REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DU DEVELOPPEMENT...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (I&RA.)
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR LES
PRODUCTIONS ET LA SANTE ANIMALES
LABORATOIRE NATIONAL DE LvELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
B.P. 2057
DAKAR - HANN
EPIZOOTZOLOGIE DE LA TRYPANOSOMOSE
ANIMALE AFRICAINE CHEZ LES BOVINS
DE LA REGION DE KOLDA :
DONNEES OBTENUES EN lg87/88
Par
A. DLAITE, M. SEYE, A. MANE et Mme T. NDIAYE
i
.
REF'. No 02g/PARASITO.
MAI 1989.

I. INTRODUCTION
La trypanosomose animale africaine (T.A.A.) figure toujours
parmi les obstacles les plus importa.nts
au développement du cheptel
dans les pays victimes de l’infestation glossinienne.,?endant des
années 3 des moyens humains et fir!~wcîers coneiderables lui ont été
consacres soit par les Etats concernes soit par les organismes
internationaux impliqués dans les problèmes de développement rural.
Mais à vrai dire, les résultats ont eté souvent en deçà des espé-
rances legitimes. Cela est dû à notre sens à plusieurs facteurs :
.- l’imprécision des obJecti:‘s de développement 3. attendre avant le
démarrage de tous travaux,
cm lgutilisation de technique de lutte onéreuses qui, meme en cas
de succès, étaient difficilement .justifiables en considérant le
rapport coût-bénéfice,
=- 19impasse de la recherche quant 3, la fabricntion dvun vaccin à
cause de la variation antigénique du parasite,
- enfin 3 la chirniot hérapie ct la chimioprophylaxie, bien que d’un
interet indiscutable, comportent le risque d’apparition de souches
chimior&sistantes à ecuse de la g-,mme trop limitée de ces produits
et lvintérGt peu marqui: des firmes pharmaceutiques pour toute
recherche allant dans ce sens.
Au Sen&g:al J la région de Casa*mance (régions administratives de
Kolda et de Ziguinchor) est totalement Infest@e de glossines ;
(Glossina paipalis gambiensis et G. morsitans suhmorsitans);
pour cette raison, l?élevage est limite aux seules races trypanoto-
lérantes s
.a. / .0.

La regJ,on de Rold a héberge en effet un important cheptel bovin
composé de taurins Ndama (464 581 tetes contre 162 827 à la région
de Ziguinchor et un total national. de 2 488 547 : source Direction
de 1'Elevage 1987). Ces animaux sont en contact permanent avec les
tse-tsé -à 7*occasion de leur déplacement sur les psturages (savanes
arborées ou arbustives), et les points d'abreuvement (galeries rive-
raines). L'élevage de tels animaux constitue à notre avis une met.ho-
de accessible de lutte contre la tr?panosomose animale africaine,
dans le sens de la survie même de cet elcvage. Mais dans tout éle-
vage moderne, si le probléme de survie est important voire primordial
il faut reconnaître aussi ;luvil se pose à terme un probleme de renta-
bilité economique. Pour cette raison, il. nous est apparu nécessaire
dvactuaifser les données relatives à. la trypanosomose animale
dans la région de Solda (les dernili\\res datznt de 7978), d'améliorer
lvspproche épizootiologique par une utilisation optimale des moyens
d'investigation aujourdvhui plus performants que par le passe.
Cvest ainsi qu?entre juin 1987 et juin 1988, des 6quipes du LNERP
ont effectue des enquetes dans la re,gion, en gen&ral a intervalles
réguliers de deux mois soit six missions au total.
Cette methodologie a permis de couvrir différentes saisons et
d'avoir des précisions quant aux fluctuations des frequences parasi-
taires et leur incidence sur l*hAmatocrite des animaux. Cette étude
présente outre les méthodes mises .zn oeuvre, les résultats commentes
de lvensemble des analyses protozoologiques
et h&naéo;Logiques et
enfin les conclusions générales.
.
.
/
.
0.0
a Laboratoire national de 13Elevage
crt de Recherches vétérinaires,

- 3
.e.-“-“““..I-
OE KOLOA
,..._ ___. )
L-
:
). . . . . . . . . . .-
;
--... *- . . . . . . . . i; . . . . . . . . . 1.
G U I N E E EISSAU
:
R E P U B L I Q U E D E G U I N E E
Car& 1 : Locahation de la zone d’étude.

