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fk+?T’ REPUBLIQUi DU SENEGAL
- - - L - - - - - - w - - -
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT
RURAL ET DE L’HYDRAULIQUE
- - - - - - - - - - - - -
I N S T I T U T S E N E G A L A I S DE
RECHERCHES AGRICOLES
-----w-v----
DIRECThi DE RECHERCHES SUR LES
P R O D U C T I O N S E T L A S A N T E A N I M A L E S
---------1---
L A B O R A T O I R E N A T I O N A L D E L ’ E L E V A G E
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
B.P. 2057
D A K A R / H A N N
LE CYCLE SEXUEL CHEZ LES BREBIS PEUL-PEUL - TOUABIRE
ET DJALLONKE DU SENEGAL : ETUDE DE L'EVOLUTION
DE LA PROGESTERONE ET DE LA DUREE DU CYCLE
P A R
- MAMADOU MBAYE
- P A P A E,H.DIOP
- ABDOUL WONE

R E F , No
5 4 /ZOOT.

LE CYCLE SEXUEL CHEZ LES BREBIS PEUL-PEUL,
TOUABIRE ET DJALLONKE DU SENEGAL :
EVOLUTION DE LA PROGESTERONE
ET DE LA DUREE DU CYCLE
PAR
M, MBAYE*,
P,E.H, DIOP**
E T A , WONE***
RCSUM;.
Dans l’optique de connaître les phénomènes qui régulent l’activité
de reproduction chez les femelles ruminants du Sénégal, des recherches re-
l a t i v e s à l ‘ a n a l y s e d e s c a r a c t é r i s t i q u e s de la reproduction ont démarré
par l’étude du cycle sexuel. Les observations faites sur 7 brebis Peul-
Peul, 7 brebis Djallonké et 3 brebis Touabire ont porté sur deux cycles
sexuels successifs suivant le cycle induit par la méthode du chronogest
avec une injection de 400 UI de PMSG.
Elles ont permis aux auteurs de déterminer :
s la durée du cycle sexuel qui est de 18,5 + 1,2 ; 17,33 + 0,77
et 18,18 + 1,32 jours respectivement chez les brebis Touabire,
D j a l l o n k é e t Peul-Peu1
e t e l l e v a r i e s e l o n l e s i n d i v i d u s .
. la courbe d’évolution de la progestérone durant le cycle sexuel,
laquelle est caractérisée respectivement pour les races ci-dessus
citées par l’existence d’un niveau de base faible de l’ordre de
0,03 à 0,08 ng/ml ; 0,Ol à 0,09 ng/ml et 0,Ol à 0,OZ ng/ml suivie
d’une phase d’augmentation du taux jusqu’à une valeur maximale
entre le 13ème et le 14ème jour du cycle, de l’ordre de 7,8 + 2,7
à 9,42 + 2,9 ng/ml, et ensuite il se produit une chute rapide de
ce taux
qui démarre 2 à 3 ,jours avant: l’œstrus.
MOTS-CLES : Reproduction, cycle sexuel, progestérone, brebis, Sénégal.
* Institut Sénégalais de Recherches agricoles/Laboratoire national de
IlElevage e t d e R e c h e r c h e s v é t é r i n a i r e s - DAKAR/HANN
- B.P. 2057.
ff Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine vétérinaire - Université
Cheikh Anta DIOP -
DAKAR -
B.P. 5077.

