. “. Introduction Objectifs de la...

. “.
Introduction
Objectifs de la campagne 79-80
Les prévisions pour la tomate industrielle étaient de 600 ha pour
Dagana, de 120 ha pour Nianga et 120 ha pour Guédé. Le rendement prévu dtait
de ?CI t/ha,
SZalisation-
Les superficies cultivées effectivement en tomate 6taicnt dl:
kW, 3i! ha pour Dagann,
76,ll ha pour Nianga (sans la ferme du EIT) ct
64,83 ha pour Guédé, Le rendement moyen réalisé sur ces périmotres était
d e 13:94 t/ha.
Le.5 livraisen q u i 0r;t ét5 enregistrees au niveau des usines sont
l e s sLivante6 :
(S la date du 12/5/8C soit quelques jours avant la clôture officielle de
la campagne).
DELTA
DkGM~A
NIA?!GA
GUEDE
I.S.K.A.
TOMATE SAISIE
VENTE DE PGRTICUL,

I!ode de travail
Les données qui sont 2 la b,w.c dc ce rapport sont les observations
feites lors des missions des c:xperts du CD11 sur 12 Fleuve et les rens::ignc-
ments récoltés par les experts associas ?u CDH qui travajllent sur ~1~2
ciepuis février 1980.
Lors de nos visites sur les pzrcell-s, nous avons css-,yC de compléter
un compte rendu de visite standard (zx#;inplaS.ré en wnexej, 3 partir des infor-
ztiûns fournies pzr les encadreurs. Er: pins sz ;i ~:.flect& des comptages sur
IQ taux d’occupation, le nombre ct la qu3liCG ci.;:~ frui:v.
Nous ont accompagné 3 Dagnrn ct Eok.hoi c !,lonsi.>ur Bsbscar D~SSSS i
A Gayc (ou Geé) Monsieur Roubecar Fdiay::, 2 I<izngz ?cr !ZlicfJ dc zone Djibril
siz:lg et Sambe Wade et à Guédé Monsieur Niasse, responsable d;: l’cpération
tomarc. Il ëtait évidemment impossible de visiter toui;s 1~s parcelles eulti-
r
vees ;~n tomate,
voici Uri aperçu des parcelles pour lesquelles de- c,z.--~ï.cg rr_r,d!:c
cnt été établis.
i-- Non du secteur et
Nombre de
Rendemr7nt
i
S:;rf;zcL
cultivée
parcelles
surface
imitée
noyen du
i
J2 tonatc
visitées
secteur
f
en hs
E2 7
y,:
?(,Y :
,-.-
n,
.:, A., . .
1 J v ; i: :;
9
2i ,.52
14
26,69
176,3û
Gay3
16
45,24
2 6
13,38
Bok!?û’i 126,05
6
1.5,56
12
?0,?5
Nianga 76, i 1
11
22,74
3 0
23,26
(sans ferme du EIT>
Guédé 64,83
9
3,70
5
x
18.,X
R intendant du périmètre absent.
La quantite et la qualité de l’information ne permettent pas dt‘
degzger des renseignements très précis pour l’ensemble des parcelles. En cc3
qci concerne la qualité de l’information; in s’est souvent aperçu de contrn-
dlctiarzs dans les ré?onses des encadreurs
Ils ont plutôt tendance à dire ce
q u ’ i l aurait f a l l u f a i r e y plutôt que cc qufon a fait,
.

Ce 13 est particulièrenèct vrai pour ia fertiii.sC*?:icp
A
s> 7 ‘irrigation èt !.a
iutte phytosanitnire. ùncs ce dosuncr;t, on a donc essayé de degager 1~s gran-
des caractéristiques de l a c,mpatgne 7 9 - w et AP lcr :l.lu7trer >ar dc-s
exemples concrets.
-réparation du sr,l
J?umure de fond
En ce qui concerne la date d’application de ï’cngrais de fond, nous nc
pouvons la situer vis 9 vis des faSons culturalcç qui2 p o u r quelques parcelles.
Souvent les encadreurs ne pouvaient pas I-,UUS donner 1~s dates Gds fnçons cultu-
ralcs et de l’épandage des engrais de fond. Voici ç.: qui SC t’.Sgc?g~ des quclq~s
parcelles pour lesquelles cous disposons des icfcrz?tirns nccesscircs.

