MINISTERE DE LA RECIHERCHE INSTITUT SENEGALAIS ...
MINISTERE DE LA RECIHERCHE
INSTITUT SENEGALAIS
5 CI ENTI FIQUE ET TECHNIQUE
DE RECHERCHES AGRICOLES
t’AMECIORATION D U NIfRE Al) SENEG& :
REALISATIONS ET PERSPECTIVES
Par
Ndiaga CISSE
Juillet 1984
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES AGRONOMIQUES DE BAMBEY
(c.N.R.A.)

REMERCIEMENTS
_^---^.m---I^-
_-----_-----_
Je remercie particuli8rement Mme A.T. NDOYE pour ses
suggestions et aides apportées 3 la prBparatian de ce rapport.
Mes remerciwents s’adressent Qgalement à Monsieur
D.F, MBAYE pour avoir fu et corrig6 ce texte.
Toutes mes reconnaissrnces vont à ceux qui ont 6tB
associés de prbs mou de loin à l'alaboration de ce m6moire et
particulièrement ih Monsieur Isidore NDIONE pour la dactylo-
graphie,

-= SOMMAIRE =-
w-w
---=====
Pages
1 - RESUME
1
II - INTRODUCTION
2
I I I - L'AMELIORATIDN DU NiEBE AU SENEGAL DE 1959-1974
4
IV - ACTIVITES D'AOUT 83 A MARS 84
7
4.1 - EssaO varietaux
7
4.1.1. - Essais CRSP
7
4.1.2. - Essais du CILSS
9
4.1.3. - Essais du SAFGRAD
8
4.1.4. - Essais de 1lIITA
13
4.1.5. - Essais des nouvelles obtentions
18
4.1.6. - Conclusions sur les essais
18
4.2 - Collection
20
4.3 - Tests de resistance aux broches
22
v - PERSPECTIVES D’ACTION
25
5.1 _ ROsistance à la secheresse
25
5.2 - Résistance aux ineectes et maladies
26
5.3 - Haute ProductivitB
26
5.4 - Qualit nutritionnelle
29
VI - CONCIJJSION
29
30
VII - REFERENCE

LISTE DES TABLEAUX
---e--w==
-__--_--
rz=z======
Pages
Tableau no 1 -
Essai UCR-initial
9
Tableau no 2 -
Essai ISRA-UCR
10
Tableau no 3 -
Essais CRSP : Résultats de 1980 à 1983
Ii
Tableau n' 4 -
Essais CILSS
1 2
Tableau no 5 -
Essai REMT
14
Tableau nu 6 -
Essai RMMT
1 5
Tableau no 7 -
Essai du SAFGRAD
1 6
Tableau ncl 8 -
Essai de 1'IITA
77
Tableau no 9 -
Es!sai dus nouvellos obtentions
19
Tableau nD 10 -
Collections faites en 1983
21
Tableau no II -
Test de résistance aux broches.
2 3

- 1 -
I- R E S U M E -
___^
- - - - “..._--w_
- - - - - - -
La production de ni6bB au SQnBgal Btait en 1980-81 d e l’ordre
do 17 030 t h sur une superficie de 54 .OOO ha II Le niQbQ est cultivd pour
ses gou 85389,
ses graines at ses fanes. 11 entre dans les aeaolatwnta cumme
fertilisant et source importante de revenu-monbtaires st d e prot6inas
pour le cultivateur.
Un programme d’am8lioration du niéb6 a Cité mené à Bambey entre
1958-1975.
Celui-ci a abouti à 10 çr&&ion et & vulgarisation d'importantcs
varietés telles q u e
58-57, Mougne, Ndiambour, Bambey 21 et 59-9. Par la
suit 8, avec la collaboration d'institutions OtrangBres des introductions
et des tests de rendement ont été effectuds entre 1978 et 1983 sur 5 sta-
tions de 1'ISRA. Certains facteurs limitants à la production du niéb8 ont
BtB i d e n t i f i é s . Paz: lover ces corkrafntcs un second programme d'amdlioration
Vari6tdle est P~rOpo8Çi avec pour objectifs prlncfpaux
1'hwgmontaéion du poten-
t i e l pruductif, l a r6sistance à l a skheresse
aux insectes et maladies.

- 2 -
11 - INTRODUCTION :
La production mondiale de ni6bB on 1980-81 s'est elevéo à 1.427.OSO
tonnes dont environ 90 $ ont étO rdalises en Afrique de l'Ouest soit 1,2?4.000
tonnes. Le NiqBria est le premiar pays producteur avec 8GO885&000 t/an
suivi du Niger avec 300,000 tonnes. Les zones semi-arides du Sahel sont les
plus favorables à la production du ni6bé maie Los consommateurs pr8fsrsnt lomil
QV l a s o r g h o . Dans les reqions cotières en bordure du golfe du Bénin, le
niébd fait l'objet d'une demando très suivie ot soutenue toute l'annee. Los
prix actuels du ni6bd se situent nettement au-dessus des cours mondiaux des
autros 18gumineuses,indiquant un marchb de penurie (100 à 4uO Frs CFA ou
p l u s ; en fonction de la puriode de commercialisation ; rapport CNlJCED,/CATT,
1982).
Au SOnégal la production du niébe Qtait en 1980-81 de l’ordre de
17.000 tnnnes eur uno superficie do 54.000 ha, correspondant à un rendement
d’environ 315 kg/ha.
Les principales zones de culture btant le Nord et le
cantre-nord (Fleuve, Louga, Diourbel, Thi&s) avec environ 95 % des superfi-
cies ; la region de Louga à elle seule englobo plus de la moiti0 des surfacus
cultivees (28.500 ha). La Casamance constitue également une importante zone
de niéb6 avec 2.155 ha (rapport DGPA 8CM31>. GBnéralemont on remarque une
baisse non negligeablo de la surface totale cultivée par rapport à la moyonne
des années 60 (85.000 ha) (rapport DGPA 8U-81). Les conditions climatiques
qui ont prQvalu pendant cette periodo et en particulier la sécheresse seraient
une des causes do cette diminution.
Le ni6bQ est produit pour ses graines qui pouvent ôtre consommées
en goussos à 1lQtat frais ou semi-formeas comme ldgume-primeur ou après ré-
colte des grainos sochées. Il représente un appoin!: important de produits
vivriers en periodc de soudure
dans le Sahel. Les substances protéiques
contenues dans las graines (anviron 25 '$> sont de qualit superieura, car
étant tres riches en amino-acides essentiels. Des essais de productio’n d'ali-
monts elaborés a baso de niebé tels que des aliments diétetiques pour enfants

et personnes sous-alimentés ont Bté effectués dans plusiaurs pays dont 1~
Sanégal.
Le nidbe est également cultivd pour ses fanes sechaes, qui consti-
tuent un aliment de V~~FJUE peut b6tail
à cause de leur haute teneur en
substances prot6iques.
C e t t e f o r t e PrQsenw d e P r o d u i t s a z o t e s d a n s s e s o r g a n e s vdgétatifs

- 3 -
font que le nisbé est largement utilisé comme engrais vert. Il psu% enker donc
dans alassolement
comme fertilisant à cause
l'imporéents
quan-
tité d'azote libéree dans le sol apres sa culture. Cet enrichissement rk
sol se réaliss par l'intermediaire de bactéries fixatrices d'azote qui vi-
vent suc les racines, en symbiose awec la plante.
Le développement de la culture du niébe se traduirait donc par une
importante action de conservation et d'amélioration de la fertilite des sols.
L’accroXssement des rendements à l’hectare et par consequent de la production
totale de graines contribuerait à la satisfaction des besoins en prutÉines
du pays.
Llutilisation de varidt&s hautement productives est un facteur
déterminant dans l'accroissement des rendements. En ce sens des lign6es SQ-
lectionnees ont ét4 produites et vulgarisées pendant la p6riode 1958-75.
Seuls des introductions et des tests de rendements de matkiels blites ont
et6 effectués de 197B-83. A partir de la campagne Î983-84 les activités de
sélection variétale ont et6 reprises, et ce rapport constitue une proposi-
tion de programme d ‘am6lioration du niéb6 au Séndgal .

