~mancc, RBpublique du SGn6gnl.
1 ,- Sch5mc de 1'~pperei.l vu de fc7ce
2 .- Sch2ma de l'eppareil vu de profil,
Ce dispenser utilisE evcc une poudre micronis6e de dcnsitS sensible.
ment Sgale à Il,25 ct renfermant 90 13 de dimethyldithiocsrbnmate de zinc F pi'r-
mis de
rSpandre à lr surf;,cc dc l'c~u 501 kilogrpmmcs de produit molluscicidc
d?ns un laps de temps trvslu;I!

approxim-tivement à 5 hF.ures, dpns deux biefs du
fleuve Casomznco à Kolda et & Dinnha-Mclzri,
totzlisnnt une longueur de 3 kilo-
mètres.
Mont6 à l'errière d'une cmbFrc,Ttion se dlplzçrnt tout nu long du
cours d'esu, il permet de doser les qunntitss de zir-me en fonction de l'im-
portancc du volume de Ile-u à traiter.

i
.^_._-

-..

I

.
G!....

La Cz,s-mance au niveau du p~o~~~$~~(&..~~.-
_1___41__. . e-s.. ."_
Lieu de bc?ignade ct de lessive pour Les I-labitants. Les gîtes à J3. .ioussenumci
--.-I-.e.-.
sont situGs le long des rives du fleuve où 1Icw est plus c-.lme et où des
nri,nuphcrs et des lotus servent de support nux mollusques.

Photo ~02 -
-_-_1-*
Embarcadère de Dianha-Mzlari sur lc! Cnsnmancc.-
- * . - e - e - - & - - e h - - . - . . ..I.L.L-.^ -..--
Foyer très importrnt de bilhzrziasc gznito-urinnirc CRX c'est un lieu de bai-
gn?de très fr6quentS par les enfants ct les adultes; les gPtcs à bulins sont
très nombreux tout c?u long du chenal où ltccu Est calme.

.
Photo nO3.- U n l i e u d e ba.ade u n peu e n a v a l de Koldr: -
-_..--.-
,-.. * ..-. * a_-_Lw-m.- --.a - - _ m.--“e-*
L e s enfznte se b a i g n e n t t o u s les jours dans ccttc pzrtle dc l e r i v i è r e p r o f o n d e
d e 1,5 à 2 m&trcs o ù l e s gîtes b bulins e t à li.mnAes s o n t tr?s cbond?nts
(nGnuphars e t l o t u s ) .
Photo n”4.- Evoluction d e Ici p r a f o n d e u r d e l’enu à 12 sonds.-
Chenel
débarcadère de Dianha-Malrri.

LUvU,-
Photo no5 IEpGt de sac8 d e +irr?me ( s a c s de 2C k i l o s ) e n fo&-t s u r l e s t~~ords
d e l a Cnsam:.nce.
Photo
L- *- no6
Mise cn pince des c~qrzs dc contrale. - L e s m o l l u s q u e s (bulins e t
1imnGes) s o n t plrccs d e n s lc ccigc où ont 2tG dispos2cs des fcuillcs et tiges
d e n?nuphnrs leur servznt d e s u p p o r t . LR c?gc est rcfcrmsc p u i s m i s e d a n s l a
rivigre sur 1~ bord de II.~ rive ,
.
ceci pour kvelucr lc pouvoir de diffusion du
zixmc, r>pzndu tout au long du milieu du COU~S d’eau.

29
Photos n"7 ez. - EpPndzge et dosage du zireme 21 1 'Tidt: d'un canot pncumatinue
àrrièrc duquel est fix:i l'appareil l'dispenser't du. poudre molluscicide.-
Deux r,Tmeurs font avancer le canot pendent qu'un aide tourne Or'! manivelle de
1'Ppparei.l dont la tr8mie est Iliment:c par un monoeuvre. La protection du
personnel est
assur,Se par des lunettes et des masques à poussi$res.
.