Au périmètre de D?gana, ï”engrsis était Gpnndu le plus souvent zpr&
labour et avant i’offsetage. Sur les parcellrs 723,637, 638, 354, 374, 351
l’épandage s’est fait zvnni. 1.; 1 ?!I:I!I~. ?.ns doses appliquées sor,t fort
variibles. La fcrmulc, 1,~ pius e~:i-*::lt;- r2,:r.i.t j&* k g de K C L e t 200 k g d-
18--46-O *
!50
i 50
1 .: ”.i
jC2
i 0:::
j 312 - i 40
300
400
‘, c ‘-
--:3.:
200
200
0
Sur uni parc~ll; dr la Cuma (parcelle de Ibrahima Dieng au quatrième
s e c t e u r ) o n a appliqul &s dngrcis, :prGs rtipiquagc, tn couwrture.
EII rFsumT: $ ori constat6. q u ’ i l :;‘y n p,-.s de formuls commune pour tous
l e s périmètres et que s u r l e Gmc, pGrimètr-e on ut! rcs+cte pas les doses sur
l’ensemble dc?s pn.rccllx.
. . . /

i;:
Pepinierc et repiquage
Lors ck ?a v i s i t e des eXpcrtS du CDH, 24,10.79, les observations
S!iil~q*lcoF
. . . CLL, ont 6tC faites sur 12s pépiiliXr,s :
A partir ~1.: rcvriar, 1-s ~xpsrrs 23scciGs ont essayé, lors de irurs
visi:ï:s sur les p-!,rczlLzs, ci, r,:constitu.~r la situ.stion despépinières.
1; S’<SZ :;.&-;: c+yipjit
d’obtinir des donn&cs pr5cisc.s sur 1 ‘agc
dcli p;lont2s .?u mouGli du ïqiquagc, SE!+LS et repiqcage se font souvent de
f L~~u: ti~heLonn6c ,:t les encadreurs suivent rarement 1~s opérations pour
Ch~c&L.~ pl:r,&:. f,s p.:iJcj-ns iris::: llznt parfois des pépinières chez eux que
1~s encadreurs Ri: suiv~~!i~t p-s., En ~lüs, liachat et l’échange de pépinières
\\’ c; 5
; :; i
1 y ,-, r ; ;- I
, . ..’ i‘C:.i?:li7f C o L.3 provenance incertaine des plants rend
difficiie r.: dcttLriGnati.on de l’âge exacte au moment du repiquage.
1,, tt:!:‘y~ rirr.~;!::
<.... -. cnrrc j-ès dates da semis et repiquage renseignées
p.1; ics ~~adrtiurs a donc plutôt un2 valeur indicatrice relative.
..a /

i
,
I
4
-l
Dagma
59-83
61-63
31 -Y:
37
31.- ?
7 5, / 1 ’
-.,t -
33-2r
OS/11
?l-$1
05/1!
27-52
1;1/11
17-6&
2~/10.10/: I
13110
14jr I D 19/1 1
i7/10+17/1:
12/13.16/1!J
%?/lG*2ljll
10/18,20/1!
19/10.22/10
05/11.lû/ll
15/10*22/10
21/10.31/10
G-~6dé 612 Amadou Den
22/1cl
40
/
canal 9 EIO Bella
r)9/11
41
Fresbe D . Diallo
26/10
53
l
/
Agnami ,‘%, Dayr:
13/11.28/11
44-45
c a n a l 14 M. Diop
Q1/0Ç+C8/29
03/10+26/10
28-38
l
I
!
canal 8 4 12 a3miar
29,‘03
19/I 1
51
!
Cuma 1. 9i.ang
j
33/03
22/11,27,‘1I
5 j -’ 5 :.:
3
O n se g a r d e r a d e v o u l o i r t i r e r t r o p d e c o n c l u s i o n s d e CCC c h i f f r e s , ~ü L~UI-
f a i b l e f i a b i l i t é . P o u r c e r t a i n e s p a r c e l l e s , l e s d a t e s rcnseignees de billonaqe
\\
, t 2 ; “‘. l-l :-
c a
‘IT\\c+caT-, ,?%-...Y,-. ,...-- >..a-- ’

