REjWBLIQUE DU SENEGAL DELEGATION GENERALE ...
REjWBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
PRIMATUBE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET
TECHNIQUE
:is
;

INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICULES
(1. S. R. A,)
PROLONGATION DE LA PERIODE DES LABOURS DE FIN DE CYCLE
GRACE A DES TECHNIQUES D'ECONOMIE DE i'EclU
Application aux sols sableux (Dior) de la zone
Centre nord du Sbnégal
i)
Par
J .L. CHOPARTX
avec la collaboration technique de MM. P.D. DIEYE, M. FALL, S.P. SARR
Mai 1978
INSTITUT DE RECHERCHE5 AGRONOWIQUES TROPICALES ET DES CULTURES VIVRIERES
(1, R, A. T.)
X Assistant de recherche IRPP, dQtachC 2 1'ISRA - Division de physique du sol da
CNRA de EiAMFJEY

"Un sol noiratre et gras, soumis au
8 .
travail profond d'un SC& dont la
terre est émiettée et meuble, est'
général.ement le meilleur,"

VIRGILE (70.33 A.3.L)
.

PLAN DE L'ETUDE
c 0.‘:
‘kges
1, - INTRODUCTION - CADRE DE L'ETUDE
1.1. - Le milieu physique
1.2. - Le paysage agricole
1.3. - Nécessité et objectifs du développement
agricole
1.4. - Les potentialités du milieu
1.5. - Les problèmes à résoudre
II. - POSITION DU PROBLEME
2.1. - Le travail du sol
2.1.1. - Etat physique naturel du sol
2.1.2. - Les effets du travail du sol
2.1.3. - Les différentes catégories de travail
du sol
9
2.2. - Le problkne de la diffusion du labour
+
9
2.2.1. - Labour de saison des pluies : contraintes
relatives aux temps de travaux
10
2.2.2. - Travail en saison sèche : contraintes
relatives a l'effort de traction
11
2.3. - Moyens envisageables pour lever les contraintes
13
2.3.1. - Augmentation de la puissance de traction
disponible
13
2.3.2. - Réduction des efforts de tractions nécessaires
15
III. - MATERIEL ET METHODES
3.1. - Objectifs
18
3.2. - Conditions générales d'expérimentation
19

3.3. - Dispositifs experimentaux - Traitements
2 0
3.3.1. - Dispositif princi;sal
2 0
3.3.2. - Dispositifs annexes
21
3.4. - Observations et mesures
22
3.4.1. - Mesures et observations physiques
2 2
3.4.2. - Mesures hydriques
23
3.4.3. - Mesures des caractéristiques mécaniques
23
3.4.4. - Mesures dynamometriques
2 4
3.4.5, - Mesures biologiques
2 4
3.5. - Traitement des donnees
25
3.6. - Cadre du present rapport
26
IV. - RESULTATS
27
4.1. - Conditions g6nérales de r&lisation
27
4.1.1. - Culture préliminaire de mil
2 7
4.1.2. - Représentativit6 des conditions climatiques
de l'anr&e
2 7
4.1.3. - Conditions et contraintes d'application
des traitements
2 8
4.2. - Influence des traitements sur l'évolution de
l'humi.ditP du sol, de sa résistance à la
penétration et des efforts de traction
2 8
4.2.1. - Evolution de l'humiditg entre 5 et 20 cm
de profondeur
2 8
4.2.2. - Evolution de la r&istance mécanique à la
pér&ration entre 5 et 20 cm
2 9
4.2.3. - Effets des traitements sur les efforts de
traction
3 0
4.3. - Relations entre les caractères mesuriss (humidité,
résistance a la pénetration, efforts de traction)
32
4.3.1. - Relation humiGit6 (HI-r&istance mkanique a
la pénétration (F)
3 3
4.3.2. - Relation résistance mécanique du sol à la
penétration - efforts de traction sgécifiques
3 4
4.3.3. - Relation humiditd du sol entre 5 et 20 cm -
Efforts de traction
3 5

4.4. - Traitements et qualite des interventions
3 7
4.4.1. - Evolution des stocks d'eau entre 0 et
200 cm après la récolte
3 7
4 . 4 . 2 . - Caractérisation des labours
3 9
41
i
5 . 1 . - Traitements et conservaticn de l'humidité
de surface
41
5 . 2 . - Traitements et résistance mécanique du sol à
la #Mtration
42
5 . 3 . - Traitements et efforts de traction
4 2
5 . 4 . - Relations entre les caracteres mesures
4 3
5 . 5 . - Qualité des interventions
43
5 . 6 . - Utilisation pratique des relations entre
l'humidite, la résistance a la pénétration
et les efforts de traction
4 6
5 . 7 . - Contraintes de réalisation du labour de fin de
cycle retardé - Intégration dans les systèmes
agricoles
4 7
5 . 8 . - Critique de la m&hode
4 9
VI. - CONCLUSION
5 0
ANNEXES
55
REFERENCES
BIBLIOCFW'HIQUES
6 3

R E S U M E
Grdce à des techniques culturalcs d'économie de l'eau, on cherche
à retarder la dessiccation des vingt premiers centimetres d'un sol sableux
(Dior), après les récoltes et la dernière pluie. L'objectif est de permettre
la rdalisation d'un labour pendant la saison sèche, dans un sol legèrement
humide, dont la cohésion est restEe faible, pour faciliter la diffusion du
labour en traction bovine dans le milieu rural.
Les premiers résultats obtenus confirment la relation etroite,
déja décrite par d'autres auteurs , entre l'humidite du sol et la résistance
mécanique à la p&iétration.
On met aussi en évidence de bonnes relations
entre la resistance à la p&Xration et les efforts de traction, et entre
l'humidité et les efforts de traction, :AU moment de la réalisation des
labours.
Dans les conditions de l'année, un simple desherbage chimique
ou mecanique, détruisant toutes les repousses d'herbes après la récolte,
a eu une action très nette sur la conservation de i'humidit6 du sol. Sur
un traitement non desherbe, le soi est pris en masse sur une profondeur
supérieure à 20 cm, un mois et demi apr-ès la dernière pluie. Par contre,
sur les traitements desherbes, le sol est encore bien humide en dessous de
7-8 cm, trois mois apr&s la dernière pluie. A cr:tte date, la résistance à
la pénétration dans l'horizon 5-20 cm varie dans un rapport de 1 a 2,5 entre
sol désherbe et non d&sherbé, et de 1 à 3,5 dans l'horizon 10-20 cm.
Un labour rgalis6 trois mois après la dernière pluie, necessite
des efforts de traction spécifique de 28 kg/dm2 sur un traitement désherbé ;
ce qui est peu différent de ceux n&zsssaires pour realiser un labour dans
un Sol bien humide (23 kg/dm2). Dans le m6me sol non désherbd, les efforts
de traction atteignent 46 kg/dmZ, soit 200 kg d'effort global pour une pro-
fondeur de 1?,5 cm. La qualitt- du travail, appréciée par des profils cul-
turaux, est aussi très différente.

L'action du travail du sol superficiel et du paillage du sol
accompagn6 d'un désherbage, ne se diffkencient pas nettement de celle
d'un simple désherbage.
Sous réserve de confirmation de ces premiers résultats, la solu-
tion technique - nettoyage rapide du terrain après la récolte - labour en
demi sec deux 21 trois mois apres les dernieres pluies, parart plus facile
à vulgariser qu'un labour de fin de cycle réalise immédiatement après la
récolte, car il intervient lorsque les agriculteurs ont terminé leurs tra-
vaux non différables de recolte et de battage.
Ce serait aussi un progrès sensible par ra2xxt au labour en
sec qui commence a se développer , car le labour de fin de cycle "retardé"
pos&de sur le labour en sec les principaux avantages suivants :
- les efforts de traction sont nettement plus faibles, ce qui
permet la rbalisaticn d'un travail plus profond,
- le labour, de meillewa qualité, ne nécessité pas de reprise
et n'est pas sensible à l'éorion éolienne,
- il permet ïe maintien de rcserves hydriques appréciables pen-
dant la saison sèche.

1. -
1 . - INTRODUCTION -'CADRE DE L'ETUDE
L'intégration du travail du sol dans les systèmes agricoles du
SénGgal pose actuellement des problèmes complexes.
Les moyens envisageables pour faciliter le développement d'un
travail semi-profond du sol, dépendent des conditions pédoclimatiques et
des agrosystèmes en présence. Le problème doit donc être aborde par zones
homogencs. Celle qui fait l'objet de cette Etude,se situe dans la partie
centre nord du SénBgal. Elle occupe une superficie d'environ 20 000 km2
(figure 1).
1.1. - Le milieu physique
L'ensemble des sols de la zone se sont developpés sur un manteau
sableux quaternaire, dont le relief est tres atténue et l'épaisseur variable
de un à dix mètres. Ils se differencient suivant leur position topographique.
Sur les anciennes dunes, se trouvent des sols três sableux et peu
humifères appel& localement dior et class& dans les sols ferrugineux tro-
picaux faiblement lessives. Dans les interdunes et dans les parties planes
et basses du sud de la zone, entre Dambey et Fatick, les sols appelés dek
sont un peu plus argileux et classés dans les sols bruns calcimorphes.
Les sols dior et dek-dior intermédiaires, sur lesquels porte
cette etude, occupent de vastes superficies agricoles dans la moitié nord
du S6négal. Ce sont les sols les plus anciennement cultivi-s en arachide ;
ils constituent encore une partie importante du bassin arachidier.
Leur texture est sableuse avec une large majorité de sables fins.
La fraction argileuse (2 à 5 %) est surtout constituée de kaolinite. A
l'état naturel, la structure est continue et la porosité mediocre.
Ils sont faiblement pourvus en éléments minéraux, notamment en
phosphore. Leur capacité d'échange des cations est de 2 à 3 meq/lOO g. Le
complexe absorbent est faiblement saturé. On note une tendance à l'acidi-

i

2. -
fication des sols de vieille culture, due au lessivage et h l'insuffisance
des restitutions organiques, ce qui entraine, en particulier, une pertur-
bation de l'activité biologique et un accroissement de la solubilité de
l'aluminium qui peut devenir toxique (PIERI, 1976).
La pluviomGtrie de la zone centre nord du SBnégal est caracté-
risde par une opposition tranchée entre une saison s&che oii la pluviométrie
est nulle, et une saison des pluies dont la durée varie de trois à quatre
mois. La pluvion&trie moyenne passe de 420 millim&res à Louga dans le nord
à 650 - 700 millimètres dans le sud. A Bambey, elle est de 620 mm en trois
mois et demi entre le debut du mois de juillet et la mi-octobre (DANCETTE,
1975). Les prkipitations sont toutefois extrêmement irrequlikes d'une année
à l'autre. A Louga, la pluviométrie atteinte ou dépassée dans 80 % des cas
n'est que de 268 mm. A Bambey, elle est de 484 mm (DANCElTE, 1975). De plus,
des périodes de sècheresse de deux à trois semaines ne sont pas rares, en
ddbut de saison de pluies , mais aussi en plein coeur de celle-ci.
1.2. - Le paysage agricole
La zone centre nord est une des regions rurales les plus peuplées
du Sénégal, avec une densitG de population de 60 & 70 hab/km2 en moyenne,
et pouvant dépasser 100 hab/km2 dans certaines parties (pays s&r&re). Sa
6
natalite y est élevée et l'exode rural vers les villes est important.
Les systémes agricoles de la zone sont de type familial, les
dimensions des exploitations sont de 4 à 10 ha, en parcelles très morcelées,
la traction equine est très répandue, la traction bovine se développe.
L'élevage est assez important, mais son int&gration aux systèmes agricoles
est encore très limitée.
Le mil et l'arachide se partagent la quasi-totalite des surfaces
cultivées. La jachère d'herbe (friche) qui faisait autrefois partie inté-
grante de la rotation tend à devenir de plus en plus rare, elle se main-
tient seulement dans les champs les plus éloignés des villages et sur les
zones de parcours des animaux. La rotation mil-arachide est la plus commune,
avec toutefois une predominance de 1s céreale dans les champs de cases,
situes près des villages et une prédominance de l'arachide dans les champs

3. -
plus dloignes. On trouve aussi des cultures de niébé et de manioc qui
représentent cependant de faibles superficies.
Le niveau de ces rendements est faible : de 400 a 600 kg/ha de
grains en moyenne pour le mil, et 600 à 1 000 kg/ha de gousses pour l'ara-
chide! ce qui représente un revenu moyen par actif très modeste, variant
de 25 000 d 50 000 F CFA/an (1 F CFA = 2 centimes français).
1.3. - NécessitE et objectifs du développement agricole
Les principaux objectifs nationaux en ce qui concerne l'acti-
vite agricole sont : l'amélioration du revenu des agriculteurs, pour le
rapprocher de celui des salaries, et la sécurisation de la production
céréalière et arachidière pour assurer l'autosuffisance et la s&urité
alimentaire. Ces objectifs devraient contribuer à freiner l'exode rural.
L'autosuffisance alimentaire 8 l'échelon du pays se fera notam-
ment par des aménagements hydro-agricoles et par l'intensification de
l'agriculture dans les régions plus privilégiées, comme la vallée du
Fleuve Senégal et la Casamance. L'autosuffisance alimentaire des personnes
et du cheptel vivant sur, ou autour des exploitations de la zone centre
nord, parart toutefois indispensable. Or, la satisfaction des besoins y
est actuellement très précaire.
L'augmentation deh production céréalière et arachidière ne peut
plus se faire par l'augmentation des surfaces cultivées, car les sols cul-
tivables en friches n'occupent plus que des superficies très réduites.
Seule l'augmentation de la productivité de la terre et du tra-
vail pourra permettre d'atteindre les objectifs fixés. Il est ainsi prévu
de tripler la productivité par paysan entre 1973 et l'an 2000.
Mais l'augmentation de la productivite doit nécessairement aller
de pair avec la conservation et l'amélioration du patrimoine foncier.

4. -
1.4. - Les potentialités du,milieu
Si la fertilitd naturelle des sols dior est faible, la fertilite
potentielle, obtenue par l'utilisation de th&mes semi-intensifs parait bcau-
coup plus élevée. Des rendements de 2 500 kg/ha d'arachide et de mil sont
obtenus actuellement en grande culture, avec des rendements maxima dépassant
3 000 kg/ha.
Des rendements élevés sont donc possibles, mais il faut pour
cela lever certaines contraintes qui constituent des facteurs limitants de
la production.
1.5. - Les problèmes à résoudre
Les problèmes à resoudre, pour arriver a l'amélioration de la
productivite,
sont nombreux. Ils justifient l'effort de recherche entrepris
au SiEnegal dans le domaine agricole. On ne presentera ici que ceux liés au
travail du sol :
- l'alimentation hydrique
Les varietés de mil de la zone ont un cycle de 90 jours et des
besoins en eau de 380 à 425 millimètres. Les arachides ont des besoins en
eau de 350 A 450 millimètres pour les variétes hatives de 90 à 95 jours et
de 500 à 600 millimètres pour les varietés de 105 jours (DANCETTE, 1973).
La confrontation des besoins en eau et de la pluviometrie fait
ressortir une probabilité de 60 % à Louga, pour que les conditions hydri-
ques soient globalement favorables à une culture de mil hâtif: alors qu'elle
atteint 100 % à Bambey. Mais , même dans la zone de Bambey, à pluviom&xie
plus favorable, des stress hydriques temporaires en cours de culture peuvent
avoir une incidence sur la production. En milieu traditionnel, les rende-
ments de mil et d'arachide restent étroitement li.&s a l'allure des précipi-
tations de l'année.
L'alimentation hydrique constitue très souvent le facteur limi-
tant principal du rendement.