-4-
III - L'AMELIORATION DU NIEBE AU SENEGAL DE 1959-192 :
Les travaux sur le nibbe ont commence au debut des années 56. Entra
1953 et 1960 plusieurs Prospections ont H.6 faites au SOnegal et en Afrique
occidentale. La col&ction Constitu&e pendant cette période (247 lignees) a
Qte diviséo en variétes de jours courts et vari.t%Qs aperiodiques.
Les premières ne fleurissent que sous des longueurs de jours ne
depassant pas i=l h 30, l'induction de la floraison n'ayant pas lieu au-delà
de cette dur&?.
Ces varietes dites “tardives” ont, en general, un port très
rampant.
La date de l.our semis depend de l'utilisation qu'on veut en faire.
Si on veut produire du fourrage, on les semera très t6t puisqu'elles produi-
sent une quantite importanta de matiere vertes sans fleurir pendant la saison
humide. Pour la production de graines, e l l e s s e r o n t semées p l u s t a r d p o u r
éviter un developpement excessif de l'appareil vegetatif.
Les variétes "indifferentes"
fleurissent cjuallp quo aoit la longueur
du jour.
Des croisements entre Vari&es de “jours courts" et varietes “in-
differentes" ont permis de déterminer 1'Qpoque à laquelle ces deux groupes
se différencient. Pour la lattitudo de Bambey (14' 42 N) elle se situe aux
environs du 1 er au 5 octobre ; c’ est-à-dire pendant des journdes de 12 heures
d’eclairomant environ. Dans la pratique donc les varietes indiffQsentes à la
photopériode sont celles dont 50 $ des pieds fleurissent avant le ler actobre
et les varietes de"jours courts" sont celles qui fleurissent après cette date.
Las premieres peuvent fleurir en des journees de durea d’dclairement infe-
rieure à 72 heures. Les rapports de segrégation observes pendant la gBnSra-
tion F2 indiquent que la reaction à la photopbiode
est un caractere de nature
mendelienne contrBl6 par une paire d'nllélss ; la photosensibilité Btant do-
minante. Les observations effectuees sur la collection indiquent une liaison
étroite entre “tardivite” et grosses graines d'une part et de l’autre, entre
tardivdte et port rampant. Le port érige ne se rencontre que chez les vari&
tés indiffercntes. SENE (1965) postule que la possibilité de dissocicir ces
caractgres peut conduire à la creation de varietés “indifferentes Qrigees”
ayant des graines semblables ?t celles de certaines vari0tés de “jours courts”
d'une part et d’autre Part à la cr0ation de variétes de "jours courts" Éirigea
avec un moindre developpement vegetatif :
L'augmentation de la taille de8 graines a et4 un objectif de sdlec-
tion ; l'heredito du poids de 100 graines a éto Qtudiée sur les deux varietes
precoces (insensibles i3 la photopbiode)
N 58-25 à petites graines (poids de

100 g r a i n e 5 Egal à 8 g) e t N 5 8 - 4 0 à g r o s s e s g r a i n e 5 ( 2 0 g>. L’heritabilits
au sens restreint de l’ordre de 0,71, montre une preponderance des gènes
additifs dans llh8redité de CE caractere. La corr elation entre la valeur du
pied-mère F2 et la moyenne de la descendance F3 est trés forte, et est de
l'ordre de 89 %. Le haut degré d’heritabilite
et la forte correlation des
valeurs F2 et F3 indiquent la possibilite d'une selection efficace dès la
F2 pour la grosseur des graines.
Le taux d*allogamio moyen est estimé à ‘1,14 % (variant entra 0,22
et 2,06 sa>. Le port (rampant ou Qrig6) et la coloration des gousses jeunes
(entiérement verte ou vsrto à pointe rouge) ont Qte utilisds comme caractè-
res marqueurs. Dans les conditions de Samhey,
c e t t e allogarnie s e r a i t sssen-
tiellement due à l'entomofaune (SENE, 1965).
Les tests variétaux menbs antre 1962 ot 1964 ont permis d'idonti-
f i e r d e s v a r i é t é s adaptees a u x difforentes z o n e s d u S’enégal. A i n s i l e s va-
rietes suivantes ont etb diffusees :
- d a n s l e Nord : N 58-57 et N 58-75
- dans le Csntre
: N 58-185, N 59-25 et N 58-57
- dans le Sud
: N 58-11f et 59-9
Le premier croisement effectue entre les deux varietes & port ram-
pant N 58- 57 et N 58-41,
a eu pour objectif d'associer les caractères produc-
tion de graines Qlevde (58-57) et poids de 100 graines Qleve (N 58-41).
N 58-41 seme à faible densité (1,20 x 1,50m),
donne des graines plus
grosses ;avec un nombre moyen par pied superieur. CO resultat montre la ne-
cessite de semer à partir de la F2 aux Bcartements
normaux (0,50 x 0,50 m
ou 0,60 x 0,50 m> dans un programme de sGlection.
La variéte Ndiambour a QtB obtenue à partir de ce croisement. La
grosseur des graines (poids de 100 graines égal à 14,9 g) est superieure à
colle de la variéte 58-57 (10,9 g>. Son rondement moyen calcul0 sur quetrc
annéos consécutives de 1966-1969 est do 1 535 kg/ha,
celui do 58-57 do l'or-
d r e d e 1 4 6 3 kg/ha. Elle est vulgarisée dans le Nord ct le Centre.
Peut et N 513-74 sont respectivement des vari6tGs sensibles et
indiffbantes à l a photop&ioda,avec des poids de 100 graines de l*ardre de
20 ot 11,5 g* Les graines de la Première variétb sont ponctuées de bleu et
celles de la seconde tachetées de gris et marron. L.'objectif du sroisoment
effectue entre ces deux Vari&és a bte d'obtenir une varietd insensible a la
photoperioda avec les caracteristiquas
des graines do Pout. Les graines des
ligndes obtenues sont effectivement tachetees de bleu mais leur taille est
intermédiaire entre celle de pout et N 58-74. La variBtE: Mougne a BtG S~~OC-

l
-6-
tionn& à partir de ce croisemant ; son rendement moyen sur 4 anndes d'ex-
p6rimontation est de 1 824 kg/ha avec un poids de 100 graines de 14,2 gg
Les vari6tQs BambBy 21 et Eambey 23 sont obtenues a partir do la
rscombinaison de F4 issues des hybrides (1/2 N 58-74 x 1/2 N 58-40) et (3/4
N 58-40 x 1/2 N 58-50). L'objectif du croisement a iit6 d’obtenir une vari&&
à cyr=tG’ ccwt, insensible à la photopériode, à port dr cssé net, i cr oissanco
définir,
& grosse graine crème et à oeil coloré. Les rendements moyans de
Bambey 21 et Bambey .23 sont respectivement de 1 668 ot 1 524 kg/ha avec un
poids de 100 graines de 18,3 et 21,5 g.
Ces variBt6s Ndiambour, Mougne, Bambey 21 et Bambey 23 sont Bgalc-
ment vulgarisr?os dans lc Nord et Centre Nord du pays.
Les travaux de gunatique ot d’amblioration
varibtale interrompus
en 1974, n’ont étd repris qu'en 1978 et limitbs à des essais de comportement.

-7-
IV - ACTIVITES D'AOUT 83 A MARS 84 :
4.1 - Essais var iGt,aux :
De 1974 à 7977 les travaux sur le nidbQ ant 6tb limites à l'antre-
tien de la collection st du materie produit. A partir de 1978, des tests
variotaux multilocaux sont initiés en collaboration avec l’Universit6 de
Californie (par lo pro jet CRSP), la CIL%, le SAFGRAD et L’IITA. C’est dans
ce cadre que des essais ont et0 implantes en
hivornage 1983 à Bambey et dans
d'autres stations. L!ob jectif de ces programmes est do diffuser le matbriel
Élite et le plasma germinatif dans 10s pays membres de ces institutions, en
vue de selectionner dos lignées pouvant être utilisées soit directement commu
variétds,
soit comme source de matériel g6nBtique dans la programme national
d'amélioration du niQb6.
4.1.1 - Essais CRSP :
--m,"-mmw---
Ils sont au nombre de deux implantés à Bambey et Louga et sont
denommr?s : UCR - initial et ISRA - UCR. Le premier essai est constitue de
lignees americaines et deux lignijes du Nigeria (IITA) et le second incluait
trois variétbs do Bambay. Les varietés de UCR (Univorsite do Californie Rivar-
side) sont issues du croisemont antre CB5 (California Black eyo 5) et Bambey
23. Ellas ont et6 selectionndes pour la resistance à :La sécheresse et aux
hautes tomp6ratures. Les ligneos 7 964, 8 006, 8 0137, 8 055? 8 049, du pro-
gramme de UCD (Davis) sont sélectionnees pour la resistanco à la vertfoP4
fioes et une haute productivite et sont issues du croisement entre Magnolia
et CB5.
Les dispositifs expérimontaux sont des blocs aleatoires complète-
ment randomises à 4 répétitions avec des parcelles slementaires de 6 lignes.
Chaque parcelle utile est constituee de 4 lignes centrales de 4 m de long,
llécartemant Btant de 50 sur 25 cm. Los conditions climatiques dans lesquelles
se sont doroulés les essais ont et6 caractérisées par des records de socheres-
so à Lwga (135 mm) oit Bamboy (375 mm).
A Louga les rendements sont d'une manière genbrale faibles ; les
mayennes des essais sont de 384 kg/ha pour UCR-initial et 172 kg/ha pour
ISRA-UCR.
A Bambey, les rendements sont moyens avec: 1 405 et 1 311 kg/ha
(moyenne des deux essais). Il n’y a Pas de différence significative entre
les varietés (tableaux 1 et 2).

