Mpublique du IitkMre de l’Agr&&we M....
Mpublique du
IitkMre de l’Agr&&we
M. DIOP, Sp6ciaMe en Technologie Semencière, Responsable de 1’UPSEZone Nord
S. DIALLO,
JQf.DIA=i
Sous la direction de Fodd Sam, Contrbleur R6gionaMe la DISEM

SOMMAIRE
****w*****w**
INTR0-ON . . . . . . . . . . . . . . . . . . .* . . . . . . . . . . . w . ...” . . . . . v . . . . . . . . .
3
1.
MUL~CATION DE SEMENCES DE RIZ ...................................
3
................................................
3
............................................................
4
11.
MULTIPLICA’I’ION DE !SEMENCES D’ARACHIDE... . . . . . . . . . . . . . . . .
8
ILL
et -0l.l .................................................
8
lI.2.
MP-~b&P= .............................................................
8
9
. . . . . . . . . ..‘~.................................................................~
:2

Sur une hitiative de l’hpeztew Contr8leur R@ional des Semences de Saint&~& une équ@e
de cbercbeurs de I’ISRA, comprenant un Sphliste en Technologie, Responshle de I’UPSE
Zone Nord, UP lvhlkbologue et un Ptdologw, a effkctu& une mission de notation des parcelles
de multiplication de riz et dkachide dans le Delta L’équipe était accompagh par
hspecta et deux de ses agents. Le groupe a trouvt! sur le terrain les ophteurs prives
semenciers de I’UNIS et les techuicieus agrhs au suivi et au contile des semences. Cette
initiative, une toute premih dans la gestion et le dhhppement de I’agicul~ s&@aMe,
m&ited’&resoutenueetr@nduedanstoutlet&toirenational.
L
MULTlPLI~TlON DE SEMEN- DE RIZ
Ll.
et-
Le pn>gramme de multiplication en question est un programme + SO&14 ha de riz et 74,84 ha
d’arachide dont des px+ bases, des bases. et des certifiks Nl. Les rhltats, obtenus par la
mission et qui du reste sont sensiMement égaux a C&I de la DISEM (voir Tableau), ont montré
que globaleme~$ la multiplication des semences de riz a été une rfhssite car, 64% des
contractuels ont vu leurs parcelles de multiplication ac&ptks, tandis que 36% ont été ajouruks
Les pmelles Fpt&s ont prbentb une puret vari&ale en v&&ation (?,94-100%) largement
supérieure aux normes &-on. L’&at sanitaire s’est rMlé excellent (O-0,1%) par rapport
A la maladie du fimx charbon. Ces parcelles ont toutes été easemenches soit avec la Sahel 108,
soit avec la Jaya et ont obteuu les de&& paniculakes les plus &v&zs (498 B 825 p/m2). EUes
j3nbmtd une meilleure physionomie tant au niveau des plants et des panicules (O-0,1%
pauicules malades), qu’au niveau des parcelles (0% adventices daugereuses, O-0,06% hors-
type). En plus, les bordures de ces parcelles 9nt &5 maintenues propres. A une exception p&,
les distances dkkneut entre vari&& ont M bien nzpecth. La taihe moyenne des parcelles
~de1,5ha,cequifaciliteleurentretienet~tainsiengendrer~bons~~. Ilfhut
~~laparcelledeIbaSall~~),quiestde10haetquiestaccepteeavecla
3