c) Observations recueillies au cours de re '.te
.--.a.- hA-a..Pw --.*.a ..m _ _.I__ -._ - " . -____.- _ _ - _ c * . " _ op::qT$.io-n.
_
a;,suj-;,t~cleIL,-.
_xicit4 du zirame pour les poissons d'eau douce
- "a -.-a.. . . . ..- - - - - - . * II. - - - ._ -..- I . -.a - . _ ._- _ ^ _ a. . ..- .,,t -_.. *
Au cours des exp5riences r!?eLisSes in vitro ou LaL~or:to<re MTtionnl
. ..m- -sL ^._.
de Zechecches Vut5rin:ires de Dakar sur lr toxicit5 du dimethyldithioccrbsm~te
de zinc pour les poissons d'eau douce, ce produit s'St?it r5vCl.S tr?:s toxique 7
pour Carcussius auratus EYEY~zII- ap, et Tilgia melanoplcura à des doses
-aI.,.-a--.-II- _-_, 7
-- m
. . . ..-a m--a-
_ ..a-
comprises entre 5 et 10 p.p,m.
D,?ns la r,rgrlon de Tambacoundn, en d,'.cembre 1952, drns certaines mares
ou bas-fonds de marigot, le zirame wait tu5 un grand nombre de Tila7i.a mela-
. -. . s ._-_-lll
-rAlcurz d'Hemichromis fasciatus et d~-HimSi~-hromis bimacuktus alors que des
s... - ..->
*.&.--A-- -.-.A -A -.- -.-,__ -.
" a._. SAA -e a-.- _" ..-.-..a>
silurcs du genre Clariss
- -__--.. gteicnt GpcrgnGs. Une conccntr;tion dt: 5 p.p.m. en
zirzme etnit létele, 1: mort survcnnnt Gn 24 .3 72 heures. Quelques spccimens
cepend:nt
pnrven?icnt B survivra. Les poissons mourr-icnt ,~prÈa nvoir pri:scnt,>
des symptomcs gSni:r~ux de fatigue nccompzgnus dt
occCl~>r?tion respiratoire.
A Koldq ct à Dinnha-Mzlori, il ,T atrli possible de fpirc les obscrvz-
tions suivnntes qui, si elles n'apportent pueune explicntion quant c'ux proccosns
d'intoxic,ztion des poissons pzr le zir?mc,

n'en sont pzs moins intcressnntcs
puisqu 'un cert-in nombre d'espèces comestibles ne sont p-'s tu5es pcr cc produit,
Espèces sensibles iiu zir?me et tuGes~~~-be_s__c_o_n_c_c_n_"cr-ltions
voipincs de
UI . --.~.-----u-*.^->IIyI- _ _.._-
-m-II-.-v-. 2-- ----iLmL!R?,
Gncthonemus sene&ensis f!st un rrpr;senipnt de 1~ famille des
w--- -...---- I - w -
-dont les adultes mesurent de 18 à 20 cm de long. Il nffcctionne
pnrticulikcment les c;'ux c.- lmes vr?seuscs plutôt que les biefs de rivilre où la
milieu est bien aEr5,
C;on corps et ST tbte sont recouverts p-r une peou Zpci,?se,
muqueuse, Cribl;e de pores et son Epiderme comprend dos orgcnes sp:;cinux zppe-
15s
"mormyrom7stest' à ccllulcs neuro-glrndulcires. Il se nourkit d'zlques et
d'insectes. Très nbondznt d:;ns les !::?.efs de lr C?a7m,-ncc en amont de Koldn,
(p.int 1 - point 2 de II c;irte), il est tu5 p,-r le zir-:me en 12 à 24 heures.
Nat$pterus
.A.. . . afer
..-a-...- poisson dIc<cIu douce ou snumPtrc d'Afrique tropicale
c-k du Sud-Est asiatique (famille des lUo
i\\i JI-
to teridrc) vit d?ns des marigots ou
--.
dans des biefs de rivi%rc h'eau calme-$us ou moins trouble et profonde. Les
adultes de couleur Irunfitrc mesurent de 25 3 45 cm dc longui-ur. Il 3 un rJgime
cern?ssier. En Haute Crscmlnce il est frsquent drns les biefs profonds en
amont de Koldc et :.u nivcnu de
Dianhn-Mclori.
Il est tu6 pur le zir?me en 46 à 72 hcurcs cpr$s nvoir pr,sentA des
signes de fatigue nltcrnrnt avec des pGriodes d'exci-tntion (snuts zu-dessus do
1'mJ).
a.
/ . .