- a -
Entre 1980 et 1983, trente quatre lignees des Programmes de Cali-
fornie ont été testees au SQnegal. Pour les Vari&;és testdos plus d’uno
annee,
18~ rendements ont varié entre 1.100 - 1 .VC10 k.g/ha a Bambey. La va-
riet senbgalaise Bainbey 21 (9 21) a goneraloment
Cte utilises comme tomoin ;
son rendement moyen sur 4 années ost de 1.800 kg/ha (tableau no 3). A Louga
les rendements moyens dos trois années sont gGn6ralaarent faibles et variont
entre 300 et 800 kg/ha ; le rendement moyen de Barrbey 21 est de 563 kg/ha.
4.1.2 - Essai du CILSS :
~-~,-I~-“~c---”
L'essai a @te implant6 à Bambay, Louga, S6fa ot Sinthiou-Ma&rne.
Les 8 varistea testdos proviennent du Mali (Niban, 15-316), de la Haute Vclta
(KNI, gorom-gorom), du Niger (TN 88-63), de la Mauritanie (KaBdi gris blanc)
et du Sbn6gal (Mougrw, 58-57), Le dispositif oxpbrimental est un bloc alla-
taire complet à 6 rbpatitions. La parcelle 6lQmentairo est constituee de 6
lignes de 6,3O m de long avec des Bcartoments
de 69 sur 30 cm, la parcelle
utile correspond aux 4 lignes centralas.
Les varietes 58-57, TN 88-63 et gorom-gorom ont et6 10s plus per-
formantes sur toutes 16s stations en général ; à B:ambey leur rondement depasse
les 2 tonnes. Par contre la Vari&é Niban photosensible n'a presque rien
produit sur toutes les stations, sauf a Sbfa où la récolta a Bté faite 129
jours après le semis pour des raisons6 lcgistlqu5 . Kaedi-gris-blanc vari6t.Q
ggalament photcsonsible a eu des rendements négligeables comme NAban.
Ces résulta*ts confirment toux obtenus prBcédemment, les varietds
58-57, Gorom-gorom et TN 88-63 semblent t$tre les mieux adaptées aux zones
écologiques de 200 ft 800 mm ; leur rendement moyen sur 3 annaes do test est
relativement Oi,evB à Bambey (plus ds 2 tonnes), tandis qu'à Louga ot Nioro,
ce rendement est faible pour toutes les varietbs (tableau no 4). Les facteurs
limitants dans ces deux stations sont le dt5ficit hydriquo ti Louga & les in-
sectes
(particulièrement les thrips)Ct Nioro.
0.1.3 - Essais du SAFGRAO :
"--~.c"."-I-m.~.t.-~...~
Deux essais ont 6t6 msn6s cette année dans 10 cadre de la coopera-
tion avec le SAFGRAD. L'un constitu8 da vari6tos précoces (REMT) a 6ts implan-
té à Bambey et Louga. A part Bamboy 21 du Sénegal, KVU 69 et TVX 465%73C-1K
de la Haute Volta,
les 5 autres variet6s sont do llIITA (Ibadan) ; et sont du
groupe des “60 days cowpea” ou "niébo do 60 jours”, Elles ont pr&zisement
comme sources de
précocité Bambey 21 et TVU 946.
Le dispositif experimcntal est un bloc cornplétement randomîsé à
4 ropbtitions. Chaque parcelle comporta 4 lignes de 4 TTI de long avec des ecar-

- 9 -
TABLEAU 1 : Essai UCR' - INITIAL : rendements en h)/ha
I
I
!
I
!
Variétés
1
Bambsy
!
Louga
I
!
-1
f
!
I
1
!
1
? 1
7964
I
1414,z
I
354
I
; 2
8006
!
1093,5
!
92,2
I
i 3
8047
I !
1546
I
1

I
t

545,?
!
; 4 8055
I
!
1362,5
394,2
!
1
I
! 5
Chino-Ni
!
1180,2
!
427
1
; 6 CB-5 D
!
1392,2
1
!
I
!
516,2
!
I 7
1-2-1
t
1374,7
J
517,7
I
I
I a 8049

!
I
!
1395,s
I
1
409,2
I
1 9
TVX 309-1G
!
1663
!
199,5
I
f10 ER-7
t
I
1634,7
I
!
f
392,s
f
I
!
I
1
!
I
-*
I
!
!
!
I-I
I
Y
!
1405
!
384,8
I
I
!
J
CU ;io
!
19
!
2?,8
I
!
!
I
0,05
!
N. S
I
S
I
!
!
!
LSD.05
!
!
752,7
!
!
!
I

- ICI -
TABLEAU 2 : Essai ISRA-UCR, Rendement en kg/ha.
!
!
?
Variétés
!
Bambey
!
Louga
!
I
I
*-

!
1
!
!
!
! ’
Bambey 21
!
1303,5
!
51,2
!
12
Bambey 23
t
1065,5
!
130,7
!
!
!
!
?
! 3
Bambey 29
!
1319,5
!
117,7
!
! 4
Bambey 30
!
1274,5
!
152,2
!
!
!
!
I
! 5
4R-O267-DlF
!
1554,7
!
27
!
! 6
CB5
!
7355,2
1
194,7
!
!
!
!
!
! 7
CBS-FI
!
1309,2
!
172,2
!
! 8
l-8-5
!
1336,5
!
231
!
I
!
I
!
l
. 9
l-12-3
!
1815,7
!
205,5
!
!Il
1-2-I
!
1315
!
250
I
!
!
!
f
1”
1-11-I
!
1253
!
187,5
!
!12
2-4-9
I
1140,5
!
186
!
!
!
!
!
P3 2-13-4
!
1412
?
187,5
!
114
2-11-9
!
106iJ
!
!
?
146,2
1’5 3-4-11
!
!
!
I
1223
!
166,2
l
!16
3-8-4
!
1282
!
157,2
!
!
!
3-4-13
!
!
1'7
?
7422
?
216
!
im
3-4-l
f
1445
!
289,5
!
!
!
!
!
p
Chino
!
1459
!
234,2
!
!20
Chinti-El
!
1481
!
146,s
I
!
I
I
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f
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N. S
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LSD.05
1
I

