INSTITUT D’ELEVAGE ET DE MEDECINE VETERINAIRE DES PAYS...
INSTITUT D’ELEVAGE ET DE MEDECINE
VETERINAIRE DES PAYS TROPICAUX
REVUE D'ÉLEVAGE
ET DE
MÉDECINE vÉ ÉRINAIRE
DES PAYS TROPICAUX
Il
Caractéristiques de la reproduction
chez le zébu étudiées au centre de recherches
zootechniques de Dahra
par J. DENIS et A. 1. THIONGANE
Tome XXVI (nouvelle série)
No 4 - 1973
I
l
VIGOT FRERES, EDITEURS
23, rue de I’Ecole-de-Médecine, Paris-VI”
qUYl<<es informations sur ïeS mâles.
1. INTRODUCTION
Les phénomènes concernant la reproduction sont en général assez mal connus chez les

Rev. Elev. Méd. vét. Pays trop., 1973, 26 (4) : 49 a - 60 a
Caractéristiques de la reproduction chez le zébu
a
étudiées au centre de. recherches zootechniques
de Dahra
par J. DENIS (*) et A. 1. THIONGANE (**)
RESUME
Dans ce rapport, il est tenté de faire le point sur les diverses carac-
téristiques actuellement connues de la reproduction chez le zébu Gobra.
Sont analysés successivement l’âge au ler vêlage, l’intervalle entre
les vêlages, les problèmes posés par l’installation d’une saison de monte,
la durée de la gestation, l’âge de la puberté, les chaleurs (intervalles et
durée), l’involution utérine, le problème de Ia maîtrise des cycles cestriens.
L’étude de certains facteurs influençant la vie de reproduction tels que la
saison, la nutrition et la lactation est ensuite abordée. Enfin, on donne
quelques informations sur les mâles.
1. INTRODUCTION
Les phénomènes concernant la reproduction sont en général assez mal connus chez les
zébus africains. Le zébu Gobra du Sénégal n’échappe pas à ce fait et pourtant, dans le domaine
de l’élevage et de son amélioration, il est nécessaire d’avoir une juste connaissance de ces phé-
nomènes.
L’étude de la sexualité a été systématiquement entreprise au Centre de Recherches zoo-
techniques de Dahra-Djoloff aussi bien chez les mâles que chez les femelles.
Il est bien évident que les conditions d’existence du zébu Gobra au C.R.Z. sont un progrès
par rapport à celles rencontrées dans la région d’extension de la race. Malheureusement, les don-
nées concernant la reproduction chez les animaux en brousse sont extrêmement peu nombreuses
et, en fait, sont plutôt des estimations que des certitudes. C’est pourquoi les données recueillies
en station conservent toute leur valeur, surtout qu’en principe les améliorations apportées aux
conditions de vie ne sont pas telles qu’il existe une véritable coupure entre les modes d’entre-
tien des animaux.
La connaissance du déroulement de la vie de reproduction, en particulier chez la femelle,
est nécessaire pour essayer d’agir sur les différents facteurs en vue de l’amélioration du rende-
ment animal et en particulier permet d’envisager l’utilisation de la technique de l’insémination
artificielle. En effet, cette opération permet de multiplier le pouvoir de fécondation des mâles
sélectionnés, testés et entretenus dans les meilleures conditions possibles au C.R.Z. de Dahra,
alors que les opérations actuelles de vulgarisation doivent faire intervenir un nombre de tau-
(*) I.E.M.V.T., Centre de Recherches Zootechniques de Dahra, Sénégal.
-49a-

reaux beaucoup plus important, donc de valeur moyenne plus faible et entretenus dans des
conditions parfois très précaires.
Dans ce rapport, l’ensemble des données actuellement disponibles sur le zébu Gobra sera
présenté. Sur certains points, les connaissances sont solides et basées sur de nombreuses obser-
vations. Sur d’autres, les observations systématiques sont récentes et par conséquent les valeurs
exprimées seront sujettes à révision ou plutôt à réajustement au fur et à mesure de l’accumu-
lation des résultats.
II. LE MILIEU
L’influence du climat en général sur les comportements animaux n’est plus à démontrer.
Par contre, ce qui fait la particularité des milieux difficiles et en particulier des milieux arides,
c’est que le facteur climatique n’a pas une influence nuancée mais se comporte à certaines
périodes comme un véritable facteur limitant. Dans la région écologique qui nous intéresse, les
animaux ressentent durement dans l’expression de leurs diverses performances l’action météoro-
logique.