5. -
L'amelioration de l'alimentation hydrique doit se faire au
niveau de la plante,par l'adaptation des cycles aux ressources hydriques,
et la tolerance physiologique a la sécheresse. Cette amélioration des con-
ditions d'alimentation hydrique doit aussi se faire par un amenagement du
système eau-sol. Il faut en particulier, réduire les pertes d'eau par
ruissellement, par évaporation du sol nu, et par consommation des mauvaises
herbes. Il faut aussi assurer une bonne utilisation de l'eau du sol par la
plante grace a un système "racinaire"" vigoureux, d développement rapide,
avec une exploration intense du profil cultural.
- L'alimentation minérale
L'alimentation minérale devient très vite un facteur limitant
important dés que l'on veut augmenter le niveau des rendements ; son am&
lioration passe par la‘pratique d'une fertilisation minerale corrigeant les
carences et compensant les exportations. Des systèmes racinaires bien déve-
loppds permettent une meilleure interception des éléments min6raux.
Dans les zones à pluviométrie irrégulière, l'enfouissement de
l'engrais par un labour est preférable à l'épandage en surface (CHOPART,
1975). Il est aussi primordial ck maintenir et d'améliorer le statut organique
du sol, par des restitutions des résidus de récolte sous forme de pailles
ou mieux, de matières humifiées.
- La prkservation du patrimoine
Il est essentiel que l'augmentation de la productivité n'entraine
pas un appauvrissement et une dégradation des sols. A cet Egard, la restitu-
tion de matières organiques, de préférence enfouies et la fertilisation
paraissent indispensables. Il faut aussi réduire l'érosion eolienne de sai-
son sèche, qui tend à prendre de plus en plus d'importance dans la zone.
X
X
X
* L'ob!jectif "racinaire" ne figure pas dans les dictionnaires d'usage courant.
En toute rigueur, il conviendrait d'employer le terme "radical". Cependant,
à la suite de nombreux auteurs, on a préferé conserver "racinaire" plus aise-
ment compréhensible.

6. -
L'alimentation hydrique du mi.1 et de l'arachide est donc un des
principaux facteurs limitants en agriculture pluviale ; il faut l'amBliorer,
entra autre, par la mise à la disposition de la plante, de stocks d'eau
aussi importants que possible dans la zone de développement racinaire et
faciliter son utilisation par des systèmes souterrains bien d&eloppés. La
pratique de la fumure minérale et des restitutions organiques est indispen-
sable en agriculture semi-intensive, mais il faut valoriser au mieux ces
investissements en créant des conditions de production favorables (vari&&,
systèmes de culture, état physique du sol).
Trois thèmes se révèlent donc particulierement importants pour
une amélioration rationnelle de la productivité : l'Économie de l'eau,
l'&lioration de la fertilité, la conservation du patrimoine. Le travail
du sol peut jouer un r61e tr& favorable dans ce domaine.
II. - POSITION DU PROBLEME
2.1. - Le travail du sol
2.1.1. - Etat physique naturel du su1
Dans les sols dior, l'activité structurale est très faible ou
inexistante. La porosite globale est de l'ordre de 40 %, et la porosité
structurale vari{; de 5 R 8 %. Bien que le sol soit très meuble à l'état
humide, la faible gmrosit C et la texture sableuse entrarnent des diffi-
cult& de pénétration racinaire dans le profil. L'arachide et le mil
paraissent assez bien adaptés a ce type de sol très sableux. Les systèmes
radicaux arrivent à pénétrer on profondeur , mais l'exploitation du profil
reste peu intense (CHOPAI?T - NICOU, 1976).
2.1.2. - Les effets du travail du sol
Le travail du sol, et particulièrement le labour, permet d'am&
liorer nettement cet état naturel défavorable à l'augmentation de la pro-
ductivité. Son raie a fait l'objet de nombreux travaux (par TOURTE,
CHARREAU et NICOU, en particulier). Des synthèses ont été realisées par
CHARRJZAU et NICOU (19711 et par NICOU (1977).

7. -
Le retournement du sol a pour effet immédiat d'augmenter la
porosite et la rugosité du sol, ce qui favorise l'infiltration de l'eau au
moment des premières pluies. Le labour, lorsqu'il est rtsalisé en fin de
cycle, apres des cultures à cycle court, permet de préserver do l'évapo-
transpiration, pendant toute la saison sache, une partie importante de
l'eau residuelle non utilisée. Ce stock qui peut atteindre 50 à 80 mm
d'eau utile est mis à la disposition de la culture suivante, avec un effet
très bdnefique en cas de deficit pluviometrique.
L'amélioration de la porosité entraIne une augmentation de la
densité racinaire dans le sol, ce qui facilite l'alimentation hydrique et
minerale. Le rôle du labour sur 1'Bconomi.s de l'eau et sur la meilleure
utilisation de celle-ci entrafne une plus grande capacité de traverser sans
dommage des periodes sans pluie (CHOPART, 1975 ; NICOU CHOPART, 1977).
Le conditionnement du sol par le labour favorise l'activité
biologique du sol, en particulier 1' efficience de la symbiose arachide-
rhizobium WY, ORATON 1978).
Le retournement du sol permet aussi l'ez-fouissement des matières
organiques et de l'engrais et Icur meilleure efficacité (CHOPART, 1975 ;
GANRY cité par GUIRAUD, 1978). La rugosité des l;rSorirs réalisés en fin de
cycle ou en sec a pour résultat une meilleure r+sistance du sol à l'érosion
éolienne, lorsqu'ils sont bien faits.
Les effets du labour conduisent à une meilleure productivité des
cultures, en effet direct, mais ausrl In effet résiduel (tableaux 1 et 2).
Le r61e du labour sur 1'Bconomi.e de l'eau et la meilleure utilisation de
celle-ci permet une plus grande sécurité de production (CHOPART, 1975 ;
NICOU, 1977). En cas de fork sdcheresse comme en 1972, le labour de fin de
cycle peut permettre un doublement des rendements.
L'amélioration des propriétés physiques du sol par le travail
mécanique s'avère donc Qtre une des conditions neccssaires à l'amélioration
de la productivité des cu1turc.s de la zone et à la sécurisation de la pro-
duction.

8. -
Tableau 1 : Influence du labour sur les rendements de mil et d'arachide
(effet direct)
Labour seul
,abour d'enfouissement
Excédent dû au
Excédent da au
Nombre de
Rendemen
labour
'ombre de
Rendement
labour
resultats
ésultats
témoin
annuels
témoin
annuels
kg/ha
tGG-- %
37
1639
f 305
15
1416
335
c 24
-
4 7
1268
+ 308
i- 24
125
1635
155
(résultats mis à jour en Février 1978)
Tableau 2 : Effets résiduels de labours sur les rendements de mil et
d'arachide dans une rotation arachide - mil (labours sans
enfouissement)
Wombre de résultat Rendement du
xcédents dus au labour
.--
annuels
témoin kg/ha
kg/ha
%
Labour
arachide (effet
2
1787
1
i
+ 307
+ 17
direct)
Mil (effet
+ 6
résiduel)
2
Labour (mil
1
effet direct)
2
1799
i
+ 270
f 15
Arachide (effet
résiduel)
2
1823
j i-176

9. -
2.1.3. - Les differentes catégories de travail du sol
Différents types de travail du sol sont possibles dans l'agro-
système mil arachide. 11 s'agit des labours de début ou de fin de cycle
réalises en sol humide, peu de temps avant le semis ou après la récolte ;
du labour en sec, réalis pendant Zci %aison skhe ; et enfin du travail du
sol sans retournement, par grattage, @&Xilement realiaé en sec.
DC nombreux travaux ont permis de montrer que le labour de fin
de cyck est la technique qui r6unit le plus d'avantaqes agronomiques
(TARTE et coll., 1,>67 ; CHARPEAU - NXCOU, 1971 : CHOPART, 1975 ; NICOU,
1977).
2.2. - Le problème de la diffzion du labour
Traditionnellexent, le paysan ne procède à aucun travail du sol,
si ce n'est un nettoyage sz;>erffcicl du sol avant semis, et des sarclages
pendant ia culture.
Les tentatives d'introduction du labour dans les exploitations
agricoles se hcurtsnt uctuellement à un certain nombre de contraintes et
le développement du t?zvail du sol semi-profond est encore tr&s réduit :
quelques centaines d'hectares dans toute la zone consiüerée (20 000 km2).
Il fairt, bien sti, que l'agriculteur possède une paire de boeufs,
ce qui est Lncore le cas d'une xinorittt dans la zone i-tudiee. Il faut aussi
qu'il fasse l'achat d'une charrur. Toutefois, le nombre de boeufs de trait
se d6veloppe rapidement !?t LL'achat d'une charru.: represente en fait, un
assez faible investissement.
Les pesanteurs sociologiques ct psychologiquw mises à part, les
difficultés techniques les plus importantes proviennent des contraintes dc:
temps de travaux et des contraintes d'efforts de traction, suiv%nt que le
travail est réalisé pendant la saison des pluies SUT sol humide ou en sai-
son sèche.

PROi?llCTWITE ACTUELLE
NECESSITER O'AUW0RE~
' DU TRAVAIL ET Of LA, TERRE
AMfLiORATION DE t'PTA7
PHYSIQUE nu soi
e EGONOUE DE I'C'AU PiUYIAlE
RESTITUTIONS ORGANIQUES
m
TRAVAII DUtSOL * LRBDUR
4
+s-choix
fRAYAIl DU SOL EN
MAVAtL OU Sot EN

10. -
2.2.1. - L~IY-:~~ dc, ~G.:m des pluies : contraintes .relatiV@S aux
t-s de travaux
Le labo~ en tracticn bovine nécessite 5 à 6 jours/ha ; il faut
Xdonc mobiliser une paire de boeufs et deux .ersc~~+s pendant près d'un mois
pour labourer1e moitié d'une exploitat&n de 8 hectares.
or, il et t5t& montre sur mil comme sur l'arachide, que touï; ~.stard
au semis après ia Premiere pluie, entraIne des chutes de rendements très
importantes. CSCS est df à des causes diverses (min&alisation de llazotcr
alimentation \\ydriquc, p2r:rsitistne). Dans la zone considerée, les semis
prdcoces 3n sec pour le mil c% dës la premi8re pluie pour l'arachide sont
indispensables ; ce qui condamne la pratique d'un labour de debut de cycle
en tracticn bovine, CO~~~Q tenu des temps de Lyavaux nécessaires.
Lorsque les cultures ont Bté semées precoccment, les dernieres
pluies interviennent au moment des rkoltes, ou peu de temps après.
Si l'en kit un labour d'enfourssomcnt de pailles de mil, il
est necessaire de travailler dans un sol bien humide, pour que la matière
vegétale enfouie subisse wi: premikke d&omposiCion ?%rit 3.3 ~3essiccation
du profil. D~ans le ~5s contraire.. on peut ass isc;tr .r à des phénomènes de pbyto-
toxicité, en début de cycle dc X Cu3tuxe SUiVaEke. Mais sur un terrain
&issé en friche apr&s la rQcoltr, lri sa1 se dessèche? tr&s vite aprrSs la
&rni&re pluie. La +ki o& ;X?XI~~~;::E 1s~celle les labours d‘enfouissement de
pailles sont possiir~e s après la fil: de la r&?lte du mil est donc très
courte, rarewwznt supérieure Li. u..c) quinzaine C=l- jours.
Dans le cm d'i:.l l&c~~ .k fier dc cyclr aprCs mil sans enfouis-
sement des pailles, cu i?pr&: ~wcchide, le travail du sol peut théoriquement
sa prolongrr pluv S.~rrgtc?ii,;.s.
M.-l : L’
a-cxs la réc~~ltû du mil de 90 ~OU:.:, ..L %Ut évacuer les
--il,
-5
pailles du champ, ce qui laissé tres peu de ternis SI l'agriculteur pour la-
bourer , avant la rGcol.te de scn ,zrachide. Le soulevage de I'arachide et la
mise en meules constituent ensuite un travail as;:. Y long. Lorsque la main
d'oeuvre commence à être de ncuveau @.as disponible, un mois enviri:L .aprGs
les dernikkes pluios, le soi est gbnéralement déjà . ..ns&ch&. et on. SG trouve
dans des condr':ions de labour en sec,

11. -
mns la zone centre p-4, les labours en humide de dbbut de
cycle sont donc à déconseillw. t?wdis *-ue les labours de fin de cycle
réalis& er Wmide peu de te-c iipr6s la récolte, sont pratiquement tr&s
difficiles à insérer dans le calendrier des travaux de l'exploitation, au
moins en t.racti,:,c b:,": le. Il faut donc reporter les travaux du sol pendant
la saison &Ch@, malgré les avantages agronomiques du labour de fin de cy--
de réalisé !..n sol humi&.
2.2.2. - Tf-1.: ii.1 ea xdson s&he : contraintes xelat$ves a l'effort
de tracticn
A partir des mois de d&zwSrc ou janvier, et jusqu'au mois de
mai, l'agriculteur n'est pas compl&znent dtSsocuvré (stockage du mil, COIOIW?
cialisation de l'arachide, réparation de l'habitat), mais il est beaucoup
moins occupé. 11 peut facilement trouver le temps de procéder a un travail
du sol. L?t réalisation du labour pendant la saison s&che se heurte alors a
une aut- contrainte, 1iGe à la forte coh4sion drl soi h 1'cStat sec.
En effet, ri une hun;fditG proche de la ca~acit4 au champ, les
sols de la zone sont tous très peu eohtirents et les efforts de traction
nécessaires pour ro*liscr un l&wur de 15 à IR CM s,,nt très peu supérieurs
B 100 kg. Mais la cohésion du sol augmente corr3lativement avec la dessic-
cation du sol. A l‘dtat sec, les sols dior sont "pris en nasse" des que la
teneur en argile depasse le seuil de i à 2 % et la coh4sion augmente rapi-
dement avec la teneur en Bléments fins (NICOU, 1975).
SC?-:? :~TG le cas particulier de sols trEs sableux appauvris, les
efforts de tractL3n nécessaires pour réaliser un labour semi-profond de 15
à 18 cm, son& GlevQs (de 1OF Ci 300 kg) au dessus Zes possibiUt& d'une
paire de boeufs qui peut foc-Tir un effort !!:o>'rn régulier de ilIl& 330 irn,
pendant une journée de travail de 5 a 6 ',.
Pour faire un l-lliwr en 602, il est donc nécecsQre de diminuer
à la fois la prcfondeur de travail du sol et la duz& de travail journalier
de l'attelage (jusqu'à deux ou trois heures par jour).

