DAKAR-HAMBI Par DIhiW (O.T.), WASS%WB...
DAKAR-HAMBI
Par
DIhiW (O.T.), WASS%WB (Ci.), SEYE 4X.) et SAJW (Y.)
smv1cE: DE R!iRASlm~lLE
riLNEnw - ISRA BP 2057

Une prospection malacologique a été effectuée à Richard-TO11 en relation avec
la Bilharziose intestinale humaine qui sévit dans la zone depuis 1989.
Dix quartiers ont été étudiés, et des Mollusques récoltés dans les différents
points d'eau de ces localités.
Un total de 1 210 Biomphalaria pfeifferi hôtes intermédiaires de cette Bilhar-
ziose ont été récoltés avec un taux global d'infestation de 44,86 %.
Les zones de transmission ont été identifiées : le canal de la Taouey avec
?7,53 % de Mollusques infestés, le marigot de la Taouey avec 38,23 % d'infesta-
tion et le canal de la CSS la plus dangereuse avec 47,46 % de Mollusques infestés
Dec; methodes de lutte sont proposées en plus du traitement des malades et d'au-
: g' 'nesures d'hygiène générales afin de diminuer la transmission et d'abaisser
ia ;,rGvalence de la maladie.
Bilharziose intestinale - S. mansoni - Mollusques - Biomphalaria pfeifferi -
Richard-TO11 - Fleuve Sénégal.

4,
.

Suite à une prolifération de mollusques, notamment Biomphalaria pfeifferi, dans
la rbgion du Delta du Fleuve Sénégal, une endémie de Bilharziose intestinale
sévit à Kichard-Tell depuis janvier 1989.
Auparavant, CARLOS en 1968-1969 (1) a enregistré quelques cas de Bilharziose
intestinale à Schistosoma mansoni à Matam et dans les environs (vallée du Fleuve
t
ii’
.ll>, mais aucun cas n'a jamais été signalé au niveau du Delta et du Lac de
,A
!.UI(.YS (Sj.
C:'est en janvier - mars 1988 que le premier cas de Bilharziose a été confirmé
dans la région au niveau de Richard-Tell. Par la suite, les prévalences n'ont
cessé de croître : 11 p.100 en 1988 ; 37 p. 100 en septembre 1989 (7) et 43 p.100
en mars 1990 (2).
En mars 1990, une étude malacologique a été effectuée afin d'étudier l'épidémio-
logie de cette Bilharziose et de déterminer avec précision les principaux sites
de transmission.
Cette étude a été réalisée dans le cadre du programme de recherches "Eau et
Santé" de 1'ORSTOM au Sénégal.
A Richard-Tell, le réseau hydrographique est très dense. Il est constitué par :
- le Fleuve Sénégal qui longe toute la ville,
- le marigot de la Taouey dont le tracé a été rectifié pour la construction du
canal de la Taouey reliant directement le Fleuve au Lac de Guiers,
- les canaux de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS), surtout le canal princi-
pal parallèle au Fleuve (cf. carte).
Ces trois points d'eau sont essentiels pour la population de Richard-TO11 et ils
connaissent une très forte fréquentation humaine (bain, travaux ménagers, lessive,
etc...) et animale (abreuvage, toilette, etc...).

- 2
Le Fleuve, la Taouey (marigot et canal) et les canaux de la C.S.S. constituent
les 3 systèmes épidémiologiques où il faut rechercher le IBiarrqplhaLar+a +eiffefl
responsable de la transmission afin de focaliser les zones à risques.
A partir de ces données, des plans de lutte pourront être proposés.
Les prospections malacologiques sont faites en fonction de la situation géogra-
phique des divers quartiers de Richard-TO11 par rapport aux différents points
d'eau. Ainsi, les quartiers suivants ont été choisis (cf. carte) :
1”)
Ndiaw, Ndiangué et Escale qui sont bordés par le Fleuve et le Canal princi-
pal d'irrigation de la CSS qui sont très fréquentés par les populations.
2”)
Campement, Ndombo Alarba et Ndombo où les populations fréquentent le marigot
de la Taouey, une partie du canal secondaire de la CSS et une partie du
canal de la Taouey.
a&
J.
b\\houma et Galle Malick qui ont accès aux canaux de la CSS (canal principal
et drain pour Khouma, et canal secondaire et drain pour Galle Malick).
I <’
“ ) 'l'tliabakli,
un nouveau quartier, n'a accès qu'au canal de la Taouey.
5”)
Le village Ntiago ne fait pas partie de la commune. Les populations n'ont
accès qu'au canal de la Taouey. Il a été choisi pour comparer les systèmes
épidémiologiques
: Marigot de la Taouey et Canal de la Taouey.
Au niveau de ces quartiers, les différents sites de contact "Homme -Eau" ont été
visités et le choix des sites de prospections a été dicté par la facilité d'accès
à l'eau et surtout la fréquentation humaine.
Les Mollusques sont recherchés au niveau de la végétation et des différents sup-
ports possibles (débris végétaux et divers) pendant 30 minutes.
Au niveau de chaque quartier, les récoltes sont groupées par site et par zone
aquatique (Fleuve, Canal ou Taouey).
. . . / . . .