- 2 -
1 -
INTRODUCTION.
Au Sénégal, l’élevage pratiqué sur l’ensemble du pays sous des for-
mes différentes,est caractérisé par la diversité des races qui le compose,
l ’ i m p o r t a n c e d e s e f f e c t i f s p a r r a c e , mais oucsi p a r l e f a i b l e n i v e a u d e s a
humaine
production face à un besoin grandissant d’une population/en croissance.
Cette situation a incité les pouvoirs publics à adopter et à mettre
en exécution une nouvelle politique de l’élevage où une place de choix est
réservéeàl’.élevage des petits ruminants en général et des ovins en parti-
culier.
Le cheptel ovin du Sénégal se compose d’un effectif estimé à
2 . 5 0 0 . 0 0 0 t ê t e s , il assure 18 % de la couverture des besoins en viande de
la population du pays en croissance régulière de 3 I. (7)
Outre un intérêt réel sur le plan religieux et coutumier, les ovins
peuvent jouer un rôle capital dans la réalisation de l’autosuffisance ali-
mentaire en produits carnés.
Aussi, d a n s l a n o u v e l l e p o l i t i q u e d e l ’ é l e v a g e , l ’ o b j e c t i f r e t e n u
est un doublement des effectifs. Pour se faire, il est mis en place et exé-
cuté des programmes derecherches intégrant différentes disciplines dont la
reproduction.
Dans ce domaine, les acquis actuels portent sur les résultats de
synchronisation, de flllshing et la détermination des paramètres de la rc-
p r o d u c t i o n . (8, 1 8 , 2 5 )
Cependant, ces connaissances demeurent très limitées quant aux phé-
nomènes de base qui régulent l’activité de reproduction qui, permettent
une adaptation parfaite des races ovines du Sénégal. Or la fonction de re-
production a pour base physiologique
:La f o n c t i o n s e x u e l l e d o n t l a c o n n a i s -
sance est la première condition pour une intervention raisonnée visant à
maîtriser le cycle sexuel dans toutes ses composantes pour une améliora-
tion des paramètres de la reproduction.

- 3 -
Aussi des études sont entreprises au niveau de l’Institut sénégalais
de Recherches agricoles (I.S.B.A.) afin d’apporter des données nouvelles
sur l’endocrinologie sexuelle afin de mettre en évidence les possibilités
d’une gestion de la reproduction dans le contexte agro-climatiquedupays. Nous
présentons ici les résultats obtenus sur le cycle sexuel.
II -
MATeRIEL ET MÉTHODES.
11.1. -
LE MILIEU.
Les essais ont été menés de Septembre à Novembre 1988 au niveau des
locaux de la bergerie des CRZ de Kolda et de Dahra de l’Institut sénégalais
de Recherches agricoles (ISBA) respectivement localisé au niveau de la zone
du bétail trypanotolérant et de la zone sylvo-pastorale.
11.1-l. - Zone du bétail trypanotolérant.
Elle correspond à la partie méridionale du Sénégal, zone à vocation
agro-pastorale avec une pluviométrie moyenne de 846 mm/an ]Jour la période
1968-198& une température de 28OC et une alternance de Sept mois de sai-
sèche
son/et Cinq (5) mois de saison des pluies. (23)
Dans cette zone, la population humaine est variée, la taille des
troupea& “i carie de 1 à plus de 20 animaux selon le statut social de la fa-
m i l l e . Les contraintes pathologiques dominantes sont les pneumopathies.
11.1.2. - La zone sylvo-pastorale.
Elle correspond au bassin du Ferlo, et présente un climat sahélien
continental.
La pluviométrie y est de 1266 m (1968-19861, la température
peut y atteindre des pointes de 40°C.
Cette zone se caractérise par une al-
ternance de Neuf mois de saison sèche et Trois mois de saison des pluies.(lO)
L’élevage pratiqué est du type extensif, l a t a i l l e d e s troupea$xy?a-
rie de 1 à plus de 40 têtes. L a b a s e e s s e n t i e l l e d e l ’ a l i m e n t a t i o n e s t r e -
présentée par le pâturage national de qualité très variable selon la sai-
son. (10)