C’est pourquoi, au seuil de cette étude, il convient de préciser ces divers facteurs, pour en
apprécier les conséquences sur les animaux présentés plus avant.
Le climat du Sénégal est du type tropical sec. Il existe au cours de l’année deux saisons
bien tranchées :
- une saison sèche durant de 7 à 9 mois. Les mois le plus secs sont mars et avril;
- une saison des pluies durant de 3 à 5 mois. Les mois les plus pluvieux sont août et
septembre.
Le Centre de Recherches zootechniques est situé à la croisée des degrés 14”5 de latitude
Nord et de longitude Ouest. La station climatique la plus proche est celle de Linguère dont les
caractéristiques sont représentatives de celles de la zone sylvo-pastorale dans laquelle évoluent
les animaux Gobra.
Le Centre possède un petit poste qui permet de relever localement la température, la plu-
viométrie et depuis deux années l’hygrométrie.
Mais ce sont les caractéristiques générales de la région (station de Linguère) qui seront
exposées.
1. La température ‘.
Les températures moyennes sont élevées; puisque la moyenne annuelle est supérieure à
28” c.
Au cours de l’année, la température (minimums et maximums) s’élève progressivement de
janvier à mai. Durant l’hivernage de juin à septembre, les vents pluvieux provoquent un abais-
sement des maximums et minimums. Après un nouveau maximum enregistré en octobre (fin
des pluies), la température s’abaisse régulièrement jusqu’en décembre.
La nébulosité est faible en général, sauf durant la saison des pluies de juillet à septembre
où elle est très élevée.
L’évaporation est intense, de l’ordre de 3,80 m à Linguère.
2. La pluviométrie
La station de Dahra se trouve approximativement sur l’isohyète 450 mm.
La distribution et la quantité d’eau sont très variables d’une année à l’autre et ces diffé-
rences se répercutent sur le disponible fourrager. Il faut noter d’autre part que, même dans un
-5Oa-

espace restreint comme la concession du C.R.Z., il y a d’une part des variations importantes
d’intensité de la chute de pluie d’un point à un autre, et d’autre part la possibilité de chutes
très localisées alors que le point voisin ne reçoit pas d’eau.
En ce qui concerne la distribution des pluies, il existe certaines années une période de
sécheresse dite (( intercalaire )) (exemple 1972), c’est-à-dire qui intervient après une ou plu-
sieurs chutes de pluies qui ont permis la germination des graines précoces. Cette sécheresse a
pour conséquence la disparition presque complète des espèces précoces et par conséquent un
changement très important de la qualité fourragère du pâturage.
3. L’hygrométrie
L’humidité relative est faible sauf durant les mois d’hivernage où elle peut dépasser
60 p. 100. Pour Dahra, la moyenne annuelle est d’environ 49 p. 100.
4. Les vents
Il existe deux orientations dominantes au cours de l’année :
- les alizés et l’harmattan, vents secs qui se rencontrent de novembre à mai;
- les vents correspondant à la mousson (Ouest) chargés de vapeur d’eau.
III. LE MATERIEL ANIMAL: LE ZEBU GOBRA
Le zébu Gobra est un animal bien musclé, subconvexiligne, longiligne, eumétrique. Les
cornes sont en lyre haute, fortes à la base. Leur longueur peut atteindre 70 à 80 cm. La robe
est également blanche ou légèrement froment. Surtout chez les mâles, on trouve des bringeures
et des charbonnures.
La bosse est développée surtout chez les mâles, en forme de bonnet phrygien dressé; chez
la femelle, elle est plus petite et en forme de cône. L’animal est de grande taille : à 5-6 ans,
1,22 m chez les femelles et 1,33 m chez les mâles. La production laitière est faible mais suffit
à peu près au veau et surtout est susceptible d’amélioration. Le rendement boucher est compris
entre 50 et 53 p. 100.
Les animaux sont entretenus dans des conditions aussi proches que possible des conditions
extérieures sans que les facteurs d’amélioration tels que l’absence de surpâturage, l’abreuve-
ment à voIonté, la surveiIIance sanitaire soient négligés.
.’
,
En effet, chaque année, le Centre libère un certain nombre de mâles issus de son troupeau
pour les introduire dans les troupeaux des éleveurs traditionnels. II faut, par conséquent, que
ces animaux conservent une bonne rusticité pour pouvoir résister valablement aux difficiles
conditions extérieures, et donc à partir de 12 mois sont élevés uniquement en extensif sans
supplémentation autre que minérale.