II. MATERIEL ET METHODES
-v
II*1 - Animaux rj) Localites,
m-e
Entre juin 1987 et Juin 198e, au total 434 bovins répartis
comme suit ont été examines :
19ïl7
.-
1988
Juin 90
janvier 66
août 70
rila i
71
octobre 65
JUfP
'72
Ces animaux appartiennent à. des villages que nous avons sélec-
tionnés sur la base des resultnts de prospections entomologiques
qui ont procédé ce travail
., Toutes les localités sont limitro-
phes de galeries
infestées de tsés.ts5.
La v6gétation se compose
essentiellement de palmiers a hullo : Elarsls gui.neensis auxquels
s9ajoutent quelques autres v3riétes
du cordon ripicole Soudano-
guiri5en 2 cc! sont Mit
raginu fneramis; Syzygium guineens~, Alchornea
cordifolia, Anthocleista
---
nobilis, Anogeissus leiocarpus, Cola cordi-
folfa, Cola laurifolia
C-I.
avec du coté de la savane Oxythenantera
abyssinic~~, Cordylo pinnata, Fterocxrpus
---
SP., Filiostigma thoningi,
--m
Bauhinfs rufescens. Le sous-bof:;
.-
-.-
de remplissage se composant de
M~I-CGS~ pigra par endroit F'auiina pinnata, Raphia SP,, et djespèces
lianescentes comme Saba senegalensis. La faune des galeries se com-
mea---_-
pose essentiellement de phacoch&res
Phscochverus ethiopfcus, diverses
---
especes de singes:Eythrocebus
pétas,
. Cîrcopithecus
aethiops,
de
varanS:varanus
CilotiCa et V. eaanthematicus,
d'oiseaux, etci r 0
--
La plupart de cette faune constitue en plus de lvhomme et des bovi-
dés domestiques ia source permanent.2 dvalimentation
des insectes
hématophsges.dont
les gptera glossinidae.
Les villages régulierement visftés sont les suivants : Sinthian
Todja, Yaseiriba, Sare Sara, Amanantonlaye, Tabandinto, aantanto,
Madina Dalhatou et Daroul Hidjïra,
e . . i...

- 5
II.2 U’ Prélèvements - Analyses
Sur chaque animal; les prélèvements at analyses ci-dessous ont
été effectués :
- récolte de sang a lForeille et remplissage dgun rnicrotube pou.r
centrifugation immédiate et lecture sur place de l”an&mie et de
la parasitémie éventuelles 9
- cor@ction de frotti.s a colorer et à lire au laboratoire pour
préciser les résultats obtenus sur le terrain et pour déceler
ds&ventuels parasites endoglobulaires ;
- collecte de sang à la veine Jugulaire pour récolter le sérum en
vue dgépreuves sérologiques contre des antigénes Trypanosoma ;
- inoculation de souris à partir d F animaux à faible hématocrite
pour accrortre les chances de detection de Trypanosoma brucei.
Les données brutes issues de ces prélevements et analyses ont
ensuite subi un traitement statistique pour définir leur stgnifica-
tion.

- 0
III. RESULTATS
III.1 - Fréquences parasitaires
111.1.1 -i Fréquences générales
11 svngit des froquenczs absolues ainsi que des fréquences rela=
tives 9 ces dernières étant exprimées en p.100 par rapport au total
de 198 bovins parasités. En raison des difficultés d'identification
durablo des animaux, il n'est pas tenu compte ici de 19indice de
contamination nouvelle ni de l'indice de virus en circulation.
Espèces parasitaires
Fréquences
Taux
Frequence
I
absolues
I
d'infection relative
Trypanosoma congolense
T. vivax
T, theileri
Theileria mutans
-
-
Babesia bigemïna
Setaria labiatopapillosa
TOTAUX
Ce tableau révèle un pluripernsitisme
sévère, avec prédominance
de la theileriose & T. mutans suivie de la trypanosomose à. T. congo
lense et T. vi;rsx qui totalisent 46 cas. Viennent ensuite la Pilarios
& Setaria puis T. theileri.-et enfin la piroplasmose à Babesia bigemis:
na. Concernant les trypanosomes pathogènes,
-
on note la tres forte

