REPUBLIQUE DU SENEGAL DES RECHERCHES SUR LES ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DES RECHERCHES SUR LES
----*-*-----
ET LA SANTE ANIMALES
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
---s-----“-m-
..---------
IRE NATIONAL DE L’ELEVAGE
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
VETERINAIRES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
.N.E.R.V.), DAKAR-HANN
PPORT No.&4 /PATHO ANIM.
*:ISRA/DRPSA/LNERV,
Laboratoire de Parasitalogie, B.P. 2057, akar.
CONTRAT DE RECHERCHE AIEAhSRA No 759$/RB PORTANT SUR
LA DETECTION ET LA CARACTERISAT1
DE TRYPANOSOMES SUPPOSEES CHIM
AU SENEGAL PAR L’UTILISATION DE
DE DIAGNOSTIC B.C.T. ET ELISA-
-___---- -0 -_------
RAI’POR7’ SUR 1, !4 VANCEMENT DES IRA VA
31 AtXJ7’1994
Par: A. DIAITJZ, M. SEYJ3, A. MAIW, T.
INTRODUCTION
La région de Sokone (centre-sud du Sénég
glossines (Glossina morsituns submorsitans et C
vectrices des trypanosomoses. Le cheptel bovin y es
stimé à environ 50 000 têtes,
généralement des Diakore (croisement Zébu-Ndama).
s éleveurs font souvent appel
aux agents vétérinaires locaux pour des traitements tryp
cides. L’utilisation intensive et
durable du Bérénil et du Samorin a fait craindre l’ap
n de souches de trypanosomes
résistant à l’un ou/et l’autre de ces médicaments.
vestigations menées dans la
région en 199 f -92, avaient abouti à une forte suspicion e l’existence de telles souches.
La présente étude doit permettre de se prononcer avec pr
Les travaux ont démarré
en avril 1994, avec l’appui matériel et financier de
Il s’agit d’effectuer un
dépistage parasitologique et sérologique sur un grand
e de bovins de la zone,
d’isoler ensuite des souches de trypanosomes à partir des
trouvés positifs pour les
inoculer à des chèvres. Ces chèvres sont ensuite traitée
l’un ou l’autre des trois
principaux trypanocides vétérinaires (Bérénil, Samorin
hidium). La persistance post
thérapeutique de l’infestation signifie une chimioré
traitement.
1. MATERIEL ET METHODES
Au 31 août 1994, quatre visites ont été effet ées sur le terrain, au cours
desquelles un total de 947 prélèvements ont été effet és. Les investigations se sont
ensuite poursuivies au laboratoire. Ces travaux de
de laboratoire ont comporté:
- des prospections entomologi
ent de pièges de capture
“Challier-Laveissière” pendant 24 à 72 heures dans
rêts classées limitrophes des
villages où vivent les bovins cibles. Les glossines ca
s dans chaque forêt prospectée
ont été triées en fonction de l’espèce et du sexe puis
- un dépistage parasitologique des
s portant au départ sur 532
bovins numérotés à l’oreille: la technique B.C.T.
1977) a été utilisée pour le
diagnostic des trypanosomes sur le terrain,
de l’hématocrite suivie de
l’examen de l’inter-phase entre lame et lame11
des frottis de sang a été
irrégulière, en raison du retard de la réception
- des récoltes de sérums sur ces
ment I.V. de 5 à 10 ml de
sang jugulaire par animal, sur vacutainer sec; après 12 he
à la température ambiante et
24 haures à +4”C, centrifugation à 10 000 toursl’mn
ant 15 minutes, récolte du
sérum, adjonction de O,Ol% de Sodium benzoate dans un
ume de 10 ~1; conservation à
-20°C jusqu’à l’emploi;
2
Les visites 3 et 4, effectuées après le dépistage initial, n’ont intéressé que les
bovins postifs et ceux à faible hématocrite (211 bovins à 1 visite 3 et 204 à la visite 4).
Les actions suivantes ont été réalisées en visit:es 2 t3:
- traitement au Samorin, 0,5 mg/kg, 1.M
(solution à 1%) des bovins
B.C.T. positif à la visite qui suit celle du diagnostic. )e plus, en raison du retard de
livraison des réactifs de sérologie, les bovins à hématoc ite égal ou inférieur à 20% ont
également subi le même traitement.
- subinocultation de chèvres: prélèvement la seringue de 5 ml de sang de
bovin parasité (B.C.T positif), injection immédiate, en 1.’ ., à une chèvre.
