INSTITUT SENEGALAIS DIRECTION DE RECHERCHES DE...
INSTITUT SENEGALAIS
DIRECTION DE RECHERCHES
DE RECHERCHES AGRICOLES
SUR LES PRODUCTIONS ET LA
SANTE ANIMALES
D A K A R
D A K A R
CENTRE DE RECHERCHES AGRICOLES
SAINT-LOUIS
SEMI-INTENSIFICATION
DE LA PRODUCTION
FOURRAGERE PAR RESTAURATION DE JACHERES
ET DE PARCOURS EN VALLEE DU SENEGAL
+
*
.
*
RAPPORT DE PREMIERE ANNEE
PAR
A .
DIATTA, A. N. MBAYE, Y. DIAW
MARS 1990
CONTRAT A COUTS MARGINAUX TS 2A - 0096 - M (CD)
DIRECTION GENERALE DE LA SCIENCE,
DE LA RECHERCHE ET DU DEVELOPPEMENT
COMMISSION DES COMMUNAUTES EUROPEENNES
T A B L E
DES
M A T I E R E S
PAGES
CALENDRIER D'FXECUTION DES TRAVAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..m...........
6
PRJZMIERE PARTIE
Essais de restauration de jachères et de
parcours à faibles potentialités fourragères
1. CONDITIONS DE REALISATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9
1.1. Conditions du milieu ........................................
9
1.1.1. Choix des sites ...........................................
9
1.1.2. Pluviosité ................................................
12
1.2. Itinéraire technique ........................................
12
1.2.1. Aménagements de restauration ..............................
12
1.2.2. Modes d'implantation ......................................
20
1.2.2.1. Prétraitements des semences .............................
23
1.2.2.2. Semis en pépinière .......................................
23
1.2.2.3. Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum ..........................
23
1.2.2.4. Site 2 : Lampsar Khant ..................................
27
1.2.2.5. Site 3 : Diéri à la Station I.S.R.A. de Ndiol ...........
27
1.2.2.6. Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village
de Ndiol Peulh ................................
28
1.2.2.7. Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh ......
2 8
"
1.2.2.8. Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh ....
29
?
II. RESULTATS ET COMMENTAIRES . . . . . . . . . . . . ..I.....................
29
11.1. Pluviosité .................................................
29
11.2. Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum ..............................
30
11.3. Site 2 : Lampsar Khant .......................................
30
11.4. Site 3 :Diéri à la Station I.S.R.A. de Ndiol................
33
11.5. Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village
de Ndiol Peulh .....................................
33
. . . / . . .
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- l-
CALENDRIER D ‘I EXECUTION DES TRAVAUX
Essais de restauration de jachères et de parcours à faibles potentialités
fourragères :
1'1 ~$1 1989 : Aménagement du “Glacis” de Diaoudoum (site 1) par sous-solage
(150 m x 150 m ; 2,25 ha).
23 hi 1989 : Traitement herbicide au Roundup des Cyperus sur 1650 m2 en
bordure de drain au village de Ndiol Peulh (site 5).
30 Mai 1989 : Retraitement herbicide aux Roundup et Gramoxone des Cyperus
sur 1650 rnz en bordure de drain au village de Ndiol Peulh
( s i t e 5).
21 Juin 1989 : Semis en pépinière dans des sachets plastiques remplis de
terreau, au Centre de Saint-Louis de Prosopis juliflora (200
sachets), Acacia raddiana (70 sachets 1, Leucaena 1eucocephal.a
(70 sachets) et Atriplex
semi-baccata (160 sachets).
28 Juin 1989 : Semis en pépinière dans des sachets plastiques remplis de
terreau, au Centre de Saint-Louis de Prosopis juliflora
(440
sachets ) ,
Acacia raddiana (60 sachets) et Atriplex semi-
baccata (100 sachets).
Semis en pépinière au Centre de Saint-Louis sur une petite
parcelle de 10m x 5m de Chloris gayana.
29 Juin 1989 : Semis en pépinière dans des sachets plastiques remplis de
terreau, au Centre de Saint-Louis de Leucaena leucocephala
(30 sachets).
24 Juillet 1989 : Complètement des effectifs des semis en pépinière de
Prosopis
juliflora, Acacia raddiana et Leucaena leucocephala
par plantation de jeunes plants dans des sachets sans plant.
.I. / . . .
-2-
27 Juillet - 5 Août 1989
: Mission au Sénégal des Chercheurs de l'IEMVT, Mr.
G. BOUDET et de l'université de Tuscia de Viterbe, Mrs. G.
GIOVANNOZZI-SERMANNI et S.
GRECO pour
le démarrage des
travaux
de recherche de la première année ; discussion et
adoption des essais à mettre en place, sursemis au Came1
Pitter et collecte de données au champ sur la photosynthèse,
la respiration de différentes espèces fourragères avec le LI-
6200 Portable Plotosynthesis System, Li - COR Inc, U.S.A.
ler Août 1989 : Sursemis au Came1 Pitter de Cenchrus setigerus, Cenchrus
ciliaris (ecotype local) et Chloris gayana sur environ 300 m
(site 1).
3 Août 1989 : Sursemis au Came1 Pitter de :
Macroptilium
lathyroides,
Macroptilium
atropurpureum,
Cenchrus ciliaris biloela sur 100 m environ en un aller -
retour (site 3).
. Macroptilium atropurpureum, Cenchrus ciliaris biloela sur
les raies de sous-solage de trois bandes travaillées (site
4).
. Macroptilium lathyroides, Macroptilium atropurpureum en un
aller - retour sur une longueur d'environ 60 m (site 5).
.
Macroptilium
lathyroides,
Macroptilium
atropurpureum,
Cenchrus
ciliaris
blloela,
Cenchrus
ciliaris
(écotype
ui
local) en trois passages sur environ 80 m (site 6).
ST
25 Août 1989 : Plantation sur le site 1 (2,25 ha) de 579 plants de Prosopis
juliflora,
110
d'Acacia raddiana,
94 de
Leucaena
leucocephala et 102 d'Atriplex semi-baccata.
26 Août 1989 : Repiquage sur le site 1 (2,25 ha) de 504 éclats de souches de
Sporobolus robutus et 428 de Choris gayana.
Semis sur le site 1 (2,25 ha) de Cenchrus
ciliaris (écotype
local) et de Chloris gayana pour 272 poquets.
. . ./ . . .
-3-
02 Septembre
1989 : Bouturago do 47 raquettes de ccictu6 inerme rIo 1 'ISRA/CDll
(10 m x 5 m ; 50 m*) et de 115 de l'I.S.R.A./Sangalkam
(17m x
7m, 119 m2) sur le site 3.
4 Septembre 1989 : Repiquage de 660 éclats de souches de Sporobolus robustus
(33 m x 20 m, 660 rn') et de 638 de Paspalum vaginatum (29 HI x
22 m, 638 m2) à Lampsar Khant (site 2).
5 - 7 Septembre 1989 : Faucardage à la faucille des jeunes repousses de
Cyperus sur
le site 5 (1650 m*) et bouturage de Vossia
cuspidata, Echinochloa stagnina et Brachizna mutica.
7 Septembre 1989 : Sursemis au Came1 Pitter de :
. Stylosanthes
hamata,
Stylosanthes
scabra,
Pueraria
phaseoloides,
Macroptilium
lathyroides,
Macroptilium
atropurpureum,
Cenchrus
ciliaris
biloela et
Cenchrus
ciliaris (écotype local) en sept aller - retours sur une
longueur de 3OOm environ (site 3).
.
Stylosanthes
hamata,
Stylosanthes
scabra,
Pueraria
phaseoloides,
Cenchrus ciliaris biloela, Cenchrus ciliaris
écot. local et Macroptilium atropurpureum sur les raies sous-
salées de quatre bandes travaillées (site 4).
.
des mêmes espèces que sur le site 3 ci-dessus en trois
aller - retour sur une longueur d'environ 80 m (site 6).
16 - 24 Novembre 1989 : Mission au Sénégal de bilan de la lère campagne et
de programmation de la seconde campagne du Chercheur de
l'I.E.M.V.T.,
Mr. G. BOUDET.
I
13 - 14 Décembre 1989 : Protection de quatre jeunes Acacia raddiana avec de
petites constructions en briques de banco sur le site 1.
15 Décembre 1989 : Bouturage de Vossia cuspidata et Echinochlora stagnina en
renfort du bouturage déjà effectué en Septembre 1989 sur le
le site 5 (1650 m*).
. . ./ . . .
-4-
22 Décembre 1989
: Semis sur le site 5 de Macroptilium lathyroides en
poquets ouverts avec un pieu appelé "lougal" et refermés
avec du sable diéri.
Ë
Etude de la production primaire de kcroptilium lathyroides et de Cenchrus
ciliaris (écotype local).
23 Août 1989 : Semis de Macroptilium lathyroides (5 m x 5 m, 25 m*) et
repiquage de Cenchrus ciliaris (5 m x 5 m, 25 m*) sur le
site 7.
12 Septembre 1989 :
Première fauche des deux espèces précédentes (3
poquets/espèce).
02 Octobre 1989 : Deuxième fauche des mêmes espèces (3 poquets/espèces).
02 NOvembre 1989 : Troisième fauche de Macroptilium lathyroides (3 paquets 1.
03 Novembre 1989 : Troisième fauche de Cenchrus ciliaris (3 poquets).
Production de semences et de materiel~végétatif de plantes fourragères :
16 - 21 Octobre 1989 : Clôture d'une parcelle de walo de 200m x 150m (3
ha) a la Station I.S.R.A. de Ndiol (site 8).
1 - 11 Décembre 1989 : Nettoyage d'une parcelle de diéri (lha) à la Station
I.S.R.A. de Ndiol (site 7).
18 Décembre 1989 : Travail du sol par un passage du pulvériseur off'set sur
un 1/2 ha (site 7).
22 Décembre 1989 - 5 Janvier 1990 : Implantations sur le site 7 de :
. Dolichoa lablab : semis de 42 m x 10 m (420 rn');
. Clitoria ternatea : semis de
42 m x 10 m;
I Pueraria phaseoloides : semis de 42 m x 10 m ;
. Chloris gayana : semis de 42 m x 10 m;
I Panlcum maximum Cl : semis de 42 m x 10 m;
. . ./ . . .
- 5 -
. Panicum maximum T58 : semis de 42 m x 10 m.;
. Cenchrus ciliaris (écotype local) : repiquage de 42
42 m x 10 rn:
. Latipes senegalensis : repiquage de 42 m x 10 m .
4
ler - 02 Mars 1990 : Implantation après deux passages croisés au pulvériseur
offset sur le site 8 (1,5 ha) de :
.
Brachiaria mutica : bouturage de 30 m x 8 m (240
mi! 1', 9
. Vossia cupidata : bouturage de 30 m x 8 m ;
. Echinochloa stagnina : bouturage de 30 m x 8 m;
. Echinochloa pyramidalis
: repiquage de 30 m x 8 m;
. Paspalum vaginatum : repiquage de 30 m x 8 m .
12 - 13 Mars 1990 : Implantation sur le site 8 de :
. Sporobolus robustus : repiquage de 44 m x 30 m(l32 m').
-6-
INTRODUCTION :
Le
p r o j e t d e
recherche
i n t i t u l é
"SEMI-INTENSIFICATION
DE LA
PRODUCTION FOURRAGERE PAR RESTAURATION DE JACHERES ET DE PARCOURS EN VALLEE
DU SENEGAL" comprend les volets :
- Restauration de jachères et de parcours dégradés ;
C u l t u r e d e
plantes
fourragères
( i n t r o d u c t i o n ,
t e s t s d e
comportement,
techniques
d ’ i m p l a n t a t i o n , d e
m u l t i p l i c a t i o n ,
d ’ e x p l o i t a t i o n , d e c o n s e r v a t i o n , e t c . . . ) ;
- P h y s i o l o g i e d e l a r é s i s t a n c e à l a s é c h e r e s s e e t à l a s a l i n i t é d e
p l a n t e s f o u r r a g è r e s ;
- P r é v u l g a r i s a t i o n d e s r é s u l t a t s ;
- Formation post-universitaire du chercheur sénégalais, coordonnateur
du projet.
L e p r o g r a m m e d e r e c h e r c h e c o m p o r t e a i n s i d e s e s s a i s e n S t a t i o n s
( S~~tions
I.S.R.A.
d e N d i o l e t d e Fanaye), e n l a b o r a t o i r e
(Viterbe,
Italie), sur différents sites écologiques et en milieu paysan.
E n p l u s d u c h e r c h e u r d e l’I.S.R.A., c o o r d o n n a t e u r d u p r o j e t , d e u x
autres intervenants participent à son exécution :
- le chercheur de 1’IEMVT - CIRAD dont la participation consiste en
des missions d’appui auprès du chercheur de 1'I.S.R.A. notamment
pour les essais de restauration ;
- l e s c h e r c h e u r s d e l ’ u n i v e r s i t é d e Tuscia de Vitcrbe pour l ’ é t u d e d e s
aptitudes à la lutte contre la sécheresse et la salinité de plantes
fourragères
e t p o u r l a f o r m a t i o n p o s t - u n i v e r s i t a i r e d u c h e r c h e u r
sénégalais.
Lors de cette première campagne, ont été démarrés :
- les essais de restauration de jacheres et de parcours dégradés et a
f a i b l e s p o t e n t i a l i t é s f o u r r a g è r e s ;
- u n e é t u d e d e l a p r o d u c t i o n p r i m a i r e e n l i a i s o n a v e c l a s u r f a c e
foliairc de Macroptilium iathyroides
et de Cenchrus ciliaris
(écotype l o c a l ) ;
. . ./ . . .
-7-
- une production de semences et de matériel végétatif.
Les travaux effectués, les résultats obtenus et les perspectives pour
la seconde campagne sont l’objet de ce rapport.
P R E M I E R E
P A R T I E
+
*
*
ESSAIS DE RESTAURATION DE JACHERES
ET DE PAliCOURS A FAIBLES POTENTIALITES FOURRAGERES
-9-
I. CONDITIONS DE REALISATION :
L e s e s s a i s d e r e s t a u r a t i o n d e j a c h è r e s e t d e p a r c o u r s à
f a i b l e s
potential.ités
fourragères
b é n é f i c i e n t d e s r é s u l t a t s o b t e n u s à K a é d i e n
c
Répu bi 1 que
I s l a m i q u e d e M a u r i t a n i e
(1)
e t d ’ u n e
campagne de recherches
oricntatives réalisée dans le Delta du Fleuve Sénégal en 1988 (2 ; 5).
En outre comme annoncé dans l’introduction, ce volet a bénéficié de deux
missions d’appui du chercheur de 1’IEMVT - CIRAD, Mr. G. BOLJDET ; il en sera de
même pour les campagnes à venir.
1.1.Condition.s du milieu :
1.1.1. Choix des sites
---------------
(Figure 1) :
Site 1 : "Glacis de Diaoudoum :
Situé sur la rive droite du Ngalam, défluent du Lampsar, ce site est
constitué
par
une
pénéplaine
s a l é e , à
mi.crocuve t tes
d é n u d é e s e t
nombreuses
b u t t e s d e
piégeage
aux
p i e d s d e
Salsola baryosma et
Zygophyllum fontanesii. Dans les microcuvettes à sol compacté et colmaté
en surface, les eaux de pluies stagnent ou ruissellent en cas de pente.
Site 2 : Lampsar Khant
Situé sur le Khant, diverticule du Ngalam à hauteur du village de
Lampsar,
c e s i t e r e l a t i v e m e n t s a l é , est parsemé de plages de végétation
herbacée
à Diplachne fusca et Cyperus sp. et de plages dénudées. En
hivernage, le sol argileux se transforme successivement en Pâte collante
puis en boue avant l’inondation du Khant.
Site 3 : Diéri à la Station I.S.R.A. de Ndiol
C e s i t e s a b l o n n e u x e s t l o c a l i s é d a n s l a p a r t i e e x t e n s i o n d e l a
S t a t i o n I . S . R . A .
d e N d i o l e t e s t e n t i è r e m e n t c l ô t u r é . L a v é g é t a t i o n
herbacée
e s t d e n s e avec Dactyloctenium aegyptium, Cenchrus biflorus,
quelques
Aristida
longiflora,
Latipes
senegalensis. On y
observe
Bgalement p a r e n d r o i t s d e s z o n e s dépressionnui res colon f secs J,:JI’ dct;
touffes d'llndropogon gayanus.
L e c o u v e r t l i g n e u x e s t r e p r é s e n t é p a r
Sclerocarya birrea, Acacia senegal et surtout Euphorbia balsamifera.
1
. . ./ . . .
I
- 11 -
Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh :
C’est un champ d’environ un hectare délimité par une haie vive à Euphorbia
balsamifera non entretenue. Il e s t l o c a l i s é e n p i é m o n t d e d i é r i , à s a b l e f i n d o n t
l e c e n t r e
dépressionnaire est colonisé par des touffes d'Andropogon gayanus et
2
l’ensemble
du champ
p a r u n
c o u v e r t h e r b a c é
lâche à Aristida mutabilis
S c h o e n e f e l d i a gracilis e t p a r s e m é d e p l a g e s n u e s . L e c o u v e r t ligneux e s t
*
représenté par un Parkia biglobosa, un Combretum glutinosum et quelques
rares
Acacia raddiana.
Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh :
Ce site est situé sur walo, limono-argileux (Fondé)
inondable, quadrillé de
d i g u e t t e s a r t i s a n a l e s ( t e r r o i r f a m i l i a l d ’ A b d o u B i r e s s y SOW). L a p a r t i e b a s s e
inondable de plus de 25cm est une typhaie dense à Typha australis exploité pour
l a c o n f e c t i o n d s n a t t e s .
L a p a r t i e m é d i a n e q u i p e u t ê t r e r e c o u v e r t e p a r une
hauteur d’eau de 5 à 15 cm est colonisée par un couvert herbacé dense à Cyperus
alopecuroides,,
Cyperus rotundus, Pycreus macrostachyos et Scirpus maritimus. La
parotie amont exondée est une ancienne parcelle maraîchère envahie par Spermacoce
verticillata ou Borreria verticillata et Ipomaea asarifolia.
S i t e 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh :
C e s i t e s u r d i é r i e s t s i t u é j u s t e d e r r i è r e l e v i l l a g e d e N d i o l P e u l h e n
Piémont de deux dunes dont la première abrite à son sommet le village de Ndiol
Peulh et la seconde également à son sommet un peuplement d'Euphorbia balsamifera.
La végétation herbacée du site est représentée par Dactyloctenium aegyptium alors
que le
couvert
ligneux
e s t
représenté
par Acacia raddiana et
Balanites
aegyptiaca.
s
x
Site 7 : Parcelle sur dié,ri à la Station I.S.R.A. de Ndiol :
C e t t e p a r c e l l e d ’ u n h e c t a r e e s t s i t u é e s u r l a p a r t i e d i é r i d e l a S t a t i o n
I
I.S.R.A. de Ndiol, équipée d’un système d’irrigation par aspersion. L’attribution
d e c e t t e p a r c e l l e n ’ e s t p a s d é f i n i t i v e .
Site 8 : Parcelle sur walo de la Station I.S.R.A. de Ndiol :
C’est une parcelle de 2OOm x 150 m (3 ha)aménagée sur walo pour la conduite
des
e x p é r i m e n t a t i o n s e n
cultures
irriguées
sur ce
t y p e d e
t e r r a i n . N e
représentant qu’une petite portion dela surface totale aménagée,son attribution
est assurée pour la durée du projet ; e l l e a é t é c l ô t u r é e e n Octobre1989.
. . ./ . . .
- 12 -
1.1.2. Pluviosité :
-_-v-----e
L’hivernage 1989 dans le Delta du Fleuve Sénégal se caractérise par
une pluviosité faible, 239,5 et 220,l mm respectivement à l’ASECNA/Saint-
Louis et à la Station ISRA/Ndiol et surtout par une mauvaise répartition
des pluies dans le temps (Tableau 1). Cette faiblesse de la pluviosité
est d’autant plus nette si on la compare à celles enregistrées au cours
des deux dernières années où une certaine reprise avait éte observée
(Tableau 2 et Figure 2). A Ndiol, sur les huit dernières années, seules
les années 1983, 1984 et 1985 ont été moins pluvieuses que 1989 et à
l’ASECNA/Saint-Louis par contre ce sont les années 1982, 1983, 1984 et
1986 qui l’ont été ; les années 1983 et 1984 ayant été particulièrement
sèches.
1.2. Itinéraire technique :
L e s s i t e s 7 e t 8 n e s o n t p a s d e s s i t e s d e r e s t a u r a t i o n ; i l s a b r i t e n t
depuis Décembre 1989, la production de semences qui se poursuivra jusqu’en début
d’hivernage 1990.
Le site 7 avait auparavant abrité l’étude de la production
primaire de Macroptilium lathyroides et de Cenchrus ciliaris (écotype local).
1.2.1. Aménagements de restauration :
----- --------------________
Deux sites ont fait l’objet d’aménagements motorisés (sites 1 et 4),
un de traitements herbicides suivis de brûlage et faucardage (site 5) et
les trois
autres
d’ aucune
intervention
p r é a l a b l e e n
vue de
leur
restauration.
Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum :
Dix bandes en courbe de niveau dont 7 continues et 3 discontinues ont
été sous-salées perpendiculairement a une pente générale faible ; chaque
b a n d e c o m p r e n a n t 3 r a i e s d e sous-solage. L e t o u t est e n t o u r e par une
bande
c o n t i n u e d e 2 r a i e s d e s o u s - s o l a g e .
L e s i t e a i n s i a m é n a g é
représente un carré d’environ 150 m de côte (Figure 3).
Le sous-solage
r é a l i s é l e 17/05/89, a é t é p o s s i b l e g r â c e à l a
location
d’un
t r a c t e u r d e
100 CV à la Société de
Conserveries
Alimentaires du Sénégal (SOCAS) et à l’utilisation d’une sous-soleuse de
m a r q u e GARD achctéo s u r credits
F A C e n 1988 à l ’ o c c a s i o n d e s e s s a i s
orientatifs de restauration.
. . ./ . . .
