Rev. Elcv. Méd. vet. Pays trop., 1973, 26 (4): 75 a -...
Rev. Elcv. Méd. vet. Pays trop., 1973, 26 (4): 75 a - 98 a
p3/~croO 90 y

Biochimie et éievage au Sénégal
par D. FRIOT (*) et H. CALVET (*)
WUME
Le travail présenté s’efforce d’établir des normes biochimiques par
12 composants du sang des bovins au Sénégal. A partir de 24 605 analyses
sont déterminées les valeurs de l’hématocrite, hémoglobine, protéines
totales, urte, phosphore, calcium, magnésium, sodium, potassium, cuivre,
fer et zinc. L’effet de la région, de la saison, de l’âge, du sexe et de la
race est étudié Pour ohaque élément. Les résultats sont comparés aux
taux moyens européens et à ceux obtenus en expérience d’embouche au
Sénégal.
t
Durant ces vingt-cinq dernières années la chimie biologique a fait l’objet d’un développe-
ment considérable. Chaque jour de nouvelles techniques, tout particulièrement dans le domaine
de I’enzymologie permettent de suivre, de facon de plus en plus intime, 1%~ processus normaux
de la vie et leurs déviations qui conduisent aux maladies.
La clinique et la sémiologie humaine font depuis longtemps déjà un large usage des inves-
tigations biochimiques pour préciser ou nuancer un diagnostic, suivre une évolution morbide,
ou plus récemment essayer de prévoir l’avanir pathologique des individus par établissement de
(( profils biochimiques 3 périodiques suivant les techniques américaines du a check up B dont
. l
le succès va croissant auprès du public.
A leur tour, les vétérinaires et les techniciens de l’élevage ont pressenti le rôle important
que pouvait jouer la biochimie dans le déveioppement et l’intensification des productions animales.
Les applications pratiques sont certes encore peu nombreuses en regard des possibilités
nouvelles révélées tous les jours par la recherche. Mais on peut envisager qu’avec la multiplication
des laboratoires et des techniciens spécialisés dans ce domaine, avec l’intensification et l’indus-
trialisation de plus en plus poussée de productions animales, « l’examen par sondage du profil
biochimique d’un élevage apparaîtra dans les prochaines années aussi indispensable que la pes$e
des animaux ou la mesure de leur consommation d’aliment > (10).
Au Sénégal et particulièrement au Laboratoire national de Recherches vétérinaires de Dakar,
les dosages biochimiques ont contribué pour une large part à un certain nombre de travaux
visant à une meilleure connaissance de la physiologie des bovins tropicaux, à des études
concernant leur nutrition, à des recherches sur les polycarences minérales dont ils sont victimes
dans certaines zones d’élevage.
Les études se sont déroulées au Laboratoire ou dam les diverses stations de recherches du
Sénégal - Ferme de Sangalkam, C.R.A. de Bambey, C.‘R.Z. de Dara. Plus récemment l’achat
et l’équipement d’un véhicule laboratoire a permis la réalisation d’enquêtes beaucoup plus larges
sur les troupeaux transhumants du Nord Sénégal ou sur les animaux sédeqtaires du Sine Saloum.
(*) I.E.M.V,T., Laboratoire National de l%levage, B.P. nQ 2057, Dakar-Harm, Senégal.
-75a-

Les éléments biologiques objets de ces études ont varié en fonction des programmes. C’est
ainsi qu’à l’étude de l’urémie des bovins tropicaux avec les mécanismes de son excrétion ou de
sa réabsorption au niveau du rein ont succédé des recherches sur les proteines totales, leurs
variations quantitatives ou qualitatives en fonction de l’âge, du sexe et de la saison (12-13-14-
15-16).
Le métabolisme de l’eau a ensuite été abordé avec la mesure des espaces hydriques par
dosage simultané des espaces de diffusion de l’antipyrine, du sulfocyanure de sodium, du bleu
evans chez des zébus et des taurins entretenus dans des zones climatiques différentes (Sannalkam ’
-
-
- Dara - Bouaké en Côte d’ivoire) (17).
La biochimie avec en particulier le dosage des éléments minéraux plasmatiques a contribué
à élucider I’étiologie et la pathogénie de la grave maladie enzootique qui sévissait sur les trou-
peaux du nord Sénégal (4).
Le développement du botulisme dans ces régions est apparu en effet comme étant favorisé
par une hypophosphorose plasmatique associée à une carence en calcium et en cuivre (11).
Au cours des études sur les effets de l’aflatoxine sur les vaches laitières et sur les jeunes
nourris à la mamelle, les tests biochimiques de l’exploration hépatique et tout particulièrement
le dosage des transaminases TGO se sont avérés très efficaces pour déceler précocement l’intoxi-
cation avant l’apparition de tout autre symptôme.
La biochimie a encore joué un rôle important en nutrition et particulièrement pour l’éta-
blissement de rations d’embouche intensive. En effet, le dosage systématique des éléments éner-
gétiques et azotés produits au niveau du rumen à la suite de l’administration d’une ration permet
de préjuger efficacement de sa valeur et d’y apporter les modifications utiles pour en obtenir le
meilleur rendement. En définitive et dans les années antérieures, la chimie biologique a donc
été l’instrument indispensable de nombreuses recherches en physiologie, physiopathologie et
nutrition.
,
Le travail, objet de cette note poursuit un objectif différent, et sans doute plus ambitieux.
11 vise en effet, en traitant statistiquement un volume important de données, à établir un (( profil
biochimique )) aussi précis et aussi vaste que possible du troupeau sénégalais en équilibre avec
son milieu. Les éléments étudiés sont encore r’elativemcnt restreints et portent, dans un premier
temps, sur 12 composants du sang qui sont :
- Hémoglobine, protéines totales, urée, hématocrite, phosphore;
.
- calcium, magnésium, sodium, potassium, cuivre, zinc et fer.
Nous allons envisager chacun de ces éléments en indiquant succinctement les méthodes de
dosage utiliskes.
Hématocrite
L’hématocrite correspond à une mesure simple consistant en la séparation par centrifugation
des globules et du plasma de sang hépariné introduit dans des tubes spéciaux, les tubes de
Wintrobe. L’hématocrite des animaux a une composante individuelle essentielle dotée d’une
certaine héritabilité, mais l’état général de l’animal intervient également et en particulier son
niveau de nutrition, son équilibre hydcique et son taux de globules rouges.
Hémoglobine
L’hémoglobine constitue la matière colorée du sang composée d’une protéine, la globine et
d’un groupement prosthétique, la protohématine. La teneur en hémoglobine diminue d’une far;on
plus ou moins notable chez tous les animaux.
La méthode de dosage utilisée comporte la dilution du sang total, recueilli sur heparine,
dans le réactif de Drabkin et la mesure au photocolorimètre de la coloration obtenue à 530 mp).
-76a--