meilleure notation. De plus, chez Iba Sall, les parcelles sont bien identifh @mcarks
illdkpWhvanétCdfadatedesea;ris).
Par contre, les parcelles ajournées, toutes cultiv6es avec la IRl529, ont prkent.6 les plus fàiiles
densit6s paniculaires. Ceoi~0~6ttif.Q.Ww
type de sol et la gestion de l’irrîgation, la qualit des semences, le potentiel de rendement de la
vari&, 1’~ technique appliquh, la couverhwe phytosanitaire, etc...
En ce qui concerne l’bistorique, les pamelles ajoumks, ayant de faibles rendements, ont,
comme toutes les autres parcellw la m&ne vari&& comme prhklent cultural ou la jachhre.
.
Autrement dit, le pr&dent cuhral ne semble pas avoir un effet significatif
ue
Les sols des zones. de multiplication sont tous des sok lourds (Fond& lourd et Hollald$),
pokntiellement fertiles de par leur origine, donc aptes B la riziculture. Cependant, après @nt
d’années d’exploitation, la qualit des sols (caractcrisation physico-chimique) devrait &Ire
hvalube pour &entuellement tijuster la gestion des parcelles, les doses d’engrais et leur mode
d’application. Il est g&&ralement admis qu’une culture rhsie de riz d@end entre autres du
type de sol et que l’apport naturel d’&ments nhtritifk & la plante de riz par le sol est important.
Il a &6 aussi prouv6 que l’appoxt natue1 d’azote par le sol est le plus faible parmi les trois
&nents majeurs N, P, et K. Si le riz doit &r& repiqué, un engrais combim! et approprié est
necessaire pour avoir des phtules courtes et robustes. L’Cltknent essentiel à observer ici dans
la f&ilisation des plantules est l’augmentation de K et de P Compar&e g celui de l’azote, une
doseplusimportanteenKdevantsp&ialcment~~.
DesplantulesayantunedoseenP
et K assez imv &istent mieux aux maladies, aux hsectes et aux conditions dhfàvorables
du champ dans lequel elles se développent apr&s repiquage. L’application de l’engrais pendant
la phase de tallage maximum augmente consid&ablcment le nombre de panicules. Autrement
:
dit,leaombredepaniculespeut-ê~6ctffmid~jours~~phasedecallagemaximum~
Avccunengraisdecowerture,ilaeOemonbrt!queplusladoseestimwrtante,plusla~
de la vari&5 est &Me. Jusqu’ici l’élément le plus important dans une application d’engrais est
l’azote dont on doit apporkr la plus grande attention. Plus l’engrais de fond est imporh& plus
4

le nombre de paaicules d&elopp&s devient important Le pourcentage d'absorption d’él6me?ts
ntitifb fournis par les engrais chimiques varie selon le mode dhpplicatio~ le type d’engrais et
latexturedusol.~laplupartdescas,lepourcentaged’~on~l~plantes,l’~~est
B 30% appfoximativem~ le Phosphore à 20% alors que le Potassium est B 40-SO?! d’engrais
appliqub. Ainsi, en appliquant l’engrais, ces pourcentages d’absorption devraient &re pris en
compte. Par ailleurs, une fkiile application de hure de fond afkte le bon dheloppement des
racines. Ce n’est seulement lorsqu’une fhiile quanti&! d’azote est appliquk comme engrais de
fond quk l’on devrait appliquer une couverture en azote pendant l’initiation pauiculaire et ju@e
après t@iaison. En plus, pour augmenter le nombre de talles, un apport d’azote de couverture
doit~f8it~~aud&butdelaphasedecro~,c’est-à-dire15B2Ojours~
repiquage. Apm 4x34 il ne devrait plus y avoir d’apport. Ceci constitue la manihe la plus
konomiqued$ïliscrlesmgrais~.
En outre, la gestion du sol &ant &oitement li&ea celle de l’eau d’inigation et A sa qualiti, un
SUiVi&cette~deVKaitêbre~pourti~~tOUtpfocessus de salinMon ou de wdisation-
alcalinisation des sols. La pr&irfigation, utilishe comme technique de r&age des parcelles,
constitue~unaspectpositifdanslagestioadessols.
Des~~~class6esdangereusesn’oprt~observeesq~dansuneseuleparcellesur
les 11 fizi&res de multiplication noths. Il s’agit d’lscha- nrgosum, une gramin& t@s
5