BO,8

- 11 -
TABLEAU No 3 - ESSAI : CWP
RESULTATS OE 1980 A 1983, RENDEMENT EN KG/HA
1
!
Bambey
Louga
I
!
1
Variétés
-...,
!
?!
1983 jMoysnnsfl98lf 19821 1983~Moysnnef
*-me- -
*--mm..'-*-*-
i 1 CaliftirniaBlacksF5f 1165; 2083; 1 I
i1739,55j 98 f , 922 f19h ! ,404,66 !
; 2 Early C-O-5-1
; 1250;
235411355,2
;1728,.3
;253 994
;473
!
,
Chino
i
1291; 2150;
2050!
2371f1459
220411309,2
i1792,75; 83 i ! 872 il'72 ,234 ;396,33 ;
I 3
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; 1415; 1892i 2251;1481
;1760
;661 906 ;146,5;372,83 ;
! 5 l-I-13
i 1166; 1092,
-
-
;1129
;m , - ; - ;-loi ;
! 6 1-2-I
1 1458! 1956; 2324fl315
;1763,75;186 ; 663 ;383
;410,66 ;
! 7 l-Z-5
! 1083, 16081 2182! -
!1624,33! 53 I 829 j -
;441
,
I 8 l-8-5
! 1166; 22751 2239!1336,5 !1754,12!212 ! 904 !231
;449
i
! 9 Z-3-15
1 1041! 15331 - ! -
!1287
!431 - I'
; 43
!
p 2-4-9
! 1041! 2042! 2334!1140,5 !1639,37$14 I 688 !iFt$
!461,33 ,
17’ 2-9-I
1 ?208! 1533! - ! -
!137&5 I 68 f - -
168
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!12 2-11-9
! '11251 18671 213911060
!îÇ47,75! 91 ! 650 ;146,2;295,73 ,
113 2-13-4
1 1433! 1992! 2208!1412
!1766,251 70 ! 670 !187,51309,16
;
!14 2-13-16
! '1250, 1825/ - -
!1537,5 !119 ! - ! -
$19
!
!15 3-4-11
! 1375i 1933! 23051,223
11709
il69 ! 901 !166,21412,06 !
! 16 3-4-13
j 'l458! 195Oj 2418;1422
!1812
il67 !1026 1216
!469,66 1
! 1-7 3-6-2
! '12081 1275! - , -
!1241,5 I 78 2 - I -
! 78
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!18 3-7-14
! 1333; 1400! - i -
11366,5 l189 , - , -
,189
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!19 8-8-4
!
916; 165Ej 2261!1282
!1529,25; 88 i 899 ;157,2;353,4 !
! 20 l-l-14
! 1125! 2300! 21411 -
!1855,33! 62 ! 783 ! -
!422,5
!
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! 11166! 2275! 2114~ -
!1851,66~163 1 787 ! e
!475
!
! 22 1-11-l
! 113751 1900! 2290;1253
!1704,5 il77 1 949 $37,51437,83 1
!23 I-12-3
I 1047! 2342! 2406!1815,7 ~1901~17!101 I 109 !205
!465,66 ;
!24 I-12-12
! 13331 15581 - ! -
f1445,5 go0 ! - ! -
po
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! 25 2-2-2
l 12081 16581 1956! -
!1607,33! 86 ! '786 ! -
1436
!
2-8-3
! 1208! 12921 - ! -
14250
126
!35! - j-
13fi
!
! 27 3-4-l
! 1125! 1550! 2033!1445
!1538,25! 01 ! 919 !289,5&29,83 1
! 28 Bambey 21
! 10411 25251 226311303,5 11783,12! 75 ! 699 !427
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i
j 29 7977
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I 2047! -
12047
-
! 827 ! -
1027
!
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! 2027!7093,5 1,560,2$; -
! 673 1 92,2!382,6 ,
!31 8047
! - ! - 1 2427!1546
!1986,5 1 -
! 789 1545,2~667,1
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! - 1 -
! 224011362
!1801 ! -
! 763 !392,2$77,6 !
!33 0049
1 - ! -
! 2420!1395
!1907,5 ! -
1 909 1409
1659
1
!34 CB 50
! - ! -
! 2180!1392
11786 ! -
;1098 1516
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!35 Chino Ml
! - ! - ! 2265!1180
!1722,62! -
*
! 10791 51,2;565,1 !
f

Tableau no 4 - Essais CILSS : Rendenents en kg/hc:
1 zLi
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! 2769
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i 19
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l 120
1 696,33! 408,161 8EO
f 1288 I y7ir63i1046,611 374
1 987
1 953,331 771,411
i
!
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1
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1908
3076
; 1220,33 ;2068,11; 433
;
70
' ;

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945

:
9X,16;
1130 611
606,58;!
; 925 ;l180,3311055,d

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1
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1
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; 1855,66 :2079,55;
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; 1283,66 :2&4,22; 543 : 215,$ 379,331 189
j &,5 ; 435,75;
!
942 1881 752
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J1191,661 632
1i28a
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1
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; 1771,5
; 19274 609 ; 2a,33: 428,Gc-i: 310 ;1061,83; 6@,,31: - ; 1503 ;1122,33;1352,66' - '16~2 1
932,33ii267 1;
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1
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g20,33 ; 472,66: 0 ; 158,83: 79,41; 0 ' 11~1,16: 520,58' - * 0 ; 971,83; 485,yi: - ; Li ' 182,66; Yl,33'
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!
L
1
!
1
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1
1
1
Y: - Le trait n0nt.m une Vari&é nsexistaut pao pour uue cainpagne.

- 13 -
tements de 50 x 20 cm. A Bambey comme à Louga le delai semis-maturite a Bte
de 55-60 jours et, la récolte a été effectuée une semaine après. La variété
IT 82-E-18 est la plus performante à Bambey comme à Louga : les rendements
respectifs sont 1751 et 413 kg/ha. Bambey 21 et l-e témoin lucal Bambey 30
ont eu des rendements équivalents a la moyenne de l'essai. Les productions
ont ete en général faibles à Louga (tableau no 5).
Le second essai ccnstitue de variétés E. maturite moyenne (711 a 80
jours) a Qté implante à SOfa et Sinthiou Malème. Les variétes so,nt originai-
res Ju Nigeria (EAR 481, du Sénegal (Mougne), du Niger(TN 88-63), de l'Ethio-
pie (White wcnder),
du SAFGRAD/Haute Vulta (les nos 5 $I 9) et de lIIITA/Ibadan
(No 10-14) (tableau no 6). A Sbfa et Sinthiw,
la maturité a généralement eu
lieu après 80 à 85 jours du semis. Pour les mêmes raisuns que dans l’essai
du CILSS, la récolta n'a Bté effectuée que 129 jours après le semis. Les
rendements ont t$te éleves a Séfa et moyens à Sinthiou. Les varietes 58-57
(temoin), TN 88-63, S uvita 2 (ou Gorom-gorom) se .sont bien comportees (ta-
bleau 6).
Entre 1980 et 1982, IY lignées ont éte introduites et testees dans
les stations de Louga, Bambey, Nioro,
Sinthiuu et à Séfa. Les rendements
sont tdujtiurs faibles à Louga et Niuro et moyens CI SQfa alurs qu'à Bambey,
les variQtBs IAR 48, 58-57, Gorcm-gLrom,
TN 68-63 st TVX 3236-01L produisent
les 2 tonnes/ha. A Sinthiw l'essai a été mens seulement en 7982, et les
rendements ont QtB relativement Bleves (tableau nD 7).
4.1.4.- Essais Je 1'IITA :
--""-----"-mm---
Le6 essais no 2 et 3 de 1’IITA (Institut International pour l’AQri-
culture Tropicale) ont Bté implantés a Bambey et l'essai no 1 à Louga. Ce
dernier essai est cunstitué de variétes à maturitd prBcoce (60 days cowpea)
issues du programme c/'Ibadan. Le dispositif est un bloc cumplétement
rando-
mise à 4 r$pétitions. La parcolle élémentaire est cunstituée de 4 lignes cle
4 m ds long avec des bcartements de 50 x 15 cm. Seules les 2 lignes centrale?
unt QtB récaltges.
Les varidtés ont genéralement mûri 55-60 jours après le semis, Les
rendements sont faibles et varient entra 153 et 489 kg/ha (tableau n" 8).
L'essai no 2 est constitue de variétés rgsistantes à plusieurs
maladies. Le dispositif exphimental est la même, que pour l'essai préc&lent
sauf les écartements (60 x 20 cm). Du fait que Bambey n'est pas une zona à
forte pression de maladies,
le degré de r8sistance de ces lignées n'a pas
pu
être apprécid. Cependant certaines variétgs ont donn8 des rendements de
1 500 à 2 000 kg/ha (tableau no 8).

- 74 -
Tableau no 5 : Rendements de l'essai r@ional de vari8tés à
maturito pr4coco (REMT), en kg/ha.
I
f
I
1
1
1
Bamboy
L
LGuga
f
UariétBs
I
I
1983
I
1
1
1
f
1983
- -
f
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!
1751,25
f
I
413,lZ
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L
I
;IT82E - 82
I
1538,25
I
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1
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f
fIT82E - 60
!
1198,5
1
275
I
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I
1237,25
I
I
-I
I
170,62
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I
1361,75
!-
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I
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2-
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1
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1
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1
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Ï-
338,12
1
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I
I
I
!Témoin Eambsy 30

I
1347,25
!- 353,12
1
!
I
I
N.B. : Le témoin de 'Louga est la variét8 Ndiamboux

- 15 -
Tablsau no 6 : Rsndoments (kg/ha) de l'essai rdgional
de naribtés à maturité moyenne (RMMT).
I
1
Séfa
1
I
I
ISinthiou-Mai&mc I
Variétés
1
l
I
1
1
I
f
1983
I
1983
I
f IAR 48
I
1

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795
1
I
I
t
1
1
i
I Mougne
1
2041,5
i
1135
I
) TN 88-63
I
!
I
I
2041,5
I
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1
f
I
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I
I
I
I
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I
1
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l
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1
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1
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t
f TVX 4262-09D
I
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l
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1

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t
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332,5
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I ITRI D-1157

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!