-4-
Pour l'année 1988, la pluviométrie enregistrée a été de 424,9 mm.
Elle a permis une bonne couverture herbacée et une production moyenne de
L'ordre de 1.600 kg de matière sèche à l'hectare. (10)
X1.2. - LES ANIMAUX.
Ils sont représentés par 7 brebis Peul-Peu1 ; 7 brebis Djallonké
et 3 brebis Touabire. Le choix a porté sur des femelles saines, vides et
agées de 1 à 8 ans.
La race Djallonké trypanotolérante se caractérise par sa petite
taille, la hauteur au garrot est de 40 à 60 cm ; sa robe blanche ou pie ;
la crinière et le camail du mâle adulte. Son poids moyen à un an est de
19 kg et 17 kg respectivement chez le mâle et la femelle et l'âge à la
première mise-bas est de 14 mois. (10)
Le Peul-Peu1 est une race ovine sahélienne classique caractérisée
par une taille moyenne CO,65 à 0,75 m), une robe variée (bicolore noire
et blanche, uniformément acajou>. Son poids à un an est de 29et25 kg res-
pectivement chez le mâle et la femelle. Le mouton Peul-Peu1 vit dans la
zone sylvo-pastorale où la pluviométrie est de 266 mm (1968-1986), la tem-
pérature peut y atteindre des pointes de 40°C. (10)
La race Touabire, encore appelke mouton maure à poil ras, se ca-
ractérise par sa haute taille (0,70 à 0,90 m), sa robe généralement pie-
noire ou pie-grise et ses qualités bouchères avec un poids à un an de 36
et 32 kg respectivement chez le mâle et la femelle. Au Sénégal, on la
rencontre dans la région du Fleuve et en zone sylvo-pastorale. (10)
11.3. - TEGENIQUE DE SYNCHRONISAITON DE L'CESTRUS.
Il a été appliqué la méthode de chronogest avec une injection de
400 UI de PMSG* à la fin du traitement.
11.4. - LES PRISES DE SANG.
Elles ont démarré le 17 Octobre avec le ler cycle suivant le cycle
induit au rythme d'un prélèvement par jour, ceci pendant deux cycles.
*PH!SG : Pregnant Mare Serum Gonadotrophin.

- 5 -
11.5. - DIAGNOSTIC DES CHALEURS.
11 a été fait par observation directe avec en plus la présence
d ’ u n b é l i e r .
Les signes mis en évidence sont :
la recherche du mâle,
1
. la levée fréquente de la queue,
. l’émission fréquente d’urine.
11.6. - METRODE DE DOSAGE DE LA PROGESTERONE.
La méthode radio-immunologique utilisée est celle préconisée par
l’Agence internationale pour 1'Energie Atomique (A.I.E.A.). Elle consiste
à pipetter dans des tubes dont le fond est tapissé d’anticorps anti-pro-
gestérone,
100 ~1 de plasma à doser et 1 ml de solution à base de proges-
térone marquée à l'iode 129. Le tout est incubé à la température du labo-
r a t o i r e t o u t e l a n u i t , puis vidé énergiquement pour être compter grâce à
des compteurs individuels quidonnent le résultat en coups par minute (CPM).
La conversion de ces valeurs ainsi obtenues en ng/ml a été faite
grâce à la courbe standard tracée par l’ordinateur sur papier millimé-
trique. La courbe exponentielle ainsi obtenue répond à l’équation Y = exp
(a + b x) où :
Y= la concentration en ng/ml
X : le nombre de coups par minute
a et b : des valeurs constantes spécifiques à chaque courbe standard.
Les coefficients de variation intra et extra-dosages obtenus sont
respectivement de 3,6 et 3,3 41.
Pour les analyses de l’évolution de la progestérone plasmatique,
les paramètres suivants ont été pris en compte :
- no = niveau de base de la progestérone plasmatique,
. w = niveau maximal de la progestérone atteint au cours du cycle
sexuel,