- 13 -
Tableau 1
: Pluviosités 1989 (mm) h l'ASECNA/St-Louis et à la Station
ISRA/Ndiol
JUIN
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
OCTOBRE
9SECNA CSRA
3SECNA
ISRA
LSECNA
ISRA
GECNA
ISRA
SECNA
ISRA
233
4,3
196
18,6
16,0
390
395
7
18
8
9
199
1 0
097
1 - 10
190
3,o
294
4,6
22,9
17,9
1 1
191
890
65,7
34,0
1 2
097
13,o
13
390
25,5
290
095
1 4
2,7
10,o
1.6
15
2,t
1 6
490
4*5
12,o
696
5,c
9-o
1 7
15 ,o
20,8
199
292
1 8
0,:
19
2 0
1 1 - 20
19,o
25,3
18,7
55,3
76,3
53,o
396
0,5
2 1
195
1,o
2 2
7,5
0,7
2 3
38,3
35 ,o
24
290
397
190
25
890
2:;
2,7
2 6
193
27
18.4
11,8
O,l
2 8
O,l
5,8
1.5
29
30
31
2 1 - 30 - 31
18,5
11,8
890
65,4
44,2
397
190
T O T A L
37.5
37,1
27,7
58,3 144.1
101,8
30,2
19,‘1
3.5
C U M U L
37,5
3791
65,2
95,4
209,3
197,2
239,5 216,6
239,5 220,l
.._-
,-
Y
- 14 -
Tableau 2 : Pluviosités 1981 - 1989 (mm) à l'ASECNA/St-Louis et à la Station
ISRA/Ndiol
T
-r
l-
T
MOIS l-
I
I
$3
JUIN
1 JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
I OCTOBRE
\\
ANNEES
9++1! )SECNE SRA RSECNf ISRA SECNA ISRA LSECNA ISRA WXXA ISRA
\\
)ECADES
-t-
~. -
1 1
100,6
79,5
40,l
56,9
2
53,9
32,O
191
c 1981
3
l5,3
595
49,2
131.1
68,l
3x
Total
l5,3
595
492
L31,1
168,7
lli,l
94,o
88,9
191
cmu1
15,3
595
64,5
L36,6
233,2
250,7
327,2 339,6
328,3 339,6
1
0,2
492
2,5
10,O
27,6
2
27,1
60,l
22,5
27,9
394
135
2,7
0,3
1982
3
54,8
79,o
74,3
094
Total
82,l
L39,l
26,7
104,7
398
l,5
l2,7
27,9
Cumul
82,l
139,l
108.8
243.8 112,6
245,3
125,3 273,2
1
739
42,6
0,2
2
20,5
l4,7
099
733
10,o
1983
3
5l,2
3f.J:
792
078
Total
20,5
l4,7
60,o
76:3
14,5
11,o
Cumul
20,5
l4,7
80,5
9l,O
95,o
102,o
95,o lO2,O
1
0,9
3,5
11,6
18,3
035
26,2
27,O
2
1984
092
51,3
24,5
3
570
10,5
13,2
Total
191
335
590
10,5
11,6
18,3
65,O
24,5
26,~
27,0
Cumul
191
3,5
6,1
14,0
1797
32,:
82,7
56,8
108,9
83,8
1
l7,O
12,c
46.3
25,5
2
19,o
29,5
86,l
67,c
35,6
43.0
1985
3
432
11,2
738
34,o
26,:
5,O
Total
4.2
30,2
37,3
l37,l
105,:
8;';
73,5
Cumul
432
34,4
37,3
l7l,5
142,E &9
216,3
258,9 216,3
1
28,3
25,O
46,5
l30,?
4.2
16,8
0,5
1,2
2
5,2
4,5
32,6
49,7
0,4
1986
3
2-7
38,4
14,9
0,5
Total
28,3
3x
51,7
137,5
75,2
81,4
1,0
1.6
Cumul
28,3
3o:o
80,o
167,5 155,2
248,9
l56,2 250,5
1
16,1
21,6 162,5
45,8
898
2
098
033
20,9
38,9
430
0,4
1987
3
037
O,l
18,4
15,5
22,l
9E
120,8
Total
195
034
39,3
4:.4
31,6
43,7 z70:3
l70,6
Cumul
195
094
40,8
41;8
72,4
85,5 342,7
256,1
342,7 26;::
1
19,5
27,5
72,8
44,l
2
796
195
81,2
127.6
17,o
21,7
1988
3
12,0
3895
35.9
45.9
32,5
Total
12,0
2:
135
139,2
191,o L35,7
98,3
cumul
12,0
24;l
13,5
163,3
204,5 !99,0
302,8
299,O 302,8
. . . / . . .
15 -
Tableau 2 ..
Pluviosités 1981-1989 (mm) à l'ASECNA/St-Louis et a 1a Station ISRA/
Ndiol (suite).
JUIN
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
OCTOBRE
ANNEES
YSECNA [SRA
ASECNA ISRA ASECNA
ISRA
'Liq-k!-
1
1,o
3,o
2,4
4,6
22,9
17,9
2
19,o
25,3
18,7
55,3
76,3
53,c
3,6
0,5
1989
3
18,5
11,8
830
65,4
44,2
3,7
1,o
Total
37,5
37,1
27,7
58,3
144,l
101,8
30,2
19,4
335
Cumul
37,5
37,1
65,2
95,4
209,3
1972 239,5
216,6
l239,5 220,l
1
r
lSl{A/NtJ j o 1
1
J
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‘0
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0
120
100
80
60
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2 0
20
J
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A
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A
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- 18 -
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lStiA/Nd i o t
( :;[I i 1.~. )
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/YftSCNA/St-1.m.i :;
140 -
342 mm
J.SHA/NtI i ol
26‘j mm
100’
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60-
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1
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- 20 -
Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh :
C e s i t e a été a m é n a g é l e s 01/07/88 (billonnage) e t 02/07/88 (SOUS-
solage ) .
Sept
bandes en courbe de
niveau
ont
été
travaillées
perpendiculairement à une pente générale très faible. chaque bande se
compose de complexes sillons-billons discontinus et disposés en quinconce
et de deux raies de sous-solage continues (Figure 4).
La location d’une charrue monosoc et d’un tracteur de 100 CV à la
SOCAS et l’utilisation de la sous-soleuse GARD avaient également permis
d’effectuer ces travaux motorisés.
Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh :
S u r c e s i t e , l a p a r t i e m é d i a n e d ’ e n v i r o n 1 650 m2, à v é g é t a t i o n
herbacée dominée par les Cyperus, a f a i t l ’ o b j e t d e d e u x t r a i t e m e n t s
herbicides (Figure 5) :
- le 23/05/89 : traitement herbicide au Roundup à la dose moyenne de 3
kdha ;
- le 31/05/89 :
r e t r a i t e m e n t h e r b i c i d e a u R o u n d u p (l,8 k g ) e t a u
Gramoxone (0,3 kg) pour 1 650 m2.
Une semaine après le premier traitement herbicide au Roundup,
les Cyperus n’ont montré que des signes insignifiants de dépérissement
d u f a i t d e l ’ h e r b i c i d e ; a i n s i i l a é t é d é c i d é d e r e c o m m e n c e r l e
traitement au Roundup mais en augmentant sensiblement la dose. Chaque
0,3 kg de Roundup ou de Gramoxone a été mlangé à 15 litres d’eau dans
un pulvérisateur à dos. Ce retraitement herbicide a été efficace et a
p e r m i s l e
brûlage de la
végétation
herbacée
desséchée
avant
l’inondation de cette partie médiane du site.
Les 05 et 06/09/89, les jeunes repousses de Cyperus ont été
faucardées sous eau, & la faucille.
1.2.2. Modes d'implantation :
----------------------
Toutes les implantations ont été réalisées soit manuellement
\\
(semis,
bouturage, repiquage, plantation) soit mécaniquement (sursemis au Came1 Pitter).
. . ./ . . .
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c
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I
-
-
-
---m-m_----
- 23 -
Pour certaines espèces, les implantations sur les différents sites ont été
précédées par des prétraitements
des semences avant leur sursemis au Came1
Pitter ou leur semis en pépiniére.
1.2.2.1. Prhtraitements des semences :
-__--_________-_____-------
Différents prétraitements ont été appliqués à certaines semences
en vue d'accélérer leur germination (1). les semences prétraitées, les
prétraitements et leur définition sont repris dans le tableau 3.
1.2.2.2. Semis en @@nière :
__------- - ------
Cinq espèces ont été semées en pépinière au Centre de Saint-
Louis à partir de la 3è décade de Juin : Acacia raddiana, Leucaena
leucocephala, Prosopis juliflora et Atriplex semi-baccata dans des
sachets plastiques remplis de terreau à "Prosopis juliflora" (terreau
récupéré sous les Prosopis juliîlora) et Chlorisgayana directement sur
une planche de terre aménagée a cet effet.
Le 24/07/89 de jeunes plants d'Acacia raddiana démariés dans
certains sachets, de Leucaena leucocephala et de Prosopis juliflora
arrachés des alentours du Centre de Saint-Louis, ont été plantés dans
les sachets où il n'y a pas eu de levée en vue de compléter les
effectifs.
1.2.2.3. Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum :
.
Sur les sites 1 et 4,
des chiffres et des lettres ont été
utilisés pour l'identification des raies de sous-solage, des bandes et
portions de bandes travaillées, des impluviums, des côtés de site.
Sur ce site 1, différents modes d'implantation ont été utilisés:
sursemis au Came1 Pitter, semis, repiquage et plantation manuels.
d
Sursemis au Came1 Pitter :
Comme pour la sous-soleuse, le Came1 Pitter a été acheté en
1988 sur crédits FAC. Il se compose principalement :
- d'un châssis ;
- de 2 roues ;
- 24 -
Tableau 3 : Prétraitements des semences
E S P E C E S
PRETRAITEMENTS
D E F I N I T I O N S
Rupture du tégument externe de
Acacia raddiana
la graine a différents points
Scarification
par frottage sur du papier sable
Immersion dans
Les graines sont immergées dans
Leucaena leucocephala
l'eau bouillan-!:
l'eau qui reste en ébullition
te pendant 2 mn
pendant 2 mn ; on laisse trempe1
ensuite les graines jusqu'à
refroidissement.
Extraction des
Les graines sont extraites des
graines des
valves fructifères au moyen de
Atriplex semi-baccata
valves fructi-
lames de rasoir.
fères
Prosopis juliflora
Ebouillantage
De l'eau port&& ébullition est
Stylosanthes hamata
11
versée sur les graines qui res-
teront immergées jusqu'à refroi-
Stylosanthes scabra
II
dissement.
Pueraria phaseoloides
II
Cenchrus ciliaris biloela
Decorticage
Broyage des soies des diapores
Cenchrus ciliaris écot. local
II
et extraction des graines a la
décortiqueuse villageoise a riz.
- de 2 disques à poquets avec évidement et dents d’acier ;
- d’une barre de contrôle de la profondeur de travail ;
- de 2 trémies avec système de distribution.
Sur les sites de restauration il peut être tracté par un tracteur ou un
véhicule tout terrain.
Le sursemis au Came1 Pitter de Cenchrus ciliaris écot. local, de Cenchrus
setigerus et de chloris gayana a été réalisé’le Ol/O8/89 sur les
. . ./ . . .
- 25 -
côtés C et D et sur les raies de sous-solage C' (Cenchrus ciliaris écot.
local), C"
Cenchrus setigerus) et D' et D" (Chloris gayana).
Ce fut la
première utilisation du Came1 Pitter et aucune semence n'avait été prétraitée
(Figure 3).
Plantation :
Elle a concerné les plants élevés en pépinière dans des sachets
plastiques :
Prosopis juliflora,
Acacia raddiana, Leucaena leucocephala et
Atriplex semi-baccata.
Le Prosopis ;juliflora a été planté en haie vive sur les raies de
sous-solage A', B', C' et D' à intervalles d'un mètre ; 579 plants ont ainsi
été plantés.
Les Leucaena leucocephala, Acacia raddiana et Atriplex semi-baccata
ont été plantés alternativement sur les raies de sous-solage a et c de chaque
bande travaillée et sur leurs prolongements non sous-solés ; l'écartement
entre
2 plants
consécutifs
est de 10 m.
Entre les raies a et c, les
plantations sont en quinconce (Figure 6). Pour chaque espèce, on a planté le
25/08/89 :
- Acacia raddiana
: 93 plants sur raies et 17 hors raies ;
- Leucaena leucocephala
: 84 plants sur raies et 10 hors raies ;
- Atriplex semi-baccata
: 91 plants sur raies et 11 hors raies.
Repiquage :
Ce sont Sporobolus robustus et Chloris gayana qui ont été repiqués
sous
forme
d'éclats
de souches.
Le Sporobolus robustus provient
d'un
peuplement naturel situé entre l'Université de Saint-Louis et le pont de
Diaoudoum et Chloris gayana de la pépinière réalisée au Centre de Saint-Louis.
Le repiquage a étéréalisé sur les raies de sous-solage et leurs
prolongements non sous-solés plantés en ligneux. Entre 2 plants consécutifs
distants de 10 m, on repique 2 éclats de souches de Sporobolus robustus et
Chloris gayana distants entre eux de 2 m et chacun du ligneux le plus proche
de 4 m (Figure 6). Pour chaque espèce, on a repiqué le 26/08/89 :
- Sporobolus robustus : 276 éclats de souches sur raies et 40 hors
raies ;
. . ./ . . .
z
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c-- Haie dc :iolls -50 1 ‘-l}<
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-
- 27 -
- Chloris gayana :
276 éclats de souches sur raies et 43 hors
raies.
Le 26/08/89 également, 188 éclats de souches de Sporobolus robustus et
109 de Chloris gaym ont été repiqués alternativement tous les 5 in au mi-
lieu des impluviums.
Avant le repiquage, l’appareil végétatif aérien de chaque éclat de
souche est réduit (en coupant afin de limiter l’evapotranspiration).
Semis manuel :
11 a concerné Cenchrus ciliaris écot. local et Chloris gayana et a été
r é a l i s é l e 26/08/89 sur la raie médiane et ses prolongements non sous-solés de
chaque bande. Ces deux espèces ont été semées alternativement tous les 5 m
pour un total de 272 poquets. Tous les poquets ensemencés ont été réfermés
avec ciu sable diéri.
1.2.2.4. Site 2 : Lampsar Khant
Sur ce site, il était prévu le repiquage au stade boueux d’éclats de
souches de Sporobolus robustus et de Paspalum vaginatum ; en effet ces deux
espèces se développent relativement bien respectivement les pieds dans l’eau
et sous inondation après reprise.
Paspalum vaginatum provient également d’un peuplement naturel situé
sur la rive gauche du Ngalam à hauteur du pont de Diaoudoum ; quant au
Sporobolus robustus, il provient du même peuplement que celui utilisé au site
1.
Les deux espèces ont été repiquées tous les 1 m entre les lignes et
sur les lignes dans des parcelles de 33 m x 20 m (9robolus robustus) et de
29 m x 22 m (Paspalum vaginatum) ; 660 et 638 éclats de souches de Sporobolus
robustus et Paspalum vaginatum ont ainsi été repiqués le 04/09/89 au stade
“pâte collante” précédant le stade boueux initialement prévu.
1.2.2.5. Site 3 : Dieri à la Station I.S.R.A. de Ndiol :
Sursemis au Came1 Pitter :
Deux séries de sursemis ont été effectués :
. . ./ . . .
- 28 -
- le 30/08/89 e n u n a l l e r - retour sur une longueur d’environ 100m avec
Macroptilium lathyroides,
Macroptilium atropurpureum et Cenchrus
ciliaris biloela prétraité ;
- l e 07/09/89, e n s e p t a l l e r - retours sur une longueur de 300 m
environ
avec Stylosanthes hamata, Stylosanthes scabra, Pueraria
phaseoloides,
Cenchrus ciliaris écot.
local et Cenchrus ciliaris
biloela prét?XitéS
et Macroptilium lathyroides et Macroptilium
atropurpureum.
Bouturage :
Des raquettes de cactus inerme provenant les unes de l’ISRA/CDH du
~m 15, Route de Rufisque et les autres de l’ISRA/Sangalkam, ont été bouturées
debout le OZ/O9/89 dans une parcelle travaillée à l’offset en 1988 et nettoyée
tout simplement en 1989. Au moment du bouturage, les raquettes de l’ISRA/CDH
é t a i e n t b i e n c i c a t r i s é e s c o n t r a i r e m e n t à c e l l e s d e l’ISRA/Sangalkam q u i
avaient et6 coupées seulement le 01/09/89.
Le
bouturage
des 47
raquettes de
l’ISRA/CDH e t
des
115 de
l’ISRA/Sangalkam a été réalisé suivant un écartement de 1 m entre les lignes
et sur les lignes après un ameublissement localisé à la houe des emplacements.
1.2.2.6. Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh :
Sur ce champ aménagé en 1988, deux séries de sursemis ont été
effectués :
- le 03/08/89,
sur les raies sous-salées des bandes travaillées 2,4 et 6
en Macroptilium atropurpureum et Cenchrus ciliaris biloela prétraité ;
- le 07/09/89,
sur les raies sous-solées des bandes travaillées 1, 3, 5
et 7 en
Stylosanthes
hamata,
Stylosanthes
scabra,
Pueraria
phaseoloides,
Cenchrus
ciliaris
écot.
local et Cenchrus ciliaris
c
biloela. prétraités et Macroptilium atropurpureum.
1.2.2.7. Site : 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh :
Sursemis au Came1 Pitter :
Sur la partie amont exondée, Macroptïlium lathyroides et Ffacx=o~tilium
.I"---.
..__--
- 29 -
atropurpureum ont été sursemés le 03/08/89 en aller et retour sur
environ 60 m.
Bouturage :
Sur la partie médiane (Figure 5), Echinochloa stagnina et
Vossia cuspidata ont Bté bouturés le 06/09/89 sur la moiti8 avale
plus incndée alors que Brachiaria mutica a été bouturé .le 07/09/89
sur la moitié amont moins inondee.
Echinochloa stagnina et Vossia
cuspidata proviennent du pont de Savoigne sur le Lampsar et
Brachiaria mutica de la Station I.S.R.A. de Fanaye.
1.2.2.8. Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh :
Deux séries de sursemis ont été réalisés :
- le 03/08/89, en trois passages sur une longueur d'environ 80 m
en Cenchrus ciliaris écot. local et Cenchrus ciliaris biloela
prétraités et
Macroptilium
lathyroides et
Macroptilium
atropurpureum ;
le 07/09/89, en trois aller - retours en Stylosanthes hamata,
Stylosanthes scabra, Pueraria phaseoloides, Cenchrus ciliairis
écot.
local et
Cenchrus
ciliaris
biloela
prétraités et
Macroptilium lathyroides et Macroptilium atropurpureum.
II, RESULTATS ET COMMENTAIRES :
L e
suivi des
essais à travers
les
différents
sites a
é t é mené
parallèlement avec certains travaux d'implantation. Il se résume en un suivi des
différentes espèces introduites, de l'implantation au bilan (levée, reprise,
comportement) en rapport avec la pluviosité et les sauteriaux particulièrement
abondants durant cet hivernage 1989.
11.1. Pluviosité :
La pluviosité 1989 se singularise par sa faiblesse, 239,5 et 220,l mm
respectivement à l'ASECNA/Saint-Louis et l'ISRA/Ndiol mais
surtout par
. . ./ . . .
- 30 -
sa mauvaise répartition dans le temps ; ainsi, aussi bien à l'ASECNA/Saint-
Louis qu'a l'ISRA/Ndiol,
seules 3 décades consécutives pluvieuses ontété
observées, du 20 Août au 20 Septembre. A Ndiol, la 2è décade de Juillet a été
particulièrement pluvieuse mais elle a été suivie par une 3è décade de Juillet
et une lère décade d'Aout sèches (Tableau 1).
En utilisant la formule liant la pluviosité annuelle à la production
des parcours (4 kg de matière sèche par millimètre de pluies au-dessus d'un
certain
seuil qui se situe
aux
environs de 60 mm), on peut estimer la
production des parcours de diéri en cette année 1989 à 600 et 400 kg de
c
matière
sèche
par
hectare
respectivement à
l'ASECNA/Saint-Louis
et à
1 'TSRA/Ndiol contre 1
tonne de matière sèche par hectare pour les mêmes
parcours de diéri en 1988 (1 ; 2).
Cette pluviosité a,par sa faiblesse et sa mauvaise répartition dans le
temps, nettement compromis les résultats escomptés.
11.2. Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum
Les quelques levées des espèces sursemées au Came1 Pitter ont été
observées de manière nette le 09/09/89. Les 15/09 et06/10/89, on a observé
respectivement un et
quatre plants de Cenchrus ciliaris écot. local en
épiaison.
Le jour du bilan (IO/11/89), seuls des plants desséchés difficiles à
identifier ont été observés.
Concernant Cenchrus ciliaris écot. local et Chloris gayana semés
manuellement,
quelques timides levées ont été également observées' le Oq/Oq/8q ;
les
conditions étant défavorables à cette période, les plantules n'ont pas
subsisté.
Les résultats obtenus avec les différentes espèces plantées, et
repiquées sont consignés dans les tableaaux 4 et 5. Ces tableaux indiquent
l'evolution'numerique
des différentes espèces de l'implantation au bilan ; seules
Les espèces 'encore en vie ,sont chaque- foisrecensées;'
11.3. Site 2 : Lampsar Khant
Sur ce site,
les nombres d'éclats de souches recensés en vie de
l'implantation au bilan (O9/11/89) sont repris dans le tableau 6.
- 31 -
Tableau 4 : Evolution des olants et éclats de souches implantes sur raies de sous-
solage dans le site 1 : "Glacis" de Diaoudoum.
Wf'LANTATIoN
IA-ES
r!!UNI : 15/09/89
SUIVI : 07/10/89
IIVI (BILAN) : 10/11/89
25/08/89
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111
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- 32 -
.
.
Evolution des plants et éclats de souches implantés hors raies de sous-
solage et dans les impluviums dans le site1 "Glacis" de Diaoudoum.
--
lMPLAMTATION
l34wEs
SUIVI
UIVI (bilan):10/11/89
25/08/89
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XI
T O T A L
111
Abréviations des tableaux 4 et 5
Pj = Propopis juliflora
Asb = Atriplex semi-baccata
Ar = Acacia d‘addiana
~_. -
Sr
= Sporobolus robustus
Ll = Leucaena leucocephala
cg
= Chloris gayana
- 33 -
Tableau 6 : Evolution des éclats de souches implantés dans le site 2 : Lampsar Khant.
IMPLANTA-
SUIVI :
SUIVI :
SUIVI
19/09/89
07/10/89
(BILAN) :
09/11/89
Paspalum vaginatum
638
424
271
173
Sporobolus robustus
660
219
100
56
11.4. Site 3 : Dieri B la Station ISRA de Ndiol
Les. levées de Macroptilium lathyroides et de Macroptilium atropurpureum
du premier sursemis au Came1 Pitter avaient été observées le 22/08/89 ; au même
moment, la majorité des plantules étaient attaquées et certaines dévorées par des
chenilles et des sauteriaux. Le jour du bilan (09/11/89), quelques pieds de ces
deux espéces avaient été retrouvés
en vie mais le plus souvent sans feuille.
Aucune floraison n'a été observée.
Pour les espèces du 2è sursemis, aucune levée n'a été observée.
Chez les cactus, les résultats ci-après ont été notés le jour du bilan
(09/11/89 1:
- ISRA/CDH : - 6
raquettes mères ont rejeté 10 jeunes raquettes ;
- 3 raquettes mèresmortes et 38 raquettes mères en vie et sans rejet ;
- ISRA/SANGALKAM : - 18 raquettes mères ont rejeté 27 jeunes raquettes ;
- 7 raquettes mères mortes et 90 raquettes mères en vie et sans
rejet.
11.5. Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh.
Comme sur le site 3,les levées de. Macroptilium atropurpureum du 1 er
sursemis et
les attaques des chenilles et sauteriaux ont été observées le
22/08/89 ; sur ce site par contre, suite aux attaques, MGroptilium
atropurpureum
. . /. . . .
.r
- 34 -
n’a pu reprendre et le jour du bilan, aucun pied n’a été observé.
C o n c e r n a n t l e 2 è sursemis a u Came1 P i t t e r , a u c u n e l e v é e n ’ a é t é
observée.