2874,75
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785
I
I

f IT81 D-1137
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1

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I
!

; IT82 D-952
1
2416,2-r
t
I
I
935
I
t
; TVX 4659-03E
t
2166
!
925
I
f TBmoin 58-57
!
2124,5
I
1.

877,5
I
I
I

1
;

- 16 -
Tableau no 7
: Rondaments moyens de 1980-1982
de l'essai du SAFGRAD (kg/ha)
!
!
IEINTHIOU!
BAMBE'f
f
LOUGA
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I
1
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I
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,1141;2529 ;2549;2073
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, 308; 688 j1552j1120 ;
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1 3 Rhonoster
, 775;237+878 j1676
,120 f 971;545,5; 115j1396j 895;1145,5!
1442 ;
w--m -1
*--ma- VI m-
1
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1 4 341
; 378j1829; '35+055,33j 53 f 5751314 ;
59f145afl2:31/1344,5!
1915 !
-*- --*
*-w-r-----..
I
!
!
!
, 5 48
I 950;3342;2440;2244
937;547,5; 250j1500/2311j1905,5~
2590 ;
---"a*
-
-me--
!
!
I
! 6 345
1,006~2083~2118 ;,735,66;134 ; 537;336,5;
94~1125~1491~1308 f
1764 /
-
-
-
-m4
-*w*- m-'m
!
!
1 7 58-57
11766;2454;2250;2156,66;21T
; 610j414,5j 108j1271~1663~1467 ;
3058 ;
- w--m
*-m-----w
.
!
1 8 Mougne

f1000;287+945j1938,66j144 ; 777;460,5f 19:+458~19h+709 !
2767 ;
*- - - - -
v*-*- --*-se P I
!
f
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I 403j2692f2151~1748,66~ 34
1402 ;
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!,,30 Ndiambour
1895 ;
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; 45t~f2242/19+37,33~119 i 564;341,5;
92f1375j1602;1468,5;
2418 i
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- -.-.--~-~.mmœ.v.,
-'- -,a
,i17 Gorom-gorom~lTl2f35D4f242~~~2613
718;526,5; 333~2125~1657~1BTl
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2967 !
. .
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$3 K(V-1
; 628j2509~217+769,33;
79 ;1060;579,5; 475;2125;2127;2126 ;
2637 !
*-*w-w.*
--'mm..--*-*,-*
1
*P--.-w"--.-*
!
,19 IFE Brotun

*,
---*m*.-
:20 Témoin59-25: 794j2675j267Ti2049,33j
75 jlO67157j
; ~33+Sj~300~1263 ;
'1773 ;
*-
-
- -.m'
-*
-
-
"'
;21 TN 88-63 ; -
;3604;1574;2589
j172 j1033;602,5;
83;,584/~;,530 1
2962 !
. .
*m*- m,*
'-
j123!- ; -
!
)*
- --w -
-
-
!23 Tvx3236-01G; -
;2513;2494;2503,5 j162 ; 433;277,5; 209f1292f1666; - ;
3013 !
*m --w"..wmm
*-* ----BS-*m*w
-
-
-
!
j:24 58-185
!
!
!2143]2143
; -
'2296;
-
;
I" !-!
-
-
I- -*
/25 Tvx4262-09D; . ; w
;2095;2095 f -
; 760; - i - j w
'1272;
-
I
--

- 17 -
Tableau no 8
: Essais d13 IITA ; Rendements en kg/ha
I nu 2
Eambey :Essai no ?
LWCJ8.f na 3
Bambe
I
*-
f VariBtBs
kg/ha
fVarilt8s
kg/ha'
VariStBs
kg/ha;
.I
!
i IT82E-3

1959,5; IT82E-77
42Y,7 ; IT8 lll-985
,464,2f
; IT82E-25
1174
1 IT82E-9
435,5! IT81D-988
‘1857,5!
!
!
!
f If82E-27
17 S?
! ITOZE-41
462,2! IT81D-994
726,2I
I
?
!
! IT82E-49
1981,5; IT82E-13
171,7! IT81D-1007
?431,5!
1
I
I
I IT82E-70
1423,7; IT82E-16
150,2; ITBID-1020
1583,51
!
!
! IT82D-lot;9
155’?,5! IT82E-18
215,2; IT81D-1032
!
l
! IT82D-11 51
1236,5; IT82E-32
176,5; ITBlD-1065
600,2!
I
1
; IT82D-120%1/4
1420,7 ! ITBZE-56
489,2,1 IT81D-1137
7378,2!
f
I
i TVX1948-013 j
1279
! IT82E-60
379
! ITND-7157
592
!
1
1’
!
! TVX3627-012F
1241,7! TCimoin
303
! Bambey 21
1046,2!
l
I
I
!
! -
I -
) TVX3236-OIG
1498
! x
321,4! X
1162,3; .
!
f
i TVX3627-012F
1433,5; PPDS
142,4; PPDS
371 1
1
!
I
1 TVX3871-02F
159!5,2!
1
I
f TVX4654-44E
2006,Zj
f TVX4659-02E
1509,2;
i TVX4659-03E
1892,51
; TVX4661-07E
1450,5;
!
1 TVX4477 -88E
1630,Z;
i TVX4677-OIOE
1786,71
i
!
I
1 Bambey 21

1184,7i
!
I
I
!
1 x
1550,71
f
I
! PPOS
237
1
!
!
!
A

- 18 -
Du3 Wdtfh86 r68iatantes a u x b r u c h e a ont QCQ tfu&Gos dana l’essai
no 3. l-5 diWo5itff expdrimental est Qgalsment le mElm5 qu5 pour 155 autres
eseais. Seul l’Bcart8m8nt a 5tB modifid (50 x 20 cm). Le degrs de rdsis-
tance de oes ligrvhs aux bruches a BtB QvaluB. Les vari& IT81D-jt37 et
-f781D-1032 o n t t$tB sup8rieurea ; tandis que If8 ‘W-1064 est la plus sensible.
Les rendements Ont vari Q entre 600 et 1860 kg/ha (tableau no 8).
4.1.5 - Pesai des nouvelles obtention5 :
-----“-LI---I--“--~“~~~~~~~~~~~
C’est un assai de synthése où les meilleure8 vari8t8s locales e t
introduite8 sont terstdas avant zl’être Psa~o5&38 è\\ la pr$vulgarisation.
De grandee Parcelle5 tîe 6 lignes de 10 m de long sont rrjpét&a
4 foi8 dans des blocs compl8tement randOmi865. Les rendement8 varient ,%
Rambey e n t r e 1.100 e t 2.UtiO kg/ha a l o r s qu’8 L o u g a , ils ns d@‘3aSSent gubre
350 kg/ha ( t a b l e a u no 9).
4 . 1 . 6 - Co~nclusions sur les essais :
-----------“1--11---“-“---
Il p a r a i t c l a i r d’apr88 cea rssultats q u e l e s rendaments d u nidb8
dane les zones de Louga et Nioro sont faibles (100 - 500 kg/ha), alore qu’à
Sgfa, Sinthiou et Ba,mbey ils sont mcyens et parfois QlevBs (7 000 - 2 000
kg/ha). La zane Nord du SdnBgal (Louga) est la zone la Plus importante pour
la culture du ni8bd ; 1s facteur limitant la praductiun y demeure le dsficit
hydrique,
d’ah l a n&:essit6 d ’ o b t e n i r d e s vari8t8e rbeistantes a l a sèche-
?? ? ?
?
? ? ?
??
???? ? ?? ? ????? ? ???? ? ? ? ? ? ? ?
??????? ? ? ? ? ?
????
?????????
? ? ? ? ?
?? ???????????
16s thrips qui semblent limiter la Pruductim.
Le8 r e n d e m e n t s n e d8paseent guere 2 000 - 2 2uO kdha i L’au9men-
tatian de l a ProductioitQ d u ni8b8 d e v i e n t Qn cons8qUence u n ubjsotif d’am8-
liaration,
C~importantssr~esûur~ gf$nGtiques o n t BtB introduitse & Partir dss
essais caopsratifs r&ionaux ou internationaux. Des vari8tGs telles que Gorom-
gorom, TN 88-63, TVX - 1999-01F se sont rBvB18es p.lus productives que le ma-
tQrie1 local dans certaines zones et peuvent Btre pruPos&es à la pr8vulgari-
sation au constituer des paronb, dswaleura dans un Programme de recumbinaison
g6n8tiqua. Divers caracti3res unt étB observQs dans ca matbriel, q u i p e u v e n t
gltre déterminants dane le programme d’am4lioratiun vari&als : un exemple est
La prscocits qui est un critbre de sélection pwr la r4sistance à la edche-
resse Les xbO days cowpea” puurraient donc être (et sont actuellement) uti-
?
li48s dans les hybridations. Il en est demmême des t ypss de Port, des feuilles,
de la rdsiatance aux bruches et thrips etc.
.
??