_ -_ __. ._. _ ._. _-_-._ ..--. ._-. .- __... --_. .- _.__ _.. .
,
- 6-
. T
= durée de la phase lutéale,
. Va = vitesse d’augmentation du niveau de progestérone,
* Vr = vitesse de réduction du niveau de progestérone.,
Pour l’interprétation des résultats les moyennes journalières ont
été comparées à l’aide du test de
Student et Pisher de manière à déter-
miner le jour du cycle à partir duquel le niveau de la progestérone est
significativement différent de celui du jour précédent.
III - RESULTATS,
3.1. - DUREZ DU CYCLE (ESTRAL (Tableau 1).
La durée du cycle œstral varie entre 16 et 20 jours selon les indi-
vidus. Elle est en moyenne égale à 18,.5 + 1,2 jours ; 17,33 2 0,77 jours
et 18,18 + 1,32 jours respectivement chez les brebis Touabire, Djallonké
et Peul-Peul. Les différences observées entre les races ne sont pas signi-
f i c a t i v e s .
3.2. - EVOLUTION DE LA PROGESTERONE.
3.2.1.
- Brebis Touabire.
Chez les trois brebis étudiées l’évolution du niveau de progesté-
rone dans le plasma est identique (Fig. 1).
Elle se caractérise par un taux de 0,Ol à 0,02 ng/mlpcndant la phase
,2st raie, < une phase d’augmentation de la concentration plasmatique de pro-
gestérone à partir du 2ème jour selon un taux significatifentrele 4ème
- ct l e berne j o u r (0,45 ng/ml) a u s e u i l d e 5 0 X.
La concentration de progestérone maximale, atteinte entre le llème
et le 14ème jour du cycle, est en moyenne de 6,67 t 0,17 ng/ml. Elle est
suivie par la décroissance du niveau de progestérone qui débute 2 à 4
jours avant- l’oestrus et
se fait de façon brutale à un taux compris
entre - 0,44 + 0,5 et - 1,64 + 0,58 ng/ml par jour.

- 7 -
3 . 2 . 2 . - Brebis Peul-Peul.
Pour les 7 brebis étudiées au coursdes 2 cycles, cette évolution
de la progestérone plasmatique est similaire (Fig. 2). Durant la phase
œstraTe;
la concentration de la progestérone plasmatique faible est de
l’ordre de 0,03 ng/ml à 0,OS ng/ml, elle augmente à partir du 2ème et 3è
jour du cycle.
Cette augmentation est significative à partir du 4ème jour du cy-
c l e
et le niveau obtenu à cette période est compris entre 0,44 et 0,52
ng/ml (au seuil de 50 p-100).
Le niveau maximal est atteintentrele 13ème et le 14ème jour avec
un taux moyen de 8,08 + 2,59 ng/ml.
A partir de ce niveau maximal, une décroissance du taux de la pro-
gestérone est observée, elle démarre 2 à 3 jours avant l’œstrus et se fait
de façon brutale à un taux compris entre - 0,73 + 0,65 et - 3,87 + 2,36
ng/ml/jour.
3 . 2 . 3 . - Brebis Djallonké.
Les brebis Djallonké ont présenté une évolution identique de la
progestérone (Fig. 3). EkS;r;se marquée par un taux faible de 0,Ol à
0,09 ng/ml pendant la phase/. suivie à partir du 2ème et 3ème jour du cycle
par une phase d’augmentation du niveau de progestérone selon un taux si-
g n i f i c a t i f l e 4ème j o u r d u c y c l e e t q u i e s t c o m p r i s e n t r e 0,33 e t 0,46 ng/
ml (au seuil de 5 p.100).
Ce niveau peut atteindre vers 1.e 14ème et le lbème j o u r d u c y c l e
un taux maximal moyen de 6,70 + 3 ngjml.
Ce niveau maximal est suivi par une chute brutale du taux dc pro-
,:estérone qlli d é b u t e 2 à 3 jours avant l’œstrus et a un taux compris entre
- 0,29 + 0,30 et - 2,47 + 1,33 ng/ml/jour.