Engrais de couverturc
-
-
Süir:: 2 1’ ir-jprtion irrégclièr:s nt CU d6roulement traînant dc 1;
rccolt5 >
.a
r
les +-rais 11’ 011; p.2~; zk!: ::FFJ~~~TJ~~
comme prevu. Un premier epandage
peniiant la phase générutivc a St< effcctu6 sur la quasi toCalit6 des parcelies.
1~s engrais et doses n?pliqGs +iff&3anC selon les périmètïes. Les applications
pendant les +cc?te; Et::f.*z.t cor~~liqué2s par ie fait qu’on ne po:ivait pas
-. 9’
Irriguer a n ~porte c!~::l ~wnm'.:; vtl 1~ pr6senw de fruits mûrs sur les plantes
(cri relation avec lrs difficultés d’6vacuntion des récoltes). Il semble aussi
ql~e les applications dr engrais .ic hwrtent B la mentalitc des paysans$ qui,
une fois la rGcolte commencée) tcndznt 3 abandonner les travaux d’entreLien
comme i’ap?lic~tion dos c3nsrai.s: 1’ 5 z:ii;ation, traitements phytosanitaircs (st
d&herbage _

.
J%rimètre de Dagana
Dagana : Sur les 3 parcelles visitees du 25/2 au 27/3, on a obtenu des
*
ïenst:: ~,:,mer,ts FrPci s yo.ur 6 parcelles :
- 1’ app1i~siLi.x d’engrais entre le 11/12/79 et 25/01/80 :
i()fj kl; Je IG--L$C;,$ ijt :r!C; k g d’lirée/ha.
Gaya (ou Las: . CT; ii p@Sé la ~UeSLi.011 pour 16 parcelles entre le 27/2 et
le !6/4, et 3our 1U parcelles on a pu nous répondre :
- pas d’application sur 3 parcelies
- sur 5 parcelles : 100 kg d’urée entre ie i7/22 et le I$/CI
.- sur 1 parcelle I !GO k g diuree et iOO kg de 16-45-O l e 12/C1/30
‘- *sur 1 parcelle
: 110 k g d’urGe l e !7/12 e t le 6/02
Remarque : les visites se sont GchG:lonnZes du f7j02 au 16/04.
Il est ~ossiblc que des parcelles ont rer,u de l’engrais après
mtre visite U
Bokno 1
: On disposz de l’information pour les 6 parcelles visitees :
- toutes les parcelles ont requ, en dgbut de décembre 1979, une première
application dr? 100 kg d’uréc/ha
-.. 2 parcaiies oï,t rc;ü une deuxieme dose de 100 kg d;uree/‘ha le 4/Cl/bV
(la première dose avait et6 donnez Ir 9/12/79),
PerimStre de iüianga
:*:i.anga
: Pour 12s 11. Farceiles visitées entre le 7/02 et le 17/04, o n a
obtenu les Lens Lignements suivants :
- application de 50 k g d*urée/ha entre Ic lO/ll et 20/12
. tians 1~s parccLLcs IV 6C, i?! 7A et 13M 11 la deuxième application fut
suspendu à cause des dif f ic.ul tés d’irrigation
~. 5 parcelles ont reçu une deuxième application entre le 21/01 et le
27/02
: 50 kg d’urée/ha sur le 13M 22E
50 kg d’uréYr.%a et 50 kg de KCL/ha sur la 1314 12A, 14M 5h,
139 138 et 1381 3K.