,
.
11.6. Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh
.
Comme
sur le
site
3,
Macroptilium lathyroides et Macroptilium
atropurpureum du sursemis au Came1 Pitter ont bien levé mais ont été également
a t t a q u é s p a r l e s c h e n i l l e s e t l e s a u t e r i a u x (22/08/89). Q u e l q u e s p i e d s
cependant ont subsisté malgré les pressions des sauteriaux et des animaux
jusqu’au bilan. Un seul pied de Macroptilium lathyroides a pu se développer
normalement jusqu’à boucler son cycle ; des gousses éclatées ont été observées
l e 06/10/89.
Les espèces bouturées,
Echinochloa stagnina,
Vossia
.cuspidata et
Brachiaria mutica ont bien repris et ont été retrouvées le jour du bilan
(09/11/89). c ependant de l’implantation au bilan, la fréquentation du site par
les bovins et les chevaux et cela malgré l’inondation de la parcelle, n’a pas
permis aux différentes espèces de se développer normalement. Après broutage,
chaque espéce reprenait par la production de nouvelles feuilles.
11.7. Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh
Sur ce site situé juste derrière le village de Ndiol Peulh, les lev6cs
de Macroptilium lathyroides et Macroptilium atropurpureum du ler sursemis au
Came1 Pitter et leur broutage par le animaux ont été observés le 22/08/89. Les
a t t a q u e s d e s c h e n i l l e s e t d e s s a u t e r i a u x s u r c e s i t e o n t é t é d e m o i n d r e
importanc!$ CEEPort
es observées sur les autres sites de la zone de Ndiol. Du fait
de la pression animale, aucun pied n’a pu bouclé son cycle. Le jour du bilan
(09/11/89), d es pieds en vie des deux espèces avec ou sans feuille, ont été
observés.
Pour le 2è sursemis, seules quelques levées de Macroptilium lathyroides
ont été observées le 15/09/89 ; ces plantules n’ont pas survécu longtemps et le
jour du bilan (09/11/89)
aucun pied en vie de Macroptilium lathyroides de ce 2è
sursemis n”a été observé.
Les résultats obtenus à travers les différents sites ont d’une manière
ou d’une autre étéinfluencés par certains problèmes rencontrés dans l’exécution
1.. /
..*
- 35 -
des essais et surtout par deux facteurs :
la pluviosité (importance et
répartition) et les insectes ravageurs (chenilles, sauteriaux).
II AII niveau de la pépinière réalisée au Centre de Saint-Louis, le problème
rnajeur rencontré concerne la
pourriture des collets des plants d'Atriplex-
semi-baccata (Atriplex postré).
Il a fallu traiter régulièrement au Furadan
(fongicide) et recommencer les semis. Ainsi, au moment de la plantation, les
plants étaient de développement inégal ; les moins développés n'ont pas survécu
longtemps après la plantation (Tableau 4,colonne bilan, lignes la, lc, 2a et 2c
pour ladite espèce).
Concernant le Came1 Pitter, le problème majeur rencontré était le
réglage de la profondeur du trou du système de distribution des semences. Pour
la plupart des semences, le trou même réduit à sont minimum restait toujours
trop grand et conduisait à un semis trop dense ; pour celles de Cenchrus, le
trou même augmenté à son maximum, demeurait toujours trop étroit, ce qui
conduisait à son bourrage par les diaspores soyeuses et donc à un non semis.
cette difficulté a été finalement contournée par le prétraitement des diaspores
à la décortiqueuse villageoise à riz ; mais auparavant, le pilage des diaspores
dans un mortier n'avait pas donné un résultat
satisfaisant.
Quant aux petites
semences, la solution trouvée a consisté à les mélanger avec du son de riz.
Les
prétraitements
humides
(immersion
dans
l'eau
bouillante,
ébouillantage) de'certaines semences ne facilitent pas non plus le sursemis au
Came1 Pitter ; le son de riz en absorbant l'humidité des graines prétraitées
provoque un bourrage partiel du trou du système de distribution.
Le prétraitement des diaspores de Cenchrus à
la décortiqueuse à riz
villageoise permet de se débarrasser des soies mais de nombreux caryopses se
brisent au cours de ce prétraitement.
Les résultats decevants du ler sursemis s'expliquent par la faiblesse
des pluies et leur mauvaise répartition dans le temps et surtout par les
attaques des chenilles et des sauteriaux. En effet, dès la levée généralement
dense dans les sites 3, 4, 5 et 6, ces insectes ravageurs se sont attaqués aux
plantules compromettant leur développement (sites, 3, 4 et 5). Ainsi n'ont été
observés en vie au moment du bilan que des fragments de plantes le plus souvent
. . . / . . .
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- .--.-.
--,
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.
- 36 -
Sans feuille. S u r l ’ e n s e m b l e d e s s i t e s o ù c e sursemis a é t é e f f e c t u é , s e u l s
cinq pieds ayant bouclé leur cycle ont été observés : quatre de Cenchrus
ciliaris écot. local sur le “Glacis”‘de Diaoudoum (site 1) et un de Macroptilium
lathyroides en bordure de drain à Ndiol Peulh (site 5).
.
L’échec du 2è sursemis s’explique par le manque de pluie. En effet,
après la poche de sécheresse observée du 29/08 au 04/09/89, il est tombé
seulement
16,O mm le O5/O9/89 à Ndiol ; cette pluie a été très vite
évapotranspirée et le O7/O9/89, jour du 2è sursems, l’humidité du sol était
insufisante pour permettre une germination. Ainsi 1 ‘échec a été total sauf sur
le site 6 plus sableux où quelques levées de Macroptilium larhyroides ont été
observées.
a
La non observation de levée de Cenchrus ciliaris biloela à la suite du
ler sursemis peut s’expliquer par une faible proportion de diaspores viables
( t a u x d e g e r m i n a t i o n n o n c a l c u l é , t r è s
f a i b l e o b s e r v e l o r s d e t e s t s d e
germination réalisés e n J u i l l e t 1 9 8 9 ) a g g r a v é e p a r l a f o r t e p r o p o r t i o n d e
caryopses brisés lors du prétraitement.
A Lampsar Khant (site 2), les résultats escomptés n’ont pas également
été atteints à cause de l’insuffisance de la pluviosité. En effet après une
longue attente du stade boueux retenu pour le repiquage des éclats de souches
de Paspalum vaginatium et Sporobolus robustus, ce stade n’a jamais été atteint ;
a i n s i
la décision fut prise de les repiquer nbanmoins au stade pâteux (le
04/09/89) dans l’espoir d’une suite du mois de Septembre pluvieuse. Il n’en fut
rien jusqu’à la fin de l’.hivernage et le stade d’implantation n’a même pas été
dépassé.
L’espoir d’une inondation du Khant fondé surtout sur sa situation de
1988 n’a jamais été atteint. Néanmoins quelques éclats de souches ont survécu
jusqu’au bilan dans ces conditions de quasi-sécheresse : 27 % pour Paspalum
viginatum et 8 % pour Sporobolus robustus (Tableau 6). Pour Paspalum vaginatum
certains éclats avaient même bien repris.
En bordure de drain (site 5 1 , la p r e s s i o n c o n s t a n t e d e s b o v i n s e t
chevaux sur la parcelle bouturée en Echinochloa stagnina, Vossia cuspidata et
Brachiaria mutica, n’a pas
permis à ces
e s p è c e s d e s e
développement
correctement ; elles n’ont pu que se maintenir jusqu’à bilan en tentant chaque
fois de repartir après broutage.
. . ./ . . .
- 37 -
Duran t du cet hivernage 1989, les parcours de diéri de 1 a zone de Ndiol
peu productifs, n'ont pas pu retenir longtemps les animaux comme ce fut le cas
en 1988 ; ainsi ces derniers étaient contraints à descendre jusqu'à certains
parcours de walo inondés telle la partie médiane de ce site pour trouver leur
pitance.
En 1988, ces trois espèces n'avaient fait 1 objet d'aucun broutage de
l'implantation au bilan (13/11/88).
Sur le "Glacis" de Diaoudoum (site l), les ch i ffres des tableaux 4 et 5
démontrent l'importance du travail du sol qui doit freiner le ruissellement et
surtout
améliorer l'infiltration des eaux
de pluies dans le sol ; ils
confirment ainsi les résultats obtenus en 1988 sur le même site lors des essais
orientatifs de restauration de jachères et de parcours (2 ; 3). sur raies de
>
sous-solage,
hors
raies de sous-solage et sur impluviums, on a obtenu
respectivement des taux de survie de 78, 30 et 30 % avec Sporobolus robustus.
Sur ce site 1 également, quatre espèces semblent intéressantes sur raies
de sous-solage comme l'indiquent les taux de survie obtenus le jour du bilan
(10/11/89) :
- Prosopis juliflora
: 312 plants sur 579
54 %)
- Acacia raddiana
: 30 plants sur 93
32 %)
- Atriplex semi-baccata :
52 plants sur 91 (57 %)
c
- Sporobolus robustus
: 216 éclats sur 276 (78 %)
Parmi les plants de Prosopis juliflora, Acacia raddiana, Atriplex semi-
baccata et les éclats de Sporobolus robustus et de Chloris gayana qui ont
survécu sur raies, certains ont. connu un réel développement ; chez Atriplex
semi-baccata, la plupart des plants retrouvés en vie lors du bilan, portaient
des fruits ;
de même chez Sporobolus robustus et Chloris gayana où certains
sont parvenus à épier ; le Chloris gayana même avec un taux de survie de 12 %
sur raies semble intéressant.
Parmi les éclats de Sporobolus robustus ayant survécu jusqu'au bilan
hors raies et dans les impluviums (30 %), très 1 peu d'éclats ont réel1 ement
repris avec émission de jeunes tiges et feui Iles
ces éc lats sont donc tou
simplement restés en vie jusqu'au bilan.
/
. . . . . .
- 38 -
Sur ce site 1, les 13 et 14/12/89 (après le bilan de Novembre 891, sur
les raies de sous-solage 5a, 5c et ~OC, quatre plants d'Acacia raddiana ont été
protégés du broutage chacun par une petite construction en briques de banco
avec des trous d'aération d'environ 6Xmx 63 cmx8ocm. Ce travail de mise en défens
R
permettra d'évaluer la capacité de ces jeunes plants à résister à la longue
sèche sur ce site et d’entrevoir d’autres possibilités de mise en défens en cas
de survie.
En bordure de drain (site 51, les travaux ci-apres ont été réalisés
après le bilan de Novembre 1989.
- le 15/12/89,
rebouturage de Vossia cuspidata et Echinochloa stagnina
sur la partie déjà occupée par ces deux espèces en vue de renforcer
leur présence sur cette partie du site ;
- le 22/12/89, semis de Macroptilium lathyroides sur la partie occupée
par le Brachiaria mutica suivant la technique traditionnelle du semis
de décrue au pieu (lougal) : sur sol ressuyé et sec en surface, des
poquets ont été ouverts au lougal ; quelques graines sont déposées
dans les poquets puis recouvertes avec une petite poignée de sable
diéri. Le 08/02/90, des plantules dont les sommets sortaient des trous
ont été observées.
Le suivi des espèces implantées à travers les différents sites se
poursuivra
jusqu’au
prochain
hivernage ; un
bilan
sera
fait
après
l'installation de l'hivernage 90.
k
11.8. Missions d'appui :
Les essais de restauration ont bénéficié de deux missions d'appui au
*
cours de cette première campagne. La première mission de démarrage du projet
s’est. déroulée du 27/07 au 05/08/89 et a réuni au Sénégal le Chercheur de
l'lEE1~ - CIRAD, Mr. G. BOUDET et deux Chercheurs de l’Université de Tuscia de
Vi terbe , Mr . C. GIOVANNOZZI-SERMANI et S. GREGO. Au cours de cette mission, les
techniques de sursemis au Came1 Pitter et les essais de restauration à mettre
en place ont été discutés er arrêtés. Le premier sursemis au Came1 Pitter avait
été effectué au cours de cette mission. Parallèlement des observations sur la
phtosynthèse des espèces implantées en 1988 ont été conduites en champ par les
Chercheurs de Viterbe et un protocole d'essai de production primaire en liaison
. . ./ . . .
- 39 -
avec la surface foliaire a été élaboré pour Macroptilium lathyroides etcenchrus
ciliaris
écot.
l o c a l .
A la fin de la mission, des semences de Cenchrus
ciliaris,
Cenchrus
setigerus,
Chloris gayana,
Macroptilium lathyroides,
Macroptilium atropurpureum, Clitoria ternatea, Stylosanthes hamata, Cajanus
cajan et Prosopis juliflora ont été remises au Chercheurs de Viterbe pour les
c
premières investigations en milieu contrôlé.
La seconde mission de Mr. G. BOUDET pour le suivi des résultats et la
planificaition de la campagne 1990 s’est déroulée du 16 au 24/11/89 ; celle
des Chercheurs de Viterbe est attendue pour le début de l’hivernage 90.
L e s r a p p o r t s d e lère a n n é e d e l’IEMVT/TUSCIA
(1990, 43 p . ) e t d u
Département d’Agrobiologie et d’Agrochimie de l’Université de Tuscia de Viterbe
(1989, 111 p.) sont joints en annexe ; l ’ e n s e m b l e d e s t r o i s r a p p o r t s (ISRA,
IEMVT/TUSCIA et TUSCIA constituent le rapport de lère année du projet.
.
D E U X I E M E
P A R T I E
*
*
*
ETUDE DE LA PRODUCTION PRIMAIRE DE MACROPTILIUM LATHYROIDES
m DE ~ENCHRU~ CILIARIS (ECOTYPE ~AL)
- 41 -
1. CONDITIONS DE REALISATION :
Cet essai avait été discuté et retenu avec les Chercheurs de Viterbe
lors de leur mission au Sénégal du 27/07 au 05/08/89 en compagnie du Chercheur
de 1’IEMVT - CIRAD, Mr. G. BOUDET pour le démarrage du projet. Il rentre dans
l e
v o l e t
revenant
aux
Chercheurs de
V i t e r b e e t
c o n s t i t u e
une
étape
préliminaire des recherches en champ prévues dans le cadre de ce volet et la
formation post-universitaire du Chercheur de 1’I.S.R.A.. Il devrait permettre
a i n s i a c e d e r n i e r d e p r a t i q u e r
sur certaines notions rencontrées dans les
é t u d e s d e c r o i s s a n c e t e l l e s l e t a u x d e c r o i s s a n c e , l a s u r f a c e f o l i a i r e ,
l ’ i n d e x d e s u r f a c e f o l i a i r e , e t c . . .
1.1. Conditions du milieu :
Cet essai a été réalisé à la Station ISRA de Ndiol sur une parcelle
d e d i é r i s i t u é e d a n s l a p a r t i e d e l a S t a t i o n é q u i p é e d ’ u n s y s t è m e
d ’ i r r i g a t i o n p a r a s p e r s i o n ( v o i r lère p a r t i e , 1.1.1. e t I.Z., s i t e 7).
L a p l u v i o s i t é e s t c e l l e d o n t i l a é t é q u e s t i o n d a n s l a lère p a r t i e
(I.l.Z.,
e t 1 1 . 1 ) .
1.2. Matkriel végétal :
P o u r c e t t e é t u d e , d e u x e s p è c e s f o u r r a g è r e s o n t é t é c h o i s i e s :
Macroptilium lathyroides et Cenchrus ciliaris écotype local.
L a l è r e
espèce a été choisie en raison de son comportement satisfaisant sur diéri
et en
b o r d u r e s d e d r a i n s e t d e c a n a u x d ’ i r r i g a t i o n l o r s d e s e s s a i s
o r i e n t a t i f s d e
r e s t a u r a t i o n d e
1988 :
développement
v é g é t a t i f
s a t i s f a i s a n t ,
f r u c t i f i c a t i o n ,
c a p a c i t é d e r e p r i s e d è s l e s lères p l u i e s
après une longue saison sèche. Le Cenchrus ciliaris pousse naturellement
s u r c e r t a i n s s i t e s é c o l o g i q u e s d u D e l t a ; on le retrouve à Lampsar en
.
bordure du Khant , l e l o n g d e l ’ a x e r o u t i e r S a i n t - L o u i s - R o s s - B é t h i o ;i
hauteur de Ndiol, a l ’ i n t é r i e u r d e l a S t a t i o n d e N d i o l . E n p l e i n e s a i s o n
sèche,
il se dessèche mais reprend à partir de bourgeons situés dans le
s o l d è s l e s p r e m i è r e s p l u i e s .
En hivernage, on
observe en conditions
n a t u r e l l e s d e t r è s b e l l e s t o u f f e s d e c e t t e e s p è c e .
1.3. Itinéraire technique :
Précédent cultural :
------_---e------
Parcelle au repos depuis la fin de l’hivernage 1986 - 87, hivernage
. . . / . . .
<
.
- 42 -
pendant lequel elle a été emblavée en nièbé variété CB 5.
Travail du sol :
-
-
Passage unique d’un pulvériseur o f f s e t s u i v i d ’ u n h e r s a g e m a n u e l
aux râteaux avant la mise en place des deux espèces.
Dispositif expérimental
___ _--__---_ _---e----e :
lkux parcelles de 25 m’( 31 x 5m) chacune ,séparées entre elles par
une allée de 2 m de large.
Modes d'implantation :
_____--_-----------
Semis de Macroptilium lathyroides en poquets distants de 50 cm
entre lignes et de 50 cm sur les lignes.
R e p i q u a g e d ’ é c l a t s d e s o u c h e s d ’ u n e à d e u x t a l l e s m a x i m u m d e
Cenchrus ciliaris suivant des écartements de 50 cm entre lignes et de 50
cm sur les lignes.
Mise en place : le 23/08/89.
Irrigation :
---- -----
L o r s d e l a c o n c e p t i o n d e l ’ e s s a i ,
i l é t a i t p r é v u d e l e c o n d u i r e
e n t i è r e m e n t e n c o n d i t i o n s p l u v i a l e s a v e c é v e n t u e l l e m e n t u n e i r r i g a t i o n
d’appoint en cas d’une raréfaction des pluies après la mise en place des
d e u x e s p è c e s ; c e t t e i r r i g a t i o n d ’ a p p o i n t d e v r a i t ê t r e s t o p p é e d è s l a
levée de Macroptilium lathyroides et la reprise de Cenchrus ciliaris.
t
L e 23/08/89, j o u r d e l a m i s e e n p l a c e d e s d e u x e s p è c e s , i l e s t
t o m b é e l a p l u s f o r t e p l u i e e n r e g i s t r é e
(35 ,O mm) à la Station ISRA de
N d i o l d u r a n t c e t h i v e r n a g e 1989 ; p a r l a s u i t e , c e f u r e n t d e s p l u i e s
f a i b l e s e t i r r é g u l i è r e s ( T a b l e a u 2). A i n s i 1 ’ i r r i g a t i o n j o u r n a l i è r e p a r
aspersion a été maintenue jusqu’à la fin de l’essai (8h - 14h du Lundi au
S a m e d i ) s a u f l e s j o u r s p r é c é d é s d ’ u n e p l u i e a p p r é c i a b l e p a r e x e m p l e l a
journée du 06/09/89 (16,O mm le O5/09/89).
. . ./ . . .
- 43-
Entretien :
----e---v
Resemis d e q u e l q u e s p o q u e t s d o n t l e s p l a n t u l e s d e M a c r o p t i l i u m
lathyroides ont été dévoréespar les sauteriaux le 30/08/89.
Démariage de Macroptilium lathyroides à deux pieds par poquet le
06/o9/89.
T r a i t e m e n t s i n s e c t i c i d e s p a r p o u d r a g e d e s c o n t o u r s d e l ’ e s s a i , d e
l’allée s é p a r a n t l e s d e u x p a r c e l l e s e t p a r f o i s d e s i n t e r l i g n e s a v e c d u
Propuxur 1 % les 30/08, 06, 13, 20 et 27/09/89.
Binage le 27/09/89 (enherbement tardif).
II. OBSERVATIONS :
L ’ o b s e r v a t i o n p r i n c i p a l e a c o n s i s t é a s u i v r e l a c r o i s s a n c e d e c e s d e u x
e s p è c e s e n
considérant
s é p a r é m e n t l e s l i m b e s d e s f e u i l l e s e t l e r e s t e d e s
plantes, Des fauches ont ainsi été réalisées de manière échelonnée.
A l a v e i l l e à l a lère f a u c h e , certains pieds de Macroptilium lathyroides
p r é s e n t a i e n t d e f o r t e s a t t a q u e s
d e s s a u t e r i a u x a l o r s q u e
c e r t a i n s é c l a t s d e
souches de Cenchrus ciliaris n’avaient pas encore repris. Ainsi les poquets dont
les plantes se sont développéessans de gros problèmes ont été recensés et retenus
pour les différentes coupes à effectuer.
T o u s l e s p o q u e t s d e c h a q u e p a r c e l l e o n t é t é n u m é r o t é s d e 1 à 1 0 0 ; l e s
poquets de la Ière ligne de chaque côté de la parcelle constituaient
la bordure
e t é t a i e n t e x c l u s d e c e u x à faucher. En excluant les poquets des bordures, ceus
s o u f f r a n t d e s a t t a q u e s d e s s a u t e r i a u x e t c e u x n ’ a y a n t p a s e n c o r e r e p r i s , l e
nombre de poquets a faucher dans chaque parcelle restait inférieur à 50. A chaque
fauche,
o n p r o c é d a i t a u t i r a g e a u s o r t e n u t i l i s a n t l a t a b l e d e s p e r m u t a t i o n s
aléatoires des nombres de 1 à 50 (4). A chaque récolte, t r o i s p o q u e t s s o n t t i r é s
au hasard chezchaque espèce.
Avant la fauche à ras du sol, pour chaque poquet, les limbes sont séparés
d u r e s t e d e s p l a n t e s ,
a p p l i q u é s s u r d u p a p i e r m i l l i m é t r é o ù l e u r s u r f a c e e s t
reproduite.
Pour chaque poquet, o n o b t i e n t a i n s i d e u x é c h a n t i l l o n s ( l i m b e s e t
autres parties de la plante) qui mis dans des sachets plastiques, sont conservés
..a /.
.
.
e - ‘ .
,.L.
-----.-<.-ll-_
dans un seau contenant ‘de la glace afin de préserver leur humidité jusqu’à la
pesée des échantillons qui a lieu les aprés-midi au Centre de Saint-Louis
dans le Laboratoire du Projet F.A.O. Après la pesée, les échantillons sont
mis à sécher à l’étuve (prêtée au programme par le Centre de Recherches
Zootechniques de Kolda) pendant 24h puis repesés en vue de la détermination
des matières sèches.
Pour chaque poquet , le papier millimétré où les surfaces des limbes
s o n t d é l i m i t é e s ,
e s t d é c o u p é p u i s p e s é .
Avec le même
t y p e d e p a p i e r
millimétré, de nombreux morceaux de surfaces connues sont découpés puis pesés;
la
correspondance surface/poids permet d’établir une courbe d’étalonnage.
En reportant sur cette courbe les poids des morceaux de papier millimétré
obtenus
par découpage
des
l i m b e s , o n o b t i e n t
l e s
surfaces
f o l i a i r e s
correspondantes.