-8-
IV -
D I S C U S S I O N ,
La durée du cycle œstral déterminée à partir des échantillons étu-
dies est semblable pour les différentes races ovines du Sénégal a celles
obtenues sur des brebis au Niger (15, 16, 281, sur d’autres brebis de pays
tropicaux (4, 18, 24) et des brebis des pays tempérés (1, 3, 9, 21, 22, 25).
A i n s i , pour la saison considérée, les brebis Djallonké, Peul-Peu1
et Touabire semblent répondre aux normes zootechniques admises quant i la
durée de leur cycle sexuel. Cependant, l.es deus races sahéliennes (Peul-
Peu1 et Touabire) ont un cycle légèrement plus long. ‘lais la différence
o b s e r v é e n ‘ e s t p a s s i g n i f i c a t i v e .
Toutefois pour chacune des races considérées, il existe des varia-
tions de la durée du cycle selon les individus.
Ces variations individuelles observées peuvent être liées aux poids
des animaux comme cela a été noté sur des brebis de race enropéenne. (9,
18)
Pour le niveau de la progestérone plasmatique, l’évolution observée
chez la brebis Djallonké,
brebis Peul-Peu1 et Touabire du Sénégal est
identique à celle observée sur la brebis Peu1 du Niger (28) et sur la bre-
b i s e u r o p é e n n e . (6, 13)
Cependant, des différences semblent exister quant au taux maximal
de progestérone atteint au cours du cycle et aux vitesses d’augmentation
et de réduction du niveau de progestérone.
Les niveaux observés sur
l e s b r e b i s
d u S é n é g a l
semblent
être beaucoup plus importants que ceux observés par les auteurs ci-dessus
c i t é s . Toutefois de telles observations ont été faites sur des chèvres en
Ouganda et au Brésil. (16, 26)
D’autres études devront être conduites pour mieux cerner cet aspect
production de progestérone pour les brebis du Sénégal. Chez la brebis de
race Touabire le seuil du taux significatif de la concentration plasmatique

- 9 -
de progestérone pour laquelle on peut affirmer de l’existence d’un corps
jaune fonctionnel est assez élevé. L ’ é c h a n t i l l o n r é d u i t e n e s t p e u t - ê t r e
la cause. Mais la valeur obtenue est très proche de celle observée sur
les autres races Peul-Peu1 et Djallonké.
C O N C L U S I O N .
Le cycle sexuel chez les brebis de race sénégalaiseprésente des ca-
racteristiques analogues à celles obse,rvées chez les autres races ovines
d’Afrique et des pays tempérés.
Le profil de la progestérone ainsi déterminé pourra servir de base
pour les études ultérieures sur la cyclicité et pour l’établissement de
d i a g n o s t i c s u r l ’ a c t i v i t é reproductric’e d e s b r e b i s . I l s e r a r e t e n u l e
seuil de 0,50ng/ml comme seul limite entre les niveaux hauts et bas de la
progestérone. Cependant, il reste à mieux cerner les aspects liés à la
production de progestérone, à la période œstrus-ovulation.
En outre, il est nécessaire d’étudier le cycle sexuel durant la période
sèche de l’année et de connaître
l’incidence réelle des trypanosomes
sur le déroulement du cycle sexuel pour la race Djallonké.

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- 13 -
TABLEAU N" 1 : DUREE DES CYCLES (ESTRAUX ET DES DIFFERENTES PHASES (en jour)
--
DUREEDELA
DUREEDELA
RACE BREBIS
DUREE TOTAL
DU CYCLE
PEASE (ESTRALE
PHASE LUTEALE
- - - - -
- -
~~
c
_
Djallonké
17,33 + 0,77
3325 ? 0,62t12j
14,08 f L08c12,
(12)
-.-
Peul-Peu1
18,18 + ~32~~~)
J,82 $ 0,75cllI
14,36 + o'80(11)
Touabire
18,5 + 1,2 (4)
4
(4)
14,5 -t 1,2
(4)
( 1 : nombre de données.
TABLEIIUNO 2 :
PARAMETRES D'EVOLUTION DES COURBES DE LA PROGESTERONE
PENDANT LE CYCLE (ESTRAL.
No
Nu
Va
Vr
Mm1
ng/ml
wdml
nghl
Djallonké 0,02 + 0,001 6,70 ? 3,004 14,08 + 1,08 2,22 t 1,Ol
-2,86 + 0,34
Peul-Peu1 0,03 + 0,004 8,08 -t 2,59
14,36 + 0,80 1,51
-4,35 + 2,41
-.
Touabire
0,016 +0,005 6,67 + 0,71
14,5 + 1,2
2,78 + 1,49
-1,85 + 0,10

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