Il fàut souligner que l%quipe qui ef%ctuait la mission a étc fortement impresGonn&e par le
niveau de nubise des mauvaises herbes, en g&ral, dans l’ensemble des parcelles de
multiplication vi&&. Le seul cas observé & Ronkh et concernant Ischuenum rugosum constitue
uneoccasionpourcdtirerl’attentiondesproducteurssurcetteespeoe~lacaracténistiqueta
plus importa& est sa germination qui n’est pas regroupk Contrairement aux autres graminks
annuelles, elle peut &e &a& sur 1 mois et demi ou plus. Elle peut donc se Welopper bien
ap& la phriode pendant laquelle sont exécuttes les opkations de dkW%age. En plus, & l’état
jeune, elle a une morphologie assez similaire B celle du riz qui fàit qu’il est dif3iû.le de fâire la
ue
Au I&&I de l’Union de Debi-Tiguette, chez le contractuel Babacar Sali, il a éttc signal6 des
probl&mes sur le comportement de la varit% IR1529, R2 sur to&e une bande de sa parcclle. Le
m&ne phénoméne avait ttl! obsew6 sur une autre parcelle adjacente en 1998. En effet, on a pu
voir des feuilles jaunkres, allant d’un jaune clair à un jaune ~MI&E, c&nmençant surtout
depuis le bout de la feuille. Ces sympt8mes font penser à ph@ieurs ph4nom&es allant d’une
d&fkiencc ou d’une toxicité d’un ou de plusieurs t%&nts B uue maladie (viro~). Une We
vraiscmbMle, d’ap&s nos observations et la documentation, serait le Tungro (croissance
dttgbhk en Philippino, se cwact&i@ par des feuilles jaune-oranges ou feuilles jaunissant),
une virose et qui est une maladie f%quente des vari&s IR notamment JR8, IR94O,lR5, IR22
etc. (Lin& 1972). La couleur peut variex selon les vari&+s et les conditions environnementales.
Des taches brun sombres se dtveloppent i&uli&rement sur les feuilles jaunes,
occasimllement sur les feuilles vertes et sp6cialement sur les jeunes plants infkctk Le
d&loppemeM racinaire est pauvre. Les plants infk&s peuvent mourir mais souvent ils vivent
juqu’i maturitc5. Ils pmnnent plti.de temps pour arriver à mat&& d cause d’une flo@ison
tatdive. ~~sont~recowertsdetachesbnmsombresetsontplusclallsquecewr
dwplantssaùts,maisdefst’blesrenéementspewenten~~~.LaQualitedesgrainsn’estpas
brts~ff~dece~~dwplantsnon~~entermeséepo~~d’~,de~~en
protbe, en amylose ou de temmture de gt%atSsation. Bien qu’il n’y ait pas d’kvideuce
0

Une autre thése semit la maladie des extr&nit&s blanches, en raison de la similariti des
spptbes. Les extnhitbs des feuilles des plantes infkctk blanchigent sous l’effet de la
ChlOrose Les plaIlts sont fabougris, manquent de vigueur et pro&knt des panicules de taille
hhite. Les panicules atteintes ont des ghmelles et des grains d6form6s avec uu taux &v6 de
sbtrifibe. Les fkuilles panifxdaims sont parfois tordues, ne permettant pas aiusi une Qmergkxxe
complbte de la panicule. cepeadant, tous les plants infktes * mauifestent pas de sympt&me.
L’agent patho&e est u11 &matode : Aphelenchides besseyi chdstie. L’infkction est signa&
:
<,,
dans la plm des zones rizicoks d’Afrique, d’Am&ique du Su& d’Asie. D’Europe de l’Est et
ap~~.~~mtotalplusde40*,(Pmt,1989).
Les chutes de re&ement causk par ce pathog+ne sont estimks 8: IO-35% au Japon
(Yoshii et Yamamoto, 1950) ; 40-50% aux Etats-Unis (Atkins et Todd, 1959) ; 2946% &
T#tWm
,i959).
L’utilisation dy C 8 la dose de 40 kg/ha peut contribuer à le juguler. Poursuivre
les investigations est une ntkessite pour vtifiez les hypothks et situer l’origine de c+e
maladie nouvelle. ‘En efF& ce n&natode est tmnsmis par les semences. Il se loge dans
l’espace entre balle et auyophe (Yoshii et Yamagnoto, 1950; Todd et Atkins, 1958;
Fukano, 1962 ; Huaug et Huang, 1972). Rao (1972) a dknontx6 qu’ils restent enroul&s B
l’intkieur de la @melIe supkieure et à la surke des lodicules, qui au fur et d mesure de la
matumtiondugram,prennentunaspect~Metparc~.
ceS~surviventsurlessemencesinfecteesdes~odesdetempBvariables:8
mois (Cralley, 1949) ; 3 aus (Yoshii et Yamamoto, 1950) ; 23-24 mois (Todd et Atkins,
1958) et rnhe 8 ans (Zem et Monteiro, 197’7). Fukano (1962) a est&& que la densiti
d’inoculum critique pour les riz sensibles est d’environ 30 u&Wodes viables pour 100
semences. ~ùlde,Nathet~~(197O)ontinferccptéleneanatodeen1%8~des
&hantillonsde -derizimporttesdesphilippines.
a