III. RESULTAT~ I~TC~~IM~~~TAIRF~~ :
Les résultats chiffrés de cet essai ont été envoyés à Viterbe en vue
de l’analyse de certains paramètres.
Le report des différents poids des morceaux de papier millimetré sur
la courbe d’étalonnage (Figure 7) a permis d’obtenir les surfaces foliaires
correspondantes reprises dans le tableau 7.
Les
tic
a(~(;r’(Jisse~r~(~r~ts
surface f’oliaire de 1 ’ implantation aux tierïliércs
coupes de deux espèces sont représentés par la Figure 8.
L’évolution des index de surface foliaire (surface totale des feuilles
par unité de surface de sol) est representée par la figure 9.
c
La Ière c o u p e a e u l i e u l e 12/09/89, m a i s l e s é c h a n t i l l o n s r é c o l t é s
n’ont pu être séchés faute d’étuve ;Ceux d e s 02/10, 02/11 e t 03/11/89 l ’ o n t
par contre été. Les différents poids obtenus sont repris dans les tableaux 8
et 9. Le nombre très réduit des données ne permet pas d’élaborer les courbes
de croissance.
Ces différents résultats ne sont que préliminaires car obtenus sur un
petit nombre d’échantillons et sur une courte période de croissance (71 et 72
jours). Néanmoins ils semblent indiquer pour les deux espèces une augmentation
..I / . . .
CA 0 a N
a .
-
45
-
- 46 -
Tableau 7 : Poids de
papier
millimétré et
surfaces foliaires
correspondantes de
Macroptilium lathyroides et Cenchrus ciliaris
DATES
DE COUPE
12D9/89
02/10/89
02/11/89
Mes Echantillon
57 38
59
42 68
48
58 89
88
acroptiliun
Poids (g)
0 . 1 8 0 . 1 8
0.49
3 . 2 2 6.06
4.70
20.59 18.07
10.04
athyroides
Surface (cmi)
25 25
70
456 858
665
2922 2563
1422
Surface Moy. (cm':
40
660
2302
DATES
DE COUPE
12/09/89
02/10/89
03/11/89
b
NOS Echantillon
46 47
22
28 43
53
82 44
68
Cenchrus
Poids (g)
0.91 0.94
0.44
1.72 6 . 2 6
4.50
1 1 . 9 5 7 . 3 6
22.40
Cil iaris
Surface (cm')
130 134
62
245 885
636
1693
1042
3178
Surface Moy.(cm')
109
589
1971
de la surface foliaire et un index de surface foliaire identiques (Figures 8 et
9).
L ’ i n d e x d e
surface
f o l i a i r e
d’une
plante
fourragère
exprime sa
performance quant à la production primaire. Un index de surface foliaire élevé
(cas des deux espèces) signifie une bonne couverture du sol par la plante et une
bonne interception de la lumière incidente (3). Il en résulte une production
primaire élevée.
- ‘17 -
Figure 8 : Accroissement de la surface foliaire de Macroptilium lathyroides et
CI
de Cenchrus ciliaris (courbes obtenues par les Chercheurs de Viterbe
à partir des données du tableau 7).
-
.-
.-
”
Macr.
n
C e n c h .
2 5 0 0
2 0 0 0
1500 -i
1000 -
500-
0 -
t
la
28
38
48
58
68
70
jours de semis
- 48 -
Figure 9 :
Evolution des index de surface foliaire de Macroptilium lathyroidce
et de Cenchrus ciliaris (courbes obtenues par les Chercheurs de
Viterbe à partir des données du tableau 7).
-_ .
.-. --.
0
Macropt
m
300 -;
Cench
2 7 0
P
240 :.,
210..
180 -1
150 -
120 -
90-
60-
301
0J-------*-
- 49 -
Tableau 8 : Evolution des poids frais et secs des feuilles et autres parties des
plantes de Macroptilium lathyroides.
DATES DE
NOS
P F F
P F A
P F T
P S F
P S A
P
S
T
COUPE
Echant.
(g)
(g)
(g)
(g)
(RI
(El
57
0,25
0,34
0,59
38
0,30
0.40
0,70
59
0,YY
0.70
1,69
12/09/89
TOTAL
1,54
1.44
2,98
49YENNE
0,51
0.48
0,YY
42
Y,30
Y,26
18,56
1,76
1,59
3,35
68
17,68
18,09
35,77
3,32
2,52
5,84
48
14,14
14,79
28,93
2,62
2,33
4,95
02/10/8Y
%TAL
41,12
42,14
83,26
7,70
6,44
14,14
!OYSNNE
13.71
14,05
27,75
2,57
2,15
4,71
-
- - - -
58
101,4q
171,64
273,13
13,34
37,30
50,64
89
73.30
137,23
210.53
13914
35,59
1+6,73
12/1.1/89
88
48,61
82,55
131,16
8,33
20,lY
28,52
TOTAL
223,40
391,42
614,82
34,81
91,08
125,89
c
4OY ENNE
-~
130,47
204 , y4
11,60
30,36
41 ,y6
P F F : Poids frais des feuilles (limbes).
P F A : Poids frais autres (autres parties des plantes : tiges, feuilles sèches,
fleurs, fruits, etc...).
P F T : Poids frais total.
P S F , P S A , P S T : Poids secs des feuillesautres et total.
- 50 -
Tableau 9 : Evolution des poids frais et secs des feuilles et autres parties
des plantes de Cenchrus ciliaris.
. S
N
DATES DE
P F F
P F A
P F T
P S F
P S A
P S T
COUPE
Echant.
(g)
(g)
(g)
(85)
(g)
(g)
4 6
o,69
2,25
2,94
4 7
0,86
0,83
3,69
22
0,24
3,58
3,82
12/09/89
TOTAL
1.79
6,66
10945
MOYENNE
O,@
2,22
3,48
2 8
5,71
9,57
15,28
0,94
1,47
2,41
4 3
12,29
26,94
39,23
2,76
5,63
8,39
oz/lo/8q
5 3
10,53
21,43
31,96
2,12
4,40
6,52
TOTAL
28,53
57,94
86,47
5,82
11,50
17,32
MOYENNE
9,51
19,31
28,82
1,94
3,83
5,77
8 2
25,23
121,65
146,88
7,24
23,59
30,84
4 4
19,89
66,08
85,q-ï’
4,43
14,16
18,s
6 8
50,57
z12,96
263,53
14,lO
60,84
74,94
03/ W89
I-OTAL
95,@
4m,69
496,38
25,77
98,59
124,37
5IOYENNE
31.90
133,56
165,46
8,w
32.86
41,116
c
T R O I S I E M E
P A R T I E
+
*
*
*
PRODUCTION DE SEMIXNCES ET DE MATERIEL VEGETATIF
DE PLANTES FOURRAGERES
- 52 -
L’action production de semences et de matériel végétatif de plantes four-
ragères actuellement en cours, a démarré à la Station I.S.R.A. de Ndiol en Décem-
bre 1989. Elle s’effectue sur les parties diéri et walo (lère partie, sites 7 et
8).
P l u s i e u r s e s p è c e s f o u r r a g è r e s s o n t c o n c e r n é e s ; p o u r c e r t a i n e s , o n n e
dispose que de très de peu semences qui ne pourraient suffir lors des essais de
l ’ h i v e r n a g e p r o c h a i n , p o u r d'autres par c o n t r e , o n d i s p o s e d e m a t é r i e l
v é g é t a t i f
(souches,
boutures) mais on voudrait disposer de semences ou de
matériel végétatif de ces espèces pour les prochains essais.
Sur la partie diéri (site 71, sont en multiplication :
- Dolichos lablab (semis) en floraison- fructification depuis Février
1990;
- Clitoria ternatea (semis) en floraison depuis la lère décade de Mars
1990 ;
- Pueraria phaseoloides (semis) ;
*- Chloris gayana (semis ) en épiaison depuis la lère décade de Mars 1990;
- Panicum maximum Cl
(semis) ;
- Panicum maximum T58 (semis ;
- Cenchrus ciliaris écotype l o c a l ( r e p i q u a g e ) e n épiaison ( c e r t a i n s
é c l a t s d e s o u c h e s ) d e p u i s F é v r i e r 1990 ;
- Latipes senegalensis
( r e p i q u a g e ) e n épiaison ( c e r t a i n s é c l a t s d e
s o u c h e s d e p u i s F é v r i e r 1 9 9 0 ; c e t t e e s p è c e
r e p r e n d d i f f i c i l e m e n t .
S u r l a p a r t i e w a l o ( s i t e 8), sont également en multiplication :
- Echinochloa stagnina (bouturage) ;
- Echinochloa pyramidalis (repiquage) ;
- Vossia cuspidata (bouturage) ;
- Paspalum vaginatum (repiquage) ;
. . ./ . . .
- 53 -
- Brachiaria mutica (bouturage) ;
- Sporobolus robustus (repiquage) ;
L a m u l t i p l i c a t i o n d ’ a u t r e s e s p è c e s f o u r r a g è r e s à c y c l e c o u r t ( v a r i é t é s
de niébé fourrager, Macroptilium lathyroides) démarrera incessamment à Ndiol ou
à Fanaye.
L e s r é s u l t a t s d e c e t t e a c t i o n n e s e r o n t connus qu’en fin de sa ison
sèche.
P a r a l l è l e m e n t à c e t t e a c t i o n , d e s r é c o l t e s d e s e m e n c e s d e l i g n e u x
fourragers
(Acacia, Combretum aculeatum, etc...) seront effectuées. Déjà en
début de saison sèche 1989/90, des Semences de Cenchrus ciliaris écotype local
o n t é t é r é c o l t é e s .
.-
_ - __ ._._,.._. <,
_ _ .-..
Q U A T R I E M E
P A R T I E
+
+
l
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVFS
POUR LA SECONDE CAMPAGNE
- 55 -
1. ESSAIS DE RESTAURATION :
Les
résultats
obtenus
sur le
“Glacis”
d e D i a o u d o u m ( s i t e 1)
démontrent la nécessité d ’ u n t r a v a i l d e s o l a m é l i o r a n t l e s c o n d i t i o n s
hydriques
avant
d’entreprendre
t o u t e i m p l a n t a t i o n d ’ e s p è c e s à v o c a t i o n
fourragère ; ils confirment ainsi ceux obtenus en 1988 sur le même site et
.
sur d’autres également lors des essais orientatifs de restauration.
Les
résultats
sur
l e s
autres
sites
notamment,
démontrent
l ’ i m p o r t a n c e d u f a c t e u r p l u v i o s i t é p a r s o n a b o n d a n c e e t s a r é p a r t i t i o n
temporelle.
L e s v a r i a t i o n s i n t e r a n n u e l l e s d e c e f a c t e u r i m p l i q u e n t l a
nécessité de répéter de tels essais pendant un certain
nombre d’années afin
d’arriver a des résultats concrets et fiables,
En bordure de drain, le’ maintien des espèces bouturées malgré la
pression
constante
des
animaux,
l a i s s e
e n t r e v o i r l e s
p o s s i b i l i t é s d e
récupérer ce genre de sites avec ces espèces et constitue également une
confirmation des bons résultats obtenus en 1988 sur le même site même si des
mesures quantitatives de production de fourrage n’ont pas été effectuées.
II. ETUDE DE LA PRODUCTION PRIMAIRE :
Les résultats préliminaires obtenus dans le cadre de cet essai avec
Macroptilium lathyroides
et Cenchrus ciliaris écotype
l o c a l
semblent
indiquer une bonne adapttion de ces deux espèces : grande surface foliaire
et bonne converture du sol (index de surface foliaire élevé) autorisant une
production primaire appréciable.
L’essai en lui même a le mérite d’avoir permis au Chercheur de
l ' I . S . R . A . d e s e
f r o t t e r s u r l e p l a n p r a t i q u e a v e c c e r t a i n e s n o t i o n s
rencontrées dans les études de croissance et cela dans la perspective des
essais du volet physiologie et la formation post-universitaire du Chercheur
de 1'I.S.R.A.
III. PRODUCTION DE SEMENCES ET DE MATERIEL VEGETATIF DE PLANTES FOURRAGERES :
Les résultats de cette action ne seront connus qu’en fin de saison
sèche 1990 ; le but de cette action étant bien entendu d’arriver à disposer
de suffisamment de semences et de matériel végétatif pour les différents
--. /
. . .
7
--
/
- 56 -
essais de la prochaine campagne.
C e t t e a c t i o n s e r a r e c o n d u i t e p e n d a n t l a
durée du pro,jet chaque fois que nécessaire.
Des récoltes de semences de Cenchrus ciliaris écotype local ont deja 6th
e f f e c t u é e s e n m i l i e u n a t u r e l e t c e l l e s d e l i g n e u x f o u r r a g e r s s o n t p r é v u e s
pour cette saison sèche.
Tou j ours
d a n s c e
v o l e t
semences,
une
demande
d e s e m e n c e s d e
différentes espèces fourragères a été adressée au Laboratoire de Semences de
1 ;I
1:. A. 0.
il
li(lllW
(J ta1 ic 1
depuis
1. Il
mi -Fevrier
1990
;
d ’ (111 LI’C?S
correspondances de même nature sont prévues en direction du CIPEA, des pays
de 1 ‘Afrique du Nord.
i
IV. PERSPECTIVES POUR LA SECONDE CAMPAGNE :
Les essais de restauration prévus pour la seconde campagne ont 6th
d i s c u t é s e t r e t e n u s
l o r s d e l a s e c o n d e m i s s i o n d u C h e r c h e u r d e l’IEMVT-
CIRAD, Mr. G. BOUDET du 16 au 24/11/89. Le détail de cette programmation est
repris
d a n s l e r a p p o r t IEMVT/TUSCIA
de Ière a n n é e j o i n t e n a n n e x e d e c e
rapport.
I l f a u d r a i t c e p e n d a n t a j o u t e r q u e p o u r l a p o u r s u i t e d e t e l s e s s a i s
aussi bien pour la prochainecampagne et les autres à venir, la nécessité :
- d’apporter des améliorations au niveau du système de distribution
d e s s e m e n c e s d u Came1 P i t t e r e t d e s p r é t r a i t e m e n t s d e c e r t a i n e s
semences ;
- d ’ e n v i s a g e r l a p r o t e c t i o n d e s e s s a i s c o n t r e l e s i n s e c t e s r a v a g e u r s
en
p r i v i l é g i a n t
par
exemple
certains
essais où un
ou des
t r a i t e m e n t s i n s e c t i c i d e s s e r a i e n t a p p l i q u é s ;
- d e v a r i e r l e s t e c h n i q u e s d ’ a m é n a g e m e n t e n a y a n t t o u j o u r s a
l ’ e s p r i t l e u r t r a n s f e r t e n m i l i e u r é e l ;
- de continuer à essayer d i f f é r e n t e s e s p è c e s à v o c a t i o n f o u r r a g è r e ,
l o c a l e s o u e x o t i q u e s e n v u e d e t r o u v e r u n n o m b r e s u f f i s a n t
d’espèces en mesure de répondre aux différentes préoccupations.
- d ’ a s s u r e r l a p r o d u c t i o n d e s e m e n c e s o u d e m a t é r i e l v é g é t a t i f d e s
espèces jugées intéressantes.
. . /. .*.
- 57 -
Dans le volet physiologie de la résistance à la sécheresse et à la
salinité de plantes fourragères, les essais en champ au Sénégal dès la seconde
campagne comme indiqué dans le rapport technique de lère année de TUSCIA joint en
annexe de ce rapport sont prévus.
Dans ce volet, l'essai de croissance sera
reconduit avec plus d'espèces
et éventuellement en conditions pluviale et
irriguée.
.
Le
volet
Culture de
Plantes
Fourragères (introduction, tests de
comportement,
techniques d'implantation, etc... ) démarrera durant la 2è campagne
dans les Stations I.S.R.A. de Ndiol et de Fanaye. Ce volet n'a pas été démarré
faute de personnel. Les techniciens prévus dans le projet n'ont été mis à la
disposition du programme qu'en Janvier 1990.
Le volet prévulgarisation démarrera également durant la 2è campagne par
des essais de vérification en milieu paysan.
Les problèmes d'essais de
démonstration,
de transfert des résultats des recherches sur les productions
fourragères seront au centre des concertations qui seront organisées avec les
agro-pasteurs.
La
formation
post-universitaire du
Chercheur de
1'I.S.R.A.
était
initialement confiée aux Chercheurs de Viterbe ;
ainsi des séjours réguliers
étaient prévus à l'université de Tuscia de Viterbe pour la partie expérimentation
en laboratoire.
Lors du démarrage des recherches en Juillet 1989 (mission du
27/07 au 05/08/89 qui a réuni au Sénégal les Chercheurs de Viterbe et celui de
l'IEMVT-CIRAD), les Chercheurs italiens ont révélé que le
Diplôme pouvant
sanctionner une formation post-universitaire réussie est le Diplôme d'Ingenieur
Agronome.
Le postulant à la formation étant déjà détenteur d'un Diplôme
d'ingénieur Agronome de l'orientation Elevage
de la Faculté des Sciences
Agronomiques de l'Etat, Cembloux (Belgique), la décision a été prise de chercher
du côté de l'université Cheikh Anta DIOP de Dakar.
Lors de la seconde mission du Chercheur de l'IEMVT-CIRAD, Mr. G. BOUDET du
16 au 24/11/89,
ce volet formation a été abordé et un sujet de thèse a été
provisoirement retenu et porterait sur la biologie des plantes à vocation four-
ragère résistantes à la sécheresse et à différents degrès de salinité.
Des contacts des 15 et
17/11/89 avec le Professeur Tidjiane BA,
Ti. tu 1 a i rz
de
la Chaire
de Biologie Végétale de l'université Cheikh Anta DIOP
. . ./ . . .
!
____. -__ _.._
- 58 -
de Dakar et Directeur de l'Institut des Sciences de l'Environnement à Dakar,
il ressort que la formation post-universitaire du Chercheur de 1'I.S.R.A. y
est possible avec à la clé de Diplôme de Docteur Ingénieur. Après ces deux
rencontres des correspondances ont été envoyees aux Chercheurs de Viterbe et
à Mr. G. BOUDET pour leur faire part des résultats des rencontres avec le
Professeur BA ; tous ont répondu favorablement.
La formule retenue serait donc une formation à Dakar avec des
séjours à Viterbe pour de la documentation et certaines expérimentations en
laboratoire.
Déjà de la documentation commence à arriver de l'Italie. Les
premières expérimentations à effectuer en Italie et l'organisation du séjour
dans ce pays seront examinées au cours de la seconde campagne lors de la
venue des Chercheurs italiens au Sénégal (Juillet 1990). Mais d'ici là les
recherches auront commencé sous la supervision du Professeur BA.
- 59 -
I
ANNEXE :
L>es r*app~rats de première année de l'I.E.M.V.T./TUSCIA
(1990, 43 p.)
et du Département d'Agrobiologie
et d'Agrochimie de l'université de Tuscia
de Viterbe en Italie (1989,
111 p.) constituent les annexes de ce rapport
I.S.R.A.
; l'ensemble des trois rapports (I.S.R.A., I.E.M.V.T./TUSCIA et
TUSCIA) constituent comme indiqué précédemment le rapport technique de
première année du projet.
PUBLICATION (Projet)
GREGO (S.)l , GIOVANNOZZI-SERMANNI (G.)l, DIATTA (A.)* - Photosyn-
thesis, respiraition,
transpiration and growth analysis of pasture plants in
the valley of river Senegal - International symposium on agroecology and
conservation issues in temperate and tropical regions. Padova, Italy, 26 -
29 Septembre 1990.
1. Department of Agrobiology and Agrochemistry, University of
Tuscia, 01100 Viterbo, Italy.
2. Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (I.S.R.A.), B.P. 240
Saint-Louis, Fleuve, Sénégal.
.
_..
..-
- 60 -
B I B L I O G R A P H I E
a
1. BOUDET (G-1
; CARRIERE (M.) ; CHRISTY (P.) ; GUERIN (H.1 ; LE JAN (C-J ;
MEDOm OULD CHFXKH (A.) ; PROM TEP (s-1 ; REISS (D-1 -
Pâturage et élevage au Sud de la Mauritanie (Kaédi) ; étude
intégrée
sur les pâturages, leur conservation et leur
restauration,
le cheptel et les éleveurs. Maisons-Alfort,
I.E.M.V.T./Nouakchott/CNERV,
282 P., 1987.
2. BOUDE3 (G-1
; DIATTA (A.) ; MANDRET (G.) - Restauration de parcours
sahéliens au Sénégal ;
étude thématique.
Maisons-Alfort,
I.E.M.V.T.
- CIRAD/I.S.R.A., 49 p., Décembre 1988.
3. COMPERE (R-1 - Agrostologie des régions chaudes PA 222 ; Notes de cours,
Partie 1
; Chaire Zootechnie de la Faculté des Sciences
Agronomiques de 1'Etat - Gembloux (Belgique ), 115 p.,
1982
1983.
4. DACNELLE (P.) - Principes d'expérimentation ; Presses agronomiques de
Gembloux (Belgique), 182 P., 1981.
5. DIAlTA (A.) - Essais orientatifs de restauration de jachères et de
parcours
sahéliens dans le Delta du Fleuve Sénégal ;
MDR/ISRA/DRPSA/CRA - Saint-Louis ; Réf. N0 22/C.F./Fleuve,
63 P., Janvier 1989.
- 61 -
, .
Photo 1 : Eclats de souches de Paspalum vaginatum juste après repiquage
à Lampsar Khant (4 Novembre 1989).
Photo 2 : Sursemis au Came1 Pitter sur Diéri à la Station ISRA de Ndiol
(Site 3 ; 7 Novembre 1989).
____
_.
-
-.
- 62 -
Photo 3 : Sporobolus robustus sur raie de sous-solage
sur le "Glacis"
de Diaoudoum (Site 1 ; 03 Octobre 1989).
Photo 4 : Sporobolus robustus en épiaison sur raie de so~s-sol:~~(:
sur le "Glacis" de Diaoudoum (Site 1 ; 10 Novembre 1989).
- 63 -
Photo 5 : Chloris gayana en reprise sur raie de sous-solage après
broutage tir leaio"nde Diaoudown (Site 1 Octobre 1989).
Photo 6 : Chloris gayana en épiaison sur raie de sous-solage
sur le "Glacis" de Diaoudoum (Site 1 ; 10 Novembre 1989).
- 64 -
.
Photo 7 :
Atriplex semi-baccata sur raie de sous-solage
sur le "Glacis" de Diaoudoum (Site 1 ; lO-:Novembre 1989).
Photo 8 :
Atriplex
semi-baccata
sur
raie de sous-solage
.-
sur le "Glacis" de Diaoudoum (Site 1 ; 10 Novembre 1989).
- 65 -
.
Photo 9 : Prosopis
juliflora sur raie de sous-solage sur le "Glacis"
de.Diaoudoum (Site 1 ; 07 octobre 1989).
Photo 10 : Prosopis juliflora sur raie de sol~s-solage sur le "Glacis"
de Diaoudoum (Site 3; 10 Nvembre 1989).
Photo 11. : Acacia raddiana en treprike après broutage sur raie de sous-
*
solage sur le "Glacis" de Diaoudoum (Site 1 ; 10 Novembre
1989 1.