Protéines totales
Elles sont dosées par la méthode photo calorimétrique de Gornall et lues à la longueur
d’onde de 540 rnp.
La protéinemie sanguine participe à une homéostasie rigoureuse de l’individu. Les taux ne
s’abaissent que dans les hyponutritions confirmées et lors de maladies graves. Chez le veau, il
!
semble que l’examen des protéines sanguines constitue un excellent moyen pour déterminer
l’évolution de la santé après la naissance. STAPLES et ses collaborateurs estiment qu’une pro-
téinemie inférieure à 20 p. 100 s’observe chez 80 p, 100 des veaux destines à mourir de maladie
dans les mois qui suivent.
Plus intéressant encore que le taux des protéines totales sont les taux d’albumines et de
globulines. La plupart des maladies infectieuses ou parasitaires se traduisent en effet par une
diminution sensible du taux des albumines dont le niveau suit l’évolution de la maladie pour se
reconstituer lors de la guérison.
L’urémie
Le taux de l’urémie chez les ruminants est soumis à de grandes fluctuations. Il varie en
en effet d’un moment à l’autre de la’ journée, et d’un jour à l’autre. Des conclusions ne peuvent
résulter que d’un grand nombre de mesures et sont alors liées d’abord à l’importance des apports
p!otéiques de la ration et ensuite ti la notion d’efficacité protéique c’est-à-dire le rapport entre
l’azote protéique ingéré et le gain de poids.
LABOUCHE a étudié sur un troupeau de Sangalkam les variations moyennes au cours de
deux périodes d’égale durée mai-septembre et septembre-janvier limitées par des valeurs mini-
males. Les maximums s’observent en juillet-août et octobre. Le facteur alimentaire exerce alors
une influence prépondérante et en particulier le rapport azote/cellulose de la ration.
La méthode de dosage de l’urémie utilisée est la méthode à l’ur&sg avec coloration par le
réactif de Nessler et lecture à 400 mp.
Phosphore sanguin
4:
.w ‘,!$
Le dosage du phosphore inorganique présente des difficultés de plusieurs ordres.
Dans le sérum prélevé, on observe en effet une augmentation du P inorganique avec le
temps résultant de l’hydrolyse du phosphore à partir des combinaisons organiques, Pour cer-
tains auteurs, le meilleur moyen d’éviter cette source d’erreur est l’adjonction de l’acide tri-
chloracétique en solution à 5 p. 100. Au laboratoire, les dosages du P sont effectués sur place
et le plus rapidement possible après la récolte du sang dans le camion laboratoire conduit B
proximité du heu de prélèvement.
t
I
Une autre difficulté réside dans les grandes flucluations individuelles et journalières enre-
gistrées sur cette donnée et qui semble essentiellement tenir à l’état d’excitation de l’animal au
moment du pr&vcment. Des essais conduits au Laboratoire ont, en effet, montré qu’il était
possible de diminuer trés sensiblement l’amplitude de ces fluctuations en prélevant sur des ani-
maux tranquillisés au préalable, ou lorsque, par répétitions des prélèvements, on arrive à un
état d’accoutumance de l’animal.
Encore plus que pour les autres données, il convient donc d’user d’une grande prudence
dans l’interprétation des résultats concernant la phosphorémie. Le phosphore inorganique est
dosé sur le sérum déféqué et coloré par le réactif de Misson. La lecture se fait à 240 rnp,
.
1
Caicium, sodium, magnésium, cuivre et zinc
Ces dosages sont effectués sur les sérums déféqués par spectrophotométrie de flamme uti-
lisant le spectrophotomètre atomique de Perkin Elmer modèle 290.
-77a-

Pour chacun de ces éléments, l’analyse statistique va s’efforcer de déterminer les moyennes
obtenues et d’étudier l’influence des sources de variations contrôlables qui sont la race, la saison,
la zone d’élevage, l’âge, le sexe et les états pathologiques.
I
* RESULTATS :
Le nombre total d’analyses ayant servi à l’établissement de ce travail est de 24 605.
Les prélbvements ont éte effectués dans plusieurs regions du Sénégal : Ferlo, Casamance,
Sine Saloum, région de Diourbel, région de Thiès, ferme de Sangalkam. Ils intéressent tantôt
des zébus, tantôt des taurins de race NDama, tantôt des métis zébu NDama (Djakoré) de sexe
mâle ou femelle. Au cours de la plupart des prélèvements, l’âge de l’individu est enregistré et les
résultats sont présentés en fonction de 5 classes d’âge.
Enfin, pour les enquêtes dans le Ferlo et dans la zone arachidière, les interventions ont
ont été pratiquées au cours des 3 principales saisons bioclimatiques annuelles qui interviennent
sur l’alimentation des troupeaux : hivernage - p+
ivcrnage ou saison favorable - saison
sèche.
Les résultats vont être présentés élément par élément en adoptant l’ordre suivant : héma-
tocrite, hémoglobine, protéines totales, urémie et les éléments minéraux (phosphore, calcium,
cuivre, zinc, fer, sodium, potassium, magnésium). A l’intérieur de chaque chapitre et chaque fois
que cela est possible, on essaiera de déterminer l’effet. de la région, de la saison, de l’âge, du
sexe, de la race et, éventuellement, des facteurs pathologiques.
1. HEMATOCRITE
Le nombre des données est de 2 199 et la moyenne générale de 39,l 4 ‘Q,3.
Ce chiffre est parfaitement conforme à celui qu’on admet pour les troupeaux européens.
DUKES (9) fixe à 40 la normalité de l’hématocrite pour les bovins.
.,:
E&t de la région :
Les prélèvements proviennent de régions à climatologie et écologie différentes,
II s’agit du Ferlo (Labgar-Dara) de la zone arachidière avec (Nioro-du-Rip, Birkelane,
Fatick, Diourbcl, Kaël, Sagata, Kébémer, Mecké, Khombole) de la région des Niayes avec San-
galkam. Ces résultats sont groupés dans le tableau no 1.
TABLEAU N’ 1
Influence de la région eur l’hématocrite.
Région
N
X + intervalle de
confiance à 5 p ,100
Ferlo Labgar
942
30,0 2 0,4
C.R.Z. Darit
240
44,2 *, O,? *
Zone Frachi-
dière
978
38,O + 0 . 4
Sangalkam
(embouche)
3 9
44,1 2 0,3
On constate qu’il y a deux groupes distincts : Labgar - Zone arachidière et Sangalkam -
Dara.
-78a-