21
Bsrb-us sp. (f&GJlc des %rinidae). Les poi:sons de ce genre sont
trcs lcrgemcnt reprGsentSs drns toute la rlgion de Kol.d:.
Longs de 2 à 6 cm suivent les espèces, ils sont tu:!s prr le zir>me
.
en 1.2 3 24 heures.
bèces non sensibles eu zirnme memepour des concentrations voisines de lr.
*---.- s-I.m. -__. _... -_-.- --^* -_I_*.m . . --_ . -. - - - -*-A-..c- *^-e-m... ..a . . . ..---A---- . _ e ._.
saturation
. . _ .-. . s -.. I --.. *
Alestes nurse poisson de ln femille des Chnracinidao Les odultcs
WI - II ---.a-.-
. - ...^m-L -.-a- --*
mesurent de 10 è 15 cm da long. Tr?s nombreux ddns lc Caszm-:nce cu nivenu tic
Kolda et des villcgcs environnants où ils doivent se nourrir de dcchcts de
cuisine,
riz, dibris de vi;'nde, mil etc.. czr ils ont un rsgime omnivore.
Lrexampk-ire rcmcn,; à Dnk::r pour d5terminption fzis?it portic d'un
lot de 14 poissons pSch5s 3 1.2 ligne 3 un endroit où 4 jours nupprwiint avait
ht.5 d5posée une grande qunntitCJ de zirnme (milieu pratiquement à s.-:tur?tion
pendant au moins 12 heures).
Micralestcs se?tentrionelis npparticnt TUS~.~ à 1~ femille des
--- ,,.~,.,,.,I~-.",-I.--y-
Cheracinidae. Poisson de petite taille extrêmement
- - - - - - - -
ahondrnt dans le C?sawnco,
lonqucur comprise entre 45 et 50 mm, se nourriss?nt d'nlgues, de Phytoplnncton
et accessoirement de graines et d'insectes.
Les exemploircs ramencs à Dak:jr (adultes et alevins) ont EtC cnpturQs
r?u filet troubleau dans un endroit traité trois jours plus tBt nu zirnme.
Epiplatls bifascintus (famille des CCrinodonditae) vit dins las
---^--Y
-.--a .sL_m.l-.-
memes biotopes que le prSc5dent et se nourrit princip:lernent d'insectes. Dimen
sions : 2'- à 35 mm do long, Controiremcnt
à ce qui nvr-it 6t5 obserw9 à Dnkvr nu
Laboratoire
c
sur des Epipla r,jcoltk.s dons la raqion du C,?p-Vert, et qui
mourraient en 24 heures dans un aquarium txcit.5 avec 1 p,p.m. de ziriime,
J2~~.i-fasciatus n'est pzs sensible <au zirnme en eau courante.
Clarias sp. (f,Tmillc des ~
Clariidao) plusieurs espèces de ce genre
existe d.:ns la H.cute Casam-nce. Poissons fouisseurs de VOS~ le zirnme ne len
tue pns.
(
-_
.

i
.
TAELEF\\Ll RESUMANT LA SENIIILITE AU ZIRAME
- -
DE QUELOUES ESPECES DE POISSOh!S DE HAUTE CASi'JlANCE
-z.-...--a.---
_-- -_- -".. e-w
_--___-_-- -_-- -==.===-----=-~=======
----------==-----=======-----
!J==rL---------
-----=================--------------
!
!
!
!
Espèces
Mort
Point de rdcolte
1
1
1
Rsgimc
,
1
- - - - -
-*
-- --.
-*p
1
!
! en233
!Bief point 5 - point 2
!
Notopterus afer
, y_A_- - - - .
, carnassier !
jours
!Dicnho-Mclari
!
.
l-----
!
l--
.-.%I--.-.------,
!
elgucs et
, en 12 à
! Gnothoncmus seneg_a_lensis !.
!Bief point 1 - point 2
!
a----I_
,insectcs
;
24 heures,
1
!
'-
*- P_u_'..m^.-I^- *__._I--aIyII-I
!
!Organismes
! en 12 è
!D,Tns tous les biefs traitsa .-1
! Barbus sp.
!bcnthiques !
24 heures!à Kolda
!
!
!
,.------,.---
!
cnrnossicr
'r'siste nu
IBicfs à proximitj de
! Alestes nurse
!
f
!
-*- ---,-
,et algues
,zirsme
,Kold?
!
!
~_~~~-~-
-*_II-. Y- .-Y
!
!algues,
!
!
!
I Micralestes
rzsiste au
!phytopknc- ! .
!
, septentri0nûli.s
insecte$jzlr'me
t
Id.
!ton,
!
!
!graincs
!
!
!
l-
!
,-~~-,~-----~-.-----_-__- - -A .w.. -.,
irdsiste au '
! Eniplatvs bifasciatus
linsectes
!
Id.
!
;zirame
t
1
I
1
,*---..m._~--
'-..
- -
-
-
-
*..-.a
!