- 20 ”
De l'analyse globale des essais, nous pouvons faire les consta-
tations suivantes :
- Les Vari&es américaines introduites dans les essais du CRSP
ont generalsment la meme bas8 gón&iqUe, leurs rendements sont pratiquement
les mElmas ;
- Des uari6itds telles que KN 7, Gorom-gorom, TN 88-63, If 82-E-18
etc... sont testées $1 la fois dans les essais du CILSS, du SAFGRAO et de
1'IITA ;

- Dans l'essai des nouvelles obtentions, la plupart des lignees
'utilis8es ont ddjà &kB BvaluBas à la fin de leur cycle de r8lection dans le
programme prbcedent et les meilleures varietes : Mougns, Ndiambour, 58-57
et Bambsy 21 sont vulgaris6ss ;
. D'une station à l’autre les rangs des vari6t8s changent pour le
rendement,
c’est-à-dire que les Plus performantes & Sambey Par exemple, ne
le sont parfois pas à Louga et vice VerSar Ceci montre qu'il existe une in-
teraction gQnotype - milieu significative.
On a donc la possibilite de OQlectionner soit des vari8t8s adap-
t8es à des milieux bien definis ou des ligndes hautement Productive8 dans
diffkentes conditions Ecologiques. L'une ou l'autre alternativs est favo-
risee respectivement par une large ou faible interaction gbotyps-environne-
ment.
La caractrhisation des milieux au debut du programme de s8lection
devient en ce moment nkessaire.
Il s’avhre d o n c Sndio~aneebla ds r@rqsniser 1~ ruaais coop&qtifs
pour Eviter la double emploi et diminuer leur lourdeur sur les activitds du
service.
4.2 - Collection :
Il a tStb signale qu'au debut des annees 60 la collection dB travail
comprenait 247 ligneea. Avec les diverses introductions, le nombre a augmsntr$,
et en 1983 elle était Bvalu6e à 347 lignees hatives (indiffikentes à la photo-
pBri ode), 72 tardivas (photosensibles). .
Les observations faites SUF ce matdriel concernent la
maturita, le port, la vigueur et certains 61Qments de productivit6 (nombre
et longueur des gousses, nombre de graines par gousse etc... Des sBlections
ont Bté faites pour la prkocitb, l’indice de rQcolts, la production totale
de matière végétale, en vue d'initier le programme d’hybridation.
Pendant l’hivernage 1983 des efforts ont porto sur l’augmentation
de la collection 21 partir de populations locales.

- 21 -
Tableau No 10 : colluctions faites an 1983
f Eohantilfona no 1
Data
i
LocalitB
i
Port
1
!

!
II
1
I
1
1 8 3 - 1
u
3/10
! Nioro-du-Rip
irampant
.
.
1
! 8 3 - 2
!!
3/10
! Nioro
1 ssmi-érigb
1
I
u
!
1
1
3
,Nioro
1
t
3/?0
! r ampant
I
!
4
1
4/70
!Senghor
!rampant
1
I
l!
!
1
1
1
5
1
4/iO
!Dielmo
!rampant
1
1
6
l
4/10
!Dielmo
Irampant
1
1
1
!
1
1
7
!
!
4/10
!Karang
1
1
!
8
1
4/10
!Karang
!
1
!
!
1
9
!
I
!
!
4/10
,Karang
,rampant
1
!
10
!
4/10
! Aïdara
! r ampant
!
!
!
1
, rampant
!
11
1
6/10
,MQrina
.
.
!
12
1
6/10
!M&ina
frampant
1
!
!
!KBbBmer
! rampant
1
1
13
1
6/10
!
1
!
14
1
6/10
1 Massar
Irampant et sami-érig6 f
1
!
!
!(possible
r6sist an- !
1
!
!
!Ce aux bruchas)
1
!
;Casa 1-55
!
1
1
27/11
,Boutoute e t
rampant
1
1
1
’ alsnt ours
1
1
1
!56, 57, 58 ot 61
!
22/11
INiambalang
!Ssmi-QrigB et rampant !
1
!
1
1
59, 60
1
1
22/11
*Boutoute
.
! rampant
1
1
1
62, 66
!
22/11
!Karounate
! r iam pant
1
1
!
!
1
!
67, 71
1
1
22/11
,mélanga de
1
1
1
!
!Niambalang
!
!Karounatc ot
1
!
1
!
1
1
1
!Boukiling
1
1
I
1
1
?
1
1
1
1
1
1
1
!
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
!
t
1

- 22 -
Des prospections ont Bte oryanie6ies en fin septembre et debut
octobre dans le bassin arachidier. Les résultats f3ont quantitativement assez
faibles puisque 14 echantillone seulement ont et6 obtenus. Chacun est cone-
titu6 de YIl yousees obtenues dans une m&me localite et chaque gousse provient
d'une plante differente (tableau no 10). Ce nombre relativement peu important
d'echantillons est du au fait que les variétes ameliorees 58-57 et 58-185 ont
largement pentitre le milieu paysan dans las zones de Louga et de Nioro maie
aussi que la collecte des gousses a coincidé avec le début de la maturite
dans la plupart des exploitations. On a pu maigre tout observer une trbe
grande variabilité dans ce matkiel, tout au moins en ce qui concerne les
caractikistiques des graines. D’ailleurs d’apres un paysan, un des Qchan-
tillons, le 83-14
est resistant aux bruches. D’autres prospections ont Qte
faites en novembre dans la Basse Casamance. 71 échantillons ont et6 obtenus ;
on constate une plus grande homogenéite des caract6ristiques des graines.
Celles-ci sont ge&ralement larges, crèmes ou du type Ndout à couleurs nuan-
cées.

Ce nombre d'echantillons reste indicatif jusqu'à ce que des donnees
exactes soient obtenues sur leur qualité, et sur les poseibilites de duplica-
tions du materiel. Il est necessaire de savoir si ce materie a éte ou non
évalue par le programme precedent.
La multiplication faite du matdriel en
contre saison 83-84 et son observation en hivernage 84 permettront de repon-
dre Z? ces questions.
4.3 - Test de r6sistance aux bruches :
Les Vari&ée utilisdes sont celles de l’essai no 3 de 1'IITA plus
la 59-57, 58-185, Bambey 21 et Ife Brown.
Dix graines de chaque vari6té rGp&ée deux fois sont introduites
dans des brites en verre avec dans chaque baite,
un couple de bruches pendant
24 heures ; apres 3 à 4 jours d'incubation on determine le nombre d’oeufs
déposée de meme que la nclmbre d'adultes qui Qmergent sur une p6riode de 30-35
jours (durée du cycle de vie de 1 'insecte). On determine ensuite le pourcen-
tage d'adultes formés et celui des graines perdues. A 1’IITA on a pu coneta-
ter que chez les r6sirrtantes, l’apparition des adultes est Qchelonnée dans
le tempe (ND Cieeé et Al.). Une certaine modification a Bte apportee au test
de Bambay à savoir que l'infestation dGbutée le 5.11.83 a BtB renouvelQe cha-
que semaine si aucun oeuf n'atait pas dans la boite ; L'opBration a Btf2 s u i -
vie jusqu'en fin novembre. Les oeufs ont été denombres le 6.12.83 (tableau
no
II).
La aortie des adultes a debute le 28.12.83 chez les temoine Bambey
219 58-57 et Ife Broutn,
le pourcentage des sorties est BlevB (51-76 $1 et les