- de retour au Laboratoire, subinoculation .e 3 autres chèvres avec chaque
souche de terrain puis suivi de la parasitémie jusqu’à ++ ou fff. Traitement à ce
moment au Bérénil: solution à 7%, 7,0 mg/kg, IJVI., 1 Samorin: solution à l%, 0,5
mg/kg, I.M., ou à 1’Ethidium: solution à l%, 1,0 mg/kg I.M. La chèvre inoculée sur le
terrain sert en même temps de témoin non traité. Les c amens parasitologiques se sont
ensuite poursuivis régulièrement.
2. RESULTATS-DISCUSSION
2.1 - Entomologie
Le tableau suivant résume les captures de glossin
C A P T U
R E
S
FORET
G. pip%lis
(2 nw.
Mâles
Femelles
Mâles
Keur Andalla
3 5
5 4
4 4
Touhakouta
0
0
39
2 1
6 0
I
,
I
0
0
9
1 2
2 1
mang
Niokbolokbo
0
2
0
0
2
+
Ce tableau montre d’importantes différences, dan la densité des tsétsé selon les
localités et selon l’espèce de glossine. Niokholokhol: trè faible densité de G. palpalis et
absence de G. morsitans; Karang: densité moyenne p{ u- G. morsitans, nulle pour G.
palpalis;Toubakouta:
absence de G. palpalis et densité moyenne de G. morsîtans; enfin
Keur Andalla: présence des deux espèces , avec de fortes densités. Ces différences sont
essentiellement dues au fait que les forêts concemees
assez éloignées les unes des
autres et offrent des biotopes différents pour les glos
Nous avons également nOté
une baisse sensible de la densité des tsétsé à Kara
Toubt-km par rqvofi aux
prospections de 199 1. Cela est sans doute lié aux fr
s coupes de bois pou l’usage
domestique, au défrichement pour l’agriculture, et
feux de brousse. Enfin, les
glossines femelles ont été capturées en plus grand no
e que les mâles, sauf dans la
forêt de Toubakouta.
2.2 - Diagnostic parasitologique des trypano,
Le dépistage initial effectué sur les 5
s et les examens des visites
suivantes ont donné les résultats ci-dessous:
Résultats du diagnostic parasitologilue
des trypanosomoses
bovines (technique B.C.T.)
Nombre
VISITE
hi?
Bovins
T.b.
T.C.
T.V.
T.b.T.c.
T.b.T.v.
T.c.T.v.
TbTcTv
Total
Tlyps.
lct2
5 3 2
0
15
1 2
0
0
0
0
2 7
3
211
0
2
3
0
cl
0
0
5
4
2 0 4
0
0
2
0
0
0
0
2
T.b. = Trypanosoma brucei; T.c. = T. congohse; T.v. = 7: vivm
H.C.T. = Huffy coat technique.
Ces résultats parasitologiques montrent avant to
remarquable constance de la
prévalence des ttypanosomoses chez les bovins de
e zone lorsqu’on utilise la
technique de diagnostic B.C.T. En effet, ce taux de 5%
t traitement) avait été trouvé
au dépistage initial effectué lors des études de
. Mais avec les épreuves
sérologiques par ELISA-antigène, les taux avaient atte
25%. Par ailleurs, on note au
début des investigations une fréquence plus éle
congoleme (55,6% des
infestations) par rapport à 7: vivax (44,4Oh). C’était le c
aire en 1989-92. Ces chiffres
sont cependant provisoires, et seront probablement modi s par les résultats de sérologie.
Pour ce qui est de la chimiothérapie réalisée
in, on observe une baisse
significative de la fréquence des trypanosomoses
les traitements au Samorin
effectués en visites 2 et 3. Les souches de trypanosomes
ncemées semblent en majorité
sensibles à ce trypanocide lorsqu’il est administré
ormes. Cependant, deux
parmi les cinq bovins ont montré une parasitémie po
rapeutique persistante et ont
gardé leurs trypanosomes deux mois au moins après le
ment. Il s’agit de souches de
II: vivux, que nous avons isolées et passé sur chè:vre
comportement de ces deux
souches en thérapeutique expérimentale est décrit plus 1
4
2.3 - Analyse statistique de 1 ‘hématocrite (PCV
I
rlyps+ I Nkg. T.c.+ T.v.+ Tryps+
Nbre
505
15
12
27
206
2
3
Bovins
PCV
%
31,5
23,3
25,5
24,3
27,X
20 - 28
20 - 23
23,2
27,s
-
2 0 - 3 1 2 0 - 3 1
et 28
!