- 7
prévalence de T. congolense par rapport czt. T. vivax : sur les 46 cas
que représentent ces deux especes, 76,03 p.100 sont dûs à T. congo-
lense 3 contre 23,92 à T. vivax. A noter par -tilleurs que toutes les
souris inoculées en vue de d&eler Lbrucei sont restées négatives.
111.1.2 - Fréquences saisonnières
Le tableau ci-dessous, qui indique les variations de la pressior
parasitaire selon la saison, distingue trois périodes : de mai a
juin, pgriode de fin de saison sèche ; mois d’août, p&riode dv hiver-
nage ; et enfin d’octobre à janvier ou debut de saison sèche. Les
chiffres représentent les fréquences relatives par rapport aux effec-
tifs examiné:: dans chaque saison, soit 233 bovins pour la première
période, 70 pour la seconde et 131 pour la troisiéme.
Fréquences relatives 40
Espèces parasitaires
Fin snli;on
Début saison
sèche
Hivernage
sèche
. - -
T. congolense
6243
11,42
9316
T. vivax
3,-m-)4
225
L52
T. theileri
3243
8357
0976
Th. mutsns
1 19374
10,OO
I
24,42
I
B. bigemina
0,85
0,oo
5934
Setaria
937
10,oo
7363
Les trypanosomes pathogènes CT. congolense et T. vivax) sont
présents dans les trois saisons. Te congolense sévit à lvétat enzoo-
tique, avec des fréquences plus elevees en hivernage et en début de
. . . / . . .

- 8
saison s&chc, periodes où la pression vectorielle* est plus forte
quIen fin de saison séche. T. vivax reste sporadique. T. thefleri et
Setaria sont également plus fréquents en hivernage alors que Babesia
bigemina et Theileria mutans se sont davantage signalés en début de
saison sèche.
111.1.3 - Comparaison vcaux/adultes
Cette étude, réalisée au mois dvaoût (saison des pluies), porte
sur 20 veaux et 50 adultes, sans dîstinction du sexe,
parasitaires
Th. mutans
On observe ici une plus grande fréquence de T. congolense et de
Setaria chez les adultes, tandis que les veaux se montrent plus
-
-
fréquemment infestés par T. vivax, Ii', theileri et surtout Th, mutans
S*agissant de T, vivsx en particulier, cette observation se comprend
du fait que ce parasite est transmissible par des insectes hémato-
phages autres que les glossines, En général, les veaux ne sont pas
conduits au psturage et restent donc à proximité des villages.
.
.
/
.
.!a.
8 Elle est toutefois incomplete puisque, seuls la densité apparente/
piégesct les taux d'infection des mouches sont pris en compte.

- 9
III.2 - Hématocrite
111.2.i - Valeurs d'ensemble
Ses valeurs concernent l'ensemble des bovins examinés, répartis
en groupes selon les parasites qupils hébergent.
Babesia bigemina
38,~ + 592
Setarin
-&O i 1,6
bovins négatifs
j4,6 2 0,6
En comparant ces moyennes a l-u norme raciale de 34,7 p.100, on
note une anémie assez sevère chez les bovins porteurs de T, congo-
lense, et légere chez les porteurs de T. vivax et de Setaria. Dans
tous les autres groupes, 17hématocrite moyen est égal ou supérieur
à cette norme. A noter également l#identité parfaite entre la moyen-
ne obtenue chez les animaux negatifs et la valeur normale pour la
race Mdama.
111.2.2 - Variations saisonnières
Il svagit ici de comparer lvhematocrite des animaux dans les
trois periodes mentionnées au chapitre des fréquences parasitaires
mais sans tenir compte du parasitisme.
..*
/ e.0