Les conditions de démarrage dc 1.2 campagne 79-50, ainsi que Ics difficultés
d’irrigation et la lenteur de l’evecuation des tomates mirres des champs ont
davantage entravé une fG?rtilisation correcte dc la tomztt?,
L’c:lcadrcmant fourni n’est ~‘2s assez suivi * ï?our les pays.ans i 112s
i-q?, r ; i .‘ reprês?ntent des charges im~ortcntes 0 Craignant un endettement
c;<cy; - : f
--y i; s préfkent n e pus doxcr trop d’engrais 0 Lès paysans recon-
nrt:;zint 1. i ncyion stimuiantë dè l’uriii... L.-:s avis sur le KCL ne sont ?as
ur,anin+2s D A Xixga,
les p:xys:ms contestent 17 n&cessi tit du KCI. parce qu’il
favorise, selon eux, la sulinisntion des prc2llcs, De mSmej 1-s ~:lysr.ws
o n t !;cnd?nce ti!arrêtor 1,~ fCrtiiiScltiOli dSS :!*Jk la rf?colte coi:menct:.
Le déshrrbagc
Le désherbage se fait à la nain. Dans la péoinière et ati début de
J-
Li) culture le dcsherbage se fait régulièrement et on obtient des champs
rc 1 zt ‘L Trpm.;p
-r-.‘ _.L. propres. Cependant une fois ie temps des récoltes nrrivf , 2es
;?ayc.:~;s 5Cnblcnt cb?.?donner tous l e s sciés LJJX chants. ‘rn f i n dc: csnpag:!~
!.ts herbes profitent d e s
irrigations et poussent très vite. Farfois, des
c-.f-~r:rs vi2nxnt couper une parti2 des mauvaises herbes pour les donwr
con.>; fcurragc aux Sttis.
!I;i ii:: dc campagne les mauvaises herbes les ,211~s souvent ?rescntcs
dans lc:s champs de tomates industrielles étaient (F.ptr ordre alphab;?tique) :
I;!t,. rn;:ntiier3
sr!ssilis (Amaranthaceae)
Lcrrr j,r;!s bi f larus (Gramineae)
ikc~yioctenium aegyptium (Gramineae)
Echinochloa colona (Gramineae g surtout à Guédé)
Borrcria verticilatn (Rubinceac ; en lieu humide)
Euphorbia hirta (Eu?horl iaceae)
iicliotro?ium ovalifolium (Borraginaceae)
Jussineu crecta (Onagraccae)
Nimo s z ;ludics (Ilimosaceae)
Portuiuca olaracea (Portulacaceae g champs bien irrigués)
5
Y
. /

0’
I‘
*
Cryza spp. (Grminc.w
kéd6 ; i l s’afsit i c i J.‘:~dventices des chmps ~
cultivés en riz, qui se trouvent à ?roxinit6 des chmps de tomates) o
Pycrcus propinquus (Cy?ernccx : souvent dxs des chômas mn1 ir3irtés jr avec
L;!:! s t a g n a n t )
Si-!~cllas spp *
et Smecio Pcriottettii (Corsporitzc
scuvcnt d,2ns d e s chmps
hitiii irrigués) O
L ' i r r i g a t i o n e s t sans docte la technique cultursle sur iaquellc
Trous ci-s?osons du moins d’information, Iks infomcticns ?rCcises sur 12
fr-,:uenCe d'irrxgzticn htuicnt c~rcs E!t drs donnees s;1r 1~s qc.;nticé:
c
appl Iqti&es inpossihlc à obterlir *
Car:s quxtre secteurs d;: ûagan:.,
les intervalles des irrig=ciow ~$6
j:!sFji r: : As visites etaient toujours supbrieurs 4 î@ jours,
‘1 tiLrt! <'.'iZXK!plt?,
les dates en debut de cmpagne pour C 2arcclles.
Pnrcelle no 15
no 220
22 - 24/11
9/11
28/1I
14/11
30/11
30/11
5 -
6/12
6/12
21 ,- 22/12
19/i2
3 -
4/1 etc...
24112 e t c . , ,

Les raisons des grands intervelies sont multiples : pas de carburarit
ou lubrifiant pour les pompes, pannes des pompes9 canaux d’irrigation mai
entretenus etc. n < hz b des S ?arce!les ? les payuans et encadreurs se
plaignaient du mauvais planage.. Hou; :*VO~S observë sur les parcelles d’une
part, des endroits surélevés, où le:; plantes manquaient d’eau et se
dessGchaicnt ; et d’autre par% .des bas--fonds qui sont impossiYles 9 draîner
c3r où les plantes souffrent J ’ as;3hyxie -
Souvent, on pourrait amé!io:*zr la sit;iation; CL ics paysans adoptent
une teckniique d’izrigati:)n: CT, instaliant de petites diguettes dans les
sillons pour corriger les défauts de planage, -‘ailleurs chaque pr6pafaticn
du sol ultérieure aggravera la situation,
SIGNALONS 4 CAS S-Y’!~PT~~!M’IQX~
-~-
- Les bii ~O:;S mesilrenr ‘:Cq
L .,!. m ,y- 1gy,g*~,?ur
.- L e planage iii ISSL p a s correc;
Les paysans ont beaucoup de d i f ficultés d’irriguer cette parte.!!~ convena-
blemtint ?
necrose apicale le 10/3).
A part un mauvais planage, 1~ débit du canal d’irrigation à 1’ entrée du
champ Ctait,selon les paysans, trop faible pour irriguer toutc la parcelle
pendant le tour d’eau (9 Z des fruirs avec nécrose apicale le 10/3/79;
Le canal d’irrigation mesure 1380 m 5 partir du canal primaire.
Sur sa plus
grande partie, 5.1 est fortement cnherbé c?t non curé.
ConsGquence : la vitesw d’écoulement baisse et ia débit devient insuffisant.
Notons quo dans le contrat d’exploitation, la SAED s’engage d’entretenir les
canaux primaires et secondaires.