- 3
Tous les Mollusques récoltés sont ramenés au laboratoire pour être identifiés,
comptés, et pour étudier leur infestation (6) (exposés individuellement dans des
pilluliers avec de l'eau distillée sous la lumière d'une lampe électrique pen-
dant 15 à 30 minutes pour l'émission des furcocercaires).
Au niveau d'un quartier, l'ensemble des Mollusques des différents sites et
milieux aquatiques constitue l'abondance relative.
Les prospections ont eu lieu dans 76 sites qui se répartissent ainsi :
31 au niveau du Fleuve, 18 au niveau de la Taouey (canal et marigot) et
27 dans les canaux de la CSS (surtout le canal principal).
Au niveau du Fleuve, le pH est de 7, le cours est régulier et le débit est fai-
ble. La végétation est presque nulle sauf à certains endroits où on trouve des
herbes sauvages, des pistia et quelques nénuphars.
Le canal principal d'irrigation de la CSS est assez profond, ses bords sont
très riches en végétation (graminées, Pistia, nénuphars et surtout des Typha,
etc....).
En général, le débit est faible, le pH varie de 7 à 7,5.
t. :“! ri,;ot de la Taouey a un lit sinueux avec de nombreux méandres. Le débit
.,z crt<s faible, à certains endroits l'eau stagne et semble polluée. La végéta-
tion est dense sur les bords (Pistia, nénuphars, Typha, etc...). Le pH varie
de f) II 7 , 5.
i,e canal de la Taouey a ses bords rectilignes, la végétation est moins impor-
tante que dans le marigot (Pistia, nénuphars, et à quelques rares endroits, des
Typha). Le pH est de 7 à 7,5.
Les différents Mollusques rencontrés sont : Biomphalaria pfeifferi, Bulinus
truncatus,
Bulinus forskalii, Lymnaea natalensis et des Bellamya unicolor,
MelanoTdes tuberculata et quelques bivalves (Corbicula SP).
. . ./ . . .

- b
Dans le cadre de ce travail, on ne parlera que des Biomphalaria pfeifferi hôtes
intermédiaires de S. mansoni agent de la Bilharziose intestinale humaine.
LesBiomphalaria pfeifferi sont comptés, groupés par quartier et les taux d'infes-
tation évalués (cf. tableau 1).
Le nombre de Mollusque varie d'un quartier à l'autre et ceci est en relation
avec les zones aquatiques avoisinantes. On constate qu'au niveau du Fleuve aucun
Biomphalaria pfeifferi n'a été récolté. Seuls la
Taouey (marigot et canal) et
les canaux de la CSS (canal principal) interviennent dans l'épidémiologie de la
Bilharziose intestinale.
En répartissant les Mollusques dans les différentes zones et en considérant leur
taux d'infestation, on définit trois systèmes épidémiologiques actifs ainsi que
les zones de transmissions (cf. tableau II).
On est en présence d'une nouvelle colonisation des réseaux hydrographiques de
Richard-TO11 par les Mollusques d'eau douce surtout Biomphalaria pfeifferi (4).
Ce Mollusque n'a été signalé qu'à Dakar-Bang0 (Delta) et à Keur-Momar-Sarr
Ngnit et Mpack (Lac de Guiers) et ce en très faible quantité pendant plusieurs
prospections antérieures (3).
C'est au niveau des quartiers de Campement, Ndiaw, Ndiangué et Escale que les
plus grandsnombresde Mollusques ont été récoltés. Mais les taux d'infestation
des Mollusques les plus élevés se rencontrent à Campement, Ndiangué, Escale,
Galle Malick et Thiaback (cf. tableaux 1 et II).
La transmission se fait au niveau de tous les quartiers avec des taux d'infesta-
tion de 9 à 64 %.
Les zones de transmission ou zones à risques sont constituées par le canal de
la Taouey avec 7 % des Mollusques et un taux d'infestation de 28 %, le marigot
de la Taouey qui, avec 21 % des Mollusques, a un taux d'infestation de 38 % et
le canal principal de la CSS qui offre le maximum des Mollusques : 72 % avec
une infestation de 47 %.
.
.
/
.
.e.