12. -
C'est ce qu'on constate actuellement dans les terrains 1abourtSs
en sec par Les payf3ansr avec des ;&ni-charrues de 5 pouces. La profondeur
de travail varie de 5 h 12 cm ?'apràs les premikes observations. Il est
prévu d'étudlrr les effets sur le sol et les cultures de tels labours super-
ficiels, sous forme d'enquetes agronomiques en milieu rural.
On peut penser que l'effet sur les rendements sera inf&ieur à
ce que peut donner un labour en sec motteux de 15 à 18 cm, et b fortiori
un bon ?&OU~ de fin de cycle.
Lc labour en sec avec attelage bovil:: est actuellement vulga-
risir dans les rtigions de Thiès et de Diourbel. Ce-te technique commence h se
d&elopper, bien que les surfaces lûbourtses ssJent encore très restreintes.
Ce type de labour réalis6 a une époque où le paysan dispose d'un
temps suffisant, en milieu ou en fin de saison s&he, offre la possibilitd
de procéder 3 des cultures d&robées de ni&bés aprcCs la culture principale
d'hiverxo-. S'il est reali& peu de temps avant les E;ri-miBrcs pluies, il
n'y a pas dc risque de dégradation .!i, labour par des po~~.~~~~x d'ankmaux
divagants.
Il ndcessite cependant des efforts de traction Blev&s. Le labour
est souvent peu profond, d'une pualite peu satisfaisante, et dans ce Cas#
les risques d'&osion eolienne peuvent être nggravds.
Enfin, si le sol a ét6 laissd à 1'absnCon apr&s la culture, les
rberves hydrir:.w sont nulles CU faibles au moment du labour, qui ne peut
alors jouer 3::; J:e sur le report des rC%erves hydriques.
La pratique du labour en sec superficiel est ux nette amélio-
ration par rapport d 1'4tat ai.tGrieur , mais il est souhaitable d'arriver
progressivement a un v&ritable tr<*Jail semi-profond superieur 3 1%r5 un
pendant la saison sèche.
Comment y arriver dans la zone centre nc-A du S6nQgal ?

13. -
2.3. - Moyens envisageables pour lever les contraintes
La seule periode pendant laquelle le travail du sol peut Otre
géneralisé se situe en saison Gche. Pour arriver à travailler le sol dans
de bonnes ccs?stions de profondeur et de qualité pendant cette période, il
faut augmenter la puissance d-a traction disponible, ou reduire les efforts
de traction da&S à la source d'Gnergi.e, tout en COrWZV~t la qualité
du travail.
;:,J.I. - Augmentation de la puissance de traction disponible
on peut envisager d'augmenter la &gsance de traction disgani-
ble en travaillant avec des attelages compos6s dti decuc paires de boeufs,
ou en introduisant la motorisation.
2.3.1.1. - Travail avec &zx t-aires de boeufs
c---mn------------.. -----m-------m-
La paire de boeufs TZ+ actuellement consid&rGe autant comme
une forme .G'embouche que comme une source de travail. Le prix d'achat est
de 60 000 à 70 000 F CFA, et la revente apr&s deux ou trnir ans de 120 000
à 150 000 P CFA. Pour les exploitations les plu: im.portnntes, l'achat d'une
deuxi&e paire de boeufs devrait donc être un invostissemenL&&&r?pruint,
On peut aussi envisager un syst&w de pr?,,t de boeufs de trait entre agri-
culteurs.
Les efforts de traction fournis par un double attelage de paires
de boeufs sont de 200 kg Zi 220 kg environ, ce qui semble suffisant pour
effectuer un labour en sec à 15 cm, dans la plupart des sols dior. Des tests
en milieu paysan seraient souhaitables.
2.3.1.2. - La motorisation
--L--...----LI-w&
Une paire de boeufs qüi travaille avec un effort de traction de
120 kgaveloppe une puissance d'environ 1 cheval vapeur. Dès que l'on
passe 3 la motorisation, m&ne avec des motoculteurs legers, on dispose de
P~s=nces supérieures à 5 chevaux vapeurs. Des essais Se l.&our avec des
tracteurs simplifiés sont actuellement menés par le responsable de la &vi-
sion de machinisme agricole avec l'appui du CEEMAT.

14. -
Us premiers x45sultats aunt 18s suivants (GRCOS, 1977) :
- Tracteur AGRALE 15 CV (prix 1 300 000 F CFA) petmet de réali-
ser des labours 3 IE cm en Il-12 h/ha, en sol humide,
- Tracteur BWYER 20 CV (prix 1 500 000 F CFA) effectue le m&ne
travail en 8 h/ha avec une bisoc.
Dans ces conditions, la contrainte de temps de travail se pose
avec mcinr dsacuité et l'on peut envisager de réaliser des labours de fin
de cycle: . Ckpendsnt, après une culture de mil, le p:obl&ue du ramassage de&
pailles subsiste.
D'autre part, des labours LX sec: semi-profonds sont aussi pos-
sibles, a condition de travai&r &;..-...
'.+:-T.zI?z pour nc pas pulvériser le sel
et d'utiliser une charrue adaptGe.
La motorisation du travail du sol dans les sols diox est techni-
quement parfaitement envisageable peur lever les contraintes de xcSalisation
du labour.
Cependant, Les conditions climatiques, socio-Bconomiquw +t U+S
revenus actuels des paysans ne semblent pas Eworablos Z% l'rlp;pssian 3
court terme de 1~ motorisation du travail du fc+l &.ne la ~0~a-e 13urL
Le tracteur commence & apparaxtre, ma& il est suxtjout utilisé
pour le battage mécanique du mil, sous i”ormc de travail a I'entreprise.
D'autre part, le labour en gec au tracteur ou avec deux paires
de boeufs risque de provoquer une usure rapide du mat$r;lel de travail,
bien que de; mesures précisas n'aient ~3s encore eté faites. Enfin, comme
dans tous les travaux en sec, il n'y a :JaS d'effet du travail du sol Sur
lr report des réserves hydriques.

15. -
2.3.2. - Wduction des efforts de traction necessaires
La réduction des efforts de traction peut se faire en r&M.sant
la surface travaillée et les caractéristiques des pieces travaillantes
(dents, tinicharruwi f3u en récluisant la r&3istance mécanique du sol 5 la
pBnSt1;3ti?on. Cette r6duction de la resistance mécanique du sol peut Btre
le resultat d'une diminution de la cchtssion du sol à l'&at sec, DU de la
conservation pendant la sai son seche d'une certaine humidité dans le sol,
suffisante pour emp&har l'apparition de la prise en masse à la dessiccatiaza.
Le travail du sol 2 la dent
-----------"--------I-------
Le travail d'xnc- dent sur une quinzaine de centimètres en sol
dior sec nécessite des efforts de traction de 60 à 130 kg suivant la forme
et la grosseur de la dent, ce qui est inf&ieur B ceux demandes par un
labour a la charrue. Des étzdes co~psxctives des effets du labour et du tra-
vail a la dent ont &é realis8es t'rltrc:. 1960 et 1369. Les résultats ont mon-
tré que le travail â la dent scw- scleuse ddgageait certaines plus values
de rendements par rapport d un t.koin non travaillé ; mais les rarwiampnts
restaient nettement inférieurs d ceux obtenus sur des labours-en sec
(Tableau 3).
Tableau 3 : Effets moyens wmparés par rapport à un tbcin non tra-
vaille du labour en sec et du travail à la dent sous-
soleuse. Profondeur 75 cm environ (d'aprb CUARREW,
NICOU, 1971)
!
!
!
I
!
!
Nombre de !
!
Plus values I Plus values 1
!
resultats' ! Rendement I
kg/ha
!
en %
I
!
annuels 1
tdmoin I
1
1
1
I
!
! Dont ; Labour r Dent ! Labour I
!
I
!
1
I
1
!
1
i ra.1
!
1
!
562
! + 18 ! + 144 1 + 3 ! + 26 I
I
1
!
I
1
1
!
!
1
!
1
1
1
!
I
1
1 Arachide
!
8
!
1030
! f 89 ! + 443
! + 9
1
+ 4 6
1

17, -
2.3.2.2.
ModifiLatim dm ww@At& du sol : élimination de la
--r-r------------ii-- ---l--------------~--LI-----"----"-
grise en masse à la dessiccation
-c------------------e-----I--^
Dans les sols dior sableux, toute réduction de la prise en masse
pourra SC traduire par une possibilité d'augmentation de la pz3kndeur la-
bour&. On peut réduire la résistance a la p&étration d'un sol sec en
améliorant sa structure. C'est ainsi qu'un labour réalis en humide diminue
la prise en masse du sol I'---.
w;.& ou les deux amf5es suivantes, pariicu-
LiGrexnent si l'on a proc&dé & un enfouissement de matière organique (NICOU,
1373). mis on l'a vu, le travail en humide est difficile a réaliser. Les
effets residuels du labour en sec sur 1~~ cohésion du sol semblent moins
importants.
Une voie de recherche explorbe par NICOU (1975) consiste à
approfondir la connaissance 6.7 xkanismes qui régissent la formation de la
prise en masse. L'objectif est de trouver des m&hodes physiques ou chi-
miques r&duisant la cohéclon L"~U sol sec. Les liaisons argile-humine-fer
semblent jouer un r81e importar,t dans la cimentation du squelette (NICOU,
19731. Lc3 Gtudes se poursuivent et se situent actuellement dans une phase
de recherches de base.
2.3.2.4. - Maintien de l'humidit6 du sol cour effectuer en saison
---LI.-rr.----------I----------------
-m.---w---
-"--I--
seche des labours dans TX
_-----------_--1--1----
5-G pas ou eeu pris en masse
-.."..,.mNWC m--w-- ---m---1----1---
La rfkistance m&xxiquc cltr SC 1. ?i la pénétration est 6troitement
lice Zi son état de dessiccation, et In Fxlse en masse du sol ne devient
réelle que lorsque son humidite se trouve à des valeurs tres faibles, en
dessous de 2 P d 'humiditg pondérale (NICOU, 1975).
Or, les premit‘:res observations ont montrG que les sols sableur.
dior c,?t des propridtds auto-mulchantcs. Lorsqu'ils sont dC$wrvus de végé-
tation, il se forme rapidement une coxhe skhe en surface qui ralentit
l'evaporation des horizons plus profr)nifs (DIUXETTx, 1975 i CHOPART, 1975).
D'autre part, certaines techniques se sont nu;mtr&s efficaces
dans d'autres pays pour conserver l'humidite du s-L : il s'agit &wlw
et du travail du sol ::i:;xrficiel.
X

18. -
Peut-on retarder la date & dessiccation complète du sol apres
la dernière pluie, grbcc à l'utilisation do techniques culturales de con-
servation de l'eau dans le sol ?
L'humidité rEsiduclle de surface est-elle alors suffisante pour
réaliser un Irbour dans un sol pas ou peu pris en massaI en pleine saison
sèche ? Quelles seront les ~:..-~~c=Qri-tiqucs de tels labours ? Dans quelle
mesure peut-on conserver les cifets @ncipaux de labour til: fin de cycle ?
Bien que dss observations aient été déjà effecttics sur l'<volution de
L'humidite d'un sol nu en r6gime de desskhement, l'étude des possibilites
de realisation d'un labour Ur "in de cycle retardé pendant Ia saison sèche,
n'avait pas encore été entrepris-: :iu façon syst&natique.
C'est pour répondre à ces questions qu?une expérimentation a Qté
mise en place en 1977, ti&:t Ics premiers rQsultats figurent dans ce mémoire,
I I I . - MATERIEL ET METHODES
3.1. - Gbjectifs
L'objet de I'Atude est de mettre au point des w#tions ru*wtmt
possible le labour en saison sèche # en conservant les effets principaux
d'un labour r6alisG aussitôt après lez réccltes (propriétés physiques du
sol, et report des rbscrves hydriques ~.;iduelles après la recolte).
Les interventions exg&rimentCes devront donc réduire I'évapora-
tîon des horizons de surface après les dernières pluies, pour maintenir la
faible coh6sion du sol itvmidc ; et aussi Go l'ensemble du profil pour que
les réserves hydriques soient encore prkcntee dans lc sol au moment du
labc.:ir.
On tentera de rUkire le processus de dekiccation du sol par
difftl?rents moyens :
- disparition de toute source d'evapotranspiration
kwowhemeat
des gdeds de mil dès la rBcolte, destruction dos mauvaises herbes),

19. -
- rupture des liens capillaires par un travail du sol superfi-
ciel (desherbage mécanique),
- réduction de la demande Bvapzrative au niveau du sol (paillage).
Cn testera les conditions ainsi créBes, en r8alisant des labours
pendant 1;. S!I+S n sèche, avQs un certain délai entre la rdcolte et la date
du labour. C:C :;iivra l'evolution de l'humidité du sol et sa résistance me-
canique à la pén&ration. On evaluera enfin la cualiCi et l'effet des labeurs
réalisés dans les differentes conditions.
Les traitements choisis tienni=nt compte des hypothèses de tra-
vail. Le dispositif d'observations et de mesures mis en oeuvre, a pour
objet de contrClcr les facteurs principaux qui vont agir sur les contra-
tes de réalisation des labo-tis, et de caractériser la qualité et l'effica-
cité des interventions.
L'expérimentation a BtB implsntée sur le domaine du CNRA de
BAMBEY %ans une situation +doclimatiquc repr&zcntative de la zone centre
nord conccrn&: par l'étud:.
La pluviométris m0yeDne 3 BAKESY est de 625 mm, elle est en fait
plus faible depuis plusieurs ~inn@ra. ',.
01 dont la teneur moyenne en argile
+ limon fin (O-20 ~1 est de 4,9 % ~XC; l'horizon O-20 cm, peut être consi-
deré comme un sol dior typique. SM principales caractéristiques sont don-
M?es en annexe (tableau annexe no 1).
le terrain p+&u pour l'exp6rimentation était en friche depuis
p3usieurs années ; il a été mis en culture homogène de mil (Pennisetum
typhc,i.ii:.s) pendant la saison des pluies 1977: ce qui R ~XQM.S un test d'homo-
généite. On n'a procedé a aucun :r:Tzil du sol avant cette culture, qui a
reçu une fertiiisation minerale (150 kg de 10-21-21 au semis et 100 kg d'uree
en épandage fractionné).
En 1978, les effets des traitemazits appliquës Apres la réwlte
du mil. seront test& ?;ur une culture d'arachide (arachis hypogea), Les
0pGrritions culturales sont c-nti&ement réalisdes en traction bovine.