- 23 -
Tableau no 11 : Test de rosistance aux bruches
r
!
!Nombre de graines I
!
!Nombre d'oeufs ' Nombre de
I
' Période des
I
I
bruches
I sortias
sai. nes
! Variétds
f
f
I
f
1
!
;RI
A2
t?
fR, R2
i
r
!
: RI
.
.
R2 ; RI R2
x
I
!
!
!
!
-1
I
1
!
!
;IT 81D-1137; 0
0
0
f
0
0
0
!
I 10
10
30
!
I. v !
!
!
I
I
!IT 81D-1157! 26
1
13
I
6
a
3
i27/1-712
1
3
10
7

!
!
!
!
!
I
!
;IT 810-1007; 0
46
23
f
0
13
6
14/1-27/'1j
70
1
6
I
!
!
!
1
!
t
?1T ElD-iO2OI 0
9
5
!
a
0
0
!
! 10
?O
10
f
!
!
!
!
1
I
I
;IT 810-988 i 2
21
12
;
0
3
2
4/z; 10
6
8
l
!
J
!
!
I
I
!IT 810.1032! 6
26
16
I
0
0
0
!
! 10
10
10
!
!
!
!
!
!
!
!
;IT 810-994 ! 0
26
l3
;
0
8
4
231%5/2 ; 10
1
5
!
!
!
II
!
!
!
!IT 810-985 ! 2
63
33
!!
3
26
14
116/1-20/1 11/1-7/Czl
6
Cl
.3
r
1
!
!
I
I
f
;IT 810-1064; 40
47
f
2
.
55
4
; 27/1-2/2 27/1-d;
1
1
1
f
!
!
!
I
!
I
13ambey 21 1 4
47
26
!
0
24
12
t
28/12-V/I!
10
0
5
!
!
1
I
f
!
f
!
!
!
,58-57
; 38
.
! zg
0
!
!
!
I
!
1
r
!58-185
! 52
! 27
I 2/1 - 5/2 !
r
!
!
!
I
I
f
IIfe Brown
f 45
; 32
i
.
f 28112 - II/I ;
I
!
I
!
I
r
!

-24-
pertes de graines sont totales (100 $>. Avsc les varidtds de 1’ IITA, la sor-
tie a gén8ralement débuté un mois plus tard, les pwrcentagee d'adultes et
les pertes sont variables. Dans 5 ré@titions aucun oeuf ou des grainse
trouées n'ont Bté obsarv4e, ceci peut Btre dO à un choix inaddquat d'insectes
à savoir qu’ils ont ét6 introduits apr8e leur ponte. Actuellement le test est
r6pét.é en même tempe que le criblage de toute la co.Llection afin d’identifier
d'autres sources de rdeietance.
Une infeetation mae:sive est utiliede et seul
le pourcentage de perte sera BvaluB.

- 25 -
v - PERSPECTIVES D'ACTION
Il ressort de l’analyse des résultats des essais que parmi les
facteurs les plus limitant3 de la culture du niebé, il faut citer la séche-
resse et le parasitisme.
Egalement on constate un plafonnage des rendements à 2000-2200
kg/ha
d'où la nécessite d'ameliorer la resistance à la secheresse,
aux
insectes et maladie du niebe, pour ougm:zntor 10 productluiCQ dos
varieter.
y.1 - Resistancs à la sechsresse :
Les consequences nefastes des 15 dernieres annees de sdcheresse
nIechappent plus à personne. La situation actuelle dis la culture du niebe dans
les zones Nord et Centre Nord du SQnégal ainsi que les rQsultats et conclusions
de 4 annees d'essais plaident vigoureusement pour une action rapide et efficace
de creation de varietés résistantes à la secheresse. Il a éte dit à plusieurs
occasions que le critare de selection actuellement utilise pour ce caractere
dans ce programme est la precocite. Des croisements ont Bté effectues dans ce
but et les generations F2 vont Btre disponibles pendant l'hivernage de 1984.
De nombreux exemples montrent que la precocite est benefique pour l’agriculture
des zones à deficit hydrique . D’apres Quizenberry (1972) 40 à 90 $J de varia-
tion de la prcduction du bld (Triticum aestivum) dans des conditions de séche-
resae seraient dus à la prGcocit6 ; chaque jour de gagner sur la longueur du
cycle donne une plus value de rendement de 54-i20 kg/ha. D’autres criteres sont
gdnéralement associes à l'adaptation à la sécheresse.
Rit-bai selon Hurd,
(1975) le d6veloppement racinaire est Qtroitement
lie à la quantité d'eau absorbée du sol. La capacité d'une plante à resister
aux effets negatifs de la secheresse est directement proportionnelle Q la den-
sité et au niveau de développement du systems racinaire. Cependant passouri
(1972) trouve qu'un développement moins important de ce syateme racinaire pen-
dant la phase vdgétative augmente les rendements du blé en mettant plus d'eau
à la disponibilité de la plante pendant la période de remplissage des graines.
Des exemples de selection fiables pour une meilleure resistance à la secheresse
utilisant 10 systéme racinaire comme critere existent (Hurd, 1968).
Le stomato fonctionne cumme un moyen de protection de la plante, il
diminue les pertes d'eau en se fermant durant les p&;;odes de deficit hydrique.
Des
differences variétales de réponse des stamates à :La s6cheressc ont BtrA ob-
servées chez le sorgho (>orqhum bicolor) (8lum 1974). Ces differences existent
également pour le nombre de stomates par unité de surface foliaire ; ce carat-
tère e s t s o u s contrble g&inetique.
Chez le seigle (Yordeum vulqare), les lignées
-
-
qui ont une faible fréquence de stomates tranepirent moins qua tas liqnies qui
ont Plu8 de stc86tae, cependant cette frequence n'effecte pas la photosynthèse
(MISKIN 1972).


- 26 -
La cuticule confsrs,
selon sa grosseur uns rssistance à la perte
d'eau par transpiration chez le sorgho (Ross, 1972).
Il sera pro&ide 6 l'évaluation de la collection pour determiner la
variabilite de ces caractères existante dans l'espèce,. Les techniques de mesurc
rd. utiliser seront celles dGj& disponibles ou à d6velopper avec la collabaratian
du physiologiste.
9.2 - Rssistancs aux inesctss et maladies :
Sur la base d'obssrvations effectuées SI NiorJ, on a Qts tente de
conclurs que lss faible3 rendements de nisbé sur cette station étaient esssn-
tiellement dus aux psrtas causees par les insectes et sn particulier les ThrLps.
Cette conclusion devra cependant E?tre précisee à partir d'études appropriees.
A Efambey, Lwga et Thiés,, das Etudes sntomologiquss msneas en 1982-83, ant por-
mis de mottro en Bwidsnce les faits suivants : pendant la premiers annt$e, le
vol d'Amsacta molonevi a Qte relativement faible à Bambsy alors qu'à Louga et
Thiés un record de capturs a éte obtenu ; ce qui explique 10s graves deg&ts ob-
sorvés qui ont conduit à l'abandon des champs par leurs proprietairss. Il n'a
pas Qte possible de faire uns liaison entra la chute des fleurs et la pressnco
d'insectes à Bambsy apres dsux années d’expérimentation (M. Ndoye, K. Diop). On
s’est proposé ditSvaluer l’importance des pertes causses par les insectes en par-
ticulier les thrips et Amsacta (par infestation artificielle) dans la zonu de
Niera* Si ces partes sont. importantes, une sélection pour la resistancs à ces
especss se justifie, le ni6b8 ayant une faible valeur mon6taire pour le culti-
vateur.
Les principaux ennemi3 du niébé stocke sont lus brûchea. L'importan-
ce de leur dégât est bien connue. Un Programme de criblage de la collection a
et6 initié pour identifier des sources de résistance & introduire dans les va-
ristés vulgariskes.
Comme il a été signale, 1s test a 5te effectue sur des va-
rietes de 1'IITA et celles de la collection. Les lignées IT 81 D-1137 et 17' 81 D
-1C32 ont Bté sélectionneas pour initier 1s programme ~ds croisements sn retour
(back -cr 06s > avec les varibtés 58-57, Mougne et Eiambey 21.
Du fait que la Casamancs est une zone à hauts pluviomstrie et que
des maladies foliaires ont et8 observsss à Osfa, uns évaluation ds l'impact de
ces maladies sur la production do nieb6 sera entreprise à DjibBlor.
5.3 - Haute productivité :
Un objectif à plus ou moins long terme est d’augmenter la produc-
tivite du niQbQ. Les rendements des varietés disponiblss actusllement semblent
plafonner à 2000-2200 kg/ha ; un Programme d’hybridation est initié dans CO but.