- 5
TABLEAU No 1 : DENSITE DE BIOMPHALARIA PFEIFFERI DANS LES DIFFERENTS
QUARTIERS ET LEUR TAUX D'INFESTATION
Les zones de transmission et les
Mollusques
taux d'infestation (cas positifs)
Quartiers
et nombre
Variation
de sites
ibondance
Cas
% d'in-
Taouey
t-
de densité
Canal CSS
Fleuve
l
.elative
positifs
'estation
Canal f marigot
par site
Ndiaw
47/159 soit
173
47/155(1
29,5 %
Négatif
(18 sites)
0 à 72
29,5 %
Ndiangué
93/221 soit
0 à 140
221
931221
42,08 %
Négatif
(15 sites)
42,08 %
Escale
2241350 soit
1/2 soit
0 à 150
354
2251352
63,9 %
Négatif
(11 sites)
64 %
50 %
Campement
0/7
86/194 soi
0 à 72
271
86/201
42,78 %
(10 sites)
0 %
44,32 %
McmboAlarba
5138 soi
2 à 19
38
5138
13,15 %
(3 sites)
13,15 %
Ndombo
2123 soi
0 à 26
26
2123
8,6 %
(2 sites)
8,6 %
Thiabakh
13/26 soi
0 à 34
34
13126
50 %
(2 sites)
(50 %)
Khouma
21173 soit
6 à 70
73
21173
28,7 %
(5 sites)
28,7 %
GalloMalick
17137 soit
0 à 26
40
17137
45,9 %
(8 sites)
45,9 %
Ntiago
3/24 soi
0 à 34
34
3124
12,5 %
(2 sites)
12,5 %
TOTAL :
1 210
521/115:
44,36 2
76 sites)
-
(1) 173 récoltés, mais 159 testés, les 14 étant morts avant.

TABLEAU No II : LES ZONES DE TRANSMISSION AVEC LES DENSITES DE MOLLUSQUES
ET LEUR TAUX D'INFESTATION
Canal de la Taouey
Marigot de la Taouey
Canal principal de la CSS et Drain:,
Nombre de
Localité
Nombre de
Mollusques
Cnfestation
Localité
Nombre de
Mollusques
Infestation
Localité
Mollusques
Infestation
Ndombo Alarba
1 9
3/19
Campement
210
86/194
Campement
7
0/7
Thiabakh
34
13126
Ndombo Alarba
1 9
2/19
NDiaw
173
47/ 159
Ntiago
34
3/24
Ndombo
26
3/23
NDiangué
221
93/221
Scale
2
1/2
Scale
352
224/350
KhOUIM
70
21/70
I
Phouma (drains:
3
0/3
Gallo Malick
3 1
16/31
TOTAL : 87 Mollusques sur un total de
TOTAL : 257 Mollusques sur un total
Gallo Malick
9
1 210 soit 7,19 %
de 1 210 soit 21,23 %
1/6
(drains)
Le taux d'infestation est
27,53 %
Le taux d'infestation est
38,23 X
TOTAL : 866 Mollusques sur un total
de 1 210 soit 71,57 X
Le taux d'infestation est
47,46 %

.
- 7
Le rôle de la végétation est essentiel dans l'écologie des Mollusques et consti-
tue un facteur favorisant.
C'est au niveau des populations humaines fréquentant le canal de la CSS et le
marigot de la Taouey que se trouvent les plus fortes prévalences. En effet, les
résultats d'une enquête parasitologique réalisée à la même période (23 mars -
2 avril 1990), au niveau des différents quartiers de Richard-TO11 (2),montrent
des prévalences de 22 à 58 %. Effectivement, c'est dans les quartiers de Campe-
ment, Ndombo Alarba, Ndiangué et Khoumaque les prévalences sont les plus élevées
avec respectivement : 58, 34 et 32 %.
Cette situation n'est pas surprenante compte tenu de la configuration des
points d'eau et de leur fréquentation presque obligatoire dans certains cas.
Parmi les 45 sites prospectés en dehors de ceux du fleuve, 2 seulement n'ont
pas de 3iomphalaria et 39 ont des Mollusques positifs.
Ainsi, la transmission se fait presque partout, ce qui explique les prévalences
élevées au niveau de tous les quartiers.
Dans certains quartiers, des facteurs socio-culturels (la présencede bornes fon-
taines, le ravitaillement en eau et l'existence de robinets) permettent d'expli-
quer les faibles prevalences alors que les Mollusques sont fortement infestés.
C'est le cas du quartier Escale dont la prévalence est de 28 % (2) avec un taux
d'infestation des Mollusques de 64 %.
Le village de Ntiago, situé sur le canal de la Taouey, offre peu de Mollusques
avec un taux d'infestation de 12,s %. De même, le quartier de Thiaback,avec le
même nombre de Mollusques, a un taux de 50 %.
A Ntiago, les conditi.ons de vie sont meilleures (existence de pompe éolienne)
et les contacts Homme -Eau sont moins fréquents.
{'ne btude de la dynamique des populations de Mollusques est nécessaire
ainsi
clue
de la transmission pour mieux cerner l'épidémiologie de cette endémie
t,ilharz.i.enne.
I
,&l
I rll-‘i’ooL,
toute les conditions épidémiologiques favorables étaient réunies
.:q ; <: Ilri'sence du Mollusque hôte
intermédiaire.
. . . l . . .