,PW-
Le dernier groupe comprend des animaux élevés en station et qui, de ce fait, ont une nour-
riture légèrement améliorée et surtout un abreuvement régulier et abondant.
Dans ce chapitre, ii est donc possible que le mode d’entretien agisse en définitive plus que
la localisation géographique.
Effet de la saison :
Les résultats sont présentés dans le tableau nu II.
TABLEAU N*I1
Effet de la rafaon
I Saison
x 2 intervalle de
N
I
I
confiance à 5 p.100
l
L’analyse de la variante montre qu’il n’y a pas de différence significative entre l’hivernage
et le post hivernage. Par contre, les données de saison sèche diffèrent significativement de ce
dernier groupe.
L’hématocrite en saison sèche est donc plus bas qu’au cours du reste de l’année.
Ceci confirme l’hypothèse empirique suivant laquelle l’hématocrite constituerait un témoin
du bon ou mauvais état général des individus.
Effet de l’âge :
Les classes d’âges utilisées se répartissent ainsi :
Y
.
D:.
.
de 6 mois à 24 mois compris
E. . .
de 2 ans à 4 ans
))
F. . .
de 4 ans à 6 ans
))
G. . .
de 6 ans à 10 ans
))
H. . .
au-delà de
10 ans.
Les valeurs de l’hématocrite en fonction de ces classes sont presentées dans le tableau nu 111
et dans le graphique A.
TABLEAU N*I11
Hématocrito en fonction de l’âge
e
r--.-1
-
I
l
Valeur moyenne + intervalle
C l a s s e
N
/
I
de conf ianceӈ 5 p.100
l
D
8.5
38,O z 1,3
E
223
40,6 2 0,v
F
1 5 2
37,5 + 0,9
c
238
36,O $ 0.7
H
bl
35,8 2 1,4
._. - - . .._._
-.d
n
F
P
LI

1
I
I
-
-79a-

f
Seules les classes G et H ne sont pas significativement différentes comme il apparaît d’ail-
leurs sur la courbe.
L’hématocritc est donc maximal entre 2 et 4 ans ct s’abaisse au-delà de 4 ans.
Influence du sexe :
On étudie 3 catégories d’individus, m&les, femelles et mâles castrés.
Les résultats sont portés dans le tableau suivant :
TABLEAU N’IV
Variation en fonction du sexe
L’analyse de variante (par comparaison orthogonale) montre une différence hautement
significative entre le groupe mâles + femelles et les castrés, et ne révèle aucune différence entre
les mâles’ et les femelles.
Les animaux sexuellement neutres ont donc un hématocrite plus élevé.
Influence de I’espèce :
Trois types d’animaux sont étudiés : les zébus de race C;obra, les taurins de race N’dama,
et les métis de ces deux groupes dont l’appellation locale est Djakoré.
TABLEAU No V
Variations de l’hémat~crite en fonction de
l’espèce et de la race
Espèce 0”
N
Valeur aoyenne + iocervalle
race
de confiance-à 5 p.100
Z é b u s
176
37,5 2 0,9
Taurins
98
Y+,7 + 1,2
Ujakorés
38
37,7 2 2,2
L’analyse de la variante montre yuç lc groupe Zébu + Djakore est très significativement
différent des taurins.
Les N’dama ont donc un hématocrite plus bas que celui des zébus et les Djakorés se com-
portent plus en zébus qu’en taurins.
En définitive, l’hématocrite moyen sur tous les dosages effectués au Sénégal est comparable
aux valeurs considérées comme normales sur les troupeaux des régions tempérées.
Les facteurs de variations physiologiques sont, au Sénégal et par ordre d’importrance, l’âge,
le sexe et I’espèce.
2. HEMOGLOBINE
La moyenne générale du taux d’hémoglobine sur 1968 données est de 11,s -11 0,l g1100.
- 80a -

Ce chiffre est légèrement inférieur mais très proche de celui des troupeaux européens pour les-
quels DUKES donne la valeur de 12,O g/lOO.
Effet de la région :
Les résultats sont groupés dans le tableau no VI.
‘TAIILEAU N ‘V 1
Influence de la régiou
Kégion
N
X + intervalle de
confiance à 5 p.100
Labgar
9 4 4
12,o + 0,l
Zone arachi-
dière
986
Ll,l $ 0,l
Sangalkam
3 8
11,s + 0,5
La zone arachidière présente un taux d’hémoglobine différent des autres régions étudiées,
avec des valeurs inférieures.
Effet de la saison :
Les résultats sont réunis dans le tableau no WI.
TABLEAU NOVIL
Effet de la saison
,
Saison
N
2 +- intervalle de
/
/
/
confiance
I
Hivernage
2 3 4
11,3
+ 0,2
Post h;vrrnagé
4 4 1
10,Y + 0,2
. . .
Saison sèche
311
11,2
$ 0,2
Il existe une différence hautement significative entre le post hivernage et l’ensemble saison
sèche et hivernage et pas de différence entre hivernage et saison sèche.
Paradoxalement, il semble donc que la saison favorable à l’animal, le post hivernage, soit
celle où les valeurs de l’hémoglobine ont tendance à s’abaisser. Par ailleurs, nous avons constaté
lors des expérjmentations sur l’embouche intensive yue le taux d’hémoglobine diminue au fur et
a mesure yue progresse l’cngraisscmcnt.
Le post hivernage est la saison de reprise du poids des animaux et, comme au cours de
l’embouche intensive, il semble que cçtte remise cn état s’accompagne d’une diminution de
l’hémoglobinémie.
Effet de l’âge :
Les résultats sont prks~ntés en fonction des 5 classes d’âge, comme précédemment.
Comme pour l’hématocrite, l’analyse de la variante montre qu’on peut regrouper les classes
GH.
Les valeurs de l’hémoglobine varient donc en fonction de l’âge. Elles passent par un maxi-
mum qui se situe entre 2 et 4 ans pour diminuer par kii suite.

TABLEAU N’VIII
ht lurncu de 1’“~’ WI: 1 ‘hcruugloblnémir
Classe
Valeur moyenne + intervalle
N
d’âge
de confIance
D
85
11,7 +- 0,4
E
222
12,4 2 0,2
P
152
11,7 t 0,3
G
239
11,l + 0.3
Ii
66
11,z *, 0,5
Les deux courbes de l’évolution des hématocrites et du taux d’hémoglobine en fonction de
l’âge sont très comparables. Le coefficient de corrélation entre ces deux types de valeurs au
même âge est significatif.
Ceci tendrait à prouver que le taux d’hémoglobine est davantage hé au nombre de globules
qu’à leur charge unitaire en pigment.
Influence du sexe :
Les résultats sont groupés dans le tableau no IX.
L’analyse de variante par comparaison orthogonale montre qu’il existe une différence signi-
ficative à 5 p. 100 entre l’ensemble mâles + femelles et l’ensemble des castrés, ces derniers
ayant un taux d’hémoglobine plus élevé.
I
Ces résultats sont identiques à ceux obtenus pour l’hématocrite, ce qui paraît normal au vn
de la corrélation positive hautement significative existant entre le taux d’hémoglobine et la valeur
de l’hématocrite.
.:
Les animaux castrés ont donc un taux d’hémoglobine plus élevé.
Influence de l’espèce et de la race :
Les moyennes obtenues pour les différentes espèces et races sont présentées dans le tableau
no X.
Il existe une différence hautement significative entre les 3 types de bovins.
La différence existe entre les zébus et les taurins, les Djakoré se comportent en métis
c’est-à-dire qu’ils se situent à mi-chemin entre les deux espèces, ne présentant, pour cette
donnée, aucune différence pas plus à l’égard des taurins que des zébus.
TABLEAU N* X
TABLEAU ND IX
Variations de l’hémoglobine en fonction
Influence du sexe
de l’espèce.
Sexe
N
2 * intervalle de
Espèce ou
confiance à 5 p.100
N
Valeur moyenne + intervalle
race
de confiance-à 5 p.100
Mâles
45
12,0 $ 0.6
Zébus Gobra
175
11,6 +- 0,3
Pemelles
369
11,Y 2 0.2
Taurins N'Dama
98
10,5 + 0.4
Castrés
3 9
12,B 2 0,6
Métis Djakoré
3 8
11.1 : 0,6
-82a-