Photo 12 : Acacia raddiana après broutage sur raie de sous-solage sur
le "Glacis" de Diaoudoum (Site 1 ; 10 Novembre 1989).
DIRECTION DE RECHERCHES
DE RECHERCHES AGRICOLES
SUR LES PRODUCTIONS ET LA
SANTE ANIMALES
D A K A R
D A K A R
CENTRE DE RECHERCHES AGRICOLES
SAINT-LOUIS
SEMI-INTENSIFICATION
DE LA PRODUCTION
FOURRAGERE PAR RESTAURATION DE JACHERES
ET DE PARCOURS EN VALLEE DU SENEGAL
+
*
.
*
RAPPORT DE PREMIERE ANNEE
PAR
A .
DIATTA, A. N. MBAYE, Y. DIAW
MARS 1990
CONTRAT A COUTS MARGINAUX TS 2A - 0096 - M (CD)
DIRECTION GENERALE DE LA SCIENCE,
DE LA RECHERCHE ET DU DEVELOPPEMENT
COMMISSION DES COMMUNAUTES EUROPEENNES
T A B L E
DES
M A T I E R E S
PAGES
CALENDRIER D'FXECUTION DES TRAVAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..m...........
6
PRJZMIERE PARTIE
Essais de restauration de jachères et de
parcours à faibles potentialités fourragères
1. CONDITIONS DE REALISATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9
1.1. Conditions du milieu ........................................
9
1.1.1. Choix des sites ...........................................
9
1.1.2. Pluviosité ................................................
12
1.2. Itinéraire technique ........................................
12
1.2.1. Aménagements de restauration ..............................
12
1.2.2. Modes d'implantation ......................................
20
1.2.2.1. Prétraitements des semences .............................
23
1.2.2.2. Semis en pépinière .......................................
23
1.2.2.3. Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum ..........................
23
1.2.2.4. Site 2 : Lampsar Khant ..................................
27
1.2.2.5. Site 3 : Diéri à la Station I.S.R.A. de Ndiol ...........
27
1.2.2.6. Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village
de Ndiol Peulh ................................
28
1.2.2.7. Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh ......
2 8
"
1.2.2.8. Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh ....
29
?
II. RESULTATS ET COMMENTAIRES . . . . . . . . . . . . ..I.....................
29
11.1. Pluviosité .................................................
29
11.2. Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum ..............................
30
11.3. Site 2 : Lampsar Khant .......................................
30
11.4. Site 3 :Diéri à la Station I.S.R.A. de Ndiol................
33
11.5. Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village
de Ndiol Peulh .....................................
33
. . . / . . .
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- l-
CALENDRIER D ‘I EXECUTION DES TRAVAUX
Essais de restauration de jachères et de parcours à faibles potentialités
fourragères :
1'1 ~$1 1989 : Aménagement du “Glacis” de Diaoudoum (site 1) par sous-solage
(150 m x 150 m ; 2,25 ha).
23 hi 1989 : Traitement herbicide au Roundup des Cyperus sur 1650 m2 en
bordure de drain au village de Ndiol Peulh (site 5).
30 Mai 1989 : Retraitement herbicide aux Roundup et Gramoxone des Cyperus
sur 1650 rnz en bordure de drain au village de Ndiol Peulh
( s i t e 5).
21 Juin 1989 : Semis en pépinière dans des sachets plastiques remplis de
terreau, au Centre de Saint-Louis de Prosopis juliflora (200
sachets), Acacia raddiana (70 sachets 1, Leucaena 1eucocephal.a
(70 sachets) et Atriplex
semi-baccata (160 sachets).
28 Juin 1989 : Semis en pépinière dans des sachets plastiques remplis de
terreau, au Centre de Saint-Louis de Prosopis juliflora
(440
sachets ) ,
Acacia raddiana (60 sachets) et Atriplex semi-
baccata (100 sachets).
Semis en pépinière au Centre de Saint-Louis sur une petite
parcelle de 10m x 5m de Chloris gayana.
29 Juin 1989 : Semis en pépinière dans des sachets plastiques remplis de
terreau, au Centre de Saint-Louis de Leucaena leucocephala
(30 sachets).
24 Juillet 1989 : Complètement des effectifs des semis en pépinière de
Prosopis
juliflora, Acacia raddiana et Leucaena leucocephala
par plantation de jeunes plants dans des sachets sans plant.
.I. / . . .
-2-
27 Juillet - 5 Août 1989
: Mission au Sénégal des Chercheurs de l'IEMVT, Mr.
G. BOUDET et de l'université de Tuscia de Viterbe, Mrs. G.
GIOVANNOZZI-SERMANNI et S.
GRECO pour
le démarrage des
travaux
de recherche de la première année ; discussion et
adoption des essais à mettre en place, sursemis au Came1
Pitter et collecte de données au champ sur la photosynthèse,
la respiration de différentes espèces fourragères avec le LI-
6200 Portable Plotosynthesis System, Li - COR Inc, U.S.A.
ler Août 1989 : Sursemis au Came1 Pitter de Cenchrus setigerus, Cenchrus
ciliaris (ecotype local) et Chloris gayana sur environ 300 m
(site 1).
3 Août 1989 : Sursemis au Came1 Pitter de :
Macroptilium
lathyroides,
Macroptilium
atropurpureum,
Cenchrus ciliaris biloela sur 100 m environ en un aller -
retour (site 3).
. Macroptilium atropurpureum, Cenchrus ciliaris biloela sur
les raies de sous-solage de trois bandes travaillées (site
4).
. Macroptilium lathyroides, Macroptilium atropurpureum en un
aller - retour sur une longueur d'environ 60 m (site 5).
.
Macroptilium
lathyroides,
Macroptilium
atropurpureum,
Cenchrus
ciliaris
blloela,
Cenchrus
ciliaris
(écotype
ui
local) en trois passages sur environ 80 m (site 6).
ST
25 Août 1989 : Plantation sur le site 1 (2,25 ha) de 579 plants de Prosopis
juliflora,
110
d'Acacia raddiana,
94 de
Leucaena
leucocephala et 102 d'Atriplex semi-baccata.
26 Août 1989 : Repiquage sur le site 1 (2,25 ha) de 504 éclats de souches de
Sporobolus robutus et 428 de Choris gayana.
Semis sur le site 1 (2,25 ha) de Cenchrus
ciliaris (écotype
local) et de Chloris gayana pour 272 poquets.
. . ./ . . .
-3-
02 Septembre
1989 : Bouturago do 47 raquettes de ccictu6 inerme rIo 1 'ISRA/CDll
(10 m x 5 m ; 50 m*) et de 115 de l'I.S.R.A./Sangalkam
(17m x
7m, 119 m2) sur le site 3.
4 Septembre 1989 : Repiquage de 660 éclats de souches de Sporobolus robustus
(33 m x 20 m, 660 rn') et de 638 de Paspalum vaginatum (29 HI x
22 m, 638 m2) à Lampsar Khant (site 2).
5 - 7 Septembre 1989 : Faucardage à la faucille des jeunes repousses de
Cyperus sur
le site 5 (1650 m*) et bouturage de Vossia
cuspidata, Echinochloa stagnina et Brachizna mutica.
7 Septembre 1989 : Sursemis au Came1 Pitter de :
. Stylosanthes
hamata,
Stylosanthes
scabra,
Pueraria
phaseoloides,
Macroptilium
lathyroides,
Macroptilium
atropurpureum,
Cenchrus
ciliaris
biloela et
Cenchrus
ciliaris (écotype local) en sept aller - retours sur une
longueur de 3OOm environ (site 3).
.
Stylosanthes
hamata,
Stylosanthes
scabra,
Pueraria
phaseoloides,
Cenchrus ciliaris biloela, Cenchrus ciliaris
écot. local et Macroptilium atropurpureum sur les raies sous-
salées de quatre bandes travaillées (site 4).
.
des mêmes espèces que sur le site 3 ci-dessus en trois
aller - retour sur une longueur d'environ 80 m (site 6).
16 - 24 Novembre 1989 : Mission au Sénégal de bilan de la lère campagne et
de programmation de la seconde campagne du Chercheur de
l'I.E.M.V.T.,
Mr. G. BOUDET.
I
13 - 14 Décembre 1989 : Protection de quatre jeunes Acacia raddiana avec de
petites constructions en briques de banco sur le site 1.
15 Décembre 1989 : Bouturage de Vossia cuspidata et Echinochlora stagnina en
renfort du bouturage déjà effectué en Septembre 1989 sur le
le site 5 (1650 m*).
. . ./ . . .
-4-
22 Décembre 1989
: Semis sur le site 5 de Macroptilium lathyroides en
poquets ouverts avec un pieu appelé "lougal" et refermés
avec du sable diéri.
Ë
Etude de la production primaire de kcroptilium lathyroides et de Cenchrus
ciliaris (écotype local).
23 Août 1989 : Semis de Macroptilium lathyroides (5 m x 5 m, 25 m*) et
repiquage de Cenchrus ciliaris (5 m x 5 m, 25 m*) sur le
site 7.
12 Septembre 1989 :
Première fauche des deux espèces précédentes (3
poquets/espèce).
02 Octobre 1989 : Deuxième fauche des mêmes espèces (3 poquets/espèces).
02 NOvembre 1989 : Troisième fauche de Macroptilium lathyroides (3 paquets 1.
03 Novembre 1989 : Troisième fauche de Cenchrus ciliaris (3 poquets).
Production de semences et de materiel~végétatif de plantes fourragères :
16 - 21 Octobre 1989 : Clôture d'une parcelle de walo de 200m x 150m (3
ha) a la Station I.S.R.A. de Ndiol (site 8).
1 - 11 Décembre 1989 : Nettoyage d'une parcelle de diéri (lha) à la Station
I.S.R.A. de Ndiol (site 7).
18 Décembre 1989 : Travail du sol par un passage du pulvériseur off'set sur
un 1/2 ha (site 7).
22 Décembre 1989 - 5 Janvier 1990 : Implantations sur le site 7 de :
. Dolichoa lablab : semis de 42 m x 10 m (420 rn');
. Clitoria ternatea : semis de
42 m x 10 m;
I Pueraria phaseoloides : semis de 42 m x 10 m ;
. Chloris gayana : semis de 42 m x 10 m;
I Panlcum maximum Cl : semis de 42 m x 10 m;
. . ./ . . .
- 5 -
. Panicum maximum T58 : semis de 42 m x 10 m.;
. Cenchrus ciliaris (écotype local) : repiquage de 42
42 m x 10 rn:
. Latipes senegalensis : repiquage de 42 m x 10 m .
4
ler - 02 Mars 1990 : Implantation après deux passages croisés au pulvériseur
offset sur le site 8 (1,5 ha) de :
.
Brachiaria mutica : bouturage de 30 m x 8 m (240
mi! 1', 9
. Vossia cupidata : bouturage de 30 m x 8 m ;
. Echinochloa stagnina : bouturage de 30 m x 8 m;
. Echinochloa pyramidalis
: repiquage de 30 m x 8 m;
. Paspalum vaginatum : repiquage de 30 m x 8 m .
12 - 13 Mars 1990 : Implantation sur le site 8 de :
. Sporobolus robustus : repiquage de 44 m x 30 m(l32 m').
-6-
INTRODUCTION :
Le
p r o j e t d e
recherche
i n t i t u l é
"SEMI-INTENSIFICATION
DE LA
PRODUCTION FOURRAGERE PAR RESTAURATION DE JACHERES ET DE PARCOURS EN VALLEE
DU SENEGAL" comprend les volets :
- Restauration de jachères et de parcours dégradés ;
C u l t u r e d e
plantes
fourragères
( i n t r o d u c t i o n ,
t e s t s d e
comportement,
techniques
d ’ i m p l a n t a t i o n , d e
m u l t i p l i c a t i o n ,
d ’ e x p l o i t a t i o n , d e c o n s e r v a t i o n , e t c . . . ) ;
- P h y s i o l o g i e d e l a r é s i s t a n c e à l a s é c h e r e s s e e t à l a s a l i n i t é d e
p l a n t e s f o u r r a g è r e s ;
- P r é v u l g a r i s a t i o n d e s r é s u l t a t s ;
- Formation post-universitaire du chercheur sénégalais, coordonnateur
du projet.
L e p r o g r a m m e d e r e c h e r c h e c o m p o r t e a i n s i d e s e s s a i s e n S t a t i o n s
( S~~tions
I.S.R.A.
d e N d i o l e t d e Fanaye), e n l a b o r a t o i r e
(Viterbe,
Italie), sur différents sites écologiques et en milieu paysan.
E n p l u s d u c h e r c h e u r d e l’I.S.R.A., c o o r d o n n a t e u r d u p r o j e t , d e u x
autres intervenants participent à son exécution :
- le chercheur de 1’IEMVT - CIRAD dont la participation consiste en
des missions d’appui auprès du chercheur de 1'I.S.R.A. notamment
pour les essais de restauration ;
- l e s c h e r c h e u r s d e l ’ u n i v e r s i t é d e Tuscia de Vitcrbe pour l ’ é t u d e d e s
aptitudes à la lutte contre la sécheresse et la salinité de plantes
fourragères
e t p o u r l a f o r m a t i o n p o s t - u n i v e r s i t a i r e d u c h e r c h e u r
sénégalais.
Lors de cette première campagne, ont été démarrés :
- les essais de restauration de jacheres et de parcours dégradés et a
f a i b l e s p o t e n t i a l i t é s f o u r r a g è r e s ;
- u n e é t u d e d e l a p r o d u c t i o n p r i m a i r e e n l i a i s o n a v e c l a s u r f a c e
foliairc de Macroptilium iathyroides
et de Cenchrus ciliaris
(écotype l o c a l ) ;
. . ./ . . .
-7-
- une production de semences et de matériel végétatif.
Les travaux effectués, les résultats obtenus et les perspectives pour
la seconde campagne sont l’objet de ce rapport.
P R E M I E R E
P A R T I E
+
*
*
ESSAIS DE RESTAURATION DE JACHERES
ET DE PAliCOURS A FAIBLES POTENTIALITES FOURRAGERES
-9-
I. CONDITIONS DE REALISATION :
L e s e s s a i s d e r e s t a u r a t i o n d e j a c h è r e s e t d e p a r c o u r s à
f a i b l e s
potential.ités
fourragères
b é n é f i c i e n t d e s r é s u l t a t s o b t e n u s à K a é d i e n
c
Répu bi 1 que
I s l a m i q u e d e M a u r i t a n i e
(1)
e t d ’ u n e
campagne de recherches
oricntatives réalisée dans le Delta du Fleuve Sénégal en 1988 (2 ; 5).
En outre comme annoncé dans l’introduction, ce volet a bénéficié de deux
missions d’appui du chercheur de 1’IEMVT - CIRAD, Mr. G. BOLJDET ; il en sera de
même pour les campagnes à venir.
1.1.Condition.s du milieu :
1.1.1. Choix des sites
---------------
(Figure 1) :
Site 1 : "Glacis de Diaoudoum :
Situé sur la rive droite du Ngalam, défluent du Lampsar, ce site est
constitué
par
une
pénéplaine
s a l é e , à
mi.crocuve t tes
d é n u d é e s e t
nombreuses
b u t t e s d e
piégeage
aux
p i e d s d e
Salsola baryosma et
Zygophyllum fontanesii. Dans les microcuvettes à sol compacté et colmaté
en surface, les eaux de pluies stagnent ou ruissellent en cas de pente.
Site 2 : Lampsar Khant
Situé sur le Khant, diverticule du Ngalam à hauteur du village de
Lampsar,
c e s i t e r e l a t i v e m e n t s a l é , est parsemé de plages de végétation
herbacée
à Diplachne fusca et Cyperus sp. et de plages dénudées. En
hivernage, le sol argileux se transforme successivement en Pâte collante
puis en boue avant l’inondation du Khant.
Site 3 : Diéri à la Station I.S.R.A. de Ndiol
C e s i t e s a b l o n n e u x e s t l o c a l i s é d a n s l a p a r t i e e x t e n s i o n d e l a
S t a t i o n I . S . R . A .
d e N d i o l e t e s t e n t i è r e m e n t c l ô t u r é . L a v é g é t a t i o n
herbacée
e s t d e n s e avec Dactyloctenium aegyptium, Cenchrus biflorus,
quelques
Aristida
longiflora,
Latipes
senegalensis. On y
observe
Bgalement p a r e n d r o i t s d e s z o n e s dépressionnui res colon f secs J,:JI’ dct;
touffes d'llndropogon gayanus.
L e c o u v e r t l i g n e u x e s t r e p r é s e n t é p a r
Sclerocarya birrea, Acacia senegal et surtout Euphorbia balsamifera.
1
. . ./ . . .
I
- 11 -
Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh :
C’est un champ d’environ un hectare délimité par une haie vive à Euphorbia
balsamifera non entretenue. Il e s t l o c a l i s é e n p i é m o n t d e d i é r i , à s a b l e f i n d o n t
l e c e n t r e
dépressionnaire est colonisé par des touffes d'Andropogon gayanus et
2
l’ensemble
du champ
p a r u n
c o u v e r t h e r b a c é
lâche à Aristida mutabilis
S c h o e n e f e l d i a gracilis e t p a r s e m é d e p l a g e s n u e s . L e c o u v e r t ligneux e s t
*
représenté par un Parkia biglobosa, un Combretum glutinosum et quelques
rares
Acacia raddiana.
Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh :
Ce site est situé sur walo, limono-argileux (Fondé)
inondable, quadrillé de
d i g u e t t e s a r t i s a n a l e s ( t e r r o i r f a m i l i a l d ’ A b d o u B i r e s s y SOW). L a p a r t i e b a s s e
inondable de plus de 25cm est une typhaie dense à Typha australis exploité pour
l a c o n f e c t i o n d s n a t t e s .
L a p a r t i e m é d i a n e q u i p e u t ê t r e r e c o u v e r t e p a r une
hauteur d’eau de 5 à 15 cm est colonisée par un couvert herbacé dense à Cyperus
alopecuroides,,
Cyperus rotundus, Pycreus macrostachyos et Scirpus maritimus. La
parotie amont exondée est une ancienne parcelle maraîchère envahie par Spermacoce
verticillata ou Borreria verticillata et Ipomaea asarifolia.
S i t e 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh :
C e s i t e s u r d i é r i e s t s i t u é j u s t e d e r r i è r e l e v i l l a g e d e N d i o l P e u l h e n
Piémont de deux dunes dont la première abrite à son sommet le village de Ndiol
Peulh et la seconde également à son sommet un peuplement d'Euphorbia balsamifera.
La végétation herbacée du site est représentée par Dactyloctenium aegyptium alors
que le
couvert
ligneux
e s t
représenté
par Acacia raddiana et
Balanites
aegyptiaca.
s
x
Site 7 : Parcelle sur dié,ri à la Station I.S.R.A. de Ndiol :
C e t t e p a r c e l l e d ’ u n h e c t a r e e s t s i t u é e s u r l a p a r t i e d i é r i d e l a S t a t i o n
I
I.S.R.A. de Ndiol, équipée d’un système d’irrigation par aspersion. L’attribution
d e c e t t e p a r c e l l e n ’ e s t p a s d é f i n i t i v e .
Site 8 : Parcelle sur walo de la Station I.S.R.A. de Ndiol :
C’est une parcelle de 2OOm x 150 m (3 ha)aménagée sur walo pour la conduite
des
e x p é r i m e n t a t i o n s e n
cultures
irriguées
sur ce
t y p e d e
t e r r a i n . N e
représentant qu’une petite portion dela surface totale aménagée,son attribution
est assurée pour la durée du projet ; e l l e a é t é c l ô t u r é e e n Octobre1989.
. . ./ . . .
- 12 -
1.1.2. Pluviosité :
-_-v-----e
L’hivernage 1989 dans le Delta du Fleuve Sénégal se caractérise par
une pluviosité faible, 239,5 et 220,l mm respectivement à l’ASECNA/Saint-
Louis et à la Station ISRA/Ndiol et surtout par une mauvaise répartition
des pluies dans le temps (Tableau 1). Cette faiblesse de la pluviosité
est d’autant plus nette si on la compare à celles enregistrées au cours
des deux dernières années où une certaine reprise avait éte observée
(Tableau 2 et Figure 2). A Ndiol, sur les huit dernières années, seules
les années 1983, 1984 et 1985 ont été moins pluvieuses que 1989 et à
l’ASECNA/Saint-Louis par contre ce sont les années 1982, 1983, 1984 et
1986 qui l’ont été ; les années 1983 et 1984 ayant été particulièrement
sèches.
1.2. Itinéraire technique :
L e s s i t e s 7 e t 8 n e s o n t p a s d e s s i t e s d e r e s t a u r a t i o n ; i l s a b r i t e n t
depuis Décembre 1989, la production de semences qui se poursuivra jusqu’en début
d’hivernage 1990.
Le site 7 avait auparavant abrité l’étude de la production
primaire de Macroptilium lathyroides et de Cenchrus ciliaris (écotype local).
1.2.1. Aménagements de restauration :
----- --------------________
Deux sites ont fait l’objet d’aménagements motorisés (sites 1 et 4),
un de traitements herbicides suivis de brûlage et faucardage (site 5) et
les trois
autres
d’ aucune
intervention
p r é a l a b l e e n
vue de
leur
restauration.
Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum :
Dix bandes en courbe de niveau dont 7 continues et 3 discontinues ont
été sous-salées perpendiculairement a une pente générale faible ; chaque
b a n d e c o m p r e n a n t 3 r a i e s d e sous-solage. L e t o u t est e n t o u r e par une
bande
c o n t i n u e d e 2 r a i e s d e s o u s - s o l a g e .
L e s i t e a i n s i a m é n a g é
représente un carré d’environ 150 m de côte (Figure 3).
Le sous-solage
r é a l i s é l e 17/05/89, a é t é p o s s i b l e g r â c e à l a
location
d’un
t r a c t e u r d e
100 CV à la Société de
Conserveries
Alimentaires du Sénégal (SOCAS) et à l’utilisation d’une sous-soleuse de
m a r q u e GARD achctéo s u r credits
F A C e n 1988 à l ’ o c c a s i o n d e s e s s a i s
orientatifs de restauration.
. . ./ . . .