!Omnivore
t
!
!
j .&.zk2i SP.
;rZsistent au
,villoge
d e Snr&Mou~sa
!org3nismes
!
;zi.r~me
!
!benthiqucs .
!
!
----
--------_-_-----_.--______
-------------====-----=====-===========-----------------.---
====================-------------

22
1"/ Faune aquntiqe
---.-a.- -.-a-u
autre que
--_---mm -.w--
les_poissons
-<_I-
-- .m -...
Datwciens : Au cours des contrijles d'efficcci.t.5 aucun cadsvrc de
betracien nIa
--'s-~~~-&~~~~ tF,nt à 12 surfecs de l'cru quo sur 1~s rives.
Insectes : Seuls quelques cfdcvres de larves dl@don-tes furent
--y-----
rctrouv<s 2 J~U~S Tpr$c:
l'Ap:?ndege du zirrmc.
2"/ Flore asuatiqw.
II -
Sur les Ilmphaea et les lotus nucune action toxique apparente, pcs
--s
plus que sur les graminScs nquatiques.
Par contre on net? un flstrissement trhn m?rquZ des UtriculFires
ou niveau des points cl~.?p;ndcqe ainsi que le jeuninsement et 1-y disparition des
Pistia stratintes d;:ns certains biefs.
-_- v -.------
DISCUSSION
--- -
Llassoinissement nu point de vue faune mclacnlogique vcctricc des
16 km SUci de biefs tr>it,:s au zirame 3 Kolda et à Dinnha-Mnleri permettent
d'espsrer que pend-nt toute lr p6riode pr.:cZricnt le Fr ,chPin hivernage (fin
mars, avril,
mei et prexièrc quinznina de juin, les riverains pourront eller
1
se baigner sens danrJer d-ns cette partie de 12 Casem-nec.
Malheureusement pendent 11 saison des pluies les crues cntr?îneront
. .
vers l'evel les mollusques situ:s dens les gîtes non trrit2s cn nmont de Koldr:
ce qui provoquer7 une r:colonisntion p?r les g,cstfropodcs de tous ceux d2truits
G Kold,o et 2 Diznhn-Malnri.
Les marignts affluents qui n'ont pris 6tC nsscinis
joueront le meme rôle.
En r fsum5,
une op5rction scmblzble doit Etre renouvelae tous les ans
si on veut obtenir des r3sultats prntiques.
La solution id6c7.k consistcr,zit à trriter toute la partie dc la
Caszm?nce de sç? s(.%urcc jusqu'aux environs de Diïnha-Malnri, SXBS omettre
1'Fssainissement de tous 11~;s rn-rignts affluents.
/
. . . .

23
Si l'on tient compte dt 1,~ quentitc de molluscicide qui e >t; néces-
soirc pour l'assninissement des biefs des rnwEPons de Koldr : 1.000 kilos
_r
environ pour II km 500 de .Flcuve, ce serait 15 tonnes de zirame qu'il fnudwit
w
@voir pour traiter les 90 kms qui s:parent li-1 source de la rivière de 1~
.
ville dc Diînha-Mzleri, En ajoutant les 5 tonnes que demnndcrzit ltsssainissc-
ment complet des
mnrigots nffluents, cela fnit tin totsl de 20 tonnes.
L'Gpnndsgo d'une telle quzntit5 dc ziramÉ; suppose l'utilisation d'-u
moins deux pirogues m5talliqucs à fond plnt munies chrcuno d'un moteur hors-
bord ct pouvont emporter 7 à 800 kilos sans compter le pasonnel.
Lc main-d'oeuvre à przvoir doit E;trt, lzrgemcnt suffis2nti; pour pcr-
mettre toutes les interventions à fiire on pleine brousse dsns des endroits
parfois difficilement acccssiblcs
(dsbroussoge prEclzbLe par exemple) 30 à 40
mqnocuvrcs seraient un minimum.
Pour l'instant et en consid<rrint ce qui vienF d'Btre rAalisB à Kolas,
une opGr,ytion nntimnllusques annuelles revi::ndrri.t à environ :
- pour la Sgion de Koldn :
1 tonne environ de ziramc *., .
". . . . . .
250.000 Tr CFA
Pla?n-d'oeuvre ~." ~. .
~ " > . c . . $*
30.000 Fi CFA
Carburant v&hicules .~ .*__)I~ ~.^
2.
3C.000 Fr CFA
-"-
TOTAL
..,
>
310.000 Fi CFA
- pour Diaphe-Mzl,?ri :
4CC kilos environ de zirame ~,, ,.,..,.,..
100.000 FF CFA
M?in d'oeuvre . . . . . . . ~.,,,.. ~ ..n .O',.
2,000 Fr CFA
Cnrburent
v'hicules
..O,
~.,
.,
10.000 Fi- CFA
TOTAL .,.D ..,
112.000 Fr CFA
CONCLUSICN
..‘-.. -.---.-
En eau courcntc, le dimcthyldithiocarbsm&e
de zinc se comporte Comm8
un bon molluscicide.
A r::ison dc 2 parties pcr million et r,;pnndu tout ou long du milieu
du cours d'eau, il diffuse très bien jusque d;ns les criques en t'eu cnlme où il
tue en 24 à (48 heures Bulinus iousscaumai Lymnnec n?talcnsis caillaudi,
-
-
a.-.&,.,7
/
. . .<