Parcelle 34 :
Le mauvais planage et un drain
+.
non cure 5 cnp~~clr~.:nt le drainage corr,ttc‘
de la rarcelle apr%s irrigatio!!, Le 2’?/2‘, lors dc notre visite, le groupe-
me!:t récoltait dans des siilons Ple>ins C:“(:a\\:. Sur les tomates, 15 Z d::s
fruits Gtaient dGj2 pourris et 3 X portaient ia nécrose apicale.
On peut multiplier d,:s exemples a volante.
La situation re7swbl:> .‘j: rcllc .!:: Dagana L L’irriga:ion .yst org,anisC~c,
par tour d’eau, qui, th60ri.qucmcrrt~
permet uné irrigation par semaine,
Un manque de carburant a causi? un arri?t des irrigations pendant deux semaines
er;: d:shut février 0
Il n”exisLe pas un suivi exact des irrls8ations par les cncadreürs,
c ‘CC’- pourquoi nn.;s ?.f: conr~aisso~~s ;jas !CS frGqznces d ’ i r r i g a t i o n r6.:1-
lenznl: pratiqu<~:. Av?c ;.: dik!i.il dts riicoltes, d ’ a u t r e s :!ifficuPtés appa--
ïnissant 0 !-ne fois c.-: ’ il \\i 3 des fruits mnrs sur 12s plantc:s; on n’irrigue
#
plus pour evitcr .i.a ~JOl.irrit\\3X:
dz; fruits dans 1’3au,
Suite aux difficultés di5vac*uation, 1.2s rGcol*os
. * ont pris du retard, et
-...
L:;e c^
ci’jes 1.2;


-;
rrr;gar_c:-.s<
Axèmple : Parcelle >3i3
-
TJiçitée 1~ 12j3. 3erniï:re irrigation ie ij3. Le p-cupf?-y,:=.t nr:cr,<ni:
ia
r-sc.cltf;

pouy
.i; ..> ‘,lL’ <J T L* r irriguer, 9e fac.on
&t:!:&rajms,. : 03. i--~.sC.;cf: ::~le I S-s
;;sysans 9 2 mesurc que la récoitè avance, prr9r:Lr.t Ai zinc: <:5 r~iir~s 5 CI i y-
U~S Lrrigations. Ce comportement entraîne évidemment aydasi un2 perte ut,
rendement. On peut iliustrer ce déficit d’irrigations sur le pourcentage
21: fruits avec nécrose apicalc : 14 comptages sur les yiantes effectuées
entre le 5/3 et lc le/4 ont nt3r-G 2 dos valeurs allant de 1 3 17 % de fruits
avec nécrose apicale. La moyenne est de 7,8 X et l%cart type OR 5,8 toujours.
Un autre indice est la présence fréquente de fentes de retrait sur les
parwllcs de tomates.
.
Bokho i
La situation est semblable. Le nauvais planage diminue Zc rendement
de certaines parties di-s parcelles.
.
II
. /

Exwple Parcelle 3%
Sur une sous-parcelle de i ,Ç7 ha, m bas-fond de 3,4 ha, transforrn:-5
en yiarécage par les irrigations (3 d6faut de drainage) 9 n’avait pratiqilenent
pas produit de to~,ates.
En fin de canpagnc i les paysans .?rrGtaient les irrigations. Les
plantes desskchSe$ c L P z pourcentage dc; fruits âvec nécrose apica?e ztîei.,
gnait 20 ?i 39 W : (cmptcges du 1?/4i39 sur 1:5 parcelies 37&, 351 y 357
e t 350),
Depuis début nci, l a s t a t i o n de ponpagr est (jic.e,riiiGLI =L zc ;sint
posera moins de problkes pour 1<-1 cunpcgne prochair:e. Le rés.z;u hydraulique
par contre, n’est pas entretenu convenablement ; canaux et drains non curés,
enherbés o
Sur les parcelles, nous avons relevs les intervalles d’irrigations
suivants :