- 13 -
Tableau 1
: Pluviosités 1989 (mm) h l'ASECNA/St-Louis et à la Station
ISRA/Ndiol
JUIN
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
OCTOBRE
9SECNA CSRA
3SECNA
ISRA
LSECNA
ISRA
GECNA
ISRA
SECNA
ISRA
233
4,3
196
18,6
16,0
390
395
7
18
8
9
199
1 0
097
1 - 10
190
3,o
294
4,6
22,9
17,9
1 1
191
890
65,7
34,0
1 2
097
13,o
13
390
25,5
290
095
1 4
2,7
10,o
1.6
15
2,t
1 6
490
4*5
12,o
696
5,c
9-o
1 7
15 ,o
20,8
199
292
1 8
0,:
19
2 0
1 1 - 20
19,o
25,3
18,7
55,3
76,3
53,o
396
0,5
2 1
195
1,o
2 2
7,5
0,7
2 3
38,3
35 ,o
24
290
397
190
25
890
2:;
2,7
2 6
193
27
18.4
11,8
O,l
2 8
O,l
5,8
1.5
29
30
31
2 1 - 30 - 31
18,5
11,8
890
65,4
44,2
397
190
T O T A L
37.5
37,1
27,7
58,3 144.1
101,8
30,2
19,‘1
3.5
C U M U L
37,5
3791
65,2
95,4
209,3
197,2
239,5 216,6
239,5 220,l
.._-
,-
Y
- 14 -
Tableau 2 : Pluviosités 1981 - 1989 (mm) à l'ASECNA/St-Louis et à la Station
ISRA/Ndiol
T
-r
l-
T
MOIS l-
I
I
$3
JUIN
1 JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
I OCTOBRE
\\
ANNEES
9++1! )SECNE SRA RSECNf ISRA SECNA ISRA LSECNA ISRA WXXA ISRA
\\
)ECADES
-t-
~. -
1 1
100,6
79,5
40,l
56,9
2
53,9
32,O
191
c 1981
3
l5,3
595
49,2
131.1
68,l
3x
Total
l5,3
595
492
L31,1
168,7
lli,l
94,o
88,9
191
cmu1
15,3
595
64,5
L36,6
233,2
250,7
327,2 339,6
328,3 339,6
1
0,2
492
2,5
10,O
27,6
2
27,1
60,l
22,5
27,9
394
135
2,7
0,3
1982
3
54,8
79,o
74,3
094
Total
82,l
L39,l
26,7
104,7
398
l,5
l2,7
27,9
Cumul
82,l
139,l
108.8
243.8 112,6
245,3
125,3 273,2
1
739
42,6
0,2
2
20,5
l4,7
099
733
10,o
1983
3
5l,2
3f.J:
792
078
Total
20,5
l4,7
60,o
76:3
14,5
11,o
Cumul
20,5
l4,7
80,5
9l,O
95,o
102,o
95,o lO2,O
1
0,9
3,5
11,6
18,3
035
26,2
27,O
2
1984
092
51,3
24,5
3
570
10,5
13,2
Total
191
335
590
10,5
11,6
18,3
65,O
24,5
26,~
27,0
Cumul
191
3,5
6,1
14,0
1797
32,:
82,7
56,8
108,9
83,8
1
l7,O
12,c
46.3
25,5
2
19,o
29,5
86,l
67,c
35,6
43.0
1985
3
432
11,2
738
34,o
26,:
5,O
Total
4.2
30,2
37,3
l37,l
105,:
8;';
73,5
Cumul
432
34,4
37,3
l7l,5
142,E &9
216,3
258,9 216,3
1
28,3
25,O
46,5
l30,?
4.2
16,8
0,5
1,2
2
5,2
4,5
32,6
49,7
0,4
1986
3
2-7
38,4
14,9
0,5
Total
28,3
3x
51,7
137,5
75,2
81,4
1,0
1.6
Cumul
28,3
3o:o
80,o
167,5 155,2
248,9
l56,2 250,5
1
16,1
21,6 162,5
45,8
898
2
098
033
20,9
38,9
430
0,4
1987
3
037
O,l
18,4
15,5
22,l
9E
120,8
Total
195
034
39,3
4:.4
31,6
43,7 z70:3
l70,6
Cumul
195
094
40,8
41;8
72,4
85,5 342,7
256,1
342,7 26;::
1
19,5
27,5
72,8
44,l
2
796
195
81,2
127.6
17,o
21,7
1988
3
12,0
3895
35.9
45.9
32,5
Total
12,0
2:
135
139,2
191,o L35,7
98,3
cumul
12,0
24;l
13,5
163,3
204,5 !99,0
302,8
299,O 302,8
. . . / . . .
15 -
Tableau 2 ..
Pluviosités 1981-1989 (mm) à l'ASECNA/St-Louis et a 1a Station ISRA/
Ndiol (suite).
JUIN
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
OCTOBRE
ANNEES
YSECNA [SRA
ASECNA ISRA ASECNA
ISRA
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3,o
2,4
4,6
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17,9
2
19,o
25,3
18,7
55,3
76,3
53,c
3,6
0,5
1989
3
18,5
11,8
830
65,4
44,2
3,7
1,o
Total
37,5
37,1
27,7
58,3
144,l
101,8
30,2
19,4
335
Cumul
37,5
37,1
65,2
95,4
209,3
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Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh :
C e s i t e a été a m é n a g é l e s 01/07/88 (billonnage) e t 02/07/88 (SOUS-
solage ) .
Sept
bandes en courbe de
niveau
ont
été
travaillées
perpendiculairement à une pente générale très faible. chaque bande se
compose de complexes sillons-billons discontinus et disposés en quinconce
et de deux raies de sous-solage continues (Figure 4).
La location d’une charrue monosoc et d’un tracteur de 100 CV à la
SOCAS et l’utilisation de la sous-soleuse GARD avaient également permis
d’effectuer ces travaux motorisés.
Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh :
S u r c e s i t e , l a p a r t i e m é d i a n e d ’ e n v i r o n 1 650 m2, à v é g é t a t i o n
herbacée dominée par les Cyperus, a f a i t l ’ o b j e t d e d e u x t r a i t e m e n t s
herbicides (Figure 5) :
- le 23/05/89 : traitement herbicide au Roundup à la dose moyenne de 3
kdha ;
- le 31/05/89 :
r e t r a i t e m e n t h e r b i c i d e a u R o u n d u p (l,8 k g ) e t a u
Gramoxone (0,3 kg) pour 1 650 m2.
Une semaine après le premier traitement herbicide au Roundup,
les Cyperus n’ont montré que des signes insignifiants de dépérissement
d u f a i t d e l ’ h e r b i c i d e ; a i n s i i l a é t é d é c i d é d e r e c o m m e n c e r l e
traitement au Roundup mais en augmentant sensiblement la dose. Chaque
0,3 kg de Roundup ou de Gramoxone a été mlangé à 15 litres d’eau dans
un pulvérisateur à dos. Ce retraitement herbicide a été efficace et a
p e r m i s l e
brûlage de la
végétation
herbacée
desséchée
avant
l’inondation de cette partie médiane du site.
Les 05 et 06/09/89, les jeunes repousses de Cyperus ont été
faucardées sous eau, & la faucille.
1.2.2. Modes d'implantation :
----------------------
Toutes les implantations ont été réalisées soit manuellement
\\
(semis,
bouturage, repiquage, plantation) soit mécaniquement (sursemis au Came1 Pitter).
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- 23 -
Pour certaines espèces, les implantations sur les différents sites ont été
précédées par des prétraitements
des semences avant leur sursemis au Came1
Pitter ou leur semis en pépiniére.
1.2.2.1. Prhtraitements des semences :
-__--_________-_____-------
Différents prétraitements ont été appliqués à certaines semences
en vue d'accélérer leur germination (1). les semences prétraitées, les
prétraitements et leur définition sont repris dans le tableau 3.
1.2.2.2. Semis en @@nière :
__------- - ------
Cinq espèces ont été semées en pépinière au Centre de Saint-
Louis à partir de la 3è décade de Juin : Acacia raddiana, Leucaena
leucocephala, Prosopis juliflora et Atriplex semi-baccata dans des
sachets plastiques remplis de terreau à "Prosopis juliflora" (terreau
récupéré sous les Prosopis juliîlora) et Chlorisgayana directement sur
une planche de terre aménagée a cet effet.
Le 24/07/89 de jeunes plants d'Acacia raddiana démariés dans
certains sachets, de Leucaena leucocephala et de Prosopis juliflora
arrachés des alentours du Centre de Saint-Louis, ont été plantés dans
les sachets où il n'y a pas eu de levée en vue de compléter les
effectifs.
1.2.2.3. Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum :
.
Sur les sites 1 et 4,
des chiffres et des lettres ont été
utilisés pour l'identification des raies de sous-solage, des bandes et
portions de bandes travaillées, des impluviums, des côtés de site.
Sur ce site 1, différents modes d'implantation ont été utilisés:
sursemis au Came1 Pitter, semis, repiquage et plantation manuels.
d
Sursemis au Came1 Pitter :
Comme pour la sous-soleuse, le Came1 Pitter a été acheté en
1988 sur crédits FAC. Il se compose principalement :
- d'un châssis ;
- de 2 roues ;
- 24 -
Tableau 3 : Prétraitements des semences
E S P E C E S
PRETRAITEMENTS
D E F I N I T I O N S
Rupture du tégument externe de
Acacia raddiana
la graine a différents points
Scarification
par frottage sur du papier sable
Immersion dans
Les graines sont immergées dans
Leucaena leucocephala
l'eau bouillan-!:
l'eau qui reste en ébullition
te pendant 2 mn
pendant 2 mn ; on laisse trempe1
ensuite les graines jusqu'à
refroidissement.
Extraction des
Les graines sont extraites des
graines des
valves fructifères au moyen de
Atriplex semi-baccata
valves fructi-
lames de rasoir.
fères
Prosopis juliflora
Ebouillantage
De l'eau port&& ébullition est
Stylosanthes hamata
11
versée sur les graines qui res-
teront immergées jusqu'à refroi-
Stylosanthes scabra
II
dissement.
Pueraria phaseoloides
II
Cenchrus ciliaris biloela
Decorticage
Broyage des soies des diapores
Cenchrus ciliaris écot. local
II
et extraction des graines a la
décortiqueuse villageoise a riz.
- de 2 disques à poquets avec évidement et dents d’acier ;
- d’une barre de contrôle de la profondeur de travail ;
- de 2 trémies avec système de distribution.
Sur les sites de restauration il peut être tracté par un tracteur ou un
véhicule tout terrain.
Le sursemis au Came1 Pitter de Cenchrus ciliaris écot. local, de Cenchrus
setigerus et de chloris gayana a été réalisé’le Ol/O8/89 sur les
. . ./ . . .
- 25 -
côtés C et D et sur les raies de sous-solage C' (Cenchrus ciliaris écot.
local), C"
Cenchrus setigerus) et D' et D" (Chloris gayana).
Ce fut la
première utilisation du Came1 Pitter et aucune semence n'avait été prétraitée
(Figure 3).
Plantation :
Elle a concerné les plants élevés en pépinière dans des sachets
plastiques :
Prosopis juliflora,
Acacia raddiana, Leucaena leucocephala et
Atriplex semi-baccata.
Le Prosopis ;juliflora a été planté en haie vive sur les raies de
sous-solage A', B', C' et D' à intervalles d'un mètre ; 579 plants ont ainsi
été plantés.
Les Leucaena leucocephala, Acacia raddiana et Atriplex semi-baccata
ont été plantés alternativement sur les raies de sous-solage a et c de chaque
bande travaillée et sur leurs prolongements non sous-solés ; l'écartement
entre
2 plants
consécutifs
est de 10 m.
Entre les raies a et c, les
plantations sont en quinconce (Figure 6). Pour chaque espèce, on a planté le
25/08/89 :
- Acacia raddiana
: 93 plants sur raies et 17 hors raies ;
- Leucaena leucocephala
: 84 plants sur raies et 10 hors raies ;
- Atriplex semi-baccata
: 91 plants sur raies et 11 hors raies.
Repiquage :
Ce sont Sporobolus robustus et Chloris gayana qui ont été repiqués
sous
forme
d'éclats
de souches.
Le Sporobolus robustus provient
d'un
peuplement naturel situé entre l'Université de Saint-Louis et le pont de
Diaoudoum et Chloris gayana de la pépinière réalisée au Centre de Saint-Louis.
Le repiquage a étéréalisé sur les raies de sous-solage et leurs
prolongements non sous-solés plantés en ligneux. Entre 2 plants consécutifs
distants de 10 m, on repique 2 éclats de souches de Sporobolus robustus et
Chloris gayana distants entre eux de 2 m et chacun du ligneux le plus proche
de 4 m (Figure 6). Pour chaque espèce, on a repiqué le 26/08/89 :
- Sporobolus robustus : 276 éclats de souches sur raies et 40 hors
raies ;
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- 27 -
- Chloris gayana :
276 éclats de souches sur raies et 43 hors
raies.
Le 26/08/89 également, 188 éclats de souches de Sporobolus robustus et
109 de Chloris gaym ont été repiqués alternativement tous les 5 in au mi-
lieu des impluviums.
Avant le repiquage, l’appareil végétatif aérien de chaque éclat de
souche est réduit (en coupant afin de limiter l’evapotranspiration).
Semis manuel :
11 a concerné Cenchrus ciliaris écot. local et Chloris gayana et a été
r é a l i s é l e 26/08/89 sur la raie médiane et ses prolongements non sous-solés de
chaque bande. Ces deux espèces ont été semées alternativement tous les 5 m
pour un total de 272 poquets. Tous les poquets ensemencés ont été réfermés
avec ciu sable diéri.
1.2.2.4. Site 2 : Lampsar Khant
Sur ce site, il était prévu le repiquage au stade boueux d’éclats de
souches de Sporobolus robustus et de Paspalum vaginatum ; en effet ces deux
espèces se développent relativement bien respectivement les pieds dans l’eau
et sous inondation après reprise.
Paspalum vaginatum provient également d’un peuplement naturel situé
sur la rive gauche du Ngalam à hauteur du pont de Diaoudoum ; quant au
Sporobolus robustus, il provient du même peuplement que celui utilisé au site
1.
Les deux espèces ont été repiquées tous les 1 m entre les lignes et
sur les lignes dans des parcelles de 33 m x 20 m (9robolus robustus) et de
29 m x 22 m (Paspalum vaginatum) ; 660 et 638 éclats de souches de Sporobolus
robustus et Paspalum vaginatum ont ainsi été repiqués le 04/09/89 au stade
“pâte collante” précédant le stade boueux initialement prévu.
1.2.2.5. Site 3 : Dieri à la Station I.S.R.A. de Ndiol :
Sursemis au Came1 Pitter :
Deux séries de sursemis ont été effectués :
. . ./ . . .
- 28 -
- le 30/08/89 e n u n a l l e r - retour sur une longueur d’environ 100m avec
Macroptilium lathyroides,
Macroptilium atropurpureum et Cenchrus
ciliaris biloela prétraité ;
- l e 07/09/89, e n s e p t a l l e r - retours sur une longueur de 300 m
environ
avec Stylosanthes hamata, Stylosanthes scabra, Pueraria
phaseoloides,
Cenchrus ciliaris écot.
local et Cenchrus ciliaris
biloela prét?XitéS
et Macroptilium lathyroides et Macroptilium
atropurpureum.
Bouturage :
Des raquettes de cactus inerme provenant les unes de l’ISRA/CDH du
~m 15, Route de Rufisque et les autres de l’ISRA/Sangalkam, ont été bouturées
debout le OZ/O9/89 dans une parcelle travaillée à l’offset en 1988 et nettoyée
tout simplement en 1989. Au moment du bouturage, les raquettes de l’ISRA/CDH
é t a i e n t b i e n c i c a t r i s é e s c o n t r a i r e m e n t à c e l l e s d e l’ISRA/Sangalkam q u i
avaient et6 coupées seulement le 01/09/89.
Le
bouturage
des 47
raquettes de
l’ISRA/CDH e t
des
115 de
l’ISRA/Sangalkam a été réalisé suivant un écartement de 1 m entre les lignes
et sur les lignes après un ameublissement localisé à la houe des emplacements.
1.2.2.6. Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh :
Sur ce champ aménagé en 1988, deux séries de sursemis ont été
effectués :
- le 03/08/89,
sur les raies sous-salées des bandes travaillées 2,4 et 6
en Macroptilium atropurpureum et Cenchrus ciliaris biloela prétraité ;
- le 07/09/89,
sur les raies sous-solées des bandes travaillées 1, 3, 5
et 7 en
Stylosanthes
hamata,
Stylosanthes
scabra,
Pueraria
phaseoloides,
Cenchrus
ciliaris
écot.
local et Cenchrus ciliaris
c
biloela. prétraités et Macroptilium atropurpureum.
1.2.2.7. Site : 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh :
Sursemis au Came1 Pitter :
Sur la partie amont exondée, Macroptïlium lathyroides et Ffacx=o~tilium
.I"---.
..__--
- 29 -
atropurpureum ont été sursemés le 03/08/89 en aller et retour sur
environ 60 m.
Bouturage :
Sur la partie médiane (Figure 5), Echinochloa stagnina et
Vossia cuspidata ont Bté bouturés le 06/09/89 sur la moiti8 avale
plus incndée alors que Brachiaria mutica a été bouturé .le 07/09/89
sur la moitié amont moins inondee.
Echinochloa stagnina et Vossia
cuspidata proviennent du pont de Savoigne sur le Lampsar et
Brachiaria mutica de la Station I.S.R.A. de Fanaye.
1.2.2.8. Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh :
Deux séries de sursemis ont été réalisés :
- le 03/08/89, en trois passages sur une longueur d'environ 80 m
en Cenchrus ciliaris écot. local et Cenchrus ciliaris biloela
prétraités et
Macroptilium
lathyroides et
Macroptilium
atropurpureum ;
le 07/09/89, en trois aller - retours en Stylosanthes hamata,
Stylosanthes scabra, Pueraria phaseoloides, Cenchrus ciliairis
écot.
local et
Cenchrus
ciliaris
biloela
prétraités et
Macroptilium lathyroides et Macroptilium atropurpureum.
II, RESULTATS ET COMMENTAIRES :
L e
suivi des
essais à travers
les
différents
sites a
é t é mené
parallèlement avec certains travaux d'implantation. Il se résume en un suivi des
différentes espèces introduites, de l'implantation au bilan (levée, reprise,
comportement) en rapport avec la pluviosité et les sauteriaux particulièrement
abondants durant cet hivernage 1989.
11.1. Pluviosité :
La pluviosité 1989 se singularise par sa faiblesse, 239,5 et 220,l mm
respectivement à l'ASECNA/Saint-Louis et l'ISRA/Ndiol mais
surtout par
. . ./ . . .
- 30 -
sa mauvaise répartition dans le temps ; ainsi, aussi bien à l'ASECNA/Saint-
Louis qu'a l'ISRA/Ndiol,
seules 3 décades consécutives pluvieuses ontété
observées, du 20 Août au 20 Septembre. A Ndiol, la 2è décade de Juillet a été
particulièrement pluvieuse mais elle a été suivie par une 3è décade de Juillet
et une lère décade d'Aout sèches (Tableau 1).
En utilisant la formule liant la pluviosité annuelle à la production
des parcours (4 kg de matière sèche par millimètre de pluies au-dessus d'un
certain
seuil qui se situe
aux
environs de 60 mm), on peut estimer la
production des parcours de diéri en cette année 1989 à 600 et 400 kg de
c
matière
sèche
par
hectare
respectivement à
l'ASECNA/Saint-Louis
et à
1 'TSRA/Ndiol contre 1
tonne de matière sèche par hectare pour les mêmes
parcours de diéri en 1988 (1 ; 2).
Cette pluviosité a,par sa faiblesse et sa mauvaise répartition dans le
temps, nettement compromis les résultats escomptés.
11.2. Site 1 : "Glacis" de Diaoudoum
Les quelques levées des espèces sursemées au Came1 Pitter ont été
observées de manière nette le 09/09/89. Les 15/09 et06/10/89, on a observé
respectivement un et
quatre plants de Cenchrus ciliaris écot. local en
épiaison.
Le jour du bilan (IO/11/89), seuls des plants desséchés difficiles à
identifier ont été observés.
Concernant Cenchrus ciliaris écot. local et Chloris gayana semés
manuellement,
quelques timides levées ont été également observées' le Oq/Oq/8q ;
les
conditions étant défavorables à cette période, les plantules n'ont pas
subsisté.
Les résultats obtenus avec les différentes espèces plantées, et
repiquées sont consignés dans les tableaaux 4 et 5. Ces tableaux indiquent
l'evolution'numerique
des différentes espèces de l'implantation au bilan ; seules
Les espèces 'encore en vie ,sont chaque- foisrecensées;'
11.3. Site 2 : Lampsar Khant
Sur ce site,
les nombres d'éclats de souches recensés en vie de
l'implantation au bilan (O9/11/89) sont repris dans le tableau 6.
- 31 -
Tableau 4 : Evolution des olants et éclats de souches implantes sur raies de sous-
solage dans le site 1 : "Glacis" de Diaoudoum.
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SUIVI : 07/10/89
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579
93
84
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54 57
61
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580
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8 3
312
30
3
5;
1 6
111
I
-
-
I
L
I
-
- 32 -
.
.
Evolution des plants et éclats de souches implantés hors raies de sous-
solage et dans les impluviums dans le site1 "Glacis" de Diaoudoum.
--
lMPLAMTATION
l34wEs
SUIVI
UIVI (bilan):10/11/89
25/08/89
4r Ll Ast
Sr
Sr
,r Cl A&
Sr
RASES
17 10 Il
4 0
2
2 5
Y
rw--.
38
6
1 2
~
if
Wh!!IW
I
20
II
17
III
16
I V
8
V
6
VI
9
VII
8
VIII
5
Ix
8
X
9
XI
T O T A L
111
Abréviations des tableaux 4 et 5
Pj = Propopis juliflora
Asb = Atriplex semi-baccata
Ar = Acacia d‘addiana
~_. -
Sr
= Sporobolus robustus
Ll = Leucaena leucocephala
cg
= Chloris gayana
- 33 -
Tableau 6 : Evolution des éclats de souches implantés dans le site 2 : Lampsar Khant.
IMPLANTA-
SUIVI :
SUIVI :
SUIVI
19/09/89
07/10/89
(BILAN) :
09/11/89
Paspalum vaginatum
638
424
271
173
Sporobolus robustus
660
219
100
56
11.4. Site 3 : Dieri B la Station ISRA de Ndiol
Les. levées de Macroptilium lathyroides et de Macroptilium atropurpureum
du premier sursemis au Came1 Pitter avaient été observées le 22/08/89 ; au même
moment, la majorité des plantules étaient attaquées et certaines dévorées par des
chenilles et des sauteriaux. Le jour du bilan (09/11/89), quelques pieds de ces
deux espéces avaient été retrouvés
en vie mais le plus souvent sans feuille.
Aucune floraison n'a été observée.
Pour les espèces du 2è sursemis, aucune levée n'a été observée.
Chez les cactus, les résultats ci-après ont été notés le jour du bilan
(09/11/89 1:
- ISRA/CDH : - 6
raquettes mères ont rejeté 10 jeunes raquettes ;
- 3 raquettes mèresmortes et 38 raquettes mères en vie et sans rejet ;
- ISRA/SANGALKAM : - 18 raquettes mères ont rejeté 27 jeunes raquettes ;
- 7 raquettes mères mortes et 90 raquettes mères en vie et sans
rejet.
11.5. Site 4 : Champ d'Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh.
Comme sur le site 3,les levées de. Macroptilium atropurpureum du 1 er
sursemis et
les attaques des chenilles et sauteriaux ont été observées le
22/08/89 ; sur ce site par contre, suite aux attaques, MGroptilium
atropurpureum
. . /. . . .
.r
- 34 -
n’a pu reprendre et le jour du bilan, aucun pied n’a été observé.
C o n c e r n a n t l e 2 è sursemis a u Came1 P i t t e r , a u c u n e l e v é e n ’ a é t é
observée.
,
.
11.6. Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh
.