20. -
3.3. - Dispositifs expérimentaux - Traitements
3.3.1. - Dispositif principal (tabltiau ;C:
iiait traitements sont en comparaison dans un dispositif en blocs
de Fisher avzc quatre repi:citions. Les dimensions des parcelles sont de
9 x 15 mètres, elles sont s6parécs par des allees de 3 n&res.
On teste ïes effets C+as traitements sur l'évolution de l'hutni-
dité du sel, :-le sa rCsistance d la pënétration après la rkolte, et sur
les contrastes ck r&~lisation de l~&ou;r en saison sèche.
Lr;s ?Afférents traitements d'Économie i'cau sont ; un desherbage
chimique maint::-Le%nt le SC? nu (par.aquat, ma : 500 -/ha), ~:n désherbage méca-
niqua avec des lames plato.,c travaillant le sol sur 2 à 4 CE~ de profondeur
et un ddsherbage chimique ac;n~zi:5 à un p-nilk.
:y.li& en couchant les
tiges de mil produites sur la parcelle.,.
'Lous ces traltementr r-,qt ws en place *ns 1~ Jom w sui-
vent la récolte de 1~ culture howgi:no ile mil, après lDe-c;swchement des
pieds üe mil sur l'ensemble des ~A:cellcs,
Ils sont compares =i doux t&Ans : un labour de fin de cycle
réalisé izmnddiatement après la r&olte et un t&noin pailles de mil essou-
ch&zs, couchees sur placer sans desherbage.
Toutes les parceiib:sr sauf un tBmctr; aun desherbé, sont labou-
r&ss aussitôt après la récol:;t (tGkoi.n), un mois et demi apres la dernière
pluie, ou trois mois aprks la derniere pluie.
Pour ne pas multiplier las traitements, on a r&J,is& ualabour
seulement un mois b? demi après la dernière pluie sur les parcelles nues
désherbees chimi::;uemcnt ; tandis que sur les parceU,aedAsherMea ticani-
quement, on a Sali& un labour seulement trois mois apr& iii &rni&e
pluie.
Les traitements :3e l'essai different donc à la fois par les tech-
niques d'économie de 1 'eau post-recolte et par la date de réalisation du
labour. Leur nuwkotation figw?? s*ur le tableau 4. Le choix des numérota-
tions peut paraître arbltz%iFre ; :Y. ?:épond à des contingences ext&Aeurcs
à notre DTODOS.

21. -
Les labours sont effectués avec une paire de boeufs de 870 kg,
tirant une charrue de 10 pouces ?i vursoir cylindra-héliooïdal dont le poids
total est de 36 kg. Le désherbage cGcar!ique est aussi rdalisé en traction
bovine, avec un polycultcur et 7 lames plates de 250 mm travaillant le sol
sur une largeur de 140 cm.
Tableau 4 : PJum&o~..~ GZÇ des traitements
!
Date de r::alisation des ! _r me
!
! Labour un !
Labour !
1
labour5 : !
Pas de
!
Lzbour
4 aussitat !mois ~tdemlltrois mois 1
4Intervention.s
: labour ! apr& la ! aprPs la ! aprés la 4
!réalis&?s aussitôt
! dernière ! dernière 1
!apr& la rôcolte
!
!
récolte !
pluie 4
pluie !
1
4
4
!
1
!
! Pas de desherbnge
4
1
4
3
1
2
16
!
! Désherbage chimique sol I~~.
4
!
Y
!
!
!
D
!
!
!
1
!
!
!
!
1
!
! D&hu+bage mécanique
!
!
!
!
*
5
I
SC1 nu
!
!
!
4
1
! Db,shc:r:...~~~e chimique +
!
!
!
!
! pdllt: couchge SUT champs 4
f
1
7
'
8
!
!
3.3.2. - Dispositifs annexes
- Parcelles extérieures A
Il a &S déjà grFzcisb que l'essai principal ne permet pas d'étu-
dier l'effet de l'ossouchcment de tiges de mil sur l'&conomi.e de l'eau et
les conditions de réalisation d'un labour retard8. Cependant, le dispositif
principal est sitti cl proximitd immédiate d'un autre essai (30 mètres), dont
l'objet est d'étudier les effets du labour en sec. Or, cette expérimentation
comprend trois Hpétitions d'un traitement timoin jamais labouré cultivé en
mil en 1977, dont la seule différence par rapport au %moin non desherbé de
l'essai principal est le non cssouchement des pieds de mil ;i la récolte.
Les caractiristiques de :;C)L sont en effet identiques (Tableau annexe no 1).

22. -
11 a paru intkessant de suivre 1'Bvolution de la résistance mkanique à
la pdnétration du traitement jamais labour6 de cet essai annexe, pour
avoir des premières indications priiininaires sur l'effet de l'essouche-
ment, en se gardant bien sûr de toute comparaison statistique. Ce trai-
tement supplémentaire, exterieur ?I l'essai, figure sous le nom de "par-
celles extérieures A".
- Parcelles exterieurcs B
% labour im&?.at (zpres la rkcltr est intervenu après une
periode skhe d'une semaino environ. Le sol était donc dans une phase
d'assèchement en .:Y.T~Rc~. C'est pourquoi, il a paru nécessaire de réaliser
un labour dans U: .:.L à une humidite proche de la capacité de retention,
pour mesurer Ics efforts de traction dans le cas d'un 1,lbou.r effectué dans
des conditions de cohésion mdnimale du sol. Les me:;: :-i ont éte effectuées
24 heures après une irrigatiy- de 30 mm, sur Y .;:srcelics implantées dans
un ~7, tr& comparable à celui du dispositif :rLncipal. Ce traitement fi-
gure sous le nom dc "parcelles extdrieures B'".
3.4.. - Observations et mteur~
3.4.1. - Mesures et observations physiques
La dc-,':é apparente du sol dans l'horizon S-15 cm au début de
l'essai a Gte mes:rc'e en utilisant la m6thode du cylindre. On a effectué
douze repétitions réparties sur deux blocs.
On a caracteris6 l'état physique du profil cultural par une
description suivant la méthode de HENIN (HENiN et coll., 1970). Après le
labour on a realise des comptages des mottes en surface, en les séparant
en trois classes de tailles : mottes de plus grande dimension comprise
entre 5 et 10 cm, entre 10 et 20 cm, et supérieure d 20 cm. On compte le
nombre total de mottes situees à l'intdrieur d'un cadre de un mètre carre
lancé au hasard sur la parcelle, ~VG :?.:ux répetitions sur chacun des trai-
tements labourds.

23. -
3.4.2, - Mesures hydriquec
Les mesures d'O!l:.fiiidLtc" on surface entre 0 et 30 cm sont r&Ai.-
sées par gravimétrie, avec 4 r65p4titim~s sur chaque parcelle. On suit l'évo-
lution des stocks d'eau entre la surfwe et deux mètres de profondeur,
grace à un humidimètre d ralentissei.i~nt dQ neutrons et un tubage sur cha-
cune des 8 parcelles d'un bl.oc. Ces mesures sont complétées par des prelè-
vements à la tarière (2 r&t,:.,
+?+i.ons sur chacunes des parcelles d'un autre
bloc).
3.4.3. - Mesures des caractcristiques mecaniques
La r4s* -3nce mdcaniquc: du sol à la ,pt%&tration est mesurGe par
pén&romGtrie avec un pEnf%rom&tro 6 percussion. L'instrument consiste en
un barreau métallique de 2 cm de diamGtre termind en pointe et muni d'une
masse m6tallique de 5 kgr coulissant librement entre deux butées, sur une
distance de 35,5 cm. La chute de cette masse enfonce le barreau d'une cer-
tainc profondeur dans le sol.
A condition que le barreau soit maintenu vertical, le travail
effectue par la masse est dizcct~ment proportionnel au nombre de percus-
sions.
On tract la cour& : travail effectue en fonction de la profon-
deur d'enfoncement du barreau. La force de resistance à la p&&ration est
la dérivPc de cette courbe. Pour une profondeur donnée, on peut calculer
la force mc:ycnnc qu'il a fallu exercer pour réaliser l'enfoncement.
Dans les conditions de l'expérience, la force de résistance à
la pénétration du sol est toujours faible dans l'horizon 0 - 5 cm, quel
que soit l'état du sol. L'observation dc: profils culturaux montre, en
effet, un horizon superficiel meuble, : zandance particulaire qui est le
résultat de l'influence de la longue jachère précddentc et des sarclo-
binages. D'autre part, la profondeur &J la couche labourée .en traction
bovine, varie de 15 & 20 cm. Tous les rGsultats de force de résistance à
la pénétration sont donc préswt&s en force moyenne de résistance m&anique
iS la pén6tration entre 5 et 23 cm.

24. -
Les mesures g&n&rom&riques ont Qté réalisées tous les mois
environ à partir de la recolte , et en particulier immediatement avant les
labours, à raison de 8 répétitions sur chacune des parcelles non labourées
des blocs 1, II, III, Elles ont toujours étE couplées avec des mesures
d'humidité par gravimétrie (4 répetitions par parcelle) aux profondeurs
suivantes :
O- 5 cm
5- 10 cm
10 - 20 cm
3.4.4. - Nesures dynamomGtriques
Cm a mesuré les efforts de traction développés par la paire de
boeufs pour tirer la charrue , à l'aide d'un dynamomGtre à lecture directe,
- L'effort instantané moyen et maximum est mesuré sur une ligne
de labour d'un bout 3. l'autre de la parcelle , après Elimination de 3 mètres
de bordure, en faisant une notation tous les mètres environ (4 rép&itions
par parcelle),
- Les profondeurs de labour moyenne, maximale et minimale sur
chacune des païcelles ont Eté mesurtses & partir de 25 Eesures élémentaires
par parcelle. La iargeur de la bande labour& a étB calculée à partir de
la largeur d'une bande travaillée après 9 passages de charrue (3 répéti-
tions par parcelle),
Les efforts de traction spécifiques, exprimés en kg/dm2 sont
obtenus en divisant l'effort global par la section de 1‘3 bande travaillée
(profondeur x largeur).
3.4.5. - Mesures biologiques
- En 1977
On a mesuré le r:.zCcment parcellaire en pailles, épis et grains
de la culture homogene de TLI.. On a aussi pesé la production de matière
sèche des herbes dévelo:?pécs apres la récolte.

25. -
- En 1978
Au cours de la prochaine* saison des pluies, il est prevu un cer-
tain nombre d'observations et de mesures sur la culture d'arachide pendant
la vbgétation et à la récolte.
. Mesures sur la VégétatiOn
- dcnsite de pieds levés,
- poids des plantules 15 jours après la levée,
- profils culturaw 15 jours apr& la levée (observations
racinaires),
- mesures de densités racinaires au 50@ jour. Methode des
@lèvcments par cylindres verticaux décrits par ail-
leurs (CXOFART, 19751,
- profils culturaux et observations racinaires au 50" jour.
. A la recolt,
- nombre de pieds r&zoltes,
- poids des gousses,
- poids des pailles,
- rendement au decorticage,
- poids de 100 gousses.
3.5, - T!raitement des donn6es
On a interpr6té statistiquement les rendements de mil en 1977
et les résultats des differentes mesures , C)ar l'analyse de la variante et
le test de Keuls. Les relations entre l'humidite de surface, la résis-
tance mécanique à la pe&tration et les efforts de traction au moment des
labours sont étudiées par la recherche des regressions entre ces variables
prises deux à deux. On utilise pour cela un mini-ordinateur (HP 9825) qui
teste l'ajustement à une série de modèles m&hématiques, et mesure le degré
de liaison qui est associ& % chaque modele (r2). On retient celui dont le
r2 est le plus fort.

26. -
3.6. - Cadre du present rapport
On rappelle que 1"objct de l'expérimentation mise en place con-
siste a étudier les effets de différentes techniques d'konomie de l'eau,
appliquées après la recolte, sur la possibilité de réaliser des labours de
qualite pendant la saison &che , nécessitant des efforts de traction com-
patibles avec ceux d'une pzzire de boeufs.
Les principaux résultats attendus de 1'6tude entreprise concer-
nent :
- l'krolution de l'humidite et des caract&A.stiques ;u&aniques
du sol avant le labour, en fonction des traitements d'Économie de l'eau,
- les efforts de traction nécessaires pour labourer en saison
seche,
- les caracteristiques des labours réalisés,
- l'effet des interventions sur le maintien des rberves hydri-
ques pendant la saison seche,
- Ics conséquences sur le comportement et le rendement de la
culture stivw&e (arachide).
L'ensemble des informations attendues n'est pas encore disponi-
ble au moment de la rédaction du @sent rapport. 11 manque les resultats
concernant le développement et le rendement de la culture d'arachide en
1978, qui constitueront la sanction finale de l'effet des traitements.
Les rtkultats prgsentés qui ^crtent sur les conditions de réali-
sation des labours en saison sc?che et leurs caracteristiques forment cepen-
dant un ensemble homog?nel relativement séparé de ceux concernant l'effet
su: lea rendements des differants types de labour réalises.

27. -
IV. - RESULTATS
4.1. - Conditions g&nérales de réalisation
4.1.1. - Culture g.rGliminaire de mil (tablez:; annexe no 2)
Les rendements enregistrés sur la culture homogène de mil sont
moyens : 1 550 kg/ha de grains en moyenne. Les conditions d'alimentation
hydrique ont et6 le facteur limitant principal du rendement (aucun travail
du sol - réserves hydriques initiales nulles a,prGs le pr&Sdent jachere et
pluviom&rie très deficitaire : 370 mm entre le semis et la récolte), Le
coefficient de variation de l'essai "à blanc" est de 12,5 %.
Les r&oltes ont eu lieu le 5 Octobre et les premiers labours
de fin de cycle sur le traitement 3 le 8 Octobre. Les differents
travaux
post-récolte, désherbage, paillagc, travail du sol se sont échelonnés du
7 au 13 Octobre.
4.1.2. - Représentativite des conditions climatiques de l'année
La dernière pluie a BtQ relativement importante 39 mm, et tar-
dive (15 Octobrej I Elle est intervenuo après les r&oltes. Cependant, ces
conditions ne s'eloignent pas notablement des conditions moyennes, puis-
qu'à Bambey, la date moyenne de la dcrni&e pluie supérieure à 10 mm se
situe le 9 Octobre, avec une pluviométrie de 50 mm en Octobre. De plus, 2
partir des données pluviom&triques des 55 dernf&res annies,on a calculé
que sept années sur dix, la dernière pluie, (supérieure à 10 mm) intervient
plus de 90 joursgrb la première pluie tic. semisp c'est-à-dire après la
recolte du mil. La proportion tombe d six annëes sur dix pour une dernière
pluie tombant plus de 35 jrjurs aprcs la piuie de semis.
Les autres conditions climatiques de réalisation de l'essai en
1977 peuvent aussi être considérEes comme représentatives des conditions
moyennes (tableau annexe n" 3).