Par contre, de la naissance au sevrage qui a lieu entre 6 et 7 mois, les veaux reçoivent
en plus du lait maternel, une supplémentation de 500 g par jour et par tête d’un concentré
titrant 0,80 UF et 90 g M.A.D. par kg. A la fin de la saison sèche, les veaux sevrés reçoivent
une supplémentation variable de 500 à 1.000 g du même concentré suivant l’avancement de la
saison. Pour tous les animaux, l’abreuvement est à volonté.
Les femelles sont régulièrement mises à la reproduction vers 24-27 mois; la monte est natu-
relle, libre, et jusqu’en 1969, il n’existait pas de saison de monte. Depuis, celle-ci a été placée du
15 août au 15 décembre de chaque année dans le but de regrouper les naissances à la période
la plus favorable de l’année, et d’essayer de régulariser en diminuant leur durée les intervalles
entre les vêlages.
-5la-
- .- - ----

Les animaux ont été régulièrement pesés et mesurés suivant un protocole mis au point par
l’I.E.M.V.T. : tous les veaux ont été observés toutes les semaines de la naissance à 3 mois,
tous les 15 jours de 3 à 6 mois, tous les mois de 6 mois à 2 ans, tous les 3 mois de 2 à 6 ans
et tous les 6 mois ensuite. Les observations effectuées sont le poids, le périmètre thoracique,
la longueur scapulo-ischiale, la hauteur au garrot et aux sangles, la longueur et la largeur de
la croupe, la longueur et la largeur de la tête.
IV. RESULTATS DES OBSERVATIONS ET MESURES
IV.l. Composants du niveau de fécondité du troupeau (13, 17)
>X?c~. IV.l.l. Age au 1” vêlage (4)
L’âge au 1” vêlage est un facteur important du niveau de fécondité. Chez les femelles
Cobra, en brousse, le premier veau est obtenu entre 4 et 5 ans; 66 p. 100 des femelles ont
vêlé à 4 ans et 89 p, 100 à 5 ans (2, 11). Au C.R.Z. de Dahra, l’âge moyen calculé sur 534 don-
nées est de 1 365,6 2 24 jours, soit environ 45 mois. Les femelles sont donc peu précoces, et
on peut constater qu’il n’y a pas d’amélioration sensible au niveau de la station; ceci provient
certainement du fait que les conditions d’entretien des animaux, bien que meilleures, sont encore
volontairement proches de celles rencontrées à l’extérieur.
Un certain nombre de facteurs en relation avec cette donnée ont été étudié%. Ce sont les
suivants :
1. Age au 1” vêlage en fonction du mois de naissance de la mère;
2 . Influence du sexe du produit sur l’âge au premier vêlage;
3 . Corrélation entre l’âge au premier vêlage et le poids du produit obtenu;
4 . Influence de l’âge au 1”’ vêlage sur les intervalles entre les vêlages.
Les résultats sont les suivants :
1 . L’influence saisonnière est importante d’une part sur la croissance, d’autre part sur l’évolution
pondérale des animaux adultes. II était par conséquent intéressant de savoir si cette influence
de la saison sur le développement de la femelle pouvait avoir une conséquence sur la date de
son entrée en reproduction. Les calculs effectués ont montré qu’en moyenne la période
de vêlage n’intervient pas. Par contre, il existe une différence significatiie entre certains mois
de l’année (janvier et avril). La cause de cette différence n’a pas été élucidée;
2 . L’influence du sexe du produit n’existe pas sur le facteur considéré;
3 . Il existe une corrélation positive entre l’âge au 1”’ vêlage et le poids de naissance du veau.
En fait, ceci est dû au degré de maturité pondérale de la mère. Les veaux de génisses sont
toujours plus légers et le poids des veaux augmente lentement au fil des gestations pour
être maximal vers la 4” gestation;
4 . Il n’y a pas de relation entre l’âge au 1” vêlage et l’intervalle entre le 1” et le 2’ vêlage.
En effet, dans certaines races, précoces il est vrai, la femelle qui vêle trop tôt, met plus
longtemps à récupérer ses possibilités physiologiques de fécondation; et par conséquent,
l’intervalle entre le 1”’ et le 2” vêlage est plus long que la moyenne. Chez le Gobra, ce
phénomène n’a pas été mis en évidence, car l’animal n’est pas précoce dans les conditions
d’élevage traditionnel et même un vêlage un peu plus précoce dans les conditions naturelles
n’a que peu d’action sur le déroulement ultérieur de la vie de reproduction. Par contre, entre
l’âge au lcr vêlage et la moyenne des intervalles entre les vêlages ultérieurs (2 à 8), il existe
une relation significative, ce qui permet d’utiliser le critère âge au 1”’ vêlage pour avoir une
idée des qualités de reproductrice de la femelle,
- 52a -
c

IV.1.2. Intervalles entre les vêlages (5)
Durant la vie d’une femelle, le nombre de veaux produits est d’une grande importance sur
le plan de la productivité du troupeau. Bien que l’intervalle entre les vêlages soit une durée
englobant plusieurs phénomènes successifs (durée de l’intervalle entre vêlage et première saillie
fécondante, durée de la gestation), il constitue en lui-même un critère intéressant de la fertilité
des femelles.