E.T.
6,5
4,9
6,6
5,s
4,s
-
-
3,0
5,0
-
-
I
L’examen de ce tableau montre que les bo ns porteurs de trypanosomes
pathogènes (Trypanosoma congolense et 7’. vivax) offre
des moyennes de l’hématocrite
sensiblement inférieures à celles des animaux trouvés n catifs en microscopie. En outre,
les animaux qui hébergent T. congolense semblent plu anémiés que ceux positifs à T.
vivat. Ce sont là des réalités classiques chez les 1 Gris. On note également des
différences entre lhématocrite moyen des visites 1 et
d’une part et celui des visites
suivantes d’autre part, même lorsqu’il s’agit des bovins n gatifs. L’explication est qu’après
le dépistage effectué lors des deux premières visites, SE 1s les animaux trouvés porteurs
de trypanosomes et ceux à faible hématocrite ont eté PI levés par la suite. Les épreuves
de sérologie permettront sans doute de mieux sérier ce animaux en prenant en compte
les bovins séropositifs.
2.4 - Thérapeutique expérimentale
Un total de 20 chèvres ont été inoculées avec 5 SC ches de trypanosomes prélevées
sur des bovins à parasitémie persistante, soit 2 souches E Trypanosoma congolense et 3
souches de T. vivluc, 4 chèvres par souche. Ces chèvres ( Lt ensuite été réparties en lots de
traitement trypanocide comme indiqué plus haut. Les ex nens (BCT) ont eu lieu tous les
deux jours, sauf les week-end.
Les 2 souches de T. congolense passées sur chèvr ; se sont montrées sensibles à la
dose standard des trois trypanocides. Les parasites ont d paru du sang dans les 48 heures
après le traitement, et les examens parasitologiques (B.C r.) effectués tous les deux jours
sont restés négatifs pendant deux mois au moins , ou ju lu’à la mort de l’animal (le plus
souvent par suite de parasitisme gastro-intestinal: Coccic 3se confirmée).
Quant aux souches de T. vs’vax, deux d’entre
les ont montré une sensibilité
normale aux trois trypanocides. Pour la troisième souch (SOKONE 002/LNERV/1994),
les résultats sont les suivants:
- chèvre No 716 traitée à 1’Ethidium:
jours après traitement, puis retour et persistance de
suit le traitement. Ensuite mort de l‘animal.
- chèvre No 715 traitée au Samorin:
st devenue négative 2 jours
après le traitement et est restée aparasitémique jusqu’à
mort survenue 21 jours après
traitement, suite à une entérite coccidierme.
Signalons enfin que dans tous les cas, les chèvr
oins non traitées sont restées
parasitémiques jusqu’à la mort due à la trypanosomose o
uelquefois, à la coccidiose.
Les tableaux des pages 6 et 7 dorment les résul
de thérapeutique obtenus sur
chèvres avec les souches 001 et 002 de Trypanosome
En conclusion provisoire, on peut affirmer
istence effective de souches
chimiorésistantes de Ttypanosoma vivax dans la ré
Sokone. Cela confirme les
soupçons nés des recherches préliminaires menées d
région en 1992. Pour ce qui
est du médicament sanatif, il ressort des résultats
qu’aucune souche testée au
laboratoire n’a montré de résistance à la dose
e Samorin. Une utilisation
adéquate de ce trypanocide chez les bovins de
gion donnerait sans doute
satisfaction aux éleveurs et aux vétérinaires locaux.
Les travaux se poursuivront après les an
ologiques, qui permettront
d’effectuer d’autres inoculations de chèvres à partir
ns séropositifs et de reprendre
les essais thérapeutiques au laboratoire. En attend
ns cibles seront traités au
Samorin en octobre 1994, et l’effet de ce traiteme
e contrôlé au cours d’une
dernière visite prévue en novembre-décembre.
6
i
Chèvre N” 704 traitée
Chèvre N” 706 traitée à
(Ethidium J.0 + 44)
8
REFERENCES
-MURRAY, M., MURRAY, P.K., MCINTYRE, W.I.M. : n improved parasitological
technique for the diagnosis of African trypanosomiasis.