..IC-.
24
g.hallaria pfeiffwi, Anisus SP.,
.--
---__-WM-A-W.....'
- - -
-
-
Bulinus seneoalensis et Cleopatra bulimoides
Le gros opcrculg Lanistcs adensoni malgrS In tcndznce qu'il o 3 remonter sur
--.--_Lw-
les bords à l'-pproche du zir-me est tul'; en E! à 21 jours.
La toxicitl: dc ce produit pour les poissons d'eau douce n'entrnînc
pzs 32 destruction totrle de In faune icthyologi?uc
des biefs trcit.:s puisque
des cnpÈ?ces telles que Flicralostes septcntrior.clis,

es---- LIII
Alestes nurse,
-.-WL- I-I &&;;?&
bifEsciatus et certaines du genre Clcrias sont insensibles au zi.r:3mc m@me à
--<w
LI.-
saturetion,
En ce qu!. concerne les autxs esp&ces reconnues à Ko.Ldn et à Dinnha-
Malnri comme btnnt sensibles au dimcthyldithiocarb?mate dr, zinc, Gnathonemus
_u_-
srncq3_lens;i;s_, ~
..-
Noto&rus afcr, et celles du genre Barbus
,.-as le traiterlent annuel
de certr:ins biefs ne peut avoir wcune incidence facheuse sur le devenir de
cette fzunc puisque 1~: rivière sera rc~euplée très vite pzr les pnrties amont
non tr?.i:tées.
Dnns le c;lrs d'une opGrntion de très gr?ndc envergure supposant l'essai
nissement de 'cou-te le !dPlJte CFsamnncc, il suffirait de mettre au point un pro-
gramme rctionncl d'ép?ndege de molluscicide en t< ny.nt compte de la possibilité
de
migration des poissons.
Mai 1963

our l- d;terminntion
_~ des esp$cesd_cpoissons
et les mollus-
Travaux consult&s p ,.-?-
---weed"-s.I_--
-7. _.-a
que.5 opercul5s ainsi guypour leur mode de vie
--IIu....a we*-
c_.II-_-I -Y
DAGET J. (1954).- Les poissons du Niger Supiricur
Mem Inst FronaLaw, IFAN DFknr n"36, 391 pages, 141 figures
_...',.d,~....-.
DP>GET J. (1961).- Le Pzrc rietionnl du Niokolo-Koba.- XXV Poissons.
Mcm.Inst,Frençaism,
IFhN Dakar, nO62, pp.325-362, 11 fig.
DAGET J. (1961).- LE porc I\\!rtioncl du Niokolo-Kobc.- II. Mollusques d'e7u douce
Mzm,Inst,Français Afr.Noirc, IFAN Dnkar, n"62, pp,13-29, 14 fig.
Travaux antbricurs concernant :
._-*CI-
jO/ Ludgmio1oqi.e de la distometose et de la bilharziose en Haute
- _ I _ I _ - - - . . - -
IL1--l--.
marnMFpce
GRETILLAT S, (I~~CI).-. Rapport d'enquêtes_p~s~~oqiques
fzitcs en .@e
Iy-- -
&?m;nce (Féd5ration du M2li-Republique du '%n~gal)(~~ission du
27 - VI-60 au 6-VII-60), Leborztoire Central de 1'Clevnge "Georges
Curassont' Dakar (AoClt 1960) 20 pages, 1 carte, i planche.
ldithiocarbsmrte de zinc en tant que&&&=
cicide
-41..
GRETILLAT 5. (1961).- Un nouveau molluscicide, le dimcthyldithiocarbamcte de
zinc (zirnme)
Bull. Orn.monb,Sant@, 25, pp.581-588

GRETILLAT S, (1963).- F??&oort our une opcration antimollusques r&lisée au
-
-
-
-
S5n&qal Orientsl.- (Tzmb<zcound-)
ms.-
Institut dtElevzge r&de&ir$ VZtGrinziro des PUYS Tropicaux - Laboro-
f
taire Mqtion~l de 1'Elevrge et de Recherches V@-Erinzircs de Dakar
(J-nvier 1963) - 16 p., 6 photos, 1 carte.