L’intervalle moyen calculé à partir de 1.254 observations est de 473 jours rt 8 jours, soit
environ 15 mois et demi. Il faut par conséquent attendre en moyenne 5 à 6 mois pour que la
femelle Gobra qui a vêlé soit de nouveau fécondée. Ceci est le résultat obtenu en station. En
brousse, cet intervalle est classiquement de 18 mois, mais lorsque les conditions climatiques
sont mauvaises, ce qui est le cas depuis quelques années, l’intervalle devient plus long jusqu’à
22 mois (2, 11).
L’analyse de l’intervalle obtenu en station montre que dans seulement 39 p. 100 des cas,
il est inférieur à 395 jours (soit 13 mois) et dans 44 p. 100 des cas, inférieur à 456 jours
(15 mois), ce qui est une performance très faible. Les raisons évoquées pour expliquer la longue
durée des intervalles sont :
1. La présence permanente des taureaux dans les troupeaux, ce qui entraîne, à cause de saillies
trop précoces, une diminution de chances de fécondation des femelles;
2. Les causes alimentaires quantitatives, qualitatives;
3. La lactation.
Divers facteurs ont été étudiés dans leur relation avec les intervalles entre les vêlages. Ce
sont les suivants :
1. Intervalles en fonction du mois de vêlage;
2. en fonction du sexe du produit;
3. en fonction des performances du produit précédent (effet de la lactation et de la gestation);
4. en fonction de l’année;
5. en fonction du numéro de vêlage;
6. liaison avec le poids du produit obtenu.
Les résultats de cette analyse sont les suivants :
1. Il n’existe pas de différence significative entre les différents mois (FOO 5 = 1,31 < 1,80).
Cependant, on peut noter que dans l’ensemble les valeurs des intervalles les plus importantes
se rencontrent dans la période de fin d’hivernage et de post-hivernage;
2. Pas de différence significative;
3. Pas de corrélation pour l’effet de la gestation, c’est-à-dire pas d’influente du poids du veau
de rang de vêlage n sur la durée de l’intervalle à n + 1;
Pas de corrélation pour l’effet de la lactation, c’est-à-dire de liaison entre le poids au sevrage
du veau de rang n sur la durée de l’intervalle n à n + 1;
4. Entre les différentes années, la différence est significative, mais il faut signaler que, les
vêlages jusqu’en 1969 se produisant toute l’année, les femelles n’étaient pas placées dans
des conditions similaires. L’installation de la saison de monte permettra de cerner mieux
le problème;
5. Les différences entre les moyennes d’intervalles sont très significatives. Du ler au 5” intervalle,
il y a une diminution très nette de la valeur des intervalles (19 p. 100). Ensuite, il y a une
légère remontée, puis la valeur se stabilise;
6. Il existe une corrélation positive et significative entre l’intervalle du vêlage n au vêlage
n + 1 et le poids du produit obtenu. Plus l’intervalle est long et plus la femelle a la
possibilité de reconstituer ses réserves et de mener à bien une nouvelle gestation.
-53a-

IV.1.3. Installation de la saison de monte (6)
L’analyse d’un certain nombre de facteurs dont :
- la répartition naturelle des vêlages;
- l’évolution pondérale des mères;
- l’évolution pondérale des produits;
I
- l’intervalle entre les vêlages;
- la mortalité des produits en fonction de la période de naissance;
3‘
- l’organisation et le mode d’entretien du troupeau.. .
a permis de mettre en place une saison de monte située du 15 août au 15 décembre de chaque
année.
L’intérêt de la saison de monte est très important car elle permet de regrouper pendant une
seule période l’ensemble des naissances. Ainsi les animaux seront-ils tous placés dans des
conditions identiques, ce qui est important par exemple dans le domaine du testage et de la
comparaison des taureaux. D’autre part, les opérations telles que les vaccinations, les supplé-
mentations, les sevrages peuvent être appliquées toujours à la même période et en un nombre
minimal d’opération.