Trans. Roy. Soc. Trop. Med Hyg., 71 (1977): 325
t
- NANTULYA, V.M., LINDQVIST, K.J.: Antigen-detecti
n enzyme immunoassays for the
detection of Trypamxoma vivax, ï: congolense and 7‘: hruc i infections in cattle.
Tmp. Med. Para&., 40 (1989): 267-272.
- DIAITE, A., SEYE, M., VASSTLIADES, G., A.
DIAITE, A., SEYE, M., VASSILIADES, G., A. MANE, . NDIAYE: Application of the
Antigen-detection technique for the detection of apparent d g resistant trypanosome strains in
Senegal .
Senegal
IA~~-T~~,~l~OC,‘-707 (Jme f 993): 43-50
f
DES RECHERCHES SUR LES
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ET LA SANTE ANIMALES
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
---s-----“-m-
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IRE NATIONAL DE L’ELEVAGE
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
VETERINAIRES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
.N.E.R.V.), DAKAR-HANN
PPORT No.&4 /PATHO ANIM.
*:ISRA/DRPSA/LNERV,
Laboratoire de Parasitalogie, B.P. 2057, akar.
CONTRAT DE RECHERCHE AIEAhSRA No 759$/RB PORTANT SUR
LA DETECTION ET LA CARACTERISAT1
DE TRYPANOSOMES SUPPOSEES CHIM
AU SENEGAL PAR L’UTILISATION DE
DE DIAGNOSTIC B.C.T. ET ELISA-
-___---- -0 -_------
RAI’POR7’ SUR 1, !4 VANCEMENT DES IRA VA
31 AtXJ7’1994
Par: A. DIAITJZ, M. SEYJ3, A. MAIW, T.
INTRODUCTION
La région de Sokone (centre-sud du Sénég
glossines (Glossina morsituns submorsitans et C
vectrices des trypanosomoses. Le cheptel bovin y es
stimé à environ 50 000 têtes,
généralement des Diakore (croisement Zébu-Ndama).
s éleveurs font souvent appel
aux agents vétérinaires locaux pour des traitements tryp
cides. L’utilisation intensive et
durable du Bérénil et du Samorin a fait craindre l’ap
n de souches de trypanosomes
résistant à l’un ou/et l’autre de ces médicaments.
vestigations menées dans la
région en 199 f -92, avaient abouti à une forte suspicion e l’existence de telles souches.
La présente étude doit permettre de se prononcer avec pr
Les travaux ont démarré
en avril 1994, avec l’appui matériel et financier de
Il s’agit d’effectuer un
dépistage parasitologique et sérologique sur un grand
e de bovins de la zone,
d’isoler ensuite des souches de trypanosomes à partir des
trouvés positifs pour les
inoculer à des chèvres. Ces chèvres sont ensuite traitée
l’un ou l’autre des trois
principaux trypanocides vétérinaires (Bérénil, Samorin
hidium). La persistance post
thérapeutique de l’infestation signifie une chimioré
traitement.
1. MATERIEL ET METHODES
Au 31 août 1994, quatre visites ont été effet ées sur le terrain, au cours
desquelles un total de 947 prélèvements ont été effet és. Les investigations se sont
ensuite poursuivies au laboratoire. Ces travaux de
de laboratoire ont comporté:
- des prospections entomologi
ent de pièges de capture
“Challier-Laveissière” pendant 24 à 72 heures dans
rêts classées limitrophes des
villages où vivent les bovins cibles. Les glossines ca
s dans chaque forêt prospectée
ont été triées en fonction de l’espèce et du sexe puis
- un dépistage parasitologique des
s portant au départ sur 532
bovins numérotés à l’oreille: la technique B.C.T.
1977) a été utilisée pour le
diagnostic des trypanosomes sur le terrain,
de l’hématocrite suivie de
l’examen de l’inter-phase entre lame et lame11
des frottis de sang a été
irrégulière, en raison du retard de la réception
- des récoltes de sérums sur ces
ment I.V. de 5 à 10 ml de
sang jugulaire par animal, sur vacutainer sec; après 12 he
à la température ambiante et
24 haures à +4”C, centrifugation à 10 000 toursl’mn
ant 15 minutes, récolte du
sérum, adjonction de O,Ol% de Sodium benzoate dans un
ume de 10 ~1; conservation à
-20°C jusqu’à l’emploi;
2
Les visites 3 et 4, effectuées après le dépistage initial, n’ont intéressé que les
bovins postifs et ceux à faible hématocrite (211 bovins à 1 visite 3 et 204 à la visite 4).