.-
__._ -__-. __CI.___._ ---.----
Guédé

31.
Table 2 : Dcses uîilisées pour 4 produits dans le périmètre de Guédg
(information communiquée par les onc.Areurs)
Thinul
Decls
Polyranconbi
(cc/i.)
(cc/.i)
(gr/U
Canal 9
7,s
G7 7
a*@
h,7
Gucdé village
3,5
5,3
10,O
Canai r,/2
3,s
ç fi
‘3L
i .o
Canal 14
10,O
10.0
13,o
Canal 8/12
1’..2
a.
15,0
12,o
Fresbë
12;;
oc
12,s
Cette situation tient en parti.2 au manque de directives claires en
matizre de traitements r mais aussi + et sur?o~t,
au manque d’uniformité dans
125 récipients utilises comme mesures. Ainsi CT; cmFloi des boîtes d’allu-
mettes, des cui.lliZras, des verres 2 th6: des bouchons de bidons, la poign&z
de la main, des éprouvettes de pl.uvLvmetrie3 des boîtes à conserves (dans
la plupart des cas défonc&sI F
Souvent les encadreurs ne savent ;~zs :ru<:?. b:st lc contenu réel du
recipient utilisé et n’ont donc aucune qoti*or, des :::>nef- qu’ils font appliquer,
tiaintes fois ce sont les enfants qui font 1;s trzirenents et aussi les
mélanges.
11 faut noter aussi que souvont 1-s reci;!it:~ts
utilisés pour les
pesticides servent par après dans le ménage, avec tous les dangers dPempoi--
sonnement et d’intoxication qu’on connait.
2. Les volumes
Dans tous les cas les volumes znpliqués sont nettement en dessous
des volumes recommandi?s, Ils varient de IOC, à 200 litres/ha*
Quelques cxccptions c le groupement 9, de Sokhol, suivi pendant la
campagne 78-79 par G, Benvcnuti, expert au C.D,H,, oc les volumes etaient
de 400 3 500 l/ha J le groupement 12, de Dagana II qui utilisait de 450 à
480 l/ha.
I>
.
. /

12‘
3, Les fréquences
Etant donné qu’il n’existe pas encore un système d’avertissement
r
adéquat informant de lsapparition des insectes et des maladies, la lutte
menée dans les trois périmètres est de type préventif, Ceci inpiique une
observation des fréquences d’application des produits phytosanitaircs et
aussi le respect d’une certaine rotation dans l’emploi des insecticides,
Quelques cas choisis dans le périnEtre de Guédé et de Dagana
peuvent illmtrer Les fautes les plus inportantes commises durant !:ne
campagne 0 fréquences irréguiières D utilisation d’un nombre restreint de
produits qui, parfois, ne sont pas adaptés aux maladies et insectes qu!on
veut combattre ; par défaut de produits 2 base de pyr2thrinoïde.s un arrêt
de tout traitement inscct’ Icide 2i-i f-em?5 2.1~ yF.:~ltes 012 bicrI
,
1 i 2 3 > z i c ;t t i 0 n
. .
de produits tro-, toxiques oti trop rémanents ; doses variant pour le n&x
produit, souvent en fonction 4: l’~npl acemenc du traitement ($pinitirr al.2
plein champ) o
4, Le choix de produits
Le choix des Froduits se fait en fonction des produits disponibl-s
qui ne sont pas tsüjoijr- 12s -::.~I:L:- ss:&nitable$ dans Les îir::nnstanceS
données (1).
(1) En annexe : trois exemples de traitements phytosanitaires.