Cette saison de monte est appliquée depuis 1969 à Dahra et actuellement 91 p. 100 des
naissances (sur 100 naissances en 1972) ont lieu pendant la saison de monte. En effet, par exemple,
en 1972, 9 naissances ont eu lieu en dehors de la saison programmée en raison du faible
nombre de parcs à la disposition des animaux, donc de leur proximité, donc du passage par
les mâles des clôtures pour rejoindre les femelles.
Malheureusement, la climatologie extrêmement mauvaise des dernières années n’a pu
permettre de mettre en évidence les bienfaits de l’opération.
IV.2. Autres problèmes étudiés
TV.2.1. Durée de la gestation (14, 15)
La durée de la gestation est étudiée depuis trois années au C.R.Z. de Dahra où les saillies
d’une part et d’autre part les vêlages sont relevés systématiquement.
La durée actuellement déterminée sur 183 observations est de 293 jours f 2 jours.
La durée n’est pas significativement différente selon que les produits obtenus sont des mâles
ou des femelles (F = 0,47).
-Y
Les données selon le sexe se présentent comme suit :
TABLEAU No 1
Erratum : lr(’ ligne, au lieu de 787, lire 87.
---%a-

IV.2.2. Age de la puberté chez les femelles (14, 15)
A l’occasion de l’étude du rythme des chaleurs et de la période interœstrale, les jeunes
femelles sont placées dès 12 mois avec un mâle vasectomisé chargé de détecter les chaleurs
éventuelles. Les résultats sont encore très peu nombreux (26) mais suffisent à reconnaître le
manque de précocité de la femelle Gobra dans les conditions naturelles. En effet, l’âge mo.yen
auquel sont suivies les premières chaleurs est de 26 mois, ce qui correspond aux observations
sur l’âge au 1”’ vêlage.
Ce manque de précocité peut être éliminé si la femelle bénéficie d’une alimentation corres-
pondant à ses besoins. L’expérience d’extériorisation des potentialités génétiques des femelles a
permis de montrer que l’âge au 1”’ vêlage passait de 1.077 f 99 jours à 900 + 26 jours, soit
une différence de 6 mois environ. Ce point sera repris dans un prochain chapitre (IV.4.).
IV.2.3. Etude des chaleurs (intervalle - durée) (14, 15)
Depuis le début de l’année 1971, toutes les génisses nées au C.R.Z. sont placées à partir
de 12 mois dans le troupeau d’étude de sexualité. Les chaleurs sont détectées à l’aide de deux
taureaux à pénis dévié selon la méthode de ROMMEL (1960). La durée moyenne calculée sur
150 observations retenues à ce jour est 21,5 Itr 0,5 jours.
Un problème intéressant concerne la question de la pérennité du cycle tout au long de
l’année. Il s’agit de savoir si les chaleurs présentent une interruption saisonnière. Les données
en notre possession sont encore en nombre trop faible pour procéder à une analyse systématique;
on peut cependant, en examinant la fréquence des chaleurs observées en fonction du mois, avoir
une idée de la physionomie du phénomène.
Sur 150 observations effectuées, on s’aperçoit qu’au cours de l’année il n’y a pas d’inter-
ruption de la vie sexuelle des femelles mais on note cependant une diminution de l’activité durant
la fin de la saison sèche. La période d’activité la plus intense est observée aux mois d’août et
septembre, ce qui confirme les données obtenues par ailleurs, à savoir l’époque maximale des
naissances (juin et juillet (6) aussi bien au C.R.Z. qu’à l’extérieur (2-11). Une seconde période
d’activité est observée mais incomparablement moins intense en fin mars - début avril. Elle
est due probablement à des modifications de l’alimentation animale (cf. montée de la sève et
renouveau de la végétation arborée à cette époque).
En ce qui concerne la durée, on distingue la période pro-œstrale, durant laquelle le taureau
suit la femelle et tente de la saillir sans que celle-ci accepfe : cette période dure entre 9 et
10 heures pour 75 observations. Les manifestations d’inquiétude, d’essais de saut sur les autres
femelles apparaissent plus tôt.
La duré de la période œstrale pendant laquelle la femelle accepte la saillie dure en moyenne
de 5 à 6 heures (75 observations).
Enfin, le nombre de saillies acceptées par la femelle au cours de l’œstrus est très variable.
La moyenne est de 4,8 saillies mais les extrêmes relevés vont de 1 à 23 sauts acceptés.
Les chaleurs sont très peu visibles chez les animaux courants; par contre chez les ani-
maux supplémentés soit en totalité (lot d’extériorisation), soit en matières minérales seulement
(30 g/j/tête de phosphate bicalcique puis à volonté sous forme de pierres à lécher) les mani-
festations classiques de l’état de rut sont beaucoup plus fréquemment signalées.