26. -
4.1.3. - Conditions et contraintes d'a::-:lication des traitements
Le dgsherbage chimique avec le paraquat, herbicide de contact,
a été très efficace sur l'ensemble des mauvaises herbes.
Le désherbage mecanique, realisé avec une paire de boeufs, a
demandé un peu moins d'une jourGe & l'hectare avec des efforts de traction
de 90 kg en moyenne. La profondeur travaillée est de 2 A 4 cm.
Dans les traitements paillEs , on a étale sur le sol la produc-
tion de paille de la parcelle , ce qui représente de 4 5 5,5 tonnes/ha de
matiere seche. La couverture du sol par ce paillage est faible, de l'ordre
de 25 %, d'après des estimatins visuelles. Une couverture du sol plus
importante ndcessiterait un ramassage et un transport des produits, ce qui
augmenterait les contraintes de réalisation en milieu rural.
La dernière pluie est tombée apres l'application des traitements,
elle a entras& un nouvel enherbement des parcelles désherbées. Sur le
traitement 5, on a dû proccder à un deuxièw passage de lames plates le
18 Octobre. Sur les traitements avec désherbage chimique, une nouvelle pul-
verisation d'herbicide a Qté necessaire, de même qw Jur le labour de fin
de cycle (T3) qui commençait à Gtre enherbe.
Sur les témoins non desherbas, la quantit8 de matiGre sèche pro-
duite est très variable ; elle est de 400 kg en moyenne. Les quatre esp6ces
les plus représentées sont Eragrostis sft (40 %), Boveria stachydea (20 %),
Mitracarpus scaber et Cencrus.
Nu avant la rccolte du mil, la densit6 apparente du sol entre
5 et 15 cm est de 1,53.
4.2. - Influence des trnitemcnts sur l'evolution de l'humidité du sol,
de sa résistance & la p&Gtration et dos efforts de traction
4.2.1. - Evolution de l'humidite entre 5 et 20 cm de profondeur
(figure no 2 tableau annexe n* 4)
Dans les jours qui suivent la derniere pluie du 15 Octobre,
l'humidité superficielle decroit rapidement sur tous les traitements (phase
d'évaporation rapide) ; ensuite, les pertes d'eau dans la couche considérée


29. -
se ralentissent (passage progressif à la. phase d'evaporation lente), en
m&ne temps que l'humidit6 devient differente suivant les traitements.
D6s le début du mois de Novembre, on observe un net effet de
désherbage, sans que l'on puisse noter de diffbrence entre les deux modes
de r&alisation, sarclage mécanique (T5) ou désherbage chimique (T4).
Entre 0 et 20 cm, il existe un plus fort gradient d'humidité
sur les traitements ddsherbes que sur les t&mtiins (figure no 3). Sur des
profils culturaux réalisés deux mois apr6s la dcrniêre pluie, on observe
un changement brutal d'humiditts entre 6 et 8 cm.
Jusqu'au debut du rzois de DG'cembre, le traitement paillage +
désherbage n'appcrte pas d'effet supplémentaire par rapport h un désher-
bage seul. Ensuite, le traitement paillage + desherbage chimique (T8) tend
a se révéler légèrement supérieur au désherbage mecnnique (T5).
Au moment des labours du début du mois de Décembre, l'humidite
volutnîque entre 5 et 20 cm varie de 2 % sur les traitements non désherbés
à plus de 4 % sur les différents traitements dBsherbds ; on note que, au
m&ne moment, l'humidité. n'est plus que de 1 % sur les parcelles extérieures
A dont les tiges de mil n'ont pas été essouchées.
Les mesures rBaliséos au moment des labours de la mi-janvier
ont mis en évidence un rapport de 1 3 3 entre l!humidite des t&noi.ns et
celle des traitements désherbés.
4.2.2. - Evolution de la résistance ticanique a la pGn&ration entre
5 et 20 cm (figure n o 4 et tableau annexe no 5)
Sur les témoins non dkiherbés de l'essai principal, la resis-
tance m6canique à la pénétration commence a s'élever aussit8t après la
dernière pluie, l'accroissement est presque constant pendant les 5 premiers
mois de saison sèche.
Lorsque les tiges de mil n'ont pas été essouchées (percelles
extérieures A), les résultats sont plus hétérogenes ; il semble toutefois
que la résistance à la penetration passe d'abord par une phase d'augmen-
tation rapide, puis un mois et demi après la derniere pluie, l'évolution
se ralentit*



30. -
Sur les traitements desherbés, l'augmentation de la résistance
d la pénétration en fonction du temps est linéaire, mais elle est beaucoup
plus lente,
La comparaison entre parcelles essouchées ou non doit se faire
avec prudence car les parcelles ne sont pas situées sur le même dispositif.
On note toutefois un effet apparent de l'essouchement sur le ralentisse-
ment de l'évolution de la résistance à ia pénétration pendant les mois
d'octcbre et Novembre ; l'effet tendrait ensuite à s'annuler et même à
s'inverser.
Le premier Décembre, avant les labours, les forces de résis-
tance à la penetration sont de 80 kg en moyenne sur les traitements desher-
bes (T4-5) et de 205 kg sur les témoins (T 1,261. Les différences sont si-
gnificatives au seuil de O,Ol, Le comiwrtement des différents traitements
desherbes est tres homogline : les forces sont comprises entre 73 et 91 kg
suivant les traitements (differences non significatives).
Le 15 Janvier, avant la seconde date de réalisation des labours,
l'&art entre les forces de rbistance il la p6nétration est de 1 à 2,6 sui-
vant qu'il y a eu un désherbage ou non (AiffErence significazivc au seuil
de 0,Ol). On note une légere différence entre le traitement 5 (désherbage
par travail du sol superficiel) et le traitement 8 (paillagc et desherbage
chimique). Les forces de résistance à la pénetration entre 5 et 20 cm sont
de 136 kg dans le premfer traitement et de 110 kg dans le second. La diffé-
rence n'est cependant pas significative.
Si l'on calcule les forces de résistance A la penétration entre
10 et 20 cm (tableau annexe no 61, les effets de traitements sont encore
plus manifestes : le 15 Janvier, il existe un rapport de 1 à 3,5 entre le
témoin tT6) et le traitement avec désherbage chimique et paillage (T8).
4.2.3. - Effets des traitements sur les efforts de traction (tableau
annexe no 7 et figure no 5)
Les résultats détaillés des mesures d'effort de traction moyen
et maximum, ainsi que des mesures de largeur et de profondeur de labour,
figurent dans le tableau annexe no 7. Ces donn&es de bases permettent de

t

31. -
calculer les efforts de traction spécifiques, dont les valeurs sont plus
facilement comparables d'un traitement à l'autre. Les moyennes par trai-
tement des efforts spécifiques de traction sont regroupées dans le tableau 5
et dans la figure no 5.
Tableau 5 : Efforts de traction specifiqucs sur les traitements
labour& de l'essai principal.
1
1
!
! Date de ! wzp !
Travaux post-
! Efforts
! Test de ! Test de !
! labour !
- !
recolte avant
!
de
! Keuls %! Keuls? !
!
, tement !
labour
! traction 1 seuil ! seuil !
1 kg/dm2 1
or05 !
0,Ol !
!
1
1
1
1
1
1
! 8 Octobre1 3 1
!
27,6
! a
! a
!
!
1
!
!
!
1
!
1
1
!
!
!
1
!
!
!
2
1 Témoin non dGsherb6
1
41,0
1 b
1 a !
!
1
!
!
!
!
!
!
!
1
!
!
1
!
!
2
! 4
l Décembre !
! Désherbage chimique !
29,5 ! a ! a !
1
!
!
!
!
!
1
!
!
f
! 7
! Desherbage chimique !
!
1
!
1
!
! + paillage
26,4
1 a
! a
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
16
1 Témoin non désherbé
!
45,8
! b ! b
!
1
!
!
!
!
!
!
1
!
1
!
1
!
!
!17 Janvier! 5
! Ddsherbagc mecanique !
28,l
! a
J a !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! Désherbage chimique !
!
!
1
18
25,7
1 a ! a !
!
! + paillage
!
!
!
1
*-Les valeurs suivies par 3a même lettre ne sont pas significativement
diff6rentes au seuil indiqué, d'après le test de Keuls.
Sur le temoin (T2), un mois et demi après la derniere pluie, les
efforts de traction mesur& sont dejà très dleves et au-dessus des possibi-
lit&s de travail d'une paire de boeufs moyenne i si l'on veut réaliser un
labour d plus de 15 cm de profondeur.
Le 17 Janvier, les efforts mesurés sont supérieurs à ceux enre-
gistrtss le 2 Décembre (T6), mais la différence est faible (+ 12 %) et non
significative.

32. -
Il n'existe pas a42 dîff&encc significative entre les traitements
désherb&. En particulier, il n'y a pas d'effet significatif du paillage
(comparaison T4-7 et T5-8). Les traitements paillés donnent cependant des
résultats infQrieurs de 10 % environ aux traitements déshorb& non paillés.
Sur las traitements desherbes, les efforts de traction néces-
saires pour labourer un mois et demi après la derni6re pluie (27,9 kg(w)
sont identiques à ceux nécessaires pour effectuer un labour debut octobye
27,6 kg/dm2 (diff&ence NS).
Ils sont aussi assez peu différents d'un labour realisé dans
un sol proche de la capacité de r&ention (parcelles extérieures B :
23 kg/dxS!).
Dès le 2 DéCabre, on observe une difference significative
(+ 47 %) entre les traitements avec ou sans désherbage.
Le 17 Janvier, les efforts de traction enregistrés sur les par-
celles non désherbes sont lég&rement plus importants, tandis que les
efforts de traction des traitements désherbes sont identiques à ceux des
labours réalis& le 6 Octobre ou le 2 Xcembre. Ce qui fait qu'à la mi-
Janvier, on enregistre une différence d'effort de traction hautement signi-
ficative de 70 % entre les traitements témoin et désherbés.
4.3. - Relations entre les caracteres mesur& (humidité, résistance
a la p&Wzration, efforts de traction)
A l'examen des r&ultats précedents p on s'aperçoit que la force
de r&istance à la pénQtrntion et les efforts de traction s'éltSvent lorsque
l'humidité du sol décroit.
Des relations entre l'humidité? du sol et la résistance mécanique
a la p&&ration ont déja été mises en Evidence sur un sol dior (NICOU,
1974). L’étude aeB liaisons entre résistance mécanique à la,,pén&ratFon et
efforts de traction, ou entre humidité du sol et efforts de traction
n'avait pas encore été abord& au Sénëgal. Or, le dispositif exp&imental
et les mesures reali&es, permettent une telle étude des liaisons entre
les caract&es mesur45s.

33. -
11 a paru intkessant d'aborder cet aspect pour mieux comprendre
le mode d'action des traitements, et étudier les possibilités de prévoir
les efforts de traction nécessaires pour labourer un sol. L'interpr&ation
math&natique ne Sera qu'esquissée ; elle pourra étre completSe par ailleurs.
On pose les conventions d'écriture suivantes :
H : humidité pondérale du sol entre 5 et 26 cm (en pi),
F : force de resistanr:.; mécanique 2 la FPnétration entre 5 et
20 cm mesur&-: par un pénétrom&rc <i percussion (en kg),
T : effort de traction spécifique au cours dtun labour en trac-
tion bovine avec w-x charrue tir& de 10 pouces (en kg/dm2),
n : nombre de cou~los de la rGgression,
r : coefficient de coxrélrtion.
4.3.6. - Eelation humidit<r (!:)-rEsistance m&oanique à la penetra-
-..
tion (F)
La force de r&istance :lu sol à la pénétration d'un barreau
métallique intègre trois caract&. istiques mecaniqws du mat&iau-sol : la
cohésion, l'angle de frMtemen+ ct'l'adh&xncc du sol sur la pointe et la
tige (IGWIERE, 1977) . Ella dti,gt:r:i? c'"-
-.,,~~.~itieilc:!lent de trois facteurs physi-
ques : la texture, la str-i~zw? c:t_ l*hzdf.iité du sol (MAERTENS, 1964 ;
NICCU, 1974).
~a relation détcrdn&
1,I-.,+rtir do l'ensemble de nos donnees
parcellaires apparaPt SU~ la :ijwrc i.O 6.
Ln courbe est ~~3s biw décrite par une fonction puissance de la
forme :
awtc ai :
a=$,266
II, = -' 0,8402
if
.
63
r = - 0,941

.

34. -
Or, peut reprdsenter graphiquement cette relation sous une forme
linéaire en transformant les donnees en logarithmes :
log F = m lcr; 9 + lo-; 5 (figure no 6)
soit
log F =ç - #,8402 log Et 4- 2,33'
résultats sont ET, accord avec cf::ux dc: PICOU (19741, qui a
Ces
trouvé en 1371 et 1973 des relations très proches, dans un dior compa-
sol
rable :
Ann& 1371-1972 : ~OC, i; = - 0,84 log B + 2,13
Année 1973-1974 : log F = - 0,154 log II + 2,39
4.3.2. - Relation résistance mkznique du sa1 à la pén&rati.on -
Efforts de traction spécifiques
Des mesures p&x%rom&riqucs ont et6 réaiisbes syst8matiquement
avant les labours, ce qui permet d'ctudier la relation entre la rfhistance
mécanique du sol à la pénétration et la résistance du SQ; & l'avancement de
la charrue.
,
Dans les conditkns du I'c~.&zFencc~ La relation est lineaire
(figure no 7) :
-m-e-.-
i-----
i
T

=

a2

: : !

i
bl

(
2
)
/
avec "2 :
CI,07858
bl x 20,15
n
: 23
T‘,. =
0,896
La

droit2

dc:
rlg~t~~s
ion ne passe pas par l'origine. Lorsque la
résistance mécanique ;i la pÉn<tration du pénétromètre tend vers zéro (sol
FI 1'6tat Xiquidt-?,
l"effz::': de tractiûs -@kifique ixr.d vers une valerx
minim.aJ.e de 25 kg/drd, soit un effort de tracéior. global mesurrS de 30 kg
envirori , poii lx-: 1ab~11 dont la profondeur est de 16 cm et la largeur
25 cm,


35. -
QnnepowGdep?EdodowSessuffisaatespourfmpliguerla
signifirxat&XT d&2 tX?ttQ CsWlStinte.
Elle fait sbrement intwvenir la force
dlinertic de la charrue elle même, dont le poids est de 36 kg, et la
l!Wue d'inertie de la masse de sol travailUSe en dehnrs de toutes forces
da liaî.fops iLAz&ro>artuairos.
L'adhdrence du materiau sur l'instrument de travail du SO:
doit aussi avoir un certain Mie, bien que celle-ci varie avec l'humidité
du sol. Cependant, dans les sols dior tr&+ sableux, 1'adhGrence est tou-
jours faible et elle intervient aussi dans la mesure de la force de résis-
tance à la pEn&ration.
La relation exp&imentale déterminée est a rapprocher de la
formule de BINESSE (citée par M?wIERE, 1937);
T x a c 0185 sid + b
COS $
avec a : coefficient caractérisant la charrue
(7 : coh&ion du sol mesurGe avec une boîte de cisail-
lement 3 effet rotatif
+ : angle de frottement du sol
b i coefficient dépendant de la charrue : ICI kg/dm2
pour une charrue train&, 5 kg/dm2 pour une
charrue portée
(Çette s'ormulo n'est valable que pour we vitesse d'avancement
d'environ 1 m/s).
4.3.3. - Relation humMit& du sol entre 5 et 20 cm.- Efforts de
traction (figure n' 8)
0n a obtenu des re1atior.s entre l'hxunidité du sol et la force
de r&sistancc â la &nétration d'une part (11, et la force & résistance
a la pém et les efforts de traction mesur& d'autre part (2) :
F = a 1 Hm
!Il
T = a2 F + bl
(2)

Q

36. -
in combinant ('-1 ct (2) on obtient :
T - bl -f ,s2
(31 S"I avec m C G
Lorsque 1; t:r:nd à prendre 3r.s valwrs tr2s grandes:. T trnc? vers
une valeur minimale : bl.
On dcvxait donc c'.i .:.r uno relation entre T et B de 1s forme :
1

i=
!
a3
2:‘“+bl
:
(3)
avec a3 = a1 .X a2 - 2X,266 x C~~(I7858 = 17,?01
bl = 20,15
rr! - - 0,8402
En traitant les 23 couples sur lesqwi8 0.1 a mesuré H et T, et
en retranchant la constante bl à chacune des valours de T, on obtient une
courbe d&zrite par la fonction pui~~~~cr:, comme le laisc.r*it Frévoir les
considérations
Tréc&dentL:z (figure no Ej,
n= 23
r = - 0,788
Les coofficicnts a et m sont toutefois l&gèrement différents
dans l'tiquation (3) calcul& par ccszGk~&~n des régressions (1) et (2) et
dans la régression (4) obtcnw S pnrtir des données exp&imentales.
C!C:C;i s'explique par la fait que dans la relation calculée (3)
on a fait inte~ir la régreszr::: (1) qui comprend toutes les mesures
fzffectuëes (65 en t:wt incluant des mesures de H et de T realisées en
dehors de la période cks labours) ; alors que la relation (4) ne comprend
nécrssairement quL ics me%res effectuees au moment des labours (23 mesu-
res) . Les courbas obtenues sont t ..'.?fois :.::Y : zomparsbt;lr‘r. {figure no 8).