Comme
sur le
site
3,
Macroptilium lathyroides et Macroptilium
atropurpureum du sursemis au Came1 Pitter ont bien levé mais ont été également
a t t a q u é s p a r l e s c h e n i l l e s e t l e s a u t e r i a u x (22/08/89). Q u e l q u e s p i e d s
cependant ont subsisté malgré les pressions des sauteriaux et des animaux
jusqu’au bilan. Un seul pied de Macroptilium lathyroides a pu se développer
normalement jusqu’à boucler son cycle ; des gousses éclatées ont été observées
l e 06/10/89.
Les espèces bouturées,
Echinochloa stagnina,
Vossia
.cuspidata et
Brachiaria mutica ont bien repris et ont été retrouvées le jour du bilan
(09/11/89). c ependant de l’implantation au bilan, la fréquentation du site par
les bovins et les chevaux et cela malgré l’inondation de la parcelle, n’a pas
permis aux différentes espèces de se développer normalement. Après broutage,
chaque espéce reprenait par la production de nouvelles feuilles.
11.7. Site 6 : Plissement dunaire du village de Ndiol Peulh
Sur ce site situé juste derrière le village de Ndiol Peulh, les lev6cs
de Macroptilium lathyroides et Macroptilium atropurpureum du ler sursemis au
Came1 Pitter et leur broutage par le animaux ont été observés le 22/08/89. Les
a t t a q u e s d e s c h e n i l l e s e t d e s s a u t e r i a u x s u r c e s i t e o n t é t é d e m o i n d r e
importanc!$ CEEPort
es observées sur les autres sites de la zone de Ndiol. Du fait
de la pression animale, aucun pied n’a pu bouclé son cycle. Le jour du bilan
(09/11/89), d es pieds en vie des deux espèces avec ou sans feuille, ont été
observés.
Pour le 2è sursemis, seules quelques levées de Macroptilium lathyroides
ont été observées le 15/09/89 ; ces plantules n’ont pas survécu longtemps et le
jour du bilan (09/11/89)
aucun pied en vie de Macroptilium lathyroides de ce 2è
sursemis n”a été observé.
Les résultats obtenus à travers les différents sites ont d’une manière
ou d’une autre étéinfluencés par certains problèmes rencontrés dans l’exécution
1.. /
..*
- 35 -
des essais et surtout par deux facteurs :
la pluviosité (importance et
répartition) et les insectes ravageurs (chenilles, sauteriaux).
II AII niveau de la pépinière réalisée au Centre de Saint-Louis, le problème
rnajeur rencontré concerne la
pourriture des collets des plants d'Atriplex-
semi-baccata (Atriplex postré).
Il a fallu traiter régulièrement au Furadan
(fongicide) et recommencer les semis. Ainsi, au moment de la plantation, les
plants étaient de développement inégal ; les moins développés n'ont pas survécu
longtemps après la plantation (Tableau 4,colonne bilan, lignes la, lc, 2a et 2c
pour ladite espèce).
Concernant le Came1 Pitter, le problème majeur rencontré était le
réglage de la profondeur du trou du système de distribution des semences. Pour
la plupart des semences, le trou même réduit à sont minimum restait toujours
trop grand et conduisait à un semis trop dense ; pour celles de Cenchrus, le
trou même augmenté à son maximum, demeurait toujours trop étroit, ce qui
conduisait à son bourrage par les diaspores soyeuses et donc à un non semis.
cette difficulté a été finalement contournée par le prétraitement des diaspores
à la décortiqueuse villageoise à riz ; mais auparavant, le pilage des diaspores
dans un mortier n'avait pas donné un résultat
satisfaisant.
Quant aux petites
semences, la solution trouvée a consisté à les mélanger avec du son de riz.
Les
prétraitements
humides
(immersion
dans
l'eau
bouillante,
ébouillantage) de'certaines semences ne facilitent pas non plus le sursemis au
Came1 Pitter ; le son de riz en absorbant l'humidité des graines prétraitées
provoque un bourrage partiel du trou du système de distribution.
Le prétraitement des diaspores de Cenchrus à
la décortiqueuse à riz
villageoise permet de se débarrasser des soies mais de nombreux caryopses se
brisent au cours de ce prétraitement.
Les résultats decevants du ler sursemis s'expliquent par la faiblesse
des pluies et leur mauvaise répartition dans le temps et surtout par les
attaques des chenilles et des sauteriaux. En effet, dès la levée généralement
dense dans les sites 3, 4, 5 et 6, ces insectes ravageurs se sont attaqués aux
plantules compromettant leur développement (sites, 3, 4 et 5). Ainsi n'ont été
observés en vie au moment du bilan que des fragments de plantes le plus souvent
. . . / . . .
_.
- .--.-.
--,
_~_-_-_--.-_-”
.
- 36 -
Sans feuille. S u r l ’ e n s e m b l e d e s s i t e s o ù c e sursemis a é t é e f f e c t u é , s e u l s
cinq pieds ayant bouclé leur cycle ont été observés : quatre de Cenchrus
ciliaris écot. local sur le “Glacis”‘de Diaoudoum (site 1) et un de Macroptilium
lathyroides en bordure de drain à Ndiol Peulh (site 5).
.
L’échec du 2è sursemis s’explique par le manque de pluie. En effet,
après la poche de sécheresse observée du 29/08 au 04/09/89, il est tombé
seulement
16,O mm le O5/O9/89 à Ndiol ; cette pluie a été très vite
évapotranspirée et le O7/O9/89, jour du 2è sursems, l’humidité du sol était
insufisante pour permettre une germination. Ainsi 1 ‘échec a été total sauf sur
le site 6 plus sableux où quelques levées de Macroptilium larhyroides ont été
observées.
a
La non observation de levée de Cenchrus ciliaris biloela à la suite du
ler sursemis peut s’expliquer par une faible proportion de diaspores viables
( t a u x d e g e r m i n a t i o n n o n c a l c u l é , t r è s
f a i b l e o b s e r v e l o r s d e t e s t s d e
germination réalisés e n J u i l l e t 1 9 8 9 ) a g g r a v é e p a r l a f o r t e p r o p o r t i o n d e
caryopses brisés lors du prétraitement.
A Lampsar Khant (site 2), les résultats escomptés n’ont pas également
été atteints à cause de l’insuffisance de la pluviosité. En effet après une
longue attente du stade boueux retenu pour le repiquage des éclats de souches
de Paspalum vaginatium et Sporobolus robustus, ce stade n’a jamais été atteint ;
a i n s i
la décision fut prise de les repiquer nbanmoins au stade pâteux (le
04/09/89) dans l’espoir d’une suite du mois de Septembre pluvieuse. Il n’en fut
rien jusqu’à la fin de l’.hivernage et le stade d’implantation n’a même pas été
dépassé.
L’espoir d’une inondation du Khant fondé surtout sur sa situation de
1988 n’a jamais été atteint. Néanmoins quelques éclats de souches ont survécu
jusqu’au bilan dans ces conditions de quasi-sécheresse : 27 % pour Paspalum
viginatum et 8 % pour Sporobolus robustus (Tableau 6). Pour Paspalum vaginatum
certains éclats avaient même bien repris.
En bordure de drain (site 5 1 , la p r e s s i o n c o n s t a n t e d e s b o v i n s e t
chevaux sur la parcelle bouturée en Echinochloa stagnina, Vossia cuspidata et
Brachiaria mutica, n’a pas
permis à ces
e s p è c e s d e s e
développement
correctement ; elles n’ont pu que se maintenir jusqu’à bilan en tentant chaque
fois de repartir après broutage.
. . ./ . . .
- 37 -
Duran t du cet hivernage 1989, les parcours de diéri de 1 a zone de Ndiol
peu productifs, n'ont pas pu retenir longtemps les animaux comme ce fut le cas
en 1988 ; ainsi ces derniers étaient contraints à descendre jusqu'à certains
parcours de walo inondés telle la partie médiane de ce site pour trouver leur
pitance.
En 1988, ces trois espèces n'avaient fait 1 objet d'aucun broutage de
l'implantation au bilan (13/11/88).
Sur le "Glacis" de Diaoudoum (site l), les ch i ffres des tableaux 4 et 5
démontrent l'importance du travail du sol qui doit freiner le ruissellement et
surtout
améliorer l'infiltration des eaux
de pluies dans le sol ; ils
confirment ainsi les résultats obtenus en 1988 sur le même site lors des essais
orientatifs de restauration de jachères et de parcours (2 ; 3). sur raies de
>
sous-solage,
hors
raies de sous-solage et sur impluviums, on a obtenu
respectivement des taux de survie de 78, 30 et 30 % avec Sporobolus robustus.
Sur ce site 1 également, quatre espèces semblent intéressantes sur raies
de sous-solage comme l'indiquent les taux de survie obtenus le jour du bilan
(10/11/89) :
- Prosopis juliflora
: 312 plants sur 579
54 %)
- Acacia raddiana
: 30 plants sur 93
32 %)
- Atriplex semi-baccata :
52 plants sur 91 (57 %)
c
- Sporobolus robustus
: 216 éclats sur 276 (78 %)
Parmi les plants de Prosopis juliflora, Acacia raddiana, Atriplex semi-
baccata et les éclats de Sporobolus robustus et de Chloris gayana qui ont
survécu sur raies, certains ont. connu un réel développement ; chez Atriplex
semi-baccata, la plupart des plants retrouvés en vie lors du bilan, portaient
des fruits ;
de même chez Sporobolus robustus et Chloris gayana où certains
sont parvenus à épier ; le Chloris gayana même avec un taux de survie de 12 %
sur raies semble intéressant.
Parmi les éclats de Sporobolus robustus ayant survécu jusqu'au bilan
hors raies et dans les impluviums (30 %), très 1 peu d'éclats ont réel1 ement
repris avec émission de jeunes tiges et feui Iles
ces éc lats sont donc tou
simplement restés en vie jusqu'au bilan.
/
. . . . . .
- 38 -
Sur ce site 1, les 13 et 14/12/89 (après le bilan de Novembre 891, sur
les raies de sous-solage 5a, 5c et ~OC, quatre plants d'Acacia raddiana ont été
protégés du broutage chacun par une petite construction en briques de banco
avec des trous d'aération d'environ 6Xmx 63 cmx8ocm. Ce travail de mise en défens
R
permettra d'évaluer la capacité de ces jeunes plants à résister à la longue
sèche sur ce site et d’entrevoir d’autres possibilités de mise en défens en cas
de survie.
En bordure de drain (site 51, les travaux ci-apres ont été réalisés
après le bilan de Novembre 1989.
- le 15/12/89,
rebouturage de Vossia cuspidata et Echinochloa stagnina
sur la partie déjà occupée par ces deux espèces en vue de renforcer
leur présence sur cette partie du site ;
- le 22/12/89, semis de Macroptilium lathyroides sur la partie occupée
par le Brachiaria mutica suivant la technique traditionnelle du semis
de décrue au pieu (lougal) : sur sol ressuyé et sec en surface, des
poquets ont été ouverts au lougal ; quelques graines sont déposées
dans les poquets puis recouvertes avec une petite poignée de sable
diéri. Le 08/02/90, des plantules dont les sommets sortaient des trous
ont été observées.
Le suivi des espèces implantées à travers les différents sites se
poursuivra
jusqu’au
prochain
hivernage ; un
bilan
sera
fait
après
l'installation de l'hivernage 90.
k
11.8. Missions d'appui :
Les essais de restauration ont bénéficié de deux missions d'appui au
*
cours de cette première campagne. La première mission de démarrage du projet
s’est. déroulée du 27/07 au 05/08/89 et a réuni au Sénégal le Chercheur de
l'lEE1~ - CIRAD, Mr. G. BOUDET et deux Chercheurs de l’Université de Tuscia de
Vi terbe , Mr . C. GIOVANNOZZI-SERMANI et S. GREGO. Au cours de cette mission, les
techniques de sursemis au Came1 Pitter et les essais de restauration à mettre
en place ont été discutés er arrêtés. Le premier sursemis au Came1 Pitter avait
été effectué au cours de cette mission. Parallèlement des observations sur la
phtosynthèse des espèces implantées en 1988 ont été conduites en champ par les
Chercheurs de Viterbe et un protocole d'essai de production primaire en liaison
. . ./ . . .
- 39 -
avec la surface foliaire a été élaboré pour Macroptilium lathyroides etcenchrus
ciliaris
écot.
l o c a l .
A la fin de la mission, des semences de Cenchrus
ciliaris,
Cenchrus
setigerus,
Chloris gayana,
Macroptilium lathyroides,
Macroptilium atropurpureum, Clitoria ternatea, Stylosanthes hamata, Cajanus
cajan et Prosopis juliflora ont été remises au Chercheurs de Viterbe pour les
c
premières investigations en milieu contrôlé.
La seconde mission de Mr. G. BOUDET pour le suivi des résultats et la
planificaition de la campagne 1990 s’est déroulée du 16 au 24/11/89 ; celle
des Chercheurs de Viterbe est attendue pour le début de l’hivernage 90.
L e s r a p p o r t s d e lère a n n é e d e l’IEMVT/TUSCIA
(1990, 43 p . ) e t d u
Département d’Agrobiologie et d’Agrochimie de l’Université de Tuscia de Viterbe
(1989, 111 p.) sont joints en annexe ; l ’ e n s e m b l e d e s t r o i s r a p p o r t s (ISRA,
IEMVT/TUSCIA et TUSCIA constituent le rapport de lère année du projet.
.
D E U X I E M E
P A R T I E
*
*
*
ETUDE DE LA PRODUCTION PRIMAIRE DE MACROPTILIUM LATHYROIDES
m DE ~ENCHRU~ CILIARIS (ECOTYPE ~AL)
- 41 -
1. CONDITIONS DE REALISATION :
Cet essai avait été discuté et retenu avec les Chercheurs de Viterbe
lors de leur mission au Sénégal du 27/07 au 05/08/89 en compagnie du Chercheur
de 1’IEMVT - CIRAD, Mr. G. BOUDET pour le démarrage du projet. Il rentre dans
l e
v o l e t
revenant
aux
Chercheurs de
V i t e r b e e t
c o n s t i t u e
une
étape
préliminaire des recherches en champ prévues dans le cadre de ce volet et la
formation post-universitaire du Chercheur de 1’I.S.R.A.. Il devrait permettre
a i n s i a c e d e r n i e r d e p r a t i q u e r
sur certaines notions rencontrées dans les
é t u d e s d e c r o i s s a n c e t e l l e s l e t a u x d e c r o i s s a n c e , l a s u r f a c e f o l i a i r e ,
l ’ i n d e x d e s u r f a c e f o l i a i r e , e t c . . .
1.1. Conditions du milieu :
Cet essai a été réalisé à la Station ISRA de Ndiol sur une parcelle
d e d i é r i s i t u é e d a n s l a p a r t i e d e l a S t a t i o n é q u i p é e d ’ u n s y s t è m e
d ’ i r r i g a t i o n p a r a s p e r s i o n ( v o i r lère p a r t i e , 1.1.1. e t I.Z., s i t e 7).
L a p l u v i o s i t é e s t c e l l e d o n t i l a é t é q u e s t i o n d a n s l a lère p a r t i e
(I.l.Z.,
e t 1 1 . 1 ) .
1.2. Matkriel végétal :
P o u r c e t t e é t u d e , d e u x e s p è c e s f o u r r a g è r e s o n t é t é c h o i s i e s :
Macroptilium lathyroides et Cenchrus ciliaris écotype local.
L a l è r e
espèce a été choisie en raison de son comportement satisfaisant sur diéri
et en
b o r d u r e s d e d r a i n s e t d e c a n a u x d ’ i r r i g a t i o n l o r s d e s e s s a i s
o r i e n t a t i f s d e
r e s t a u r a t i o n d e
1988 :
développement
v é g é t a t i f
s a t i s f a i s a n t ,
f r u c t i f i c a t i o n ,
c a p a c i t é d e r e p r i s e d è s l e s lères p l u i e s
après une longue saison sèche. Le Cenchrus ciliaris pousse naturellement
s u r c e r t a i n s s i t e s é c o l o g i q u e s d u D e l t a ; on le retrouve à Lampsar en
.
bordure du Khant , l e l o n g d e l ’ a x e r o u t i e r S a i n t - L o u i s - R o s s - B é t h i o ;i
hauteur de Ndiol, a l ’ i n t é r i e u r d e l a S t a t i o n d e N d i o l . E n p l e i n e s a i s o n
sèche,
il se dessèche mais reprend à partir de bourgeons situés dans le
s o l d è s l e s p r e m i è r e s p l u i e s .
En hivernage, on
observe en conditions
n a t u r e l l e s d e t r è s b e l l e s t o u f f e s d e c e t t e e s p è c e .
1.3. Itinéraire technique :
Précédent cultural :
------_---e------
Parcelle au repos depuis la fin de l’hivernage 1986 - 87, hivernage
. . . / . . .
<
.
- 42 -
pendant lequel elle a été emblavée en nièbé variété CB 5.
Travail du sol :
-
-
Passage unique d’un pulvériseur o f f s e t s u i v i d ’ u n h e r s a g e m a n u e l
aux râteaux avant la mise en place des deux espèces.
Dispositif expérimental
___ _--__---_ _---e----e :
lkux parcelles de 25 m’( 31 x 5m) chacune ,séparées entre elles par
une allée de 2 m de large.
Modes d'implantation :
_____--_-----------
Semis de Macroptilium lathyroides en poquets distants de 50 cm
entre lignes et de 50 cm sur les lignes.
R e p i q u a g e d ’ é c l a t s d e s o u c h e s d ’ u n e à d e u x t a l l e s m a x i m u m d e
Cenchrus ciliaris suivant des écartements de 50 cm entre lignes et de 50
cm sur les lignes.
Mise en place : le 23/08/89.
Irrigation :
---- -----
L o r s d e l a c o n c e p t i o n d e l ’ e s s a i ,
i l é t a i t p r é v u d e l e c o n d u i r e
e n t i è r e m e n t e n c o n d i t i o n s p l u v i a l e s a v e c é v e n t u e l l e m e n t u n e i r r i g a t i o n
d’appoint en cas d’une raréfaction des pluies après la mise en place des
d e u x e s p è c e s ; c e t t e i r r i g a t i o n d ’ a p p o i n t d e v r a i t ê t r e s t o p p é e d è s l a
levée de Macroptilium lathyroides et la reprise de Cenchrus ciliaris.
t
L e 23/08/89, j o u r d e l a m i s e e n p l a c e d e s d e u x e s p è c e s , i l e s t
t o m b é e l a p l u s f o r t e p l u i e e n r e g i s t r é e
(35 ,O mm) à la Station ISRA de
N d i o l d u r a n t c e t h i v e r n a g e 1989 ; p a r l a s u i t e , c e f u r e n t d e s p l u i e s
f a i b l e s e t i r r é g u l i è r e s ( T a b l e a u 2). A i n s i 1 ’ i r r i g a t i o n j o u r n a l i è r e p a r
aspersion a été maintenue jusqu’à la fin de l’essai (8h - 14h du Lundi au
S a m e d i ) s a u f l e s j o u r s p r é c é d é s d ’ u n e p l u i e a p p r é c i a b l e p a r e x e m p l e l a
journée du 06/09/89 (16,O mm le O5/09/89).
. . ./ . . .
- 43-
Entretien :
----e---v
Resemis d e q u e l q u e s p o q u e t s d o n t l e s p l a n t u l e s d e M a c r o p t i l i u m
lathyroides ont été dévoréespar les sauteriaux le 30/08/89.
Démariage de Macroptilium lathyroides à deux pieds par poquet le
06/o9/89.
T r a i t e m e n t s i n s e c t i c i d e s p a r p o u d r a g e d e s c o n t o u r s d e l ’ e s s a i , d e
l’allée s é p a r a n t l e s d e u x p a r c e l l e s e t p a r f o i s d e s i n t e r l i g n e s a v e c d u
Propuxur 1 % les 30/08, 06, 13, 20 et 27/09/89.
Binage le 27/09/89 (enherbement tardif).
II. OBSERVATIONS :
L ’ o b s e r v a t i o n p r i n c i p a l e a c o n s i s t é a s u i v r e l a c r o i s s a n c e d e c e s d e u x
e s p è c e s e n
considérant
s é p a r é m e n t l e s l i m b e s d e s f e u i l l e s e t l e r e s t e d e s
plantes, Des fauches ont ainsi été réalisées de manière échelonnée.
A l a v e i l l e à l a lère f a u c h e , certains pieds de Macroptilium lathyroides
p r é s e n t a i e n t d e f o r t e s a t t a q u e s
d e s s a u t e r i a u x a l o r s q u e
c e r t a i n s é c l a t s d e
souches de Cenchrus ciliaris n’avaient pas encore repris. Ainsi les poquets dont
les plantes se sont développéessans de gros problèmes ont été recensés et retenus
pour les différentes coupes à effectuer.
T o u s l e s p o q u e t s d e c h a q u e p a r c e l l e o n t é t é n u m é r o t é s d e 1 à 1 0 0 ; l e s
poquets de la Ière ligne de chaque côté de la parcelle constituaient
la bordure
e t é t a i e n t e x c l u s d e c e u x à faucher. En excluant les poquets des bordures, ceus
s o u f f r a n t d e s a t t a q u e s d e s s a u t e r i a u x e t c e u x n ’ a y a n t p a s e n c o r e r e p r i s , l e
nombre de poquets a faucher dans chaque parcelle restait inférieur à 50. A chaque
fauche,
o n p r o c é d a i t a u t i r a g e a u s o r t e n u t i l i s a n t l a t a b l e d e s p e r m u t a t i o n s
aléatoires des nombres de 1 à 50 (4). A chaque récolte, t r o i s p o q u e t s s o n t t i r é s
au hasard chezchaque espèce.
Avant la fauche à ras du sol, pour chaque poquet, les limbes sont séparés
d u r e s t e d e s p l a n t e s ,
a p p l i q u é s s u r d u p a p i e r m i l l i m é t r é o ù l e u r s u r f a c e e s t
reproduite.
Pour chaque poquet, o n o b t i e n t a i n s i d e u x é c h a n t i l l o n s ( l i m b e s e t
autres parties de la plante) qui mis dans des sachets plastiques, sont conservés
..a /.
.
.
e - ‘ .
,.L.
-----.-<.-ll-_
dans un seau contenant ‘de la glace afin de préserver leur humidité jusqu’à la
pesée des échantillons qui a lieu les aprés-midi au Centre de Saint-Louis
dans le Laboratoire du Projet F.A.O. Après la pesée, les échantillons sont
mis à sécher à l’étuve (prêtée au programme par le Centre de Recherches
Zootechniques de Kolda) pendant 24h puis repesés en vue de la détermination
des matières sèches.
Pour chaque poquet , le papier millimétré où les surfaces des limbes
s o n t d é l i m i t é e s ,
e s t d é c o u p é p u i s p e s é .
Avec le même
t y p e d e p a p i e r
millimétré, de nombreux morceaux de surfaces connues sont découpés puis pesés;
la
correspondance surface/poids permet d’établir une courbe d’étalonnage.
En reportant sur cette courbe les poids des morceaux de papier millimétré
obtenus
par découpage
des
l i m b e s , o n o b t i e n t
l e s
surfaces
f o l i a i r e s
correspondantes.