.
La récolte
Les rendements
Les chiffres présentés au tabléau SuivânK
(voir aussi histo
grammes, pages suivantes) se basent sur ic?s quanti& livrées aux 2 usine?;
de la S.N.T,I. et de la S,O.C.l?,Sfi
ci si?r les surfaces facturées par la
S.A.E.C. Il ne s’agit pas de valeurs definitives, la c,z?pagne se terainan:
le 15 mai, Nous avons ?ris note des quantités livr%es lc 30/04/30 A la
S.N.T.I. 9 le 7/C5/80 à Nianga et le i3/G5/8O 2 la rZ ? .Z,A.S, Les rendeznts
pour 3okhoi ) Nianga et GuGdé peuvent encore légèrement augmenter.
Secteur
Périm??tre
Ensemble
Dagana
13.92 e/b
Gaya
10,40 t/ha
12,51 t/hn
Bokho 1
l?i$2.4 tjhe
Ni 3nga
!5,72 t/ha
Gu.:dé
18: 96 t/ha
IZiscussion
Les rexkments ca:cu 16s ici ne correspondent pas nécessairenen tc
aux rendements réels obtenus s!x l e s ctcnps.
- de i.. ~-tvct;nsc~.5,21-,I-. 5~ groupezrit com;iorte en moyenne 15 families,
qui ont n-m@ de la tomate pendant trois mois ou plus :
- de la vente sur le marché local par les femmes appartenant au groupement
- des ventes aux bana-bana. A Gu”Sdé, suite aux difficultés d’cvacuation, 1,
service de commercialisation du périmètre a permis à plusieurs groupcwi;r:,
de vendre 10 % de la production aux bana-bana. Il est difficile d’estimer
quelles étaient les quantités évacuées réellement par ce canal mêne sans
accord de la S.A.E.D. ;
.- des pertes entre récolte et livraison aux usines. Avant que les caisses
n’arrivent auy, usines, elles sont rrstées parfois pendant des journées
entières sur les chanps en attendant qu”elies raient transportées. Ceci t-y,.
traîne une perte de poids et de qualité D pourriture de fruits trop mûrs ,,
nécrosés ou blessés.

i
.
!“’ ‘. f .f
i
5-
;
i
(
4 . .
i

Surf aces
Lc? surface f.:cturée pour chaque groupement re correspond pas toujours
à la surface des mailles cultivées. 8n miuvcis planage, un manque dc dr<?i:i?ge
Ou tout simplement lin ZEnque de maintient cultur.21 font qu’on perd souvent
une partie des surfr:ces en cours de campagne.
C” est t ’ enc:::reur qui communique B i ’ intendance 1~. superficie t-kei iemeot
cultivée. Il est impossible de vérifier syst6matiquement les donnces.
Pour le groupement 9 4.~ Bokho?,
parcelie 354,. la surface fccturee ét,ii
de 2,70 ha, D’aprës :‘,os mesures I 12 s Jrface effectivement culti.&e (ssns bas,
fond) etait de 3,3 ha;
Les difficultés d’ evacuation
le terrain. 11s n’avaient pas assez de caisses pour rc-.-olter toutes 12s tomates
mûres.
On ne récoltait pas Zi un rythme rsr_~:l:~r I:ur;r- fols par s~.;~~e-iy-~e 51)r
*’ -/
exemple) mais selon les disponibilités en calsses
.
a
c
Lâ situation ;tait surto-ut grave en f;ivrïer et zyrs, m.ois des grandes
récoltes .
Périmètre de Dagana
Chaque groupement dispcse de 200 cageots en g:nstiquc.
Un camion peut charger 400 caisses, Un cageot bier~ rempli cent ient cnv iron
28 Kg. Donc 200 cageots contiennent 5,600 kg de tof:.?tec.
Si les groupements uti7isent leur jeu de caisses en commun, il devrait
être possible d’évacuer la récolte sans retard, A Gaya et Bokhol, les groupe’-
ments se prêtent les jeux de caisses depuis le débu:. de la rtSccl+e
B Oai;ana ,
les responsables de groupement ont pris une dscision d;ws ce sens lors d”une
réunion le 13.3.80.
Dans la pratique, les cageots n’étaient pas 31; I:on moment aux bons
endroits. Les tomates pourrissaient sur les plantes,
Quand les cageots arrivaient, on récoltait une pnrtic ‘!c la psrwllc pour les
remplir. Le reste de la parcelle attendait l’arriv6e d’un <ltltrc jo:l C?E caisses,
Les récoltes ne sont donc pas effectuees de fac,on assez soigné :
on laisse trop de fruits mdrs sur ies pIentes. surtout ceux czchés sous le
feuillage.