37. -
On obtien:: ~aussi uw relation si.c@.fic;ltiv~: entre H et T, sans
tenir compte de la constante bi :
La relation entre f: zt T CS~ md.ns ~OIKI~ qu" entre F et T, cd
qui est normal, c.Ar la résistance tt la pénBtrSltion dizE barredu mistalli-
que est sensible aux mêmes caractéristiques mécaniques du sol que la resis-
tance à l'avancement dc la ch:Irrue : c&&A.onT angle de Frottement, adh&
rente, dçnt 3ës valr!urs dëpencknt Sa l'humidité, mais aussi de la texture
et de la structure ; ces dwix derniers facteurs gtant susceptibles de
gères fluctuatiXis
au niveau dit; m&r,?c-. temoin d' essai.
4.4. - Traitements cl: qualitG des interventions
4.4.1. - Evolutio~~ des stocks d"eau entre 0 c-t 206 cm après la
-14-
récolte
les r&ulz,?ts dGtai.llGs fi~urr';~t dans Ic tableau annexe no
f)rl constate guru 3.~3 r@ssrves h$driqucs dz sol sont encore im-
portantes au ,mp:ont de la rk~ltn, maigre la pluviométl:ie déficitaire.
Elles sont comprises entre 12'5 c?, '.Y? mm sur 2 m$tres. A titre indicatif,
les valeurs des stocks d'eau 5ana -..Y ml ?i pF 3,2 sont de 1°oxdrc de 50
ii 60 mm.
Apres les dernières pluiesp l'humiditi &a ti +~~dipzi.nw
rEgLi&cement. Au d%ut du mis de mars, l'humidité moyenne entre 0 et
200 cm est très proche> de l'humi?.itG au pF 4,2.


38.. -
Lorsque 10 s01 ii étt? <;e~.erbé, tes pertes sont beaucoup moins
importantes. Pendant XT. premi&re moitis de la saison &che, 1'Gvolution
de l'humidite du sol sur 2 mètres est ~I%L; co:r!par&le I.ors~~u~: le sol a
CtG labour& en fin de C~C~CL, simplement désh&G, 011 desherbe et paill6.
Une parti:: des <,c-,:ci-, “3 d'eau enregistraes sur les parcelles
labourées en fin de cycle tamble d!io
(1 a..: $ :+rcolations en dessous de
deux mètres de profondeur. Les mesures G la sonde 3 neutrons ont été
réalisgss fzsqu'à 260 cm ; et on a, Em effet, cuüstatf une augmentation
de 1'humiditG G;ntre 200 et 260 XI sur cc dernier traitexnt (tableau 6).
T~abliaJ 6 : Différences de stocks d'eau entre le :? Octobre 1977 et
lc 8 !hra ?97U en profondeur (200 - 260 cm)
.-
--s
. .
!
!
!
1
! ?'Cxoin! Laboux dt: fit & , Tr'?kxbage post-
!
, T 1.61
cyc1.c i-3
rc-colte T 5.8
!
!
.__."_ - ~
!
j
!
!
! DiffrSrcncc 3~ stocks
!
!
!
t
I dJeas cr:tre ?.c 18-10 ct ! _ i I
!
!
: JC! !.&-I dxx î-1 tranche I
!
+ 8,6
!
f 3,4
!
! 200 et 26:: cm (mm)
1
c
!
!
!
1
!
!
!

39. -
Tableau 3 : Diffhmx de stocks d'ea!: entre ~a rëcolte et le 8.3.78
sur une profonde.; c7,.? 20C r, :a mn9
- .
..-.
1 !
!
!
Stock
4
r
:Laitement
!
!
NO
!
recolte !
!
post-récolte
!
Labour
!traitement ! a- Stock !
!
!
!
.--
1
8.3.78
1
!
! aucun labour
1
1
!
1
!
!
!
7 9
1
1 T&uoin non
!
! d-%herb&
! labow 2.12.77
f
!
1
!
2
!
41
1
!
; labour 17.1.7G
0
6
!
!
!
!
85
;
-.
-
1
1
I
!
; labour aussitôt après
!
‘1
; la r&zoltc
I
3
1
23
!
!
---
!
! _
!
I
1
1 Desherbage chimîqw.
!
*;
; 26
!
!1 ':
2. 317our
-A".. 2.12.77
?
!
-;
1 DésherbagcY + paillage !
!
7
!
!
27
!
- - - -
1
1 Désherboçe aéclnique !
I
!
5
!
37
;
- -----. -
! labour 17.3.7t:
! D&herbn~e i $j?lillagc !
!-
!
!
1
8
!
--.
4.2.2. -- Caract$risatiop des labours
-...-.--.,. --" ^_ *A..
Les labours cm:: St2 .%ali.ses dans dcc condit-icns variëes d'humi-
dité du sol, ce qui a cu j;our const?quence de cLLa
V>:er un Gtat r;tructural dif-
férent d'un traitemc-nt 5 l'autre (pho%:s 1 ;i l:?, tableau 8). Tous les Xa-
bours, réalisés en sec ou en humide, sont dresses. Ils sont mieux fermés
lorsque le travail a éte offc;ctuG sur sol humide, <TUE :;ur un sol sec.
Sur le temoin non labouré, le :?ol nst puïvQrulen<en surface.
Dans les trois ou quatre premiars centimetxw5, la structure est très meu-
ble à tendance particulairc ou lamellaire, avec quelques agrégats arrondis
de G,S à 1,s cri. Zn dessousF entre quatre c,t douze centimètres, la struc-
ture est continue, moyennement cohérente. On passa progressivement à une
structure continue, m~assive, à forte cohésion.
Lorsque le labour a dtC ri!alise aussitôt après la recolte, i.1
a reçu3a dernière piuie de 39 mm du 15 Octobre. 11 s'est formé we croûte
de battance de quelc:ucs millip.:Qes er; surface ; mais zn dessous, la
structure est bien conservée. Lés dléments structuraux sont de forme
arrondie, tres meublas, de taille comprise entre 0,3 ot 2 cm. On trouva

40. -
aussi quelques rares mottes de plus grandes dimensions. Entre 15 et 20 cm,
c'est $I dire au fond de la couche IC9xxirée, le soi est encore légerement
humide au inois de FQvrier, La %ructure a tenknce d devenir plus fondue,
les Bléments sont moins indivi&alis%s, mais la porositG de l'ensemble
reste très bonne.
Sur les temoins 1icn dCsherb&, les labours ~&US& un mois et
demi ou trois mois ;?+cz la derni4re pluie, crdcnt des atats structuraux
ass& peu différents. La partie superficiel& de l~?-~.:?,.-C~I labouré est
essentiellement constituée de grosses mottes polyétiriqw~ i angles vifs
ce qui confère à la srrface un relief accf:ntué. Dans la partie infdricure
du labour, les motte::: swt un peu plus pftLtes, mêlées a du sol & struc-
ture particulaire.
Le fend du labour c: . -.. .:-:.fcnt plus irré%;:f.w, car le
soc de la charrue avait tendance à prendrG une: Gwition inclinie, à clause
des difficzl.tks de pSnétration.
Lorsque le sol est dé.shexbB,
Is s grosses mottes s,ont moins nom-
breuses (t.d~lc:~~ 8) . L'horizon I.::bc~xxi. oat ~xxxntiellement constit& de
petits tilthents de tzille i.nfPri~rurc; 3 5 cm , ce qui correspond à du sol
travaillZ en humide, et de quc.~~j:+?~ mottes plus grosses de forme polyedri-
que, g@nérelement
~~llor.~;Ce~ CC ;r!:i. correspcnd à la :Jzrtio skhe de surface
au nement du labour. X.13 quan!:it:~ :?e grosses Y? Lt~::: d;: lizgueur superioure
à 5 cm varie d'cx parci:.ii~ $ I'.:utre, suivar,:. 1~ ri,lto des labours ct les
traitements posL-récolte ti2pliqu&, tout en rcstnnt infdrieure ZI celle
des parcelles labour6es en sec (T2, T6). Le paill.:r:c, d:~ sol semble avoir
pour effet de réduire la quantitg de grosses mot&8
Tableau 0 : Nombre de mottes dri dimz&on supérieure à 5 cm en sur-
facx sur diffdrents traitements iabow& (par m2)
--.
!
'Labour retarde 45 jours !
Labour retarde 3 mois
1
!
apr&s la dernière pluie 1
apr& la derni&e pluie !
!
l-2 !
T4 ! T7
! T6 ! T5 1 T8
1
!
!&%herb. i%sherbago!
!DCsherb. !Désherbage!
!tGmoin!chimiql.x i+wG.llac;e !tCmoin!mOcanique!+ pailla-e!
I
!
1
!
!
!
!
!
!
!
f SalOcm! 13 i 9 !
7 !
15 I
11 !
9
I
!
!
I Nombre t
!
!
!
!
!
!
--._..-. -
! de mottes; 1. cm;
!
!
!
!
!
-;
'35!
7
1
7
!
17 ! 16 1 12 !
I
I
l
!
!
!
-- f
1
! Total
!
!
!
!
!
!
, ,s> cT!,: 28 ! 16 ! 14
! 32 ? 27 ! 21 I

41. -
La profondeuY rn~deLacouche be Sol lmm,Me au
marnent de la réalisation du labour, est léc&xment plus importante sur les
traitements avec ddsherbage post-rbcolte, que sur les t&moine (t&leau
annexe ri* 7).
v. - DISCUSSION
L'étx4C.k 1 ,' > msnGe sur un sol dica_ ci<%>i~I.LX, et apr& une cul-
ture de mil de 96 jours dont la rtkolte est in~k3wxuo avant la dernière
pluie. Les indications que l'on ~wP::? tirer des premiers résultats nti
concernent que ces conditions de Y :~lir?tLnn.
5.1. - Traite?xxit5 riz conservation 5.. .:.'::umidité de surfxe
"--
Xrsqu'on a enlcv6 toute meche évaporante (essoucbment des
pieds de mil, :destrw:?.~n des mauvaises Iiarbes) , la couche ou-rficiellc
s'ass&h~ rnpi&xxnt sur queîques czrdAmètres zpr6s la dernière pluie.
C!ette cou&c forme un Bcran qui Ea.it absW.clc -_ b"&aporation des hori-
zons plus profonds , car la condwtivit6 i~r'lra~~lique, qui dépend de l'humi-
dit&, y est très faible. Les trsw.z'c:rts hydriques ne peuvent se faire que
sous forme de va~el~y d'eau. L'hwidït5 moyenne entra 5 et 20 cm continue
a décroitre, mais tri-3 fentemel~t i:? elle ce m3intFcnt toujours à un ni-
veau nettement suf'?rkw 2 celle des ixzitements na;; desherbés, dont la
végétation kpuise rzi>idement et presque complètement les faibles réser-
ves hydriques.
L'Y; travail 212 sel s~lr 2 2 4 32 'ii: ~~yvrte pas d'effet supple-
mentaire marq&. Uz Iruvail un peu pll:s i2ICtLïOLlB pourralt pfut Btre avoir
un effet plus iwortrint, mais il faudrait alors ri-duire 3.3 largeur de la
bande trnvniliBe et dono augmenter le temps do travaux, 4 Jne C-poque oQ
l'agriculteur est ix& oceupé.
Si on laisse les paills s sur le champ <après lus avoir essou-
Ch&$, le paillage ainsi r6alisé npassure qu'une COUVertUJX? très incom-
plete du sol. son effet sur le maintien & 1'::&dite parait réduit pen-
papt les premières semaines ; il. tcxx? i=nsuite à augmenter- Son action

42. -
semble lige a la r6duction de 1a température Ju sol en surface, et donc à
1sa -ratin. &f3 mestires dc ce paramètre n'ont pas pu être
réalisQes, mais l'action d'un muLch pailleux sur la rGduction de la tem-
p&aturu du sol a dGj& GtFI mmtr& par d'autres auteurs (LAL, 1975 .::
-- .
IL' *
Le mainticln d'une certaine humi-:iïS du sol jxndant les trois
premiers mois de sG.son ~&A~!L' lorsque le tor?:ain est dssherbé, ontrafne le
maintien d'une faihlc r8sistwwc à La pénétrntion dans ies vingt premiers
centim&res, car la r&istancc m&anique ?. la p&xXration est dépendante
de 1'humWiti du sol.
5.3. - Trait-menl;s et efforts de traction
Lorsque le sol n'a pas Bté dGsherb8, l'humidit8 diminue rapi-
dement dans les vingt yemiers ce.ntimï%res. Un mois et dwL après 3.a der-
ni6w pluie, on réalise un labour on xc, et les efforts de traction spé-
cifiques sont en moyenna & 4 3. :a.<Jl/dm2r c'est S dire déjà au dessus des
possibilit&s dc Lc pfu+xx .;;:.c ~.~ir.x i?c boc.ufs on miliw rurai, si l'on
veut travailler lc sol 0 ?!Y cm Le seuil peut, on effet, Otre fixé à en-
viron 37 kg/d& (effort gLcbn1 140 kg, profondeur du labour 15 cm, largeur
25 cm). Cette lixite est en fait assez vari.a~'le $17. fcnction du poids de la
paire de bol&:-;, a~ ' sa nourriture, tzt de la dwk du travail. Entre un mois
et demi et trois ::lois a.prGc, 1..: &:~.?fSre pluie, le sol S'OSE encore légère-
ment ascc'.;> '. '-;tw ics e:,yt y- .-Y ,;c
-.
'I:; ..,:tioh ;iP.ei<ix?nt 4U; kg/dm2.
dxscpd 12 sol a CtG cl.T-,':x: :+i, les efforts ;Ie traction sont
nettement rgduits. Trois mois aprc:: 1, dcrniere pïuicl ils sont de 28 kg/dmZ
sur un terrnln nu dGsharb6 m&aniquensnt et de 26 kq,='r$&: sur un terrain
pailld, dGsherb& chixîquement ; C*C~.: à dire trcç peu uupgrieurs à un labour
réaSis& sur un terrain ayant i' :y une irri(r;:tion 2~3 heurc;$ want (23 kç/dm2),
Le paillage a donc une ccrtnine action mais ci&?-
-~-ci est faible et non
significative.