III. RESULTAT~ I~TC~~IM~~~TAIRF~~ :
Les résultats chiffrés de cet essai ont été envoyés à Viterbe en vue
de l’analyse de certains paramètres.
Le report des différents poids des morceaux de papier millimetré sur
la courbe d’étalonnage (Figure 7) a permis d’obtenir les surfaces foliaires
correspondantes reprises dans le tableau 7.
Les
tic
a(~(;r’(Jisse~r~(~r~ts
surface f’oliaire de 1 ’ implantation aux tierïliércs
coupes de deux espèces sont représentés par la Figure 8.
L’évolution des index de surface foliaire (surface totale des feuilles
par unité de surface de sol) est representée par la figure 9.
c
La Ière c o u p e a e u l i e u l e 12/09/89, m a i s l e s é c h a n t i l l o n s r é c o l t é s
n’ont pu être séchés faute d’étuve ;Ceux d e s 02/10, 02/11 e t 03/11/89 l ’ o n t
par contre été. Les différents poids obtenus sont repris dans les tableaux 8
et 9. Le nombre très réduit des données ne permet pas d’élaborer les courbes
de croissance.
Ces différents résultats ne sont que préliminaires car obtenus sur un
petit nombre d’échantillons et sur une courte période de croissance (71 et 72
jours). Néanmoins ils semblent indiquer pour les deux espèces une augmentation
..I / . . .
CA 0 a N
a .
-
45
-
- 46 -
Tableau 7 : Poids de
papier
millimétré et
surfaces foliaires
correspondantes de
Macroptilium lathyroides et Cenchrus ciliaris
DATES
DE COUPE
12D9/89
02/10/89
02/11/89
Mes Echantillon
57 38
59
42 68
48
58 89
88
acroptiliun
Poids (g)
0 . 1 8 0 . 1 8
0.49
3 . 2 2 6.06
4.70
20.59 18.07
10.04
athyroides
Surface (cmi)
25 25
70
456 858
665
2922 2563
1422
Surface Moy. (cm':
40
660
2302
DATES
DE COUPE
12/09/89
02/10/89
03/11/89
b
NOS Echantillon
46 47
22
28 43
53
82 44
68
Cenchrus
Poids (g)
0.91 0.94
0.44
1.72 6 . 2 6
4.50
1 1 . 9 5 7 . 3 6
22.40
Cil iaris
Surface (cm')
130 134
62
245 885
636
1693
1042
3178
Surface Moy.(cm')
109
589
1971
de la surface foliaire et un index de surface foliaire identiques (Figures 8 et
9).
L ’ i n d e x d e
surface
f o l i a i r e
d’une
plante
fourragère
exprime sa
performance quant à la production primaire. Un index de surface foliaire élevé
(cas des deux espèces) signifie une bonne couverture du sol par la plante et une
bonne interception de la lumière incidente (3). Il en résulte une production
primaire élevée.
- ‘17 -
Figure 8 : Accroissement de la surface foliaire de Macroptilium lathyroides et
CI
de Cenchrus ciliaris (courbes obtenues par les Chercheurs de Viterbe
à partir des données du tableau 7).
-
.-
.-
”
Macr.
n
C e n c h .
2 5 0 0
2 0 0 0
1500 -i
1000 -
500-
0 -
t
la
28
38
48
58
68
70
jours de semis
- 48 -
Figure 9 :
Evolution des index de surface foliaire de Macroptilium lathyroidce
et de Cenchrus ciliaris (courbes obtenues par les Chercheurs de
Viterbe à partir des données du tableau 7).
-_ .
.-. --.
0
Macropt
m
300 -;
Cench
2 7 0
P
240 :.,
210..
180 -1
150 -
120 -
90-
60-
301
0J-------*-
- 49 -
Tableau 8 : Evolution des poids frais et secs des feuilles et autres parties des
plantes de Macroptilium lathyroides.
DATES DE
NOS
P F F
P F A
P F T
P S F
P S A
P
S
T
COUPE
Echant.
(g)
(g)
(g)
(g)
(RI
(El
57
0,25
0,34
0,59
38
0,30
0.40
0,70
59
0,YY
0.70
1,69
12/09/89
TOTAL
1,54
1.44
2,98
49YENNE
0,51
0.48
0,YY
42
Y,30
Y,26
18,56
1,76
1,59
3,35
68
17,68
18,09
35,77
3,32
2,52
5,84
48
14,14
14,79
28,93
2,62
2,33
4,95
02/10/8Y
%TAL
41,12
42,14
83,26
7,70
6,44
14,14
!OYSNNE
13.71
14,05
27,75
2,57
2,15
4,71
-
- - - -
58
101,4q
171,64
273,13
13,34
37,30
50,64
89
73.30
137,23
210.53
13914
35,59
1+6,73
12/1.1/89
88
48,61
82,55
131,16
8,33
20,lY
28,52
TOTAL
223,40
391,42
614,82
34,81
91,08
125,89
c
4OY ENNE
-~
130,47
204 , y4
11,60
30,36
41 ,y6
P F F : Poids frais des feuilles (limbes).
P F A : Poids frais autres (autres parties des plantes : tiges, feuilles sèches,
fleurs, fruits, etc...).
P F T : Poids frais total.
P S F , P S A , P S T : Poids secs des feuillesautres et total.
- 50 -
Tableau 9 : Evolution des poids frais et secs des feuilles et autres parties
des plantes de Cenchrus ciliaris.
. S
N
DATES DE
P F F
P F A
P F T
P S F
P S A
P S T
COUPE
Echant.
(g)
(g)
(g)
(85)
(g)
(g)
4 6
o,69
2,25
2,94
4 7
0,86
0,83
3,69
22
0,24
3,58
3,82
12/09/89
TOTAL
1.79
6,66
10945
MOYENNE
O,@
2,22
3,48
2 8
5,71
9,57
15,28
0,94
1,47
2,41
4 3
12,29
26,94
39,23
2,76
5,63
8,39
oz/lo/8q
5 3
10,53
21,43
31,96
2,12
4,40
6,52
TOTAL
28,53
57,94
86,47
5,82
11,50
17,32
MOYENNE
9,51
19,31
28,82
1,94
3,83
5,77
8 2
25,23
121,65
146,88
7,24
23,59
30,84
4 4
19,89
66,08
85,q-ï’
4,43
14,16
18,s
6 8
50,57
z12,96
263,53
14,lO
60,84
74,94
03/ W89
I-OTAL
95,@
4m,69
496,38
25,77
98,59
124,37
5IOYENNE
31.90
133,56
165,46
8,w
32.86
41,116
c
T R O I S I E M E
P A R T I E
+
*
*
*
PRODUCTION DE SEMIXNCES ET DE MATERIEL VEGETATIF
DE PLANTES FOURRAGERES
- 52 -
L’action production de semences et de matériel végétatif de plantes four-
ragères actuellement en cours, a démarré à la Station I.S.R.A. de Ndiol en Décem-
bre 1989. Elle s’effectue sur les parties diéri et walo (lère partie, sites 7 et
8).
P l u s i e u r s e s p è c e s f o u r r a g è r e s s o n t c o n c e r n é e s ; p o u r c e r t a i n e s , o n n e
dispose que de très de peu semences qui ne pourraient suffir lors des essais de
l ’ h i v e r n a g e p r o c h a i n , p o u r d'autres par c o n t r e , o n d i s p o s e d e m a t é r i e l
v é g é t a t i f
(souches,
boutures) mais on voudrait disposer de semences ou de
matériel végétatif de ces espèces pour les prochains essais.
Sur la partie diéri (site 71, sont en multiplication :
- Dolichos lablab (semis) en floraison- fructification depuis Février
1990;
- Clitoria ternatea (semis) en floraison depuis la lère décade de Mars
1990 ;
- Pueraria phaseoloides (semis) ;
*- Chloris gayana (semis ) en épiaison depuis la lère décade de Mars 1990;
- Panicum maximum Cl
(semis) ;
- Panicum maximum T58 (semis ;
- Cenchrus ciliaris écotype l o c a l ( r e p i q u a g e ) e n épiaison ( c e r t a i n s
é c l a t s d e s o u c h e s ) d e p u i s F é v r i e r 1990 ;
- Latipes senegalensis
( r e p i q u a g e ) e n épiaison ( c e r t a i n s é c l a t s d e
s o u c h e s d e p u i s F é v r i e r 1 9 9 0 ; c e t t e e s p è c e
r e p r e n d d i f f i c i l e m e n t .
S u r l a p a r t i e w a l o ( s i t e 8), sont également en multiplication :
- Echinochloa stagnina (bouturage) ;
- Echinochloa pyramidalis (repiquage) ;
- Vossia cuspidata (bouturage) ;
- Paspalum vaginatum (repiquage) ;
. . ./ . . .
- 53 -
- Brachiaria mutica (bouturage) ;
- Sporobolus robustus (repiquage) ;
L a m u l t i p l i c a t i o n d ’ a u t r e s e s p è c e s f o u r r a g è r e s à c y c l e c o u r t ( v a r i é t é s
de niébé fourrager, Macroptilium lathyroides) démarrera incessamment à Ndiol ou
à Fanaye.
L e s r é s u l t a t s d e c e t t e a c t i o n n e s e r o n t connus qu’en fin de sa ison
sèche.
P a r a l l è l e m e n t à c e t t e a c t i o n , d e s r é c o l t e s d e s e m e n c e s d e l i g n e u x
fourragers
(Acacia, Combretum aculeatum, etc...) seront effectuées. Déjà en
début de saison sèche 1989/90, des Semences de Cenchrus ciliaris écotype local
o n t é t é r é c o l t é e s .
.-
_ - __ ._._,.._. <,
_ _ .-..
Q U A T R I E M E
P A R T I E
+
+
l
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVFS
POUR LA SECONDE CAMPAGNE
- 55 -
1. ESSAIS DE RESTAURATION :
Les
résultats
obtenus
sur le
“Glacis”
d e D i a o u d o u m ( s i t e 1)
démontrent la nécessité d ’ u n t r a v a i l d e s o l a m é l i o r a n t l e s c o n d i t i o n s
hydriques
avant
d’entreprendre
t o u t e i m p l a n t a t i o n d ’ e s p è c e s à v o c a t i o n
fourragère ; ils confirment ainsi ceux obtenus en 1988 sur le même site et
.
sur d’autres également lors des essais orientatifs de restauration.
Les
résultats
sur
l e s
autres
sites
notamment,
démontrent
l ’ i m p o r t a n c e d u f a c t e u r p l u v i o s i t é p a r s o n a b o n d a n c e e t s a r é p a r t i t i o n
temporelle.
L e s v a r i a t i o n s i n t e r a n n u e l l e s d e c e f a c t e u r i m p l i q u e n t l a
nécessité de répéter de tels essais pendant un certain
nombre d’années afin
d’arriver a des résultats concrets et fiables,
En bordure de drain, le’ maintien des espèces bouturées malgré la
pression
constante
des
animaux,
l a i s s e
e n t r e v o i r l e s
p o s s i b i l i t é s d e
récupérer ce genre de sites avec ces espèces et constitue également une
confirmation des bons résultats obtenus en 1988 sur le même site même si des
mesures quantitatives de production de fourrage n’ont pas été effectuées.
II. ETUDE DE LA PRODUCTION PRIMAIRE :
Les résultats préliminaires obtenus dans le cadre de cet essai avec
Macroptilium lathyroides
et Cenchrus ciliaris écotype
l o c a l
semblent
indiquer une bonne adapttion de ces deux espèces : grande surface foliaire
et bonne converture du sol (index de surface foliaire élevé) autorisant une
production primaire appréciable.
L’essai en lui même a le mérite d’avoir permis au Chercheur de
l ' I . S . R . A . d e s e
f r o t t e r s u r l e p l a n p r a t i q u e a v e c c e r t a i n e s n o t i o n s
rencontrées dans les études de croissance et cela dans la perspective des
essais du volet physiologie et la formation post-universitaire du Chercheur
de 1'I.S.R.A.
III. PRODUCTION DE SEMENCES ET DE MATERIEL VEGETATIF DE PLANTES FOURRAGERES :
Les résultats de cette action ne seront connus qu’en fin de saison
sèche 1990 ; le but de cette action étant bien entendu d’arriver à disposer
de suffisamment de semences et de matériel végétatif pour les différents
--. /
. . .
7
--
/
- 56 -
essais de la prochaine campagne.
C e t t e a c t i o n s e r a r e c o n d u i t e p e n d a n t l a
durée du pro,jet chaque fois que nécessaire.
Des récoltes de semences de Cenchrus ciliaris écotype local ont deja 6th
e f f e c t u é e s e n m i l i e u n a t u r e l e t c e l l e s d e l i g n e u x f o u r r a g e r s s o n t p r é v u e s
pour cette saison sèche.
Tou j ours
d a n s c e
v o l e t
semences,
une
demande
d e s e m e n c e s d e
différentes espèces fourragères a été adressée au Laboratoire de Semences de
1 ;I
1:. A. 0.
il
li(lllW
(J ta1 ic 1
depuis
1. Il
mi -Fevrier
1990
;
d ’ (111 LI’C?S
correspondances de même nature sont prévues en direction du CIPEA, des pays
de 1 ‘Afrique du Nord.
i
IV. PERSPECTIVES POUR LA SECONDE CAMPAGNE :
Les essais de restauration prévus pour la seconde campagne ont 6th
d i s c u t é s e t r e t e n u s
l o r s d e l a s e c o n d e m i s s i o n d u C h e r c h e u r d e l’IEMVT-
CIRAD, Mr. G. BOUDET du 16 au 24/11/89. Le détail de cette programmation est
repris
d a n s l e r a p p o r t IEMVT/TUSCIA
de Ière a n n é e j o i n t e n a n n e x e d e c e
rapport.
I l f a u d r a i t c e p e n d a n t a j o u t e r q u e p o u r l a p o u r s u i t e d e t e l s e s s a i s
aussi bien pour la prochainecampagne et les autres à venir, la nécessité :
- d’apporter des améliorations au niveau du système de distribution
d e s s e m e n c e s d u Came1 P i t t e r e t d e s p r é t r a i t e m e n t s d e c e r t a i n e s
semences ;
- d ’ e n v i s a g e r l a p r o t e c t i o n d e s e s s a i s c o n t r e l e s i n s e c t e s r a v a g e u r s
en
p r i v i l é g i a n t
par
exemple
certains
essais où un
ou des
t r a i t e m e n t s i n s e c t i c i d e s s e r a i e n t a p p l i q u é s ;
- d e v a r i e r l e s t e c h n i q u e s d ’ a m é n a g e m e n t e n a y a n t t o u j o u r s a
l ’ e s p r i t l e u r t r a n s f e r t e n m i l i e u r é e l ;
- de continuer à essayer d i f f é r e n t e s e s p è c e s à v o c a t i o n f o u r r a g è r e ,
l o c a l e s o u e x o t i q u e s e n v u e d e t r o u v e r u n n o m b r e s u f f i s a n t
d’espèces en mesure de répondre aux différentes préoccupations.
- d ’ a s s u r e r l a p r o d u c t i o n d e s e m e n c e s o u d e m a t é r i e l v é g é t a t i f d e s
espèces jugées intéressantes.
. . /. .*.
- 57 -
Dans le volet physiologie de la résistance à la sécheresse et à la
salinité de plantes fourragères, les essais en champ au Sénégal dès la seconde
campagne comme indiqué dans le rapport technique de lère année de TUSCIA joint en
annexe de ce rapport sont prévus.
Dans ce volet, l'essai de croissance sera
reconduit avec plus d'espèces
et éventuellement en conditions pluviale et
irriguée.
.
Le
volet
Culture de
Plantes
Fourragères (introduction, tests de
comportement,
techniques d'implantation, etc... ) démarrera durant la 2è campagne
dans les Stations I.S.R.A. de Ndiol et de Fanaye. Ce volet n'a pas été démarré
faute de personnel. Les techniciens prévus dans le projet n'ont été mis à la
disposition du programme qu'en Janvier 1990.
Le volet prévulgarisation démarrera également durant la 2è campagne par
des essais de vérification en milieu paysan.
Les problèmes d'essais de
démonstration,
de transfert des résultats des recherches sur les productions
fourragères seront au centre des concertations qui seront organisées avec les
agro-pasteurs.
La
formation
post-universitaire du
Chercheur de
1'I.S.R.A.
était
initialement confiée aux Chercheurs de Viterbe ;
ainsi des séjours réguliers
étaient prévus à l'université de Tuscia de Viterbe pour la partie expérimentation
en laboratoire.
Lors du démarrage des recherches en Juillet 1989 (mission du
27/07 au 05/08/89 qui a réuni au Sénégal les Chercheurs de Viterbe et celui de
l'IEMVT-CIRAD), les Chercheurs italiens ont révélé que le
Diplôme pouvant
sanctionner une formation post-universitaire réussie est le Diplôme d'Ingenieur
Agronome.
Le postulant à la formation étant déjà détenteur d'un Diplôme
d'ingénieur Agronome de l'orientation Elevage
de la Faculté des Sciences
Agronomiques de l'Etat, Cembloux (Belgique), la décision a été prise de chercher
du côté de l'université Cheikh Anta DIOP de Dakar.
Lors de la seconde mission du Chercheur de l'IEMVT-CIRAD, Mr. G. BOUDET du
16 au 24/11/89,
ce volet formation a été abordé et un sujet de thèse a été
provisoirement retenu et porterait sur la biologie des plantes à vocation four-
ragère résistantes à la sécheresse et à différents degrès de salinité.
Des contacts des 15 et
17/11/89 avec le Professeur Tidjiane BA,
Ti. tu 1 a i rz
de
la Chaire
de Biologie Végétale de l'université Cheikh Anta DIOP
. . ./ . . .
!
____. -__ _.._
- 58 -
de Dakar et Directeur de l'Institut des Sciences de l'Environnement à Dakar,
il ressort que la formation post-universitaire du Chercheur de 1'I.S.R.A. y
est possible avec à la clé de Diplôme de Docteur Ingénieur. Après ces deux
rencontres des correspondances ont été envoyees aux Chercheurs de Viterbe et
à Mr. G. BOUDET pour leur faire part des résultats des rencontres avec le
Professeur BA ; tous ont répondu favorablement.
La formule retenue serait donc une formation à Dakar avec des
séjours à Viterbe pour de la documentation et certaines expérimentations en
laboratoire.
Déjà de la documentation commence à arriver de l'Italie. Les
premières expérimentations à effectuer en Italie et l'organisation du séjour
dans ce pays seront examinées au cours de la seconde campagne lors de la
venue des Chercheurs italiens au Sénégal (Juillet 1990). Mais d'ici là les
recherches auront commencé sous la supervision du Professeur BA.
- 59 -
I
ANNEXE :
L>es r*app~rats de première année de l'I.E.M.V.T./TUSCIA
(1990, 43 p.)
et du Département d'Agrobiologie
et d'Agrochimie de l'université de Tuscia
de Viterbe en Italie (1989,
111 p.) constituent les annexes de ce rapport
I.S.R.A.
; l'ensemble des trois rapports (I.S.R.A., I.E.M.V.T./TUSCIA et
TUSCIA) constituent comme indiqué précédemment le rapport technique de
première année du projet.
PUBLICATION (Projet)
GREGO (S.)l , GIOVANNOZZI-SERMANNI (G.)l, DIATTA (A.)* - Photosyn-
thesis, respiraition,
transpiration and growth analysis of pasture plants in
the valley of river Senegal - International symposium on agroecology and
conservation issues in temperate and tropical regions. Padova, Italy, 26 -
29 Septembre 1990.
1. Department of Agrobiology and Agrochemistry, University of
Tuscia, 01100 Viterbo, Italy.
2. Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (I.S.R.A.), B.P. 240
Saint-Louis, Fleuve, Sénégal.
.
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B I B L I O G R A P H I E
a
1. BOUDET (G-1
; CARRIERE (M.) ; CHRISTY (P.) ; GUERIN (H.1 ; LE JAN (C-J ;
MEDOm OULD CHFXKH (A.) ; PROM TEP (s-1 ; REISS (D-1 -
Pâturage et élevage au Sud de la Mauritanie (Kaédi) ; étude
intégrée
sur les pâturages, leur conservation et leur
restauration,
le cheptel et les éleveurs. Maisons-Alfort,
I.E.M.V.T./Nouakchott/CNERV,
282 P., 1987.
2. BOUDE3 (G-1
; DIATTA (A.) ; MANDRET (G.) - Restauration de parcours
sahéliens au Sénégal ;
étude thématique.
Maisons-Alfort,
I.E.M.V.T.
- CIRAD/I.S.R.A., 49 p., Décembre 1988.
3. COMPERE (R-1 - Agrostologie des régions chaudes PA 222 ; Notes de cours,
Partie 1
; Chaire Zootechnie de la Faculté des Sciences
Agronomiques de 1'Etat - Gembloux (Belgique ), 115 p.,
1982
1983.
4. DACNELLE (P.) - Principes d'expérimentation ; Presses agronomiques de
Gembloux (Belgique), 182 P., 1981.
5. DIAlTA (A.) - Essais orientatifs de restauration de jachères et de
parcours
sahéliens dans le Delta du Fleuve Sénégal ;
MDR/ISRA/DRPSA/CRA - Saint-Louis ; Réf. N0 22/C.F./Fleuve,
63 P., Janvier 1989.
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, .
Photo 1 : Eclats de souches de Paspalum vaginatum juste après repiquage
à Lampsar Khant (4 Novembre 1989).
Photo 2 : Sursemis au Came1 Pitter sur Diéri à la Station ISRA de Ndiol
(Site 3 ; 7 Novembre 1989).
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Photo 3 : Sporobolus robustus sur raie de sous-solage
sur le "Glacis"
de Diaoudoum (Site 1 ; 03 Octobre 1989).
Photo 4 : Sporobolus robustus en épiaison sur raie de so~s-sol:~~(:
sur le "Glacis" de Diaoudoum (Site 1 ; 10 Novembre 1989).
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Photo 5 : Chloris gayana en reprise sur raie de sous-solage après
broutage tir leaio"nde Diaoudown (Site 1 Octobre 1989).
Photo 6 : Chloris gayana en épiaison sur raie de sous-solage
sur le "Glacis" de Diaoudoum (Site 1 ; 10 Novembre 1989).
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Photo 7 :
Atriplex semi-baccata sur raie de sous-solage
sur le "Glacis" de Diaoudoum (Site 1 ; lO-:Novembre 1989).
Photo 8 :
Atriplex
semi-baccata
sur
raie de sous-solage
.-
sur le "Glacis" de Diaoudoum (Site 1 ; 10 Novembre 1989).
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.
Photo 9 : Prosopis
juliflora sur raie de sous-solage sur le "Glacis"
de.Diaoudoum (Site 1 ; 07 octobre 1989).
Photo 10 : Prosopis juliflora sur raie de sol~s-solage sur le "Glacis"
de Diaoudoum (Site 3; 10 Nvembre 1989).
Photo 11. : Acacia raddiana en treprike après broutage sur raie de sous-
*
solage sur le "Glacis" de Diaoudoum (Site 1 ; 10 Novembre
1989 1.
Photo 12 : Acacia raddiana après broutage sur raie de sous-solage sur
le "Glacis" de Diaoudoum (Site 1 ; 10 Novembre 1989).