- 10
I
7
R E S U L T A T S
Paramètres statistiques. Fin saison
Hivernage
Début saison
sèche
sèche
Nombre d v animaux;’
‘I”??~
Amplitude de lPhématocrite 1.8 à 54
Variante
33,0%
22,39/
Moyenne $ et intervalle
d e confiance à 5 $
I 3296 1: 0,7 I 32,8 k 1,1 I 3598 2 190
On voit dans ce tableau que 1”hématocrite moyen de fin de sai-
son sèche, faible en raison de la pauvreté des pâturages, reste
stationnaire en hivernage, sans doute a cause des fortes fréquences
parasitaires relevées en cette saison. Il sven suit une régenération
assez nette en début de saison sèche 9 probablement en liaison avec
la bonne nutrition de lvhivernage.
X1.2.3 s-- Comparaison veaux/adultes
Les données analysées ici sont recueillies au mois dfaoût et
concernent 20 veaux et 50 adultes.
Paramétres
I
Résultats
I statistiques
l Nombre d’animaux l
20
I
50
1
Amplitude de
lv hématocrite
31 à 43 23 c1 45
I Variante
l
10,691
26,43 1
Moyenne $ et inter-
valle de confiance 37$rk l,Ç 32,‘/+ i,4
sgx
/
l . . .**
s Des tubes brisés en cours de centrii’ugation raménent a 427 le nom-
bre dvanimaux dont llhématocrite a eté mesurée, contre 434 pour les
fréquences parasitaires qui ont pu Etre lues: avec les frottis.

- 11
III.2.4 - Comparaison mâles/femelles
Cette comparaison porte sur des données recueillies en janvier
sur 16 mâles et 50 femelles.
l
PaPamètres
statistiques
I
I~~l
l Nombre d'animaux I
1.6
1 50 i
1
I
1.
Amplitude de
lqhématocrite
25 à 53
24 à 49
I Variante
1 55992 1 32965 1
Moyenne % et
valle de
37,06+ 3,g 38,04 - 126
à5%
Différence non significative quoique légèrement en faveur des
femelles. En outre, les moyennes sont, dans les deux groupes, signi-
ficativement supérieures à la norme raciale de 34,7 p.100.
III.3 - Sérologie
Une partie des échantillons sdriques recueillis a été étudiée
par la technique micro ELISA de détection des anticorps, Ce travail
a fait lPobjet d?une note technique parue en juillet 1987 (3).
Lsautre partie, altéree à la suite d'une rupture de la chaTne
de froid (coupure dqélectricit@), nqa pu être analysée.
Sont rsppelés ici, les rèsultats obtenus sur 89 serums récoltés
au mois de juin 1987 et
contre des antigenes T. congolense,
T. vivax et T. brucei brucei. Lr3. densité optique de 0,100 a été
retenue comme seuil de positivit6 après essais.

- 12
Densit6s optiques
moyennes
0,128
0,120
0,102
0,119
0,118
0,149
0,147
0,068
.
On retiendra de ce tableau que :
- 54 sérums sur 89 ont des anticorps contre T. congolense, 53 contre
T. vivax et seulement 19 contre T. brucei.
- 20 sérums donnent des réactions négatives avec chacun des trois
antigénes et ne semblent pas renfermer des anticorps contre les
trypanosomes.
Ce comportement sérologiqu e des bovins traduit parfaitement le
caractère enzootique de la trypanosomose dans cette région et confir-
me le rôle du facteur immunologique dans l’expression de la trypano-
tolérance.
IV. CONCLUSION
Les conclusions partielles que nous avons émises dans les rap-
ports de missions sont en géneral confirmées dans cette synthèse.
- Les trypanosomes pathogènes, x0 congolense et T. vivax se retrou-
vent sur plus de 10 p.100 des animaux examinés, avec une nette
prédominance de T. congolense (rj,O6 p.100). Clautres hémoparasltes,
plus ou moins pathogénes (Babesia, Theileria, etc...) sont égale-
ment présents, à des degrés divers. L’incidence de ces divers
hémoparasites sur les performances laitieres, boJcheres et de tra-
vail des bovins concernés reste à préciser. L’Unité d9Etude de la
Tryyanotoltkeance installee à Koldn fournira certainement des infor-
mations à ce sujet. En attendant, nous retiendrons que :