Les actions suivantes ont été réalisées en visit:es 2 t3:
- traitement au Samorin, 0,5 mg/kg, 1.M
(solution à 1%) des bovins
B.C.T. positif à la visite qui suit celle du diagnostic. )e plus, en raison du retard de
livraison des réactifs de sérologie, les bovins à hématoc ite égal ou inférieur à 20% ont
également subi le même traitement.
- subinocultation de chèvres: prélèvement la seringue de 5 ml de sang de
bovin parasité (B.C.T positif), injection immédiate, en 1.’ ., à une chèvre.
- de retour au Laboratoire, subinoculation .e 3 autres chèvres avec chaque
souche de terrain puis suivi de la parasitémie jusqu’à ++ ou fff. Traitement à ce
moment au Bérénil: solution à 7%, 7,0 mg/kg, IJVI., 1 Samorin: solution à l%, 0,5
mg/kg, I.M., ou à 1’Ethidium: solution à l%, 1,0 mg/kg I.M. La chèvre inoculée sur le
terrain sert en même temps de témoin non traité. Les c amens parasitologiques se sont
ensuite poursuivis régulièrement.
2. RESULTATS-DISCUSSION
2.1 - Entomologie
Le tableau suivant résume les captures de glossin
C A P T U
R E
S
FORET
G. pip%lis
(2 nw.
Mâles
Femelles
Mâles
Keur Andalla
3 5
5 4
4 4
Touhakouta
0
0
39
2 1
6 0
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,
I
0
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9
1 2
2 1
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Niokbolokbo
0
2
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2
+
Ce tableau montre d’importantes différences, dan la densité des tsétsé selon les
localités et selon l’espèce de glossine. Niokholokhol: trè faible densité de G. palpalis et
absence de G. morsitans; Karang: densité moyenne p{ u- G. morsitans, nulle pour G.
palpalis;Toubakouta:
absence de G. palpalis et densité moyenne de G. morsîtans; enfin
Keur Andalla: présence des deux espèces , avec de fortes densités. Ces différences sont
essentiellement dues au fait que les forêts concemees
assez éloignées les unes des
autres et offrent des biotopes différents pour les glos
Nous avons également nOté
une baisse sensible de la densité des tsétsé à Kara
Toubt-km par rqvofi aux
prospections de 199 1. Cela est sans doute lié aux fr
s coupes de bois pou l’usage
domestique, au défrichement pour l’agriculture, et
feux de brousse. Enfin, les
glossines femelles ont été capturées en plus grand no
e que les mâles, sauf dans la
forêt de Toubakouta.
2.2 - Diagnostic parasitologique des trypano,
Le dépistage initial effectué sur les 5
s et les examens des visites
suivantes ont donné les résultats ci-dessous:
Résultats du diagnostic parasitologilue
des trypanosomoses
bovines (technique B.C.T.)
Nombre
VISITE
hi?
Bovins
T.b.
T.C.
T.V.
T.b.T.c.
T.b.T.v.
T.c.T.v.
TbTcTv
Total
Tlyps.
lct2
5 3 2
0
15
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0
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0
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0
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0
2
T.b. = Trypanosoma brucei; T.c. = T. congohse; T.v. = 7: vivm
H.C.T. = Huffy coat technique.
Ces résultats parasitologiques montrent avant to
remarquable constance de la
prévalence des ttypanosomoses chez les bovins de
e zone lorsqu’on utilise la
technique de diagnostic B.C.T. En effet, ce taux de 5%
t traitement) avait été trouvé
au dépistage initial effectué lors des études de
. Mais avec les épreuves
sérologiques par ELISA-antigène, les taux avaient atte
25%. Par ailleurs, on note au
début des investigations une fréquence plus éle
congoleme (55,6% des
infestations) par rapport à 7: vivax (44,4Oh). C’était le c
aire en 1989-92. Ces chiffres
sont cependant provisoires, et seront probablement modi s par les résultats de sérologie.