3. PROTEINES TOTALES
La moyenne générale obtenue a partir de 2. 19.5 analyses est de 85,4 g/l -k. 0,s. Cette valeur
est légèrement supérieure aux normes européennes. Comme pour les données précédentes, nous
allons analyser les facteurs de variation identifiables.
Influence de la région :
.
11 n’existe pas de différence significative entre Labgar et Sangalkam. Par contre, pour toutes
les autres comparaisons deux à deux la différence est hautement significative.
Influence de la saison :
Il existe une différence significative entre l’hivernage et les autres saisons. Le post hivernage,
saison favorable à l’élevage, donne les valeurs les plus basses, celles qui approchent donc le
plus du taux admis comme norme européenne (79 g/l). Il semble que les données voisines de
ce dernier chiffre soient la signature d’un équilibre de l’animal avec son milieu.
TABLEAU N’XI
‘TABLEAU N’XII
Influence de la région
irif luence de La saison
Région
N
Valeur moyenne f. intervalle
Valeur moyenne + intervalle
de confiance à 5 p.100
Saison
N
de confiance-à 5 p.100
Ferlo Labgar
9 4 9
84,2
+ 1,O
Hivernage
2 9 1
10183 t 3
Feylo Dara CKZ
2 3 9
80,2
: 1,:)
Post hivernage
510
81,s t 0,9
Wiayes Sangalkam
4 0
84,3
+- 1,5
Saison s*chr
4051
81.9 +- 1.9
Zone arachidière
9 6 7
87,9
2 1,4
.:
.* .
Influence de l’âge :
L’analyse de la variante montre une différence significative entre les classes D et E et
entre les classes E et F; par contre, les classes F, G et H ne diffèrent pas entre elles et peuvent
etre réunies en une classe unique de moyenne 91,6 +- 1,7.
La protéinemie augmente rapidement avec l’âge. Cependant les classes F, G, H groupant
les animaux reproducteurs marquent un palier dans cette évolution. il est possible que cette
diminution relative de la protéinemie soit en rapport avec les besoins élevés en protéines de
l’état de gestation puis de lactation.
l Cld18e d’âg,e
Vateur moyenne + inLervdlle
/ N l de çonf iance-i 5 p.100 /
L H 66 94,4 t 5,9
-83a-

Influence du sexe :
Sur l’ensemble, il n’y a pas de différence significative entre ces 3 catégories d’animaux.
Le sexe n’influe donc pas significativement sur le taux des protéines sériques.
Influence de l’espèce ou de ta race :
11 n’existe pas de différence entre les zébus et les taurins. Par contre, par rapport à ce
groupe les métis sont significativement differents avec un taux de protéines plus bas.
TABLoAU N ‘XIV
TABLEAU N’XV
Influence du sexe
Influence de l’espèce ou de la race
Espèce
N
Valeur moyenne + intervalle
de confiance-à 5 p.100
Zébus
1 7 2
85,9
: 3,9
Mâle6
87.7 2 4,0
Taurins
9 7
82,9
2 3.2
castrés
90,8 t 5,l
Métis
3 8
72,3
+ 2 . 4
4. UREMIE
Le nombre d’analyses correspondant à cette donnée est de 1934. La valeur moyenne
s’élève à 293 + 6 mg/l.
Influence de la région :
I
Les trois régions présentent entre elles des différences hautement significatives.
La valeur augmente du Fer-10 à Sangalkam avec la zone arachidière occupant une place
intermédiaire.
.:
A ce stade (urémie peu élevée), le taux de l’urée sanguine est essentiellement lié à l’impor-
tance des apports protéiques qui sont les plus faibles au Ferlo et les plus forts à Sangalkam,
cette évolution correspond parfaitement aux données écologiques.
Influence de la saison :
11 existe une différence significative entre la saison sèche et la saison des pluies.
Par contre, la différence est hautement significative entre ces deux dernières saisons et le
post hivernage.
L’explication de ces résultats fait appel, ici, à la notion d’efficacité protéique, qui est la
meilleure lorsqu’il existe dans la ration un équilibre favorable entre l’apport azote et énergétique;
TABLEAU N”XV1
TABLEAU N’XVII
Influence de la réGion
Influence de la saison
Région
N Valeur moyenne + intervalle
de confiance à 5 y.100
Saison
N ’aleur moyenne + intervalle
de confiance-à 5 p.100
Ferlo Labgar
9 4 9
268+
6
Hivernage
229
384 2 1 5
Zone arachidière
9 4 7
313 t
9
Post. hivernage 4 2 7
240 + 1 0
Niayes Sangalkam
3 8
393 _+ 2 9
Saison sèche
291
3 6 7 +_ 1 8
-84a-

de plus, une bonne efficacité protéique se traduit par une uremie basse, conditions qui semblent
se rencontrer dans le post hivernage.
Dans les deux autres saisons, soit en raison d’un apport exccdentaire en azote (hivernage)
soit au contraire en raison d’une insuffisance d’énergie (saison sèche) l’efficacité protéique dimi-
nue avec son corollaire : l’élévation du taux de l’urée.
Influence de I’âge :
TABLEAU N’XVIII
Influence de l’âge
I
I
Classe d’âge
N
Valeur moyenne 2 interval
/
I
de confiance à 5 p.100
D
83
300 _+ 2 3
E
218
3 0 7 +_ 1 6
F
1 4 6
309 z 2 3
c
2 3 3
300 + 1 5
H
6 6
286 + 2 9
zwl-
_ __-_
-
-
D E
F
G
n
II n’existe pas de différence significative entre les classes d’âge, mais on note tout de
même une évolution comme en témoigne le graphique D.
Influence du sexe :
Il n’existe pas de différence significative entre sexes.
,
Influence de I’espkce :
II existe une différence hautement significative entre les 3 groupes,
Les zcbus ont l’uremie la plus elevcc, les k~urins la plus basse, et les métis montrent une
situation intermédiaire avec cependant une tendance à se rapprocher davantage des zébus que
des taurins.
TABLEAU N’XIB
TABLEAU N’XX
Urémie en fonction du sexe
Influence de l’espéce
l-
Sexe
N Valeur moyenne + intervalle
N
Valeur moyenne * intervalle
de confiance-à 5 p.100
Espèce
I
/
de confiance
Femelles
3 7 2
259:
8
Mâles
4 5
265 z 2 1
Castrés
3 9
270 + 2 2
5. PHOSPHORE
Le nombre total de dosages concernant cet élément est de 3 033.
La moyenne générale en résultant est de 62,‘f rt 0,c) mg/l.
Influence de lu rkgion :
On peut regrouper les donnees concernant la Casamance, le C.R.Z. de Dara et la zone
--&Ta-