- 27 -
Le critere de sélection utilise est l'indice de recolte defini par Donald
(1962) comme le rapport du poids des grains sur le poids des fanes des plan-
tes. Il mesure l'efficience de la migration des produits de photosynthése de
la plante vers les organes de production. Chez le blé, les differsnces géno-
typiques sont souvent Qtroitsment liges aux differences d'indice de recolte.
Nass (1973) en étudiant 22 varietés de b16 trouve que le coefficient de cor-
rélation entre le rendement en grains et l'indice de r6colte Btait hautement
significatif pendant deux annees successives (a,62 et O,75). Ce caractere a
éte utilisd avec SU~C&S pour obtenir une amelioratlon de rendement de 25 $
de variét& d’haricot blanc (Fhaseolus vulqaris) (Vallace et Rlungar 1972).
Un autre moyen de realiser cet objectif est d'obtenir des reccm-
binaisons gfinétiques et d’effectuer des tests de rendements à la suite d’un
cycle de sélection. Il a @auvent Qte rapporte que dans les phases initiales
d'un programlme
d’amelioration du rendement et de la qualité d'une Plante de
culture, les progrés ont g&n&alement été rapides (Hanson 1959). Cepend'ant au
fur et à mesure que les travaux continuent, deo gainr g&&iquae additionnels
sur les varietes exi$tantes deviennent plus difficiles à réaliser.
Deux p#og8emmoe dynamiques d'hybridation et de sélection ont jus-
qu'à present et.4 menes en Afrique de l’Ouest
; il s'agit de celui du Senegal
(de 1958-1974) et de celui de l'IITA/SAFGRAD (à partir de 19?0). Une large
diversite encore sous-exploitee existe dans la zone. Cependant des lignees
Qlites ont éte identifiées dans les essais régionaux du CILS!? et du SAFGRAD/
IITA. Dans cas conditions on peut esperer des progres rapides. Mais il s'agi-
ra surtout d’utiliser judicieusement cette diversite genetique et ce materiei
élite pour assurer des gains continuels de rendement et à long terme.
L’architecture de la plante se refére au rn0mbre, dimensions, forme,
structure ot arrangement de certains de ses organes. Traditionnellement les
caracti3res importants pour le rendement ont 4th identifiés soit par des abser-
valions soit par des corr8latiions statistiques. Chez: les legumineuses comme
le niébé, les haricots verts (Pisum sativum) ou blancs (Phaseolus vulaoris)
et le soja (Gycine max> le rendement en graines est presque toujours carrelé
au nombre de gousses par plante à celui de graines par gousses et au poids
d'une
graine (Adams 1982)
; la technique des rogressions multiples appliquée
à ces caractéristiques sur le rendement chez &Q haricot blanc a montre des
coefficients de regr@ssion partielle élevés (respectivement de 1,17, 0,64,
0,99) (Adams et Reicosky 1975). Cependant il découle de la même Etude une
influence negative sur la production du nombre de branches axillaires ; si
toutes les branches produisaiant dos gousses cette relation serait certaine-

- 28 -
ment pasitive, mais aux densités normales de semis, tel n'est pas le cas*
Les branches non prcductives deviennent donc compétitives pour les phntosyn-
thats. D'autres traits architecturaux sont également carréles à la PrOdUC-

tion. 11 s'agit des feuilles (nombre, dimension, orientations), des sntre-
noeuds (nombre et longueur >, du nombre et de l’orientation des branches, de
la hauteur de la plante et du diametre de la tige etc...
Les conditions de Bambey permettent d’avancer un matériel en cours
de selection de 2 à 3 genlrations pendant la saison s&che (novembre à juin).
Durant catta période de l'anneo le developpement uQgQtatif de la plante de
niQbB est difffrrent de celui de la saisnn de culture. Il s’agira alors d’i-
dentifier parmi les caractéres corr&lés à la productinn celui qui est .le moins
influsncd par les conditions du milieu. Ce qui permettrait d’exercer une
légere selection et 6vitar d’avoir à avancer une quantite trop importante de
matBrie inferieur. Paralli3lement l’efficacité de ces caractères comme cri-
tère de sélection à partir de la F2 sera Qtu diee.
Il a ét6 sign8lé quo le type de croissance (d8termin6e CU inddter-
minée), les caractéristiques des branches et des feuilles (nombre, dimension
e t o r i e n t a t i o n ) , la hauteur de la plante sont corrélés au rendement. Dans la
recherche d’une productivite toujours plus Qlsvee e t d e qualite du nieioe,
l'ideotype de plante pour les différentes zones agro-écologiques du pays sera
defini en tenant crmpte de l’exp8rience acquise.
5.4 - Qualit 6 nu tri tionnelle
L a qualite du niébé est appreciee à partir de sa teneur e n proteine
mais aussi de son gollt, de sa durée de cuisson et l’état des graines aprés
la cuisson. A ce su jet un programme d’analyses et de quantificatian de ces
caractéristiques est envisage en collaboration avec 1'ITA (Institut de Tech-
nologie
Alimentaire). Ceci aidera à la définition du type de graines cherché.

- 29 -
v- CONCLUSION
Une collection quantitativement et qualitativemant importanto de
niebé a Qté obtenue au cours dos premiers travaux de recherche sur cette plante
cultivée. Les premiers tests varietaux effectues ont pBrmis d'identifier des
ligndes adaptees aux differentes zones Ecologiques Chi pays. Les informations
sur la biologie et la génetique du nibbe recueillies ont permis dB Renbf ILver
~ceàs un progrenmo d’amolioratian uariotalo jucqw'en 1975- Pendant catto p&
ri ode, des lign6es hautement productives ont et4 cr84es pour les zones-Nord et
Centre-Nord (Ndiambour, Mougne, Bambey 21)) zone privilegiee dans la mesure oCi
le niebe occupe plus de 75 $ des superficies cultivées (SENE, 1971). Les seules
varietes aujourd’hui officiellement vulgarisees dans le Sud sont celles identi-
fiees au d8but des annees 60, à
savoir la 58-111 et 59-9.
Des tests multilocaux ont été effectues entre 1978 et 1983 avec
la collaboration du CIL!%,
du SAFGRAD/IITA et de L'UnivsraStB de Californie à
Riverside et Davis. Ceux-ci ont permis d’identifier parmi le materie introduit,
des lignées Performantes. On a pu se rendra compte par ces essais de l’impact
des aleas sur la culture du niebé qu'il s’agisse des ineectes (thrips dans la
zone de Nioro à Tambacounda et Amsacta dans le bassir! arachidier) ou de 1;a SO-
cfwresse en particulier dans le Nord (Louga et Fleuve). Notre attention sera
aussi portée sur les malladiss et plus particuliérement en Casamance.
11 découla des constatations faites sur les essais cooperatifs, la
noceslit de reorganiser ceux-ci pour eviter 10 double emploi et diminuer leur
lourdeur qui pese sur les activites du service.
Les activites d’hybridation et de selaction variétale sont actuel-
lement reprises. Une grande Prioritd est donnee au développement de varietes
rksistantes à .la sécheresse. La precocitd, critère le plus efficace de la
sélection
pour la résistance à la sécharesee, est actu ellemrnt uti lisde dans
le programme de la resistance au deficit hydrique.
Des progres rapides devront Ggalement 6 tr 1s r 6alirBs pour la r esis-
tance des grainss de nit3b6 aux attaques de brûches. De:3 sources de resistance
sont trOuvées et le criblage de la collection se poursuit pour en trouver d’au-
trss 3. utiliser dans les croisements.
Des travaux sont initiés pour augmenter la capacité productive des
variet6s de ni8be à vulgariser. Des racombinaisons gén4tiques sant utilisdes en-
tre autres avec la matériel elite identifié dans les essais coopératifs, dos
succss devront btre obtenus rapidement : ce qui Permett.r&t au nieb6 de repran-
dre son rble dans les assolements comme fertilisant et source importante de re-
venus
monétaires et de ProtQines pour le cultivateur.

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