43. -
5.4. - Relations entre les caractères mesurés
A la suite des travaa de NiCOU (1974)" on a pu mettre en dvi-
donce une relation Etroite enkz.çi l'hwzidite dc: surface (5 - 20 cm) et la
r&sistance m&xnique Z4 Xa p&i~~tratior..
:rgJ zelntisn huroiditd-r5sFst,;nce à la pén&ration, n'eet cepen-
dant pas lineaire, c'est une fonction puissance décroissante concave, ce
qui ?Tait qtie gour un passage d'uncl izumLdit6 %ori;e a zne humidit6 moyenne,
1 ‘augmentntion de la rCsistance d la pEnCtr,:tion est faible. Le n'est qu'a
partir d'un niveau ù'humiditP assez bas (cwîron 1,5 3 d'humidité pondé-
raie) que la pentç: devfwt fcrte, et donc $un l'augmentction de la resis-
tance à 13 pke~retion BevLc.rlt import3ntc, pou?- une faible variation d'hu-
midite. Celé: ressert bien de la courte d'évolutjoh d? l'humiditts en fonc-
tion du temps (flgurc no 2) et de celle de 1'Evolution de la résistance à
la p&&rntion (fF-1~Ze no 4). La premi&re passe d'abord par une phase d'évo-
lution rapide, qui. c-f: ralentit ensuite, taridis que LT courbe d'évclutiîn de
11 résistance 5 la pe&trstion est presque lirAiire.
Il app,zrait +Sanc qu'il n'est yas n&ccssaire de maintenir le sol
dans l!n ét:i: de fortr? !~::~?j.tiit.~ . fox ?II~? la rdsistance A la p&x?.tration
res 23 faîbfe
3 suffit QC l*humidizO pond&.-tle ne baisse pas en dessous
de 1,5 à 2 %, cc qui repr&ente ~unr; v?.leur t+Zs légkement suptSrieure à
l'humidite au pF 4,2.
Un si-*.Is desherbage 13 ?a1 permet d'atteindre cet objectif,
pendant les Z?ois preroi.er$ mC.s .“e ,c?,issn shhe.
5.5. ,zdalik$ des interventions
Le d9aherbage db sel ;a@s la recolte germe:: de retarder la dcs-
çiccation C*L sol mitre 15 et 29 cm En fait, la rédxkion dos pertes par
évaporation se fait sentir bien au delà dc 20 cm.
Entre la r&ol+x et le 12 Janvier, 1'Qvolution drds rbserves hy-
tiriques Sit&es entre 0 et 200 crû sur les traikcments désherbés est compa-
rable G3 celle des parcelles labour~cs aussitôt après 13 x6colte, alors que

44. -
sur les parcelles non d&he+Mzs les perte> sont nettement plus importantes.
Le e rrars, la différence entre 1~ témoin et le traitement avec désherbage
&caniqJe, est de SC mm d'e!-% sur 2 mètres.
.~pr& la réalisation des I&oUTsr 1~s pertes sorrk faibles. Les
diff&er&?s zbservCos au 8 Mars devraient GC retxower en grande partic à
la fin de la saison seche. La technique du d&ahcrbage post-XécGlte, SU+~~.
d'un labour retard6 pendant le rJLi.s dr Janvier, permet un r%?p~'t des ré-
serves c0~:rabJ.e a la tcchniquc 6;: labour de fin de cycle MaCdiz?t. De
plus, sur ce %rnier t32.ite.krsnt i.ahourd avant la dernière pluie, il y a
eu des repL.crs&os d'herbes quj ont :riû 8tre Qlimin$us rapidement par un
desherbage chimique. Sinon, ST& aurait assiste à une dis;:zition des resczr-
ves coax-ne sur les trciitements non d6sherbe.5.
Les caract&istiques des labours réaUs& srJnt vari.&les en
fonction d<?s traitcmLnts, Los interventions post-récolte ont plu5 d'effet
sur l'.lspect des labours retnrri& que la date a:: réalisation du labc.dr.
La dernik-cr; pluie est toz!Se aprBs le Labour de fin de cyclë
immedist, CC qui a PXOV~U~ *m CJlGÇ?ige CG sudace. LZ structure tl?k3 pO-
reuse est ca.pcndant bien conservee CI: dessous de la c.roiite de tittance.
Sur les parceI.K.es non A6snerb&:s,
?ln rois et demi apr&s la der-
niere pluie, on r&li,r.: ~:n fai.t IX, labour F-I? sec ; tandis iyie SUT les par-
rel.les d~3sherb&s, trois mole a~#% la derniZrr; r,luia, le sol est encore
humide en dessous s;r! 7-8 cm. LC SF SC: la chnrr:~ @nCtre dans la couche
restée humick. Après le IF.:~. ::ez: i :.
.sbs~rv~ quttlqucs f~rosscs mottes, dont
la densité ap?arznte n'a :j.-tc ck~angi.~ . Elies provi .;xGI.!. ~3.. la couche sèche
de surface. La plus gran5; ;iartias &:. L i COUChC l.%bouJrGi.: P!?C':<&? une SfXUC-
ture finewnt motteuse, très aGr&, twblc. ce qui correspond à la partie
3u $4 humide au moment du labour.
1~. n’y <I PCS de soi s: l'Bt,7t pu'rv&i^l;kC.t en surface, contraire-
ment aux parcelles labourees (3x1 s2cl ou i!on trouve :lne proportion non
négligeable d'él5ments partiouicirr.:.

45. -

4 6 . -
5.6. -. Utilisation gra+ique iies relations entre l'humiC!it6, la resis-
. ..-. -
tance ZI la prSn&ration et les cyfforts 3e traction
e-111
IL~les relations obtenws entre Ilum=dit6, r&fstwcc h L? pQnEtra-
tion et efforts de traction, devraient permeiZ=e de pr&oir les efforts de
traction nëcsssnirss pour r Baliser un labour, ii partir de mesures d'huni-
dit6 OU de pG&tr>:Atrie.
Actuellewnt, Je3 reiations ïiii sont valables cy.22 dans les eon-
ditLons cxp&imentalcs, tir. particuiicr pour une teneur en q:;rgilc de 3 à'
3 , E: q <zn s::r face. Les Qt&w devront être poursuivies dan5 ;3'ai;t;rr:s condi-
tions. Ii rst certain qw ?.CS vak.-xs des coefficie::kz de la 1~as::1 hutni-
di-:G - ~;.S~LWt & ti3CtiOn sej::'nt: t)S;ii;z variables ç?iT ~o.xtird~. cl@ la &xture.
Par contre, il es:. possitlt! quu la Ilaison résistance m&zsnique
a la pdnétration
- efforts de traction soit re7ntivemer.?- jrS.\\c:Axnte de
la terAre, a u m o i n s 3"orsql.K: ::;s Gtats structuraux sont cor~~;~~ables.
+-rEs de telles vErificat?nns, on pourrtii..t cwisagc;r dti carto-
graphier les zones ou lc ~&XX en FCC est possibi,~ 9. partir de mesures
p6nBtromtXriques et de ?:Y rtlation r&s;.~:tance mtZc::ni~w ci la p&&tration -
effort de traction ou :%miw., lemwz de .I? relation texture s- efforts de
tract, 2..

47. -
dlévoiutirsn dc la reùistance ii la pénétration entre la derpit;re pluie et
le 15 Janvier, CT* c2Ment une wfeur infCrLs;Lxe & 226 kq jusqtt'au d6but
du mois d'Avr<-L. Toutefois, il: n'es& sas sûr que l'&olution de la r&is-
tame à 1%: ~~n&txrL~~r~ reste Xnëniro dars 1:. &XX&.~ mcitiJ & le sai-
SolJ !!&che.
v,e sol d:>it 6tre esscrxht2.
T.qCtiellement, cetta :achnique connaft
m 7:' 3-z gr3Jizi dCvcf0ppemFnt,
.7.m ca1.i ..acilite 1~3 rkolte et le transport
ult&ricur des peilles.
r:'&ord, A.& dBsherbage c!!W.que tel c:'i.h '1 Ctb test6 dans l'ex-
,pCximentaiic~- ?our s+arer -os eE£ei-,s désberbn:;e et binage, paraft prë-
mtud dans hs conditions actwlles de la zorlr,? S.t~di6e.
Le Gskerbegu clevr7, 5:. 18-A.rc! sIAvant la QzAnîquc habituelïc,
avec un instrument du-+ sarcla-binage. Si le paysan dispose d'un material
de sarcl;?gc à grand rendement (polycuJ.~etzr ou ariana awc une barre d'ex-
tension), Il pourra travailler z-cwrnc on l'a fait sur une lnrg~ur de 140~1~
Jk ?xarniI sera u~.oïs rapide: : ~~vi.r~n une journée a l'hect.E!rr?. S*I1 uti-
lise un petit matSrie tn IX,..-tics. Gquine, les temps de travaux setQnt
allor. :'.J P mais ils seront de to::i:?s façons nettement inferieurs à ceux
nécessaires i;our réaliser uu labour,

48. -
DZL-X le CÛS d'm l&o‘c~‘ 3,: fir\\ :'e cyck retard$, les pailles
peuven ': &xe 12issBas sur place, CC q1rl risque dt; poser des problèmes pour
effectuer le desherbage mecanique, Ctrt : J.,.;~~~tée~ du champ, ce qui pose
des prohlerr:~s de temps de trwaux, 011 cnco2C Etrw> assemblées en andain*
tous les trois ou qur,~rr! titres à .i:~ ~-2.n ou avwz de 8 dents de csr,adie~
ce qui paraZt la solution la plus m3~Lagease. Ellw ~0urraicrnt wsuite
s”re ::?$Jort&s ap%s k?s s a r c l a g e s .
Il seraix aussi yGssibl< LC: ;E:S lais-
ser su: place pour farmer un mulch et de les eni-xer ,qr,u de temps avant
lc li&our, ce qui, JX ?.'a vu, pmnet une I&$re a:.SL~or,3tion du stockage
de lieau et une iiiminution ücr: ,?ffoxts de traction.
Lc û&herbage aprè? 3,s y.Ccolte interdit la pratique de la
pdt-ire des ~c~pt3ousse-i d'herbes <>OS:~ les animaux. La productian fourragère
& cette j&,&c d,>~:,!::l~. .$L ?Y! i.i.T.f- !3OC ‘- Go(:, 1;;1? wcc seulement la moi-
ti< dc I-: v8gétatioz q-x :r~t Selle;~~~+ bien ap-yLt&, m3i.s elle ne doit
pas ttrê .,+glig&, car f241:~ ?Y: xmc: 5tuaieê la jschere a presque disparu
et 2 a nourritzr6 des nni-,:.rtix C'SC l.~z proble, :.: irnportant.
Faut-13 garder las r&î~rvi.:: ::p*&iques rC&duelles après les
récoltk3 saur pexmet3c la r z21isntion d'ürr labour iiL: fin & ycle retardé
et faciliter L'nli:~2ntation k; ,:riq:.xe de la culture suivantr, ou bien
vaut-il mieux uti;ispr im~diatement 1,:s rCse?-c-3 en l&~e.~:_* la v#$g&taticm
naturelle se d&velopt;er Y.F~&I 1.7 recoïtc Or: e:: cq3.tlvnnt un &y&4 4&z&f5 ?
!3ans ces deux derniers cas, seul le tr;w -_ du sol ~XX soc tat -@le.

49. -
En fait, ce choix devra être fait sas l'agriculteur lui-+me
et il serait judicie-w qu'il utilise 2'.?:'?csne de cef dïfferentes szl::tions
techniques au nivosu dG 13 même expl%tation, pour Etalijr ses travaux et
gêrer avec prudence son "capital eau". il est certain que dans le noxd de
la zone 3 tr&s faible pluviométrie , il fn~t -bsolw*ent assurer bu mp&u3
la rhssitc di-; la culture de saison der; pluies, tandis qw, a~: $ud de ~awbcy,
OG la plwiométrir est ;Gus favorable, L-i: choix est plu;: ~,uvert. ikr ail-
leurs, si la pratique 2i-l labour de fin do C~L.:.. ~aË~zd4 est aussi possible
aprki une culture 2 ' .nrnchiiie hâtiv? P comme -z ' est tr& probable?, 2 srrait
souhaitable de r&aliser plutôt I.. 1abor.y & fin ai- c,x;e retarde après
1'~.xM,de a la m,ite ~SI laquelle on ne cultive pas (A3 nl*'hl d&rQbcS. D'au-
tre pmt, la r&~.i.te dd l'arachide par soulcvcige rGalisc 1.3 travail üu rs~*l
qui lim:ite 1~: d&wlI;~or:ent de la. w~gétstion nat:d:, Ile en debut. de saison
secar.
..,e ikxmr de fin de cyc.Ic: retard6 risque d'être d4gxadE! par le
passage d'animaux àivagants. Il s'ac3 L :li d'un pro5lbme cmmm & tous les
type-s dr: travail G.u SC*: rAlis9s r;: fin de cyci.c 2~ en saison s&he. Mais
il est d'autant plus j.qFi?rtwt que le trwff3l.L devra rester plus longtemps
exposé au piétinement. Il ne pourra êtri\\ rdaolu qw par la sédcntar&ation
du b&îi:i, ou par 1:: crGatîon d'obstacles G ia p&Gtration des animaux
Bans les c&unps Saba1r~s. Certainas F.t:E~.xmations recueillies laissent cepen-
d,ant ~/:nser que les risques sei:.aiL;k surtt:& importants pendant les dnux ou
* jLz: prs:7jlj.;:rs mis dr: saison SCc$lc I au ~:lof;l~nt :A? les troupeaux transhumants
sxt&Aeurs 2 l'e~@f*itation
7kni?::nt p3turer Tes cf~2mps récoltés. Ces trou-
peacx devicndr::ient ~ns12.i.c ~l.w rares, a:~ n:..ins idans la zone considerée,
5.8.
'- Critique de la methode
I'rn a essayé d +.37altsr avec pr&A.si..9n l*Wolution des caractéxis-
tiques physiques du Sol# les rrs:i~xairh.?. de rérlisati~n et les caractCxis-
tiques dt;t labours. 11 s'av&t: cependant que wrti;iin;s insuffic..+.~ se
Sont rév6lées

e
n

c J7axi dc r&lis:ticm.