IV.2.4. Etude de l’involution utérine (14, 15)
Parmi les composants du niveau de fécondité appréciés par l’intervalle moyen entre les
vêlages, la durée de l’involution utérine constitue une constante qu’il convient de connaître.
-55a-
J

Pour ce faire, en 1972, les utérus de toutes les vaches Gobra ont été systématiquement et
régulièrement palpés deux fois par semaine après le part.
La durée de cette involution calculée sur 83 observations est de 29 + 1 jours, chiffre qui
correspond assez parfaitement aux données recueillies dans les autres races.
La période d’involution utérine constitue une partie de la « période de service » qui est
l’intervalle compris entre la parturition et la nouvelle fécondation. Elle est constante et par
conséquent la dernière période à analyser est celle comprise entre le retour à la normale de
l’utérus et la nouvelle fécondation, la durée de la gestation étant connue.
Chez le Gobra, cette durée est donc environ de 150 jours soit 5 mois. C’est durant cette
dernière période qu’interviendront tous les obstacles à la fécondation, hormonaux (en particulier
lactation) et nutritionnels.
IV.2.5. Essais de synchronisation de I’œstrus
La synchronisation de l’oestrus doit permettre :
- la prévision de l’œstrus;
- de rendre celui-ci plus apparent;
- de rendre possible l’insémination simultanée d’un groupe important d’animaux.
Trois essais ont jusqu’à présent été pratiqués au C.R.Z. de Dahra.
Les deux premiers ont fait appel à l’utilisation de la Norethandrolone pendant 10 jours
avec des injections de valérate d’œstradiol le premier jour, et de PMSG le dernier jour.
Malheureusement l’opération s’est soldée par un échec sur le plan de la fécondation. Les
raisons en sont probablement :
- la jeunesse et le manque de précocité des femelles;
- l’alimentation précaire dont elles ont pu bénéficier;
- l’inexpérience des opérateurs chez ces animaux;
- les effets propres dus aux œstrus induits.
Les chaleurs ont été systématiquement contrôlées dans leur apparition par l’utilisation d’un
taureau à pénis dévié selon la technique de ROMRIEL. 70 p. 300 des femelles ont été syn-
chronisées : 48 A 8 heures après l’arrêt du traitement.
Lorsque l’insémination artificielle est pratiquée à la 60” heure, 65 p. 100 des femelles sont
en chaleur depuis 12 heures, ce qui normalement constitue le bon moment pour l’insémination.
Le 3” essai a été pratiqué à l’aide de méthyl-6 (X acetoxy - 17 a Progesterone (Specia -
Fartutal) qui s’administre par voie orale à raison de 180 mg par jour pendant 18 jours. Les
résultats sont beaucoup moins intéressants puisque seulement 44,5 p. 100 des femelles ont été
synchronisées de manière détectable par le taureau, en moyenne 43 heures (39-50) après l’arrêt
du traitement blocant. Le traitement par voie orale donne donc des résultats moins valables que
ceux obtenus par voie parentale mais présente l’immense avantage d’une plus grande facilité
d’application pratique. Les travaux dans ce domaine vont être activement poursuivis.
La synchronisation chimique paraît donc d’application relativement difficile du moins avec
les produits expérimentés jusqu’alors.
Mais il faut signaler et nous l’avons vu dans les chapitres précédents, que le milieu naturel
se charge d’une synchronisation qui, pour n’être pas regroupée dans un laps de temps très court,
n’en est pas moins effective.
I
En effet, l’explosion des capacités de fécond&;ion des animaux après l’hivernage traduit bien
-56a-

l’action très importante du flushing alimentaire qui s’applique à l’ensemble des vaches dont une
forte proportion est fécondée durant une période courte.
IV.3. Influence de quelques facteurs sur les paramètres de fécondité
IV.3.1. Influence de la saison et de la nutrition (7, 8)
Ces deux facteurs ont été regroupés parce qu’en fait sont indissolublement liés. En effet,
les diverses variations saisonnières observées s’expriment essentiellement par une plus ou moins
grande disponibilité alimentaire aussi bien sur le plan qualitatif que sur le plan quantitatif et
ont des conséquences physiologiques très importantes. Sur le plan de l’évolution pondérale des
animaux adultes, il a été montré que des variations saisonnières importantes existent. Ces
variations peuvent atteindre jusqu’à 20 p. 100 du poids des animaux si l’on compare le poids
de ceux-ci au cours des mois les plus favorables (novembre, décembre) et des mois les plus
défavorables (juin et surtout juillet). Il a été montré aussi que la vie de reproduction a une
influence importante sur cette évolution pondérale (9). En effet, les pertes de poids les plus
sensibles sont enregistrées pour les femelles vêlant au cours du premier et du deuxième trimestres.