TABLEAU N’XXI
Influence de la région
Région
N
aleur moyenne * intervalle
I
P
de confiance à 5 p.100
Sangalkam
pâturages
1 2 9
60,7 + 1,s
Sangalkam
embouche
38
9 0 . 3 2 2,4
arachidière pour lesquelles les valeurs de la phosphorémie ne sont pas significativement
différentes.
Ce groupe par contre diffère du Ferlo, de Sangalkam pâturage, et très nettement de
SangaIkam embouche.
A ce niveau (phosphorémie moyenne), les taux de phosphore inorganique sériyue sont sous
la dépendance étroite des apports de phosphore par la ration et l’eau d’abreuvement.
Ces apports sont les plus faibles dans le Ferlo, et les plus élevés dans les rations d’embouche
à Sangalkam qui contenaient en moyenne 3 à 4 p. 100 de suppléments minéraux (phosphate
bicalcique) .
Influence de lu saison :
I
Les données concernant ce chapitre et pour les deux grandes régions, Ferlo et Zone
arachidière où ont été effectués les prélèvements, ne sont pas cohérentes.
Nous devons étudier successivement l’influence de la saison sur la phosphorémie au Ferlo
.:
.
. .
et en zone arachidière.
Les valeurs indiquées au tableau XXII présentent entre elles une différence hautement si@-
ficative.
Dans le tableau XXIII aussi les différences entre les 3 saisons sont hautement significatives.
Nous nous trouvons donc en présence de deux r&ions où l’évolution de la phosphorémie de
l’hivernage à la saison sèche se produit en sens inverse.
Dans le Ferlo, le phosphore sérique diminue de l’hivernage en saison sèche. Dans la zone
arachidière il augmente.
Cette incohérence peut résulter de conditions écologiqws et alimentaires très différentes
pour les troupeaux de l’une et l’autre région.
TABLEAU N’XXLI
TABLEAU N’XXIII
Influence de la saidon ~LT la
Influence de la saison sur la
phosphorémie au Fer-10
phosphorémie en zone arachidière
Saison
N Valeur moyenne + intervalle
de confiance à 5 p.100
I Saison
N
Valeur moyenne 2 intervalle
I
I
de confiance à 5 p.100
Hivernage
252
6 4 . 9 T 2 , 0
Post hivernage
0
Saison sèche
2 6 9
50,l 2 2,Q
- 86a-

Dans le Ferlo, et tout au long de l’année, la base de l’alimentation des troupeaux est
constituée par les pâturages de savane où dominent les graminées peu riches en phosphore
surtout lorsqu’elles sont transformées en paille de saison sèche. En zone arachidière par contre,
les aninraux frequentent au cours de l’annee deux types différents de pâturage.
Pendant la saison des pluies, période de mise en culture des champs, les troupeaux sont
refoules sur des zones pâturables plus ou moins distantes des villages où ils se trouvent concen-
trés. Leur alimentation est alors essentiellement a base de graminées. Dès la récolte, les
animaux reviennent autour du village, exploitent les résidus de récolte et passent la saison
sèche sur les jachères. L’apport alimentaire essentiel provient alors des repousses arbustives
qui envahissent ces jachères, avec comme dominante les repousses de Guieru senegulensis dont
les analyses révèlent une richesse en éléments minéraux et en phosphore bien supérieure à celle
des graminées.
Le taux élevé du phosphore en saison sèche et dans la zone arachidière pourrait donc tenir
à la consommation habituelle de cette espèce végétale.
Influence de l’âge :
TABLEAU N’XXV
TABLLAU N’XXIV
.:
Effet de l’âge sur la phosphorémie
Effet de l’âge sur la phosphoremie du Fer10
en zone arachidière
-
-
aleur moyenne + intervalle
iraleur moyenne + intervalle
Classe d’âge
N
de confiance-à 5 p.100
Classe d’âge
N
de confiance-à 5 p.100
-
-
3 6
38.7 + 3,9
4 8
88,3
+ 6,5
1 3 1
37,l +- 1,7
9 2
84.6 +, 3.5
9 8
29,3
i 2,7
5 5
74,8
+ 6,0
1 4 0
28,8 t 2,o
1 0 0
73,7
+, 3,4
5 1
29,2
: 4,2
1 5
71,9
t11,2
-
-
Pour cet effet et comme précédemment en raison des valeurs différentes dans le Ferlo
et la zone arachidière, il faut étudier séparément les deux régions.
On peut regrouper les classes D et E et les classes F, G, H. La phosphorémie des jeunes
est donc différente de celle des adultes (tableau XXIV).
On peut regrouper les classes comme précédemment D et E d’une part, F, G, H d’autre
part (tableau XXV).
Situées à des niveaux moyens très différents, les évolutions de la phosphorémie en fonction
de l’âge dans le Ferlo et en zone arachidike sont parfaitement parallèles.
.- 87a -

Influence du sexe :
L’ensemble mâles + castrés diffèrent significativement des femelles; mâles et castrés sont
comparables.
Influence de I’espPce :
II y a différence significative entre les 3 groupes. Les taurins Ndama diffèrent de manière
hautement significative de l’ensemble zébus-métis. Les métis ont une phosphorémie non diffé-
rente de celle des zébus. Les taurins ont une phosphorémie plus faible.
TABLEAU l?XXVI
TABLEAU N”XXVII
Influence du sexe sur la phosphorémie
PhosphorEmie e t rapèce
c
du Ferlo
I
aleur moyenne + intervalle
Sexe
N Valeur moyenne + intervalle
Espèce
N ’ de confiance-à 5 p.100
de confiance-à 5 p.100
Zébus
239
80,6 +- 2.6
Femelles
372
30.6 2 1J
Métis
3 8
81,5 + 6,3
Mâles
4 5
3?,9 2 2,5
Taurins
226
66,7 2 1,8
castrés
3 9
39,9 + 2,8
6 . CALCIUM
La calcémie moyenne obtenue à partir de 2 652 analyses est de ï02,6 $- 0,6 mg/l, Elle
est supérieure a la valeur de 91 mg/1 donnée par DUKES comme norme européenne.
Influence de lu région :
Les différences entre régions sont hautement significatives. En Casamance, zone à climat
favorable, et à Sangalkam pendant l’expérience d’emboùche la calccmie est identique aux 91 mg/1
de DUKES. Dans les autres régions les calcémies sont supérieures. 11 semble donc qu’il y ait
déséquilibre dans les zones moins favorisées.
Influence de la saison :
Les diffcrences entre saisons sont hautement significatives. La calcémie du post hivernage
est très significativement différente de l’ensemble hivernage - saison sèche. La différence entre
saison sèche et hivernage est faible mais significative. Remarquons que c’est en post hivernage,
saison la plus favorable, que la calcémie est la plus proche des 91 mg/1 de la norme européenne
de DUKES.
TABLEAU N’XXVIII
Influence de la région
-
TABLEAU N’XXIX
Région
N 1Jaleur moyenne + intervalle
de confiance-à 5 p.100
Influence de la saison
-
Ferlo
385
102,6
2 0,8
Saison
N Valeur moyenne qintervalle
Casamance
140
de confiance a 5 p .loo
92,5
+ 1,s
C.R.Z. Dara
240
96,5
+ 0,9
Hivernage
293
109,9
2 1.3
Zone arachidière 719
105,4
2 1,3
Post hivernage
265
89,3
+_ 2,o
Sangdliia1,a
Saison séche
4 0 1
107,5
+ 1,4
pâtur+:s
130
9 9 , a + 1,6
L
Sangalkam
‘embouche
3 8
90,8 + 1,3
-
--Ma-