JO. -
Xl aurait 4té Entéxcssant 1.- pouvoir suivre l'évolut-:{r. de
l'humidite du sol et de sa résistance à la p6nétration sur les traitements
d&herbés après le 15 Janvier, pour cwoir jusqu'à çuelle date l'effet des
traitements se fait sentir. En .?ffe .; le 30 Kars uur une autre cxprlrimen-
tatiotlF l'humidfto entre 5 et 20 cm passe de O,.A5 'b ti'humidFt6 pondérale
SALI un témoin non d&hcrb:? B CI,.9 3 sur un traitement desherbe avec pail-
ILage de 8 tonnes dc ti~?c*~-: dr: CI. 3 r&ist-lnce ‘j. lz ,?jnétrfition passe de
514 kg à 43? kg. A cç,xte .%te et sw' cet essai, l'efftit du d&ha;?bnge et
du @.ll&:;G. Se fait ClOW 3rxore ii11 peu Sen5X.
I‘ n'a pas été possible d'evaluer les effet? ks diff4re:% la-
bours sur l'ércri,.,n éolienne. L'appareil qui dev‘?i? Etre mis au peint n‘a
pu 5tre construit a imys. Il ti-"agissait d'une swfilerie portative, com-
pc>roe il' ur$ VK3.L _
~*+eur et d"un tunnei de un 3 deux ril~tres, au bout duquel
se t.rouve PÏ: G.sEositif CkstiriG *ii recueillir les particules de sol clopla-
céeti par lc zf rar,t d'air. T,'P~!$:"~L'Ç?S.
,.
sera test6 ci2 utiJ.isG prochainement.
Ler efforts de trX+iOIi sont donn& avkx une certaine incerti-
tude s;v le r!%ultat. En effet, on a utiLs un dyn.amomGtre 21 lecture di-
recte d'un5 km%2isi~i~ moyennc. Ii eut été ,i??:!fZr:%hle de travailler avec un
$T~?l.ZXViiiitre cnregistrnur. Il SC peut qw: les moyennes soient entachées
~i’ur~r: certaine erre-a: systém?;Fiqn:? dus C. l'appareil lui-même, et a la façon
do il.ire las valeurs .CfiCh&?S,
: .?';r;;‘Cf,2 7-.-.7?1; des fortes variations i.txi223nta-
nées. NC~lnnairl;j,
;.I-~
7
.\\<. \\.,:liffres
-1
gardent toute leux v&xr comparative car ils
ont ht& mesurf% par la même ~gw:.onn~.
T!rie emfilioration de la précision des
mesures d'efkrt ùe traction ~wrsit sQrei:lcnt pezxis 4'~btenir des liaisons
plus Gtroitca, avFJc l'lwmiùitti bu soi ..C la r&istance à la p&x%ration.
U~S premiers résultits obtenus par&ssont assez cncwrageants.
Griica à un s~qii- dBsherï~:..rJe %;-~iquc ct 1': csesuchcment des pir?ds de m.i!.,
on a -pu 2.-.2i liser des lak~xs ai: mois de J~~~*ier, 8vec des efforts de trac-
tic9 cnrr,xr&i~. 5 ceux d'un labour de fi.:: ;ic: cycl.: QfectuG aussitBt après
la r.? :,.:l.te, n1.l rj~:'xk du ~cis d'Octc-;,, :. I,a qup-lit& du travail parart s:ztis-
fxi.sanLt3, .*!t 1~ maintic*:. _: :S réarues hydri?ues dans le sol est peu diff+
rent k celui d'un laboiti :AI fin de cycl: c;,:i:siqur:.

51. _
:.3a propriét<s auto-.%ulchantcs naturelles du srï i?ior sableux
se confirment. 52 ~x:L:~G assar.tiel du maintien !!c l'h2mZC:-16 du sol pen-
dant les pr,z:T<-.rs .FJ&.~~ de saism. ski-s, en ?PSSWJS U'unt$ ?auche sèche de
11 est t<.r\\rtefG -* .:;;core prk-imré de tirer des conclusions défi-
nitives sur l'intki?C afyw‘::.miquc 32 1" %ilimtion !'i: techniq,ues d'Bconomir?
de 1' ~ZL saur pr':longrz ;~~c'+:'~ nt la saison s&che la ptsrioda des labours de
tix dê cycle. Des r8suii.h ; - implément.?ires, ~:~LCWC; dans d'autres conditions
oxpéririmtriee,
seront PIY ssv.,.;
Amui: ,;>ortcr un juczment plus global.

52. -
Pendant la prochaine P;~~S:T .ks ;~U:::S, 1 ‘ensemble du dispositif
expbrimental seïr:: czlti-..r.: i..n ~~c~cili~: CC rT?ï!
.
-
_ pcmettr; d'bt-xF.er les ef-
fets des diSfbrcnts labc?urs sur cettx culture. Après la ricolt~, WI Btu-
Uiera de nouveau 12 rbl:r! du d&k~~Fage post-rGcclte sur le maintien de
l'humidité du SO:. et Sur les diffP::2ltc% de r6MJsCatio-r du L~.!cK~x en saisc..i
&che. De plus , ia disySiti.,Z pl?rmCttr ; de comparer 1'5volution $e l'hum:-
dité et de la rkkistance CI la pencIr~&ir~~ 3~ Sol de deux t:aitcnor:ts desi;er-
bés ou nor: ~usqu'k kï &--jJfy <: i'. pluies sul.-/::~~tc. E: 538 C!e confirmation,
il est ~CW de passer ~~~pidemeik .3 *des Ctudos en milieu rura1,
X
X
A partir de i'ensemkJc $2 ces ilonxicks, (3t de +elques travaux
com~~l&ent;iires,
ar, -1svrait aboutir 13 iV;lC connaissance suffisante des rela-
tions : caract&istiques :Ty:iqucs dr SO: x efforts de traction, pour &li-
mitw les zones où le labour en sec eut pGSSible, ;Z un seuil d'Qnergie dis-
ponible donné. CC:L~ correS;,ond R ur Sc;uhait rk certains responsables du
.dévelcppement agr$,co!r.
x

53. -
L’utlli~~tion de ttschr;lques S'~:iccnornie de l'eau n?e:t pas la
seule voie envis:+::~ble peur rSsoudrc le prr;blt3nc Cie l'introduction du
travai; scai-profond du sol dans Ics ~,~stS.~~~s agricoles. On en a déj2
énur&S d'autres : I'augmentac1cn clt :ia I0.A.ssancs de traction (dwblem~nt
de la paire de boeufs, motorisutiol-ij:
;...A r;ductiol. &LT offcrts demandés
(travail ri ia dent, r&duction du la prise CT ma"sse 2 L'St::t LX), ou en-
core la création de vari&és .ii trks court cyrlc;.
Or, ces moyens C?L~- ,font 1.'d:jst de diIf9xr?ts 3~.~nux de re-
cherche; loin :Z"êtrc exclusives 1-s ur.3 des ailtrc!., paraissent au contraire
tout à ~.-cL+~ complémcntairi~s.
X
x
X

54. -

55. -

56. -
Tableau annexe no 1 : Caractéristiques principales du sol de l'essai
Granulométrie en %
I
I Sommes
Capacité
d'échang
mfZq/lOOg
1,6
1 4,4 I67,2 1 23,3 1 3,34 1 1,41
1,75
1
10 - 20
f 5,6
1 1,6 i 3,O
1,5
1 4,3 167,4 1 23,6 1 2,41 1 0,93
1,52
20 - 40
f 5,5
1 1,5 1 482
2,o
1 4,l f 65,8 f 23,9 1 1,70 1 0,80
1,72
0 - 10
l 6,O
1 1,8 1 3‘2
1‘7
1 4,3 I66,0 1 24,4 1 2,88 1 1,38
1,71
2 110
/-
- 20
I
I 5,6 f 1,5 1 3,3
1,6
3,9
67,6 ! 23,4
2,07
O"88
1,51
1
I
,
c
i
I
I;
; 20 - 40
i 5,4 1 1,5 \\ 3,7
118
4,3
67,l \\ 23,2
1,72
0,78
1,66
: 0 - 10
) 6,2
1 2,l 1 3,4
1,8
] 4,l 165,9 1 24,5 1 3,24 1 1,39
1,77
3 1 10 - 20
ji 5,6
1 1,4 ( 3,2
1,6 1 3,7 I66,6 j 24,7 1 2,26 ] 0,85
1,48
r
I
I
1
I
;
20 - 40
j 5,4
1 1,5 1 3,9
2,o
1 3,8 f 65,4 / 24,8 1 1,60 1 0,71
1,70
” o - 10
i 6,l
/ 2,O j 3,2
1,75
4 ilO - 20
:5,7
1 1,s // 3,3
1,58
:
20 - 40
/5,5 1 1,6 [, 3,8
1‘79
j 0 - 10
j 6,l 1 2,0 [ 3,l
1,93
5 i
10 - 20
/-- i ! 5,5
1; 1,5 ;

j: 3,2
1,80
1,97
I 1,97
i
1 4~2
66,2 -:-
24,3
2,29
0,89
'
1,69
3
> '-'., -
;
20 - 40
1 j 5,5
; 1,s ; 4,1
;
I 2,o
4,2
65,8
:
L3,8
1,72 ;
0,88
1,90
Y-- --- * ,
-.-
I
1
I j
0 - 10
[6,1
; 2,0 i ; 3,3
j 1,7
4,0
66,7
' 24,2
3,32 1
1,41
i
1,76
I
J
/
1
7
/
10

- 20
I5,7
1
; 1,6 il
3,0 j 1,5
3'9 ' 67,9
; 23‘5
2,36 j
0,97
j
1,56
L
Parcelles ext. B
i
-
l
2,03 1
.-. --
- -- __-
,
I

57. -
Tableau annexe no 2 : Test d'homog&&i.t~ de l'essai ava:& la mise en
place des traitements.
Renderwnts du mil (grains et, pailles) en kg/ha
-.- _p_II -- -,._ II...
1
2
3
4
5
6
7
8
Rendement
grains
1553
1474
1618
1610
1700
1366
1470
1631
--.---.
Rendement
pailles
4840
4650
5180
5020
5.r,:;o
4886
5120
4c.70
-.-*,- - _ a....-- .--
-,----

Tableau annexe no 3 : Principales caractéristiques climatiques pendant
la p&iode de l'&ude (Octobre 1977 - Mars 1978)
Humidité
Mois
Décade
relative
Insolation
(en
moyenne
heures
en 8
par jour)
I
I
6,5
29,4
Octobre
38,7
7,5
29‘3
8,4
28,9
- -
1
[
8,2
27,6
41
9,8
Novembre
2
1
gto
26,5
4 0
10,4
3
f
f
8,4
27,O
4 0
7,7
1
Décembre
2
26,0
3
25‘2
1
8,3
25,9
4 7
f3,6
Janvier
2
7‘7
24,8
46
6,f3
r
3
il,6
26,2
1 6
:
9,2
-
-
-
/
1
7,8
25,3
4 7
:
8,9
P'évrier
2
9,4
25,7
4 8
10,6
3
9,8
27,3
51
10,4

55. -
Tableau annexe no 4 : Evolution de l'humidité volumique entre 5 et 20 cm
(en %)
8
- -
5.10.77
686
6,4
5,9
6,O
515
5,4
5,8
6,7
r
15.1.78
1.3.78

Tableau annexe no 5 : Evolution de la résistance a la pénètration entre
5 et 20 cm (en kg)
Parcelle arcellt:
r)ates
1
2
6
7
8
extér.
extér.
A
B
5 Octobre
6 7
52,5
-
8 Novembre
133
77,5
6 5
30 Novembre
20ga
211a
91b
75b
330
29 Décembre
302
106
2aq
105
136d
321'
112d 3 3 0
389
~
Les mesures du 30.11 et du 15 Janvier ont fait l'objet d'une interprétation
statistique (test de Keuls) . Les résultats suivis d'une même lettre ne sont pas signi-
ficativement différents au seuil de 0,Ol.
Tableau annexe no 6 : Forces de résistance 5 la pénétration entre 10 et
20 cm le 15.1.78
extérieures A

Tableau annexe no 7 : Efforts de traction et section de sol travaillé
.
2
3
4
5
6
7
Parcelles
I
8
i
/ extérieures F3
f
I
l
B I
174
126
138
150
199
138
i
120
114
Effort de
B II
195
110
152
136
190
130
I
140
117
traction moyen
B III
193
122
134
138
195
134
134
(kg)
B IV
160
128
140
143
209
110
141
Moyenne
180,5
121,5
141
142
198
128
t
!
134
11515
i
1
I
/
/
t
f
i
Effort de
t
/
traction maximum Moyenne
259
182
189
204
256
1
!
185,s
!
187
165
,
(kg)
i
/
I
f
-
k
<
!
: i
B I
19,l
l
19,9
19,5
1 8
19,8
/
20,7
20,o
Profondeur
B II
16,9
:E
I
20,4
21,5
1 8
20,4
!
21,7
20,4
1
myenne
B III
17,8
17:4
i
20,8
20,s
17,3
18,9
1
20,8
i
(cm)
B IV
16,7
17,2
t
I
16,l
l9,6
16,2
18,4 i
20,l
i
1
Moyenne
17‘6
17,6 1
19,3
20,3
I
t
l
17,4
19,4
1
20,8
20,2
i
t
l
Largeur de
travail (cm)
Moyenne
25
25
!
2 5
25
25
25
25
25
I
I
B I
36,4
28,l
;
27,7
30,8
44,2
2719
23,2
I
22,8
;
42,2
25,5
/
25,8
I
Effort de
B II
46,4
24,5
29.8
25,3
45,l
28,3
i
22,9
25,8
I
;
;
,
zaction
.B III
43,3
28,2
25,8
26,9
Cpkifique
B IV
38,3
29,7
34,7
29,2
51,6
2319
;
28,l
;
!
Xg/dm2)
Moyenne
41,0
27,6
29,5
28,l
45,8
26,4
'
25,7
'
22,9

G2. -.
Tableau annexe no 8 : Evolution des stocks entre 0 et 200 cm entre la
r&olte et le 8.3.78 (en mm)
118
,m..<l... _-d. .
. ..-
e---..I
.*-....
12-10
117
126
142
121
__ . ,. -_. ”
I
18-10
141’
149 È
174
141
..-.. - m-...“- .- . ..- _-,.. .,_ . ..--..._ _-
I
1 . . ):
;28 1 145 f 128
1lU
141
153
140
-
-
28-11
109
119
142
135
i
13-1
74
104
66
‘C ‘>R . . .
123
8-3
65
: c-1
59
115
115

63. -
1
-
.
.
.
w..
.
.
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