ont acheté les cageots au prix de
les 230.000 frs. ST 4 ans: donc 76
4,115: kg de tomates (5 17 frs e /kg)

Il vaut mienx alors insis ter sur 1 ‘organisation rationnelle du
transport avant d’imposer âux paysans des charges si importantes, surtout
avec des rendements moyens ce la,3 t!hc
En fin du mois de mars r!<:anpoins, 0’1 -, ;>!t constater une améliration
de la situation.
Périmètre de Hianga
A Fianga, totis les grou;cments ne àispcsen; pas encore de ca,c,r-ots-
Pour les 72 ha de tomate, il y avait 5, I!N cageots achetes; dont 3.503
disponibles pour la campa-ne 1374 .. 198C i
Iiiustrons 1:s consG!quenccs p:r un c;ls concret E Sur la percellc
13M 12A, ‘la première r.5crlte 11’2 p-is é t é effcctuee p?r mr,nqüe .de cnisscs. Y
Les évacuations ét:G.ent respectivrisant :
9 , 0 3 3 t l e 4/m/so
9 , 4 0 2 t le 8/02/80
7,081 t le 18/02/30
On o, recolt?! deux fcis l’ensemble de
3,735 t le 28/02/80
la pzrcélle
4 , 7 0 7 t l e ::/::3/80
4 , 4 4 7 t l e ‘5/33/80
38,405 t ou 13,200 tlhn,
k 7/C3/80, &pt:Zs rt=co!t..:., o!i n tris !c? x IOG fruits pris au h<?ssrd
dans 10 cageots choisis au has?.rrl,
20,l % de fruits pourris
2,2 % de fruits nécrosés
10,8 % dc f r u i t s éclntés
pas de fruits piques
67.x9 I d e fnlits s-in<

.’
Conclusions
Les rendements F3ur i? :..nnpagw de la tomate industrielle de
79-X) sur les périmètres de Dagnna et Nianga étaient nettement plus
é l e v é s (11,94 t,‘hz? 2:~~ 1.
_.J . Ïi.:&,jp,..‘iLs
.‘ -.
..ji: la campagne précédente (7 $9 t/!?n) ,
Les c3ractZristiqzs ,:t f:ctc;~rs limltants de la campagne 79-8ii
étaient :
c
- preparatlon d e s ttirrains :-KIT? Llï,iVL E~.li-C COTIX cons<:qucnc.2
‘- repiquage tardif
- plants trop âgés 2u mo::wnt des rcpiqu.?g.:s
- i r r i g a t i o n déficizzte LE irr2guliFr.c r,u d53ut et pendant la campagne
- fertilisation incomp1ètc et non confort suc recommandations
.
Recorr anda t ions
Pour a-:gm<zt?r dzvanta;:.c 13 productivi+Z de la tomate industrielle
dans la région du F1euvel 11 fduUraFt
int::rvanir 3 deux niveaux interdé-
pendants : l’organisation de la campagne et 1’ .2ncX!rxwnt e
Pouï !'or~Xiisation d; la rzn~~g:-~e il faut surtout insister à ce que F
.- les terrains soient pré;>arés s? temps
-- le p1.2nag~: soit ars;~iioré
- l.‘xu d irrig.:tion soit disponible pendant toute la durée de la
csnpagne (pompes, r&seau hydraulique . ..)
- les produits pfiytosanitoires soient disponibles
-* le transport des r5coltes soit organise d’une manière efficace et
rat1o:-lnell i- I

.......
.....
...................
.........
.........
.........
..........
l
I
I
-
. . . . !..+-.-.s . . . . I L...,.. ~
.
.
..‘I.‘
t..,
‘.+..s.f*,,I..!i: . . . . *..l..*L.i. * . . . . . * . . . . .
.***
t
1......*t.
. . . . . . ..t.... . . . . .
“.I . . . . . .
a....
. . . . l
,T . . . . . 1..
. . . . . . . . e...
emj,itre.
;r.écsXGe. A4d
. . . . . l s . . . . .
il........
a** . . . . l .

.i**-..r__..~..
*.*....*.e*..
I......“.....
.*...
***
. . . ..T.l.................
.‘..‘< L....
. ..*.e
. . . . . *..
. . L . . . . . l .e*
..* . . . . . . . . . .
-
-