ILl.
La visite a surtout conce& la Station de Ndiol et l’exploitation de Seck Aginord.
zRs~i~~~~BNdiotsontde2,5B3,0t(haavecLaGC-8-35sur2haenG3.~
culture s’est fàite sur une rotation arachidejach&e. Le traitement herbicide a &5 eff&t&
d’ahord avec le Round up (Kalach) sur jach&e verte, 3 semaines avant semis et avec le
GramoxoI&apI+slwt5eetentrai~dirige.
LeprogrammeAgrirmdestun progmmme de multiplication de 72,84 ha dont 44,36 ha de Fleur
llNlet28,48badebase. Irrr&art&i~delasuperficiedesbasesentreIcsvariMsestfMeau
Tabltau2auonpcntaussi~~enrrmarque~~~~~~cessemeaces~catre
.-i
99,79etlOO%.
Lerendementmayen~delaFleurll~ltstévalue~1,53ha

.
Ce mdement est fàiile par rapport au potentiel de la vari# et s’explique probable par la
pauvp# chimique (0,02% -c M.0. < O,lobm) du sol et les mgladies signal& en nxwque du
Tableau 2.
Les sols des deux zones de multiplication sont légers et particuli&ement convenables à la cul@re
de l’arachide pour plusieurs n@ns. D’abord ce sont des sols subarides sableux (Diti), d&iw
du modelt dunaùe et qui dominent souvent de plusieurs m&res l’ensemble des terres immda&s
de la ValMe. FInsui& leur fM -elle physique est assez compamble & celle des sols peu
&olu&s (regosols). Enfin. par suite de leur texture grossière, leur porositi en grand et leur fUile
cqmcitb de dtention, ils conviemxnt bien aux cultures peu exigeantes en eau. Cqx&nt, la
fMt& potentielle chimique & ces sols, quoique f&ible, semble relativement bien @ilibr+.
L’amcOlioration de cette f&tiliti rcSide dans .des amendements organiques et des bures
minhles. Au niveau de l’exploitati~ de Seck Word oti les rendements sont -les, il y a lieu
derevc~lagestiandusOtetessayerbel’~li~de~durablepardw,
organiques itqMmts en plus des fimwres mi&ales appliq&s. La situation se p&ente mieug d
Ndiol oti la jach&e fàit son e&t dans la rotation et dans la culture de l’arachide.
8

Tableau 1. Ve de multiplication desr#a#nces delizde1wNIscn~
19991Tdo106
IR1529480-3
S&d108
sald201
MM4202
1. 9 sur 13 sites Mises par 1’UNIS ont été visites, soit 69,23% .&I pmgramme de
.
2. Les i3WistiG de notation fournies a la mission par le contrdle se pkmtent comme
_ s:
334;79 ha, soit : 65,84% ;
-I36d8dC:
4&35l@soit: 9gn6;
-w:
73% ha, soit : 14,41% ;
- l3loage:
5,ooha,soit:
l,Ol%;
- N o n - :
47,00 ha, soit : 93% ;
- Total:
508,44 ht& soit : loo,oo%
3. Lcsxxstationsparlesteelmieiensagrdcssepo~vent.

Tableau 2.
Programme de mukiplicationdes semences dkwhide par l’UNES
en
@sw2ooo
SupacfBae~
Localisation
Vti&t&
Niveau
Ha
ori#nedes
allthmaëe
selnums
Seck Aginord Savoigne
Fleur11
Niveau
44936
MlAgkMXd
w-8-35 Base
9?25
0
FiaRll
13.87
s-437
53
-
Sous-Total Base
28&8
Tti
x


72$4
X
Ndiol
oc%35
03
2
. .
1. L’i!&ment et i?uw&knt cultural (tamste-d Aglinqd) et @tare %
1’IPSMSM) sont dans l’ensemble r&@m& ;
:I
2. Les 72,84 ha authentifi& (Agkord) ont &t& homologu& ap& notation avec une
puretë variëtde au champ situk entre 99,79 etlOO?/o ;
3. Les2Hadel’uP!wIsRAn’çtaientpas-ne;
4. Le rendepent moyen pond& de la Fkur 11 (Agrinord) est de l’ordre de 1,53 t/ha
ctl8SrbculbesSOllt~courS;
5. La rouille à Pucciniu mdds, la rosette et un fW taux de mor&W due a la
pou&ureducolletontete;obsen&surlaFîeur11U@no@.
Letauxde
mortalitë par purriture du collet a atteint 9,62% des pieds levés dans la parcelle
P3B.

RESULTATS DE NOTATION DES PAClUUM DE MULTIPLICATION
PARUNEEQUIPEDE
WDbL’ISRA
N@kqsll@kdo~P.adt~
rhM& Ilnol
391,6
796.6
1 1