Influence de l’ûge :
Comme pour le phosphore, nous pouvons regrouper les classes D et E d’un côté et les
classes F, G, H d’un autre. La calcemie des jeunes diffère de celle des adultes et lui est
supérieure.
Nous constatons une baisse de la calcémie jusqu’à l’âge de 4-5 ans et une stabilisation
ensuite.
TABLEAU N’XXX
GRARIICUE F
Influence de l ’ â g e
78
1 4 9
111,9
105.0 ++- 3,l
2 , 0
EN FoNcTIoNoEL’A~
Classe d’âge
N
Valeur moyenne + intervalle
de confiance-à 5 p.100
2 1 5
109,l z 1,5
236
io4,a +- i,9
6 5
104,l t 3,0
Influence du sexe :
Le sexe de l’animal influe sur la calcémie. Les mâles ne diffèrent pas des castrés mais les
femelles ont une calcémie significativement différente de l’ensemble mâles - castrés.
Influence de I’espèce :
Les taurins N’dama ne diffèrent pas des mctis Djakoré et les zébus sont significativement
différents de l’ensemble taurins djakoré.
.
TABLEAU N'XXXl
I
-.--
N
Valeur moyenne + intervalié
. .
S e x e
/
/
de confiance à ‘i p .lOO
ESPi?CX
N
Valeur moyenne + intervalle
de confiance-à 5 p.100
)--1 ZEbus
1 6 9
114,l z 2,l
Métis
38
107,b + 3,l
Taurins
9 4
109,3 +- 2,9
1
7 . CUIVFXE
La cuprémie des bovins calculée sur 2 791 analyses est de 0,60 mg/1 t 0,Ol. Beaucoup
d’auteurs considèrent que le seuil de la carence en cuivre se situe à 0,60 mg/, les teneurs
normales variant de 0,75 à 1 mg/l. Le taux moyen sénégalais est à la limite de la carence.
Influence de la r&ion :
La cupremie diffère suivant les regions. Remarquons que seule la zone arachidière a une
cupr6nlie supcrieure au seuil de carence. il existe donc au Sénégal une carence en cuivre chez
les bovins (tableau XXXIII).
Inftuence de la saison :
La cupremie diffère suivant les saisons. La cuprémie de saison sèche ne diffère pas de celle
de l’hivernage mais la cuprémié du post hivernage est très significativement différente de celle
- - - M a -

TABLEAU N*XXXIII
Influence de la région
TABLEAU N *XXXIV
Influence de la saison
Région
N
Valeur moyenne t intervalle
I
I
I
de confiance à 5 p.100
I
Saison
Valeur moyenne + intervalle
Ferlo
1 4 0 5
0,55
2 0,Ol
de confiance-à 5 p.100
/
CaSCilUanCe
1 5 3
0,49
+ 0,oz
C.R.Z. Dara
240
0,60
+ 0,Ol
0.69 2 0,Ol
de l’ensemble hivernage - saison sèche. Le taux de cuivre sérique est alors plus élevé, ce qui
contribue à un meilleur état général des animaux durant le post hivernage,
Influence de l’âge:
II y a différence significative entre classes d’âge. La cuprémie diminue en fonction de l’âge.
Nous pouvons regrouper D et E en un seul grqupe ainsi que F, G, H. La cuprémie des jeunes
est plus élevee que celle des adultes.
TABLEAU N’XXXV
Influence de l’âge
GRAFtuW s
Classe d’âge N Valeur moyenne + intervalle
de confiance-à 5 p.100
D
7 9
E
219
,liii,,j
;
‘:-~ENy~
F
1 5 0
G
2 3 7
. *
H
6 5
0,51 +, O,O3
--o-
E
F’
t
n
Influence du sexe :
L’analyse de variante montre qu’il n’existe pas de différence significative entre sexes mais
la cuprémie chez les mâles et les castres semble superieure à celle des femelles.
Influence de I’espèce :
II n’y a pas de différence entre la cuprémje des taurins N’dama et la cuprémie des métis
Djakoré. La cuprémie chez les zébus est très significativement différente de celle de l’ensemble
taurins métis.
‘TABLEAU N’XXXVII
TABLEAU No XXXVI
Influence du sexe
Influence de l’espèce
Sexe
N Valeur moyenne +- intervalle
de confiance à 5 p.100
Espèce
N Valeur moyenne 2 intervalle
de confiance à 5 p.100
Femelles
361
0 . 5 1 + 0 . 0 1
Zébus
173
0,68 2 0,02
Mâles
4 4
0,53
+- 0 . 0 5
Métis
3 8
a . 5 4 +, 0.04
Castrés
3 9
0,53
+ 0,04
Taurins
9 5
0.54
+ 0.03
-9Oa-

8, Z I N C
La teneur en zinc sériyue obtenue à partir de 1 918 analyses est de 1,46 mg/1 -+ 0,03.
Ce chiffre paraît supérieur aux normes européennes qui se situent autour de 0,60 à 1 mg/l.
Influence de ta région :
II existe des différences entre régions très importantes.
TABLEAU N’XXXVIII
Influence de la région
I
N
Valeur moyenne +- intervalle
Région
l
I
de confiance à 5 p.100
Sangalkam
embouche
II’
Influence de la saison :
Les résultats obtenus sont contradictoires suivant les régions prospectées. Nous donnerons
donc 2 tableaux correspondant à 2 régions différentes.
TABLEAU N’XXXIX
TABLEAU N’ XL
Teneur en zinc de lazone arachidière
Dara C.R.Z. teneur en zinc sérique
en fonction des saisons
3
0
Saigon
N ’aleur moyenne + intervalle
de confiance-à 5 p.100
Saison
N ’ aleur moyenne + intervalle
de confiance-a 5 p.100
Hivernage
60
1,41 2 0,05
Hivernage
228
1,09 2 O,O3
Post hivernage 79
1,30 2 0,07
l’est hivernage
409
1,49 : 0,04
Saison sèche
1 0 0
1,26 2 O,U6
Saison séche
117
1,65 +- O,c)7
.'
$
Pour Dara il n’y a pas de différence entre post hivernage et saison sèche mais il y a
une différence significative entre l’hivernage et l’ensemble post hivernage - saison sèche. Les
teneurs en zinc sérique sont plus élevées en hivernage.
Il existe (tableau XL) des diflérences entre les saisons et les teneurs en zinc sont plus
faibles en hivernage.
Influence de l’âge :
La teneur en zinc varie avec I’âgc. Elle diminue en fonction de l’âge.
TABLEAU N’XLl
Influence de l’âge
Classe d’âge
Nb aleur moyeune + intervalle
de confirnce-à 5 p. 100
-
-
-
D
43
1,39 + 0,lL
E
154
1,31 $ u,o!l
F
113
1,29 + c),Ob
G
1 6 9
1,25 2 0,05
H
56
1,21 + 0,07
i
- 91 a -’