A la fin de l’année, seules les vaches vêlant aux troisième et quatrième trimestres ont un poids
supérieur à celui qu’elles avaient au début de l’année.
De même au niveau de la croissance, l’effet saisonnier se fait fortement sentir, elle est
véritablement en dents de scie et, suivant le mois de naissance, les résultats pondéraux aux
différents âges sont très variés (8).
Cette évolution saisonnière de la vie des animaux se retrouve au niveau de la répartition
des naissances; celles-ci, comptabilisées depuis 1955, ont été réparties par mois. Les résultats
apparaissent sur le tableau no II. Aux mois de mai, juin et juillet, ont lieu environ 46 p. 100 des
naissances. En 1968, les saillies ont été suivies pendant toute l’année et les résultats présentés
au tableau no III corroborent ceux du tableau précédent, à savoir que les mois d’août, de sep-
tembre à novembre sont les plus propres à la conception (6).
TABLEAU NO11
TABLEAU NO111
I
l
Mois
Nombre
p.100
Mois
Nombre
p.100
-
1
153
1
5,56
6
4,87
2
2
228
8,29
0
3
3
232
a,43
1
0.81
4
183
6,65
4
15
12;19
5
321
5
9
7,31
I
5
I
4
11,67
6
9
73
17,20
7,31
7
464
7
5
16,87
4,06
8
243
8
6
8,83
4,87
9
9
159
5,78
23
18,69
10
10
26
91
3,30
21,13
11
11
92
3,34
20
lb,26
12
111
4,03
12
3
2,4
Total
2.750
100
Total
123
100
Le caractère saisonnier des saillies fécondantes est donc très net au niveau du troupeau.
Sans qu’il y ait semble-t-il un anoestrus saisonnier véritable, on assiste cependant à une véritable
explosion des possibilités de fécondation au moment où les femelles ont retrouvé un équilibre
physiologique correct après le début de l’hivernage.
Les différents composants de la fécondité précédemment traités dans ce rapport ne seront
pas repris en détail dans l’optique de l’étude de l’influence saisonnière, mais on peut rappeler
que la saison et ses conséquences nutritionnelles agissent au niveau de l’intervalle entre les vêlages
au cours de la même année et d’une année à l’autre, sur le taux de fécondité et de sevrage (67 à
81 p. 100) (7).
-57a-
-
- --.. - ..--- -_--
_y’

Pour vérifier l’action du facteur alimentaire sur les performances pondérales des femelles
Gobra, une expérience a été menée visant à éliminer ce facteur limitant en distribuant à un lot
de 28 femelles un concentré équilibré distribué à volonté depuis leur naissance (14, 15).
Les femelles ont été placées à la reproduction accompagnées de lots témoins non supplé-
mentés en janvier et août 1970, soit à un âge moyen de 18 et 24 mois respectivement.
Les premiers résultats concernent l’âge au premier vêlage. Ils sont les suivants :
- Lots supplémentés : 96 p. 100 des femelles ont vêlé (1 femelle stérile maintenant
éliminée à 4 ans et 3 mois) - à 925 et 940 jours.
- Lots témoins : 100 p. 100 des femelles ont vêlé à 1.100 et 1.260 jours.
Le gain est donc conséquent. 11 faut noter qu’en moyenne, on a intérêt à placer les
femelles assez tôt à la reproduction, même chez les animaux non supplémentés. Cette opération
permettant de gagner une année sur la production de certains animaux.
En ce qui concerne l’intervalle entre les vêlages, les résultats s’énoncent comme suit :
- Lot supplémentés : 100 p. 100 des femelles ayant vêlé une première fois ont eu un
second veau, et 454 p. 100 un troisième veau.
Intervalle l-2 = 384 jours.
Intervalle 2-3 = 351 jours.
- Lots témoins : 83 p. 100 des femelles ayant eu un veau en ont eu un second et 0 p. 100
un troisième.
Intervalle l-2 = 403.
A la lumière de ces données, il apparaît comme certain que la femelle Gobra, lorsque son
environnement devient propice, possède une précocité très correcte et des intervalles entre les
vêlages inférieurs à 395 jours, ce qui constitue une excellente performance. Cette expérience
permet aussi de montrer que lorsque les conditions alimentaires mises à la disposition des
animaux sont normales, l’influence saisonnière disparaît et ces femelles sont fécondables, et
fécondées, quelle que soit la période de l’année envisagée.