_.
c
- 8
'.
-t
Les conditions écologiques sont devenues maintenant propices a l'installation
de Biomphalaria pfeifferi et a sa pullulation, ce qui se traduit par ces flam-
bées de Bilharziose intestinale.
Kichard-Toll est un carrefour des circuitsde déplacements des travailleurs saisanniers
de toutes les régions du Sénégal. Ces mouvements de populations seront probable-
ment à l'origine de la diffusion de cette maladie.
La situation à Richard-TO11 est alarmante et nécessite une action immédiate
afin d'abaisser les prévalences et de diminuer , voire de supprimer,la transmis-
sion.
'[jic1cmiologie de la Bilharziose étant complexe, il est nécessaire d'envisager
une lutte intégrée en agissant sur l'Homme, le vecteur et l'environnement.
1.a connaissance du mécanisme de la transmission et de l'épidémiologie doit
dicter les moyens les plus efficaces et les plus adaptés,
I,e contrôle des populations de Mollusques reste l'un des moyens essentiels pour
réduire la transmission.
Cette lutte malacologique peut se faire en utilisant plusieurs méthodes chimi-
ques, biologiques ou écologiques.
-+ Mesures urgentes
Après le dépistage et le traitement des malades, les actions suivantes doivent
être entreprises :
1") Désherbage rigoureux et régulier au niveau des canaux de la CSS et de la
Taouey (marigot et canal).
Cette action aboutit à la destruction de l'habitat des Mollusques et donc
des Mollusques eux-mêmes. Il faut surtout veiller à enlever toutes les
herbes et végétation coupées qui pourraient servir de supports et/ou d'ali-
ment pour les Mollusques.
. . /. ,..

- 9
_ ;') I<duc;ltion sanitaire auprès de toute la population en expliquant l'épidémio-
logie de la Bilharziose.
j") Réduction des contacts "Homme - Eau" en ciblant les zones à risque.
Le Fleuve étant moins dangereux car indemne pour le moment.
-4 Mesures à court terme
Ces mesures urgentes n'auront un impact positif que si elles sont suivies de
certaines réalisations urbaines :
- Amélioration du réseau de distribution d'eau courante en augmentant le nombre
des bornes fontaines et en facilitant les branchements individuels.
- Augmenter les réserves d'eau en construisant un château d'eau plus grand
afin de réduire ou d'éviter les coupures d'eau.
- Construire de nouvelles latrines.
- Une surveillance malacologique régulière doit être de rigueur : prospections
au niveau des différents sites de transmission pour évaluer la densité de
Mollusques ainsi que le contrôle de zones indemnes.
Toutes ces actions combinées agiront en synergie et contribueront à la diminu-
tion de la transmission pour abaisser la prévalence et réduire la morbidité.
1
En plus de ces actions, il faut envisager la possibilité d'utiliser des mollusci-
cides. Actuellement, il existe des molluscicides très efficaces mais qui risquent
d'avoir quelques conséquences néfastes sur la faune non ciblée (poissons par
:
exemple).
Toutes les autorités locales et nationales doivent être sensibilisées sur la
gravité de cette épidémie de Bilharziose intestinale qui risque de s'étendre
davantage et d'avoir des conséquences très nuisibles pour la santé des popula-
tions du Sénégal.

- 1.0
BIBLIOGBAPBIE
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Kéf. n"102/89/VK/VK, 1989.

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\\
T.R~l?NllT?

Ech-
:
L’20000
.
(1) Ndiav
Canal princi~q
(6) Ndombo
i
(2) Ndiangué
de la CSS
(7) Thiabakh '
(3) Jkcale
(8) Id'nma
(4) Campement
(9) Galle Malick -
(5) Ndombo Alarba
(10) Vers Ntiago
Canal principal
El Habitations