Influence du sexe :
La tcncur en zinc du sbrum est ind+cnduntc du sçxç.
L’analyse statistique par comparaisons orthogonales montre qu’il n’y a pas de différence
entre métis et taurins et que la différence entre les zébus et l’ensemble métis - taurins est très
significative.
TABLEAU N* XLIL
TABLIGW N*XLIII
hClucr1cu d u YL?XU
lnl lueuce de l’eapéce
Sexe
N Valeur moyenne $ intervalle
N Valeur moyenne r intervalle
de confiance à 5 p.100
?!
Femelles
351
1,22 + 0,04
Mâles
3 5
1,21 + 0,08
Castrés
3 9
l,l8
+ 0,07
La moyenne genérale sur 944 animaux est de 1,32 mg/1 k 0,03.
Influence de la région :
La teneur en fer sérique est variable suivant les régions.
injturncr de lu suison .
La teneur en fer sérique est la même en hivernage et en post hivernage; cette teneur en saison
sèche est différente de celle de l’ensemble hivernage post hivernage.
TABL&AU N’ X L I V
Influence d e la région
.:
TABLEAU N’ XLV
,
I
Influence de la saison
Kégion
N
Valeur moyenne + intervalle
I
/
decafiance à 5 p.100
Saison
Valeur moyenne + intervalle
N
I
/
de confiance
/
Influence de l’ûge :
L’analyse statistique ne montre pas de différence entre classes d’âge.
‘TABLEAU Na XLVI
Influence de l’âue
41
N baleur moyenne + intervalle
w
de confiance-a 5 p.100
2 6
1,21 $ 0,14
CM
6 1
1,33 + 0,08
37
1,30 z 0,12
110
80
1,18 t 0.08
1 5
1,27 2 0.21
Q
0
E
F
f
- - - i i - -
-92a-

influence de L’espèce :
Les résultats sont assez étonnants : les zébus ne diffèrent pas des taurins mais les métis
sont très significativement différents de l’ensemble taurins - zébus.
TABLEAU N’XLVII
Influence de l’espèce
Valeur moyenne + intervalle
Espèce
N
de confiance-à 5 p.100
Zébus
a9
1.18 2 0,06
Métis
36
1,5a 2 0,13
Taurins
94
1,20 i 0,07
10. LE SODIUM
1687 analyses de sodium nous donnent une moyenne de 3 401 mg/1 & 15. Les normes
européennes varient de 3 200 à 3 800 mg); la moyenne sénégalaise se situe dans ces normes.
Influence de la région :
La natrim’e des bovins sénégalais varie d’une région A l’autre tout en restant dans les normes
des pays européens.
Influqxe de lu saison :
L’analyse de variante montre que la natrémie est indépendante de 11 saison.
TABLEAU N “XLVLI K
TABLEAU N’ XLIX
Iofluencr de la région
Influence de la saison
- .
Région
N
1
Saison
N Valeur moyenne $ intervalle
de confiance à 5 p. 100
Ferlo
485
3.224 2 15
Hivernage
2 9 2
3.489 : 3 5
Capamance
142
3.329 + 30
Post hIvernage
375
3.487 + 37
C.R.Z. Dara
240
3.185 + 2 2
Saison sèche
3 9 3
3.497 + 30
Zone nrachidière 820
3.581 + 21
Influence de l’âge : .
La natrémie des bovins est fonction de l’age. La classe D est diffkrente de la classe E
TABLEAU N ’ 1.
Influence de l’âge
Valeur moyenne * intervalle
C l a s s e d ’ â g e N
de confiance B 5 p.100
D
44
3.743 2 118
E
aa
3.607 +
50
F
50
3.525 2
59
G
96
3.548 :
48
H
15
3.544 + 91
-93a-

elle-même différente de l’ensemble F, G, H qui forme un groupe homogène. La natrémie décroît
en fonction de l’âge.
Influence de I’espèce :
Toutes les espèces sont significativement différentes les unes des autres.
TABLEAU N” Ll
Influence de l’eap&ca
Eepèce
N Valeur moyenne 5 intervalle
de confiance à 5 p.100
-
Zébus
1 6 4
3.679 5 4 3
Metir
38
3 . 3 8 6 T 5 8
Taurins
9 1
3.518 + 4 2
11. LE POTASSIUM
La moyenne générale sur 1667 données est de 198,2 mg/1 & 1,4. Les moyennes euro-
péennes variant de 150 à 230 mg/l, la moyenne sénégalaise se situe dans les normes.
Influence de la région :
Il existe des différences entre régions mais la kaliémie varie malgré tout très peu d’une
région à l’autre. Les taux du Ferlo sont inférieurs aux taux de la Casamance et de la Zone
.
arachidière.
Influence de lu saison :
Il apparaît des différences significatives *entre toutes les saisons. La kaliémie de saison
. .
sèche est plus élevée que celle du post hivernage, elle-même plus élevée que la kaliémie de
l’hivernage.
TABLEAU N’Lll
TABLEAU No LIII
Influence de la région
I
I
I
Influence de la saison
I Région
N
aleur moyenne +- intervalle
I
t”
de confiance à 5 p.100
Saison
N
Valeur moyenna z intervalle
de confiance à 5 p.100
Hivernage
292
194,7
+ 2 . 5
Post hivernage
3 3 7
208,5
+ 3,0
Saison sèche
423
213,3
2 2,9
Influence de l’âge :
La kaliémie des animaux dépend de l’âge. Nous pouvons regrouper les classes D et E
ainsi que les classes F, G, H. La kaliémie des jeunes jusqu’à 4 ans est significativement différente
de celle des adultes.
Influence de l’espèce :
La kaliémie varie beaucoup d’une espèce à l’autre. Le taux de potassium sérique est le plus
élevé chez les zébus.
-94a-

TABLEAU N* LIV
Infiuence d e l’âge
I
t
._.- .____ -_-_
Lj/,b t 4,4
lJ/,l L 5,4
Taurins
-0 i ,o 1: 4,4
c _I_.-I
.--i.--i- .._ _ _-_-.-_
12. LE MAGNESIUM
Nous avons trouvé une moycnnc gcnérale de Lb,4 mg/1 I!I 0,3 sur 1 617 analyses efïectuées
Cette moyenne dépasse la norme européenne qui est d’environ 22 mg/l.
Influence de la r&ion :
La magnédmie varie d’une région à l’autre.
Influwxe de la saison :
.:
. .
Il existe des différences entre sassons cn ce yui concerne les taux de magnésium kriquc.
Le taux du post hivernage est le plus prks du taux moyen europkn. Là encore nous retrouvons
l’effet bénéfique du post hivernage.
,142 cui~liancr I I i p.100
,- ..----- <--
--..-,--- .-.. -“.- ___---.
- 1’:--l2~c(iias-!:lc:,.
,._
.: i , t) f iJ ,:I
J5.7 1 1,)
Influence de I’ùge :
I,‘analyse de vkance nc montre pas de diiffkrencc entre les clilssa d’âge (tableau LVIII
ct graphique L).
lnfluerice d e
I’crsyèce
II n‘existe pas de diffkenze cutw zCbus ct taurins mais des dilfcrences hautement signifi-
catives apparaisseut entre metis&aurins et entre mtitls-zébus (tableau LlX).
. . . . .
iyj a
.