Pour ce qui est de la chimiothérapie réalisée
in, on observe une baisse
significative de la fréquence des trypanosomoses
les traitements au Samorin
effectués en visites 2 et 3. Les souches de trypanosomes
ncemées semblent en majorité
sensibles à ce trypanocide lorsqu’il est administré
ormes. Cependant, deux
parmi les cinq bovins ont montré une parasitémie po
rapeutique persistante et ont
gardé leurs trypanosomes deux mois au moins après le
ment. Il s’agit de souches de
II: vivux, que nous avons isolées et passé sur chè:vre
comportement de ces deux
souches en thérapeutique expérimentale est décrit plus 1
4
2.3 - Analyse statistique de 1 ‘hématocrite (PCV
I
rlyps+ I Nkg. T.c.+ T.v.+ Tryps+
Nbre
505
15
12
27
206
2
3
Bovins
PCV
%
31,5
23,3
25,5
24,3
27,X
20 - 28
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23,2
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!
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6,5
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-
3,0
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I
L’examen de ce tableau montre que les bo ns porteurs de trypanosomes
pathogènes (Trypanosoma congolense et 7’. vivax) offre
des moyennes de l’hématocrite
sensiblement inférieures à celles des animaux trouvés n catifs en microscopie. En outre,
les animaux qui hébergent T. congolense semblent plu anémiés que ceux positifs à T.
vivat. Ce sont là des réalités classiques chez les 1 Gris. On note également des
différences entre lhématocrite moyen des visites 1 et
d’une part et celui des visites
suivantes d’autre part, même lorsqu’il s’agit des bovins n gatifs. L’explication est qu’après
le dépistage effectué lors des deux premières visites, SE 1s les animaux trouvés porteurs
de trypanosomes et ceux à faible hématocrite ont eté PI levés par la suite. Les épreuves
de sérologie permettront sans doute de mieux sérier ce animaux en prenant en compte
les bovins séropositifs.
2.4 - Thérapeutique expérimentale
Un total de 20 chèvres ont été inoculées avec 5 SC ches de trypanosomes prélevées
sur des bovins à parasitémie persistante, soit 2 souches E Trypanosoma congolense et 3
souches de T. vivluc, 4 chèvres par souche. Ces chèvres ( Lt ensuite été réparties en lots de
traitement trypanocide comme indiqué plus haut. Les ex nens (BCT) ont eu lieu tous les
deux jours, sauf les week-end.
Les 2 souches de T. congolense passées sur chèvr ; se sont montrées sensibles à la
dose standard des trois trypanocides. Les parasites ont d paru du sang dans les 48 heures
après le traitement, et les examens parasitologiques (B.C r.) effectués tous les deux jours
sont restés négatifs pendant deux mois au moins , ou ju lu’à la mort de l’animal (le plus
souvent par suite de parasitisme gastro-intestinal: Coccic 3se confirmée).
Quant aux souches de T. vs’vax, deux d’entre
les ont montré une sensibilité
normale aux trois trypanocides. Pour la troisième souch (SOKONE 002/LNERV/1994),
les résultats sont les suivants:
- chèvre No 716 traitée à 1’Ethidium:
jours après traitement, puis retour et persistance de
suit le traitement. Ensuite mort de l‘animal.
- chèvre No 715 traitée au Samorin:
st devenue négative 2 jours
après le traitement et est restée aparasitémique jusqu’à
mort survenue 21 jours après
traitement, suite à une entérite coccidierme.
Signalons enfin que dans tous les cas, les chèvr
oins non traitées sont restées
parasitémiques jusqu’à la mort due à la trypanosomose o
uelquefois, à la coccidiose.
Les tableaux des pages 6 et 7 dorment les résul
de thérapeutique obtenus sur
chèvres avec les souches 001 et 002 de Trypanosome
En conclusion provisoire, on peut affirmer
istence effective de souches
chimiorésistantes de Ttypanosoma vivax dans la ré
Sokone. Cela confirme les
soupçons nés des recherches préliminaires menées d
région en 1992. Pour ce qui
est du médicament sanatif, il ressort des résultats
qu’aucune souche testée au
laboratoire n’a montré de résistance à la dose
e Samorin. Une utilisation
adéquate de ce trypanocide chez les bovins de
gion donnerait sans doute
satisfaction aux éleveurs et aux vétérinaires locaux.
Les travaux se poursuivront après les an
ologiques, qui permettront
d’effectuer d’autres inoculations de chèvres à partir
ns séropositifs et de reprendre
les essais thérapeutiques au laboratoire. En attend
ns cibles seront traités au
Samorin en octobre 1994, et l’effet de ce traiteme
e contrôlé au cours d’une
dernière visite prévue en novembre-décembre.
6
i
Chèvre N” 704 traitée
Chèvre N” 706 traitée à
(Ethidium J.0 + 44)
8
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f