- 13
- les bovins porteurs de T. congolense ont toujours obtenu une
moyenne de l’hematocrite significativement inferieure à la norme
raciale et In moyenne calculée pour le reste des anl.maux. Cette
anémie constante ne peut être que préjudiciable a l’exteriorisa-
tion optimale des potentialit.&s du cheptel ;
- les variations saisonnières des prévalences parasitaires indiquent
sur le plan pratique, que les enquêtes épizootiologiques se situe-
ront de préference en hivernage et en début de saison séche, entre
les mois dgaoüt et de Janvier. En effet, cqest en cette période
que nous avons observé les fréquences parasitaires les plues
élevées g
- la comparaison entre Jeunes et adultes montre que les parasites
doivent être recherchés dans tous les groupes dPâge : toutes les
espèces parasitaires rencontrées chez les :Adultes ont éte égale-
ment dscelees chez les veaux 5
- svagissant de l*hématocrite, nous avons noté une baisse des valeur:
en général proportionnelle aux agressions parasitaires. En outre,
les jeunes animaux ont donné des valeurs significativement sup&
rieures à celles des adultes, ce qui sPexplique par le fait quvils
sont moins en contact avec le vecteur que ces derniers. Par contre
entre les adultes de sexe différent, il ngexiste aucune significa-
tion dans lesdifferences relevées. Pour les variations de ce même
paramètre, il est à noter un même comportement (tendance a la
baisse) pendant la saison seche (pauvret4 des pâturages) et en
hivernage (fortes frequences parasitaires). En rapport avec ces
résultats et dans la souci de rentabiliser au maximum ces élevages
qui, nous le rappelons ,, peuvent Gtre exploitSs comme moyen de
lutte contre la trypanosomose animale africaine, nous proposons le
l e schema de suivi ci-apr&s I:

- 14
- chimioprophylaxie (trypano-préventif) de la trypanosomose animale
et déparnsitage gastro-intestinal (en milieu d’hivernage, mois
d’août) p
- chimiothérapie (trypanocide curatif) en début de saison sèche :
(mois de novembre) 9
- supplémentation en milieu de saison sèche.

- 15
R E M E R C I E M E N T S
Les autorités du CRZ de Kolda ont bien voulu accueillir nos
différentes équipes dlenquêtes et leur ont offert diverses facilites.
Le service régional et le service départemental de la Santé
et des Productions animales de Kolda ont apporté une précieuse
contribution.
Le service de Virologie a bien voulu mettre à notre disposi-
tion son lecteur ELISA tout au lon,g des épreuves de sérologie.
Les uns et les autres voudront bien trouver ici les sincères
remerciements du service de Psrasitologie.

- 16
S U M M A R Y
A year periodical epizootiological survey has been carried out
in Kolda region (South East Senegal) to assess the incidence of
trypanosomiasis and others haemoparasites on herds under village
management. Interesting correlations have been noticed in PCV values
between ages, sex, seasons and nutritional status. Haemoparasitism
is variable from one season to another with an increase during the
raining season. Three factors appear as major in the anemia process:
Trypanosomiasis du to T. congolense, the raining season (high para-
sites frequences) and the dry season (less fodder available). At
the end, a sanitary management scheme has been drawn up.
R E S U M E
Une enquête épizootiologique périodique d’une année a et& menée
dans la région de Kolda (Sud Est du Sénégal) pour évaluer l’irici-
dence de la trypanosomose et des autres hémoparasitoses dans les
troupeaux villageois. ‘Des corrélations intéressantes ont eté notées
dans les amplitudes de l’hématocrite en fonction de l*âge, du sexe,
de la saison et du niveau de 1”alimentation. L’incidence des hémopa-
rasites est également variable dlune saison a une autre avec cepen-
dant une augmentation en hivernage. Trois facteurs sont apparus com-
me principaux dans lvaggravation de l’anémie : la trypanosomose dûe
a T. congolense, l’hivernage (forte frequence parasitaire) et la
saison sèche (vaine pâture). En définitive, un programme de suivi
sanitaire a et& proposé.

- 17
.
BIBLIOGRA?HIE
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effectuée a Kolda du 11 au 16 mai 1987, Dakar - LNERV.
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juillet 1987. 8 p.
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giques de la trypanosomiase bovine appliquéaau Sénégal et resui-
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215-225.