TABLEAC N ’ LV i II
Influence de l’âge
DISCUSSIONS ET CONCLUSIONS CONCEKNANT CES HESULTATS
L’objectif de ce travail statistique zt des longues &u.m~erations auxquelles il a donné lieu
etait donc d’établir des normes sénégalaises concernant 12 tilkments sériques à’partir de plus de
20 000 dosages biochimiyues effectués ces dernières annCes. Cet objectif a étk réalisé en partie,
commt: en témogne le tableau g2néraI LX des risultats présentés ci-contre.
Ces résultats généraux yu~ présentent un haut dcgrc de probabilitf en raison du grand
nombre d’analyses ont été dtkomposés en résuiiats parti& tenant compte des divers facteurs de
. .
variations contr&dbles qui sont la rtigioa, la saison, l’üge, le sexe, l'espèce. (Nous n’avons pu
enwsager dans cette Ètude un facteur Important pour les femelles, celui qui intéresse l’état phy-
siologique de reprtductwn.1
Mais au-delà de cette rcchrrche des normes, indispensable pour juger de tous les cas par-
ticuliers, ce travail a permk d’effectuer un certam nombre de remarques que nous allons main-
tenant prisenter
II faut d’abord r:o~s~rvcr ii I’ospri! que ~L’A conclusions qu’on peut tirer d’une analyse
hlochimique nr* wnt pas immtidiates,
mais doivent être discutées et replacées dnus un contexte.
i :k ilwptrsiti<)lt du sang t;iit partie d’uuc de ces honkostasies premières ;I layucllc participent à
i;k I()I~ IL. mrhcu ~xt~5~iiui ct tous Ieb m&~anisnics de régulation de l’organisme.
Une dzviawn ~~Aconque dans cette constance peut résulter de nombreux processus dont
il convient chaque fois de pondérer I’m~portance relative.
Quelques exc~~qdes ,:ara&ristlques montrent bien Ics diftïculttis d’une interprétation bio-
cliiniiquc Si l’on c(~fibklL’rc It: Laux des protèines par extwple, on voit que 13 ne sont pas les
Y:iIcurs ks plus 13evces ~LII corresp~wlcnt à l’état physiologique k plus i’awrablc qui semble se
situer au niveau des normc’s europ&nncs (76 g/l). On constiitc cn effet que le troupeau sénéga-
lais abaisse SCL normes vers ces valeurs dans les saisons favorables (,le post hivernage), et dans
Ics iGglons OU en gcncral k5 rcswurccs alinlenlaircs bont plus abondantes et plus &luilibrkes.
(Zone arachidièrc par rapport au Ferlu.) Sur le taux des protéines, on peut donc distinguer
deux facccurs d’origine différente : le facteur extérieur qui, au Ferlo par exemple, en raison de la

pauvreté en azote des pailles de saison sèche fait que le taux des protéines sériques baisse durant
cette période; un facteur interne lié à l’état physiologique de l’individu. En hivernage par exem-
ple, les animaux qui baignent dans un milieu devenu brutalement excedentaire en azote stockent
au maximum ce précieux élément. Le taux des protéines circulantes s’élève alors. Durant le post
‘hivernage, au stockage désorganisé va succéder une phase de métabolisation. L’azote est intro-
duit dans les structures de l’individu qui opposeront une résistance plus efficace au catabo-
lisme de saison sèche.
Le problème est encore plus complexe quand il s’agit du phosphore par exemple. Très tôt
après la fin de l’hivernage, les apports alimentaires deviennent insuffisants et on assiste à une
chute lente et progressive de la phosphorémie étroitement bridée par les mécanismes hormonaux
(parathyroïdiens en particulier). Mais si ces mécanismes viennent à être débordés la situation
s’inverse et les individus, faisant preuve d’un épuisement extrême ou parvenus à la phase ago-
nique, révèlent une phosphorémie anormalement élevée.
Une donnée d’interprétation encore plus délicate est l’urémie qui fait intervenir deux facteurs
extérieurs (apport azoté de la ration, équilibre énergie azote de la ration) et de multiples facteurs
internes (activité de la flore bactérienne, mécanisme d’économie au niveau du rein, etc.).
En définitive, ces exemples soulignent parfaitement la difficulté des interprétations biochi-
miques qui ont besoin pour devenir fructueuses d’être discutées en fonction du contexte. Ce
contexte, et ce sera là notre conclusion, s’inscrit dans la trilogie suivante : agrostologie, broma-
tologie et digestibilité-biochimie.
En effet, au Sénégal et en zone intertropicale en général, le milieu naturel est à la fois le
support et le pourvoyeur de nourriture exclusif de la plus grande partie du cheptel. La con-
naissance de ce milieu naturel, dominé par des conditions climatologiques très dures, est encore
très imparfaite.
Beaucoup de ces incertitudes pourraient être levées si partout les trois disciplines évoquées
progressaient en étroite coordination suivant un schéma rationnel qui pourrait être le suivant :
Etude de base par l’agrostologie, cor!lpl&k par l’appréciation de la valeur de l’aliment
végétal, l’animal servant alors de révélatëir pour confirmer ou infirmer les deux démarches
précédentes.
S U M M A H Y
Biochemism and breeding in Senegfü
‘The present study tries to establish biochemical standards for
12 components of bovine blood cattle in Senegal. From 24 605 analyses
values of hematocrit, haemoglohin, proteins, urea, phosphorus, calcium,
magnesium, sodium, potassium, cupper, iron and zinc are determined. l’he
effect of region, age, sex, season and breed is studied for each element.
Results are compared to European averages and to results obtained in
intensive fattening experiments in Senegal.
RlCSUMEN
Bioquimieu y ganaderia en Senegal
Los autores intentaron de establecer normas bioquimicas por
12 componentes de In swgre de 10s bovinos en Senegal. Determinaron a
partir de 24005 analisis 10s valons del hetnatocrito, hemoglobina, pro-
teinas totales, urea, fosforo, calcio, magnesio, sodio, potasio, cabre, hierro
y cinç. Se estudia con cada elemento la influencia de la region, de la
estacion, de la edad, del sexo y de la raza.
Se comparan 10s resultados con bas tasas medias europeas y con bas
obtenidas durante ensayos de engorde en Senegal.
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