IV.3.2. Influence de la production laitière
La production laitière intervient au niveau des intervalles entre les vêlages. Les analyses
effectuées à ce sujet montrent que si la lactation n’intervient pas sur le plan quantitatif du fait
des capacités laitières très faibles des femelles de la race, elle intervient certainement sur le
plan qualitatif, par sa seule présence, qui agit sur le rétablissement de la fonction ovarienne.
En effet, tant que le veau est sous la mère (sevrage entre 6 et 7 mois) en moyenne la fécondation
ne se produit pas. 11 est probable d’ailleurs que, là aussi, l’influence nutritionnelle soit le facteur
causal essentiel du phénomène (7).
V. QUELQUES INFORMATIONS SUR LES MALES
Actuellement au C.R.Z. de Dahra, un certain nombre de jeunes mâles sont cédés à des
éleveurs locaux afin d’améliorer la production moyenne de leurs troupeaux. Malheureusement,
la demande est assez forte et par conséquent la qualité moyenne des reproducteurs cédés,
d’ailleurs non testée sur la descendance, est d’autant plus faible que le nombre d’animaux cédés
est plus grand. C’est pourquoi l’implantation de l’insémination artificielle doit être une pré-
occupation importante. II convient donc de dresser des mâles pour la monte. Les opérations
sont en cours et ne présentent pas de difficultés essentielles, mis à part le fait que ces mâles ne
semblent pas posséder une ardeur particulièrement remarquable. Actuellement, une dizaine de
taureaux est dressée.
- 58a -

Les projets en cours consistent à effectuer un prétestage des jeunes animaux qui comprend
une étude de leur capacité de croissance à moindre frais, une étude de leur spermatogénèse et
un dressage concomitant.
Les résultats actuels concernant le sperme récolté sont les suivants :
TABLEAU No IV
I
Mortalité
I
4
.I
Volume (ml)
2,40
Concentration
1 300 000
Anomalies (p. 100)
8
Morts (p.100)
10
Réductase (mn)
193
Erratum : 2e ligne, au lieu de Mortalité, lire Motilité.
CONCLUSIONS
Les données concernant la reproduction sur le zébu Gobra permettent actuellement de se
faire une idée assez précise de la vie sexuelle des femelles.
Il apparaît très nettement que le comportement de ces animaux est très fortement tribu-
taire des facteurs bioclimatiques dont l’action se traduit essentiellement au niveau des disponi-
bilités alimentaires qui à leur tour conditionnent les réponses physiologiques des animaux. La
reproduction fait partie des activités productives qui sont réduites lorsque les possibilités
alimentaires qualitatives et quantitatives se trouvent réduites.
Par contre, si l’animal se trouve placé dans des conditions normales d’existence, il extériorise
des possibilités tout à fait remarquables sur les plans de la production de veaux et de viande.
C’est-à-dire que les opérations de sélection effectuées sur ces animaux peuvent se pour-
suivre sans appréhension, mais aussi qu’elles doivent obligatoirement s’accompagner d’une
amélioration du cadre de vie (alimentation et abreuvement en particulier).
SUMMARY
Survey of breedmg cbaracteristics in Gobra zebu cattle
at Dahra zootechnical research Center (Senegal)
In the report, some characteristics of the reproduction of Gobra zebu
cattle are related. The authors have studied age at first calving, intervals
between calvings, problems to be solved for a rational breeding season,
lenght of gestation, age at puberty, lenght of heats and intervals between
them, uterine involution and synchronization of estrus.
Studies on the influence of nutrition, lactation and epoch of the year
ïn the process of reproduction are also considered. At last, some data on
reproductive qualities of males are given.
RESUMEN
Caracteristicas de la reproduction en el cebU estudiadas
en el Centra de iuvestigaciones zootécnicas de Dahra (Senegal)
Los autores hacen el balance sobre las varias-~caracteristicas actual-
mente conocidas de la reproduccih en el cebfi Gobra.
- 59a -

Se analizan sucesivamente la edad a1 primer parto, el intérvalo entre
10s uartos. 10s uroblemas alanteados nor la instalacion de una estacion
de apareamiento, la dura&n de la gestation, la edad de la pubertad,
el cela (intervalos v duracion). la involucion uterina. el nroblema del
dominio ‘del ciclo estral. Luego se estudian ciertos facto& influyendo
en la vida de reproduction, es decir la estacion, la nutrition y la lactation.
Se dan tambien algunos informes a proposito de 10s machos.
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-OOa-
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